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2 décembre 2024
Sports
LA CAN 2025 N’EST TOUJOURS PAS ATTRIBUEE
Initialement confiée à la Guinée, la compétition lui a été retirée en raison des trop nombreux retards constatés par les différentes missions d’inspection.
Initialement confiée à la Guinée, la compétition lui a été retirée en raison des trop nombreux retards constatés par les différentes missions d’inspection.
«Honnêtement, nous n’avons pas de date. On espère quand même qu’on saura assez vite où aura lieu la Coupe d’Afrique des nations 2025, et même avant qu’elle ne débute. »Avec un brin d’ironie et un soupçon d’exagération, ce dirigeant d’une fédération subsaharienne attend, avec une impatience non dissimulée, que la Confédération africaine de football (CAF) dévoile le nom du pays qui organisera la compétition, initialement confiée à la Guinée, mais qui lui a été retirée en septembre 2022, en raison des trop nombreux retards constatés par les différentes missions d’inspection mandatées par l’instance. Celle-ci avait d’abord envisagé d’annoncer le 10 février qui, de l’Algérie, du Maroc, de la Zambie et du duo Nigeria-Bénin, remplacerait la Guinée. Mais la CAF y avait renoncé en se souvenant qu’à cette date, le Maroc organisait la Coupe du monde des clubs de la FIFA (du 1er au 11 février).
UN CABINET D’AUDIT PRIVE NOMME
La Confédération a décidé qu’elle livrera le verdict de son comité exécutif depuis un pays qui n’est pas candidat. En théorie, ce ne sera donc pas à Cotonou, le 13 juillet, à l’occasion de son assemblée générale, puisque le Bénin a déposé un dossier commun avec son voisin nigérian. Il a été aussi question de mettre fin au suspense à Kigali, en marge du dernier congrès de la FIFA, le 16 mars, comme l’avaient envisagé plusieurs présidents de fédération. La Confédération africaine de football avait de bonnes raisons de ne pas annoncer lors du premier trimestre de cette année le nom du pays organisateur. En effet, le choix du cabinet d’audit privé chargé de mener les différentes missions d’inspection a été nommé tardivement, dans le courant du mois de mars, après que Patrice Motsepe et ses services ont pris le temps de la réflexion. En théorie, ce cabinet, dont le nom est jalousement gardé secret, aurait dû effectuer ses visites entre le 20 mars et le 2 avril. Un calendrier avait même été établi : la Zambie devait être le premier pays concerné (20, 21 et 22 mars), suivi du Maroc (24, 25 et 26 mars), de l’Algérie (27, 28 et 29 mars) et enfin du Nigeria et du Bénin (31 mars, 1er et 2 avril). « Mais ce n’était pas possible, puisque plusieurs matchs internationaux étaient organisés dans ces pays à ces dates », confirme Véron Mosengo-Omba, le secrétaire général de la CAF.
LE MAROC FAIT FIGURE DE FAVORI
Ces visites devraient donc avoir lieu en avril ou en mai et le cabinet devra ensuite rédiger son rapport définitif et l’adresser au comité exécutif. « Pour la CAF, il y a un impératif : nous ne choisirons pas un pays qui, à la date de ces visites, sera trop éloigné du cahier des charges, et notamment sur les stades, puisqu’il en faut six pour organiser une phase finale avec vingt-quatre sélections, ajoute M. Mosengo-Omba. Nous ne confierons pas le tournoi à un pays qui doit encore construire deux ou trois stades. »Alors que la date de divulgation du pays organisateur reste pour l’instant incertaine, plusieurs décisions semblent actées, au moins officieusement, alors que le Maroc fait figure de favori. La CAN 2025 aura lieu dans un pays qui non seulement dispose de toutes les infrastructures exigées par l’épais cahier des charges, mais est également capable de l’organiser en juin et juillet, comme la CAF, alors présidée par le Malgache Ahmad Ahmad, l’avait décidé en 2017. Et notamment pour ne plus s’attirer l’hostilité des clubs européens, de plus en plus irrités par l’obligation de libérer les joueurs en janvier et février, comme au Cameroun en 2022 et en Côte d’Ivoire en 2024.La CAN nouvelle formule, avec vingtquatre sélections, ne s’est déroulée qu’une seule fois au cœur de l’été, lors de l’édition 2019 en Egypte. « Et c’est notamment parce qu’on peut jouer au football au Maghreb en juin et juillet que l’édition 2025 y aura lieu », confirme une source proche de la CAF.
