AMA BALDE APRES SA VICTOIRE SUR TAPHA TINE : «Les lutteurs de Pikine m’ont tourné le dos»
C’est dans une ambiance relaxe, autour de sa famille et de ses proches, qu’Ama Badé a reçu l’équipe de Waa Sports dans sa maison. Trouvé sur la terrasse, le fils de Falaye Baldé, accompagné de ses amis d’enfance, écoutait religieusement le fils de Doudou Yaye Katy qui chantait ses louanges. Pressé de sortir pour poursuivre son tour de remerciements entamé lundi matin, Ama Baldé a finalement accepté de se soumettre aux questions de Waa Sports, avant «de prendre le repas plus tard pour ensuite partir».
A la volée : Lutteurs mannequins
Il est impossible que cela ait pu vous échapper. Quand vous roulez dans Dakar et dans sa banlieue, vos regards n’ont pu manquer cet insolite qui dure depuis quelque temps. On vous met en voiture, parce que ce dont il est question s’affiche sur le bord des routes. Et c’est même énorme. Que voyait-on de «gros comme ça» dans la ville, le long des rues et des boulevards, en pareille période, dont les images ont changé du tout au tout ?
NACISSELA ANGOLA : «Le Sénégal a des comptes à régler avec nous»
La capitaine de l’équipe nationale féminine d’Angola, Nacissela Cristina de Oliveira Maurício, s’est félicitée du tirage des groupes de l’Afrobasket-2015, surtout de rencontrer d’entrer les gros morceaux comme le Sénégal.
BLESSURE : Opéré hier, Diamé Rassure
Ayant vécu des débuts heureux avec Hull City, Mohamed Diamé a connu un arrêt brusque le 3 décembre dernier. Depuis lors, il soigne un genou en délicatesse et a subi une deuxième intervention chirurgicale hier. Depuis son lit d’hôpital, le poulain de Steve Bruce, pour qui la saison est terminée, rassure sur sa santé. «Je suis toujours à l’hôpital, mais le plus important est que tout s’était bien passé grâce à Dieu. Je me sens bien et j’espère reprendre les entrainements bientôt», a laissé entendre Diamé, joint par téléphone.
TAEKWONDO : Les «Lions» à l’épreuve du Mondial russe
Sauf hécatombe comme lors du tournoi francophone de Dakar en novembre dernier, les cinq athlètes sénégalais du taekwondo devraient franchir aisément les 32es de finale des championnats du monde qui s’ouvrent ce mercredi en Russie, à Chelyabinsk.
Gouye Gui, les invités et les coups de fil
Le Roi du Simpi a reçu beaucoup d’invités au lendemain de sa victoire sur Zoss. Les gens de tous les âges étaient massés devant le portail de sa maison. Aussi, les coups de fil ne cess aient de pleuvoir sur le téléphone mobile de Gouye-Gui. Il était obligé de filtrer les appels afin de pouvoir se reposer.
Zoss introuvable
Au lend emain de sa défaite devant Gouye Gui, Zoss est resté introuvable. Mais le Show Man ne s’est pas barricadé dans son domicile familial où notre équipe a effectué un tour. En effet, sa mère indique que son fils est absent au même titre que son jeune frère Garga Mbossé.
Mamadou Mbaye Garmy et tintin
Qui pour arrêter Mamadou Mbaye Garmy de la RFM ? En lieu et place du tournoi TNT, le communicateur traditionnel n’a pas cessé de crier à l’antenne dimanche dernier «tintin est l’innovation de la RDV». Malgré les rectifications de Malal Junior Diagne, Mbaye Garmy criait de plus belle «tintin».
Thiam CNG se détend avec son vélo
Au moment où certaines personnes arrivaient au stade à bord de leurs voitures, Thiam CNG a choisi le moyen le plus simple pour son transport. Le dimanche 10 mai, le bras droit de Thierno Kâ a débarqué au stade avec un vélo, certainement pour se détendre et en profiter pour faire du sport.
Les bonbons de Malick Thiandoum
Le présentateur de l’émission Grand Combat de la Sen Tv a été coopté dans le staff du Tournoi TNT. Dimanche dernier, Malick Thiandoum ne s’est pas gêné pour distribuer des bonbons à la menthe. Que cache cet acte ? Mystère et boule de gomme.
