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2 décembre 2024
Sports
LES LIONCEAUX FOUDROIENT LE MALI (3-1) ET SE RAPPROCHENT DE LA QUALIFICATION
Même si rien est encore fait pour la qualification, on peut tout de même considérer, au vu du résultat et du contenu de cette rencontre, que les Lionceaux ont fait un break intéressant.
L’Equipe Nationale U23 du Sénégal n’est pas encore à la CAN. Mais les joueurs de Demba Mbaye ont brillamment négocié la première manche du dernier tour qui les oppose au Mali. Mercredi au Stade Abdoulaye Wade, les Lionceaux se sont imposés (3-1).
Même si rien est encore fait pour la qualification, on peut tout de même considérer, au vu du résultat et du contenu de cette rencontre, que les Lionceaux ont fait un break intéressant. Abdoulaye Niakhaté Ndiaye et ses partenaires se sont imposés face au Mali au match aller du dernier tour qualificatif à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Une grosse première période concrétisée par des superbes réalisations de Mamadou Lamine Camara et Ibrahima Dramé, puis un penalty d’Abdallah Sima offrent aux poulains de Demba Mbaye un matelas de sécurité avant le retour prévu lundi, à Bamako.
Dominateurs, techniquement cliniques et au-dessus de leurs adversaires, les Lionceaux ont foudroyé d’entrée les Maliens. Les coéquipiers d’Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, capitaine et titulaire à gauche d’une surprenante mais infranchissable défense à trois (avec Arouna Sangante et Mamadou Ibra Mbacké Fall), dans le 3-5-2 concocté par le sélectionneur, n’ont pas tardé à concrétiser leurs occasions. Les accélérations d’Ibrahima Dramé et Ousseynou Niang ou encore l’aisance technique de Mamadou Camara ont souvent mis à mal la défense adverse, ce qui se traduit concrètement au tableau d’affichage.
Sur un coup franc obtenu par l’attaquant du Riga FC, le milieu de terrain de l’AS Berkane se charge du cuir et ira merveilleusement nettoyer le filet droit de Lassine Diarra dès la 13e minute. Ce but mettait parfaitement les Sénégalais sur la bonne marche. Conscients que le Mali avait les qualités pour revenir, notamment sur un coup franc d’Issoufi Maiga, qui a trouvé la transversale de Massamba Ndiaye (18e), les Lionceaux étaleront très vite encore leur talent. Cette fois, c’est l’intenable Ibrahima Dramé qui se fera remarquer de plus belle manière avec toutes ses qualités.
Parti sur une récupération à 25 mètres de la surface malienne, dont la défense a très mal joué une remise en touche jouée en deux, entre Moussa Ndiaye et Youssouph Badji, l’ailier d’Austria Vienne mystifie -avec un agréable petit pont – Mamady Sangaré, qui tentait de la joue malin avec une petite roulette, se positionne en face des camps puis d’enchaîner une frappe limpide (25e) qui se loge sur le filet droit de Lass Diarra (2-0, 25e). Mis KO, le Mali peut se satisfaire de ne pas avoir coulé dans la première période, au regard des occasions sénégalaises, dont un incroyable raté de Youssouph Badji juste avant la pause.
Le Mali recolle, le Sénégal refait le break
Au retour des vestiaires, les joueurs d’Alou Badra Diallo, qui a procédé à trois changements contre deux côtés sénégalais, ont plus au moins donné du fil à retordre à la défense sénégalaise. Les Aiglons tiennent le ballon mais n’arrivent pas à faire bouger le bloc sénégalais. Il fallait seulement compter sur une terrible mésentente entre Massamba Ndiaye et Alpha Diounkou pour trouver la faille et réduire l’écart dans l’heure de jeu, alors que Niakhaté Ndiaye avait l’occasion de corser l’addition sur un corner d’Ousseynou Niang (50e). Mais avec un Ousseynou Niang tout simplement infranchissable, le Sénégal avait peu à craindre après avoir concédé la réduction du score. Servi dans la profondeur, l’ancien pensionnaire de Diambars s’en va défier la défense malienne et est stoppé irrégulièrement dans la surface. Cette fois, contrairement en première période, l’arbitre n’hésite pas et désigne le penalty. Pas le moment de chamailler, Abdallah Sima s’élance et prend à contre-pied le gardien malien (3-1, 65e), et ainsi permettre au Sénégal de s’envoler encore. Les Lionceaux ont ensuite tranquillement su gérer cette avance qui les fera voyager sereinement en terres maliennes où ils défendront deux buts d’avance pour décrocher une première qualification à la CAN depuis 2015.
LES REVENUS MENSUELS DE SADIO MANE
En plus de son salaire mensuel de 1,15 million (747 millions de francs CFA) au Bayern Munich, Sadio Mané touche d’autres revenus provenant des sponsors. D’après sportune.fr, repris par Le Quotidien, l’attaquant des Lions en compte peu.
En plus de son salaire mensuel de 1,15 million (747 millions de francs CFA) au Bayern Munich, Sadio Mané touche d’autres revenus provenant des sponsors. D’après sportune.fr, repris par Le Quotidien, l’attaquant des Lions en compte peu.
