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25 février 2025
ABDOUL MBAYE SE DEFEND
Les dernières sorties de l’ancien Pm, Abdoul Mbaye, coïncidant avec l’installation du nouveau régime ont valu à ce dernier des critiques de la part de ceux qui ne cautionnent pas sa position.
Les dernières sorties de l’ancien Pm, Abdoul Mbaye, coïncidant avec l’installation du nouveau régime ont valu à ce dernier des critiques de la part de ceux qui ne cautionnent pas sa position.
Prenant sa propre défense, l’ancien chef du gouvernement sous le Président Macky Sall de remettre les choses à l’endroit. «Je ne suis ni dans la critique ni dans l’opposition. Je ne l’étais pas contre la coalition en place (Ndlr : «Diomaye Président») avant sa victoire du 24 mars, je ne commencerai pas aujourd’hui au moment où la non-continuité que nous avons souhaitée a besoin de soutien. Mais je reste libre de donner des avis et des conseils. Ils peuvent être suivis, critiqués, rejetés. Mais, ils seront toujours guidés par mon souci de vérité et de constance, par des préoccupations citoyennes plutôt que politiciennes», explique Abdoul Mbaye par le biais d’un post sur Facebook.
Pour le président du parti politique Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), ces déclarations témoignent d’une volonté de rester engagé dans le débat public, tout en affirmant un désir de contribuer de manière constructive à l’amélioration des politiques publiques au Sénégal, sans nécessairement se positionner en adversaire des autorités en place..
Continuant d’être une figure active dans le paysage politique sénégalais, malgré une apparente distance avec la politique active, l’ancien Pm partage fréquemment sur les réseaux sociaux, ses opinions sur divers sujets concernant les décisions des nouvelles autorités sénégalaises. On l’a vu récemment faire état de son point de vue sur le rôle des ministres sous l’autorité du Premier ministre et sur les dépenses de l’Etat.
Dans un de ses posts sur Facebook, Abdoul Mbaye a souligné que le Sénégal vit au-dessus de ses moyens et critique les taux de croissance qu’il considère comme «artificiellement gonflés». Pour lui, cela entraîne des budgets irréalistes. En tant que mesure corrective, il a proposé la vente de l’avion présidentiel. Cette suggestion viserait à générer des recettes supplémentaires et à réduire le budget de fonctionnement de l’Etat, qu’il juge excessif.
LE NOUVEAU MINISTRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE S'ENGAGE À DES RÉFORMES URGENTES
Le nouveau ministre a souligné la nécessité de mener des réformes urgentes pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la qualité de l'éducation des enfants...
Emedia |
Ndèye Anna NDIAYE |
Publication 24/04/2024
Le nouveau ministre de l’Education nationale a rencontré les secrétaires généraux des syndicats de l’enseignement. Moustapha Guirassy a annoncé des «réformes urgentes nécessaires» pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la qualité de l’éducation des enfants, d’après le compte rendu fait par l’Alliance du moyen-secondaire du Saemss et du Cusems.
Dans le souci de mieux s’imprégner des problèmes qui minent le secteur de l’Education nationale, le nouveau ministre a rencontré, lundi, les secrétaires généraux des syndicats. Une rencontre qui a eu lieu dans les sphères ministérielles de Diamniadio et qui marque un tournant significatif depuis sa prise de fonction à la tête du ministère. Dans un compte rendu signé par l’Alliance du moyen-secondaire du Saemss et du Cusems, Moustapha Guirassy a souligné son engagement à travailler de concert avec les acteurs clés du secteur éducatif. C’est ainsi qu’il a discuté, avec eux des «réformes urgentes nécessaires» pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la qualité de l’éducation des enfants.
