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25 février 2025
LE PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE A BANJUL
La Langue de Barbarie, l’avion transportant le président Bassirou Diomaye Faye, a atterri à 10 heures 30 à l’aéroport international de Banjul, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
La Langue de Barbarie, l’avion transportant le président Bassirou Diomaye Faye, a atterri à 10 heures 30 à l’aéroport international de Banjul, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
En visite de travail en Gambie, le président Bassirou Diomaye Faye, vêtu d’un costume noir, a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue gambien, Adama Barrow.
Le chef de l’Etat sénégalais recevra les honneurs militaires, avant un entretien informel au salon d’honneur de l’aéroport de Banjul. Il aura ensuite un tête-à-tête avec son hôte au State House, la résidence officielle du président gambien, avant de déjeuner avec lui.
Il est prévu dans l’après-midi une rencontre du président Faye avec la communauté sénégalaise établie en Gambie, forte de 400 voire 500 mille membres, selon une estimation du gouvernement gambien.
Ce déplacement du chef de l’Etat en Gambie est présenté par le Bureau d’information gouvernementale (BIG) comme revêtant ‘’une importance d’autant plus capitale qu’il s’inscrit dans le cadre de la consolidation des liens historiques de parenté et de coopération multiforme entre Dakar et Banjul’’.
Il indique qu’il illustre ‘’la ferme volonté du Chef de l’Etat de poursuivre le renforcement des relations de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre notre pays et ses voisins immédiats’’.
Il souligne que les deux pays forment ‘’une seule et même famille’’ et étaient réunis dans la Confédération de la Sénégambie (1982-1989). Il y a aussi qu’ils ‘’sont liés par la géographie, l’histoire, la culture, mais aussi un destin commun’’.
Ainsi, ‘’leur coopération touche des domaines aussi stratégiques que la défense, la sécurité, la justice, les affaires consulaires, la libre circulation des personnes et des biens, le tourisme, l’énergie et l’environnement, etc.’’, rappelle le BIG.
‘’Au plan commercial, la Gambie figure sur la liste des principaux clients du Sénégal dans la zone CEDEAO en 2022, avec des exportations estimées à 110,7 milliards FCFA, soit 8,7% des exportations intra-communautaires.’’
Avant la Gambie, le président Faye s’est rendu à Nouakchott, jeudi dernier, pour sa première sortie du territoire national, depuis son élection à la tête du Sénégal, le 24 mars dernier.
LE 11E FORUM REGIONAL COTIER ET MARIN DU PRCM PREVU EN GUINEE-BISSAU
Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau, accueille de mardi à jeudi la 11e édition du Forum régional côtier et marin organisé par le Partenariat régional pour la conservation de la Zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM), annonce un communiqué
Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau, accueille de mardi à jeudi la 11e édition du Forum régional côtier et marin organisé par le Partenariat régional pour la conservation de la Zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM), annonce un communiqué transmis à l’APS.
‘’Conservation, Résilience et Développement durable face aux changements globaux’’ est le thème de ce forum, qui ‘’abordera les défis auxquels les écosystèmes du littoral sont confrontés’’, souligne la même source.
Elle précise que ‘’ce thème met l’accent sur la mobilisation des acteurs, des savoirs et des partenariats en vue de renforcer la résilience, la conservation, et le développement durable de la zone côtière et marine face aux défis régionaux et globaux’’.
Le forum se tiendra sous l’égide du ministère de l’Environnement, de la Biodiversité et de l’Action climatique de Guinée Bissau, Viriato Cassama. La cérémonie d’ouverture est placée sous la présidence du chef de l’Etat bissau guinéen, Umaro Embalo Sissoco.
Près de 400 experts, décideurs, représentants d’ONG nationales et internationales, instituts de recherche, membres de la société civile et bailleurs de fonds sont attendus à la rencontre. Celle-ci ‘’promet d’être une plateforme dynamique pour l’échange d’idées, la collaboration et l’action concertée pour la préservation de nos ressources marines et côtières’’, selon le communiqué.
Il souligne que ‘’les participants auront l’occasion de s’engager dans une diversité d’activités comprenant des conférences délivrées par des experts de renom, des side events, des ateliers techniques, des expositions mettant en valeur les dernières avancées au niveau du littoral’’. Il est aussi prévu ‘’des excursions pour découvrir les spécificités de la zone côtière de la Guinée-Bissau, incluant ses rias, ses mangroves et ses îles’’.
Parmi les thèmes abordés figurent plusieurs initiatives, à l’instar du traité international sur les océans, conclu en juin 2023. Ce traité vise à ‘’étendre et à renforcer la protection de la biodiversité au-delà des zones relevant des juridictions nationales’’.
