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25 février 2025
LE SECTEUR PRIVÉ ET L’ÉTAT CHERCHENT LA MEILLEURE FORMULE CONTRE LA VIE CHÈRE
Le président Bassirou Diomaye Faye mettra en place un comité chargé de réduire le prix du riz et du sucre. Les coûts au niveau du port et de la douane seront passés au crible. Les organisations patronales se sont engagées à accompagner le pouvoir
La réduction du coût de la vie, un des défis majeurs et grande préoccupation du nouveau président de la République Bassirou Diomaye Faye a été au centre de la concertation que le nouveau locataire du palais présidentiel a tenue hier, mardi 23 avril 2024, avec le secteur privé. Les organisations patronales se sont engagées à accompagner de manière dynamique l’État dans la création d’emplois et la réduction de la vie chère. La mise en place d’un comité ad hoc est d’ailleurs programmée pour ce jour, mercredi.
Les leaders des organisations patronales ont été reçus hier, mardi 23 Avril, par le président de la République Bassirou Diomaye Faye. A l’issue de cette rencontre, le patronat s’est engagé à accompagner l’État dans la création d’emplois et la réduction du coût de la vie. «Dès ce jour, mercredi, le président de la République va mettre en place un comité qui va réfléchir avec les parties prenantes sur comment réduire la cherté de la vie, notamment le riz, le sucre. Ils vont agir sur la chaine de valeur, sur les coûts au niveau du port, de la douane», informe une source proche du patronat. Selon l’acteur économique, les discussions avec le président de la République ont porté sur l’accompagnement de l’Etat à l’endroit du secteur privé national. « Le président a dit qu’il veut créer des champions nationaux dans les règles de l’art en respectant les procédures fiscales. Sa mission est d’aider le secteur privé à gagner plus d’argent et à créer plus de richesses », indique–t-il.
Pour rappel dans son discours du 3 avril dernier, le nouveau président avait réitéré son appel à l’investissement dans certains secteurs jugés clés à l’instar de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage afin de renforcer la souveraineté alimentaire du pays. La réduction du coût de la vie est l’un des défis majeurs du nouveau chef de l’Etat. Le président Bassirou Diomaye Faye avait ainsi, dans l’une de ses récentes sorties, annoncé des mesures fortes contre la vie chère.
« Les Sénégalais sont braves mais ils sont fatigués et attendent de nous des solutions contre la vie chère. La question du coût de la vie me préoccupe particulièrement et retient toute mon attention », avait d’ailleurs déclaré le chef de l’Etat, lors de son premier message à la Nation à la veille du 4 avril, la fête nationale célébrant l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Le président de la République qui s’était dit préoccupé par le coût de la vie, avait promis « dans les jours à venir, des mesures fortes seront prises dans ce sens, après les concertations avec les acteurs concernés ».
Il faut toutefois souligner que la problématique de la vie chère au Sénégal a été l’un des travaux d’Hercule du régime sortant. Malgré toute la batterie de mesures prises par les derniers attelages gouvernementaux, les prix des principales denrées alimentaires qui sont toujours restés élevés ont tenu le régime de Macky Sall en échec. Le pouvoir d’achat des Sénégalais n’a pas pu soutenir l’évolution exponentielle des prix des denrées et autres, contraignant le Sénégalais lambda à recourir à moult expédients pour résister à la crise.
DES SYNDICATS APPROUVENT LE RECENSEMENT DU PERSONNEL ENSEIGNANT
Le nouveau ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a annoncé, qu’il sera procédé à un recensement exhaustif du personnel enseignant en service dans les écoles, établissements et structures relevant de son département
Le nouveau ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a annoncé, dans une note en date du 19 avril dernier, qu’il sera procédé à un recensement exhaustif du personnel enseignant en service dans les écoles, établissements et structures relevant de son département. Selon lui, «l’objectif de cette initiative est de dresser une photographie exhaustive et précise de la répartition de nos ressources humaines». Interpellés sur ce recensement, les secrétaires généraux du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels), Amidou Diédhiou, et du Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (Sels/A), Pape Mbaye Mary Sylla, saluent la décision et soulignent qu’elle permettra de faire l’état des lieux du personnel enseignant en vue d’un recrutement ou d’un redéploiement d’enseignants. Ils sont aussi revenus sur les autres défis à relever dans le secteur de l’éducation pour le nouveau ministre.
