LES EXPERTS DE L’ECOSYSTEME SPATIAL A DAKAR POUR 3 JOURS
Le Forum international sur le dialogue spatial s’est ouvert hier à Dakar sous la présidence du Premier ministre Amadou Ba.
Le Forum international sur le dialogue spatial s’est ouvert hier à Dakar sous la présidence du Premier ministre Amadou Ba. Une rencontre que le Sénégal co-organise avec l’Union africaine et l’Union européenne et qui est une occasion pour les experts de l’écosystème spatial d’échanger sur les dernières avancées en matière de recherches et technologies spatiales.
Pendant trois jours, des experts de l’écosystème spatial international, des sommités scientifiques connues à l’échelle mondiale, des hauts responsables de la commission de l’Union africaine et la Commission européenne, se retrouvent à Dakar pour la première édition du Forum international, sur le dialogue spatial. Un espace d’échanges et de partenariat, qui va ouvrir et faciliter de réelles perspectives. Directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (Ases), Maram Kaïré s’est d’emblée félicité du choix porté sur Dakar pour abriter ce forum. Un choix qui, dit-il, «se justifie sans doute par l’attention toute particulière que le Président Macky Sall accorde à la maîtrise des sciences, des technologies de base et des technologies avancées, pour mener à bien nos politiques publiques de développement». Selon lui, «l’objectif principal de cette rencontre de haut niveau est de dialoguer, d’échanger et de partager, en vue de construire une vision commune et concertée pour nous permettre de tirer le maximum de profit des avantages incommensurables du Spatial».
Le Sénégal veut se positionner comme un leader sous régional, dans le domaine spatial
Voulant faire du «Sénégal une nation spatial», Maram Kaïré a par ailleurs expliqué que ce forum est un déclic pour un effort national et un envol de ce secteur. «Les défis qui nous interpellent tous dans le domaine du Spatial et de l’exploitation des données satellitaires sont à la fois nombreux et variés» ; d’où, dit-il, l’importance de ce cadre de discussions entre experts, chefs d’agence spatiale et décideurs. Abondant dans le même sens, Dr Tidiane Ouattara, représentant de l’Union africaine, s’est réjoui de la création de l’Agence spatiale sénégalaise, qui dans un temps record, a mené des activités plaçant le Sénégal dans le cercle des grandes nations spatiales. Pour sa part, Jean Marc Kisani, de l’Union européenne a magnifié leur collaboration avec l’Union africaine dans le domaine spatial. Et cela, souligne-til, depuis plus de 30 ans. Pour le Premier ministre, «la décision du chef de l’Etat de créer l’Agence sénégalaise d’études spatiales exprime sa volonté d’investir dans le secteur spatial, avec une ambition de nous positionner dans un court horizon comme un leader sous régional et continental dans le domaine». Une occasion pour Amadou Ba de rappeler que «les ressources financières générées en 2022 par le secteur spatial mondial sont estimées à 424 milliards de dollars. Ce volume de ressources est en hausse permanente depuis plus de 2 décennies et va doubler dans les 10 prochaines années». Ce qui, selon lui, justifie la place prépondérante que les grandes puissances accordent aux activités spatiales.