VIDEOLA CONCERTATION PRÉÉLECTORALE VIRE AU FIASCO
L'Alliance pour la transparence des élections (ATEL) a quitté la réunion convoquée ce samedi 21 septembre par le ministre de l'Intérieur Jean-Baptiste Tine dans le cadre des législatives, dénonçant un manque de dialogue préalable de la part du pouvoir
(SenePlus) - Selon un compte rendu de Walf, la réunion de concertation sur le processus électoral, convoquée par le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique Jean-Baptiste Tine, a connu un début mouvementé ce samedi 21 septembre. La rencontre, qui visait à échanger avec les partis politiques et les coalitions en vue des élections législatives anticipées du 1è novembre prochain, a été marquée par le départ précipité de l'Alliance pour la transparence des élections (ATEL).
Oumar Sarr, représentant de l'ATEL, a exprimé son mécontentement face à la méthode employée par le gouvernement : "Vous avez pris des décrets pour organiser les élections sans concertation. Aussi, il y a des questions préjudicielles à prendre en compte." Il a souligné le caractère inhabituel de la démarche, déclarant : "Nous avons toujours discuté de processus avant de prendre une quelconque décision."
Face à ces critiques, le ministre Tine a tenté de rassurer les participants : "Ce qui nous amène ici, c'est la discussion que nous voulons mener avec les acteurs sur tout le processus. Nous avons différents points à aborder aujourd'hui et nous prenons en compte vos préoccupations." Il a également promis d'informer le président de la République de l'issue des échanges.
Cependant, cette réponse n'a pas suffi à convaincre les membres de l'ATEL, qui ont choisi de quitter la salle de réunion.
À l'issue de la rencontre, le ministre de l'Intérieur n'a pas manqué de critiquer l'attitude de l'opposition. Il a déclaré aux journalistes : "Je regrette le boycott d'une partie d'ATEL. (...) je pense qu'ils ne sont pas encore prêts à affronter les urnes. Après la débâcle de la dernière élection, je pense qu'ils ne se sont pas encore réorganisés."