Le site spécialisé cite parmi les marques qui utilisent l’image de Sadio Mané, l’équipementier New Balance, l’opérateur de transfert d’argent Western Union et l’Indonésie dont il est l’ambassadeur en 2018. Sportune précise que ces trois sponsors rapportent aux Lions « plus ou moins de 2 millions d’euros (1,3 milliard de francs CFA).
L’ancien joueur de Liverpool a quitté Nike pour New Balance en 2020. Pourtant, signale le site spécialisé, c’était moins pour une question d’image ou financière que de qualité des équipements fournis par la marque d’articles de sport.
LA FIFA A GOREE
Ce mercredi 22 mars, l’île de Gorée a reçu des invités de marque. Il s'agit d'une délégation de la FIFA conduite par la secrétaire générale, Fatma Samoura venue pour inaugurer un terrain de football portant le nom de feu Souahibou Gaye.
Ce mercredi 22 mars, l’île de Gorée a reçu des invités de marque. Une délégation de la FIFA conduite par la secrétaire générale, Fatma Samoura ainsi que le directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion Touristique (ASPT), Mahawa Diouf, ont été accueillis par le maire de la commune Me Augustin Senghor. L’objet principal de cette visite est l’inauguration d’un terrain de football portant le nom de feu Souahibou Gaye.
Le maître des lieux, Augustin Senghor, justifie le choix du nom de cette infrastructure : « En hommage à tout ce qu’il a pu faire d’abord pour la communauté goréenne.
C’est un homme multidimensionnel, un homme social qui réglait beaucoup de problèmes. Aussi, ceux qui sont dans le milieu du football le connaissent comme étant une personne engagée, chevronnée, compétente qui a beaucoup apporté au football sénégalais. »
Grand artisan des bons résultats enregistrés par le Sénégal sur le continent, celui qui est par ailleurs, président de la fédération sénégalaise de football, n’a pas caché sa joie sur le bilan actuel.
« Une grande fierté parce que le Sénégal est resté plus de 60 ans sans avoir une victoire probante. Notre génération a eu cette chance », a-t-il relevé.
Cependant, le responsable de l’instance faîtière du football sénégalais semble être déjà remonter en selle à la quête d’autres victoires : « On ne peut qu’être fiers. Mais nous devons garder l’humilité des gens qui veulent aller loin en nous disant que nous ne devons pas nous arrêter là.
Mais aussi faire en sorte que cette période que nous vivons s’inscrive dans la durée en faisant encore plus d’efforts. Parce que comme on le dit, il est plus facile d’arriver au sommet que de s’y maintenir. Nous avons attendu 60 ans pour arriver à ce sommet, il faut qu’on s’engage à y rester au moins 60 ans. »
Invités d’honneur de cette journée en compagnie de la Directrice du Football Féminin de la FIFA, Sarai Bareman, Fatma Samoura a salué les performances du Sénégal tout en portant un plaidoyer en faveur du football féminin : « Je suis fière d’être sénégalaise.
On est triple champions d’Afrique (CAN, CHAN, CAN U20) et également en Beach Soccer. On se donne rendez-vous en Indonésie. Je voudrais que ses réalisations puissent se répliquer sur le football féminin. Je n’ai aucun doute qu’en 2027, nous aurons une équipe nationale compétitive au plus haut niveau. »
Une ambition partagée par le président de la FSF qui a évoqué sa volonté de faire bénéficier du rayonnement du football masculin chez les femmes. Après l’étape de l’inauguration, la délégation – effectué une visite des sites emblématiques de Gorée tels que la maison des esclaves et le musée
«GAGNER ET SE QUALIFIER LE PLUS RAPIDEMENT DANS CETTE COMPETITION»
Hier en marge de la deuxième séance d’entrainement des Lions, Aliou Cissé est revenu sur l'importance de ces deux matchs.
Prendre les six points face au Mozambique lors de cette double confrontation demeure le souhait majeur du sélectionneur national. Hier en marge de la deuxième séance d’entrainement des Lions, Aliou Cissé est revenu sur l'importance de ces deux matchs. Pour « El Tactico », la rencontre de vendredi prochain constitue la première étape qu’il ne faudrait pas manquer.
Coach, pouvez-vous nous faire le point complet sur votre groupe ?
A l’heure actuelle, nous avons Pape Guèye qui est à l’infirmerie. Il a reçu un coup lors de la dernière journée de championnat. Sinon, j’ai envie de dire que l’ensemble du groupe est là. Le groupe est au complet. Nous avons 23 joueurs qui sont en place.
Qu’est-ce qui était au menu de la séance d’aujourd’hui ?
On a quand même fait une séance assez intéressante où il y a eu beaucoup d’intensité. On a vu que les garçons étaient prêts aujourd’hui pour aborder ces troisième et quatrième journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations. Dans l’ensemble, tout le monde est là. Pape Guèye va rejoindre le groupe demain.
Les attaquants semblent travailler l’aspect offensif. Est-ce une consigne ?