Lamine Samba change de style
Lors du dernier face-à-face entre Tyson et Gris Bordeaux, Lamine Samba a surpris plus d’un. L’animateur de Dionganté a changé de style de présentation. Connu pour être taquin vis-à-vis de ses invités, il était méconnaissable ce jour-là. Il a su tenir le débat dans le calme et la sérénité. Un comportement bien apprécié. Espérons qu’il va continuer sur cette lancée.
CNG : Les reliquats payés ce mercredi
Si chaque mardi les managers se retrouvent au CNG pour récupérer les reliquats de leurs poulains, ce n’était pas le cas hier. Pour cause, les membres de l’instance dirigeante devaient se rendre à Fatick pour les besoins de la préparation du Drapeau du chef de l’État. Alors, c’est ce mercredi que les managers vont rentrer dans leurs fonds, au grand bonheur des lutteurs qui s’impatientent certainement après les combats.
Mbaye Productions mise 3 boeufs à Nguékokh
Le 17 mai prochain à la place publique de Nguékokh, Lamine Ndiaye, patron de Mbaye productions, organise un gala de lutte traditionnelle dont la mise est de trois boeufs et une enveloppe de 100.000 FCFA. Le drapeau portera le nom d’Adama Youm, responsable politique.
Mbingane revient à Adrien senghor
Au lendemain de la finale du tournoi doté du Drapeau du chef de l’État, Mamadou Mbingane Sagne convie les amateurs de lutte simple à un rakhas à l’arène Adrien Senghor. L’enfant de Djilass met sur la table un demimillion et invite tout le monde.
Aly Sow magnifie le travail de Dou
Le père de Papa Sow, Aly Sow, ne cesse de magnifier le travail du caricaturiste de Sunu Lamb, Dou, qui anime quotidiennement la rubrique Dialgati Lamb. «J’adore les dessins de Dou. Il est très inspiré. Souvent, je l’appelle pour le féliciter.» Chapeau bas à Dou !
Que chuchote Gris 2 à son frère ?
Que peut dire Gris 2 à son frère Gris Bordeaux ? Avant le démarrage du dernier faceà- face qui s’est déroulé samedi dernier dans les locaux de la TFM, le jeune Tigre s’est approché du récent vainqueur de Tyson pour lui chuchoter des mots.
Tyson passe chez la maquilleuse…
Le chef de file de l’écurie Boul Faalé a fait un tour chez la maquilleuse de la TFM. C’était samedi derni er avant que Tyson ne monte sur scène pour remplir son contrat avec le promot eur Aziz Ndiaye, pour un dernier face-à-face avec les journalistes.
…Gris Bordeaux aussi
Le 3ème Tigre de Fass n’a pas été épargné par le poudrier de la maquilleuse de la TFM. À l’image de son adversaire du 3 mai, Gris Bordeaux y est aussi passé, histoire de se refaire le visage avant de monter sur le plateau.
Ansou Ndour s’impose à Adrien Senghor
Lors du gala de dimanche dernier organisé par la promotrice Mame Diarra à l’arène Adrien Senghor, c’est Ansou Ndour qui s’est imposé, raflant ainsi son premier trophée de la saison. Cela faisait longtemps, en effet, que le champion ne s’était plus imposé dans l’arène sans frappe, perdant souvent dans les tours préliminaires.
Ablaye Ndiaye et Fodé Sarr dos à dos
Lors du gala organisé par Simon Senghor à Joal, samedi et dimanche, et dont la mise globale était de 25 boeufs, de grands noms de la lutte ont effectué le déplacement. En finale, Ablaye Ndiaye et Fodé Sarr se sont quittés dos à dos, personne n’étant parvenu à s’imposer.
Sokh fond en larmes
Après la chute de son frère Jet Lee, samedi derni er face à Laye Pythagore, Sokh avait vraiment du mal à se retenir. Il est tombé au sol refusant même de se relever et versant de vraies larmes. Difficile de voir un proche parent perdre.
