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2 décembre 2024
Sports
«J’IMAGINAIS PLUTOT AVOIR UN PARCOURS A LA OMAR DAF OU HABIB BEYE»
Avant sa victoire surprise au CHAN, comme sélectionneur, Pape Thiaw était à jamais « Le Talonnier » au Sénégal, surnom hérité de sa talonnade décisive sur le but en or d’Henri Camara, en 8es de finale du Mondial 2002.
Avant sa victoire surprise au CHAN, comme sélectionneur, Pape Thiaw était à jamais « Le Talonnier » au Sénégal, surnom hérité de sa talonnade décisive sur le but en or d’Henri Camara, en 8es de finale du Mondial 2002. Entretien avec un coach qui ne manque pas de talon.
CAN, Chan, CAN U20, Beach-soccer… Comment expliques-tu que le Sénégal domine à ce point le continent africain ces derniers mois ?
Le Sénégal a toujours eu des joueurs talentueux, mais il récolte les fruits d’un travail de fond. La fédération est stable et la direction technique nationale a fait un super boulot en donnant aux sélections des infrastructures – le centre technique Jules François Bocandé – et les moyens financiers – stages et matchs amicaux à l’étranger – qui permettent de travailler dans d’excellentes conditions. Ces investissements et l’excellent travail de formation des clubs ou des académies locales, comme Génération Foot, Diambars ou le Dakar Sacré-Cœur, permettent à nos joueurs d’être prêts techniquement et tactiquement pour le niveau international.
La victoire lors de la CAN 2021 a-t-elle aussi permis de se libérer d’un poids ?
Elle a tout débloqué. Le football sénégalais courait depuis trop longtemps après son premier titre. En gagnant la CAN contre l’Égypte (0-0, 4-2 TAB), deux ans après une défaite douloureuse en finale contre l’Algérie (0-1), Aliou Cissé a réalisé le rêve de tout un pays. Et son équipe a fait preuve d’un caractère incroyable. Un mental parfaitement illustré lors de la finale par Sadio Mané, le plus grand joueur de l’histoire des Lions, qui inscrit le tir au but décisif alors qu’il avait raté un penalty. Un symbole, car pendant longtemps, on perdait ces séances. Aliou Cissé a mis dans la tête de cette génération que marquer un penalty était une qualité technique et n’avait rien à voir avec la chance.
Qu’est-ce que ça fait d’avoir remporté le deuxième plus beau trophée de l’histoire du football sénégalais un an plus tard ?
Ça fait plaisir de donner du plaisir au pays. Et même s’il est vrai que nos clubs ne brillent pas au plan continental, cette victoire au CHAN contre l’Algérie (0-0, 5-4 TAB) onze ans après notre dernière participation, met le football local en lumière. Le Sénégal a un vivier incroyable. Il manque seulement des moyens à nos clubs pour pouvoir conserver leurs joueurs et freiner la fuite des talents vers les pays du Maghreb, mais aussi la Tanzanie ou le Soudan.
Ce titre est d’autant plus surprenant que tu étais à la base adjoint de Joseph Koto, que tu as remplacé après son décès… Comment as-tu vécu les doutes à la suite de ta nomination ?
Je suis depuis assez longtemps dans le football pour savoir que personne ne fait l’unanimité. Lorsqu’on m’a proposé le poste, je savais très clairement ce que je voulais faire, dans la continuité de l’excellent travail de Joseph Koto. Et où je voulais aller. Depuis ma retraite, j’ai décroché tous mes diplômes d’entraîneur en France et j’ai lancé ma carrière de coach au Sénégal en 2018 totalement par hasard. J’étais en vacances à Dakar et deux jours avant mon vol retour, Niary Tally, le club de D1 de mon quartier, m’a appelé pour me demander de remplacer son entraîneur, qui venait de démissionner. Je n’ai pas pu refuser, alors qu’après avoir notamment entraîné un club de R1 en Ardèche, j’imaginais plutôt avoir un parcours à la Omar Daf ou Habib Beye.
Est-ce que cette victoire a aussi un goût de revanche alors que tu as souvent été dans l’ombre des stars de la génération 2002 ?
Ce titre au CHAN n’est pas la revanche du Talonnier. Je ne serai jamais revanchard envers mon pays et suis très fier de ma carrière en sélection (16 sélections, 5 buts). J’ai toujours mouillé le maillot et respecté la hiérarchie qu’imposait l’entraîneur. Si Bruno Metsu n’avait pas eu confiance en moi en 2002, il ne m’aurait pas fait jouer un huitième de finale de Coupe du monde.
