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3 décembre 2024
Sports
UNE BAGARRE ECLATE ENTRE SADIO MANE ET LEROY SANE
La large défaite subie mardi soir contre Manchester City en quart de finale aller de la Ligue des champions (3-0), a laissé des traces dans les rangs du Bayern Munich.
En plus de la lourde défaite subie ce mardi par Bayern Munich sur la pelouse de Manchester City (3-0) en quart de finale aller de la Ligue des champions, Sadio Mané et Leroy Sané sont au centre d’une polémique. D'après des informations de «Bild», le ton serait monté dans le vestiaire et que Sadio Mané, qui reprochait à Sané sa manière de parler, lui a adressé un coup au visage. Si le club n’a pas souhaité commenter cette information, le quotidien allemand rapporte que l’international sénégalais encoure des sanctions et pourrait au minimum avoir une grosse amende pour ce comportement.
La large défaite subie mardi soir contre Manchester City en quart de finale aller de la Ligue des champions (3-0), a laissé des traces dans les rangs du Bayern Munich. Comme si cela ne suffisait pas, elle aurait fait monter la tension dans le vestiaire allemand au coup de sifflet final. D’après le média allemand BILD, une bagarre a éclaté dans le vestiaire entre Leroy Sané et Sadio Mané. Selon le journal, tout a démarré sur la pelouse après l’entrée de l’international sénégalais à la 69e minute et un échange de propos entre les deux coéquipiers. Des observateurs relèvent que Leroy Sané lui a crié dessus à deux reprises durant les dernières minutes de la partie. Une fois dans le vestiaire, la tension n’est visiblement pas redescendue après le coup de sifflet final et le journal Bild nous apprend que l’attaquant international sénégalais aurait vivement reproché à l’Allemand la façon dont il s’est adressé à lui. A tel point qu’une altercation aurait éclaté dans le vestiaire entre les deux hommes. Durant celle-ci, Sadio Mané aurait frappé son coéquipier au niveau de la lèvre, avant que leurs partenaires interviennent pour les séparer. Si le Bayern Munich n’a pas officiellement réagi à ce sujet, Bild indique que le champion d’Afrique sénégalais pourrait s'acquitter d'une amende pour son comportement.
«NOUS CROYONS EN NOUS, EN NOS COEQUIPIERS ET EN NOTRE MANAGER»
Chelsea de Kalidou Koulibaly va affronter ce mercredi 12 avril, le Real de Madrid pour la quart de finale aller de Ligue des Champions.
Chelsea de Kalidou Koulibaly va affronter ce mercredi 12 avril, le Real de Madrid pour la quart de finale aller de Ligue des Champions. Dans un entretien avec BBC sport, le défenseur sénégalais s’est prononcé sur le choc très attendu et aborde le duel qui l’attend face à la vedette madrilène, Karim Benzema. Un joueur qu’il considère comme le meilleur attaquant du monde. Il a également évoqué le retour chez les Blues du coach intérimaire Frank Lampard et estime qu’il est l’homme idéal pour sortir le club de la «situation difficile».
Après Manchester City Bayern Munich (3-0), place sera faite ce mercredi à un autre gros choc des quarts de finale de Ligue des Champions qui oppose au stade Santiago Bernabau, le Real Madrid à Chelsea. La double confrontation qui s’annonce comme celle de la revanche pour les Blues qui ont été éliminés la saison écoulée et au même stade de la compétition par les champions en titre.
«BENZEMA EST LE MEILLEUR ATTAQUANT DU MONDE»
Cette rencontre sera aussi l’occasion d’assister à un face-à-face Benzema-Koulibaly. Dans une interview accordée à BBC Sport à la veille de ce déplacement, le défenseur sénégalais a évoqué ce match et surtout ce duel face à l’attaquant français qu’il considère comme le meilleur joueurs du monde. «J’ai dit cela il y a environ deux ou trois ans, il (Benzema) est le meilleur attaquant du monde. Ce sera un match difficile mais j’espère que Chelsea gagnera et réussira ce test. C’est notre objectif mais ça va être difficile car, ils sont les tenants du titre. Nous croyons en nous, en nos coéquipiers et en notre manager. Je suis content pour Benzema, il est un bon exemple pour le peuple musulman en montrant que nous pouvons faire le Ramadan, marquer des buts et être productifs. J’espère qu’il continuera à marquer, mais pas ce mercredi », a confié le défenseur Sénégalais à BBC Sports.