Aminata Lô trahie par ses chaussures
Marraine de la journée du vendredi 8 mai, Aminata Lô est apparue au stade avec une forte délégation. Invitée à rejoindre le plateau, elle a été trahie par ses chaussures qui se sont décollées. Heureusement, elle avait une paire de rechange que ses gardes du corps sont vite allés chercher pour éviter que le public s’en aperçoive. Ce qui prouve qu’il faut toujours avoir un plan B.
Gningane Tine ne vient plus au stade
Lors des grands combats de Tapha Tine, comme celui contre Balla Gaye 2, son père était toujours aux avant-postes. Mais depuis, Gningane Tine, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne vient plus au stade pour accompagner son fils.
LES LIGNES DE TIDIANE KASSÉ
XÉNOPHOBE ? JAMAIS !
S'interroger sur "l'Autre", ce n'est pas entrer dans une logique de rejet. C'est s'interroger par rapport à soi-même. Un pays où on joue au foot depuis bientôt 100 ans n'a pas moins de valeur qu'un pays où on vote depuis plus de 100 ans
C'est un "inexpert" dont les avis sont lourds de pertinence. Jean Meïssa Diop sévissait dans les colonnes de Grand Place, dont il était Directeur de publication. Désormais sa chronique hebdomadaire sur les médias- surtout sur les pratiques journalistes- paraît dans L'EnQuête.
Le "cas d'école" posé lundi passé par le Comité pour l'observation des règles d'éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal, interpellant la presse sportive sur la couverture de la Can-2015, a attiré sa perspicacité (édition du 8 mai). On a eu plaisir à le lire, on n'a pas été d'accord sur tout ce qu'il a avancé. Notamment sur la préférence affichée par la presse sénégalaise (ici entre autres) pour un sélectionneur national local par rapport à un étranger.
Non, ce n'est pas de la xénophobie, ainsi que le pense l'ami Jean. C'est juste qu'il arrive des moments où des peuples doivent avoir assez grandi pour savoir prendre leur destin en mains, sinon continuer à hypothéquer leur avenir en restant dans une dépendance infantilisante. Un moment où on doit finir par savoir "lier le bois au bois", si on veut signifier par soi-même dans l'histoire.
Que dirait l'ami Jean si le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (Cnra), où il siège, avait pour président un "gourou blanc" (ici on dit "sorcier blanc) débarqué de Paris, Londres ou Berlin, à la place de Babacar Touré ? Impensable. Que saurait le bonhomme des valeurs culturelles, sociales, religieuses, etc., dont le Cnra se veut gardien du respect, pour préserver des agressions pouvant être sources de dérives ? Dérives dont on a pu mesurer les effets dramatiques ailleurs, dans des sociétés dont les équilibres peinent à être consolidés…
Ledit "gourou" aurait beau être au fait de tout ce qui est éthique, déontologie et autres repères pour "normer" une information responsable, des fondements lui échapperaient. De la même manière, le football a beau être une science dont l'Europe développe l'expression la plus aboutie, les techniciens sénégalais n'en maitrisent pas moins le Ba-ba, formés qu'ils ont été à la même "école des Blancs" que les Blancs (ou autres races) et participant eux aussi à la réflexion universelle qui se mène autour du ballon.
Ce n'est pas parce que c'est le sport qu'on entre dans un domaine spécial ou l'inacceptable ailleurs, devenu tellement routinier ici, relève en fin de compte d'une banalité. Que n'a-t-on dit quand Me Wade avait bombardé feu Christian Salvy à la tête de la société nationale qu'est Dakar Dem Dik – avec le résultat qu'on connaît ?
Xénophobie, non…
Pape Diouf, président de Marseille était une "anomalie sympathique" ; on pense juste, ici, qu'un entraineur étranger est un anachronisme. Ni racisme ni xénophobie, mais conscience d'une évolution qui doit s'affirmer sans complexe. Il s'agit de favoriser l'expertise locale dans tout, quand ses connaissances et ses capacités sont de nature à relever les défis et à assumer les responsabilités qui interpellent.