«En tant que partenaires sociaux du ministère, je vous invite à migrer d’un système éducatif, vers une ‘’société éducative’’ pour une école inclusive et performante», leur a-t- il dit. Selon le communiqué, il a, par la même occasion, rappelé aux syndicalistes, les objectifs qu’il s’est fixés dès sa nomination à la tête du ministère. Le successeur de Moussa Baldé s’est engagé également à faire de l’amélioration de l’éducation «une priorité absolue» de son mandat.
Pour leur part, les secrétaires généraux ont apprécié l’état du partenariat entre le ministère et les syndicats avant de déplorer le climat social délétère marqué par des crises récurrentes et l’absence de cadre de concertation permanent entre les partenaires sociaux.
«La léthargie du dispositif de dialogue social ainsi que le faible niveau d’implication des syndicats dans certaines activités phares du ministère» ont été décriés par les syndicats représentatifs. Sur le passif social, Ndongo Sarr, El Hadj Malick Youm et Cie sont largement revenus sur «les accords qui cristallisent l’espoir des enseignants du Sénégal et dont la matérialisation est indispensable à la trans- formation du secteur de l’éducation».
AUCUN PAYS N’A ADOPTE NI NE FAIT APPLIQUER DE LOIS GARANTISSANT A SA POPULATION LE DROIT D’ACCEDER AUX SERVICES DE SANTE
Le vote d’une loi pour consacrer le droit à la santé est ce que réclame le 3 Cap Santé. Cette organisation, à travers son Secrétaire général, Dr Karim Diop, s’est exprimée à ce propos hier en prélude à la journée de plaidoirie qu’elle organise le 27 avril
Le vote d’une loi pour consacrer le droit à la santé est ce que réclame le 3 Cap Santé. Cette organisation, à travers son Secrétaire général, Dr Karim Diop, s’est exprimée à ce propos hier en prélude à la journée de plaidoirie qu’elle organise le 27 avril prochain.
Dr Karim Diop, Secrétaire général du Conseil d’orientation et de suivi de 3 Cap Santé, milite pour le vote d’une loi qui consacre le droit à la santé déjà reconnu par la Constitution sénégalaise. «C’est certainement un des axes, un des points à mettre en œuvre si on veut véritablement que ce droit s’applique, soit consacré. Ce sont des suggestions, des recommandations que nous ferons à l’endroit des décideurs, à savoir le pouvoir parlementaire et le pouvoir également administratif qu’incarnent le président de la République et son gouvernement», formule Dr Karim Diop lors d’un point de presse hier en prélude à la journée de plaidoyer prévue le 27 avril prochain. «Selon l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), au moins 140 pays dont le Sénégal reconnaissent la santé comme un droit humain dans leur Constitution. Pourtant, aucun pays n’a adopté ni ne fait appliquer de lois garantissant à sa population le droit d’accéder aux services de santé. Cela explique pourquoi au moins 4, 5 milliards de personnes, soit plus de la moitié de la population mondiale, ne sont pas entièrement couvertes par les services de santé essentiels en 2021», explique Dr Diop. Une transition trouvée par ce dernier pour renseigner que «c’est ainsi que face à de tels défis, le thème retenu pour la Journée mondiale de la santé 2024 est «Notre santé, nos droits», pour défendre le droit de chacun et chacune, partout dans le monde, à accéder à des services de santé»
Ce thème interpelle le Cadre de concertation de coordination d’actions de plaidoyer pour la santé au Sénégal, 3 Cap Santé. «En effet, le but visé par 3 Cap Santé est la réduction des inégalités sociales en matière d’accès aux services de santé de qualité et à moindre coût. C’est l’occasion pour nous de faire un plaidoyer à l’endroit du nouveau gouvernement pour renforcer le droit à des services de qualité en matière de santé pour les populations sénégalaises. Nous comptons poursuivre notre rôle de catalyseur de plaidoyer des organisations de la Société civile en vue d’une contribution plus significative et plus qualitative pour le système de santé. C’est ce qui explique d’ailleurs que nous organisons une journée de plaidoyer ce samedi 27 avril», appuie-t-il. La journée de plaidoyer de samedi prochain se fera en marge de la Journée mondiale de la santé célébrée généralement le 7 avril. Interpellé par rapport aux cinq priorités du nouveau gouvernement, sans la santé parmi ces priorités, Dr Karim Diop voit cela comme «une omission» tout en demandant aux «autorités» d’accorder «à la santé toute l’importance qu’elle doit revêtir».