A chaque fin d'entraînement, on a l’habitude de laisser les garçons travailler, chacun ce qu’il veut. Les défenseurs travaillent souvent des transversales, les attaquants préfèrent être devant les buts ; mais le but de tout ça, c’est de pouvoir marquer encore des buts et beaucoup de buts.
Cheikhou Kouyaté était avec vous lundi passé. Qu’est-ce qui expliquait sa présence ?
Cheikhou est un membre de l’équipe nationale du Sénégal. Aujourd’hui, il revient de blessure et il était là pour deux ou trois jours. Quand il m’a demandé de pouvoir venir s'entraîner hier, je ne pouvais pas lui refuser ça, pour tout ce qu’il a fait pour l’équipe nationale du Sénégal. Donc, il était venu pour voir ses coéquipiers, s'entraîner avec nous. Et là, il est reparti.
Comment trouvez-vous la forme de Sadio Mané qui vient de retrouver le groupe ?
C’est un peu tôt pour parler de la forme de Sadio. On a juste fait deux séances. Mais vraiment, c’est un plaisir de retrouver Sadio en équipe nationale du Sénégal. Il nous avait tellement manqué. Aujourd’hui, il est là et est heureux d’être là. Il est chez lui et nous sommes heureux de le voir avec nous, surtout dans le but de préparer ces troisième et quatrième journées qui sont très importante, face à une très belle équipe du Mozambique. C’est une équipe que nous respectons, mais que nous voulons battre pour pouvoir nous qualifier un peu tôt dans cette compétition.
Comment se comportent Cheikh Tidiane Sidibé et Pape Ousmane Sakho ?
Ils ont les yeux ouverts. Ils sont en train d’apprendre. C’est un plaisir pour eux d’être là. Ce sont des garçons qui ont de la qualité. Je tenais à leur souhaiter la bienvenue, mais surtout qu’ils soient prêts quand l’équipe aura besoin d’eux et de pouvoir répondre présents.
Avec l’absence d’Edouard Mendy, qui allez-vous mettre dans les buts ?
Oui, on peut y penser. Mais en réalité, on a aujourd’hui trois bons gardiens, que ce soit Alfred Gomis qui a repris la compétition, Seyni qui est en train de faire de très bonnes choses, ou encore Mory. On est en train de voir la meilleure solution. Mais se doter de trois bons gardiens, c’est très intéressant pour l’équipe nationale du Sénégal. Avec l'entraîneur des gardiens, Tony Sylva, nous allons faire le choix définitif.
Pouvez-vous nous parler de l’intégration de Noah Fadiga et Moussa Niakhaté ?
Fadiga, c’est le fils de Fadiga. Il est chez lui. Je voudrais le féliciter, de même que les joueurs comme Dion Lopy. Ce sont de très jeunes joueurs qui arrivent dans cette équipe nationale. Ils apportent un vent de fraîcheur. Ces garçons ont envie de continuer à être dans cette équipe nationale et on le voit. On va continuer à les appuyer, à les encourager, mais surtout à les préparer pour qu’ils puissent être en mesure de donner le maximum, le moment où ils seront sur le terrain. Être sélectionné c’est bien, mais ils sont là aussi pour jouer quand on aura besoin d’eux.
Comment comptez-vous gérer le flanc gauche, avec le retour de Sadio ?
C’est vrai qu’il y a des novices, mais je pense que dans le groupe qu’on a constitué, il y a beaucoup de polyvalence. Abdallah Ndour n’est pas nouveau dans ce groupe. Il était là il y a quelques années. Avec ce qu'il fait avec Sochaux et avec la blessure de Jacobs et l’absence de Saliou Ciss qui dure encore, je pense que c’est l’opportunité pour lui de montrer qu’il a le niveau pour aider cette équipe. C’est un garçon qui a de la qualité. Et il a toujours été proche de cette équipe nationale. Il n’a pas pu être sélectionné pour la dernière coupe d’Afrique. Mais aujourd’hui, il est en train de revenir et je pense que c’est un garçon crédible. Quand l’équipe aura besoin de lui, on lui fera confiance.
Peut-on s’attendre à une charnière Koulibaly / Niakhaté ?
Ça aussi, ce sont des choix à faire. Ce sont tous des garçons intéressants. Kalidou, on ne le présente plus. Abdoulaye Seck est quand même dans une certaine régularité avec le Maccabi Haïfa. Moussa Niakhaté n’était pas avec nous à la coupe du monde, car il était blessé. Ça me donne plus de choix et c’est intéressant.
Avez-vous une idée sur l’adversaire, le Mozambique ?
On a deux matchs importants. Et il ne faut pas oublier que pour nos deux derniers matchs, nous sommes supposés être à l’extérieur, que ce soit contre le Rwanda ou le Bénin. Donc, ce sont des matchs très importants qui peuvent nous aider, face à une très belle équipe qui est notre challenger, avec quatre points. C’est une équipe difficile à manœuvrer, avec des joueurs très intéressants. On est en train de mettre en place notre plan pour empocher les trois points.
AVEC UN GROUPE QUASI COMPLET DE 23 JOUEURS, LES LIONS ONT BIEN BOSSE POUR LEUR 2E SEANCE
Si lors de la première séance tenue ce lundi seuls 14 joueurs convoqués étaient au rendez-vous, ce mardi à 16 H 30 le groupe était quasi complet.