LE LEADER DIAMBARS SOUS LA PRESSION DU CASA ET DE GUEDIAWAYE
Le championnat de Ligue 1 lance ce week-end sa 16ème journée avec le match phare qui oppose ce samedi 1er avril au stade Fodé Wade, Diambars FC à l’As Pikine (11e, 17pts).
Après le statu quo observé en tête du classement de la Ligue 1 au terme des deux précédentes journées, le championnat de Ligue 1 joue ce week-end sa 16ème journée. S’il garde encore les commandes, Diambars (28 points) a encore grandement besoin de les consolider et de tenir à bonne distance son dauphin du Casa Sports (26 points) mais aussi Guédiawaye FC ( 3e ; 25 points) à l’affût pour déloger les Académiciens.
Le championnat de Ligue 1 lance ce week-end sa 16ème journée avec le match phare qui oppose ce samedi 1er avril au stade Fodé Wade, Diambars FC à l’As Pikine (11e, 17pts). Les Académiciens de Saly, qui ont réussi à garder les commandes après leur précieux succès en déplacement chez la Linguère de Saint-Louis tenteront de consolider leur première place. Les protégés de Bruno Rohart devront batailler contre une équipe pikinoise (11e, 17 points avec 1 match de retard). Une victoire permettra aux Académiciens (28 points) d’assurer encore la tête de classement. Mais aussi de tenir la distance face à ses poursuivants immédiats que sont le Casa Sport et Guédiawaye Fc.
Accroché et freiné à domicile (1- 1) par Génération Foot, le Casa Sports (2e 26 points) entend sans doute accentuer la pression pour s’emparer du fauteuil du leader. Dans cet élan, les Ziguinchorois auront une belle carte à jouer lors de son déplacement demain dimanche 2 avril sur la pelouse de l’US Gorée (6e, 20 points) au stade Iba Mar Diop. A l’affût, Guédiawaye FC (3e ; 25 points) tentera aussi de mettre la pression sur le duo de tête. Après le report de son match contre Dakar Sacre-Cœur suite au boycott du corps arbitral, victime de jets de pierres lors de son match contre le Stade de Mbour lors de la 14ème journée, les Banlieusards rendent samedi visite à la Sonacos de Diourbel (10e, 17 pts) au stade Ely Manel Fall. Des Huiliers qui ont besoin de points pour s’approcher du podium.
Le stade Djibril Diagne de Déni accueillera demain dimanche le derby entre Génération Foot (9e; 17 points et deux matchs de retards) et Teungueth Fc (4e 20 points. Ce sera le match phare. Après leur victoire contre le Jaraaf, l’As Douanes première équipe non relégable (12e ; 16 points) tentera de son côté d’enchaîner avec un nouveau succès lors de la réception du Stade de Mbour (8e ; 18 points). Ce qui leur permettra de s’éloigner davantage de la zone de relégation.
Dans une mauvaise posture avec sa place de première équipe relégable, la Linguère (13e, 13 pts) aura également à cœur de se repositionner lors du déplacement qu’il va effectuer, ce samedi au stade Alassane Djigo, pour son duel face à Dakar Sacré-Cœur (9e, 18 pts). Sortis d’une crise en son sein et confinés au bas du tableau, les Thiéssois du CNEPS (14e ; 4 points) accueillent dimanche au stade Maniang Soumaré de Thiès, l’équipe du Jaraaf (5e, 21 points). Les «Vert et Blanc» ont grandement besoin de points pour recoller au podium.
CAN 2023, LA CAF FIXE LES DATES
Les dates officielles de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 ont été confirmées par la CAF. Le match d’ouverture aura lieu le samedi 13 janvier 2024 au stade Alassane Ouattara d’Ebimpe, à Abidjan.
Les dates officielles de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 ont été confirmées par la CAF. Le match d’ouverture aura lieu le samedi 13 janvier 2024 au stade Alassane Ouattara d’Ebimpe, à Abidjan. Le tournoi de quatre semaines, opposant les 24 meilleures nations d’Afrique, s’achèvera officiellement le 11 février 2024.
Il s’agira de la 34e édition du tournoi, qui revient en Côte d’Ivoire pour la deuxième fois après 1984, où le Cameroun avait remporté la compétition pour la première fois.
Les éliminatoires de la CAN TotalEnergies 2023 approchent de leur terme, et la route vers la Côte d’Ivoire se dessine peu à peu. Le monde entier se prépare au plus grand spectacle de football d’Afrique.
À l’issue de la quatrième journée de qualification qui avait lieu le week-end dernier, six pays ont obtenu leur place pour le tournoi final, rejoignant ainsi le pays hôte, la Côte d’Ivoire. Il s’agit de l’Algérie, du Maroc, de l’Afrique du Sud, de la Tunisie, du Burkina Faso et du Sénégal, champion d’Afrique.
