L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI 31 DECEMBRE 2024

KEEMTAAN Gi - CHÂTIMENT ET JUBILATION !
Vous ne vous ennuyez pas, chers compatriotes et hôtes étrangers qui vivez parmi nous? Moi que si! Surtout que les savoureux « Teuyeux de l’ancienne et première authentique Sénégalaise au Palais de l’avenue Baay Seng nous manquent terriblement. Une résidence que la douce et tendre épouse de l’ex-Chef avait réussi à transformer avec de scintillantes couleurs et beaux rythmes du pays. Il ne manquait que d’y tenir un taaneber. Mais il faut reconnaitre que depuis l’arrivée du jeune Président - polygame, on s’ennuie grave. Rien d’intéressant ne s’y passe. C’est certainement parce que l’année 2024 qui va mourir de sa belle mort dans quelques heures a été… macabre. Elle sera certes inscrite au tableau des très mauvais souvenirs. Les plus sinistroses. Les plus dramatiques. Mais également, elle sera celle de la délivrance avec la mort du Système. Une année de troubles avec des centaines de jeunes gens en prison et d’autres morts sous les balles d’un régime dictatorial pour qui le Sénégal était devenu sa propriété. Et sans aucune pudeur, ses acteurs disaient à qui voulait les entendre, qu’ils ne laisseraient ce pays à des aventuriers. La suite, on la connait. En deux élections, ces messieurs et dames ont été humiliés et certains d’entre eux, si bruyants dans la prise de parole, l’ont complétement fermé depuis l’installation de la Haute Cour de Justice pendant que leur Champion manifeste l’idée de s’éloigner subtilement de la scène politique. Ça vous fait marrer ? On se calme ! Avec eux, ce pays avait changé et son intelligentsia dévoyé, relégué au rang de serpillière où l’on s’essuie rageusement les pieds. La preuve ? Pawlish Mbaye et Ouzin Keita ou Koura Macky grignotaient dans les parts d'audience des grands débats de nos télévisions locales. Des vestiges que l’on ne voit plus encore moins la cour de communicateurs traditionnels prompte à bouffer à tous les râteliers. Cela, c’est également une rupture en attendant la transformation systémique que l’on nous promet. Quant à nous autres Kàccoor, nous restons suspendus aux déhanchements poétiques de nos femmes. Lesquelles nous maintiennent en vie malgré la rébellion de quelques égarées qui doutent de leur position de Reines pour se mesurer aux pauvres mâles que nous sommes. Les mêmes, irascibles et furieuses, qui voulaient nous offrir un spectacle de « Taati néen » qu’un vilain préfet a fait foirer. Croyez-moi, si je croise ce zélé fonctionnaire qui ne peut être qu’un taliban, je lui ferais sa fête. Promis juré ! En attendant, bonne et heureuse année aux lectrices et lecteurs de cet ennuyeux billettiste qui tente de vous tourmenter depuis bientôt neuf ans !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
AFFAIRE DE LA VILLA DU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE NIASS MOUILLE BIRIMA MANGARA, YAYA ABDOUL KANE ET AMADOU MAME DIOP
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, ne veut en aucun cas que son nom soit associé dans l’affaire nébuleuse de la résidence du chef de l’institution parlementaire. L’affaire de la résidence du Président de l’Assemblée nationale ébruitée par le Premier ministre Ousmane Sonko aurait été tronquée à hauteur de 300 millions de frs par l’ancien régime au profit de Tahirou Sarr. L’honorable député Abdou Mbow aurait indiqué au cours d’une émission sur la RFM, ce dimanche, que l’ancien président de l’Assemblée nationale était bien au courant de la transaction. Il a été totalement démenti par l’Alliance des Forces du Progrès(AFP) via le sieur Alioune Badara Diouck ancien conseiller technique du président Niasse. « Dans l’émission Grand Jury de la RFM dimanche 29 décembre 2024, l’honorable député Abdou Mbow a donné une version singulière de l’affaire de la villa devant servir de résidence au président de l’Assemblée nationale, en bouleversant les rôles et la chronologie des faits » explique d’emblée M. Diouck. Ce dernier d’ajouter ensuite que « le président Moustapha Niasse a opposé une fin de non-recevoir à un projet visant à aliéner un bien de l’Etat avec des procédures et des conditions pour le moins saugrenues. Cette affaire a débuté en 2017 par une procédure engagée par le ministre du Budget (Nldr Birima Mangara) et le Directeur du Patrimoine bâti de l’Etat sans en informer le Président de l’Assemblée nationale. C’est le 03 juin 2021 que le Directeur du Patrimoine bâti de l’Etat a écrit au Président Moustapha Niasse pour lui demander les clés de la villa. La lettre est restée sans réponse. Après quoi, le président Niasse a rendu compte au président Macky Sall. L’affaire de la villa figurait en bonne place dans les dossiers de passation des pouvoirs entre le président Niasse et le président Amadou Mame Diop. La remise des clés de la villa en question consacrant la transaction a été effectuée le 20 aout 2024. Je m’en tiens là pour le moment » conclut l’ancien conseiller technique du président Niasse. Ce dossier n’a pas encore révélé ses vrais dessous. Ce qui est sûr, le président Niasse s’en lave les mains.