Feu Bruno Metsu offre un cas exceptionnel qui semble toujours sonner comme la carillon de midi, avec une finale de Can en 2002. Mais ce n'est point une vérité absolue. La preuve, deux ans après, avec le même groupe, Guy Stephan s'est arrêté en quart de finale de la Can-2004 avant de se faire limoger en 2005 pour avoir raté les qualifications au Mondial-2006. Et cette même année 2006, des sélectionneurs sénégalais sont allés en demi-finale de la Can, avec presque le même groupe. Et on sait que passer de ce stade des demies à une finale tient souvent à peu de choses…
Xénophobie, non…
S'interroger sur "l'Autre", en matière de sélectionneur national, ce n'est pas entrer dans une logique de négation ou de rejet. C'est s'interroger par rapport à soi-même. Un pays où on joue au foot depuis bientôt cent ans n'a pas moins de valeur qu'un pays où vote depuis plus de cent ans. Autant on connaît le chemin des urnes et les privilèges de l'isoloir, autant on maitrise les subtilités de la technique et de la tactique, ainsi que de la préparation psychologique.
Tu sais, Jean, enrôler technicien étranger est souvent une solution de facilité, voire un complexe. Un couvercle qu'on soulève quand la colère populaire bout et qu'on pense que le mystère de la "vérité" venue d'au-delà des Pyrénées va éblouir et divertir, nourrir les rêves qui apaisent.
Dans sa quête de l'absolu (une victoire en Can), le football sénégalais n'a jamais eu raison avec un sélectionneur étranger pas plus qu'avec un sélectionneur local. Mais se tromper de son propre fait vaut mieux que se faire abuser par un autre. Là au moins, on capitalise pour soi et par soi-même. En cela, le nationalisme part d'un élan respectable et responsable.
Tidiane KASSE
Ps : Jean reproche aussi à la presse sportive l'usage de certaines tournures. Il a raison. Les fautes sont souvent énormes, les "mal dits" ahurissants, les contresens monstrueux. Mais qu'il nous laisse au moins "vendanger des occasions". Au deuxième sens du mot, quand on verse dans l'argot sportif, ça se dit bien…
Mais on a vu Jean Meïssa Diop dans un maillot (de Wal fadjri) courir derrière un ballon de foot. Ce n'était vraiment pas le bonhomme qui montait sur les podiums pour prendre les prix littéraires au lycée.
Le cadeau de Gris Bordeaux à Tyson…
Le chef de file de l’écurie Boul Faalé avait promis de corriger son adversaire avant de le couvrir de cadeaux. Au finish, c’est plutôt Gris Bordeaux qui a pris le dessus et lui a offert un pré sent samedi dernier, à la fin de leur dernier face-à-face. Comme quoi...
… Qui présente ses excuses
«Je présente mes excuses à mes supporters du Saloum. Je suis un des leurs. Ils avaient l’habitude de ne pas prendre leur dîner parce qu’émus par mes succès. S’ils n’ont pas pu travailler à cause de mon combat et qu’au final je perds, je leur demande de l’accepter en toute sportivité», a-t-il dit.
Van Damme / Doumboul le 7 juin
Le combat devant mettre aux prises Van Damme (Rock énergie) et Doumboul (Yoff ) est ficelé par Fallou Ndiaye. Le patron de Ndiaye Productions nous a informés que cet affrontement aura lieu en lever de rideau de Boy Baol / Trompeur du 7 juin 2015.
Le V de Gaïnako
Avant le coup d’envoi du combat Gaïnako / Ziza, le poulain de Boy Bambara avait affiché le signe de la victoire. Malheureusement pour Gaïnako, les dieux de la victoire étaient encore du côté de Ziza de l’école de lutte Boy Niang.
Les mouches de la TFM
Lors du dernier face to face entre Tyson et Gris Bordeaux à la TFM, les deux acteurs du 3 mai n’ont cessé de chasser les mouches qui volaient près d’eux. à chaque prise de paroles, que ce soit Tyson ou Gris Bordeaux, ils chassaient les mouches qui ne cessaient de les perturber.
DCE : Ablaye Ndiaye écarté pour excès de poids
Ablaye Ndiaye était bel et bien présent à Thiadiaye pour la sélection régionale de Thiès, samedi dernier. Malheureusement, nous renseignent nos radars, il a affiché un poids de 130 kilos, beaucoup trop par rapport aux 120 kilos demandés. Il n’ira donc pas à Fatick où se tient le Drapeau du chef de l’état du 21 au 23 mai.