Le Secrétaire Général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, a également confirmé que le tirage au sort officiel de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 aura lieu en septembre prochain. La date et le lieu seront confirmés ultérieurement.
Avec la croissance rapide de l’intérêt mondial pour les compétitions de la CAF enregistrée au cours des derniers mois, la CAF prévoit des audiences télévisées mondiales et des affluences record dans les stades pour l’édition de l’année prochaine de sa compétition phare – un évènement qui détient également le palmarès de l’événement le plus important d’Afrique.
Comme on a pu le constater lors des dernières compétitions, la CAF a fait des pas de géant pour améliorer l’expérience des téléspectateurs et des spectateurs dans les stades lors de ses compétitions grâce à l’introduction d’une technologie de diffusion de pointe et à l’engagement numérique, ce qui permet d’obtenir un produit de classe mondiale consommé en temps réel à l’échelle mondiale.
DEMBA MBAYE ENGAGE SA RESPONSABILITÉ DANS L'ÉCHEC DES ESPOIRS À SE QUALIFIER POUR LES JO
Le sélectionneur du Sénégal, Demba Mbaye, a qualifié de naufrage collectif la lourde défaite subie par l’équipe nationale U-23 contre le Mali (3-0) et qui élimine de la CAN de la catégorie qualificative aux Jeux olympiques (JO) «Paris 2024».
Le sélectionneur du Sénégal, Demba Mbaye, a qualifié de naufrage collectif la lourde défaite subie par l’équipe nationale U-23 contre le Mali (3-0) et qui élimine de la CAN de la catégorie qualificative aux Jeux olympiques (JO) «Paris 2024». Le sélectionneur des «Lions», qui s’est exprimé sur la désillusion du Sénégal, a d’emblée endossé la responsabilité de cette surprenante élimination, alors que son équipe était sur une sérieuse option prise à l’aller (3- 1). Dans son analyse d’après match, il pointe du doigt la mauvaise gestion de l’aspect émotionnel du match retour à Bamako. Il a, entre autres, fourni des explications sur l’absence fortement agitée de certains joueurs et particulièrement celle de Dion Lopy qui a suscité des interrogations, après sa convocation par Aliou Cissé.
Eliminé de la CAN U-23 au Maroc qualificative aux JO 2024, le football sénégalais devrait repasser pour décrocher une deuxième participation à des olympiades. Alors qu’ils avaient remporté la manche aller à Dakar (3-1), les olympiques sénégalais ont finalement été renversé par le Mali, lors de la manche retour à Bamako (3-0). Une surprenante défaite qui a cassé, un tant soit peu, la bonne dynamique enclenchée depuis un an par les différentes sélections nationales. Le sélectionneur des «Lions» a engagé sa responsabilité dans les instants qui ont suivi la débâcle. Il a d’emblée mis en cause une mauvaise gestion de l’aspect émotionnel et le naufrage collectif qui a suivi. «L’adversaire nous a surclassé dans tous les domaines. Les joueurs aussi n’ont pas vraisemblablement su gérer l’aspect émotionnel de cet événement, on arrivait même plus à faire les touches. C’est compliqué, c’est un naufrage collectif sur lequel il va falloir s’interroger. J’ai ma part de responsabilités parce que c’est moi qui ai fait des choix (…) Si vous avez bien regardé la première mi-temps, vous avez donc bien constaté qu’on n’était pas en confiance. On ne peut pas sortir d’une phase où on n’est pas en confiance, où l’adversaire nous bouscule et se dire qu’on était en excès de confiance. C’est totalement illogique. Le résultat au match aller ne nous incitait pas à l’excès de confiance. On s’est toujours méfié du Mali. On savait que ça allait être un match difficile. On n’a pas été capable de s’imposer dans les duels, on a semblé apathique», a-t-il expliqué en conférence. On en sait également un peu plus sur les changements qui ont été opérés par rapport au matchs aller. Une formation qui a eu, aux yeux de nombreux observateurs, des relents de chamboulement. «Par rapport à ce que les joueurs nous ont montré lors des séances d’entrainement, j’ai fait le choix de titulariser Cheikhou Oumar Ndiaye parce qu’il connait bien l’Afrique, contrairement à Arouna (Sangante) qui a été satisfaisant (au match aller). On a vu que Cheikhou Oumar assurait dans ce genre de rendez-vous. Mamadou Sané ? L’ailier gauche malien était explosif à l’aller. J’ai donc pensé qu’il pouvait le contenir. Malheureusement, ça a était un match compliqué pour lui. Mais le naufrage est collectif. Il faut quand-même savoir que c’est la meilleure équipe qui est passée», fait-il savoir.
