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25 février 2025
AUX ORIGINES DE LA ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE, UN RENDEZ-VOUS ENTRE UN GUIDE SPIRITUEL ET SES DISCIPLES
Par cette initiative, le guide religieux voulait surtout fortifier la foi de ses disciples composés en majorité de fonctionnaires. La Ziarra va réellement démarrer en 1930…
Cinq ans après le décès de son père en 1922, Serigne Babacar Sy qui accédait à la charge de khalife général de la confrérie des tidianes, avait initié en 1927 une journée de ziarra ( visite), lors de laquelle il recevait ses disciples, pour la plupart des fonctionnaires affiliés à la Dahira Al-Kiram.
Depuis lors, cette journée communément appelée ziarra générale que la cité religieuse tidiane de Tivaouane va abriter ce dimanche, se perpétue de génération en génération.
Suite au rappel à Allah de son père El Hadj Malick Sy en 1922, Serigne Babacar Sy bénit la création du Dahira ( association religieuse) Al-Kirâm, considéré comme le premier du genre au Sénégal.
Par cette initiative, le guide religieux voulait surtout fortifier la foi de ses disciples composés en majorité de fonctionnaires.
La Ziarra va réellement démarrer lorsque Serigne Babacar Sy décide en 1930 d’accorder au Dahiratoul Kîram une journée annuelle durant laquelle les disciples viennent se ressourcer auprès de leur guide spirituel à Tivaouane, afin de profiter des orientations et recommandations du marabout, décédé en mars 1957.
Le matin, avant l’arrivée du convoi en provenance de Dakar, il s’habillait de manière très élégante, animé d’un enthousiasme qui en disait long sur l’importance que le fils d’Elhadji Malick Sy accordait à cette audience particulière dédiée aux Dahira Al Kiram de la Gueule-Tapée et Ahmadiya, raconte-t-on.
Il recevait très tôt la visite de quelques “talibés” (disciples) avant d’aller à la cérémonie, accompagné de certains de ses enfants dont Serigne Mansour Sy, Serigne Cheikh Tidiane Sy, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine et son neveu Serigne Mounirou Sarr.
MKB/ADI/ASG
CRISE LIBYENNE : L'INFLUENCE DES PUISSANCES EXTÉRIEURES DANS LA DÉMISSION DE BATHILY
Abdoulaye Bathily jette l'éponge, exprimant son désarroi face aux agissements des dirigeants libyens. Mais pour Jalel Harchaoui, ce départ révèle surtout la mainmise de pays tiers sur le dossier libyen
(SenePlus) - La démission mardi 16 avril dernier d'Abdoulaye Bathily de la tête de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) marque la fin de mandat de l'envoyé spécial de l'ONU pour la Libye. C'est la huitième démission à ce poste depuis 2011, révélant une instabilité qui interroge, selon Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye au Royal United Service Institute de Londres, interrogé par RFI.
Pour le chercheur, le message de M. Bathily visant des dirigeants libyens plaçant "leurs intérêts personnels au-dessus des besoins du pays" ne fait pas sens car "si les acteurs étaient motivés de manière constructive vers le bien collectif des Libyens, on n'aurait pas besoin d’une mission de l’ONU". Selon lui, la vraie raison de cette démission est "l'installation en tant que députée, vice-envoyée spéciale, parachutée par les États-Unis, d’une diplomate américaine, Stéphanie Koury". Les États-Unis sont ainsi "parvenus à remplacer un personnage par un diplomate américain qui leur convient beaucoup mieux".
Interrogé sur la difficulté des Nations unies à peser sur les dirigeants libyens, M. Harchaoui pointe du doigt le rôle de certains États membres comme l'Égypte qui, de manière "presque unilatérale", a "mis des bâtons dans les roues d’Abdoulaye Bathily depuis qu’il est arrivé en septembre 2022". L'Égypte souhaitait selon lui "instrumentaliser cette notion d’élection pour essayer de renverser le gouvernement actuel d’Abdelhamid Dbeibah à Tripoli", sans élections crédibles.
Pour sortir de l'impasse, le chercheur estime qu'il faut décider "surtout dans le contexte de la crise de Gaza" si on "frustre l’Égypte" ou "considère que la crise libyenne n’est pas très importante". Une réflexion philosophique qui engage la responsabilité des grandes démocraties, conclut ce spécialiste de renom.
SANTÉ PUBLIQUE AU SENEGAL: UNE MORTALITÉ INFANTILE LARGEMENT EN BAISSE
La mortalité infantile a diminué de 70 % au cours des 20 dernières années, ce qui témoigne d'une tendance positive en termes de santé infantile.
