BAYAL SALL MAL BARRE ?
RETOUR EN ÉQUIPE NATIONALE

Lors du match amical du 6 février 2013 contre la Guinée à Paris, il revenait en équipe du Sénégal. Bayal Sall était absent depuis la débâcle de Bata à la CAN 2012, compétition au cours de laquelle il est l’un des quatre Lions à n’avoir joué aucun match. Le Stéphanois est ensuite zappé par le coach national Alain Giresse pour le périple de juin, après le match du 23 mars contre l’Angola joué à Conakry. Les nouvelles tendances dans l’axe central des Lions semblent être en défaveur du défenseur central stéphanois.
«J’ai discuté avec le coach Alain Giresse, on s’est compris ; il n’y a pas de problème. J’avais mal aux adducteurs et je souffrais. Il n’y a pas lieu d’envenimer quoi que ce soit, je ne badine pas avec le maillot national. Je suis un patriote, je joue sur le terrain comme je le fais à l’entraînement.
Forcément, si je ne suis pas bien, cela peut se sentir mais je ne suis pas un tricheur. Pour le reste, on verra», a expliqué Bayal Sall dans un entretien avec STADES, avant-hier lundi. Cela voudrait-il dire qu’il va retrouver la sélection nationale dès la rencontre amicale du 14 août prochain contre la Zambie ?
Difficile de répondre à cette question qui se posera inéluctablement au sélectionneur national. Alain Giresse apportera une réponse à cette question lorsqu’il dévoilera, en fin juillet, sa liste pour le match contre les Chipolopolos, préparatoire à la «finale» du Groupe J des éliminatoires du Mondial 2014, le 6 septembre prochain contre l’Ouganda.
Second choix avec Amara Traoré, totalement disparu sous Joseph Koto, Bayal Sall semblait avoir trouvé le bout du tunnel avec Alain Giresse. Face à la Guinée, en février dernier, pour ce qui était le baptême du technicien français sur le banc de l’équipe du Sénégal, le Stéphanois sert une prestation moyenne sans erreur notable jusqu’à sa sortie en seconde période pour céder la place à Abdoulaye Bâ. Le 23 mars à Conakry contre l’Angola, Bayal bénéficie encore la confiance de Giresse qui le titularise, laissant sur la touche Cheikhou Kouyaté, l’un des meilleurs Lions durant le passage de Koto sur le banc et aux JO 2012.
De l’avis de plusieurs observateurs, le Stéphanois, dopé par une place de titulaire retrouvée en club et surtout une prestation de haut vol contre le PSG de Zlatan Ibrahimovic, s’est montré suffisant dans le jeu, contre des Palancas Negras véloces et techniques qui l’ont par moment littéralement balloté.
Sa glissade en première période a même failli coûter un but aux Lions. La suite des événements apparaît comme une sanction de la prestation quelconque contre l’Angola et de cette suffisance qui n’aura peut-être pas échappée à Alain Giresse.
Le coach des Lions zappe le défenseur central de Saint-Etienne pour le périple de juin contre l’Angola et le Liberia. Deux matchs au cours desquels Giresse a pleinement donné sa chance à Kara Mbodji, qui a marqué des points en composant la paire axiale avec l’inamovible Lamine Sané, devenu patron de la défense.
La nouvelle donne en équipe nationale est telle que Bayal Sall a en face une pléthore de concurrents. Outre Kara Mbodji, il y a Cheikhou Kouyaté, non convoqué lors des matchs de juin à cause d’une blessure, Pape Guèye, Abdoulaye Bâ voire Fallou Diagne de Fribourg. Bayal a une sacrée concurrence. C’est le moins que l’on puisse dire…