Marquant le «lancement officiel des activités de 3 Cap Santé», la journée du 27 avril permettra au 3 Cap Santé de dérouler son bilan. Un an durant lequel les responsables de cette organisation disent avoir parcouru du chemin et mobilisé plus de 2 millions de dollars pour la Société civile. Pour le Cadre de concertation de coordination d’actions de plaidoyer pour la santé au Sénégal, l’accès aux services de santé de qualité et à des coûts abordables pour tous doit être une réalité.
MABOUBA DIAGNE DEFRICHE UN AUTRE CHAMP
Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage (Masae) veut en finir avec les énormes importations de produits horticoles estimées à pas moins de 66 milliards de francs Cfa annuellement.
Par Alioune Badara NDIAYE Correspondant |
Publication 24/04/2024
Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage (Masae) veut en finir avec les énormes importations de produits horticoles estimées à pas moins de 66 milliards de francs Cfa annuellement.
Mabouba Diagne, qui a visité lundi des sites de production horticole dans la zone de Diass, a esquissé ce que son département ambitionne de mettre en œuvre pour à la fois rééquilibrer la balance commerciale sur ces produits et booster les emplois dans ce secteur aux avantages insoupçonnés. «Le Sénégal importe aujourd’hui plus de 340 mille tonnes de fruits et légumes. C’est l’équivalent de 66 milliards de francs Cfa. Importer pour autant d’argent, autant de tonnes de fruits et légumes, c’est exporter des jobs», a-t-il soutenu après la visite de la ferme d’Agroseed.
«Dans le domaine de l’horticulture, tout est possible au Sénégal. C’est un pays qui vit aujourd’hui une situation paradoxale, parce qu’on importe tout, alors qu’on devrait être un pays exportateur de tout», a noté Moctar Fall, Directeur général du centre de formation Agroseed.
«On peut produire ici de la tomate fraîche, la transformer en triple concentré, la retransformer en double concentré et vendre cette tomate dans l’espace de la Cedeao moins cher que les 95% de tomate importée aujourd’hui, qui nous viennent de Chine, de Turquie et des pays méditerranéens», a-t-il servi en illustration, assurant que la formation et la qualité des ressources humaines sont des défis à relever pour être compétitifs.
«Nous sommes en train d’envisager de créer un concept de coopératives agricoles communales pour installer des jeunes, des femmes dans des fermes très similaires comme ça, mais avec l’accompagnement des techniciens», a relevé M. Diagne, faisant savoir que la convention entre l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (Anida) et Agroseed va être signée dans un délai de 30 jours.
Il a annoncé dans la lancée une journée technique entre Anida, Agroseed et l’ambassade des Pays-Bas pour booster la production. «On va aussi pousser la réflexion pour savoir comment on peut avoir des fermes usines pour accompagner la transformation», a ajouté le Masae, relevant l’importance de l’accompagnement des agro-industriels pour la formation des jeunes dans la production et sur la transformation.
«L’agriculture est devenue une science, l’agriculture est devenue une précision. Si en plein champ on peut se permettre d’atteindre des rendements de 40 à 50 tonnes sous les serres, on peut aller jusqu’à 100 tonnes», a-t-il souligné avec la conviction que cela ne peut se réaliser sans équipements modernes. C’est ce qui a expliqué d’ailleurs la visite de l’entrepôt de l’entreprise de mécanisation agricole Intermaq à Sindia qui a été l’étape finale de la visite. Pas moins de 700 tracteurs ont été acquis à travers ce projet conçu dans un partenariat public-privé. La chaîne de valeur est intégrée au projet avec le volet stockage. «20 stockages frigo et 100 stockages des produits secs», a indiqué M. Diagne, faisant savoir que ce projet a été réalisé avec un investissement de 85 milliards de francs Cfa.