Au terme de cinq jours annoncés comme intenses, le Forum ‘’débouchera sur des recommandations stratégiques qui seront consignées dans la Déclaration de Bissau’’.
Le communiqué souligne que ‘’cette déclaration servira de feuille de route pour guider les actions futures marquant ainsi l’engagement des participants envers la protection du littoral ouest africain, de ses ressources et de sa biodiversité’’.
Le PRCM est présenté comme une plateforme réunissant environ 90 partenaires, acteurs engagés dans la préservation de la mer et du littoral. Le PRCM couvre sept pays : la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, le Cap vert, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone.
Par Bouna S. NDIAYE
QUE L’ETAT APPRENNE A SE DEPARTIR DES VIEILLES FORMULES POUR REPONDRE AUX PREOCCUPATIONS DES POPULATIONS
Il n’y a pas de mois qui passe sans qu’on n’entende les populations se plaindre des problèmes d’insécurité. Pas plus tard qu’hier, j’ai lu un article où on parle de la crainte constante des habitants de Wakhinane-Nimzath, de Guédiawaye.
Il n’y a pas de mois qui passe sans qu’on n’entende les populations se plaindre des problèmes d’insécurité. Pas plus tard qu’hier, j’ai lu un article où on parle de la crainte constante des habitants de Wakhinane-Nimzath, de Guédiawaye.
Ce mal-vivre n’a pas commencé hier, et n’est pas un problème spécifique à ces localités. Ces problèmes, pour certains, sont liés à un manque d’éclairage et, pour d’autres, aux actions inefficaces des services de sécurité, entre autres.
Mais ce qui est sûr, c’est qu’il est impossible de placer un agent à chaque coin de rue ou à côté de chaque Sénégalais. Le Sénégal n’a pas les moyens logistiques pour le faire ! Va-ton continuer à nous contenter de lire le nombre d’arrestations de la police le lendemain de leurs sorties et laisser les agressions perdurer ? Quiconque est de cet avis n’a pas été victime de vol à l’arraché !
Ma mésaventure la nuit de la signature du contrat de lutte à Niarry Tally…
A une semaine de la fin de mes vacances au Sénégal, mon jeune cousin et ami âgé de dix ans du nom de Abdoulaye Niang tenait à ce que je lui rende visite. Après le dîner, je prends un taxi. Ce dont je n’étais pas au courant, c’était cet évènement phare qui se produisait dans la zone de Niarry Tally. J’avais mis mon téléphone dans ma poche. Le chauffeur de taxi avait opté de ne pas prendre l’autoroute. Des Hlm 5, il a décidé de prendre la route de Garage Guédiawaye à Niarry Tally. A hauteur de la Pharmacie Coope, juste à l’intersection de Garage Guédiawaye et Ben Tally, la circulation était devenue beaucoup moins dense. Au même moment, j’ai senti mon téléphone vibrer dans ma poche. Furtivement, je le sortis pour voir qui m’appelait. Quand je l’ai posé sur ma tempe droite pour dire «Allô», un jeune homme, rapide comme un épervier qui poursuit sa proie, m’arracha mon téléphone. J’ouvris la portière du taxi pour le poursuivre. Il se faufila entre les vieux fidèles qui venaient de sortir de la mosquée pour se fondre dans la foule entre les deux groupes belligérants qui se lançaient des pierres. Je retournai voir chauffeur de taxi, lui payai le montant de la course pour marcher, furieux de Ben Tally à la Police des Hlm. Et c’est comme ça que j’ai perdu toutes mes données et mon iPhone !
Ainsi commença une série de questions sur le pourquoi un voleur prend-il le risque d’aller prendre le bien d’autrui ? Que faut-il faire pour que ça cesse ? Si un voleur décide d’arracher mon téléphone ou de briser une vitre pour entrer dans une chambre, c’est que quelque part il est convaincu d’avoir une information que la victime potentielle n’a pas ! Peut-être qu’il connaît les moments pendant lesquels il sera libre de commettre son forfait, ou bien il connaît ou a les aptitudes physiques que lui seul a lui permettant de s’échapper ! Il y a nécessairement de l’information asymétrique : l’un détient plus d’informations que l’autre !
It’s a new day ! M. le président de la République, osez apporter du nouveau sur le plan organisationnel pour faire face, et d’une manière efficace et radicale, au problème de l’insécurité en général au Sénégal !