Au cours des deux dernières décennies, le Sénégal a progressé en matière de santé plus rapidement que nombre de ses voisins grâce à un leadership fort et à des approches novatrices menées par le Ministère de la Santé et de l'Action sociale. Ce constant est d’Exemplars in Global Health, une coalition mondiale de partenaires de recherche qui étudient les réussites en matière de santé publique à travers le monde.
Les conclusions qui ressortent de ces recherches au Sénégal renseignent que sur la mortalité des moins de 5ans, les enfants sénégalais ont plus de chances de survivre au-delà de l'âge de cinq ans que jamais auparavant. Ce qui leur conduit à dire que la mortalité des moins de cinq ans a diminué de 70 % en 20 ans.
"L'un des facteurs ayant considérablement amélioré la couverture de la vaccination et d'autres services de santé infantile était la mise à disposition de services là où les communautés se rassemblent" a relevé Exemplars in Global Health.
Sur la mortalité néonatale et maternelle et l'anémie chez les femmes en âge de procréer, l’étude ressort que les femmes au Sénégal vivent plus longtemps et plus sainement grâce aux efforts du pays pour accroître l'accès à la planification familiale et réduire les décès maternels et l'anémie chez les femmes en âge de procréer.
"La réduction des obstacles financiers aux soins de santé maternelle, les investissements dans l'éducation des filles, la formation des infirmières et des sage-femmes, ainsi que l'augmentation de l'accès aux contraceptifs, sont quelques-unes des actions clés entreprises" fait-elle savoir. Quant au retard de croissance, le Sénégal présente l'un des taux les plus bas en Afrique de l'Ouest, l’étude estime que "le pays a démontré un engagement politique distinct envers la nutrition, le plaçant parmi les rares pays à avoir élevé la nutrition au-delà du Ministère de la Santé afin de garantir une plus grande visibilité et coordination".
AHMED SYLLA ADMET S'ÊTRE TROMPÉ SUR LE RACISME EN FRANCE
L'humoriste avait déclaré dans une interview que "les Français au quotidien ne sont pas racistes" et qu'on n'était "pas confronté au racisme" en sortant dehors
(SenePlus) - Après une interview dans laquelle il avait nuancé les questions liées au racisme en France, l'humoriste Ahmed Sylla a publié un long message sur les réseaux sociaux samedi 20 avril pour reconnaître ses erreurs. "Je tournerai 7 fois ma langue dans ma bouche..." a-t-il écrit sur Twitter, admettant que son "prisme individuel est biaisé".
Dans les colonnes de Purebreak la semaine passée, Sylla avait déclaré que "les Français au quotidien ne sont pas racistes" et qu'on n'était "pas confronté au racisme" en sortant dehors. Des propos qui ont fait réagir, alors qu'une vidéo montrant une femme victime d'islamophobie dans une boulangerie devenait virale sur internet.
"Dans cette interview, mon propos était maladroit. Le karma m'a donné tort à travers cette triste vidéo", a concédé l'acteur, reconnaissant qu'il y a "bel et bien une montée du racisme en France". Citant son ancien statut de marginal, il admet que son "quotidien, je ne le vis plus comme mes semblables".
Mamadou Thiam, président de la Licra Paris, salue ce mea culpa. "C'est courageux de la part d'une personnalité publique de reconnaître ses erreurs. Cela permet d'avancer dans le débat sur ces sujets complexes", a-t-il confié à BFM TV.
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THIABA CAMARA SY BOUSCULE LES CODES
L'experte-comptable et présidente du Women's Investment Club Capital, partage sa vision pour un Sénégal plus inclusif et prospère. En ligne de mire : le soutien aux femmes entrepreneurs et une refonte en profondeur du cadre juridique
Dans l'émission dominicale Objection sur les ondes de Sud FM ce dimanche 21 avril 2024, Thiaba Camara Sy, experte-comptable et présidente du Women's Investment Club Capital (WIC), a partagé sa vision pour un Sénégal plus inclusif et prospère. Invitée par l'animateur Baye Omar Guèye, elle a souligné l'importance cruciale de soutenir l'entrepreneuriat féminin et d'entreprendre des réformes institutionnelles majeures.
Pionnière dans son secteur, Mme Camara Sy a fondé son propre cabinet d'audit avant de prendre la tête de Deloitte Sénégal. En 2016, convaincue que les femmes sont la clé du développement économique, elle a lancé le WIC, un fonds d'investissement visant à lever les obstacles financiers auxquels font face les entrepreneures.