Le champion d’Afrique en titre a également évoqué le retour de Frank Lampard. Après son limogeage en tant qu’entraîneur d’Everton, la légende anglaise a été nommée manager par intérim jusqu’à la fin de la saison. «Nous savons qu’il est une légende ici et il a déjà formé la moitié de l’équipe. La situation est comme ça pour le moment, mais à l’entraînement, il a dit qu’il nous soutiendrait jusqu’au bout et nous aiderait à sortir de cette situation. Nous savons que c’est une situation difficile pour tout le monde, y compris le club, l’entraîneur et les supporters, mais nous donnerons tout pour nous en sortir et les rendre heureux. Notre premier objectif est de gagner les matchs et de rendre nos supporters heureux», indique-t-il.
Sur la situation de son ex coach Potter, le capitaine des Lions pense qu’il est un bon manager. « Une personne sympa et il m’a beaucoup aidé. C’est vrai que j’ai eu des moments difficiles quand je suis arrivé ici à Chelsea, mais son équipe était vraiment importante et ils nous ont beaucoup aidés. Je suis désolé pour lui mais cela fait partie du travail. J’espère qu’il aura un bel avenir mais maintenant nous sommes tous concentrés sur Chelsea et Frank Lampard », ajoute-t-il.
Le capitaine des Lions n’est pas, par ailleurs, resté insensible sur son premier mois de Ramadan en Angleterre et surtout la décision de la Premier League consistant à permettre aux musulmans concernés d’observer la rupture du jeûne. « Quand vous venez ici et que vous voyez qu’ils peuvent arrêter les matchs pour que les musulmans se ravitaillent, prennent un verre et se ressourcent un peu, c’est incroyable ! Cela ne m’est jamais arrivé, c’est pourquoi ce sentiment est incroyable. Je l’ai vu à la télévision quand Wesley (Fofana) était à Leicester en train de rompre son jeûne pendant le match, c’était incroyable. Quand ils le font pour vous, c’est incroyable. J’étais vraiment heureux et j’ai hâte de recommencer», avance-t-il. «Il s’agit de comprendre ce que nous lisons dans le Coran, la religion, notre comportement et notre Prophète Muhammad aussi. Nous devons leur expliquer cela, donc quand quelqu’un demande, nous sommes capables de donner une réponse », poursuit-il.
DIAMBARS SURPREND LE CASA ET REPREND LES COMMANDES, LE JARAAF S’ENFONCE
L ’équipe du Diambars FC a retrouvé la tête du classement du championnat national de Ligue 1 en remportant le duel au sommet qui l’a opposé, ce samedi 8 avril au stade Aline Sitoe Diatta de Ziguinchor, à celle du Casa Sports.
Trois jours seulement après avoir perdu la première place, Diambars a profité de la 17e journée pour retrouver son fauteuil de leader. Son probant succès dans le duel au sommet qui l’a opposé ce samedi au Casa Sport, combiné au match nul concédé par Guédiawaye Fc à domicile a permis aux Académiciens de reprendre les commandes. Le podium est complété par Génération foot qui, de son côté, a profité de son déplacement pour enfoncer le Jaraaf sur la pelouse.
L ’équipe du Diambars FC a retrouvé la tête du classement du championnat national de Ligue 1 en remportant le duel au sommet qui l’a opposé, ce samedi 8 avril au stade Aline Sitoe Diatta de Ziguinchor, à celle du Casa Sports. Les Académiciens se sont contentés d’une courte victoire (0-1) avec un but matinal inscrit dès la première minute de jeu pour reprendre les commandes à l’équipe de Guédiawaye Fc. Propulsé à la tête de classement à l’issue de la 15e journée retard, Guédiawaye FC n’aura savouré sa place de leader que pendant 3 jours. Tenus en échec à domicile (0-0) par la Linguère de Saint-Louis, les Crabes de la Banlieue sont relégués à la place de dauphin (2e ; 30 points). Les Ziguinchorois, qui restent sur une série de quatre matchs sans victoire, quittent, quant à eux, le podium pour occuper la cinquième place du classement (26 points). C’est Génération Foot (29 points) qui en a profité en faveur de son succès (1-0) obtenu sur le terrain de Jaraaf, Les Grenats de Saly se sont installés sur la troisième marche du podium avec 29 points au compteur. Cette troisième défaite consécutive du Jaraaf a toutefois eu du mal à passer. Elle a même fait désordre au sein du club « vert et Blanc ». Entre jets de pierres et autres projectiles, ce sont les supporters qui sont montés au créneau pour déverser leur colère et en prenant pour cible l’entraineur Youssouph Dabo. De leur côté, les Rufisquois de Teungeth Fc se sont positionnés à la cinquième place après avoir été contraints, au stade Ngalandou Diouf, au partage des points (1-1), parl’Us Gorée (6e, 24 points). La 17e journée a pris fin ce lundi, avec les duels qui ont opposé le Stade de Mbour à l’As Douanes et l’As Pikine à Dakar Sacré-cœur. A Diourbel, les huiliers de la Sonacos ( 9e, 21 points) ont réalisé une bonne opération sur leur pelouse de Ely Manel Fall en dominant l’AS Douanes sur le score de 2 buts à 0. Les Gabelous restent la première équipe non relégable (12e ;17 points). Ils sont talonnés par la Linguère de Saint Louis (13e, 14 points) mais aussi par le CNEPS Excellence ( 14e , 9 points).