CONTROVERSE SUR L’ABSENCE DE JON LOPY CHEZ LES OLYMPIQUES
Demba Mbaye a ainsi, particulièrement, réagi sur la convocation de son capitaine, Dion Lopy, par le sélectionneur des «Lions A», Aliou Cissé. Une sélection qui a été très agitée et qui continue d’alimenter les débats auprès de nombreux observateurs. Ces derniers estiment qu’il était tout simplement plus judicieux que le milieu de terrain soit mis à la disposition des olympiques. Car, sa présence, avancent-ils, n’était pas indispensable dans l’équipe d’Aliou Cissé. Tout comme celles de Pape Matar Sarr qui aurait également été plus utiles aux U-23 pour remplacer Lamine Camara et Rassoul Ndiaye. Ce qui était, selon eux, logique, après le signal fort donné depuis le match aller par les Maliens qui avaient quasiment absorbé les Sénégalais dans l’entrejeu et au milieu de terrain. Les Aigles du Mali ont dû surfer sur cette bonne tenue pour se renforcer avec des joueurs plus outillé de la sélection A.
«IL NOUS A MANQUE BEAUCOUP DE CHOSES, NOTAMMENT DE PERSONNALITE»
S’il dit ne pas s’attarder sur les absences, le technicien sénégalais a reconnu que son équipe a subi les conséquences d’un manque de personnalité dans son jeu. «J’ai travaillé avec l’effectif que j’avais à ma disposition. On a enregistré le forfait de Rassoul Ndiaye et on a été confronté à des soucis administratifs, avec des joueurs de Génération Foot. Je n’ai pas envie de m’attarder sur ceux qui étaient absents. Ceux qui ont été présents ont fourni des efforts au match aller. Ce qui n'est le cas à Bamako. Ce que je constate, c’est qu’on n’était pas capables de fournir les mêmes efforts au retour. Dans ce match, il nous a manqué beaucoup de choses, notamment de personnalité, il faut être honnête. On a subi les conséquences de ce manque de personnalité. Je dois analyser les raisons de cet échec et en tirer les conséquences qui s’imposeront», a répondu le sélectionneur du Sénégal.
J’AI TRAVAILLÉ AVEC L’EFFECTIF À MA DISPOSITION… JE DOIS TIRER LES CONSÉQUENCES
Demba Mbaye l’entraîneur de l’équipe U23, a analysé la défaite de son équipe, contre le Mali, ce mardi, à Bamako, dans le cadre des qualifications à la Coupe d’Afrique des Nations de la catégorie.
« J’ai travaillé avec l’effectif à ma disposition. On a enregistré un forfait de dernier moment : Rassoul Ndiaye, et deux joueurs de Génération Foot (Lamine Camara et Pape Amadou Diallo). Cela fait partie des aléas d’un rassemblement de l’effectif. Le regret que j’ai est que ceux qui étaient présents ont fournis des efforts à Dakar, ce qui n’est pas le cas à Bamako. Si on joue un match de qualification sans personnalité, on subit les conséquences de ce manque de personnalité. Je dois analyser les raisons de cet échec et en tirer les conséquences qui s’imposent tout simplement ».
ANALYSE DU RÉSULTAT
« L’analyse de la défaite est simple, l’adversaire nous a pressés dans tous les domaines. Les joueurs n’ont pas su gérer l’aspect émotionnel de l’événement. J’ai une bonne part de responsabilité car c’est moi qui ai des choix. Il va falloir digérer cette défaite et voir, après coup, ce qui n’a pas marché. On n’a jamais été organisé. Quand on se retrouve à 0-0, on n’était pas présent ni dans les duels, ni dans la concentration.
CE QUI N’A PAS MARCHÉ
« On a essayé de rectifier, de leur demander de se déplacer ensemble, d’être présents dans les duels. On a fait des changements, mais ceux qui sont entrés n’ont pas plus apporté que ceux qui sont sortis. On connaissait les enjeux de ce match, on n’a pas concrétisé. C’est logique que le Mali se soit imposé et aille à la CAN U23. À un moment, dans cette phase de concrétisation, on a laissé passer la qualification. Il nous manquait beaucoup de choses sur le terrain, les duels. On a semblé apathique, on n’a pas fait des efforts devant pour empêcher la sortie de balle des Maliens. »
LES «LIONS » SOMBRENT A BAMAKO, RATENT LA CAN U23 ET LES JO DE 2024
Vainqueurs 3-1 à l’aller, les Lionceaux ont réussi à se faire éliminer par le Mali, mardi à Bamako. Dépassée, l’équipe de Demba Mbaye s’est inclinée 3-0.
