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2 décembre 2024
Sports
L’ULTIME BAROUD DES GABELOUS
Après les deux victoires d’affilée, l’As Douanes va parachever son parcours dans la Conférence du Sahara du basketball Africa League ( BAL), avec l’ultime match qui l’oppose ce mardi, à Dakar Arena, à l’Us Monastir.
Après les deux victoires d’affilée, l’As Douanes va parachever son parcours dans la Conférence du Sahara du basketball Africa League ( BAL), avec l’ultime match qui l’oppose ce mardi, à Dakar Arena, à l’Us Monastir. Pour le coach des Gabelous, ce sera le match le plus important et les champions du Sénégal devront fournir des efforts supplémentaires et batailler pour assurer l’un des quatre tickets qualificatifs pour la «Final 8» ou quarts de finale prévue du 21 au 27 mai dans la Kigali Arena.
Après avoir enchaîné deux victoires consécutives, l’AS Douanes livre ce mardi à Dakar-Arena son dernier match face au champion en titre, l’US Monastir. Une rencontre qui sera décisive pour la qualification au tournoi final de la basketball Africa League (BAL) prévu du 21 au 27 mai dans la Kigali Arena. Les Gabelous gardent leurs chances de décrocher l’un des quatre tickets qualificatifs de cette Conférence du Sahara.
Pour le coach de l’As Douanes, Mamadou Guèye, cette rencontre sera la plus importante du tournoi. «Ce match pourrait être le plus important du tournoi. Celui d’hier (dimanche, Ndlr) nous a donné des ailes à ce que l’on puisse très bien défendre et attaquer. Partager la balle et faire des efforts des deux cotés du terrain pour arriver à cette victoire», souligne-t-il.
Le coach Gabelous qui a noté une progression de son équipe, promet des efforts supplémentaires pour venir à bout de ce dernier adversaire. «Quand tu gagnes c’est très facile de retrouver la confiance. Depuis la première journée, nous faisons des efforts supplémentaires, nous évitons des erreurs que nous faisons lors du premier match pour progresser match après match. On est trop souvent battus aux rebonds. Nous travaillons cela et je pense que c’est mieux par rapport aux deux premières journées. Nous travaillons aussi sur la défense, le repli défensif. Sachant que le Monastir est une grande équipe, si ce n’est la plus grande équipe de ce tournoi, championne en titre en plus. Mais on va essayer de les étudier et faire un très bon match», a-t-il indiqué. Il faut rappeler que les Gabelous sont à la 4ème place derrière le REG, l’Us Monastir et l’ABC Fighters. Toutefois, il faut noter que la qualification pourrait même être acquise avant ce match. En effet, un revers du Stade Malien contre Abidjan BC Fighters suffira à l’équipe sénégalaise pour valider l’un des 4 tickets qualificatifs.
ALIOU CISSE APPELLE CHEIKH TIDIANE SIDIBE EN RENFORT
Après le forfait d’Ismaël Jakobs, suite à une gêne à la hanche qui l’a obligé à manquer ce dimanche le déplacement de Monaco à Ajaccio (2-0), Aliou Cissé a retouché sa liste des 24 joueurs convoqués pour la double confrontation contre le Mozambique.
Après la publication de sa liste de 24 joueurs, Aliou Cissé a été contraint d’effectuer une petite retouche après le forfait du latéral gauche de l’As Monaco, Ismaël Jakobs. Pour ce poste, le sélectionneur national a rappelé Cheikh Tidiane Sidibé, vainqueur, avec la sélection locale, du CHAN en Algérie le 6 février dernier. Le joueur de Teungueth Fc honore sa première sélection lors de la double confrontation contre le Mozambique les 24 et 28 mars dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2023.
Après le forfait d’Ismaël Jakobs, suite à une gêne à la hanche qui l’a obligé à manquer ce dimanche le déplacement de Monaco à Ajaccio (2-0), Aliou Cissé a retouché sa liste des 24 joueurs convoqués pour la double confrontation contre le Mozambique. Pour remplacer à ce poste de latéral gauche, le sélectionneur des Lions a décidé faire appel à Cheikh Tidiane Sidibé. Vainqueur avec la sélection locale du Sénégal du CHAN en Algérie, le pensionnaire de Teungueth FC, avait été retenu dans l’équipe-type du tournoi par la Confédération africaine de football (CAF). Ce qui atteste des grandes qualités du joueur. Il sera d’ailleurs le seul joueur local de cette liste.