Dans l’optique de la préparation du premier des deux matchs de qualification à la CAN contre le Mozambique ce vendredi au stade Abdoulaye Wade, les Lions étaient sur le terrain annexe de Diamniadio pour effectuer leur 2e séance d’entrainement.
Si lors de la première séance tenue ce lundi seuls 14 joueurs convoqués étaient au rendez-vous, ce mardi à 16 H 30 le groupe était quasi complet. Un seul manquait à l’appel en la personne de Pape Gueye ménagé après pris un coup lors de son dernier match en championnat samedi. Ainsi 23 Lions étaient à la disposition d’Aliou Cissé qui a dirigé cette séance ouvert à la presse. D’abord comme à l’accoutumée, certains joueurs pour ne pas les citer Sadio Mané, Iliman Ndiaye, Nampalys Mendy et Youssouf Sabaly se sont mis à faire des séries de jonglages pendant une dizaine de minutes. Puis accompagnés d’El Hadj Diouf et de Tony Sylva, les Lions ont effectué quelques tours de piste pour s’échauffer avant de faire d’entrer dans le vif du sujet en faisant des exercices avec et sans le ballon.
Par la suite, une opposition intense a eu lieu entre une poignée de joueurs habillés au dossard bleus (Pathé Ciss, Noah Fadiga, Iliman Ndiaye, Moussa Niakhaté et Pape Ousmane Sakho) face à l’équipe des dossards jaunes formés par Sadio Mané, Pape Matar Sarr, Formose Mendy, Dion Lopy et Boulaye Dia. Bamba Dieng, Krepin Diatta, Kalidou Koulibaly et Youssouf Sabaly étaient charger d’étirer le jeu avec de longs ballons de part et d’autres dans un espace réduit. Dans ce mini match l’accent a été mis sur la possession de balle avec dans le cœur du jeu, deux sentinelles neutres vêtus en dossard rouge à savoir Idrissa Gueye et Nampalys Mendy.
A côté de cette belle opposition, les gardiens étaient à l’ écart avec leur entraîneur Tony Sylva. Mory Diaw, Alfred Gomis et Seny Dieng ont ainsi travaillé sur les parades de balles. Les champions d’Afrique ont ainsi bien bossé ce mardi et vont sûrement monté en régime à l’approche du match avec des mises en place tactique sans doute à l’abri des regards.
LES «LIONS» A L’EPREUVE DES «AIGLES» DU MALI
L’équipe du Sénégal U23 affronte ce mercredi 22 mars, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, celle du Mali dans le cadre du dernier tour des éliminatoires de la CAN U23.
L’équipe du Sénégal U23 affronte ce mercredi 22 mars, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, celle du Mali dans le cadre du dernier tour des éliminatoires de la CAN U23. Sur la lancée de cette bonne dynamique enclenchée par les différentes sélections nationales, les olympiques sénégalais sont attendus. Ils auront la lourde touche de remporter la manche aller en attendant le rude duel qui s’annonce contre le voisin malien lors de la manche retour à Bamako.
Dans la dynamique enclenchée depuis l’année passée par la sélection A et poursuivie par celle des locaux et des U20, toutes sacrées avec une premier trophée africain, l’équipe nationale olympique se lance sur la scène continentale avec la double confrontation qui l’oppose au Mali dans le cadre du dernier tour des éliminatoires de la CAN U23 qui débouche sur une qualification aux prochains Jeux olympiques de 2024. Pour le match aller, les Lions accueillent ce mercredi 22 mars (19h) sur la pelouse du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, les Aigles. Un premier acte capital pour l’équipe sénégalaise qui ambitionne une deuxième qualification aux J O, douze ans après leur première participation de 2012 à Londres. Cet objectif s’adossera sur une équipe complètement reconstituée par rapport à celle qui a éliminé il y a quelques moins le Burkina Faso. Pour cet ultime tour contre le voisin malien, le sélectionneur Demba Mbaye a ratissé large pour mettre en place une équipe plus compétitive.
Ce qui lui a permis d’avoir un mélange de joueurs dont la plupart ont évolué dans les différentes catégories de jeunes. En plus du portier, Landing Badji, des défenseurs Cheikh Oumar Ndiaye, Mamadou Sané et le milieu de terrain Djibril Diarra, les seuls locaux de la liste, le Sénégal s’appuiera sur le talent de quelques joueurs qui ont porté le Sénégal au titre de champion d’Afrique. S’il ne peut pas compter sur Lamine Camara, champion d’Afrique au CHAN et meilleur joueur de la dernière CAN U20n retenu à son club de Metz pour une raison administrative, le sélectionneur Demba Mbaye compte sur le milieu de terrain Pape Demba Diop, meilleur buteur de cette dernière CAN U20. Le joueur de Zult Waregem ( Belgique) sera associé à d’ autres joueurs plus expérimentés comme l’attaquant Abdallah Sima ( Angers/France), déjà appelé en sélection A, Youssouph Badji ( Charleroi/Belgique) qui a déjà fait ses classes dans les sélections jeunes ou encore Samba Diallo ( Dynamo de Kiev/ Ukraine), capitaine des Lionceaux champions d’Afrique à la dernière CAN U20.