L’UNCCIAS PLAIDE POUR LA CONSOLIDATION DU PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE
L’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias) invite les nouvelles autorités à consolider le partenariat avec le secteur privé pour une meilleure création de richesses et d’emplois pour les jeunes
L’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias) a profité de sa deuxième réunion tenue lundi dernier, à Saint-Louis, pour inviter les nouvelles autorités à consolider le partenariat avec le secteur privé pour une meilleure création de richesses et d’emplois pour les jeunes, en exploitant convenablement le potentiel économique du pays.
Abdoulaye Sow, président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad), par ailleurs président de l’Unccias et ses homologues ont réaffirmé au Président Bassirou Diomaye Faye «la disponibilité des Chambres consulaires à l’accompagner, notamment pour la création davantage de richesses et d’emplois pour le développement économique et social du pays».
L’Unccias préconise ainsi, l’institutionnalisation d’un «dialogue public-privé avec un dispositif permanent d’échanges du niveau présidentiel aux départements ministériels, sur la base d’un calendrier défini». En ce sens, ces acteurs économiques proposent une rencontre au moins une fois par an avec le secteur privé national pour partager les directives présidentielles, les préoccupations du secteur privé national et le bilan des concertations avec les départements ministériels.
«Nous invitons également le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement à renforcer les capacités techniques et financières des Chambres consulaires pour en faire des relais efficients, durables et de proximité dans l’apprentissage, la formation et l’accompagnement des jeunes actifs», plaident M. Sow et ses homologues. Lesquels attendent aussi «des mesures de la part des autorités pour faciliter l’obtention de la garantie de signature de l’Etat au privé national si nécessaire pour la réalisation des grands projets Partenariat public-privé (Ppp) et de souveraineté économique»
LE FMI VEUT S’EXPLIQUER AVEC LE TANDEM DIOMAYE-SONKO
Après le séjour à Washington des ministres des Finances, de l’Economie et du Secrétaire général du gouvernement, une délégation du Fmi débarque à Dakar pour discuter avec les autorités de leurs orientations des politiques économiques et financieres
Après le séjour à Washington des ministres des Finances, de l’Economie et du Secrétaire général du gouvernement, une délégation du Fmi arrive ce vendredi à Dakar pour discuter avec les nouvelles autorités de leurs orientations des politiques économiques et financières.
Le Fonds monétaire international (Fmi) envoie une délégation d’experts qui va séjourner durant une semaine au Sénégal. La visite qui débute ce vendredi 26 avril 2024, fait suite au séjour à Washington, la semaine dernière, d’une délégation gouvernementale sénégalaise composée du ministre des Finances et du budget (Cheikh Diba), du ministre de l’Economie et du plan (Abdourahmane Sarr) et du ministre Secrétaire général du gouvernement (Ahmadou Al Aminou Lô). Les officiels sénégalais avaient effectué une mission de prise de contact avec le Fmi, pour présenter les orientations de politiques économiques et financières préconisées par les nouvelles autorités du pays et voir leur adéquation avec le programme en cours signé entre le Sénégal et le Fmi. Les discussions entre les deux parties ne sont pas encore très poussées, et la mission attendue du Fmi sera mise à profit pour cela. Le représentant-résident de l’institution financière internationale à Dakar, Mesmin Koulet-Vickot, souligne : «Nous n’avons pas encore pu aller au fond des choses. La mission qui arrive va permettre de visiter les services, de faire en quelque sorte l’état des lieux et ainsi d’évaluer la gestion du trimestre de l’année en cours, avant que nous ne puissions faire des projections macroéconomiques.» La mission aura à s’assurer de la conformité des données comptables fournies par le gouvernement sortant du Sénégal. Il reste, indique-t-il, que la mission sera l’occasion pour les autorités sénégalaises de préciser formellement leur décision de poursuivre le programme 2023-2026, conclu avec le Sénégal et qui prévoit un décaissement total de l’ordre 1150 milliards de francs Cfa. Pour ce faire, le Sénégal aura besoin nécessairement de s’accorder avec le Fmi sur les modalités de respect des engagements souscrits.