On nous a habitués, de la période coloniale à nos jours, à notre bien (nous le Peuple) et à celui du Blanc, du Roi ou de l’agent de l’Etat. Ce qui faisait qu’il y a toujours eu une ligne clairement tracée entre ce que l’Etat doit faire et les tâches dévolues au Peuple ! Votre accession à la Magistrature suprême a prouvé, et le Peuple l’a compris, que lui seul est souverain ! It’s a new day ! Sachant que le Sénégal n’a pas les moyens de placer un policier à chaque coin de rue et que ces vaillants agents de l’Etat, malgré leur dévouement, peuvent être utilisés ailleurs, il faut que M. le Président songe à innover avec les technologies modernes. L’utilisation des drones peut beaucoup aider à l’éradication du banditisme qui ne dit pas son nom !
Il faut oser apporter du nouveau dans votre programme, Monsieur le Président. Apportez quelque chose qu’aucun Président n’a jamais apporté ! C’est l’utilisation de la technologie pour la résolution de nos problèmes.
Cas pratique pour éradiquer l’insécurité pendant les grands évènements au marché Hlm ou à la veille des grandes fêtes par exemple
Sachant que la police ne peut être partout, si on prend le cas des Hlm, de la mosquée de Massalikoul Jinaan au Garage Guédiawaye, trois pilotes de drone peuvent anéantir les bandits. Avec un programme stratégique concerté entre une section de la police et ces pilotes de drone, une fois une infraction de ce genre (vol à l’arraché) est commise, les gens réagissent par des cris. A ce moment, un Asp, avec son sifflet, alertera le pilote qui fera décoller son appareil et pourra voir le coupable. Une fois qu’il voit le coupable, puisqu’étant plus rapide, tout ce que ce pilote aura à faire, c’est un «Tracking» de ce dernier. Pour ceux d’entre vous qui avez vu le film Top Gun, quand un avion de chasse poursuit un avion ennemi, pour s’assurer qu’il va l’atteindre avec son missile, il envoie un laser qui se pose sur l’avion ennemi qui est appelé «Missile lock» ! A partir de ce moment, le voleur/agresseur ne pourra plus s’échapper.
Il n’est pas nécessaire de déployer beaucoup d’agents à sa poursuite. Le pilote informera quelques agents qui resteront debout à un certain périmètre comme pour réceptionner un colis et l’appréhender. En plus, les drones sont opérationnels la nuit. Evidemment, quand j’ai parlé de stratégie concertée, j’ai pensé aux surfaces aériennes pour lesquelles seuls l’Anacim et les services aéroportuaires ont pouvoir de décision. Il s’agit ici, Monsieur le Président, de choisir des méthodes d’opération efficaces pour optimiser le temps de travail du personnel policier pour des cas de constat d’accident mortel qui maintenant ne prennent qu’une dizaine de minutes avec l’utilisation de drones.
Les sapeurs-pompiers également pourront surveiller les plages pour éviter les noyades des jeunes en été et même envoyer un drone pour tendre une bouée de sauvetage, si nécessaire, à un jeune en situation de détresse.
Cela implique une formation en pilotage de drone, un diplôme de pilotage commercial de drone et une collaboration de ces derniers avec les services de police.
Bouna S. NDIAYE
Pilote commercial de drone Federal aviation administration (Usa)
LA VISITE ANNONCEE DU PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE, A BANJUL, ET LES MESURES GOUVERNEMENTALES POUR LA TABASKI AU MENU DE LA PRESSE DU WEEK END
Les quotidiens du Week end mettent en relief la visite annoncée du président Bassirou Diomaye Faye, à Banjul, ainsi que les mesures adoptées par le gouvernement pour un bon approvisionnement du pays en moutons en perspective de la tabaski
Dakar, 20 avr (APS) – Les quotidiens dakarois de ce samedi ont surtout mis en relief la visite annoncée du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à Banjul, ainsi que les mesures adoptées par le gouvernement pour un bon approvisionnement du pays en moutons en perspective de la fête musulmane de la Tabaski, prévue au mois de juin prochain.
‘’Diomaye en œuvre à Banjul’’, titre Sud Quotidien, montrant une photo du chef de l’Etat serrant la main de son homologue gambien, Adama Barrow, lors de sa prestation de serment, le 02 avril dernier, à Diamniadio.
‘’De fortes attentes devraient être évoquées à l’occasion de leur entretien, notamment le trafic international de bois via la Gambie, la consolidation des initiatives de paix en Casamance, la gestion des menaces djihadistes, le trafic de drogues et de faux billets’’, écrit le journal.
Dans le même sillage, le quotidien l’As souligne qu’’’au-delà du cachet que revêt cette visite eu égard aux relations qui lient les deux pays, les deux chefs d’Etat sont attendus sur les questions liées à la crise en Casamance, à la sécurité transfrontalière et au trafic du bois de Casamance exporté à partir de la Gambie’’. ‘’Diomaye à l’épreuve de la sécurité nationale’’, titre ainsi le journal en manchette.
