Baadoolo - Sonko, le mouton et le dur ton
La tension monte pour la Tabaski… Comme cette moutarde qui nous monte au nez. Pour le nouveau gouvernement «yapp bou seddé soof». Il faut donc prendre en charge ce sujet social. Le Pm a donc donné des instructions pour moins de taxes chez les vendeurs et moins de contrôles routiers chez les transporteurs. Attention nak, temps yi drogue bi barina sur le corridor ! Avec sa circulaire estampillée «Très urgent», Sonko a utilisé le dur ton pour le mouton. L’essentiel c’est que le mouton bêle. Que les autres soient toutes belles. Sinon «Khar» ak «kharou sont de la même famille.
Progrès dans le projet Woodside au Sénégal Sangomar prêt, la première production de pétrole prévue en juin
La compagnie pétrolière australienne Woodside Petroleum annonce qu’elle a enregistré, vendredi, une baisse de son chiffre d’affaires au premier trimestre par rapport au trimestre précédent, en raison de la baisse des prix du pétrole réalisé et du gaz naturel liquéfié. La société a également signalé une diminution des volumes de production dans certains de ses principaux projets. Malgré ces résultats, le Directeur général, Meg O'Neill a déclaré que le projet Sangomar est désormais achevé à 96 % et la première production de pétrole est prévue pour la mi-2024. 19 des 23 puits de production de Sangomar ont été complétés. M. O'Neill indique que les prévisions de production et de dépenses d’investissement pour l’année entière sont restées inchangées.
Pétrole et gaz offshore Le Sngms menace d’arrêter les travaux dans les sites Gta et Sangomar
Le Syndicat national des gens de mer de l’offshore pétrole et gaz du Sénégal (Sngms) a déposé hier un préavis de grève auprès du Directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes. Exigeant le respect de leurs droits qu’ils disent être «bafoués» par des sociétés de placement, ces travailleurs menacent même d’arrêter le «travail anarchique dans les deux sites que sont Gta et Sangomar» allant du «pont, à la machine et du service catering» dans les installations aux larges. «Tout dernièrement, Rmo qui est un habitué des faits a encore suscité des mouvements d’humeur de ses employés à bord de l’Ocean Black Rhino. En effet, ces derniers ont vu leur prime de congé considérablement réduite, divisée par trois pour certains, avec une période de repos insuffisante de deux à trois semaines», ont fustigé, dans la lettre, Cheikh Tidiane Ndiaye et ses camarades. En outre, justifient les membres du Sngms, «ce préavis de grève est aussi motivé par les contrats précaires avec des salaires dérisoires des marins du Fpso Léopold Sédar Senghor qui ont été recrutés par Top Work pour le compte de O2, employeur des marins de l’Ocean Black Rhino»
Préparation de la Tabaski Sonko balise la route aux moutons
La fête de Tabaski est prévue dans moins de deux mois. Pour une bonne réussite de cet événement religieux, le Premier ministre a pris trois dispositions, hier, devant faciliter le ravitaillement en moutons. Il s’agit, pour Ousmane Sonko, «de l’assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons à destination du Sénégal, de l’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski et de l’autorisation de la présence, à bord de chaque camion, de trois bergers chargés de la surveillance des animaux transportés». Ainsi, à travers une circulaire, le chef du gouvernement a demandé aux ministres des Finances, des Affaires étrangères, des Forces armées, de l’Intérieur, des Infrastructures, de l’Urbanisme, de la Santé, de l’Industrie et de l’Agriculture d’appliquer ces mesures durant la période du 19 avril au 2 août 2024.
Manif’ contre Qvs Le feu couve à Keur Mousseu
Risque d’affrontements à Keur Mousseu. Un promoteur immobilier et un agrobusinessman se disputent des hectares de terres dans cette partie du département de Thiès. Les populations de Keur Mousseu, Diass et les villages environnants sont sortis massivement ce vendredi 19 avril. Ainsi, l’autoroute à péage a été barrée à hauteur de Kirène par les travailleurs de Qualité végétale Sénégal (Qvs). Le nœud du problème résiderait dans le fait que l’agrobusinessman qui détient dans cette zone quelque 65 ha qu’il veut étendre à 110 ha. Malheureusement, note toujours notre source, l’extension que ce dernier veut mener empiète sur les 185 ha de Qualité végétale Sénégal (Qvs) qui avait, par un protocole du ministre de l’Environnement d’alors, Abdou Karim Sall, acquis ce périmètre. Ledit protocole qui date de 2019 avait attribué à Qvs 185 hectares qu’elle doit exploiter pendant 25 ans. Ce que ne veut pas entendre le promoteur immobilier Tidiane Diawara, cité par Mbaye Seck, conseiller technique en communication de Qvs. Selon notre source, le promoteur immobilier en question est venu avec un décret lui concédant 65 hectares qu’il veut étendre à 110ha.