14 LIONS A L’ENTRAINEMENT HIER, LUNDI
Dans le cadre de la préparation, les Lions du Sénégal ont débuté le rassemblement hier, lundi 20 mars avec une première séance d’entrainement effectuée à l’annexe du Stade de Diamniadio en présence de quatorze joueurs. En attendant le reste du groupe attendu ce mardi, il s’agit de Abdallah Ndour, Cheikh Tidiane Sidibé, Pape Matar Sarr, Nampalys Mendy, Boulaye Dia, Abdoulaye Seck, Pape Ousmane Sakho, Moussa Niakhaté, Pathé Ciss, Kalidou Koulibaly, Formose Mendy, Alfred Gomis, Idrissa Gueye. Leader du groupe L après deux victoires de suite dans les éliminatoires de la CAN 2023, avec 6 points devant son prochain adversaire qui compte 4 points, les Lions accueilleront d’abord les Mambas de Mozambique le 24 mars au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, avant d’effectuer le déplacement pour le match retour prévue le 28 mars à Maputo.
«IL N’Y A PAS DE RAISON QUE L’UEFA AIT 13 PLACES ET PAS LA CAF»
Augustin Senghor se fait l’avocat du football africain.
(KIGALI, Rwanda) – Augustin Senghor se fait l’avocat du football africain. Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) et 1er vice-président de la CAF l’a encore une fois martelé, vendredi 16 mars, en marge du congrès de la Fifa, marqué par la réélection par acclamation du président Gianni Infantino dans la salle BK Arena de Kigali. Selon le maire de l’Ile de Gorée, «rien ne justifiait que nous nous retrouvions toujours avec 5 places», à la coupe du monde alors que l’Europe envoie 13 nations. Pis, l’Amérique du Sud compte 5 participants pour une confédération de seulement 10 pays. Pour mettre fin à cette «injustice», la Fifa a fait passer les pays participants de 32 à 48 à partir de la prochaine coupe du monde United2026 avec 9 places et une place barragiste pour le continent noir.
Président, qu’attendez-vous de ce nouveau mandat du Président Gianni Infantino pour le football sénégalais et pour le football africain ?
Une partie du travail est fait. J’avais estimé qu’il y avait une injustice notoire sur la répartition des places à la Coupe du monde avec les confédérations. Rien ne justifiait que nous nous retrouvions toujours avec 5 places. Donc le président l’a réglé, je dirai substantiellement mais j’estime que ce n’est pas assez, il nous faut encore plus de places. Nous sommes 54 nations, nous sommes au même niveau que l’UEFA, il n’y a pas de raison que l’UEFA ait 13 places et pas nous (CAF). C’est un autre combat qui commence, il ne faut pas avoir peur de poser ce débat-là. À côté de ça aussi, nous devions montrer que nous méritons ces places que nous demandons en termes de résultats, en terme de meilleure organisation de nos associations, en terme de plus d’attractivités au niveau de nos compétitions de la confédération africaine conformément à la vision de notre président, Patrice Motsepe.
Nöel Le Graet a été récemment nommé point focal de la FIFA chargé du développement du football en Afrique. Qu’en pensez-vous ?
J’en pense rien, parce qu’à ma connaissance je n’ai pas vu une décision officielle ou un communiqué de la FIFA parlant de ça. J’ai vu les commentaires en marge de sa décision de démission le jour de sa démission de la part d’un membre du Comex de la FFF et de lui-même. Donc, pour le moment ça ne m’interpelle pas, ce n’est pas une décision officielle je n’ai pas de commentaire à faire là-dessus.
Partagez-vous le point de vue du Président Kagame qui compte aller en croisade contre le racisme dans le football ?
Moi-même, à plusieurs reprises chaque fois que j’ai constaté qu’il y avait ces situations je les ai dénoncées. Non pas seulement le raciste tourné vers les populations africaines ou les populations noires. Mais toutes formes de discriminations, toutes formes d’intolérances doivent être bannies dans le sport. Le sport doit être un espace de convivialité, de rencontre de fraternité. Et ce sont ces valeurs-là qui nous poussent tous à migrer vers cet espace qui a su garder un peu d’humanisme et d’humanité. Il faut qu’on le préserve dans l’intérêt de cette humanité. Justement, c’est ce que le président Kagame a dit, et je m’y retrouve. Je pense qu’aussi de dirigeants s’y retrouvent. Maintenant, il nous appartient de le combattre sans faux semblant et je dirai à valeur égale, il n’y a pas de discrimination plus noble que d’autres parce que je vois dès fois sur certains aspects disons-le quand on parle des LGBT, on veut que tous se rangent mais quand on parle de racisme contre les noirs ou contre d’autres catégories de personnes, les gens n’en parlent pas ou ne les défendent pas assez. Or, ça aussi, c’est à dénoncer.