Eumeu Sène allume l’hippodrome de Thiès
Le tombeur de Balla Gaye 2 ne passe jamais inaperçu. Invité du promoteur Idrissa Niang lors de la 5ème édition du Grand Prix de la Renaissance samedi, Eumeu Sène a chauffé l’hippodrome de Thiès rien que par sa présence. Tout le monde voulait prendre une photo avec lui alors que les petits scandaient son nom. Eumeuuu Sèèèène…
Accolade des lutteurs
Dès son arrivée sur le plateau, Tyson s’est dirigé vers son tombeur pour le saluer. C’est ainsi que Gris Bordeaux s’est levé pour une accolade fortement appréciée par l’assistance qui a applaudi. Ils ont montré que l’animosité ne servait à rien et que le combat est derrière eux. Un geste à saluer et à perpétuer. Il faut que cela serve d’exemple.
Gris Bordeaux et sa liste
à la fin de l’émission, Gris Bordeaux a profité des dernières minutes pour remercier tous ceux qui l’ont soutenu dans ce combat. à la grande surprise, il sortira une feuille de sa poche comme pour lire les noms de ses bienfaiteurs qui ont contribué à son succès. Gris, toi aussi.
LES «LIONS» FLAMBENT EN PREMIER LEAGUE : Le Sénégal, 3e nation derrière l’Espagne et la Belgique
En Angleterre on sait ce que Sénégal veut dire. Pour un pays qui s’aligne loin de le classement mondial de la Fifa, ses représentants dans le foot anglais s’aligne sur le podium des plus grands faiseurs de victoires
A LA VOLEE : Xénophobes ? Jamais !
C’est un «inexpert» dont les avis sont lourds de pertinence. Jean Meissa Diop sévissait dans les colonnes de Grand Place, dont il était Directeur de publication. Désormais sa chronique hebdomadaire sur les médias - surtout sur les pratiques journalistes – paraît dans L’EnQuête. Le «cas d’école» posé lundi passé par le Comité pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal, interpellant la presse sportive sur la couverture de la Can-2015, a attiré sa perspicacité (édition du 8 mai). On a eu plaisir à le lire, on n’a pas été d’accord sur tout ce qu’il a avancé. Notamment sur la préférence affichée par la presse sénégalaise (ici entre autres) pour un sélectionneur national local par rapport à un étranger.
AFROBASKET : Le double défi angolais
Le tirage au sort de l’Afrobasket masculin 2015 effectué samedi à Yaoundé a placé le Sénégal dans le groupe B en compagnie de l’Angola, championne d’Afrique, du Maroc, et du Mozambique
LUTTE - TOURNOI TNT :Ama : «Mon vrai combat sera contre Guy Gui»
«Pour être honnête, c’est mon combat contre Guy Gui que j’ai toujours considéré comme étant mon affiche à moi. Je l’attends de pied ferme depuis le début du tournoi. Si aujourd’hui, j’ai accepté de participer dans ce tournoi, c’est parce que Guy Gui y est. Tout le monde verrait le jour de mon combat contre lui, que cela me tenait à coeur de prendre ma revanche sur lui. Que ça soit clair dans sa tête»
Zoss échappe au simpi et succombe au ko
PREMIER LEAGUE : Mame Biram marque, Armand relégué, Sadio dans l’histoire
La 36e journée de Premier League a été riche en événement pour les «Lions». Si les nouvelles du weekend ont été bonnes pour Sadio, Papiss et Mame Biram, Armand Traoré a eu la tristesse
d’assister à la relégation de Qpr.
VIDEO
COPA AMERICA: "EL JEFECITO" PORTE LES ESPOIRS DE SA RÉGION
Star du ballon rond au niveau international, l’Argentin Javier Mascherano a une carrière atypique : à 19 ans, sans avoir encore joué en 1ère division, il disputait déjà un match au sein de l’équipe nationale argentine. Il a marqué les esprits dans son village natal de San Lorenzo, où les espoirs sont portés sur lui à l'approche de la Copa America.