Grève cyclique des travailleurs des collectivités territoriales Balla Moussa Fofana rencontre le syndicat des agents municipaux
Le ministre de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement des territoires a rencontré, hier, les membres de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales. Balla Moussa Fofana s’est entretenu avec les leaders des agents municipaux sur leur dossier et les grèves qui perturbent le fonctionnement des services administratifs des collectivités territoriales. «Le ministre, qui reconnait la légitimité de la revendication des travailleurs, a réaffirmé la volonté du gouvernement à œuvrer à la résolution de la crise. C’est à cet effet qu’il a instruit les parties prenantes de la réunion, de se constituer en groupe de travail pour formuler des propositions soutenables de résolution de la crise, pour le gouvernement et en particulier, pour les collectivités territoriales», a-t-il relaté dans un communiqué. Ce syndicat, qui revendique «un droit légal et légitime, à savoir la revalorisation des salaires des travailleurs des collectivités territoriales», est à 19 mois de grève.
PLAIDOYER POUR QUE LE 26 SEPTEMBRE SOIT DÉCLARÉ JOUR FÉRIÉ
”Le 11 septembre aux Etats-Unis est un jour férié, mais ici chaque année nous faisons comme si de rien n’était, nous demandons que ce jour-là soit déclaré, un jour férié. C’est important que l’on puisse le porter", plaide Cheikhna Keïta.
Dakar, 19 avr (APS) – Le deuxième vice-président de l’association nationale des familles des victimes et rescapés du naufrage du bateau le ‘’Joola’’, Cheikhna Keïta, a plaidé, vendredi, pour que le 26 septembre soit déclaré, jour férié au Sénégal.
”Le 11 septembre aux Etats-Unis est un jour férié, mais ici chaque année nous faisons comme si de rien n’était, nous demandons que ce jour-là soit déclaré, un jour férié. C’est important que l’on puisse le porter. Nous demandons à l’Etat du Sénégal de le faire”, a-t-il déclaré lors d’un point de presse en présence de plusieurs membres des familles des victimes du bateau le ”Joola”.
M. Keita a par ailleurs indiqué que leur association veut mettre en place une fondation, demandant à ce que les 6 milliards de francs CFA restant de l’indemnisation des familles, soient reversés à la fondation pour aider les familles des victimes.
”Nous demandons aussi à penser aux membres de l’association, s’il y a des postes à pourvoir au Mémorial musée le bateau le Joola”’, a-t-il fait-valoir.
Malang Badji, président de l’association des rescapés du bateau ”le Joola”, a, annoncé la tenue prochaine d’une assemblée générale de l’Association nationale des familles de victimes et des rescapés.
Le bateau le ”Joola” assurant la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor, a fait naufrage, le 26 septembre 2002 aux larges des côtes gambiennes, faisant près de 2000 victimes, dont 64 survivants, selon un bilan officiel.
GUY MARIUS SAGNA ADRESSE 42 QUESTIONS ÉCRITES AU NOUVEAU GOUVERNEMENT
Selon le député, ces questions devraient être plus nombreuses tant je suis interpellé par les populations sur plusieurs situations souvent dramatiques qu’elles vivent.
Le député Guy Marius Sagna a annoncé, vendredi, avoir adressé, des initiatives parlementaires notamment des questions écrites à l’endroit de seize ministres.
« 42 questions écrites : ce sont les initiatives parlementaires que j’ai adressées il y a quelques heures au gouvernement du Sénégal. Elles devraient être plus nombreuses tant je suis interpellé par les populations sur plusieurs situations souvent dramatiques qu’elles vivent. L’écrasante majorité de ces situations sont antérieures à la nomination de l’actuel gouvernement. La continuité de l’État impose à l’Assemblée mais aussi au gouvernement- bon courage à lui – de prendre en charge ces problématiques », a-t-il déclaré.