La délégation du Fmi a demandé des audiences avec le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Les plus hautes autorités de l’Etat devront leur confirmer leur acceptation de poursuivre le programme. Ces rendez-vous donc vont se révéler cruciaux et propices à une grande explication. Le cas échéant, une autre mission sera envoyée par le Fmi, au début du mois de juin 2024, pour procéder à la revue du programme et préparer un deuxième décaissement au mois de juillet 2024, après validation par le Conseil d’administration du Fmi. Au cas où les autorités sénégalaises rejetteraient le programme, la coopération serait suspendue jusqu’à de nouvelles négociations concluantes. Ce cas de figure semble très improbable, même si certains engagements relatifs à la réduction ou la suppression pure et simple des subventions sur certains produits et denrées de base seront sujets à caution pour le gouvernement sénégalais.
Bassirou Diomaye Faye avait notamment battu campagne, à la Présidentielle du mois de mars dernier, sur des promesses de réduction du coût de la vie. En l’état actuel des finances publiques, il sera insupportable de poursuivre le niveau des subventions, à moins de mettre en veilleuse toutes les autres dépenses publiques. Une autre perspective presque impossible pour un nouveau gouvernement. Le Sénégal se mettra-t-il à creuser son déficit budgétaire et compromettre les ratios et taux d’endettement ? Le pays va-t-il tomber dans une escalade d’un déficit budgétaire abyssal, jusqu’à battre le triste record du régime de Abdoulaye Wade qui avait pulvérisé tous les plafonds pour concéder un déficit budgétaire de 6,7% en 2011 ? Le gros risque sera alors de tomber fatalement dans une situation de pays à surendettement élevé et d’essuyer la sanction immédiate des marchés de capitaux. En tout état de cause, le Fmi prévoit, comme à l’accoutumée, de communiquer sur les conclusions de sa mission
LE CASA SPORTS ENGAGE POUR LE MAINTIEN DANS L’ELITE
Après des timides débuts et une belle remontée au classement de la Ligue 1, le Casa Sports engage à l’instar d’autres équipes, la lutte pour le maintien.
Dans le ventre mou du classement de Ligue 1, le Casa Sports est dans le dur. Posté à la 11ème place, le club a six journées pour se repositionner et sauver une saison assez poussive jusqu’ici. Dans cet élan, le président Seydou Sané et le comité des supporters dissipent toute inquiétude et affirmant que l’espoir est plus que jamais permis pour le maintien de l’équipe fanion de Ziguinchor dans l’élite.