Vainqueurs 3-1 à l’aller, les Lionceaux ont réussi à se faire éliminer par le Mali, mardi à Bamako. Dépassée, l’équipe de Demba Mbaye s’est inclinée 3-0.
Malgré une avance de deux buts acquise lors du match aller vendredi au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio (3-1), l’Equipe Nationale U23 du Sénégal a été éliminée au dernier tour qualificatif pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de la catégorie après avoir été balayée à Bamako (3-0) par le Mali.
Ayant réussi à tenir un score nul et vierge à la pause, les Lionceaux se sont noyés en seconde période, alors que la note pouvait être beaucoup plus salée que ça. C’est donc quasiment la même histoire qui se répète pour l’équipe appelée à prendre la relève.
Pourtant, bien que le Mali se soit renforcé avec Kamory Doumbia et Nené Dorgelese, ce n’est pas réellement sur le talent que s’est jouée cette manche aller, mais sur des nombreux petits détails, à commencer par la composition d’équipe du sélectionneur qui a effectué six changements par rapport au match aller.
Passé du 3-5-2, Demba Mbaye est parti avec un 4-2-3-1 (ou 4- 3-3, cela dépendait de l’animation). Meilleur joueur à l’aller, Ousseynou Niang a été laissé sur le banc des remplaçants pour démarrer cette rencontre. Tout comme les défenseurs centraux Arouna Sangante et Mamadou Ibra Mbacké Fall. Laissé en tribunes à Diamniadio, Mamadou Sané à quant à lui été titularisé à Bamako. Autant de choix qui n’ont pas été à l’avantage des Sénégalais, et le Mali en a profité.
Hypers dominateurs en première période, les Aiglons ont patienté jusqu’à l’heure de jeu pour semer un peu plus le chaos dans la défense sénégalaise. Après l’ouverture du score d’Hamidou Diallo (60e), les Lionceaux n’ont jamais su montrer un visage pour aller égaliser, bien au contraire. Quelques minutes plus tard, Kamory Doumbia, oui lui qui est venu de l’équipe A pour renforcer les Aiglons, doublait la mise (67e). Abdallah Sima et ses partenaires ont tenté de réagir, mais ils sont restés impuissants en attaque. Et puis, défensif qu’on pouvait penser à voir la compo du sélectionneur sénégalais, les Maliens vont survoler la marque par l’intermédiaire de Mamadou Sangaré (73e).De quoi désespérer un peu plus les espoirs d’une équipe sénégalaise qui a frôlé la correctionnelle en fin de rencontre. Oui, il ne fallait pas s’enflammer avant le match retour, mais on ignorait quand même que ces Lionceaux étaient incapables de faire ce qui était nécessaire pour se qualifier à la Coupe d’Afrique. Un énorme gâchis. D’autant plus cette CAN les aurait qualifier aux JO 2024. Paris, c’est pas maintenant !
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LE SENEGAL A L’HEURE IVOIRIENNE
L es «Lions» du Sénégal se sont qualifiés à la Coupe d’Afrique des nations prévues en janvier et février 2024 en Côte d’Ivoire. Les poulains de Aliou Cissé ont composté leur ticket après une victoire étriquée (1-0) grâce à un but de Boulaye Dia
(MAPUTO, Mozambique) - Le Sénégal est à l’heure ivoirienne. Les champions d’Afrique en titre ont tenu leur rang. Quatre matches, quatre victoires, une qualification à deux journées de la fin. C’est le tarif que la bande à Aliou Cissé administre à ses adversaires depuis 2015. Même si la victoire (1-0) d’hier, mardi 28 mars face au Mozambique à Maputo, était loin d’être clinique. La prestation des Lions non plus !
L es «Lions» du Sénégal se sont qualifiés à la Coupe d’Afrique des nations prévues en janvier et février 2024 en Côte d’Ivoire. Les poulains de Aliou Cissé ont composté leur ticket après une victoire étriquée (1-0) grâce à un but de Boulaye Dia inscrit à la 18ème minute de jeu.