En somme, une équipe qui a fière allure mais qui aura besoin d’asseoir une bonne cohésion lors de ce chaud derby ouest africain. Les Lions ont besoin de s’imposer avec surtout une bonne marge. Ce qui leur permettra de prendre une bonne option et de maximiser leur chance avant le match retour prévu une semaine plus tard à Bamako. À l’issue de ce troisième tour des éliminatoires, le vainqueur retrouvera le Maroc, pays organisateur et six autres équipes qualifiées pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 23 ans prévue du 2 au 26 novembre prochain. Ce sont les trois premiers de cette compétition qui représenteront l’Afrique aux Jeux olympiques qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris.
LA PERFORMANCE POUR FAIRE AUGMENTER LE NOMBRE DE CLUBS AFRICAINS À LA COUPE DU MONDE
Pour Fatma Samoura, il n’y a pas 36 solutions pour faire augmenter le quota. Selon la secrétaire générale de la Fifa en visite à Dakar, «tout dépendra de leur performance».
Recueillis par Abdoulaye THIAM |
Publication 22/03/2023
À partir de 2025, la Coupe du monde des clubs va changer de format et proposer un tournoi à 32 équipes. La décision a été prise le 14 mars dernier par la Fifa, qui a également donné de plus amples détails sur les critères de qualification à cette toute nouvelle compétition. L’Europe se taille la part du lion avec 12 clubs contre 6 équipes pour l'Amérique du Sud, 4 équipes pour la CONCACAF (Amérique du Nord, centrale et Caraïbe), 4 équipes pour l’Asie et 4 seulement pour l’Afrique. L’Océanie se contentera d’une seule équipe, le pays hôte du tournoi aura aussi droit à une 1 équipe. Une répartition dénoncée en Afrique. Mais pour Fatma Samoura, il n’y a pas 36 solutions pour faire augmenter le quota. Selon la secrétaire générale de la Fifa en visite à Dakar, «tout dépendra de leur performance».
RAISON D’UNE VISITE
«L'objectif de cette visite rentre dans le cadre de nos visites de travail aux associations membres en Afrique et à travers le monde depuis deux ans. J'ai entamé une tournée avec la responsable du football féminin de la FIFA pour essayer d'apporter notre soutien en termes techniques, de ressources financières et de conseils à tous les pays qui ont pour objectif de ramener le football féminin à un niveau national. On a vu le Sénégal performer récemment dans le cadre des matchs de barrages de la Coupe du monde et durant la CAN féminine. On s'est dits qu’il fallait venir rencontrer les acteurs du football féminin au Sénégal mais aussi la Fédération pour expliquer ce que la FIFA pouvait apporter comme contribution pour permettre à nos jeunes filles de se préparer dans les meilleures conditions, pour pouvoir remporter plus de trophées et performer au niveau le plus élevé. C'est une visite aussi qui nous permet de renouer avec les acteurs du football sénégalais, nous donnant l'occasion de féliciter de vive voix le président de la Fédération, Me Augustin Senghor, et les autorités sénégalaises pour leur soutien inconditionnel au football et au développement du football de jeunes. Vu que le Sénégal vient de remporter la CAN des moins de 20 ans et on se donne rendez-vous dans quelques mois en Indonésie.
SOUS-REGION ET FOOT FEMININ
Dans le cadre de la stratégie de relance du football mondial, l'Afrique figure en très grande place. Il y a quelques années, le football féminin n'était pas si développé au Maroc. On s'est dits pourquoi pas en Afrique de l'Ouest. Nous avons les mêmes potentialités. On a appris de bonnes leçons de cette CAN féminine. Les «Lionnes» auraient pu se qualifier contre la Zambie, il y a quelques mois. Mais les chances n'étaient pas de leur côté. Je n'ai aucun doute qu'en 2027, le Sénégal et l'Afrique seront bien représentés. Nous aurons la possibilité d'amener six (6) équipes sur les 32. La CONCACAF l'a fait en qualifiant au dernier moment Haïti et Panama.
REPRESENTATIVITE FEMININE
Avant 2026, je pense que le président Gianni Infantino l'a bien compris. Nous sommes dans un monde égalitaire où le sport, le football, représente un moyen de promouvoir la parité entre les hommes et les femmes. Le football féminin est de plus en plus convoité par les instances internationales et les autorités nationales. Avec toutes les potentialités du Sénégal, il n'y a aucune raison que nous puissions pas avoir un Comité exécutif de la Fédération diversifié, avec un nombre beaucoup plus représentatif de femmes. Le président de la République lui-même en a fait la remarque et, comme on dit, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Nous avons bon espoir, avec l'engagement du Comité exécutif et du président Augustin Senghor que ce manquement sera réglé.