Selon le parlementaire, ces questions écrites constituent la première vague de préoccupations qui lui ont été soumises par des concitoyens.
« Pour celles et ceux de nos concitoyens qui ne verront pas leurs questions sur cette liste sachez que dans quelques heures vous verrez vos préoccupations déposées par votre député sur la table du gouvernement », rassure-t-il.
Il précise par ailleurs que 16 ministres sont concernées par ces 42 questions écrites.
« Il s’agit des ministres en charge de : l’enseignement supérieur (02), de la pêche (02), des affaires étrangères (01), de l’éducation (01), de l’urbanisme (01), des forces armées (01), de l’hydraulique (02), de la justice (01), du travail (07), de la jeunesse (04), de la santé (04), de l’environnement (04), de l’intérieur (03), des infrastructures et des transports (04), de la télécommunication (03), des mines (02) », informe-t-il.
OUSMANE KABILINE DIATTA LIBRE
L’ordre de libération de Ousmane Kabiline Diatta vient d’être signé par le doyen des juges après réquisition du procureur de la République et transmis à l’administration pénitentiaire, a-t-on appris de Me Ciré Clédor Ly.
L’ordre de libération de Ousmane Kabiline Diatta vient d’être signé par le doyen des juges après réquisition du procureur de la République et transmis à l’administration pénitentiaire, a-t-on appris de Me Ciré Clédor Ly.
Selon l’avocat, il ne resterait que Alioune Dieng, sauf « omission », qui sera libéré mardi par « la chambre criminelle en application de la loi d’amnistie »
En 2022 après son arrestation, Ousmane Kabiline a été « placé en garde à vue avant son déferrement par les forces de défense et de sécurité », avait indiqué le procureur, ajoutant que Kabiline Diatta est accusé de « complot et autres infractions contre l’autorité de l’Etat, de participation à un mouvement insurrectionnel, d’actes et de manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, de culture et de trafic de chanvre indien ».
C’est à la suite de ces accusations que le mandat de dépôt a été requis ainsi qu’une délégation judiciaire, a-t-il souligné, avant de le présenter comme « le second et le bras armé d’une aile dure de la rébellion du MFDC, dirigée par Paul Aloukassine Bassène ».
Le procureur avait également révélé que des recherches sont menées pour retrouver d’autres éléments du MFDC qui avaient fait cap sur Dakar pour se joindre à Kabiline Diatta et participer avec lui « à ladite manifestation, avec l’idée bien manifestée dans les échanges de profiter de toute opportunité pour s’adonner à des opérations de pillage, de destruction et d’atteintes contre l’intégrité physique de personnes vraisemblablement innocentes ».
CES PRÉOCCUPATIONS AU CŒUR DE LA COOPÉRATION SÉNÉGALO-GAMBIENNE
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est attendu en Gambie, ce samedi, pour une visite de travail, a annoncé le bureau d’information gouvernemental (BIG).
Après sa première sortie officielle, effectuée en Mauritanie, le jeudi 18 avril 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est attendu en Gambie, ce samedi, pour une visite de travail, a annoncé le bureau d’information gouvernemental (BIG).
« Ce déplacement revêt une importance d’autant plus capitale qu’il s’inscrit dans le cadre de la consolidation des liens historiques de parenté et de coopération multiforme entre Dakar et Banjul, » a-t-on appris.
Selon le document dont Walfnet a eu la copie, cette visite traduit la volonté du Chef de l’Etat de poursuivre le renforcement des relations de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre notre pays et ses voisins immédiats.
« La Gambie forme une seule et même famille avec le Sénégal. Anciennement logés dans la Confédération de Sénégambie (1982-1989), les deux pays sont liés par la géographie, l’histoire, la culture, mais aussi un destin commun. Leur coopération touche des domaines aussi stratégiques que la défense, la Sécurité, la justice, les affaires consulaires, la libre circulation des personnes et des biens, le tourisme, l’énergie et l’environnement, etc », a-t-il rappelé.
Le document annonce que pour répondre aux aspirations légitimes de leurs peuples au progrès économique et à I’harmonie sociale, Dakar et Banjul ont érigé des secteurs comme la pêche, l’élevage, I’agriculture, les mines, etc., au centre de leur coopération.