Sur un pressing de Illiman Ndiaye, le meilleur sénégalais de la rencontre, l’attaquant des Lions met sur orbite Sadio Mané qui fixe la défense mozambicaine avant d’offrir un caviar à l’attaquant de Salernitana (Série A) qui inscrit son 5ème but en sélection. La messe est dite. Plus rien ne sera marqué dans cette partie où le Mozambique avait allumé la première mèche dès l’entame du jeu. Mais très vite, le Sénégal va mettre le pied sur l’accélérateur pour se faire respecter. Aliou Cissé avait déjà averti qu’il entendait défendre son titre et surtout statut. Il s’en suivra une kyrielle d’occasions (Sadio Mané, Illiman Ndiaye et Pape Matar Sarr) toutes vendangées. Pis, en seconde période, le Sénégal va subir la pression des Mambas qui tenaient à bousculer les champions d’Afrique devant un public chauffé en blanc. Les «Lions» finiront par tirer leur épingle du jeu grâce à une défense dirigée par une tour de contrôle en la personne de Kalidou Koulibaly.
Comme en 2017, 2019 et 2021, le Sénégal se qualifie à deux journées de la fin des éliminatoires avec 12 points (4 matches, 4 victoires). Ce qui offre à Aliou Cissé une opportunité de voyager sereinement en juin prochain à Rwanda et en septembre à Cotonou au Bénin.
NOUVELLE DESILLUSION DES U-23
Si les Lions sont heureux d’avoir rejoint la Côte d’Ivoire (pays hôte), le Maroc et l’Algérie, leurs cadets, les U-23 ont, eux, connu une nouvelle désillusion. Les protégés de Demba Mbaye, vainqueurs (3-1) devant les Aigles du Mali, ont sombré à Bamako hier, mardi 28 mars. Ils ont été corrigés (3-0) et éliminés de la coupe d’Afrique des nations U23 prévue au Maroc en juin prochain. Une compétition qualificative aux Jeux olympiques Paris 2024. A noter que le vainqueur, le finaliste et le troisième sont qualifiés directement alors que la quatrième équipe va jouer les barrages. Pour rappel, les Lions avaient aussi perdu une qualification à cette même compétition dans les mêmes circonstances. Après une victoire (3-1) devant la Guinée, ils avaient sombré (5-1) à Conakry. La nouvelle défaite à Bamako soulève déjà des interrogations. Pourquoi le Sénégal n’a-t-il pas permis à certains joueurs comme Bamba Dieng, John Lopy, Pape Matar Sarr et autres Formose Mendy de prendre part à ce match retour comme du reste l’a fait le Mali ? La direction technique nationale et le staff technique vont devoir s’expliquer sur cette nouvelle désillusion.
COMPOSITION
Alfred Gomis, Kalidou Koulibaly (Cap.), Abdoulaye Seck, Moussa Niakhate, Youssouf Sabaly (puis Formose Mendy), Pape Matar Sarr (puis John Lopy), Pathe Ciss (puis Nampalys Mendy), Idrissa Gana Gueye, Sadio Mane, Illiman Ndiaye (puis Krepin Diatta), Boulaye Dia (puis Habib DIALLO). Sélectionneur: Aliou Cissé
CAN 2024, LES LIONS DECROCHENT LEURS TICKETS
Le Sénégal s'est qualifié pour la prochaine Coupe d'Afrique des nations (CAN) prévue en janvier prochain en Côte d'Ivoire, après avoir battu le Mozambique, 1-0, mardi, en match comptant pour la 4e journée des éliminatoires de cette compétition.
Dakar, 28 mars (APS) - Le Sénégal s'est qualifié pour la prochaine Coupe d'Afrique des nations (CAN) prévue en janvier prochain en Côte d'Ivoire, après avoir battu le Mozambique, 1-0, mardi, en match comptant pour la 4e journée des éliminatoires de cette compétition.
Les Lions rejoignent l'Algérie, l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire et le Maroc, les premiers à valider leur ticket avant la fin des matchs des éliminatoires.
Contre le Mozambique, le Sénégal a largement dominé les débats lors de la première période. Les Lions ont mis la pression dès l'entame du match sur des Mambas qui semblaient un peu passifs.
Après plusieurs occasions nettes de but ratées dans le premier quart d'heure, le Sénégal est récompensé de ses efforts à la 19e mn grâce à Boulaye Dia qui ouvre le score sur une passe décisive de Sadio Mané.
Les joueurs sénégalais vont un peu baisser de rythme après l'ouverture du score, relâchement qui va profiter à leurs adversaires du jour. Ils vont s'employer à revenir au score en vain. Le score restera en faveur du Sénégal à la pause.
Les Lions, pressés par une équipe mozambicaine déterminée à revenir à hauteur de son adversaire, vont rendre une copie moins brillante en seconde période.
Les Lions ont donc souffert mais ont réussi à préserver jusqu'au bout leur avantage synonyme de qualification. Ils auraient pu même doubler le score si Sadio Mané et certains de ses coéquipiers avaient fait preuve de plus d'inspiration sur un ou deux actions en toute fin de match.