EAU DOUCE A TOUBA
Jusqu’ici Touba s’alimentait via les forages et un réseau d’eau qui se consommait difficile. La cité bénie de Bamba pourrait prochainement gouter à de l’eau douce. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a confié hier dans ses locaux de la Sphère ministérielle Habib Thiam de Diamnadio le projet d’alimentation en eau douce de Touba à la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES). La cérémonie a vu la présence des représentants du Khalife général des Mourides, du maire de Touba, du Directeur général de la SONES, du Directeur général de l’OFOR, entre autres. Il s’agit ici du projet de réalisation d’une usine de traitement d’eau potable en quantité et en qualité avec un réseau de distribution moderne pour Touba dont la signature du mandat d’exécution a été confiée à la SONES. Cette dernière est ainsi chargée de conduire les études de faisabilité du projet, de les structurer, de les suivre, et de procéder au recrutement de l’entreprise qui devra réaliser les travaux dans les meilleurs délais. Avec le nouvel agenda national de transformation Vision Sénégal 2050, Dr Cheikh Tidiane Dièye soutient que « le gouvernement n’est plus dans de petites solutions qui règlent partiellement les problèmes auxquels il fait face ». D’où la nécessité de trouver des solutions structurelles et durables, de façon à ce que d’ici les 25 ans à venir et au-delà, qu’on n’ait plus de problèmes d’accès à l’eau potable à Touba.
SAEMSS
Loin des plaintes et récriminations pour le respect des accords signés avec l’État, le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire du Sénégal a oublié durant quelques heures toutes ses doléances pour se consacrer, ce lundi 30 décembre 2024, à la rituelle journée de remise de cadeaux de fin d’année aux enfants de ses membres. La cérémonie, qui a eu comme cadre la mairie des Parcelles Assainies, a été l’occasion pour les organisateurs de remercier l’ensemble de leurs adhérents pour leurs confiances ainsi que leurs participations appuyées pour la réussite de ces moments festifs dédiés à leurs progénitures. Aussi, des mots très forts ont été adressés au maire des PA pour son soutien appuyé notamment la mise à disposition de ses locaux pour accueillir l’événement. Quant aux enfants venus de toutes les régions qui étaient à l’honneur, ils ont manifesté tout leur bonheur à recevoir ces beaux cadeaux en présence de leurs parents tout aussi souriants. La cérémonie a été aussi marquée par des séances d’animation et des retrouvailles entre enseignants toujours animés par leur engagement à servir l’éducation.
HAUTE COUR DE JUSTICE UN REPORTER SE DEPLOIE DEJA A REBEUSS!
Dès le vote de la loi portant création d’une Haute Cour de Justice pour juger les anciens dignitaires « sanguinaires » de l’Apr, les agents et courtiers du quartier Rebeuss se frottent déjà les mains. Hier, « Le Témoin » quotidien a aperçu notre doyen et confrère Ndiapaly Guèye de Maggu Pastef/Mbour aux alentours de Tribunal de Dakar. Ancien sous-officier de presse à la retraite (Dirpa), Ndiapaly Ndiaye était en train de chercher un studio à Rebeuss à un jet de pierre du Palais de justice. Pourquoi un éventuel déménagement ? Notre doyen Ndiapaly Ndiaye veut être tout près de la Haute cour de juste pour la couverture médiatique du grand marathon judiciaire. Une grande première dans l’histoire judiciaire à ne pas rater. Malheureusement pour lui, les prix commencent déjà à flamber
RAPPORT ITIE L’OR TIRE LE SECTEUR EXTRACTIF
L’or représentait 44,28 % des exportations sénégalaises de produits tirés du secteur extractif en 2023, lesquels constituaient 31,89 des biens vendus par le Sénégal à l’étranger au cours de la même année, a-t-on appris, lundi, à Dakar, du comité national chargé d’administrer l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Le métal jaune a généré, en termes d’exportation, 491 milliards de francs CFA, indique le rapport 2023 de l’instance chargée d’administrer l’ITIE. L’acide phosphorique arrive en deuxième position en constituant 27 % des exportations de produits pétroliers et miniers. Les revenus tirés des ventes de ce composé chimique s’élevaient à 300 milliards de francs en 2023, selon le rapport annuel publié ce lundi par le comité national de l’ITIE.