AMIDOU DIEDHIOU, SECRETAIRE GENERAL DU SELS : «Ce recensement permettra de s’apercevoir du déficit que connaît le secteur»
«Un recensement de personnel est toujours une bonne chose, en ce sens qu’il permet non seulement de faire l’état des lieux du personnel du secteur, mais aussi de connaître les éventuels besoins et de faire une bonne planification. Je ne sais pas quels sont les objectifs finaux ; mais à notre sens, ce recensement permettra de s’apercevoir du déficit que connaît le secteur et de se mettre à l’évidence qu’il faut, dans les meilleurs délais, avoir une politique bien réfléchie de recrutement conséquent d’enseignants. Ce recrutement, que nous souhaitons de tous nos vœux, doit se faire en toute transparence et de manière démocratique.
À ce sujet d’ailleurs, nous suggérons fortement au ministre de puiser sur les niches existantes. En clair, s’il doit recruter, il pourra bien mettre à profit le fait que, dans nos écoles, il y a de jeunes sénégalais qui exercent depuis longtemps, qui ont capitalisé une expérience et qu’il suffit de «capaciter» pour qu’ils soient utiles au système éducatif : il s’agit des animateurs polyvalents, des enseignants des classes passerelles mais aussi des enseignants des classes préparatoires de l’élémentaire. Nous rappelons aussi au ministre que ce recensement doit tenir compte du fait que tous les enseignants ne peuvent pas être dans les classes ; je pense aux malades, aux anciens maires ou autres. Il devra se rappeler également que des enseignants sont à ce jour dans une situation presque irrégulière, par la faute du ministère de l’Education nationale, parce qu’ils ont demandé une disponibilité qui ne leur ait pas été accordée, alors que c’est un droit. Au sujet des défis, ils sont très nombreux. Nous en citerons juste quelques-uns :
La nécessité de refondation profonde du système qui passe par la révision des curricula ; l’introduction des langues nationales ; la révision de la gouvernance du système ; la rénovation de l’environnement scolaire ; des lenteurs administratives avec comme conséquence la dématérialisation de la gestion... Aussi le ministre devra trouver des solutions rapides à la lancinante problématique des enseignants décisionnaires, au résiduel des Protocoles d’Accord de 2018 et 2022, à la sortie rapide des actes de nominations des directeurs d’écoles et surveillants généraux, la correction du système de rémunération, la révision du décret organisant les CRFPE pour non seulement augmenter la bourse des élèves-maîtres mais aussi initier un mécanisme qui permettrait désormais à ces élèves-maîtres de sortir des CRFPE avec le diplôme professionnel, comme ça se passe avec les élèves-professeurs qui sortent de la FASTEF.
Nous attendons du ministre accessibilité, ouverture mais aussi pragmatisme et efficacité. C’est venu le moment de redonner à l’instituteur toute la place qu’il mérite dans le système et de lui accorder une attention particulière, en corrigeant toutes les injustices qu’il subit. S’agissant des défis, nous noterons aussi l’urgence d’éradiquer les abris provisoires.»
PAPE MBAYE MARY SYLLA, SECRETAIRE GENERAL DU SELS/AUTHENTIQUE : «C’est une décision normale que nous saluons »
Autres défis à relever pour le nouveau ministre, je pense, comme je l’ai dit, qu’il doit aller d’abord dans le sens d’un recrutement de personnel enseignant bien formé et il faut que ce recrutement se fasse par voie de concours. Il y a également la révision des curricula. Quand nous parlons de curricula, nous pensons aux programmes qui sont dépassés, aux manuels scolaires, au système d’évaluation qui n’est pas bon. Je pense qu’il doit s’attaquer à ça, du préscolaire au lycée. Ily a également la résorption des nombreux abris provisoires qu’il faut faire. Les IA (Inspections d’académies, ndlr) les ont estimés à 6000 au niveau national. Il s’agit simplement de faire les régions périphériques pour voir que ces abris donnent un vilain reflet du système éducatif sénégalais.