C’est d’ailleurs de ta talonnade pour le but en or d’Henri Camara contre la Suède (2-1) que tu tiens ton surnom de Talonnier, connu de tous les Sénégalais. Cela t’a-t-il agacé qu’on te ramène toujours à ce geste ?
Cette talonnade a même été peinte sur un mur à Dakar. Alors oui, ça m’a parfois agacé que ma carrière soit résumée à ce geste, alors que j’ai par exemple marqué un doublé contre la Namibie (5-0) lors du match qui nous qualifie à la Coupe du monde, mais ce surnom va rester à vie lorsqu’on évoque le Mondial.
Qu’est-ce que cette génération de 2002 t’évoque ?
On était une vraie famille ! Et on a fait vibrer notre pays avec une finale de CAN perdue contre le grand Cameroun (0-0, 2-3 TAB), une victoire contre les champions du monde français (1-0) et un quart de finale (0-1, contre la Turquie) pour notre premier Mondial. On avait des joueurs incroyables : l’artiste El-Hadji Diouf, le gaucher Khalilou Fadiga, le tueur Henri Camara, le leader Salif Diao… Et le coach Bruno Metsu. Avant les matchs, il lui arrivait de nous passer des vidéos de personnes malades qui fêtaient nos exploits au Sénégal. Il nous regardait et nous demandait : « Êtes-vous prêts à assumer l’arrêt de cette joie ? » Son coaching participatif, basé sur le dialogue, m’a énormément inspiré. Et elle explique je pense le fait qu’autant de joueurs de cette génération soient devenus coachs ou soient restés proches des Lions. Aliou Cissé est sélectionneur, Lamine Diatta manager général, El-Hadji Diouf présent à chaque compétition… On a partagé notre expérience pour que les jeunes qu’on a fait rêver ne commettent pas les mêmes erreurs.
Tu fais partie de la première vague de joueurs sénégalais qui ont commencé à s’exporter en masse, en France, à la fin des années 1990… Comment s’est passée ton arrivée ?
Je suis arrivé à Saint-Étienne en novembre 1997 grâce à Abdoulaye Touré qui a été un des premiers à recruter pour les Verts des Sénégalais prometteurs (Frédéric Mendy, Pape Sarr, Alassane N’Dour). J’avais 17 ans et je me rappelle avoir passé les fêtes de Noël tout seul au centre de formation, à pleurer pour rentrer chez ma famille. C’était très difficile sur le plan personnel, mais heureusement, sur le plan sportif, l’acclimatation s’est très bien passée. Dès la première saison, on remporte la coupe Gambardella au Stade de France avec Julien Sablé et Sylvain Armand (1-1, 5-3 TAB contre Paris). La saison suivante, on retourne en finale contre l’AJ Auxerre de Philippe Mexès et Djibril Cissé (0-0, 4-5 TAB) et j’ai fait ma première et seule apparition en pro lors du titre en D2. Je voulais rester à Saint-Étienne, mais les clubs de D1 n’avaient droit qu’à trois étrangers (extracommunautaires, NDLR) dans leur effectif, et le club a recruté les Brésiliens Alex et Aloisio et l’Ivoirien Tchiressoua Guel. Robert Nouzaret souhaitait que je joue avec la réserve en CFA2, mais avec Pape Diouf, mon agent, j’ai préféré partir à Istres en National. Pape était comme un deuxième papa. Tout ce qu’il faisait était dans l’intérêt de ses joueurs.
Lausanne, Strasbourg, Moscou, Metz, Alavés, Créteil… Comment expliques-tu que tu n’aies jamais réussi à t’imposer dans la durée dans un club ?
Une carrière de joueur professionnel dépend aussi de la chance, et j’ai connu de nombreux coups du sort. J’aurais pu rester à Lausanne, mais le club avait des problèmes d’argent et j’étais le plus gros salaire, donc j’ai été prêté à Strasbourg, puis à Moscou… Après le Mondial, j’aurais dû aller à West Ham, mais je n’avais pas le nombre de sélections internationales nécessaires pour obtenir mon visa de travail, donc je suis resté en Suisse, et le club a fait faillite. J’ai pris la direction de Metz, un club qui a toujours bien accueilli les Sénégalais et dont je garde un magnifique souvenir. Je suis devenu le chouchou du public grâce à quelques buts décisifs, et le président Carlo Molinari souhaitait que je reste. Malheureusement, Jean Fernandez m’a fait comprendre que je passais derrière Toifilou Maoulida et Hervé Tum, donc j’ai préféré partir en D2 espagnole à Alavés. On est montés dès la première saison avec le Brésilien Néné et je suis devenu le premier Sénégalais de l’histoire à jouer un Liga. Puis, j’ai enchaîné les blessures. En 2006, Rafa Benítez, qui me connaissait un peu et cherchait un joueur au profil similaire de Djibril Cissé, blessé avec Liverpool, est même venu me voir jouer lors d’un match où je me suis fait les croisés…
Finalement que retires-tu de cette carrière sinueuse ?