Vous êtes devenu l’attraction du football africain…
Ah bon ? C’est le Sénégal plutôt. Ce n’est pas moi. On est heureux d’abord. Je parlais tout à l’heure (l’interview a été réalisée en marge du congrès de la Fifa, le 16 mars, Ndlr) à un ami qui est une ancienne gloire du football africain, qui était président de la Fédération Congolaise. Il me dit déjà en 1968, ils ont joué contre le Sénégal et euxmêmes ne comprenaient pas pourquoi le Sénégal n’arrivait pas à gagner. Je lui ai dit que c’est simplement parce que le temps n’était pas arrivé. Le temps est arrivé et certainement nous notre génération est allée vers ce temps ou que ce temps-là est venu vers nous. Tout s’enchaîne, on gagne mais bon plus sérieusement aujourd’hui je pense que c’est l’ensemble des Sénégalais qui ont pris conscience qu’il y avait un anachronisme qui ne se justifier pas. On avait du talent, on n’était pas les pires fédérations au contraire on a eu des dirigeants de qualités pendant des générations. On avait tout pour réussir, beaucoup de générations ont raté des occasions de gagner on le sait et à un moment donné on a dit que ça suffisait. On a travaillé tous ensemble dans un même élan pour arriver à ça. Il y a une fédération avec une génération de dirigeants qui a voulu que les choses changent qui à un moment donné, a même renoncé pour certains à des ambitions personnelles pour se mettre tous ensemble autour d’un slogan qui était « Manko Wutti Ndam Li » qui signifie simplement s’unir pour aller vers la victoire. Et comme par hasard ça a marché et même plus d’une fois. On a gagné la CAN, on pensait que ça va s’arrêter là et ça s’enchaîne. Ça montre qu’aussi quelque part que le travail de fond qui a été fait produit ses fruits. Mais aussi que la clé du succès pour nous autres pays qui voulons émerger dans le football ou dans le sport c’est de donner du temps au temps. C’est ça qu’il faut magnifier pour moi en tant que président de fédération. J’ai bénéficié du temps et de la compréhension des populations, des supporters mais aussi des autorités sénégalaises sans qui nous n’aurons pas pu arriver à ces objectifs-là.
Ce consensus tant prôné autour de vous est-il une réalité ?
Pas que moi, c’était une vision collective et donc le mérite est bien entendu collectif et c’est ça qu’il faut magnifier. Je pense que ce serait pour moi une erreur de tout ramener à ma personne. Au contraire, je pense que c’est un mouvement d’ensemble qui s’est créé, une prise de conscience collective. Aujourd’hui le Sénégal en bénéficie et aussi c’est le moment de ne pas se contenter que de ça. Il faut se remettre en cause, travailler parce que ce qui vient devant est le plus difficile. C’est-à-dire se maintenir au sommet avec d’autres pays qui vont venir nous bousculer. Depuis que je suis là tous mes collègues présidents me disent vous allez arrêter quand ? Je pense qu’ils vont se donner les moyens de nous arrêter mais je leur lance le défi en leur disant non mais on n’est pas prêts. On vient juste de commencer à gagner et on a envie de gagner encore beaucoup de trophées. Je pense qu’aujourd’hui c’est une période où nous travaillons à gagner en accélérant. D’abord pour le temps perdu depuis plusieurs décades, depuis 60 ans mais aussi pour un futur proche parce qu’aujourd’hui nous avons jeté les bases d’un football qui peut être performant sur la durée. C’était l’un des objectifs. Gagner une fois c’est bien mais être performant sur la durée c’est notre vrai objectif et nous ne l’avons pas encore atteint.
Le Sénégal sur quatre tableaux dans quelques jours avec les U23 et les Seniors. Comment compter vous gérer cette situation ?