Il doit aussi régler définitivement la formation diplomante des chargés de cours pour leur permettre d’être reclassés dans les corps dédiés. Il s’agit d’une catégorie d’enseignants qui font un travail de professeurs au niveau des collèges et des lycées et qui ne sont pas traités comme des professeurs. Je pense également qu’il doit faire au moins trois plaidoyers. Le premier, c’est un plaidoyer pour la reprise des élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’éducation. Ces résultats ont été annulés par la Cour suprême. Il faut qu’il donne l’occasion aux enseignants de choisir leurs représentants de manière démocratique et transparente au niveau des différentes réunions qui seront convoquées par le gouvernement. Le deuxième plaidoyer qu’il doit faire, concerne la suppression du corps des enseignants décisionnaires. Dans le système, il y a deux catégories d’enseignants : des enseignants à part entière et des enseignements entièrement à part. Donc, il y a une discrimination qui est constatée du point de vue de la carrière et de la pension de retraite. Il faut que cela cesse.
Il doit également faire un plaidoyer pour la signature d’un décret fixant les modalités et les programmes des examens professionnels des «serignes daara» (maîtres coraniques, ndlr) recrutés dans le cadre du recrutement spécial. Ces «serignes daara» enseignent aujourd’hui mais n’ont pas la possibilité de faire leur examen professionnel parce que le décret qui est là, ne concerne que le préscolaire et l’élémentaire. Donc, il faut que ce décret soit modifié ou repris pour leur permettre de savoir les disciplines qu’ils peuvent faire à la pratique de classe, le programme qu’ils peuvent enseigner officiellement dans les daaras, et l’évaluation qu’ils vont faire. Jusqu’à présent, ils attendent, alors que leurs camarades de promotion sont certifiés et certains sont même reclassés comme fonctionnaires.»
Par Abdoulaye Sakou Faye
CES PRATIQUES A LA RTS QUI INTERPELLENT LES PROFESSIONNELS ET LES CITOYENS
Pour une rupture dans le traitement de l’information: - Pour une rupture dans le traitement de l’information:
Le traitement de l’information par la RTS dans ses journaux télévisés fait l’objet de toutes les attentions pour ne pas dire de toutes les curiosités depuis la survenue de l’alternance le 24 Mars dernier. De nombreux observateurs du paysage audiovisuel étaient impatients et surtout curieux de voir comment les médias publics, la Télévision nationale en particulier allaient gérer la transition.
En fait, de l’indépendance à nos jours, jamais au Sénégal les médias publics n’ont dérogé à la règle bien établie, d’être au service exclusif du pouvoir en place. De Leopold Sedar Senghor à Abdou Diouf en passant par Abdoulaye Wade, les différents Directeurs des médias publics, qui sont en fait les garants de cette compréhension singulière du service public de l’information, n’ont jamais changé de trajectoire. Ils ont tous travaillé à installer au sein des rédactions Radio comme Télé, cette culture d’être au service exclusif du maitre, aidés en cela par une cohorte de journalistes qui en retour bénéficient de postes de responsabilités, les récalcitrants à défaut d’être mis au frigo sont écartés du traitement de toutes activités officielles.
Mais, ces 12 dernières années coïncidant avec le magistère du Président Sall et l’avènement d’un responsable du parti pouvoir a tête de la RTS ont été les pires dans l’histoire de la Radiotélévision Nationale. En effet, jamais le traitement de l’information dans ce média n’a autant fait la part belle au régime en place avec des événements couverts en direct à la pelle suivis de grosses tartes dans le JT de 20heures avec des commentaires dithyrambiques. Des capsules vidéo retraçant les activités du Chef de l’État durant la semaine, d’autres étalant les réalisations du gouvernement ont été diffusées régulièrement. On n’était pas loin des médias soviétiques du temps de l’URSS.