Le Soleil relève que cette visite de travail en Gambie est le second déplacement à l’étranger du président Faye depuis son investiture, le 02 avril dernier. Le journal souligne que ce déplacement ‘’sera mis à profit pour consolider + les liens historiques de parenté et de coopération multiforme entre Dakar et Banjul’’.
Et c’est dans ce contexte que L’Observateur révèle que ‘’l’Etat gambien a subitement haussé les droits d’entrée du ciment en provenance du Sénégal de 30 Dalasi ou 300 F Cfa par sac à 180 Dalasi ou 1750 F Cfa par sac, rendant le ciment en provenance du Sénégal invendable’’, alerte le journal. Les droits de douane sur le ciment sénégalais ont enregistré ainsi une hausse de 500 %, précise L’Obs, indiquant que ‘’les importateurs sénégalais de ciment vers la Gambie sont désorientés’’.
Le Quotidien fait une immersion dans les coulisses de la visite du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye à Nouakchott (Mauritanie). Selon le journal, ‘’le report du début de l’exploitation commune du gisement de gaz de Grand Tortue Ahmeyim a dominé’’ les entretiens entre les deux chefs d’Etat, ‘’surtout que cela va impacter négativement les budgets des deux pays (…)’’.
Une partie de la presse quotidienne s’est aussi intéressée aux mesures prises par le gouvernement en perspective de la Tabaski. ‘’Le gouvernement Sonko prend le mouton…par les cornes’’, titre Vox Populi, faisant état de ‘’trois mesures phares pour un bon approvisionnement en béliers’’. Le journal cite l’assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons à destination du Sénégal’’, l’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski’’.
S’y ajoute l’’’autorisation de la présence, à bord de chaque camion, de trois bergers chargés de la surveillance des animaux transportés’’.
Vox Populi passe le mot à l’Info qui évoque à son tour ‘’trois mesures phares pour un bon approvisionnement du marché en mouton’’. Selon le journal, Bassirou Diomaye Faye ‘’exhorte à faire respecter de manière stricte, les mesures sanitaires d’hygiène et de sécurité pour un bon déroulement des opérations’’.
A ce propos, L’Observateur indique que les éleveurs ont promis ‘’un million de moutons’’ pour cette fête musulmane célébrée avec beaucoup de ferveur au Sénégal.
Walfadjri s’intéresse aux décrets relatifs aux attributions des ministres en relevant que ces derniers ‘’vont rendre compte non pas au président de la République, mais au Premier ministre’’, Ousmane Sonko. ‘’Sonko, les pleins pouvoirs’’, titre le journal. Il explique que ces décrets ‘’les placent sous son autorité’’, ‘’alors que sous les prédécesseurs de Bassirou Diomaye Faye, les ministres étaient sous l’autorité du président de la République’’.
Le même journal s’intéresse à la situation au sein de Benno Bokk Yaakaar (BBY, opposition). ‘’Benno, pronostic vital engagé !’’, s’exclame WalfQuotidien, relevant des départs de partis membres de cette coalition.
Le quotidien Enquête s’intéresse à la reconfiguration politique au Sénégal, après l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye au pouvoir. ‘’Quelle opposition pour Diomaye ?’’, s’interroge le journal. Il observe que l’’’opposition au duo Sonko-Diomaye peine à se reconstituer autour de l’ancienne coalition présidentielle de l’APR’’, l’Alliance pour la République, parti fondé par le président Macky Sall.
UNE FORCE DIPLOMATIQUE
La présence de l’Armée et de la gendarmerie qui assure la protection du président Barrow, en est une preuve éloquente.
Entre le Sénégal et la Gambie, il y a une relation fusionnelle fondée sur la géographie et l’histoire. Le Président Faye est attendu ce matin en Gambie où une «domination politique» et diplomatique est venue renforcer le poids économique sénégalais à Banjul. La présence de l’Armée et de la gendarmerie qui assure la protection du Président Barrow, en est une preuve éloquente.
Après Nouakchott jeudi, le Président Diomaye sera aujourd’hui à Banjul. C’est une visite à décoder de la même manière que son séjour mauritanien : car la Gambie, logée dans le cœur du Sénégal, est une continuité géographique et humaine du Sénégal. Sans oublier le poids économique des Sénégalais dans cette enclave. Même s’il n’y a pas d’enseigne visible comme Auchan ou Total, considérées comme des symboles de néocolonialisme économique ici et qui cristallisent les rancœurs de certains activistes, le commerce, la manutention et le transport font partie des secteurs où la présence sénégalaise est prépondérante.