Toujours cantonnés à la dernière place, les Thièssois n’ont pu grappiller qu’un seul petit point ( 0-0) lors de leur déplacement sur la pelouse du Stade de Mbour (11e ; 20 points). Le dernier duel qui a opposé l’AS Pikine ( 8e ; 22 points) et Dakar Sacré-Cœur ( 7e, 22 points) a également été sanctionné par un score nul et vierge (0-0).
RÉSULTATS 17E JOURNÉE LIGUE 1
Teungueth FC / US Gorée ( 1-1) ; Jaraaf / Génération Foot (0-1) ; Sonacos / AS Douanes (2-0) ; Guédiawaye / Linguére (0-0) ; Casa Sports / Diambars (0-1) ; Stade de Mbour / CNEPS (1-1) ; AS Pikine / Dakar Sacré Cœur ( 0-0)
MONDIAL 2030 : LA CAF SOUTIENT LE MAROC
Le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé à l’unanimité, au nom du football africain, de soutenir la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030.
Le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé à l’unanimité, au nom du football africain, de soutenir la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030.
Le Maroc a récemment annoncé, lors du 73e Congrès de la FIFA à Kigali, sa candidature à l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030, conjointement avec l’Espagne et le Portugal.
Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : "La décision unanime prise par le Comité Exécutif de la CAF de soutenir la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030 signifie que la candidature du Maroc est désormais celle du continent africain. Nous nous concentrons désormais sur l’organisation d’une nouvelle Coupe du Monde de la FIFA en Afrique et nous nous engageons à travailler avec toutes les associations nationales et confédérations de football pour y parvenir".
REPORT DE L’ANNONCE DES CAN 2025 & 2027
La CAF a également décidé d’ouvrir la candidature pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2027 en raison des demandes de nombreuses associations membres de la CAF et de leurs gouvernements d’accueillir la compétition majeure du continent.
La CAF annoncera les nations retenues pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe d’Afrique des Nations 2027 en même temps avant le mois de septembre de cette année.
Le Comité Exécutif de la CAF a également été informé des progrès substantiels réalisés en ce qui concerne la Super Ligue Africaine inaugurale qui débutera plus tard cette année.
«NOUS N’IRONS PAS FAIRE DE LA FIGURATION AU MONDIAL»
Sélectionneur des U-20 du Sénégal, Malick Daf distille les secrets de la victoire du Sénégal à la CAN U-20 et affiche ses ambitions avant la Coupe du Monde de cette catégorie
Sélectionneur des U-20 du Sénégal, Malick Daf distille les secrets de la victoire du Sénégal à la CAN U-20 et affiche ses ambitions avant la Coupe du Monde de cette catégorie. Après trois finales successivement perdues, Malick Daf est l’homme qui a conduit le Sénégal à la victoire en Coupe d’Afrique des Nations U-20. Une première pour le pays de la Teranga. Ancien entraîneur des U-17, le Sénégalais connaît parfaitement les joueurs qu’il a à sa disposition. Initié à l’art du coaching par le regretté Joseph Koto – « il ne se passe pas un seul jour sans que je pense à lui » – Daf caresse le doux rêve de ramener le trophée de la Coupe du Monde au Sénégal. Daf s’est entretenu avec FIFA.