Cela m’a permis de prendre du recul et de savoir très vite que je voulais devenir coach. Connaître les galères et les différents statuts d’un footballeur m’aide à la compréhension de tous les joueurs qui constituent un groupe et cela m’a aussi permis de maintenir un lien fort avec le football local. En 2007, à la fin de mon contrat avec Alavés et avant de rejoindre Créteil, je suis notamment rentré jouer un an avec l’équipe de mon quartier pour reprendre la forme. Je suis passé de Bernabeu contre les Galactiques et du Camp Nou contre Eto’o et Ronaldinho à un terrain en sable à l’autre bout du Sénégal. Gagner avec la sélection locale est donc un joli clin d’œil de l’histoire.
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PAUL POGBA CONFIE SA GALÈRE APRÈS L’HISTOIRE AVEC SON FRÈRE ET SON MARABOUT
Paul Pogba a été réentendu le 28 mars par les juges. Le milieu de la Juventus est toujours en quête de vérité sur son incroyable séquestration du 19 mars 2022.
Paul Pogba a été réentendu le 28 mars par les juges. Le milieu de la Juventus est toujours en quête de vérité sur son incroyable séquestration du 19 mars 2022.
Paul Pogba a de nouveau été entendu par les juges. Le 28 mars, le milieu de la Juventus s’est prêté, devant les magistrats, à un difficile exercice rétrospectif pour tenter de démêler le fil de cette incroyable histoire, qui aura vu quelques-uns de ses proches mis en examen pour « extorsion en bande organisée et avec arme, « arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire en bande organisée » et « association de malfaiteurs criminelle ».
Le champion du monde 2018 est longuement revenu sur les sommes d’argent qu’il a prêtées ou données ces dernières années à ses amis, sans toujours tenir le compte des montants, malgré des investissements souvent hasardeux.
Il tente de se reconstruire
Il a aussi et surtout commenté cette manière que ses proches avaient parfois de le culpabiliser. Comme le soir des faits, juste avant que Roushdane K., un des hommes gravitant dans son entourage, ne fasse entrer dans l’appartement les hommes cagoulés et armés : « Roushdane voulait me mettre mal à l’aise en me disant : “T’as vu où Boubacar habite ? Tu as vu notre situation ? », relate le milieu de l’équipe de France. Alors que les braqueurs réclament 13 millions d’euros, Paul Pogba (30 ans), crédule, dit avoir réfléchi à la meilleure solution pour se sauver, lui et ses amis, de ce mauvais pas : « Le lendemain du braquage, je dis que je vais payer. Que je vais essayer de réunir les fonds sans que la banque s’en aperçoive pour ne pas que ça soit déclaré. »
« Cette affaire a eu beaucoup d’impact sur mon corps et mes blessures »
Il finit par retirer 100 000 € en cash, le maximum qu’il pouvait obtenir. Méfiant, il prend quand même la peine de faire un selfie avec les liasses de billets pour prouver le retrait. Quant à son ancien ami Adama, qui a été interpellé fin mars en provenance de Dubaï, Pogba le considère comme une « victime », comme lui, « du braquage », mais ne peut se prononcer sur son rôle exact dans le reste de l’affaire.
Depuis sa séquestration, la star tente de se reconstruire et a discuté avec ses proches de l’impact psychologique. « J’ai gardé ça pendant beaucoup de temps tout seul, puis je me suis confié. Cette affaire a eu beaucoup d’impact sur mon corps, notamment sur mes blessures. J’en ai parlé au manager de l’équipe de France (Didier Deschamps) ».
Le marabout confirme recevoir jusqu’à 25 000 euros en liquide pour des actions humanitaires
Auditionné par les policiers en fin d’année dernière, Birmane D., désigné dans ses vidéos par Mathias Pogba, le frère de Paul, comme le marabout du footballeur, a expliqué avoir été présenté à Paul Pogba par Serge Aurier, ancien latéral du PSG. S’il a reconnu avoir parlé de religion avec Paul Pogba, Birmane D. a nié avoir marabouté Kylian Mbappé, comme il l’avait fait auprès du Parisien.