Indépendamment de ce poids économique, l’influence diplomatique de Dakar à Banjul est devenue trop forte depuis l’accession du Président Adama Barrow au pouvoir en 2016. La chute de Yahya Jammeh, contraint de quitter le pouvoir par une menace militaire après sa défaite électorale, a provoqué une redistribution des cartes. L’ancien dictateur était devenu trop nuisible, jouant à un double jeu qui alimentait la résurgence périodique de la rébellion casamançaise. C’est une question réglée depuis son départ en exil, avec la destruction de toutes les bases rebelles.
Aujourd’hui, l’avènement du Président Adama Barrow, qui a prêté serment à Dakar en 2016, est perçu comme le signe supplémentaire d’une domination politique et diplomatique, après celle économique. Il est fréquent de croiser un véhicule bleu de la Gendarmerie nationale au cœur du quartier ministériel et présidentiel de la capitale. Signe du maintien des Forces de la Cedeao qui ont «implanté» Barrow et assurent sa sécurité.
«Un pays qui sous-traite sa sécurité présidentielle n’est pas souverain. C’est un Président sous tutelle. Cette perception est très forte au sein de la jeunesse», enchaîne un militant du mouvement citoyen Occupy west field. En écho, Yusuf Taylor, porte-parole de Gueup sa boppa et administrateur du site d’informations Gainako onlines news, renchérit dans Le Quotidien : «La présence des Forces de la Cedeao agace sérieusement les gens ici. Nous ne sommes pas en guerre, leur maintien est inacceptable. Barrow n’a pas encore réussi à être le vrai «Commandant in chief» et cela discrédite son régime. Il n’a pas réussi à établir une confiance totale avec les Forces armées nationales. Il a oublié toutes ses promesses depuis qu’il est là.» En septembre 2021, le cinquième détachement sénégalais de la Mission de la Cedeao en Gambie (Micega), composé de 625 militaires, a été à nouveau déployé à Banjul et ailleurs pour poursuivre leur mission. Il faut savoir qu’en septembre 2020, le Président gambien avait demandé, en marge d’un sommet de l’organisation sous-régionale à Niamey (Niger), le prolongement de la Micega en Gambie, «compte tenu des réformes en cours et de la nécessité de protéger la fragile démocratie dans son pays». La Cedeao avait accédé à sa demande, car cela coïncidait avec une période sensible : l’organisation de l’élection présidentielle gambienne du 4 décembre 2021. Il a été réélu, mais la situation n’a pas changé pour autant. Alors que la Gambie va organiser en décembre prochain le 15e Sommet de l’Organisation de la conférence islamique.
Ambassadeur du Sénégal en Gambie, Bassirou Sène a salué le professionnalisme des soldats sénégalais membres de l’Ecomig, la mission militaire de la Cedeao dans ce pays, estimant que leur présence rassure la population gambienne.
«Le contingent sénégalais déployé en Gambie rassure la population et fait honneur au Sénégal pour le travail qu’il fait dans la discrétion et le sérieux. Ils n’ont pas besoin de sortir leurs armes.
Leur présence est synonyme d’assurance pour la population», a déclaré le diplomate lors d’un entretien accordé à l’Aps, à quelques heures de l’arrivée dans ce pays du Président Bassirou Diomaye Faye.
«Ce que nous avons retenu et les retours que nous avons, montrent que les gens apprécient la présence de cette force, d’autant plus que s’ajoute désormais à leur mission un volet humanitaire à travers la construction de postes de santé et l’appui à la population dans certains domaines», a fait valoir M. Sène. «Le comportement des soldats sénégalais de l’Ecomig est exemplaire. Il est à l’image de l’Armée sénégalaise dans son ensemble. Je connais le professionnalisme et le respect qu’inspirent les militaires sénégalais», a commenté l’ancien Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Union africaine. C’est une nouvelle force diplomatique.
LES MESURES POUR UNE BONNE ORGANISATION DE LA TABASKI
Assouplissement du contrôle des camions et véhicules, exonération des droits et taxes sur les moutons…Le président de la République veut veiller à un bon approvisionnement du marché en moutons pour les besoins de la fête de Tabaski ...
Pour un bon approvisionnement du marché en moutons pour la Tabaski, le président de la République a pris des mesures qui vont être appliquées afin d’offrir «aux opérateurs, nationaux comme étrangers, un cadre propice et une sécurité suffisante, respectivement aux frontières, le long des axes de convoyage, ainsi qu’au niveau des zones d’attente et des points de vente».