La sélection U-20 du Sénégal est enfin sacrée championne d’Afrique, on se rappelle les trois finales successivement perdues en 2015, 2017 et 2019. Quels sont les sentiments qui vous animent ?
Nous sommes premièrement satisfaits du travail que nous venons d’accomplir. C’est toujours très important pour un entraîneur de gagner des trophées. Deuxièmement, je dirais que nous sommes soulagés. Je ne dirais pas que nous étions sous pression mais nous nous devions de gagner ce tournoi et de briser le signe indien.
Tout au long de cette CAN U-20, les Lionceaux de la Teranga ont été impressionnants : 6 matches joués, 6 victoires, 14 buts marqués, aucun encaissé. Le Sénégal repart avec tous les prix individuels, meilleur joueur (Lamine Camara) meilleur buteur (Pape Demba Diop) et meilleur gardien (Landing Badji). Quels sont les secrets de la réussite de votre équipe?
Le travail. J’ai un groupe de bosseurs. Ils sont très jeunes, ils ont déjà acquis beaucoup d’expérience et l’une des mes principales satisfactions est qu’ils comprennent les exigences du haut niveau. Ils sont toujours à l’écoute et appliqués. Ce sont des amoureux du jeu et, pour aller plus loin, je dirais même du beau jeu. Ils parlent beaucoup de football entre eux. Ils sont passionnés par ce qu’ils font et ils se donnent les moyens de progresser. On voit des sensibilités qui se dégagent. Il y en a un qui sera l’apôtre du 4-3-3 avec ses arguments, l’autre va objecter avec ses arguments. On a à faire à de sacrés débats dans cette sélection (rires). C’est agréable de les voir s’exprimer hors et surtout sur le terrain. Un autre avantage, c’est que nous avons grandi ensemble. J’ai eu à ma charge la plupart de ces joueurs en U-17. On se connaît. Nous étions à la Coupe du Monde au Brésil, où nous avons perdu en huitième de finale contre l’Espagne 2-1. Il est bon de suivre une génération. Cette continuité est aussi un des facteurs de notre réussite à cette CAN.
Vous dites constamment que vous vous préférez vous concentrer sur les forces et les atouts de son équipe plutôt que de prendre en considération les facultés de l’adversaire. Quelle est la philosophie de jeu de Malick Daf ?
(Il sourit) Lorsque vous construisez une équipe, vous devez connaître parfaitement tous les éléments qui la composent et surtout avoir confiance en eux. Nous, les entraîneurs des catégories juniors, nous sommes encore des éducateurs. Notre rôle est de les galvaniser. Je veux que lorsque mes joueurs entrent sur un terrain, ils se disent qu’ils sont les meilleurs, peu importe l’adversaire qui est en face. C’est la règle numéro 1. Ils se disent qu’ils sont les meilleurs parce que je pense qu’ils sont les meilleurs. Si en tant qu’entraîneur je n’ai pas foi dans les capacités de mon équipe, mon rôle est vain. Ce gain de confiance permet d’imposer notre identité de jeu. Un joueur en confiance va tenter plus de choses, va réussir plus de choses et la probabilité de gagner est plus grande.
Longtemps considéré comme un colosse aux pieds d’argile, le Sénégal vient d’empocher quatre titres de champion d’Afrique en 13 mois (CAN, CAN de Beach Soccer, CHAN et CAN U20). Comment expliquez-vous cette métamorphose ?
Après 65 ans sans rien gagner, il fallait bien se réveiller. (Rires). Nous avons longtemps porté ses costumes de favoris et trébuché sur la dernière marche. Ces 13 derniers mois sont le résultat d’une remise en question, d’une prise de conscience. La fédération a fait son travail en nous mettant dans de bonnes dispositions (stages, nouveaux moyens technologiques, ateliers…). Entre entraîneurs nous échangeons beaucoup. Lors de notre tournoi, Mame Moussa Cissé le sélectionneur des féminines, Pape Thiaw l’entraîneur des Lions locaux vainqueurs du CHAN, sont venus nous voir. On a discuté, on a échangé nos expertises et on s’entraide. Cette solidarité est essentielle pour le développement de notre football.
Qu’attendre du Sénégal pour la Coupe du Monde U-20 ?
On n’y va pas pour faire de la figuration. Nous voulons représenter dignement l’Afrique et le Sénégal. On a beaucoup d’ambitions tout en restant humbles. Nous sommes présents dans la cour des grands en compagnie de très grandes nations du football. Nous avons l’équipe qui faut pour aller le plus loin possible. Quand je dis le plus loin c’est-à-dire jusqu’à la victoire finale.