Aujourd’hui que Macky Sall a passé la main, finalement, plutôt que de s’attarder sur ce débat à fleurets mouchetés, qui fait plutôt sourire entre Walf et la RTS, l’occasion nous est donnée de poser les vraies questions sur le contenu du service public de l’information. Il faut reconnaitre que jamais au lendemain d’une alternance la question ne s’était posée de manière aussi flagrante, les mêmes pratiques ayant continué sans que cela ne choque personne. Si le débat est soulevé après cette alternance qui a porté au pouvoir Bassirou Diomaye Faye et le Pastef au pouvoir, c’est entre autres raisons, comme le souligne un confrère, que les journaux télévisés de la RTS ont plus parlé de Diomaye et Sonko pendant ces deux semaines, que pendant tout le temps qu’ils ont passé dans l’opposition. Et on ne peut pas dire que les occasions ont manqué. Ces douze dernières années, au plan médiatique en fait, l’opposition a été réduite à sa plus simple expression comme elle l’a été au plan politique. Aujourd’hui rendre compte à saturation de l’actualité du Président Diomaye et de son premier ministre Ousmane Sonko, bannis des médias publics, il y a de cela quelques jours sous le prétexte qu’ils sont les nouveaux hommes forts de ce pays, prête à sourire ; c’est une posture simpliste qui en définitive escamote le débat et ne saurait justifier l’attitude de la RTS envers ces anciens opposants. C’est pour éviter une telle situation plutôt cocasse qu’il urge de repenser l’audiovisuel public.
Loin de nous l’idée de jeter l’anathème sur les journalistes, qui c’est vrai, sans être exempts de reproches, ne sont pas tous, les vrais responsables de cette situation. Le vrai souci dans cette maison, que nous connaissons un tant soit peu pour y avoir vécu et connu des expériences au tout début des années 90, c’est le poids de sa hiérarchie qui pèse de toute son autorité sur la ligne éditoriale des rédactions, ne laissant presque aucune marge de manœuvre aux journalistes. Le paroxysme a été atteint avec la nomination d’un responsable du parti au pouvoir à la Direction Générale qui n’a pas fait dans la demie mesure dans le soutien apporté au plan médiatique à son Patron et non moins ami et à ses camarades de parti.
A l’orée donc de cette alternance, de nombreuses questions se posent Quel devrait être le nouveau visage des médias publics ? Le journal Télévisé va-t-il continuer à être la caisse de résonance de toutes les activités officielles du Président de la République, du Premier Ministre et de son gouvernement ? Les audiences du Palais feront-ils forcément l’objet d’une couverture par l’équipe média de la Présidence de la République ? Cette dernière constituée d’éléments de la RTS détachés sur place va telle continuer d’exister ? Le communiqué du conseil des ministres fera-t-il l’objet d’une lecture in extenso dans les JT au mépris des règles déontologiques ? Va-t-on continuer à subir ces commentaires dithyrambiques sur les activités officielles et non officielles de la coalition au pouvoir ? Après avoir fait le black-out total sur les activités de l’opposition, l’équilibre sera-t-il dorénavant rétabli avec un accès de toutes les composantes politiques au média public ? Des questions basiques certes mais qui cernent les contours d’un débat qui mérite d’être approfondi.
Reconnaissons à la Direction Générale, le mérite d’avoir fait faire à l’institution un bon qualitatif dans l’extension du réseau aussi bien pour la télévision que pour la radio avec la création de nouvelles entités régionales qui ont enrichi le paysage audiovisuel sénégalais et participé au décloisonnement de certaines régions. Au plan technique, un bond qualitatif a été aussi fait avec l’acquisition de matériels high tech qui garantit une très bonne qualité de réalisation et de réception sans compter de nouveau locaux ultra moderne. Avec tous ces moyens acquis grâce à l’argent public, il est temps que la Radiotélévision Nationale soit rendue au Sénégalais, Elle doit être aujourd’hui entre autres une plateforme de concertation permanente au profit des sénégalais de tout bord.