Le président de la République veut veiller à un bon approvisionnement du marché en moutons pour les besoins de la fête de Tabaski qui sera célébrée dans 2 mois. Dans cette perspective, Bassirou Diomaye Faye «a donné instruction au gouvernement de prendre les dispositions appropriées pour la bonne organisation de la fête de la Tabaski 2024». Ainsi, il a demandé de veiller «en particulier à satisfaire la forte demande par un approvisionnement correct du marché en moutons, à travers d’une part, la mobilisation de l’offre nationale et, d’autre part, l’importation à partir des pays de la sous-région, notamment du Mali et de la Mauritanie».
Dans ce cadre, il est indiqué dans une circulaire signée par le Premier ministre Ousmane Sonko, des mesures qui vont être appliquées pour la période du 19 avril au 2 août 2024, «pour offrir aux opérateurs, nationaux comme étrangers, un cadre propice et une sécurité suffisante, respectivement aux frontières, le long des axes de convoyage, ainsi qu’au niveau des zones d’attente et des points de vente». Ainsi, il est demandé «l’assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons à destination du Sénégal, l’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski, l’autorisation de la présence, à bord de chaque camion, de trois (3) bergers chargés de la surveillance des animaux transportés».
En outre, le Pm a invité les ministres concernés, «en application des dispositions du décret n°2002-1094 du 4 novembre 2002, relatif à la Police sanitaire des animaux domestiques, à faire respecter de manière stricte, les mesures sanitaires d’hygiène et de sécurité pour un bon déroulement des opérations». Les nouvelles autorités veulent ainsi une organisation optimale de cette grande fête religieuse qui est souvent source de tracas pour bon nombre de chefs de famille. D’ailleurs, lors du dernier Conseil des ministres, le Pm avait annoncé un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024 dans les prochains jours.
LES AVC REPRESENTENT «25 A 30%» DES ACTIVITES DU SERVICE DE NEUROLOGIE
Les Accidents vasculaires cérébraux (Avc), première cause de mortalité et de handicap chez l’adulte, représentent également «25 à 30%» des activités du Service de neurologie du Centre hospitalier national universitaire de Fann, à Dakar, selon Dr Bakhoum
Les Accidents vasculaires cérébraux (Avc), première cause de mortalité et de handicap chez l’adulte, représentent également «25 à 30%» des activités du Service de neurologie du Centre hospitalier national universitaire de Fann, à Dakar, a-t-on appris du docteur Mbagnick Bakhoum, président de l’Association sénégalaise de soutien aux familles de malades victimes d’Avc. «A Fann, l’Avc représente environ 25 à 30% des activités de la neurologie. C’est la première cause de consultation de nos malades en Service de neurologie», a-t-il déclaré vendredi, à l’occasion d’une journée portes ouvertes de cet établissement hospitalier.
«Ce sont des chiffres assez parlants, en plus de la clameur populaire», signe que l’Avc «est ravageur» au sein de la population, a commenté le neurologue. L’Avc est une maladie que l’on doit prendre en charge avant même que le malade n’arrive à l’hôpital, a expliqué docteur Bakhoum, ajoutant que «c’est extrêmement important» de rappeler ce point.
«Le pronostic vital et fonctionnel dépend essentiellement de celui qui vous prend en charge», et «si c’est un spécialiste qui vous prend dans une unité neurovasculaire», comprenant des ressources humaines formées, médecins, infirmiers et brancardiers, «rien qu’avec ceux-là, vous améliorez le pronostic de 20%», a-t-il indiqué. C’est dire que «le pronostic dépend du timing», et donc le malade a plus de chances de s’en sortir s’il est pris en charge suffisamment tôt. «Il est extrêmement important, dans le cas de l’Avc systémique par exemple», que le malade soit pris en charge «dans les 4 heures 30 minutes. Cela veut dire du début des symptômes, au moment où vous ressentez les premiers signes, jusqu’au moment où le médecin vous administre les soins», a précisé le neurologue.
«C’est pourquoi on doit trouver un circuit pour que le malade puisse être acheminé dans les structures spécialisées et pris en charge correctement», a préconisé le médecin.
Il rappelle que l’Avc est «une maladie grave qui survient brutalement» et dont la prise en charge, si elle survient «très tôt, peut permettre une récupération totale de la maladie».
Une prise en charge précoce «peut également permettre de sauver une personne», et c’est la raison pour laquelle «ces maladies-là doivent avoir une filière neurovasculaire», a plaidé Mbagnick Bakhoum.
Il souligne cependant que toute prise en charge adéquate doit partir d’une reconnaissance des signes de l’Avc, soit par le patient lui-même, soit par son entourage. «Ces signes sont d’abord que la personne n’arrive plus à parler ou a des difficultés pour parler, des problèmes pour articuler. Deuxièmement, il y a le déficit moteur», quand une personne rencontre des difficultés pour mobiliser son membre supérieur ou inférieur, ou le membre supérieur et inférieur d’un seul côté, gauche ou droit. «Il y a aussi la difficulté de ressentir quelque chose, quand vous touchez votre main», le fait de sentir plus un côté par rapport à un autre, a poursuivi le président de l’Association sénégalaise de soutien aux familles de malades victimes d’Avc.