"Nous investissons d'abord dans des personnes porteuses de projets louables, en prenant des risques à leurs côtés, sans exiger de garanties", at-elle expliqué. Une approche qui porte ses fruits, avec un portefeuille d'entreprises féminines florissantes au Sénégal et en Côte d'Ivoire.
Mais pour Mme Camara Sy, le combat ne s'arrête pas là. Elle plaide avec force pour une refonte du cadre institutionnel et juridique du pays, jugé inadapté à l'émancipation économique et sociale des Sénégalaises. "Il faut s'inspirer du modèle rwandais, où l'équité de genre est une priorité institutionnalisée dans toutes les politiques publiques", a-t-elle martelé.
Sa feuille de route ? Une nouvelle Constitution, des réformes du Code de la famille et du Code du travail, visant à promouvoir l'inclusion et à briser le "plafond de verre". Un message fort, porté par une voix influente du secteur privé, qui espère voir le nouveau gouvernement transformer ces idées en actions concrètes.
LES POUVOIRS RENFORCÉS DU PREMIER MINISTRE OUSMANE SONKO FONT DÉBAT
Désormais "sous l'autorité du Premier ministre", les ministres voient-ils leur marge de manœuvre se réduire ? Cette réforme interroge certains commentateurs avisés de la vie politique sénégalaise
(SenePlus) - Depuis la publication début avril des premiers décrets du gouvernement, la question d'un renforcement des pouvoirs du Premier ministre Ousmane Sonko est au cœur des débats. Selon ces textes officiels, obtenus par la rédaction de RFI, les ministres sont désormais "placés sous l'autorité directe du premier ministre".
Cette nouvelle formulation interpelle des figures politiques comme Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre de 2013 à 2014. "Cette disposition pourrait avoir des conséquences en termes de responsabilités pénales. Avec ce changement, le chef du gouvernement pourrait directement être responsable, par exemple, dans le cadre d'un faux rapport d'un ministre", a déclaré M. Mbaye sur sa page Facebook.
Mamadou Thiam, ancien coordinateur de la communication de la présidence sénégalaise entre 2012 et 2019, partage ces interrogations. "Est-ce que cette nouvelle formulation ne renforce pas les pouvoirs du Premier ministre, qui devient désormais la seule autorité à qui les autres ministres doivent rendre compte?", s'est-il demandé lors d'un entretien avec RFI.
Pour le ministre de la Formation professionnelle Amadou Moustapha Ndieck Sarré, porte-parole du gouvernement, il n'y a pas lieu de polémiquer. "Le Premier ministre est le chef d'orchestre du gouvernement, et les ministres en sont les musiciens. Il est aussi le seul à rendre des comptes directement au président de la République", a-t-il déclaré.
COUPE DU SÉNÉGAL, LES MATCHS DE 16E DE FINALE SONT REPORTÉS AU 30 AVRIL
Les 16es de finale sont « déprogrammées du 30 avril au 2 mai. »
Le communiqué de la Fédération sénégalaise de football indique que les rencontres du championnat amateur sont maintenues en raison des problèmes rencontrés dans la programmation des matchs des championnats et de la Coupe du Sénégal.
Les 16es de finale sont donc « déprogrammées du 30 avril au 2 mai. » Les rencontres de Ligue amateur prévues en premier sont conservées.
SAINT-LOUIS, ACTEURS ET PARTENAIRES PLANCHENT SUR LA GOUVERNANCE DES MANGROVES
Les mangroves jouent un rôle essentiel dans la protection des côtes contre l'érosion, la régulation du climat, la préservation de la biodiversité marine et terrestre. Elles contribuent également à la subsistance des communautés locales.
Pour la protection de l'environnement et des espaces naturels menacés, en particulier les forêts de mangroves, des projets sont mis en place dans le département de Saint-Louis. Des initiatives qui visent à assurer la pérennité de ces écosystèmes fragiles et à contribuer à la lutte contre les changements climatiques.
Les mangroves jouent un rôle essentiel dans la protection des côtes contre l'érosion, la régulation du climat, la préservation de la biodiversité marine et terrestre. Elles contribuent également à la subsistance des communautés locales. Face aux pressions anthropiques et aux effets du changement climatique, la gestion durable de ces zones humides est cruciale pour assurer leur fonctionnalité et leur résilience. C'est dans ce cadre que l’ONG Enda Ecopop, en partenariat avec le conseil départemental et des partenaires, a organisé, hier, une table ronde pour discuter de la problématique de la mangrove de Saint-Louis.