Après des timides débuts et une belle remontée au classement de la Ligue 1, le Casa Sports engage à l’instar d’autres équipes, la lutte pour le maintien. Classé à la 11e place (21 points) à deux points du Stade de Mbour, actuelle première équipe relégable ( 13e ; 18 points), le club ziguinchorois n’a plus le choix. Il aura l’obligation de d’engranger le maximum de points pour se replacer. Si pour Cheikh Cissé, qui a pris le relais de Ansou Diédhiou sur le banc, le Casa Sports a bien les arguments pour le maintien et même de remporter la Coupe du Sénégal, Seydou Sané lui, écarte toute crainte de relégation. «On n’imagine pas le Casa aller en Ligue 2. Les joueurs, les techniciens sont conscients et nous ferons le maximum possible pour sauver cette saison. Nous avons l’avantage de regrouper les joueurs pour mieux voyager. S’ils doivent voyager, ils alternent l’avion et la voiture», a-t-il rassuré au micro de la RFM (privée). Le président du club ziguinchorois estime que les difficultés rencontrées au cours de la présente saison ont été occasionnées par les longues voyages entre Ziguinchor et la ville de Kolda qui a été choisie pour accueillir les matchs du Casa sports0
«Cette année, le Casa ne joue pas à Ziguinchor. De Kolda à Ziguinchor, c’est presque 400 km en aller et retour. Rassurez-vous l’espoir est permis. Tout ce qui regarde le contenu des matchs du Casa Sport, nous dise qu’il ne mérite pas cette 11ème place», explique t-il. Pour le président des supporters, Djibril Guèye, l’heure est aujourd’hui à la mobilisation et à la solidarité. «Nous n’allons jamais lâcher. Nous avons toujours été solidaires avec les joueurs pour leur montrer qu’une équipe c’est un tout. Notre rôle est de les pousser à bout pendant 90 minutes», promet-il. A rappeler que le Casa Sports va accueillir le week-end prochain à domicile Génération Foot (10e ; 21 points) pour le compte de la 21e journée du championnat.
DIOMAYE FAYE INVITE «A REPARER» 12 ANS D’«OUBLI» D’UN CRIME CONTRE L’HUMANITE
La journée nationale des mémoires de la traite des noirs, de l’esclavage et de leur abolition est commémorée au Sénégal le 27 avril de chaque année. Seulement, de mémoire de Sénégalais, depuis son adoption, il n’y a pas d’actions d’envergure notées
La journée nationale des mémoires de la traite des noirs, de l’esclavage et de leur abolition est commémorée au Sénégal le 27 avril de chaque année. Seulement, de mémoire de Sénégalais, depuis son adoption, il n’y a pas d’actions d’envergure notées dans ce sens. Suffisant pour que le réseau Mémoires & Partages (M&P) monte au créneau et interpelle le nouveau Président de la République.
«Le 27 avril prochain, le Sénégal devrait commémorer le souvenir de la traite des noirs et de l’esclavage, comme l’a prévu la loi du 25 mars 2010. Au conditionnel, puisque, depuis le vote historique de la première loi en Afrique déclarant la traite des noirs et l’esclavage crimes contre l’humanité, l’Etat sénégalais n’a pas brillé par un intérêt quelconque pour cette commémoration.» C’est le réseau Mémoires & Partages (M&P) qui rappelle ainsi aux nouvelles autorités sénégalaises la nécessité de la commémoration de mémoires de la traite négrière et de l’esclavage, conformément à la loi adoptée il y a 14 ans déjà et instituant une journée nationale pour cela. Dans une lettre en date du 19 avril 2024, Karfa Diallo, le fondateur directeur du réseau M&P, invite le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, «à réparer l’oubli dans lequel son prédécesseur Macky Sall a tenu la commémoration de l’esclavage des noirs», indique un communiqué de presse.
Karfa Diallo d’interpeler le Président Bassirou Diomaye Faye en ces termes : « Aujourd’hui que le peuple sénégalais, souverainement, a élu un président plus conscient de la nécessité de respecter la mémoire de millions de victimes et de résistants contre l’esclavage, la colonisation, pour la liberté et la justice, nous plaçons une grande espérance dans la politique mémorielle de l’Etat sénégalais. Je suis persuadé que cette mémoire doit aller au-delà de la seule exploitation touristique dont elle fait l’objet. Le Sénégal n’ayant jamais raté ses rendez-vous mémoriels avec l’Afrique et sa diaspora, je dois vous faire part de ma profonde déception, pour ne pas dire une vraie colère face au mépris des autorités sénégalaises qui vous ont précédé ».