Le coach des lions, Aliou Cissé, croit que seul le travail à long et moyen terme peut valoir à l’équipe nationale des satisfactions au plan africain et mondial. En marge d’un entretien accordé à la presse, l’ancien capitaine est, notamment, revenu sur les dernières sorties des lions, le choix des binationaux et les échéances prochaines. Il a en outre invité les joueurs à mouiller le maillot comme leurs ainés.
Vous avez rencontré des binationaux et des expatriés, quels enseignements en tirez-vous ?
J’ai rencontré pas mal d’entre eux. Mais, pour le moment, je ne peux pas révéler leur identité. Il faut les protéger tant que le choix n’est pas fait. J’ai de bons échos en retour. J’ai discuté avec un bon nombre d’entre eux. Je connais leur degré de motivation et je suis optimiste. Je n’ai pas besoin de joueurs avec des états d’âme. Il faut cependant leur donner le temps de réflexion. Ils doivent s’inspirer des ainés, tel que Jules François Bocandé, El Hadj Diouf qui ne ménageait aucun effort dans la défense de leurs maillots. Concernant les relations entre binationaux ou expatriés, il n’y a pas de débat. C’est un domaine un peu dangereux et sensible à la fois. Il faut éviter de s’étaler sur le sujet. Seulement, certains ont des affinités, les uns avec les autres. Ce n’est pas un problème à mon niveau. Pour moi, il n’y a qu’une équipe nationale du Sénégal et non deux. Binationaux ou locaux, il ne faut pas en faire tout un débat. Ces garçons que je côtoie, ont envie de réaliser quelque chose ensemble pour leur pays. Vivre ensemble et savoir faire, c’est difficile. Mais, ils ont vécu des périodes ensembles, et vont avancer avec cet état d’esprit.
Comment comptez-vous gérer les frustrations de certains joueurs qui manifestent leur déception de ne pas être convoqués dans la tanière ?
Ne pas être sélectionné peut conduire à la frustration. Mais, il faut savoir raison garder pour les joueurs. La communication est quelque chose d’assez difficile, c’est pour cela que les joueurs dérapent dès fois. Cela peut arriver. Mais, une chose est sure, il est plus facile de faire du mal que de réparer. Dans tous les cas, nous travaillons actuellement en interne pour parer à toue éventualité, et nous discutons avec la direction technique d’un règlement intérieur qui va être bientôt officialisé.
Le fait de ne pas disputer de matchs amicaux peut-il constituer un handicap pour l’équipe ?
Nous ne sommes pas dans l’obligation de disputer des matchs amicaux. Les joueurs sont actuellement en phase de boucler leurs championnats. Ils ont joué beaucoup de matchs tout au long de la saison qui s’achève. Je m’inquiète plus quant à leur état de forme et de récupération. Il faut éviter les blessés en vue des matchs de qualification contre le Burundi et le Niger. C’est ce qui me préoccupe le plus. Il faut savoir gérer l’effectif pour les échéances à venir. Toutefois, nous continuons d’étudier toutes les possibilités avec la direction technique, et nous décideront pour l’intérêt de l’équipe. Tout dépendra de notre planning, même si je reconnais qu’il est important de voir jouer l’équipe au Sénégal pour la cohésion avec le public. Tout reste possible.
Quel diagnostic faites-vous de la tanière?
Il n’y a pas de secret pour construire une équipe compétitive. Au Sénégal, on a toujours eu de grands joueurs, mais pas la meilleure équipe. Ce sont les 11 types du Sénégal qui m’intéressent. Il faut du temps à cette équipe, du rythme, des matchs. La fédération sénégalaise de football (FSF) est dans cette voie. Le passé nous a appris que travailler dans la précipitation ne nous fera rien gagner. Je ne suis pas figé dans le 4-4-2. Ce qui est important, c’est comment les joueurs s’adaptent aux différents systèmes de jeu mis en place. Les schémas que j’adopte varient en fonction des contextes d’un match.
Comment aborder les éliminatoires au mois de Juin ?