Fini l’esprit de propagande, cette communication verticale incarnée par les régimes qui se sont succédés au pouvoir a fait son temps. Les nouvelles autorités n’en ont d’ailleurs pas besoin, en tout cas nous osons le croire. L’esprit incarné par la transition cadre mal avec une telle communication. Avec tous les moyens techniques comme humains dont il dispose, ce média public doit faire sa mue et apporté sa contribution dans la réalisation de ce renouveau que tous les sénégalais attendent dans tous segments d’activité du pays. C’est là que la Direction Générale et les journalistes sont attendus.
Le nouveau régime n’a pas besoin de propagande, de cette communication d‘un autre temps qui risque d’ailleurs de produire le contraire des effets escomptés. Des programmes éducatifs sportifs, culturels innovants des reportages instructifs, des débats équilibrés, de l’audace dans la création, une collaboration franche avec le média privés lors des grands événements, voilà ce que les sénégalais attendent dorénavant de leur média public. L’heure du changement a sonné. Nos concitoyens devraient avoir la preuve de cette rupture, de ce renouveau, tous les soirs en recevant dans leur foyer, les programmes de la télévision nationale. Malheureusement, cela n’en prend pas la direction depuis le 24 Mars dernier. On prend les mêmes et on recommence semble être leur crédo. Osons espérer que cela n’est que passager
Baadoolo - Secteur… privé de tout !
Le temps de la rectification. C’est ainsi que les gens du Projet veulent procéder. Reewmi tang na ! Dans tous les sens. Patate chaude aussi pour Diomaye. Et risque de brûlures. Le Président a choisi le secteur… privé de tout pour ouvrir ses concertations. Préférence nationale et patriotisme économique contre le vampirisme des privés étrangers. Good job ! Il reçoit le secteur privé en... privé. Comme il a trié des journalistes ou même, s’en passe. Rupture ! Merci à Mor Amar pour ce pamphlet. Parce que c’est laid.
Chavirement d’une pirogue à Nabadji 2 dames et 1 bébé de 8 mois décédés
3 corps sans vie. C’est le bilan du chavirement d’une pirogue, lundi, à Anda, dans la commune de Nabadji, rapporte le correspondant de Emedia à Matam. Selon Ibrahim Diallo, l’un des membres de la famille des victimes, les deux femmes voulaient traverser pour rejoindre leur champ. Malheureusement elles ne savaient pas nager. Youma Aly Sy, 25 ans, et Maïmouna Anne, 30 ans, ont été retrouvées sans vie par les sapeurs-pompiers. Tandis que le corps de l’enfant Issa Diallo, âgé de 8 mois, a été retrouvé ce mardi matin aux environs de Woudourou. Les trois membres d’une même famille ont été inhumés à Tiguéré ciré.
Rachat à coup de milliards des parts de Las dans 2As Le version du directeur de l’Aibd
Le directeur général de Aibd SA a présidé hier une rencontre d’échange avec les partenaires sociaux membres de l’intersyndicale des travailleurs de la plateforme aéroportuaire et de ses délégués. Au cœur d’une polémique née du rachat des parts de Las dans 2As, société opérant dans l’assistance en escale à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), Abdoulaye Dièye est revenu sur cette affaire. «Le rachat, qui a fait l’objet d’une étude approfondie, est l’aboutissement d’un processus engagé par l’Etat du Sénégal pour une gestion souveraine du handling. En août et septembre 2022, les autorités des ministères des Finances et des Transports aériens ont signé l’accord devant permettre à Aibd SA de racheter les parts de Las à 2As», a relaté, dans un communiqué, la direction de l’aéroport, au sujet de cette rencontre. M. Dièye et les partenaires sociaux ont aussi fait «le point sur l’état d’avancement des travaux de la commission chargée de la mise en œuvre de la fusion entre Aibd SA et Ads avec des recommandations tenant compte des préoccupations» des agents.