Je disais tantôt qu’il faut se remettre en cause et en question en permanence. Aujourd’hui se requalifier à la CAN est même une obligation pour l’équipe A derrière aussi gagner en U23 pour aller à cette Coupe d’Afrique U23 avec une génération de joueurs qui en réalité sont des faux expatriés. Je les appelle comme ça parce que la plupart de ces U23 nous viennent donc de l’extérieur mais ils sont partis du pays, ils ont connu les équipes de jeunes au Sénégal. C’est ça la vision de la Fédération. Il est important pour nous que cette équipe de Demba Mbaye se qualifie parce que ça nous permettra de viser comme objectif à la CAN, de nous qualifier aux JO Paris 2024. Et de faire une duplication de la génération des Sadio Mané. Cette génération, si elle se qualifie en étant parmi les trois premières équipes de la CAN U23, elle pourra non seulement participer aux Jeux olympiques Paris 2024 mais cette génération charnière avec les U20 que nous connaissons, une fois maintenue pourrait être l’avenir de notre football. Parce qu’aujourd’hui, nous ne devons plus avoir une rupture de générations. Nous avons une génération fabuleuse avec des Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Idrissa Gana Guèye, je ne peux pas citer tout le monde. Vous les connaissez mais il faudrait maintenant qu’on prépare l’avenir avec eux mais aussi avec d’autres jeunes qui vont venir s’inspirer d’eux pour poursuivre cette marche victorieuse du football sénégalais.
HABIB DIALLO ET BOULAYE DIA PESENT 24 BUTS
En attendant de rejoindre ce lundi la sélection pour les besoins du rassemblement de l’équipe du Sénégal en direction de la double confrontation contre le Mozambique, les attaquants sénégalais ont eu le temps de bien s’illustrer ce week-end en championnat
En attendant de rejoindre ce lundi la sélection pour les besoins du rassemblement de l’équipe du Sénégal en direction de la double confrontation contre le Mozambique, les attaquants sénégalais ont eu le temps de bien s’illustrer ce week-end en championnats.
Rappelé en sélection, Habib Diallo a confirmé ce dimanche sa bonne forme du moment en offrant le but de la victoire du Racing Club Strasbourg face à Auxerre (2- 0) pour le compte de la 28e journée de Ligue 1.Après un penalty manqué à la 21e, l’attaquant des Lions a fait trembler les filets à la 85e minute. C’est le 14e but de la saison.
Toujours en Ligue 1 française, Krépin Diatta a participé à la précieuse victoire de l’As Monaco obtenue en déplacement sur la pelouse d’Ajaccio. Entré à la 70e minute, l’attaquant des Lions a marqué le but du 2 à 0 sur une balle piquée. C’est sa 3e réalisation de la saison. En Serie A depuis cette saison, Boulaye Dia a encore fait parler ses talents d’attaquant en marquant ce samedi son dixième but de la saison lors de la rencontre qui a opposé Salernitana à Bologne (2-2). Le joueur prêté par Villarreal a redonné l’avantage en marquant le 2-1 à la 64e minute sur une frappe limpide dans la surface.
LE REGROUPEMENT DES LIONS DÉMARRE LUNDI PROCHAIN
La défense du titre acquis au soir du 6 février 2022, en finale de la Coupe d’Afrique des Nations officiellement appelée Can Cameroun 2022, aux dépens de l’Égypte, passera d’abord par la qualification aux prochaines joutes.
La défense du titre acquis au soir du 6 février 2022, en finale de la Coupe d’Afrique des Nations officiellement appelée Can Cameroun 2022, aux dépens de l’Égypte, passera d’abord par la qualification aux prochaines joutes. Initialement programmée en juin et juillet 2023 en Côte d’Ivoire, la compétition a été déplacée à janvier-février 2024 pour des raisons climatiques.
Leader du groupe L, avec 6 points (+3) au compteur, la bande à Sadio Mané affrontera le Mozambique, 2e avec 4 points, +1, dans le cadre d’une double confrontation, comptant pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Can 2024, prévues respectivement le 24 mars 2023 à Dakar, et le 28 mars à Maputo.
Face à la presse ce vendredi 17 mars pour procéder à la publication de la liste dans laquelle 24 Lions ont été finalement retenus, Aliou Cissé a annoncé que le regroupement démarre lundi prochain, 20 mars, à partir de 17 heures. Mais, le groupe devrait être au complet le lendemain mardi, 21 mars.
“On sera ensemble à partir de lundi, a détaillé le technicien sénégalais. On commencera dans l’après-midi avec le premier entrainement à 15 heures. C’est le mardi, en réalité, qu’on aura l’ensemble du groupe.
LEAGUE DES CHAMPIONS, LES AFFICHES CHOCS DES QUARTS DE FINALE
On connaît désormais toutes les affiches des quarts de finale de la Ligue des Champions. Après l’élimination du PSG, il ne reste plus aucune équipe française dans cette compétition.