« La seule fois que j’ai parlé de Mbappé avec Paul, c’était après le match face à l’Argentine au Mondial 2018 (en huitièmes de finale, 4-3 pour la France) quand il a couru très vite. J’ai dit à Paul qu’il est super le petit, et Paul m’a dit qu’il est tellement fort qu’il remercie Dieu de l’avoir parmi nous, qu’il nous soulage vraiment. Alors toutes ces histoires sont des bêtises. »
Il a confirmé avoir été destinataire à plusieurs reprises d’importantes sommes d’argent en liquide de la part du footballeur, parfois 25 000 €, afin de mener à bien des projets humanitaires en Afrique. « Paul, c’est quelqu’un de très généreux. Il suffisait de lui demander pour qu’il donne », a assuré le marabout.
«ENTRER DANS LA COMPETITION AVEC BEAUCOUP DE CONFIANCE»
Sans beaucoup de compétitions dans les jambes, l’équipe nationale du Sénégal U-17 va pourtant aborder la coupe d’Afrique des nations de la catégorie (29 avril au 19 mai 2023) avec beaucoup de confiance. C’est la conviction du sélectionneur, Sérigne Saliou
Sans beaucoup de compétitions dans les jambes, l’équipe nationale du Sénégal U-17 va pourtant aborder la coupe d’Afrique des nations de la catégorie (29 avril au 19 mai 2023) avec beaucoup de confiance. C’est la conviction du sélectionneur, Sérigne Saliou Dia.
Le Sénégal va lancer dans quelques jours sa sélection des moins 17 ans à la CAN qui se jouera du 29 avril au 19 mai prochain en Algérie. Après la dynamique de victoires de ses différentes sélections nationales, la balle est désormais dans le camp des cadets sénégalais qui, à l’instar de ses devanciers, n’ont jamais étrenné le trophée continental. Pour le sélectionneur Serigne Saliou Dia, cette donne ne constitue pas une pression supplémentaire. L’essentiel pour lui, c’est d’entrer dans la compétition et de l’aborder avec beaucoup de confiance. «Nous n’avons pas des U20 et des U23 mais des U17, des garçons qui commencent les entraînements et la compétition. Si l’on prend l’histoire des U17 au Sénégal, chaque saison, ils ont quatre à six matchs au maximum. Cela veut dire que ce qui est important pour nous, c’est de mettre en place des aptitudes, des choses qui devront nous permettre d’entrer dans la compétition avec beaucoup de confiance», a-t-il confié au micro de la RFM. Après ses deux matchs de préparation remportés contre le Cameroun, l’équipe nationale du Sénégal des moins de 17 ans a toutefois vu ses nombreux joueurs recalés par les tests IRM qui sont obligatoires à toutes les équipes qualifiées à la CAN de cette catégorie U17.
A ce sujet, le technicien sénégalais dit ne pas se faire de soucis. Même s’il reconnait cela peut bien porter préjudice à son équipe. «C’est compliqué. Les garçons grandissent différemment. Le Sénégal a un énorme réservoir de joueurs. Il fallait rechercher d’autres joueurs. Cela ne s’est pas bien passé au début. Il fallait essayer de mettre en place un groupe même si ce n’est pas avec le même vécu», a-t-il souligné. Le Sénégal, on le rappelle, a récemment perdu ses deux derniers matchs de préparation contre le Burkina Faso et le Maroc.
A moins de deux semaines du coup d’envoi de la CAN U17 qui se jouera en Algérie (29 avril au 19 mai 2023), le sélectionneur des Lionceaux aura le temps de réajuster l’effectif avec cet autre match qu’ils vont livrer en terre algérienne avant le début de la compétition le 29 avril prochain. La délégation sénégalaise va rallier l’Algérie en fin de semaine.
L’ARGENTINE OFFICIELLEMENT DESIGNEE PAYS HOTE, LE TIRAGE AU SORT FIXE
La FIFA a confirmé lundi que la Coupe du Monde des moins de 20 ans de cette année aura bel et bien lieu en Argentine.
La FIFA a confirmé lundi que la Coupe du Monde des moins de 20 ans de cette année aura bel et bien lieu en Argentine.