Pour Amath Dia, secrétaire général du Conseil départemental de Saint-Louis, l'intégration de ces territoires humides dans les politiques territoriales devient impérative pour assurer un avenir durable. “Un pacte social sur la protection, la restauration et la valorisation durable des zones humides dans le département a été conclu entre les acteurs locaux et les autorités des différentes communes du département. Ainsi, à travers quelques projets, nous avons entrepris avec les partenaires de sensibiliser, de reboiser, de préserver pour que l'action de l'homme n'aille pas réduire sa surface en poussant l'habitat vers la mangrove ou en y déversant des ordures pour la détruire”, a déclaré Amath Dia.
La mangrove, génératrice de revenus
Avant d'ajouter que la mangrove joue un rôle important en offrant aux populations des opportunités économiques. “Grâce à ces activités de reboisement de la mangrove, les femmes des communes de Saint-Louis, de Gandon et de Ndiebene-Gandiol font du maraîchage, de la pêche et mènent d'autres activités génératrices de revenus”, a poursuivi M. Dia. Rappelant que les projets élaborés à Saint-Louis mettent aussi l'accent sur la sensibilisation et l'éducation environnementale des communautés riveraines, des acteurs locaux et des parties prenantes concernées.
Il s'agit ainsi de promouvoir une meilleure compréhension des enjeux liés à la préservation des mangroves, de favoriser l'adoption de pratiques durables et de renforcer l'engagement citoyen en faveur de la protection de l'environnement. En parallèle, les projets prévoient des actions concrètes de restauration et de conservation des écosystèmes menacés, à travers la plantation d'arbres, la mise en place de mesures de gestion intégrée des ressources naturelles. Ils prévoient la surveillance de la biodiversité et des impacts environnementaux ainsi que le renforcement des capacités des acteurs locaux pour assurer une gestion efficace et durable des zones de mangroves du département de Saint-Louis.
Pour le directeur exécutif d'Enda Rup, Abdoulaye Cissé, la rencontre tenue dans la vieille ville est en droite ligne avec la territorialisation des ODD et de la gouvernance des ressources forestières.
ALERTE SUR UNE ÉVENTUELLE HAUSSE DES PRIX DE L'EAU AU SÉNÉGAL
D'après l'Ascosen, une augmentation du prix de l'eau pourrrait auvoir lieu. Cela pourrait se justifier par les actes posés par le régime sortant qui a signé un avenant avec Suez, un peu avant le départ du président Sall.
L'Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) tire la sonnette d'alarme sur une hausse probable du prix du mètre cube d'eau au Sénégal.
D'après l'Ascosen, une augmentation du prix de l'eau pourrrait auvoir lieu. Cela pourrait se justifier par les actes posés par le régime sortant qui a signé un avenant avec Suez, un peu avant le départ du Président Macky Sall du pouvoir.
Le vice-président de l'Ascosen, Momath Cissé, a révélé que le nouveau régime doit regarder de plus près cette affaire. Il s'est également prononcé sur l'évaluation de la tarification de l'eau dans notre pays, rapporte L'Observateur.
«Nous sommes contents du fait d'annoncer la création de la plus haute autorité de régulation dans le secteur de l'eau. Mais il y a eu des signes annonciateurs qui nous poussent à alerter sur une augmentation probable du prix du mètre cube», a-t-il informé.
À l'en croire, ces signes ont été posés par l'ancien régime, à quelques jours de son départ, c'est-à-dire la signature de l'avenant avec Suez déposé sur la table et les 458 milliards pour la désalinisation.
ABDOURAHMANE SARR ET LES MARGES DE MANŒUVRE D’ENDETTEMENT
Ancien du Fmi, M. Sarr, devant la Directrice générale du Fmi, a plaidé pour le renforcement des capacités de financement des organisations internationales.
La délégation sénégalaise aux Assemblées du Printemps du Fmi et de la Banque mondiale a participé à la table ronde modérée par Macky Sall, nouvel Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P).
Le ministre de l’Economie, du plan, et de la coopération, Abdourahmane Sarr, a indiqué qu’il a été question «des réformes de l’architecture financière internationale et des solutions pour le financement du développement et des enjeux liés au climat».
Ancien du Fmi, M. Sarr a souligné, devant la Directrice générale du Fmi, le président de la Banque mondiale, la Première ministre de Barbade ainsi que le ministre des Finances français, que «le Sénégal a réaffirmé son attachement au principe du pollueur-payeur et de la nécessité de préserver nos marges de manœuvre d’endettement extérieur tout en plaidant pour le renforcement des capacités de financement des organisations internationales».