On connaît désormais toutes les affiches des quarts de finale de la Ligue des Champions. Après l’élimination du PSG, il ne reste plus aucune équipe française dans cette compétition.
Les affiches
Real Madrid – Chelsea
Inter Milan – Benfica
Manchester City – Bayern Munich
AC Milan – Naples
A noter que les matchs allers se joueront le 11 et 12 avril tandis que les matchs retours se dérouleront le 18 et 19 avril.
LES GABELOUS CONDAMNES A L’EXPLOIT
L'As Douanes affronte ce soir le stade Malien pour le compte de la troisième journée de la basket-ball africa league (Bal).
L'As Douanes affronte ce soir le stade Malien pour le compte de la troisième journée de la basket-ball africa league (Bal). Après avoir concédé deux défaites en autant de sorties, l’unique représentant sénégalais a l’obligation de remporter cette rencontre pour se relancer dans la course et espérer une qualification pour le prochain tour.
Dos au mur, AS Douanes doit se ressaisir dans le tournoi de la Basket-ball Africa League (Bal). Battus par l’Abc Fighters et Rwanda Energy Group (Reg)lors de la première et de la deuxième journée de cette compétition, les Gabelous doivent impérativement gagner le Stade Malien ce soir lors de leur troisième sortie à Dakar Arena. Un match important pour les hommes de Mamadou Guèye «Pabi» qui devront sortir le grand jeu afin de dominer leurs adversaires du jour qui comptent une victoire et une défaite. Pour y arriver, le coach des étudiants devra tout de même trouver des solutions en vue de contenir les chutes à trois points de leurs adversaires.
Malgré les contre-performances de son équipe, le coach sénégalais estime que son équipe doit revenir forte afin de valider son ticket pour le second tour. «Il faut se remobiliser, car on a notre destin entre les mains et j'y crois. Il faut prendre soin de la balle, bien défendre, prendre les rebonds, courir très vite en transition offensive, ce que nous n’avons pas fait aujourd’hui. Nous avons raté la plupart des paniers. Il va falloir se concentrer sur cela d’abord pour avoir confiance et faire un très bon match», a soutenu Pabi Guèye. Avec la qualité de ses joueurs, le technicien pense que ces derniers ont une chance dans cette compétition. «Il faudra continuer à travailler sur le plan offensif et défensif. Ce n’est pas notre jeu à la Douanes. On met les systèmes, on partage la balle, on fait les shoots ouverts sans hésitation. C’est ce qui nous manque depuis le début de la compétition. C’est beaucoup plus facile de préparer les matchs quand on gagne. Nous sommes des professionnels, notre job est de faire face à des hauts et des bas», affirme le technicien.
Malgré les bonnes entames, les Douaniers peinent à exister parfois dans les rencontres. Mais le technicien sénégalais pense avoir les réponses pour corriger cela. «Je pense que nous avons fait d’assez bonnes recrues pour qu’elles puissent bien gérer notre raquette. Aujourd’hui, on encaisse 69 points. On prend beaucoup plus de rebonds que l’équipe adverse. Notre principal problème, c’est au niveau de nos extérieurs», souligne-t-il. Pour espérer une qualification pour le prochain tour, la bande à Jean Jacques Boissy doit impérativement remporter ses trois derniers matchs dans cette Conférence du Sahara afin de figurer parmi les quatre places qualificatives aux quarts de finale de la BAL. Mais en face, les Maliens comptent jouer à fond leurs chances dans cette rencontre en vue de valider leur ticket qualificatif. Ils voudront tout faire pour déjouer la vigilance de l’équipe locale.
LES COULISSES DU RETOUR «INESPERE» DE MOUSSA NIAKHATE
Après sept mois passé hors des terrains suite à sa blessure à l’Ischio, Moussa Niakhaté est de nouveau opérationnel pour son club Nottingham Forest.
Après sept mois passé hors des terrains suite à sa blessure à l’Ischio, Moussa Niakhaté est de nouveau opérationnel pour son club Nottingham Forest. Le défenseur est revenu sur cette longue période de rétablissement passé entre l’Angleterre et l’Italie.
Dans cette saison 2022-2023, Moussa Niakhaté n’aura joué pour le moment que deux matchs de Premier League. Blessé le 14 août 2022 contre West Ham, le défenseur sénégalais a raté la plupart des matchs de cette saison avec son club mais aussi avec l’équipe nationale du Sénégal, huitièmes de finaliste de la Coupe du monde.