Université de Bambey - Colloque international sur la «La Summa divisio»
D’éminents juristes en provenance des universités Cheikh Anta Diop, Assane Seck, Nantes en France, Laval au Canada, Thomas Sankara au Burkina Faso, Bamako au Mali, Félix Houphouet Boigny de Côte d’Ivoire, entre autres, vont réfléchir pendant deux jours sur «La Summa divisio». La leçon inaugurale sera prononcée par le professeur Abdallah Cissé, premier recteur de l’Université Alioune Diop de Bambey. «Dans de nombreux systèmes juridiques européens, La Summa divisio droit public/droit privé s’est traduite par l’adoption de normes différenciées, une organisation des juridictions en ordres distincts ou encore une structuration particulière des disciplines juridiques enseignées dans les Facultés de droit». La présence du ministre de l’Enseignement supérieur est annoncée», lit-on.
Russie Mystère autour du décès de l’étudiant sénégalais Amadou Tidiane Diallo
L’Association des Sénégalais en Fédération de Russie informe que le Sénégalais Amadou Tidiane Diallo, disparu depuis le 6 août 2023 à Moscou, est décédé et inhumé à Moscou d’après l’Ambassade du Sénégal. «Le 6 août même, il aurait eu un malaise dans la rue, et est décédé à l’hôpital, inhumé de manière unilatérale au cimetière Dutkova. Nous nous rappelons tous des efforts fournis et des recherches effectuées depuis des mois pour retrouver le frère étudiant Amadou Tidiane Diallo. Au matin du 21 février 2024, après 7 mois, l’Ambassade du Sénégal, par le biais d’un courriel électronique a informé la famille du décès de leur fils Amadou Tidiane Diallo», indique le document. Les Sénégalais de Moscou s’étonnent qu’à ce jour «aucun document officiel, rapport ou courriel venant des autorités russes concernant la mort et l’inhumation» de Amadou Tidiane Diallo, n’ait été présenté ni à la famille, ni aux Sénégalais de Russie».
Université de Ziguinchor Le Saes revient en charge sur la fin de mandat du Recteur
La coordination du Syndicat autonome des enseignants du supérieur de l’université Assane Seck de Ziguinchor (Saes-Uasz) est revenue à la charge à propos du suspense autour de la fin de mandat du recteur, Mamadou Badji. Les membres de ce syndicat ont fustigé hier, selon Seneweb, le non-lancement d’un appel à candidatures pour le choix du nouveau recteur. D’après le secrétaire général de la coordination, «les comités de validation et de sélection n’ont pas été mis en place, ni l’appel à candidatures lancé», alors que le mandat de M. Badji prend fin le 20 mai prochain. Alexandre Coly prévient que lui et ses camarades «s’opposeront à toute forme de dérogation spéciale». Ils interpellent le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation sur le respect des «textes de bonne gouvernance» que pose cette situation au sein de l’établissement.
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LES UNES DE LA PRESSE D'AUJORD'HUI
Sud Quotidien, Le Quotidien, Stades, l'EnQuête, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Révélation Quotidien, L'As Quotidien, Le Témoin Quotidien, Libération, Le Soleil
EXPLOITATION PÉTROLIÈRE ET CRAINTES POUR LA PÊCHE DANS LES ÎLES DU SALOUM
Entre mai et juillet 2024, le Sénégal devrait sortir son premier baril de pétrole avec l’exploitation du gisement de Sangomar. Cent mille barils seront produits par jour pour un gisement estimé à 630 millions de barils de pétrole brut.
Entre mai et juillet 2024, le Sénégal devrait sortir son premier baril de pétrole avec l’exploitation du gisement de Sangomar. Cent mille barils seront produits par jour pour un gisement estimé à 630 millions de barils de pétrole brut. Le gisement renferme aussi du gaz naturel. Quels sont les impacts de cette exploitation sur l'environnement marin et les activités des populations environnantes qui vivent principalement de la pêche? Youssouph Bodian est allé à leur rencontre dans les îles du Delta du Saloum.