L’aspect mental est important et fondamental. Etre international africain n’est pas facile. Il faut se rapprocher des anciens joueurs pour savoir de quoi je parle. Ils faisaient des sacrifices énormes et beaucoup d’efforts pour jouer avec leur sélection nationale. Pour arriver à ce niveau, il faut être costaud. En Afrique, nous ne disposons pas des meilleures conditions de jeu, c’est très dur de gagner. Mais ces contraintes ne doivent pas être un obstacle. Tony Sylva sait de quoi je parle. Nous avons vécu ces expériences du football africain. C’est ce qu’on doit transmettre aux joueurs.
Quelle sera la bonne formule à appliquer pour la gagne ?
On cherche la complémentarité des joueurs. Je n’étais pas le meilleur à mon poste lors de la Can et le mondial en 2002. Je n’étais pas meilleur qu’Amdi Faye ou Sylvain Ndiaye. J’en étais conscient. Mais, le coach Bruno Metsu cherchait la meilleure combinaison possible pour gagner. C’est ce qu’on doit faire en trouvant nos 11 types.
Comment préparer le match face au Burundi et au Niger ?
Le Burundi est un pays de football, même si c’est une zone instable. Ce n’est pas une équipe à négliger. La Can constitue un moyen pour leur population aux fins d’amener une certaine stabilité politique. Nous savons ce qui nous attend là bas. Ce ne sera pas un match facile ni gagné d’avance. Il faudra répondre présent. Le Niger est une équipe que je connais assez bien et qu’on observe depuis un certains temps.
C’est un adversaire de taille, mais on a des éléments sur l’équipe qu’on va étudier, d’ici la rencontre.
Comment gérer la concurrence des gardiens de but ?
Je dois remettre les choses à leur place. Coundoul est un bon gardien qui nous a beaucoup apportés et il continue de le faire. La concurrence, il est habitué à cela. Il y a d’autres qui émergent et qui montrent leur savoir faire à l’image d’Abdoulaye Diallo. Ce garçon a de la qualité, cela se voit. C’est un garçon régulier qui joue à tous les matchs dans son club du Le Havre. Il a montré qu’il a l’envergure pour devenir un très grand gardien. Mais, en équipe nationale, rien n’est figé ni promis à ce poste. Il doit continuer dans cette dynamique et mériter la confiance de Tony Sylva, leur coach. Parce que ce n’est pas à eux de décider. Les professionnels n’ont pas de problème de concurrence, ils sont des habitués de ce facteur en club comme en sélection.
Quels sont les joueurs qui vous ont marqué depuis votre nomination à la tête de la tanière ?
Bien sur qu’il y en a certains qui ont marqué les esprits à l’image de Moussa Konaté qui a mis des buts à chacune de ses entrées. De même que le gardien Abdoulaye Diallo qui a fait une bonne prestation dans ses débuts. Mais, il faut louer le travail de sape de Demba Ba et Birame Diouf qui ont contribué à la prestation de Moussa Konaté qui a fini le boulot. Sadio Mané est aussi un jeune espoir à surveiller. Il progresse dans son championnat et peut devenir un futur grand.
La composition de votre staff suscite des débats, qu’en dites-vous ?
Blanc ou noir, ce n’est pas dans ma philosophie de travailler. Je suis un natif du Sénégal et j’ai grandi dans mon pays. Pourtant, je suis parti en France où j’ai étudié et fais ma carrière de footballeur professionnel et d’entraineur. Régis Bogart et Terry Pèlerin, le préparateur athlétique, font partie du staff. Je ne vois pas d’autres noms. Il n’y a pas de polémique autour de cette question. Je ne vois pas ou est le problème à ce niveau. Il faut rester dans le cadre purement sportif.
On parle souvent de l’effet temps par rapport aux résultats attendus de l’équipe, êtes-vous dans cette même logique ?
Je n’ai pas le droit de vendre du rêve à notre football. On n’est pas encore au niveau de l équipe du Ghana ou du Nigéria. L’équipe du Sénégal avec la qualité de nos joueurs, doit proposer un jeu plus attrayant. Les joueurs peuvent produire plus que cela. Mais, pour amener cette cohésion, il faut forcément du temps. Le déclic peut néanmoins se produire à tout moment. Les ghanéens ont bâti un collectif durant des années en gardant l’équilibre. Notre base est là. Mais, il y a eu des changements récurrents. Pour nous identifier à un fond de jeu, il faudra travailler dans le temps. Le résultat escompté peut arriver très vite. J’ai l’appui du ministère et de la FSF dans mon projet sportif, et nous sommes engagés à réussir ensemble dans nos missions. Le temps de l’évaluation sera après la Can. Un diagnostic pour faire des pas de géant.