Vous vous projetez déjà ?
Oui, j’ai déjà rangé le trophée de la CAN dans l’armoire. Mon esprit est maintenant dans la préparation de ce Mondial. C’est une compétition de grande envergure, il faudra bien la préparer, car en tant que champions d’Afrique nous n’avons pas le droit à l’erreur.
QUALIFS CAN 2024, LE BENIN VICTIME DES PETITES AMITIES D’INFANTINO ?
Le Bénin l’a mauvaise. Les Guépards ont dû jouer au Rwanda, dans un stade non homologué par la CAF et hors date FIFA, un match qualificatif pour la CAN 2023 qui aurait dû se dérouler à Cotonou.
Le Bénin l’a mauvaise. Les Guépards ont dû jouer au Rwanda, dans un stade non homologué par la CAF et hors date FIFA, un match qualificatif pour la CAN 2023 qui aurait dû se dérouler à Cotonou. La raison avancée ? La franche amitié entre Paul Kagame, le chef de l’État rwandais, et Gianni Infantino, le boss de la FIFA, et leur entregent en Afrique.
À l’autre bout du fil, la voix de ce proche de la Fédération béninoise de football (FBF) est un mélange d’agacement et de résignation. « Et ça recommence ! Il y a deux ans, on s’était fait arnaquer sur l’affaire des tests Covid lors d’un déplacement en Sierra Leone, ce qui avait coûté à la sélection une qualification pour la CAN au Cameroun. Cette fois-ci, on a changé tout notre programme presque à la dernière minute, et nous sommes nombreux, ici, à croire que tout s’est joué au très haut niveau, dans des sphères qui nous dépassent. »
Pour bien comprendre ce qui ressemble fortement à une conclusion définitive, il faut remonter quelques semaines en arrière. Le Bénin et le Rwanda doivent s’affronter deux fois en qualifications pour la CAN 2024 en Côte d’Ivoire, dans un groupe L également composé du Sénégal et du Mozambique. Les Béninois devaient recevoir le mercredi 22 mars au Stade de l’Amitié à Cotonou et les Rwandais cinq jours plus tard, au stade international de Huye, au sud du pays. Mais la Confédération africaine de football avait mis son veto, en raison de la qualité des infrastructures hôtelières de l’ancienne Butare, pas adaptées pour accueillir des sélections nationales A. Et l’instance avait donc décidé que les deux matchs se joueraient finalement à Cotonou.
Au Bénin, l’axe Kagame-Infantino-Motsepe soupçonné d’avoir forcé la main
Pourtant, rien ne s’est passé comme prévu. Quelques heures après le match du 22 mars, qui avait vu Gernot Rohr diriger pour la première fois les Guépards, les Rwandais font leurs valises et filent à l’aéroport international de Cotonou pour monter dans un avion de ligne, direction Kigali. « Ils étaient bien décidés à partir et à ne pas revenir. Des gens de la fédération ont tenté de leur demander de ne pas quitter Cotonou, mais en vain », poursuit cette source. Et pour cause, puisque la CAF avait décidé de tout chambouler. « Le Rwanda a proposé de jouer au stade Pelé à Kigali, un stade qui n’est pas homologué par la CAF, car les tribunes ne peuvent pas accueillir de spectateurs, et cela a été validé », ajoute notre interlocuteur. Contacté par So Foot, Véron Mosengo-Omba, le secrétaire général de la CAF, a livré la version officielle. « Nous avons décidé de donner notre accord, car le terrain et les vestiaires sont homologués, mais comme les tribunes ne le sont pas, nous avons imposé le huis clos. Ce n’est pas la première fois que nous acceptons de donner une chance à un pays », explique le dirigeant.