« Il fallait accepter la blessure pour revenir très vite »
Absent pendant une longue période à cause d’une terrible blessure à l’ischion, l’ex joueur de Mayence pourrait être intégré dans le groupe pour la réception de Newcastle ce vendredi à City Ground après le dernier match ou il est resté sur le banc contre Tottenham. Mais que l’attente fut difficile pour Niakhaté qui a relaté le déroulé de sa convalescence depuis le premier jour à travers une vidéo postée sur son compte YouTube.
« Maintenant nous partons pour un travail énorme pour revenir au top. Laisser toute la déception derrière et accepter la blessure est la seule façon de revenir très vite. Heureusement je n’étais pas seul, j’étais avec mes amis, Giulian, mon coéquipier qui a aussi souffert de ma grosse blessure. Oui nous sommes loin de Nottingham mais nous avons continué à supporter nos coéquipiers » a expliqué le joueur qui s’est remis de sa blessure dans un centre à Bologne.
En Italie, Moussa Niakhaté s’est pris en main dans la « Green room » dudit centre d’entrainement de Bologne, travaillant notamment pour retrouver l’équilibre de son corps. « L’objectif était d’avoir un bon équilibre aussi bien sur mon coté droit que sur mon coté gauche. On a travaillé sur les sauts et sur les réceptions. La pièce avait des capteurs et une douzaine de caméras pour voir si le corps était bien positionné. Je recherchais la perfection » relate t-‘il. Même s’il a apprécié ce travail en gym, le défenseur a adoré retrouvé le rectangle vert pour retoucher le ballon.
« Sentir à nouveau le gazon sur le terrain…. c’était super »
« J’ai aimé la Green room et la salle de gym mais la meilleure partie a eu lieu sur le terrain parce que c’est la chose la plus proche de ma passion, le Football. Sentir le gazon sur le terrain et de me mettre dessus avec mes crampons était une bonne sensation. C’était super. » Passé cet étape, il fallait suivre les réactions du corps et miser sur la récupération grâce à une machine spéciale « The Nordic ». « C’est mon équipement, mon meilleur ami. C’est une sorte de machine d’essai aux cotés de l’équipement « Isokinetic » qui dit comment se sent le corps, les performances actuelles et les performances requises pour passer à l’étape suivante. C’est une machine que j’ai utilisé plusieurs fois durant mon rétablissement « .
« Vendredi soir contre Newcastle sera peut-être le jour de mon retour sur la pelouse »
De retour en Angleterre, Moussa Niakhaté a commencé à consolider le travail de réathlétisation et de remise en forme entamé à Bologne. Sur et en dehors du terrain, il s’est donné corps et âme à chaque séance pour réussir à effectuer son retour officiel à la compétition le 11mars 2023 contre Tottenham. Un retour qu’il a savouré depuis le banc de touche malgré la défaite des siens(3-1) face aux Spurs. « C’est juste bon. Malheureusement ce n’était pas résultat espérait pour mon retour avec l’équipe. Mais la saison n’est pas encore terminée. Tous ensemble nous allons atteindre notre objectif. En ce qui me concerne après avoir passé des mois compliqués lors desquels j’ai beaucoup appris de moi-même, je peux dire que je suis heureux d’être de retour. Le prochain match vendredi soir contre Newcastle sera peut-être le jour de mon retour sur la pelouse » .
par Farid Bathily
FOOTBALL : LES JOUEURS NE VEULENT PLUS D'UNE COUPE DU MONDE EN HIVER
Un nouveau rapport du syndicat des footballeurs après le dernier Mondial au Qatar révèle les séquelles causées par l’organisation du tournoi en pleine saison sur le bien-être des joueurs
Les organisateurs s’en sont réjouis, mais la 22e édition de la Coupe du monde de football n’aura pas laissé de souvenirs impérissables à ses premiers acteurs, en l’occurrence les joueurs. Beaucoup ne souhaitent d’ailleurs plus revivre l’expérience d’un tournoi mondial joué pendant une période qui correspond à l’hiver européen et qui s’intercale en plein milieu de la saison réservée aux championnats pour les différents clubs.
Une étude publiée le 9 mars 2023 par la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (FIFPro) en collaboration avec la plateforme analytique Football Benchmark indique clairement que le temps de récupération physique et mentale n’est pas suffisant pour les joueurs qui ont participé au Mondial.