C’était dans les tuyaux depuis plus de deux semaines, c’est désormais officiel. L’Equipe Nationale U20 du Sénégal jouera sa quatrième phase finale de Coupe du Monde U20 en Argentine. Après le retrait de l’Indonésie, initialement pays hôte, la nation de Leo Messi était la seule à avoir déposé sa candidature pour accueillir finalement le tournoi. Et ce lundi, l’instance dirigeante du football mondial a rendu, via un communiqué, son verdict, désignant l’Argentine comme pays hôte.
« La FIFA est ravie d’annoncer que l’édition de cette année de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA aura lieu en Argentine, alors que le pays des champions du monde ouvre ses portes aux superstars du football mondial de demain. Je tiens à remercier l’AFA et en particulier son président Claudio Tapia, ainsi que les autorités gouvernementales, pour leur engagement à accueillir ce magnifique événement dans un délai aussi court », a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino.
Par ailleurs, les Lionceaux du Sénégal connaîtront très bientôt l’identité de leurs adversaires lors de la phase de groupes. En effet, la FIFA a fixé le tirage au sort de la compétition le vendredi 21 avril à son siège, à Zurich.
Pour rappel, au niveau de la zone de la CAF, le Sénégal sera accompagné par la Gambie, finaliste malheureux de la dernière Coupe d’Afrique des Nations U20, du Nigeria et de la Tunisie. Enfin, à noter que la compétition est prévue du 20 mai au 11 juin 2023 et réunira six groupes de quatre équipes.
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LE FOOTBALLEUR NIZAR ISSAOUI EN MARTHYR
Le footballeur professionnel tunisien Nizar Issaoui est décédé vendredi des suites des brûlures au troisième degré subies après s’être immolé par le feu lundi dernier pour protester contre les abus de la police.
Le footballeur professionnel tunisien Nizar Issaoui est décédé vendredi des suites des brûlures au troisième degré subies après s’être immolé par le feu lundi dernier pour protester contre les abus de la police. Il avait été accusé de terrorisme pour un conflit de voisinage dans la région de Kairouan.
Un footballeur professionnel tunisien est décédé après s’être immolé par le feu en début de semaine pour protester contre "l’Etat policier" à la suite de tracas avec la police, a indiqué vendredi son frère. Nizar Issaoui, 35 ans, qui était sans club après avoir évolué au sein de plusieurs équipes de l’élite et des divisions inférieures, s’était immolé lundi par le feu dans la localité de Haffouz dans la région de Kairouan (centre).
Un geste prémédité
Dans un message posté sur sa page Facebook avant de passer à l’acte, il avait affirmé avoir décidé de se condamner lui-même "à mort par le feu". "Je n’ai plus d’énergie, que l’Etat policier sache que la peine sera exécutée ce jour", avait-il ajouté. Son geste rappelle celui de Mohamed Bouazizi, le vendeur ambulant qui s’était immolé par le feu le 17 décembre 2010, déclenchant la révolution tunisienne qui a mis fin au règne du président Zine el Abidine Ben Ali lors de la première révolte du Printemps arabe.
Lors de ses funérailles vendredi, un accrochage a opposé des manifestants et la police qui a dispersé les protestataires à coup des gaz lacrymogènes, selon des médias locaux. Des centaines d’habitants de la région s’étaient rassemblés plus tôt devant la maison de Nizar Issaoui, attendant l’arrivée de sa dépouille aux cris : "avec notre sang et avec notre âme nous nous sacrifierons pour toi Nizar".
Accusé de terrorisme pour des bananes
Selon des médias tunisiens, Nizar Issaoui entendait protester contre la police après avoir été accusé "de terrorisme" lorsqu’il s’était présenté au poste pour porter plainte contre un marchand de fruits qui vendait les bananes à dix dinars (3 euros) le kilo, soit le double du prix fixé par les autorités pour lutter contre la spéculation dans un contexte de pénuries.
Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre Nizar Issaoui se filmant avec son téléphone en hurlant : "pour une dispute avec une personne vendant les bananes à 10 dinars, on m’accuse de terrorisme (...) Du terrorisme pour une affaire de bananes". Hospitalisé dans un premier temps à Kairouan, Nizar Issaoui, brûlé au troisième degré, avait ensuite été transféré à l’hôpital des grands brûlés à Tunis.
Des émeutes ont éclaté
"Il est mort hier soir et sera enterré aujourd’hui", a déclaré à l’AFP son frère, Ryad Issaoui. Selon des médias tunisiens, après l’annonce de sa mort jeudi soir, des heurts ont eu lieu dans la localité de Haffouz entre des jeunes manifestants lançant des pierres et des policiers qui ont tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser. Aucun commentaire n’a pu être obtenu des autorités tunisiennes dans l’immédiat.