Qu’avez-vous à dire du cas Momo Diamé qui était le capitaine des lions olympiques et qui est actuellement éloigné des terrains pour raison de blessure ?
C’est un garçon que je connais très bien. C’est d’ailleurs Karim Séga Diouf qui a eu cette vision, de lui donner le brassard de capitaine que portait Abdoulaye Diallo. Un choix judicieux qui n’est pas facile à faire. C’est un joueur que tout entraineur aimerait avoir dans son effectif. C’est un garçon discipliné et droit, un vrai créateur ! C’est un joueur avec qui je discute souvent. D’ailleurs, s’il n’était pas footballeur professionnel, il serait mon ami. La blessure l’a éloigné des terrains. Nous restons attentifs à sa santé. Je ne vois pas d’objection d’un retour dans la tanière, s’il retrouve la plénitude de ses moyens et le haut niveau.
TOUT PEUT CHANGER CE DIMANCHE
TAPHA TINE / AMA BALDE ET ZOSS / GOUYE-GUI
Abdoulaye DEMBÉLÉ et Boubacar NIANG |
Publication 09/05/2015
Tapha Tine (BaolMbollo) affronte, ce dimanche, Ama Baldé (Falaye Baldé). En lever de rideau, Gouye Gui (Mor Fadam) défie Zoss (Door Dooraat). Ces alléchantes affiches auront lieu au stade Demba Diop pour le compte de la deuxième journée du Tournoi de la TNT initié par le Groupe Excaf Telecom.
Tapha Tine / Ama Baldé, c’est indéniablement la finale avant la lettre. Au début de cette compétition, des techniciens et autres organisateurs avaient fait du Géant du Baol le favori logique et d’Ama Baldé l’outsider qui pourrait tout chambouler.
Lors de la première journée disputée le 4 avril dernier, Tapha Tine et son adversaire de ce dimanche s’étaient imposés. En effet, le chef de file de Baol Mbollo a dicté sa loi à Gouye Gui pendant que le fils de Falaye prenait le dessus sur Zoss. Face à un Tapha Tine plus expérimenté, plus fort dans la bataille et très technique, les chances de Ama Baldé sont discutables. Mais pour ceux qui l’ont vu bourlinguer dans les mbappat, Seulou Bou Ndaw peut battre n’importe qui. Ils ont fait monter l’adrénaline lors de leurs différents face-à-face. Un encadreur de Tapha Tine a même été sauvagement tabassé. Une amertume que le Géant du Baol compte faire oublier à son staff.
Gouye Gui /Zoss : Une défaite et la mort
Entre 2013 et 2015, ces deux lutteurs vont se croiser pour la troisième fois consécutive. Gouye Gui de Mor Fadam n’a pas encore réussi à battre Zoss de Door Dooraat. Le Baobab de Thiénaba a perdu pour la première fois le 13 février 2013 avant de récidiver le 21 avril 2014. Un combat qui restera gravé dans les pages sombres de l’histoire de la lutte puisque Gouye Gui s’est fait casser le doigt par son adversaire.
Ce dimanche 10 mai au stade Demba Diop, le leader de l’école de lutte Mor Fadam va profiter du tournoi de la TNT pour tenter de décrocher une revanche. Gouye Gui a perdu son premier combat dans ce tournoi face à Tapha Tine, lors de la première journée disputée le 4 avril dernier. Zoss est dans la même situation. Le frère de Garga Mbossé avait également raté sa première sortie devant Ama Baldé. Le vaincu va être éliminé pour le tournoi.
Programme 42ème journée
Dimanche 10 mai 2015
Stade Demba Diop
1er grand combat
Tapha Tine (Baol Mbollo) / Ama Baldé (Falaye Baldé)
2ème grand combat
Gouye Gui (Mor Fadam) / Zoss (Door Dooraat)