L’enquête menée en janvier 2023 auprès de 64 joueurs présents au Qatar lève le voile sur les contrecoups à la fois physiques et mentaux de la charge de travail exigée par la compétition.
Fatigue, burn-out, stress
En tout, 54% des participants témoignent d’un risque accru de blessure depuis la fin du tournoi, le 18 décembre 2022 ; 44% éprouvent une "fatigue physique extrême" et 20% indiquent ressentir "des niveaux extrêmement élevés de fatigue mentale et émotionnelle".
En cause, l’alourdissement du calendrier dû à l’organisation de cette Coupe du monde en novembre-décembre 2022 au Qatar. Les joueurs interrogés par la FIFPro regrettent en effet le temps extrêmement court entre d’une part, la suspension des matchs de club et le début du Mondial ; la fin du tournoi et la reprise des compétitions de club d’autre part.
Dans la Premier League anglaise connue pour son enchaînement des rencontres, les joueurs n’ont eu qu’une semaine de répit avant d’entamer le Mondial. Par contraste, ils avaient bénéficié de 32 jours de préparation pour l’édition de 2018 en Russie.
Préparation de 14 jours?
Les matchs ont redémarré en club huit jours seulement après le coup de sifflet final au Qatar, alors qu’il a fallu attendre 26 jours pour la reprise quatre ans plus tôt. Un tel retour au quotidien frénétique des clubs a été décrit par un joueur, selon la FIFPro, comme un suicide.
Seuls 11% des participants à l’enquête sont ainsi favorables à l’organisation d’une autre Coupe du monde dans les mêmes circonstances que celles de l’année passée. Par contre 86% plaident pour une période de préparation de 14 jours au moins avant le début du tournoi. Le même nombre de jours étant également souhaité entre la fin du Mondial et le retour en club.
"La fatigue favorise un stress mental, des blessures et de mauvaises performances qui ne profitent à personne", déclare Dr Darren Burgess, conseiller en haute performance de la FIFPro. Il implore les décideurs du football à prendre bien plus en considération la santé des footballeurs qui est essentielle pour la qualité des compétitions à tous les niveaux.
«JE NE VOIS PAS UNE EQUIPE QUI POURRAIT NOUS BATTRE, EN 2024»
Conserver le titre continental en Côte d’Ivoire, en janvier 2024. L’ancien international Khalilou Fadiga y croit
Recueillis par Abdoulaye THIAM (Envoyé Spécial à Kigali) |
Publication 16/03/2023
(RWANDA) - Conserver le titre continental en Côte d’Ivoire, en janvier 2024. L’ancien international Khalilou Fadiga y croit. Mieux, l’ancien joueur de l’AJ Auxerre ne voit présentement pas, en Afrique, une sélection qui pourrait battre le Sénégal. Convié par la FIFA à livrer un match des Légendes à côté de Cafu, Djorkaeff, Ococha, Webo, entre autres, «Kali», est aussi revenu sur les performances des équipes nationales. Affichant sa fierté, il souhaite que le Sénégal imite le Rwanda qui accueille le 73ème Congrès de la FIFA où Gianni Infantino, seul candidat à sa propre succession pour un troisième et dernier mandat, est assuré de remporter la victoire.
Kali, qu’est-ce que ça vous fait de partager le même terrain de football avec le président Paul Kagame ?
C’est pour nous, d’abord, un honneur, un plaisir parce qu’il reste un exemple, comme le président Macky Sall, comme d’autres grandes personnalités en Afrique. Dans ce continent, on a de vrais leaders et ça fait plaisir de voir des leaders qui jouent avec nous. Alors, on est très heureux.
Organiser le 73ème Congrès de la FIFA en terre Rwandaise est aussi un message fort non ?
C’est un message pour le monde entier que l’Afrique est capable de produire ces genres d’événements. Et j’espère que, pour la prochaine, une des prochaines éditions, le Sénégal sera en capacité de recevoir tout ce monde. Parce que c’est ça le football, c’est ça aussi l’unité qu’il a dans le monde du football ; dans le monde du sport en général et du football en particulier. D’autant plus que maintenant, sans être prétentieux, on a tout gagné. Donc, on a le mérite de l’avoir maintenant.