LE QUOTA DE L’AFRIQUE A LA COUPE DU MONDE DES CLUBS
«Tout dépend des performances. Aujourd'hui, nous avons 12 clubs représentés en Europe, le reste est réparti entre les cinq continents. Cela prouve que les compétitions de clubs sont beaucoup plus développées et suivies en Europe. Et qu'il faudrait que l'Afrique prouve qu'elle a les possibilités de qualifier ces clubs et d'augmenter le nombre. Nous commençons avec 4 mais rien ne dit que cette réparation ne va pas changer. À condition que les clubs africains puissent prouver au reste du monde qu'ils méritent leurs places. Au cours du dernier match de la Coupe du monde des clubs à 7 que l'Afrique peine quand même à arriver au niveau de la phase finale. On ne peut donc justifier un nombre représentatif plus élevé. L'équipe saoudienne est arrivée jusqu'en finale contre le Real Madrid. Il y a également la Super Ligue africaine qui va bientôt commencer sa première édition au mois d'octobre. Pour l'instant, on parle de 8 équipes dont 3 pour l'Afrique de l'ouest et 5 pour l'Afrique centrale et subsaharienne. Il faudrait qu'au Sénégal qu'on puisse faire la preuve par 4 que nous avons à figurer sur cette liste de 8 avant d'aller sur la liste de 24 qui va objet de la prochaine édition».
TEXTE COLLECTIF
MACKY INTERPELLÉ
Violation des droits et instrumentalisation de la Justice – Des intellos montent au créneau, Fatou Sow, Cornel West, Boubacar Barry, Anthony Appiah, Boris Diop, Sophie Bessis, Boukari-Yabara, Abdoulaye Kane, Aminata Traoré, Mamadou Diouf, Lamine Sagna…
Nous assistons au Sénégal à une continuelle escalade répressive qui préfigure de lendemains incertains. Il est de la responsabilité des intellectuels et de tous les citoyennes et citoyens de bonne volonté, vigies naturelles des libertés en péril, de prendre la défense des valeurs fondamentales dans un État de droit que sont : la liberté d'expression et de circulation, la liberté de manifester pacifiquement et de se rassembler, la liberté de proclamer son adhésion ou son opposition à des actes de gouvernance politique et sociale.
Sous ce rapport, nous constatons une violation flagrante, répétée et disproportionnée des droits des citoyens mais aussi la perpétuation d’un effort constant d’instrumentalisation politique du système judiciaire par l’administration du président Macky Sall.
Par-delà nos divergences et nos différences idéologiques, politiques ou culturelles, nous signataires de tous les pays, condamnons, fermement, les restrictions apportées à la liberté de mouvement des citoyens et à la continuelle instrumentalisation de la Justice au Sénégal.
Une menace réelle pèse sur la stabilité et la paix sociale du pays. Il est temps de revenir à la raison.
Il est inacceptable :
- que les droits fondamentaux des citoyens soient bafoués sans suite,
- que la démocratie et l’exercice des libertés d’expression et de circulation soient confisqués,
- que les droits constitutionnels dans l’espace politique ne soient pas respectés
- que la Justice soit instrumentalisée à souhait à des fins politiciennes.
Nous signataires, de cette présente déclaration, appelons le chef de l’État sénégalais à prendre des mesures immédiates pour ramener le calme, assurer la paix sociale et s’éloigner de toutes les remises en cause de l’indépendance du pouvoir judiciaire.
RETURN TO REASON
“We note a flagrant, repeated, and disproportionate violation of the rights of citizens. We also see the perpetuation of a constant effort of political instrumentalization of the Judicial system by the administration of President Macky Sall” – Some intellectuals are stepping up: Fatou Sow, Cornel West, Boubacar Barry, Kwame Anthony Appiah, Boubacar Boris Diop, Sophie Bessis, Amzat Boukari-Yabara, Abdoulaye Élimane Kane, Aminata Dramane Traoré, Mamadou Diouf, Mahamadou Lamine Sagna…
We are witnessing, in Senegal, a continuous repressive escalation that foreshadows an uncertain future. It is the responsibility of intellectuals and of all citizens of good will, who are natural lookouts of endangered freedoms, to take up the defense of the fundamental values in a State governed by the rule of law. These rules are freedom of expression and movement, freedom to demonstrate peacefully and to assemble, the freedom to proclaim one's support for, or opposition to, acts of political and social governance.
In this respect, we note a flagrant, repeated, and disproportionate violation of the rights of citizens. We also see the perpetuation of a constant effort of political instrumentalization of the Judicial system by the administration of President Macky Sall.
Beyond our ideological, political, or cultural differences, we signatories from all countries strongly condemn the restrictions placed on the freedom of movement of citizens and the continuous instrumentalization of Justice in Senegal.
A real threat weighs on the stability and social peace of the country. It's time to return to reason.
It is unacceptable:
- that the fundamental rights of citizens are flouted without recourse,
- that democracy and the exercise of freedom of expression and movement be stripped away,
- that constitutional rights in the political space are not respected
- that the Judiciary be exploited at will for political purposes.
We, the signatories of this declaration, call on the Senegalese Head of State to take immediate measures to restore calm, ensure social peace, and move away from all challenges to the independence of the judiciary.
Below is the list of the first 104 signatories in alphabetical order. You can sign this petition adding your name and affiliation in the comments window.