HABIB DIALLO PARMI LES NOMINES !
Onze prétendants sont en lice parmi eux, Habib Diallo qui compte déjà 15 buts avec Strasbourg cette saison. Jamais un Sénégalais n’a remporté le prix Marc-Vivien Foé.
Les 11 prétendants à la succession de l’Ivoirien Seko Fofana, lauréat du prix Marc Vivien Foé 2023, viennent d’être dévoilés. On y retrouve l’international Sénégalais Habib Diallo, auteur d’une saison exceptionnelle du côté de Strasbourg.
L a course est lancée pour succéder à Seko Fofana, le vainqueur de l’édition précédente du Prix Marc-Vivien Foé, récompensant le meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1. Onze prétendants sont en lice parmi eux, Habib Diallo qui compte déjà 15 buts avec Strasbourg cette saison. Jamais un Sénégalais n’a remporté le prix Marc-Vivien Foé. L’ancien attaquant de Metz va-t-il mettre fin à la disette des Lions ? En tout cas, le Strasbourgeois de 27 ans n’a jamais paru aussi fort en Ligue 1 que cette saison, malgré les soucis de son club dans la course au maintien. Buteur efficace dans les 18 mètres, il porte en lui les espoirs alsaciens pour rester dans l’élite.
Le joueur formé à Génération Foot sera en concurrence avec le tenant du titre, Seko Fofana, capitaine et guide du RC Lens. Le défenseur marocain du Paris Saint Germain, HAKIMI Achraf, le Congolais MBEMBA Chancel pensionnaire de l’Olympique de Marseille, Mohamed Camara de Monaco entre autres. Le vainqueur de cette nouvelle édition du Prix Marc-Vivien Foé sera connu le 30 mai prochain.
Pour rappel, le nom du lauréat de ce trophée, qui porte depuis 2011 le nom de Marc-Vivien Foé en hommage au joueur camerounais décédé le 26 juin 2003 sur la pelouse du stade de Gerland à Lyon, sera révélé le 16 mai. Le jury est composé de près de 100 journalistes spécialistes du football français et africain issus de tous les médias (radio, télévision, presse écrite). S
elon le règlement de RFI et France 24, sont éligibles pour le Prix Marc-Vivien Foé les joueurs ayant porté les couleurs d’une équipe nationale africaine et qui n’ont pas changé de nationalité sportive depuis, et ayant disputé au moins 15 matches en Ligue 1 cette saison.
« SADIO MANE SERA DANS LE GROUPE CONTRE MANCHESTER CITY »
Écarté par le Bayern Munich pour le match face à Hoffenheim ce samedi, Sadio Mané fera son retour dans le groupe munichois qui affrontera Manchester City en Ligue des Champions mercredi.
Écarté par le Bayern Munich pour le match face à Hoffenheim ce samedi, Sadio Mané fera son retour dans le groupe munichois qui affrontera Manchester City en Ligue des Champions mercredi.
Un retour qui pourrait permettre aux Bavarois de renverser le score. Non retenu pour affronter Hoffenheim ce samedi après-midi lors de la 28e journée de Bundesliga pour son altercation avec son coéquipier Leroy Sané, Sadio Mané sera bel et bien dans le groupe du Bayer Munich pour la réception de Manchester City en quart de finale retour de Ligue des Champions mercredi soir.
Après cette affaire, Thomas Tuchel avait défendu son international sénégalais, se disant être « son premier avocat ». L’ancien joueur de Liverpool a donc dû faire face à un petit match raté dans le cadre de sa sanction. « Sadio a déjà réagi et s’est excusé. Demain (dimanche, il reprendra l’entraînement normalement et sera dans le groupe contre Manchester City », confirme Thomas Tuchel. Si rien ne semble défini concernant une éventuelle titularisation pour cette rencontre, l’attaquant sénégalais, auteur de onze buts et cinq passes décisives en 32 rencontres cette saison, pourrait être très déterminant pour signer la révolte des Bavarois qui ont été lessivés lors du match aller (3-0). D’autant plus qu’il aura à cœur de retrouver le chemin des filets depuis son retour de blessure.
DIAMBARS FC CARACOLE EN TETE, GENERATION FOOT À LA DEUXIÈMEPLACE
Diambars FC s’est encore maintenu sur le fauteuil de leader du championnat de Ligue 1 en remportant ce samedi le duel qui l’a opposé à Teungueth Fc pour le compte de la 18e journée.