Le Sénégal vient de glaner son 4ème trophée continental, en un an…
(Il coupe). Moi, j’en compte 5 : les 4 trophées et le «thiebou diëne»qui a été choisi par l’UNESCO pour le meilleur plat au monde. Je suis très heureux. Vous savez tous que je suis quelqu’un de sincère et je suis heureux. Je ne peux pas être plus heureux que ça. Je vous assure que quand on avait gagné la Coupe d’Afrique des Nations, Cameroun 2021, je marchais la tête haute. J’ai toujours marché la tête haute ; mais là, comme je disais l’autre jours, mes pieds ne touchent plus le sol.
Est-ce à dire aussi que le consensus autour de Me Augustin Senghor reste une réalité ?
Ouais ! Pour l’instant, ça reste une réalité. Comme on l’a toujours dit, il y a des gens qui sont là depuis maintenant. Augustin (Senghor, Ndlr), je pense que ça fait des années qu’il fait du bon travail. Et franchement, j’ai toujours été à ses côtés. J’ai toujours été derrière lui et il la montré parce que c’est quelqu’un d’humble, c’est quelqu’un de travailleur. Et le Sénégal a besoin des gens comme ça ; il a fait quelque chose d’extraordinaire, bien sûr, avec les personnes qui sont autour de lui, notamment Abdoulaye Sow, Victor Ciss. Et toutes les personnes qui sont avec lui à la Fédération, et qui l’accompagnent, ont fait du bon travail, le coach et tous les autres. Le consensus autour de Senghor est, en grande partie, à l’origine de ces résultats.
Depuis la dernière Coupe du Monde, vous avez gardé le silence. Et, si on vous demandait de nous dire ce qu’il n’a pas marché pour cette équipe du Sénégal ?
Je pense qu’en un moment, on a eu un manque de réussite sur le dernier match. Je pense que le deuxième but qu’on a pris juste avant la mi-temps (contre l’Angleterre, NDLR) nous a plombés. Après, sur l’ensemble du tournoi, c’est vrai qu’on a eu quelques occasions, malgré le fait qu’on y soit arrivé quand-même avec certaines certitudes, et c’est dommage. Mais, voilà le football et ce genre de tournoi se jouent sur des détails et les détails pendant cette Coupe du monde ont été contre nous.
Le Sénégal aura-t-il la possibilité de garder toutes ses armes pour conserver son titre de champion d’Afrique, en Côte d’Ivoire, au mois de janvier prochain ?
A l’heure actuelle, le Sénégal a toutes les armes, vraiment on a toutes les armes. Ça je pense que tu le sais, je pense, sans être dans la prétention, tu me connais. Je pense que je suis une personne humble. A l’heure actuelle, on analyse des qualités intrinsèques que nous avons dans notre équipe, je ne vois pas qui peut nous battre franchement.
Le Sénégal est donné en exemple, partout en Afrique. Qu’est-ce qui explique cette réussite de notre football, de façon générale ?
C’est une ligne rectiligne, c’est quelque chose qui vient d’en haut, qui part du président de la République. Tout le monde part exactement dans la même lignée, c’est ça qui est bien avec le Sénégal. Pour nous, on gagne à l’heure actuelle, du Président en descendant au ministère des Sports en allant jusqu’au président de la Fédération, Abdoulaye Sow, Aliou Cissé, Pape Thiaw, Malick Daf et toutes les personnes qui sont là, c’est une ligne rectiligne ; tout le monde est sur une même table de marche jusqu’à présent.
Que pensez-vous de l’expertise locale sénégalaise ?
Mais on a toujours eu une expertise locale. C’est vrai qu’au niveau du championnat, on n’est pas encore dans les cadors du football africain, comme le sont les Al Ahly, Zamalek ou d’autres équipes. Mais, le Sénégal est en train devenir une grande nation de football local. Je pense que les jeunes qu’on a maintenant, avec les U17 et l’équipe des moins de 20 ans, prouvent qu’on a énormément de qualités qui ne sont peut-être pas dans chacun des clubs qui constituent les clubs au Sénégal mais qui sont dans différents clubs, dans différentes académies. Et tout cela mis ensemble, débouche sur une équipe nationale. Je pense que, au fur et à mesure justement, ça va permettre un autre engouement au fur et à mesure à produire un championnat local qui sera top niveau.
Quelles sont les dernières nouvelles de Noah Fadiga ?
Noah va très bien, Al hamdoulilah ! Il est un peu déçu de la défaite pris contre le Paris Saint Germain, à la 92ème minute. Mais, voilà, c’est parce que c’est un gagneur, c’est un battant et il est déjà passé à autre chose. Il se concentre sur le prochain qui sera face à Troyes.