Ces explications ont pourtant du mal à convaincre au Bénin, où on préfère plutôt insister sur des motifs un peu moins avouables. Et notamment une intervention de Paul Kagame, le chef de l’État rwandais, auprès de son ami Gianni Infantino, le président de la FIFA, et réélu le 16 mars dernier lors du Congrès de l’instance à… Kigali. « Mettez-vous à la place de Kagame, qui en plus adore le foot. Il accueille le monde du football dans d’excellentes conditions, mais son pays est incapable de recevoir le Bénin pour un simple match qualificatif pour la CAN. Ce n’est bon ni pour son image, ni pour son ego. De plus, le match a été décalé au 29 mars, c’est-à-dire en dehors des dates FIFA (20-28 mars), ce qui a contraint Gernot Rohr à libérer plusieurs joueurs, rappelés par leurs clubs en Europe, intervient une autre source béninoise, bien introduite dans les milieux sportif et diplomatique. On imagine bien le circuit : Kagame appelle Infantino qui appelle Patrice Motsepe, le président de la CAF, qui appelle Mathurin de Chacus, le président de la fédération béninoise. »
La réserve du Bénin pour régler le problème ?
Contacté, ce dernier réfute cette hypothèse. « Je n’ai pas subi de pression, il me semblait logique d’aller jouer à Kigali, à partir du moment où la CAF était d’accord pour que le match s’y joue. » Au Caire, au siège de la CAF, on ne dit pas autre chose. « Il n’y a eu aucune intervention de la part de Paul Kagame auprès de Gianni Infantino, et de Gianni Infantino auprès de la CAF. Ce sont de pures spéculations », insiste Véron Mosengo-Omba. Pas sûr, pourtant, que les Béninois avalent ces arguments, surtout quand on connaît le poids diplomatique du Rwanda en Afrique. « Sur ce plan, le Bénin ne pèse pas grand-chose, alors que c’est tout le contraire pour Kagame », explique un ancien diplomate, fin connaisseur du continent africain.
Mais l’affaire n’est peut-être pas terminée, puisqu’après le match du 29 mars (1-1), les Béninois ont déposé une réserve officielle à propos de la présence sur la pelouse synthétique de Kigali de l’attaquant Kevin Muhire, averti lors de la 2e journée face au Sénégal (0-1, le 7 juin 2022 à Dakar) et également le 22 mars à Cotonou. « Normalement, il aurait dû être suspendu », rappelle Rohr. Le Rwanda pourrait donc perdre ce match sur tapis vert. « Et là, Kagame et Infantino ne pourront pas faire grand-chose », ironise une des sources béninoises. Méfiance quand même.
CLASSEMENT FIFA, LE SENEGAL CONSERVE SA PLACE
Le Sénégal garde sa deuxième place africaine dans le dernier classement mondial de la FIFA du mois d’avril toujours dominé par le Maroc, tout en remontant à la 18e place mondiale
Dakar, 6 avr (APS) - Le Sénégal garde sa deuxième place africaine dans le dernier classement mondial de la FIFA du mois d’avril toujours dominé par le Maroc, tout en remontant à la 18e place mondiale, a appris l’APS de l’instance dirigeante du football mondial, jeudi.
Le Sénégal, qui a grappillé une place dans le classement mondial, garde son rang en Afrique grâce à ses deux victoires contre le Mozambique, lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire (13 janvirr-11 février), une compétition à laquelle il s’est qualifié.
Le Maroc, 11e du classement mondial, conserve sa première place africaine. Les Lions de l’Atlas ont battu, 2-1, le Brésil en match amical, le 25 mars dernier.
L’Algérie et l’Egypte ont, quant à eux, réalisé des bons en avant. Les Fennecs ont quitté la 40e place pour la 36e et les Pharaons la 39e pour la 34e. Toutefois, la meilleure progression est à mettre sur le compte de la République centrafricaine, qui est passée de la 132e à la 122e place.
Les Centrafricains doivent ce progrès à leur double succès, en mars, face à Madagascar, classé 110e. La Namibie, qui passe de la 113e à la 106e place et la Gambie de la 126è à la 120e place ont également réalisé des progrès.
En revanche, le Cameroun enregistre un grand recul en termes de points. Les Lions indomptables, qui étaient à la 33e place, sont descendus à la 42e.
Dans ce nouveau classement FIFA, l’Argentine, champion du monde en titre, quitte la deuxième place pour la première, chose qui n’était pas arrivée depuis six ans. Grâce à ses victoires en match amical face au Panama et Curaçao, en mars dernier, l’Albiceleste détrône le Brésil.
La Seleçao, en plus de perdre sa première place, est également devancée par la France, deuxième, grâce à ses succès obtenus face aux Pays-Bas et à la République d’Irlande, lors des éliminatoires de l’Euro 2024.