Ci-dessous, la liste des 104 premiers signataires par ordre alphabétique. Vous pouvez signer cette pétition, en rajoutant votre nom et votre affiliation dans la fenêtre des commentaires.
Kwame Anthony Appiah, philosophe, écrivain professeur à NYU, New York
Félix Atchadé, médecin, Paris
Hawa Ba, sociologue et journaliste, Dakar
Leona Ba, enseignante Dpt des Relations internationales, Georgetown University, Washington
Mamadou Ba, universitaire, professeur de littérature, Dakar
Maty Ndiaye Sy, coach en développement organisationnel, Institut des études avancées, Saint-Louis
Mamadou Ndoye, expert en Éducation, ancien ministre de l’Alphabétisation, Dakar
Moussa Ngom, journaliste, coordonnateur de la Maison des Reporters, Dakar
Walner Osna, sociologue, University of Ottawa
Marie Louise Eteki-Otabela, écrivaine, essayiste et politologue, Cameroun
Bah Ould Saleck, journaliste, éditeur de presse, Mauritanie
Adam Ouologuem, journaliste, directrice Africa Society, Washington
Gwénola Possémé-Rageau, journaliste, experte en développement international, Paris
Ada Pouye, expert en développement international et urgence humanitaire
Arthur Powel, chercheur, professeur Rutgers University, New Jersey
Tabia Pricewill, journaliste, Lagos
Mahamadou Lamine Sagna, sociologue, universitaire, Worcester Polytechnic Institute, Massachusetts
Alain Sain-Victor, historien et enseignant, Montréal
Moussa Samb, professeur agrégé de droit, expert médiateur, Dakar
Paap Seen, journaliste, Dakar
Lamine Sène, linguiste, expert en transport maritime et assurances
Marilyn Sephocle, professeur de langues à Howard University, Washington
Mame Lika Sidibé, archiviste, journaliste, experte paix et sécurité, Dakar
Carolyn Somerville, professeur sciences politiques, Hunter College, New York
Fatou Sow, sociologue, CNRS, Dakar
Pape Touti Sow, consultant en politique et gestion d’entreprises
Tidiane Sow, mathématicien et coach en communication politique
Mamadou Jean-Charles Tall, architecte, Dakar
Pierre Thiam, chef et expert en gastronomie, auteur et chef d'entreprises, New York
Alvin Thompson, styliste, couturier, designer, Washington
Mahamet Timera, sociologue, Paris
Alioune Tine, administrateur d’Africajom, ancien directeur régional Amnesty International
Diala Touré, historienne de l'Art, Baltimore
Aminata DramaneTraoré, écrivaine, ancienne ministre de la Culture du Mali
Patrice Vermeren, philosophe, professeur émérite, Université de Paris 8
Almamy Mamadou Wane, écrivain, essayiste et poète, Paris
Mamadou Mao Wane, sociologue, expert des questions de protection de l’enfant
Cornel West, philosophe, écrivain, professeur d’universités, New York
Amadou Tidiane Wone, écrivain, ancien ministre de la Culture
NDLR :
- Ce jeudi 23 mars 2023, le lauréat du prix Nobel de littérature en 1986, premier auteur noir à en être honoré, le Nigérian Wole Soyinka a confirmé son souhait de signer cette déclaration. Étant en voyage, il n’avait pas reçu la demande de signature à temps et ce n’est qu’aujourd’hui qu’il a pu la lire et a immédiatement demandé à être rajouté parmi les signataires de cette tribune. Lire plus ici.
- Ce dimanche 26 mars 2023, l'écrivain kenyan, Ngũgĩ wa Thiong'o, l'un des intellectuels les plus célébrés sur le continent africain et dans le monde a demandé à être rajouté parmi les signataires de cette tribune. Ecrivain de langue kikuyu et anglaise, membre de l'Académie américaine des arts et des sciences aux Etats-Unis, Ngũgĩ wa Thiong'o est actuellement professeur et directeur de l'International Center for Writing et Translation à l'Université de Californie à Irvine. Lire plus ici.
- Ce mercredi 5 avril 2023, le grand penseur Noam Chomsky vient d’exprimer son désir de signer cette tribune. Ce geste met clairement en lumière l’universalité de l’appel à la raison pour le respect des droits et de la dignité humaine, y compris celle de toutes les Sénégalaises et de tous les Sénégalais, au moment où le pays bat des records historiques d’emprisonnement politique. Lire plus ici.
LA FIFA VEUT S'IMPLIQUER DANS LE FOOT FEMININ AFRICAIN
La FIFA compte apporter son soutien technique et financier à tous les pays africains dont le Sénégal qui ont le potentiel d'amener le football féminin à un niveau international, a annoncé, mardi, à Dakar, sa secrétaire générale, Fatma Samoura.
Dakar, 21 mars (APS) - La FIFA compte apporter son soutien technique et financier à tous les pays africains dont le Sénégal qui ont le potentiel d'amener le football féminin à un niveau international, a annoncé, mardi, à Dakar, sa secrétaire générale, Fatma Samoura.