CRÉATION D'EMPLOIS, RÉDUCTION DU COÛT DE LA VIE, LE PATRONAT AUX CÔTÉS DE L'ÉTAT
Les leaders des organisations patronales en ont fait la promesse lors d’une audience que leur a accordée cet après-midi le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Dakar, 23 avr (APS) – Le secteur privé sénégalais a pris l’engagement mardi d’’’accompagner l’État dans la création d’emplois et la réduction du coût de la vie’’, a appris l’APS de la présidence sénégalaise.
Les leaders des organisations patronales en ont fait la promesse lors d’une audience que leur a accordée cet après-midi le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Ils ‘’se disent rassurés par le discours du Chef de l’État et son engagement à soutenir le secteur privé national’’.
Avant les organisations patronales, le président Faye a reçu plus tôt dans la matinée les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives.
‘’Les discussions ont porté sur les préoccupations du monde du travail, notamment les pistes de solutions aux problématiques liées à l’emploi, à l’augmentation du pouvoir d’achat et aux conditions de travail’’, précise la présidence de la République.
Elle ajoute que ‘’les leaders syndicaux ont salué la démarche et l’esprit d’ouverture du Président de la République’’.
ASSEMBLÉE NATIONALE, BENNO COMPTE PRIVILÉGIER LA CONCERTATION ET LE DIALOGUE INTERNE
Dans un communiqué, BBY entend adopter cette posture "dans le souci d’harmoniser leur position sur toutes les questions d’intérêt national sans compromis ni compromission".
Les députés du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar ont annoncé, mardi, privilégier la concertation, le dialogue interne dans le souci d’harmoniser leur position sur toutes les questions d’intérêt national , a informé son président Abdoul Mbow, dans un communiqué.
« Les députés de la Coalition BBY entendent privilégier la concertation, le dialogue interne dans le souci d’harmoniser leur position sur toutes les questions d’intérêt national sans compromis ni compromission », a-t-on lu
Abdou Mbow et ses camarades se sont félicité de la bonne tenue de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 « grâce au travail remarquable de I ’administration, des différentes parties prenantes », qui selon lui, ont pleinement joué leur rôle avec « professionnalisme et détermination ».
Il ont par ailleurs salué la maturité du peuple, sénégalais magnifiée partout dans le monde.
« Le Sénégal est un pays à la tradition républicaine exemplaire capable de faire preuve de résilience après toutes les épreuves », a indiqué le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar.
Le député informe que son groupe parlementaire est plus « que jamais déterminé à assumer son rôle et ses missions en toute responsabilité et en ayant pour seule boussole la République et les intérêts du Sénégal et des Sénégalais » réitérant leur attachement au respect de la Constitution et des lois républicaines.
REPARTITION DES INVESTISSEMENTS AU SENEGAL THIES OCCUPE LA 1ERE PLACE AVEC 47% DU VOLUME
La région de Thiès, après avoir occupé la 2ème place en 2022, en termes d’investissements agréés, avec un taux de 16, 518%, a occupé en 2023, la première place, avec 47% du volume des investissements agréés, selon le Dg de l’Apix Sa, Dr Abdoulaye Baldé.
La région de Thiès, après avoir occupé la 2ème place en 2022, en termes d’investissements agréés, avec un taux de 16, 518%, a occupé en 2023, la première place, avec 47% du volume des investissements agréés, selon le Directeur général de l’Apix Sa, Dr Abdoulaye Baldé.
La Plateforme d’investissement Centre-ouest, qui polarise les régions de Thiès et de Diourbel, a été inaugurée le samedi dernier à Saly. Installée dans une zone à fort potentiel d’activités économiques portée essentiellement par les secteurs touristique, horticole, industriel, minier et de services, cette plateforme d’investissement aura principalement pour rôle d’accompagner et de soutenir la dynamique d’investissement portée par les entreprises du secteur privé local, levier fondamental du développement économique de notre pays.