«MACKY SALL…S’EST INSCRIT HORS DE L'HISTOIRE»
Le fondateur du réseau Mémoires & Partages, né à Bordeaux, présent dans 5 villes françaises et qui est aussi basé à Dakar depuis 2010, rappelle que «c’est suite à une campagne africaine de Mémoires & Partages en 2010 que le Sénat sénégalais, lors du cinquantenaire de l’indépendance du Sénégal, a voté la première et unique loi africaine qui déclare la traite et l’esclavage des noirs crimes contre l’humanité et a institué le 27 avril comme Journée nationale de commémoration des résistances pour l’abolition de la traite des noirs et de l’esclavage». Selon la même source, l’ancien président Abdoulaye Wade, qui a reçu l’initiative du réseau M&P et soutenu cette législation dira, en 2010, que la décennie de l’alternance est marquée par trois lois : «la loi contre la peine de mort, la loi sur la parité et la loi déclarant la traite des noirs crime contre l’humanité»
Et, depuis le 27 avril 2010 et l’instauration de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, la ville de Dakar «a accueilli quelques initiatives : une cérémonie commémorative à l’hôtel de ville, ainsi que des rencontres réunissant établissements scolaires, universitaires et activistes. Le rapport du Sénégal vis-à-vis de l’histoire de l’esclavage colonial et de ses conséquences s’est approfondi, même si l’absence d’implication de l’État sénégalais dans ce devoir de mémoire choque de nombreux citoyens d'ici et d'ailleurs», relève-t-on. Pis, déplore le réseau M&P, «L’ancien président, Macky Sall, par son refus de commémorer pendant tout son mandat le souvenir de ce crime contre l’humanité, s’est inscrit hors de l'histoire. Lorsque l'on viole les lois de la mémoire, elles se vengent. Il est passé et la loi demeure attendant d’être appliquée. Il a fallu attendre douze ans. C'est si long douze ans ! Mais quatre siècles de traite négrière le valent bien», lit-on dans le texte.
DERNIERES «RECRIMINATIONS» CONTRE MACKY SALL
Amnesty international publie son rapport annuel 2024 sur la situation des droits humains dans le monde ce jour, mercredi 24 avril. Pour le Sénégal, comme c’est le cas depuis 2021, le document risque d’être très critique contre l’ancien régime
Le rapport annuel (2024) d’Amnesty international sur la situation des droits de l’homme au Sénégal en 2023, qui sera publié aujourd’hui, mercredi 24 avril, reviendra sur les manquements et autres atteintes à la «dignité humaine» notés depuis la publication du précédent rapport, notamment lors des manifestations de juin dernier et la période préélectorale. Seydi Gassama et Cie étaleront, pour la dernière fois, des entorses aux libertés des citoyens pendant le régime du président Macky Sall qui a quitté le pouvoir le 2 avril dernier..
Amnesty international publie son rapport annuel 2024 sur la situation des droits humains dans le monde ce jour, mercredi 24 avril. Pour le Sénégal, comme c’est le cas depuis 2021, le document risque d’être très critique contre l’ancien régime.
En plus des remarques habituelles comme la mendicité des enfants, les enfants de la rue, les entraves aux libertés d’expression, de manifestation, les défenseurs des droits de l’homme ne manqueront pas de soulever les nombreuses restrictions notées avant la tenue de la présidentielle de mars 2024.
De nombreux morts sont enregistrés sans que le pouvoir sortant n’ai fait montre d’une volonté d’élucider leurs causes. Pourtant, le gouvernement du président Macky Sall avait pris l’engagement de faire des enquêtes pour situer les responsabilités, sans qu’une grande avancée ne soit notée jusqu’à son départ du pouvoir.
L’espoir de trouver les vraies raisons et auteurs de ces morts, causées pour la plupart par l’usage de balles réelles, est anéanti par loi d’amnistie votée par l’Assemblée nationale, le 4 mars 2024, qui fait table-rase de toutes les crises préélectorales et sociopolitiques et les crimes nées de ces événements depuis février 2021, au nom de la réconciliation nationale.