Diambars FC a consolidé un peu plus sa place de leader après sa nette victoire dans le match phare qui l’a opposé à Teungueth Fc (2-1) pour le compte de la 18e journée de Ligue 1. Ce résultat a ainsi emporté l’entraineur Mbaye Badji qui a été éjecté du banc et remplacé à main levée par l’ex technicien du Stade de Mbour, Cheikh Guèye. Les Académiciens sont désormais talonnés au classement par Génération Foot qui a réussi à ravir à Guédiawaye la place de dauphin. Ce, en faveur de sa nette victoire obtenue en déplacement sur la pelouse du stade de Mbour. Au bas du tableau, la Linguère ne bouge pas et reste toujours relégable.
Diambars FC s’est encore maintenu sur le fauteuil de leader du championnat de Ligue 1 en remportant ce samedi le duel qui l’a opposé à Teungueth Fc pour le compte de la 18e journée. Cueillis à froid par le but rufisquois inscrit dès la 7e minute, les poulains de l’entraîneur Bruno Rohart ont su hisser le jeu pour renverser leurs adversaires grâce à un doublé d’Elimane Oumar Cissé (2-1). Ce résultat a toutefois laissé de traces dans le club fanion de Teungueth (5e place avec 25 points). La direction du club rufisquois n’a pas tardé à réagir, à travers un communiqué, pour se séparer de son entraineur Mbaye Badji ainsi que de l’ensemble de son staff technique. Moins de 24 heures après, Teungueth FC a aussitôt annoncé, par le biais d’un autre communiqué, avoir trouvé pour le poste un accord avec Cheikh Guèye, coach démissionnaire du Stade Mbour.
Avec ce probant succès, les académiciens de Saly, quant à eux, s’éloignent et confortent un peu plus leur avance portée à 34 points). Ils ne détiennent toutefois qu’une marge de deux petits points sur le nouveau dauphin. Il s’agit de Génération Foot qui a réussi une bonne opération en dictant sa loi ( 3-1) au Stade de Mbour ( 11e ; 20 points). Ce précieux succès permet aux Grenats de passer à la 2e place au classe ment et de déloger Guédiawaye Fc. Tenus en échec par l’AS Douanes (0-0), les Crabes de la banlieue se voient relégués à la 3e place. L’As Douanes qui a inauguré sa nouvelle pelouse du stade municipal des Parcelles assainies ne crache pas sur ce petit point puisqu’il lui permet de s’accrocher à sa place de première équipe non relégable (12e ; 19 points).
MBAYE BADJI SAUTE, CHEIKH GUEYE SUR LE BANC DU TFC
Derrière le trio de tête, le Casa Sport (4e ; 26 points) devrait conserver sa 4e place après le dernier match de cette 18e journée qu’il va livrer ce lundi en déplacement chez l’équipe de Dakar Sacré cœur (9e, 22 points).Pour le derby dakarois ayant opposé samedi au stade Iba Mar Diop, le Jaraaf et l’Us Gorée, il s’est soldé sur un score nul (0-0). Après le départ de leur entraîneur Youssouph Dabo, les « Vert Blanc » ont évolué sur la direction d’un ancien du club Ciré Dia. Après trois défaites consécutives, le Jaraaf poste à la 9e place (22 points) tandis que les Insulaires pointent toujours à la 6e place (25 pts). Au stade Mawade Wade, la Linguère (13e, 14 pts) n’a pas réussi à dissiper les fortes inquiétudes que nourrissent encore leurs supporters. Les Saint-Louisiens ont concédé dimanche une défaite (0-1) face à l’AS Pikine (7e ; 25 points). Ce qui leur permet de rester sur la menace de la relégation ( 13e, 14 points). Surclassés sur leur propre pelouse de Maniang Soumaré (1-3), les Thiessois du CNEPS Excellence (14e ; 9 points) ferme la marche de Ligue 1.
COMMENT L'AVENTURE DE MANÉ AU BAYERN A TOURNÉ AU CAUCHEMAR
Entre une longue blessure, une pénurie de but depuis octobre et son dernier coup de sang contre Leroy Sané, l’international sénégalais est loin de vivre la meilleure période de sa carrière
Recrue star du Bayern Munich lors du dernier mercato estival, Sadio Mané vit un calvaire en Bavière. Entre une longue blessure, une pénurie de but depuis octobre et son dernier coup de sang contre Leroy Sané, l’international sénégalais est loin de vivre la meilleure période de sa carrière.