‘’C'est une visite de travail à nos associations africaines membres pour apporter notre soutien technique et financier à tous les pays qui ont le potentiel d'amener le football féminin à un niveau international. Le Sénégal a le potentiel et il fallait venir rencontrer les responsables du football féminin et la Fédération’’, a-t-elle dit lors d’une visite au siège de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Selon Mme Samoura, ‘’le Sénégal a récemment performé lors de la Coupe d’Afrique des nations féminine et lors des matchs de barrages pour la Coupe du monde 2023’’.
Le Sénégal s’est arrêté en quarts de finale de la CAN 2022 au Maroc. Les Lionnes, pour la première fois, ont participé, en février aux matchs de Barrage de la Coupe du monde féminine de la FIFA 2023 qui aura lieu en Nouvelle Zélande et en Australie du 20 juillet au 20 août 2023. Elles ont été éliminées par les Haïtiennes.
"Nous aurions pu nous qualifier en finale contre la Zambie à la CAN. Mais je n'ai aucun doute qu'en 2027 (prochaine édition de la Coupe du monde), le Sénégal et l'Afrique seront bien représentés’’, a-t-elle dit.
Fatma Samoura a rappelé que l’Afrique occupe une ‘’très grande place’’ dans la stratégie de relance du football mondial mise en place par la FIFA.
‘’L’Afrique de l’Ouest et le Sénégal ont la potentialité. Il nous reste juste à comprendre ce qu'il faudrait en plus pour pouvoir arriver au même niveau", a-t-elle dit, félicitant la fédération et les autorités sénégalaises pour leur soutien au développement du football des jeunes.
Elle a par ailleurs plaidé pour un Comité exécutif de la FSF “plus diversifié avec un nombre plus représentatif des femmes, d’ici 2026”.
“Les femmes doivent être dans un environnement saint afin de leur permettre de s’épanouir”, a soutenu de son côté, la Cheffe de la Division du football féminin, Sarai Bareman.
Elle a suggéré au ministre des Sports de mettre à la disposition du football féminin, un des stades qui seront rénovés. “Nous sommes là pour vous soutenir. Nous avons l’expertise, mais en retour, nous avons besoin de votre aide pour y arriver”, a-t-elle indiqué.
PAR Farid Bathily
VICTOR OSIMHEN, LA PROCHAINE ATTRACTION MONDIALE DU FOOTBALL AFRICAIN
International nigérian de Naples, terreur des défenses adverses, Victor Osimhen suscite des convoitises à travers l’Europe. Il pourrait devenir le premier joueur africain de l’histoire à valoir un nombre à neuf chiffres sur le marché des transferts
Qui remportera la course à la signature de Victor Osimhen cet été ? À un peu plus de deux mois du terme des championnats européens de football, traditionnel moment de réflexion autour des cibles au sein des cellules de recrutement des clubs, le cas Osimhen anime déjà les débats.
L’attaquant nigérian sous contrat jusqu’en 2025 avec Naples n’est officiellement pas sur le marché des transferts. Les dirigeants du club souhaitent en fait le prolonger au-delà de cette échéance. Mais ses performances cette saison sont si impressionnantes que les convoitises ne manquent pas.
De prestigieuses écuries européennes telles que Manchester United et Chelsea en Angleterre, ou encore le Paris Saint-Germain en France sont d’ailleurs fréquemment évoquées comme de probables destinations du joueur de 24 ans.
La maturité
Son âge, c’est celui de la maturité pour lui qui, il y a quelques années encore, vendait de l’eau dans les rues de Lagos au Nigeria. Après des passages successifs à Wolfsburg en Allemagne, au RSC Charleroi en Belgique et au Lille Olympique Sporting Club (Losc) en France, Osimhen réalise actuellement une troisième saison tonitruante avec Naples.
Auteur de 21 réalisations en 27 matchs, il figure actuellement en tête du classement des buteurs du championnat. Loin devant l’Argentin de l’Inter Milan, Lautaro Martinez, son poursuivant direct avec 14 buts seulement.
Depuis ce week-end, il est codétenteur, avec un certain Samuel Eto’o, du plus grand nombre de buts inscrits par un Africain en une saison en Italie. Osimhen a de fortes chances de finir soulier d’or du championnat. Ce serait une première pour un joueur originaire du continent en Serie A.
Offre record
Celui qui rêve de marcher sur les traces de son idole Didier Drogba en Angleterre, est un véritable phénomène aujourd’hui à Naples où les supporters comptent sur lui pour remporter cette saison, leur premier scudetto – titre du championnat d’Italie – depuis 1990. Une époque où Diego Maradona faisait alors la fierté du peuple napolitain.
Le club solidement installé en tête de la Serie A avec 21 points d’avance à 11 journées de la fin du championnat peut légitimement nourrir une telle ambition. Y compris celle de garder Victor Osimhen sous ses couleurs au-delà de la saison en cours ?
Il faudrait en tout cas une offre record pour convaincre le fin négociateur Aurelio De Laurentiis, président de Naples, de céder son principal atout offensif cet été. Surtout que c’est lui qui, en 2020, n’avait pas hésité à investir 75 millions d’euros pour faire venir le joueur du Losc.