L'essentiel était de gagner pour se qualifier. Les Lions ont souffert en deuxième période mais ont tenu leur rang et leur qualification pour Côte d'Ivoire 2024.
LES JO DE PARIS 2024, OBJECTIF ASSIGNE AUX LIONS DE MOINS DE 23 ANS
L'objectif assigné à l'équipe nationale du Sénégal de football des moins de 23 ans est de décrocher une participation aux Jeux olympiques de Paris 2024, ce qui passe par une qualification à la prochaine Coupe d'Afrique des nations de la catégorie
L'objectif assigné à l'équipe nationale du Sénégal de football des moins de 23 ans est de décrocher une participation aux Jeux olympiques de Paris 2024, ce qui passe par une qualification à la prochaine Coupe d'Afrique des nations de la catégorie, a réaffirmé le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor.
"Aujourd'hui, il ne nous reste que l'équipe U23 pour boucler la boucle. L'équipe féminine est passée ainsi que toutes les autres catégories. En dehors de cette participation à la CAN, [ce qui est visé], c'est […] la qualification aux Jeux olympique de Paris 2024. Nous y tenons", a-t-il dit récemment à des journalistes.
La sélection A du Sénégal a remporté la dernière édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football en février 2022 au Cameroun, le premier titre continental remporté par le pays dans ce domaine. Un an plus tard, les Lions locaux se sont adjugés le trophée de l'édition 2023 du Championnat d'Afrique des nations (CHAN), qui s'est tenu en Algérie, du 13 janvier au 4 février.
Le Sénégal a ensuite remporté la Coupe d'Afrique des nations (CAN) des moins de 20 ans le 11 mars dernier, alors que les moins de 17 ans vont prendre part à la prochaine CAN de la catégorie prévue du 29 avril au 19 mai en Algérie. Entre temps, l'équipe nationale féminine de football avait participé en juillet 2022 à sa deuxième CAN. Les Lionnes ont été éliminées en quart de finale de cette compétition.
"La génération de Sadio Mané avait commencé leur aventure avec les JO de Londres en 2012, et on espère qu'une nouvelle génération naîtra à partir de Paris 2024", a déclaré le président de la Fédération sénégalaise de football au sujet de l'équipe nationale des moins de 23 ans. Pour y arriver, "un long chemin" attend l'équipe nationale des moins de 23 ans, qui doit rencontrer celle du Mali, mardi, à Bamako, pour le dernier tour qualificatif à la CAN de la catégorie, prévue en juin 2023, au Maroc. Le Sénégal avait remporté la manche aller, 3-1. "Nous devrons d’abord nous imposer à Bamako, mardi prochain, et être au meilleur niveau à la CAN en juin pour passer", a-t-il dit, en allusion au fait que le Sénégal doit atteindre les demi-finales de la Coupe d'Afrique de la catégorie pour se qualifier aux JO de Paris 2024.
“Nous avons été avec les responsables du Comité olympique sénégalais qui eux aussi ont envie qu'après 2012, le Sénégal soit présent à Paris”, a indiqué Augustin Senghor. Les JO de Paris seront “une grande édition”, sans compter qu'une participation à cette compétition “pourrait être le nouveau départ d'une génération qui va assurer les arrières de la génération actuelle de l’équipe A”, selon le président de la Fédération sénégalaise de football.
«NOUS AVONS UN STATUT ET UN TITRE A DEFENDRE»
Rester dans la dynamique de victoire. C’est ce qu’ambitionne Aliou Cissé.
Recueillis par Abdoulaye THIAM (Envoyé Spécial) |
Publication 28/03/2023
(MAPUTO, Mozambique) – Rester dans la dynamique de victoire. C’est ce qu’ambitionne Aliou Cissé. Face à la presse hier, lundi au siège de la Fédération mozambicaine de football, le sélectionneur des Lions a encore réitéré sa volonté de composter son ticket pour Côte d’Ivoire 2023, en tant que tenant du titre.
Votre impression de cette sélection du Mozambique ?
C’est l’équipe classée deuxième derrière nous, c’est une équipe qu’on respecte énormément. C’est vrai qu’on a pris une bonne option pour la qualification lors du match joué chez nous. Demain (ce mardi) c’est un autre contexte, on arrive face à une équipe qui a toutes ses chances de se qualifier. Et comme je l’ai dit, en tant que tenant du titre, notre objectif c’est d’être en Côte d’Ivoire. Sur ce match, c’est continuer de travailler et réussir à se qualifier à la Can. Effectivement, on s’attend à un match différent de celui de vendredi. Mon équipe est prête, on a un statut à défendre, un titre à défendre et ça passe par Maputo, après ce sera à Kigali puis Cotonou.