Il compte également, au nom des signes de l’Avc, une «installation brutale» de la difficulté de marcher, «vous titubez en marchant, cela est dû à des vertiges intenses, ou bien vous avez des maux de tête que vous n’avez jamais eus de votre vie», ou alors une anomalie de la vision d’origine brutale intéressant «un œil», a détaillé le neurologue. «Si vous avez ces signes, dites-vous probablement qu’il s’agit d’un Avc. Vous devez appeler les urgences pour qu’ils vous conduisent dans les structures appropriées», a recommandé Mbagnick Bakhoum
LE NIGERIA, PREMIER PAYS A OUVRIR LE BAL
Le Nigéria est devenu le premier pays au monde à déployer un nouveau vaccin (le vaccin Men5CV) que l'OMS a recommandé pour permettre de protéger les populations contre cinq souches de la bactérie à l’origine de la méningite.
Par une décision de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), le Nigéria est devenu le premier pays au monde à déployer un nouveau vaccin (le vaccin Men5CV) qu’elle a recommandé pour permettre de protéger les populations contre cinq souches de la bactérie à l’origine de la méningite.
Ce nouveau vaccin considéré comme révolutionnaire offre un puissant bouclier contre les cinq principales souches du méningocoque (A, C, W, Y et X) en une seule injection. Selon l’Oms qui a donné l’information, au Nigéria, une flambée de Neisseria meningitidis (méningocoque) du sérogroupe C a entraîné 1742 cas suspects de méningite, dont 101 cas confirmés et 153 décès dans sept des 36 états du entre le 1er octobre 2023 et le 11 mars 2024. Ainsi, pour endiguer la flambée meurtrière, une campagne de vaccination a été menée du 25 au 28 mars 2024 visant à atteindre dans un premier temps plus d’un million de personnes âgées de 1 à 29 ans.
Pour le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, « la méningite est un ennemi ancien et mortel, mais ce nouveau vaccin pourrait modifier la trajectoire de la maladie, en permettant de prévenir de futures flambées et de sauver de nombreuses vies. Le déploiement du vaccin au Nigéria nous rapproche un peu plus de notre objectif consistant à éliminer la méningite d’ici 2030.
Pour rappel, la méningite est une infection grave qui entraîne l’inflammation des tissus qui entourent et protègent le cerveau et la moelle épinière. Les causes de la méningite sont multiples, notamment les agents pathogènes viraux, bactériens, fongiques et parasitaires. Parmi les symptômes figurent souvent des céphalées, de la fièvre et une raideur de la nuque. La méningite bactérienne est la plus grave et elle peut également entraîner une septicémie (infection sanguine), un handicap grave ou un décès dans les 24 heures chez les personnes qui la contractent.
35 AGENTS DES AIRES PROTEGEES ENTRE LE SENEGAL ET LA MAURITANIE FORMES SUR L’UTILISATION DES GPS ET LE PILOTAGE DES DRONES
Ces outils que sont le GPS et le drone vont beaucoup nous aider dans la gestion de nos aires protégées, la préservation de la biodiversité et la restauration de nos écosystèmes », ont-ils laissé entendre
Les responsables du Projet de Renforcement de la Coopération transfrontalière pour une meilleure gestion et restauration des écosystèmes dans le Delta du Fleuve Sénégal ont initié depuis le mardi 16 avril 2024 une formation de cinq (5) jours consacrée à l’utilisation des GPS et le pilotage des drones. Celle-ci est destinée aux agents des aires protégées et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet qui concerne le Sénégal et la Mauritanie à travers la Réserve de Biosphère Transfrontière du Delta du Fleuve Sénégal (RBTDS).
« Une réserve de biosphère, c’est un outil de conciliation, de développement, de l’économie, de l’environnement et de l’appui logistique. Cela se fait sur la base d’un zonage », a rappelé Mme Diop Aminata Sall, Coordonnatrice dudit projet. Elle est revenue sur l’importance de l'utilisation efficace des technologies qui améliore de nos jours la surveillance, la cartographie, et la collecte de données, permettant ainsi une gestion intégrée des écosystèmes.
« Nous avons ciblé les agents qui tournent autour des aire protégées c’est-à-dire ceux qui conservent la biodiversité ou qui font de la restauration des écosystèmes. Ils sont au nombre de trente-cinq (35) répartis entre le Sénégal et la Mauritanie et la formation a porté sur l’utilisation des GPS et le pilotage des drones qui sont des outils vraiment importants de nos jours », a dit la Coordinatrice.