Il devait être la nouvelle force offensive du Bayern Munich après le départ de Robert Lewandowski au Barça. Transféré en provenance de Liverpool contre un chèque de 32 millions d’euros, Sadio Mané avait beaucoup d’attentes placées en lui. Et le Sénégalais a pourtant rapidement marqué des points sous les ordres de Julian Nagelsmann, en trouvant le chemin des filets dès son premier match contre l’Eintracht Francfort le 5 août. Les trois premiers mois de Mané sont pourtant satisfaisants, avec six buts en 12 matchs de Bundesliga et trois lors de la phase de groupes de la Ligue des champions.
De retour sur les terrains le 26 février contre l’Union Berlin, Sadio Mané peine à retrouver son efficacité d’avant blessure. En neuf matchs disputés, il n’a toujours pas marqué et son dernier but remonte au 29 octobre dernier face à Mayence. Une longue traversée du désert ponctuée d’un temps de jeu largement réduit. Que ce soit sous les ordres de Julian Nagelsmann ou depuis l’arrivée de Thomas Tuchel, l’ancien joueur de Liverpool n’a démarré que trois matchs depuis son retour.
Sorti du banc lors des chocs européens - face au PSG lors du huitième de finale retour de Ligue des champions et mercredi contre Manchester City lors du quart aller - Sadio Mané se fait surtout remarquer pour ses frasques extra sportives ces dernières semaines. Furieux d’avoir disputé seulement huit minutes face aux Parisiens le 8 mars, Mané aurait eu un accrochage verbal avec Julian Nagelsmann… finalement viré quelques jours plus tard.
Au sortir des 32e de finale de la Coupe du Sénégal, la Ligue 1 engage sa 18e journée ce week-end. Avec comme attraction, le duel qui oppose le leader Diambars à Teungueth FC. Surpris et écartés de la Coupe du Sénégal par le Stade de Thiaroye, les Académiciens sont en alerte. Seule la victoire contre les Rufisquois leur permettrait de maintenir la courte avance qui les sépare de leurs suivants immédiats et de consolider le fauteuil de leader. Au bas du tableau, la bataille sera un peu plus soutenue entre des équipes qui se tiennent de près et qui ont à cœur de se dégager de la zone de relégation.
Le duel qui oppose au stade Fodé Wade Diambars à Teungueth FC sera en vedette de cette 18e journée qui se joue ce week-end. Surpris et éliminés en 32e de finale de la Coupe du Sénégal par le stade de Thiaroye (équipe de National 1), les Académiciens de Saly enchaînent avec la course vers le titre de champion de Ligue 1. En plus de se racheter devant leur public, il s’agit de se maintenir à la tête du classement et surtout d’accroitre leur avance qui ne tient que sur un fil. Un défi qui s’annonce difficile face aux Rufisquois ( 5e, 25 points) qui restent sur une bonne dynamique.
Freiné lors la précédente, Guédiawaye FC ( 2e, 30 points) sera cependant à l’affût. Les Crabes effectueront le déplacement chez l’As Douanes ( 12e ; 17 points) qui a décidé d’élire domicile au stade de Parcelles assainies. Un point pourrait suffire à l’équipe de la Banlieue pour revenir au sommet. Après son accès au podium suite à une série de trois victoires d’affilée, Génération foot (3e, 29 pts) aura aussi une belle opportunité de s’installer sur le fauteuil. Ce sera en cas de succès devant le Stade de Mbour ( 11e ; 20 points) qu’elle accueille au stade Djibril Diagne.
Décroché depuis deux journées et relégué du 1er à la 4e place, le Casa Sports (4e, 26 points) sera à relancer lors de ce déplacement qu’il va effectuer sur la pelouse de l’équipe de Dakar Sacré Cœur (7e ; 22 points). Le stade Iba Mar Diop abritera de son côté le derby très attendu et qui promet entre le Jaraaf (10e, 21 pts) et l’Us Gorée (6e, 24 pts). Après le départ de Youssou Dabo du banc d’entraîneur suite à une succession de trois défaites, les «Vert et Blanc» s’efforceront de se tirer de cette mauvaise passe et redonner le sourire à leurs supporters.
Au stade Mawade Wade, la Linguère (13e, 14 pts) accueille As Pikine (8e, 22 points). Les Saint-Louisiens savent ce qui leur attend et ils devront batailler ferme pour empocher les trois points afin de dissiper les fortes inquiétudes de leurs supporters et se dégager de la zone de relégation dans laquelle ils sont confinés depuis quelques journées.
Scotché à la 14ème et dernière place, le CNEPS Excellence (14e ;9 pts) fera face à domicile à la Sonacos de Diourbel (9e ; 21 points).