« En septembre 2023, par exemple, les deux pays ont signé un nouvel accord et un protocole d’application portant sur la pêche et I ’aquaculture. Le document permet à des pêcheurs artisans et industriels sénégalais, détenteurs d’une licence de pêche, d’exercer dans les eaux gambiennes pendant une année. Il permettra à 200 embarcations motorisées d’une puissance inférieure ou égale à 40 cv, 25 embarcations motorisées d’une puissance comprise entre 41 et 60 et 25 embarcations motorisées d’une puissance supérieure à 60, soit un total de 250 embarcations, de pêcher dans es eaux gambiennes pendant la période », a précisé le BIG
S’agissant de la pêche industrielle, les licences sont accordées en fonction des espèces.
« Sont concernés :1300 tonneaux de jauge brute (TJB) pour les chalutiers poissonniers et céphalopodes côtiers, 1000 TJB pour les chalutiers poissonniers profonds, 500 TJB pour la pêche pélagique côtiers et 15 navires pour la pêche thonière », indique-t-il.
par Abdoulaye Sall
LA LAÏCITÉ EST UN PILIER DE NOTRE RÉPUBLIQUE
Pourquoi créer une structure spécifique pour les diplômés en arabe ? Je m'interroge sur le placement de cette direction au sein de la présidence. La question de la neutralité de l’État face aux différentes confessions religieuses se pose
Je m'adresse à vous aujourd’hui en tant qu’inspecteur de l'enseignement à la retraite et en tant qu’activiste, pour exprimer mes préoccupations profondes concernant la récente création de la Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe au sein de la Présidence de la République. Cette décision, telle qu'annoncée lors du communiqué du conseil des ministres du 17 avril 2924, soulève plusieurs interrogations importantes qui, je le crois, méritent une réflexion approfondie.
Premièrement, en tant que nation qui s’enorgueillit de son caractère laïc, il est surprenant et préoccupant de voir une direction spécifiquement dédiée aux affaires religieuses et à l'insertion d'une catégorie spécifique de diplômés être établie directement sous votre haute autorité. Cette démarche semble indiquer une préférence non seulement pour une confession particulière, mais également pour une discipline d'enseignement spécifique, ce qui peut être perçu comme une rupture du principe d'égalité qui doit prévaloir dans un État laïc.
Deuxièmement, la question de la neutralité de l’État face aux différentes confessions religieuses se pose avec acuité. Il est crucial de savoir de quelle confession sera issu le directeur de cette nouvelle direction, et comment cette nomination pourra affecter l’équilibre et la cohésion entre les différentes communautés religieuses du Sénégal.
Troisièmement, l'insertion des diplômés de l'enseignement arabe soulève la question de la pertinence et de l’équité vis-à-vis des diplômés des autres disciplines linguistiques. Pourquoi créer une structure spécifique pour les diplômés en arabe, et pas pour ceux des autres langues ( français, anglais, russe, allemand, espagnol, langues nationales...) ? Cette décision pourrait être vue comme une forme de favoritisme qui mine les principes d'équité et d'égalité des chances pour tous les citoyens, quelle que soit leur formation académique. Cela d'autant plus que le premier article de la constitution est sans équivoque : "La langue officielle de la République du Sénégal est le Français. Les langues nationales sont le Diola, le Malinké, le Pular, le Sérère, le Soninké, le Wolof et toute autre langue nationale qui sera codifiée". Nulle référence à l'arabe ! Alors monsieur le président de la République si vous voulez vraiment créer une rupture remodelez la constitution et érigez l'arabe comme second langue officielle pour vous mettre à l'aise.
Enfin, je m'interroge sur le placement de cette direction au sein de la présidence. Cette organisation pourrait-elle signifier une ingérence du politique dans des domaines qui devraient plutôt relever de technicités éducatives et religieuses gérées de manière plus neutre et indépendante ?
Monsieur le président, la laïcité est un pilier de notre République. En témoigne notre constitution : "La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d'origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances.”
Cette laïcité doit par conséquent être préservée et protégée.
C'est la raison pour laquelle je vous implore de reconsidérer cette initiative, en veillant à ce que l'administration publique reste un espace de neutralité et d'égalité, conformément aux principes qui ont guidé notre nation jusqu'à ce jour.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le président, l'expression de ma très haute considération.
M. Abdoulaye Sall est Inspecteur de l'enseignement à la retraite, activiste à ses heures perdues.