A part ce changement au niveau des trois premières équipes, le reste du top 10 ‘’ne connaît aucune évolution’’. Aucune nouvelle équipe n’a intégré le nouveau classement et aucune autre n’en est sortie. Le prochain classement mondial FIFA sera publié le 20 juillet 2023.
HABIB DIALLO, 5EME MEILLEUR BUTEUR SENEGALAIS DE L’HISTOIRE
Habib Diallo est à 4 réalisations du meilleur buteur Kylian Mbappe
Buteur ce week-end lors de la défaite 4 buts à 3 du Racing Club de Strasbourg face à l’AS Monaco, Habib Diallo en est à son 15ème but de la saison en Ligue 1. Désormais dans le top 5 des meilleurs artificiers sénégalais de l’histoire du championnat, il est aussi à 1 pion d’atteindre la barre de 100 buts en club.
Habib Diallo est à 4 réalisations du meilleur buteur Kylian Mbappe. En 29 journées de championnat, le joueur formé à Génération Foot a déjà battu son record sur un exercice de Ligue 1 qui est de 12 (2019-2020). Connu pour son histoire avec les joueurs sénégalais, le championnat de France a vu passer de grands attaquants. Mamadou Niang, Moussa Sow, Souleymane Camara pour les plus jeunes et Boubacar Sarr Locotte, Jules François Bocandé et Thierno Youm pour les plus anciens y ont tous montré leur talent de renard. Depuis son premier but dans l’élite française, le 23 octobre 2016 contre l’OGC Nice, Habib Diallo marche sur les pas de ses aînés en faisant trembler les filets à 48 reprises en 142 matches.
DEJA PARMI LES PLUS GRANDS ATTAQUANTS SENEGALAIS
Ce qui fait de lui le 5e meilleur buteur sénégalais de l’histoire de la Ligue 1 française. Devancé justement par Mamadou Niang qui caracole seul en tête avec 100 buts, Jules Bocandé avec 70 buts, Boubacar Sarr avec 64 buts et Souleymane Camara avec 62 buts. L’ancien Messin, étant le seul joueur du top 5 encore en activité pourrait prétendre évoluer dans ce classement s’il multiplie ses bonnes performances. Pour ce, il va falloir que son club se maintienne (actuellement 16e à égalité avec le 1er relégable) ou qu’il trouve un club plus prestigieux en Ligue 1. L’attaquant de 27 ans a de très bonnes références et est réputé pour son flair et son efficacité devant les buts. Cette efficacité, il a du mal à le prouver en équipe nationale. Contrairement en club, Habib peine à se faire une place dans le 11 d’Aliou Cissé.
Fréquemment dans la liste depuis sa première convocation le 17 novembre 2018, le champion d’Afrique n’a été titularisé qu’à 5 reprises. Il compte à ce jour 16 sélections et 3 réalisations. Son dernier but inscrit contre le Mozambique au stade Abdoulaye Wade et sa bonne entrée au match retour peuvent déclencher une bonne spirale pour ce renard de surface.
L’UBBS ET LE CRBS CHARGENT ME BABACAR NDIAYE ET RECUSENT LE MODE D’ELECTION
A quelques encablures de l’Assemblée générale prévue le 6 mai prochain, la tension est encore montée d’un cran dans le milieu du basket sénégalais
A quelques encablures de l’Assemblée générale prévue le 6 mai prochain, la tension est encore montée d’un cran dans le milieu du basket sénégalais. Après les accusations et reproches, l’Union des Basketteurs et Basketteuses du Sénégal (UBBS) et la Convergence pour le Renouveau du Basket Sénégalais (CRBS) sont revenues à la charge, à travers une conférence de presse conjointe tenue hier, mercredi 5 avril, pour décrier la gestion de l’actuel président Me Babacar Ndiaye et remettre en cause la capacité de la Fédération sénégalaise de basket à organiser des élections transparentes. L’ancienne gloire Mathieu Faye a également profité de cette rencontre pour annoncer sa candidature à la présidence de la FSBB.
Un jour après la réplique que la Fédération Sénégalaise de basket lui a servi pour lui rassurer sur le mode d’élection et la gestion de la discipline, l’Union des Basketteurs et Basketteuses du Sénégal (UBBS) et la Convergence pour le Renouveau du Basket sénégalais (CRBS) sont revenues à la charge à travers une conférence de presse tenue hier, mercredi 5 avril, pour tirer sur l’actuel président et douter de sa capacité à organiser des élections transparentes lors de l’Assemblée générale élective fixée le 6 mai prochain.