Le Directeur général de l’Apix a rappelé que dans le cadre de la territorialisation des politiques publiques rendue opérationnelle par le décret n°2020-1784 du 23 septembre 2020 portant Charte de la déconcentration et partant des filières porteuses créatrices d’emplois et de richesse, l’Apix-Sa, dans le cadre de sa mission de promotion de l’investissement privé, a entrepris la mise en œuvre des cadres d’accompagnement à travers l’installation à terme de cinq plateformes de l’investissement dans les zones sud à Ziguinchor, centre-ouest à Saly, nord à Saint-Louis, centre à Kaolack et l’est à Kédougou. «Cette ambition, issue des recommandations du Conseil présidentiel de l’investissement, vise à améliorer l’offre de services dans les régions et bâtir un cadre de facilitation stratégique et opérationnel pour développer l’économie locale. Depuis 2019, 12 guichets mobiles de formalisation et de services aux investisseurs ont été réalisés dans différentes localités du territoire national, ainsi que dans la diaspora. Nous voilà aujourd’hui, après Saint-Louis et Ziguinchor, à la mise en opération de la troisième Plateforme de l’investissement sur les 5 prévues», s’est réjoui Dr Abdoulaye Baldé. Ainsi a-t-il précisé que la décentralisation de la gamme de services offerts aux investisseurs est en marche, en parfaite cohésion avec la volonté des plus hautes autorités de poursuivre la modernisation et l’accessibilité des services publics à travers une administration de proximité, à l’écoute et au service des usagers. D’où l’appel lancé aux porteurs de projets. «Chers porteurs de projets d’ici et d’ailleurs, entrepreneurs d’ici et d’ailleurs, cette Plateforme de l’investissement établie à Saly Portudal est la vôtre. Elle vous accueillera à bras ouverts, afin de vous informer des opportunités sectorielles et régionales, de vous orienter, de vous guider et de vous enrôler dans les procédures de formalisation et les différents dispositifs incitatifs susceptibles de vous accompagner dans la réalisation de vos initiatives entrepreneuriales et vos programmes d’investissements», a déclaré Dr Baldé.
Un volume de 684 milliards d’investissements déjà répertorié
La nouvelle plateforme a déjà permis d’accompagner 187 initiatives de création d’entreprises nouvelles (Gie et personnes physiques confondus) et de répertorier un volume d’investissements agréés dans la zone couverte de 684 milliards 839 millions 122 mille 571 francs Cfa. «La région de Thiès, après avoir occupé la 2ème place en 2022 en termes d’investissements agréés, avec un taux de 16,518%, a occupé en 2023, la première place des destinations d’investissements avec 47% des investissements agréés.»
En écho à ces propos, le Gouverneur de la région de Thiès, venu présider l’inauguration de cette infrastructure, a souligné l’importance de cet outil. «Il entre dans le cadre du déploiement des services publics dans les différents espaces éco-géographiques du Sénégal pour contribuer à la territorialisation de l’action publique, afin de mieux valoriser et développer les potentialités naturelles et locales de ces zones. La plateforme est un guichet unique fédérateur, car elle abrite l’essentiel des acteurs de l’écosystème de l’investissement et de l’entreprenariat. C’est d’abord un service de proximité qui permet à l’usager de l’entreprise ou l’investisseur d’accomplir des formalités d’entreprises pour disposer de son registre de commerce, son Ninea par exemple, Rccm», a expliqué Oumar Mamadou Baldé. L’autorité administrative a également rappelé que la région, par ses potentialités et les investissements structurants, ambitionne d’être le premier pôle économique du Sénégal. «C’est une zone de productions horticoles, industrielles, minières, sans oublier ses atouts de zone touristique et halieutique. Elle s’impose de plus en plus comme la première plateforme logistique et de services au vu des réalisations aéroportuaires, autoroutières, portuaires et ferroviaires. Je sais que la plateforme fera davantage le marketing territorial de la région et entraînera plus d’impacts économiques et sociaux pour les communautés», assure le chef de l’exécutif régional.