Qu’est-ce que vous allez présenter face au Mozambique ?
(Eclats de rires). Ma composition d’équipe ? Ça, je ne vais pas quand même vous le dire. Mais comme je le dis, le Sénégal n’est pas encore qualifié. Il ne faut pas le perdre de vue, il s’agit d’un match très important pour nous. Le contexte est différent par rapport au match passé, et on sait qu’on va vers un match différent. On est dans la bonne direction de nous qualifier après les 3 points du match de vendredi dernier, on reste dans cette même direction, emmagasiner le maximum de point demain (ce mardi). Ce qui m’intéresse, c’est de composer la meilleure équipe compétitive justement pour défendre les couleurs du Sénégal face à une très belle équipe Mozambicaine.
Qu’est-ce que le Mozambique peut apprendre du Sénégal ?
Je n’ai pas envie de passer pour un donneur de leçon. Loin de là, mais le football existe dans ce pays. Le Mozambique a eu toujours de très grands footballeurs de très grandes équipes nationales. Je n’ai aucun doute, aujourd’hui il y a un potentiel de Mozambicains qui jouent au Portugal qui jouent partout dans le monde. Et d’ailleurs c’est ce qui constitue cette équipe actuelle. L’entraineur, la fédération sont en train de faire de bonnes choses, travailler pour améliorer la formation. Parce que justement c’est ce qui fait qu’on peut former de futurs footballeurs professionnels. Dans mon pays on a eu très tôt des centres de formation, des présidents de clubs qui ont énormément œuvré à travailler de sorte qu’on ait des générations. Depuis tout le temps, le Sénégal est connu comme un pays qui a un réservoir de footballeurs. Le football existe, mais il ne faut pas croire que tout est rose chose. On gagne mais il y a aussi des hauts et des bas. Il y a un projet qui a été mis en place par nos dirigeants, c’est ce qui explique un peu nos résultats, mais ce n’est pas quelque chose de spontané. Gagner une Can avec tout le potentiel que le Sénégal a eu depuis des années… On a mis quand même 60 ans avant de gagner une Can. Je suis en place depuis 8 ans. Donc, c’est un travail de longue haleine pour toutes les franches du football sénégalais. Être capable d’aller chercher des garçons comme Boulaye Dia qui n’a pas été formé dans notre circuit national mais qui reste un Sénégalais. Au Portugal, il y a des joueurs d’origine mozambicaine, donc je pense que le football ici peut progresser parce qu’il existe déjà, mais il qu’il soit accompagné par des moyens mais aussi des compétences.
Etes-vous toujours dans la logique de vouloir remporter tous matchs de qualification ?
Notre option c’est d’abord la qualification. Bien sûr comme tout entraineur, on avait gagné nos matchs, notre objectif sera de gagner les autres matchs. Mais en réalité l’objectif numéro 1 pour le tenant du titre, c’est de se qualifier pour cette CAN-2023. Le terrain est difficile, je le sais. Je me rappelle du Mozambique-Égypte ici, beaucoup de grands se sont cassés les dents ici. Donc, je ne serai pas surpris, notre équipe ne sera pas surprise, mais on sait que c’est une place difficile pour gagner. Mais tout ça nous excite, tout ça nous motive quand on est compétiteur de haut niveau. Car, c’est d’aller gagner dans des endroits où beaucoup d’équipes africaines, de grosses équipes ont eu des problèmes ici (Maputo). On est conscients de cela.
Depuis le match contre l’Iran, le Sénégal a toujours encaissé un but qu’est-ce qui l’explique ?
C’est vrai que beaucoup de vos collègues l’ont dit, on a marqué 5 buts mais on en a pris un. Mais derrière, on a la possibilité aussi de marquer davantage. Je le dis et je le répète, il nous faudra être encore beaucoup plus concentrés dans certaines situations de jeu, sur les phases arrêtées. C’est un axe de travail, ça demande un peu plus de concentrations de communications, de vigilances. C’est vrai que c’est un but qu’on peut éviter et on doit travailler dans ce sens. Mais est-ce que c'est aussi un problème individuel, de système ? Moi je pense que c’est tout le système défensif qu’il faut améliorer. Défendre, ce n’est pas uniquement les quatre qui sont derrière mais un tout un système. Donc, oui, on va essayer de progresser et éviter de prendre des buts qu’on peut éviter. Je suis entièrement d’accord avec vous.