Après avoir déjà dénoncé le mode d’élection et la violation des textes, Pathé Keita, membre du CRVB et Président de Guédiawaye Basket Académie n’en démord pas et récuse encore le comité électoral. «Cette fédération sait qu’elle ne peut pas organiser les élections. Contrairement à ce qu’elle avance, j’ai avec moi une quinzaine de candidature. Des candidatures à la présidence et d’autres au comité directeur. Il y a d’autres qui ne m’ont pas encore été transmises. Mais, nous n’allons pas déposer au niveau de ce comité électoral parce que Babacar Ndiaye, seul, dispose du fichier électoral. Il fait sa tournée et ne raconte que des calomnies. Par exemple à Tambacounda, il y a trois équipes. Il dit que ces équipes sont avec lui. C’est faux ! J’ai le dossier du président de l’Oriental Club qui est avec le CRBS», a-t-il déclaré. «En 2021, il a fait modifier les textes. Le débat était houleux. Durant cette séance, on avait montré notre indignation parce qu’on ne pouvait pas comprendre que tu sois réélu par des textes et après que tu aies atteint la limite des mandats, tu veux les changer. C’est inadmissible !», a-t-il poursuivi dans des propos relayés par wiwsport.
Pour le dirigeant de Guédiawaye basket Académie, «le président veut disposer d’un stock électoral. Malheureusement, il a le comité directeur à ses côtés. Tout ce qu’il apporte là-bas passe. Il ne veut pas montrer le fichier des votants parce qu’il sait bien que s’il le montre, nous détecterons les clubs fictifs».
A la suite du membre du CRBS, l’ancienne gloire Mathieu Faye, qui a déclaré sa candidature, a tenu à régir sur le communiqué dans laquelle, la Fédération de basketball lui a dénié la légitimité de parler d’élection non-transparente ou encore de parler au nom des anciennes gloires. «Pendant plus de huit (8) ans, nous l’avons laissé faire parce que nous sommes des démocrates. Nous respectons son magistère. Il se trouve qu’il vient à la fin de ce magistère. Aujourd’hui, l’image que renvoie le basket n’est réjouissante. Ce n’est pas seulement l’équipe nationale. Les clubs, les présidents de club tous plaignent de sa gestion», a-t-il répondu tout en écartant de vouloir régler des problèmes personnels avec le président de la FSBB. «Je n’ai jamais attaqué qui que ce soit et je n’ai jamais parlé en des termes aussi ordurier que ceux utilisés dans le communiqué à Me Babacar Ndiaye. Les attaques sont unilatérales, adressées à ma personne et je ne sais pour quelle raison. C’est peut-être parce qu’il est en manque d’arguments qu’il use de moyens peu glorieux», ajoute t-il.
Sur la même lancée, l’ancien président de la Fédération de basketball, Baba Tandian a encore sortie la sulfateuse pour attaquer sans management Me Babacar Ndiaye et décrier la mauvaise gestion de la discipline depuis une dizaine d’années.
MONDIAL U17, LA FIFA RETIRE L'ORGANISATION AU PEROU
La FIFA, qui a retiré l'organisation de la Coupe du monde U20 à l'Indonésie la semaine passée sur fond de conflit entre la fédération d'Israël et le gouverneur de l'île de Bali, a fait pareil au Pérou pour la Coupe du monde U17.
La FIFA, qui a retiré l'organisation de la Coupe du monde U20 à l'Indonésie la semaine passée sur fond de conflit entre la fédération d'Israël et le gouverneur de l'île de Bali, a retiré ce lundi l'accueil de la Coupe du monde U17 au Pérou en raison d'un manque d'infrastructures. Pour rappel, le Mondial U17 de 2023 doit se dérouler du 10 novembre au 2 décembre.
Le bureau du conseil de la FIFA doit désigner un nouvel hôte pour la compétition ‘’dans les meilleurs délais’’, est-il expliqué dans un communiqué. Le gouvernement mondial du football a évoqué ‘’l'incapacité du Pérou à tenir ses engagements dans la préparation des infrastructures indispensables à la bonne tenue de l'épreuve’’. Elle souligne néanmoins avoir ‘’de très bonnes relations’’ avec la fédération péruvienne (FPF), remerciée pour ses efforts, et demeure ‘’naturellement ouverte à la tenue d'une compétition dans ce pays à l'avenir’’.