Les arrestations en masse, justifiées par des troubles à l’ordre public, menaces à l’intégrité nationale ou encore du terrorisme, sont toutes soldées par des libérations, sans procès, et s’inscrivent aussi dans la logique de pacification de l’espace public.
Le recrutement de milices privées a été aussi dénoncé par les associations de défense des droits de l’homme. A coup sûr, Amnesty international ne maquera de condamner cette pratique qui a pris de l’ampleur et que la section sénégalaise de l’organisation a toujours dénoncé. Les violences politiques ont aussi engendré des restrictions sur l’usage de l’internet.
A plusieurs occasions, des dénonciations ont été faites sur cette directive de l’Etat qui réduisait la communication des Sénégalais. Amnesty international déplorait aussi la coupure du signal de télévisions comme ce fut le cas avec le Groupe Walfadjri. Le surpeuplement carcéral est toujours dénoncé par Amnesty international qui réclame assez souvent des peines alternatives à la détention.
Après cette publication, la balle sera dans le camp du régime du président Bassirou Diomaye Faye, à qui il revient désormais le rôle de garantir le respect des droits humains et des libertés des citoyens.
LE PROJET TAAT LANCE PAR L’ISRA ET AFRICARICE SUR FINANCEMENT DE LA BAD
La production nationale du riz en 2022 est estimée à 775.016 tonnes de riz blanc là où les importations étaient à 1.487.336 tonnes soit 346,789 milliards FCFA. d'où le projet pour résorber cet écart en 2028.
La production nationale du riz en 2022 est estimée à 775.016 tonnes de riz blanc là où les importations étaient à 1.487.336 tonnes soit 346,789 milliards FCFA. Cet important écart entre la production nationale et les importations justifie la stratégie de souveraineté alimentaire du gouvernement qui ambitionne de résorber cet écart en 2028.
Ainsi, pour combler ce gap et faire face à ces nombreux manquements, l'ISRA en partenariat avec le Centre du Riz pour l'Afrique (AfricaRice) a lancé le projet TAAT (Technologies pour la Transformation de l'Agriculture en Afrique) - Compact Riz qui vise à améliorer la chaine de valeur riz. Un atelier a réuni les différents acteurs pour une mutualisation des efforts et actions. Il s’agit pour eux de partager les activités afin de mieux les planifier. Les activités prévues dans ce projet sont réparties en cinq (5) composantes à savoir la production durable de semences de première génération orientée vers le marché ; le renforcement des plateformes d’innovation pour diffuser les semences de variétés climato-intelligentes ; catalyser la mise à l’échelle en démontrant les technologies rizicoles ; organiser des journées de promotion de la technologie au niveau national et local et enfin organiser des foires aux semences et à la transformation du riz. En présence de la Directrice du Centre de Recherches Agricoles ISRA de Saint-Louis, Dr Mame Fama Ndiaye, de la représentante de la Direction régionale du développement rural (DRDR) de Saint-Louis, ainsi que de leurs partenaires, les maîtres de recherches de l’ISRA ont déroulé une série de présentations relatives à ce projet.
«Nous avons réuni l’ensemble des acteurs des différents maillons que sont la production, la transformation et la consommation pour partager et planifier les activités liées à ce projet. C’est pour voir comment rentabiliser ce qui est prévu dans ce projet afin d’impacter dans la chaîne de valeur», a fait savoir Omar Ndaw Faye, maître de recherches au niveau du Centre de Recherches agricoles de l’ISRA de Saint-Louis, par ailleurs, Coordonnateur de ce projet. Lors de cet atelier, les acteurs sont revenus sur les difficultés rencontrées dans la production de semences. «Ces problèmes sont liés au manque de matériels agricoles, au non-respect du calendrier cultural, entre autres», a souligné la représentante de la DRDR de Saint-Louis, Mme Mame Fama Kébé Diémé qui a estimé que ce projet est venu à son heure.