D’après Mme Diop Aminata Sall, l'objectif général de ces sessions est de renforcer les capacités des parties prenantes de la RBTDS sur l’utilisation des GPS et des drones. Il s’agira ainsi de former les participants sur des aspects tels que l’utilisation des Technologies de Localisation pour la Gestion des ressources naturelles ; d’effectuer une surveillance aérienne et suivi des habitats naturels par l’utilisation des drones ; d’analyse des données pour la prise de décision sur la biodiversité et les écosystèmes.
L’initiative est vivement magnifiée par Idrissa Ndiaye, agent des parcs nationaux en service au Parc National des Oiseaux du Djoudj et Sidy Mamadou Diawara, un autre agent originaire de la République de Mauritanie. Tous les deux sont revenus sur l’intérêt qu’ils portent sur cette formation. « Le monde évolue et les nouvelles technologies sont incontournables. Ces outils que sont le GPS et le drone vont beaucoup nous aider dans la gestion de nos aires protégées, la préservation de la biodiversité et la restauration de nos écosystèmes », ont-ils laissé entendre. D’autres séances de formation et des descentes sur le terrain sont au programme de la mise en œuvre de ce projet.
Désigné en 2005, la RBTDS couvre 641.768 hectares du delta du Sénégal et englobe un ensemble d'aires protégées centrales, ainsi que des zones tampons et de transition. Elle a été établie comme un moyen d'intégrer les considérations environnementales, sociales et économiques tout en conciliant la conservation de la biodiversité et l'utilisation durable des ressources naturelles sur le long terme.
CASA SPORTS - GENERATION FOOT, AS PIKINE - STADE DE MBOUR, CHOCS DES 16ES
Le tableau des 16emes de finale de la Coupe du Sénégal a été établi hier, vendredi 19 avril à l’issue du tirage au sort effectué au siège de la Fédération sénégalaise de Football (FSF).
Le tableau des 16emes de finale de la Coupe du Sénégal a été établi hier, vendredi 19 avril à l’issue du tirage au sort effectué au siège de la Fédération sénégalaise de Football (FSF). Si Teungueth FC et le Jaraaf qui occupent actuellement la 1ère et la 3e place ont été épargnés, ce n’est pas le cas pour quatre autres clubs appartenant à l’élite. En plus du duel entre Casa Sport et Génération Foot, on assistera à un choc prometteur entre l’As Pikine (L1) et le Stade de Mbour (L1). Ces affiches sont prévues entre les 22, 23 et 24 avril prochains.
Le tirage des 16es de finale de la Coupe du Sénégal qui a eu lieu hier, vendredi 19 avril au siège de la Fédération sénégalais de football présente deux affiches alléchantes entre clubs de Ligue 1. Le premier choc opposera le Casa Sports à Génération foot. Ces deux formations qui occupent respectivement la 8ème et la 10ème places du classement de Ligue 1 profiteront de cette intervalle pour se repositionner et mieux aborder cette phase cruciale de fin du championnat où il faudra batailler pour s’accrocher pour se maintenir dans l’élite. Mais aussi tenter de sauver sa saison avec un trophée majeur.
L’autre duel tout aussi attendu mettra aux prises l’As Pikine au Stade de Mbour, deux pensionnaires de la Ligue 1. Si les Pikinois restent sur une bonne lancée avec une quatrième place à six journées de la fin, ce n’est pas le cas pour les Mbourois finalistes malheureux lors de la dernière saison première équipe relégable du championnat. Le tirage au sort a ainsi épargné aussi bien Teungueth FC, actuel leader de la Ligue 1 et le Jaraaf (3e) qui sont tombés sur des adversaires largement à leurs portées. Les Rufisquois vont affronter l’As Bambèye, évoluant en National 1. De leur côté, les «Vert et Blanc» vont croiser l’équipe de Haayo Agnam de la National 2.
Outre les rencontres, entre les équipes de la Ligue 1 le tirage offre des duels entre les équipes de la Ligue 2. Au menu, les rencontres HLM contre Ajel de Rufisque, Wallydan-Duc, l’As Douanes-Thies FC. Après avoir éjecté Guediawaye FC, actuellement à la 2e place de Ligue 1, les Mbourois de Keur Madior (Ligue 1) seront aux prises avec Avenir Dakar (National 1). Dakar Sacré Cœur (L 1) va se mesurer au modeste club de Sandiara FC (D5). Quant à Jamono Fatick (L1), il est tombé sur Africa Promo (National 1).