Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a réservé ses premières sorties aux khalifes généraux des deux principales confréries au Sénégal. A la tête d’une délégation restreinte, le chef de l’Etat s’est rendu d’abord à Darou Minane où il a été reçu par Serigne Mountakha Mbacke avant de faire cap vers Tivaouane où il s’est entretenu avec le khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a effectué hier, lundi 15 avril, sa première sortie officielle depuis son installation le 2 avril dernier hors de la région de Dakar. Et c’est la capitale du Mouridisme, la cité religieuse de Touba, et celle de Tivaouane, berceau de la confrérie Tidiane au Sénégal, qui ont été à l’honneur de cette première visite présidentielle. En compagnie de son Directeur de Cabinet Mary Teuw Niane, du ministre de l’Intérieur, le général de Division Jean Baptiste Tine, du ministre des Transports, El Malick Ndiaye et du député Cheikh Thioro Mbacké, le chef de l'Etat et sa délégation restreinte ont été reçus d’abord à la résidence du khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké sise à Darou Minane par son porte-parole, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké. A la descente de son véhicule, le chef de l’Etat s’est séparé de ses chaussures pour marcher les pieds nus sur le sol de la maison du Khalife jusque dans le salon où il a été reçu par le patriarche de Darou Miname, Serigne Mountakha Mbacké.
Le problème de l'eau et de l'assainissement à Touba au menu des échanges
Lors de cette première rencontre avec le patriarche de Darou Miname, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a tenu à rassurer son hôte sur sa détermination à accompagner le Khalife dans ses activités avant d’implorer Dieu pour qu’il lui accorde longue vie. « Nous serons à vos côtés parce que nous savons que tout ce que vous entreprenez, c’est au bénéfice des populations. Nous prions Dieu pour qu’il vous accorde une longue vie et une inoxydable santé afin que vous puissiez réaliser toutes vos ambitions », a assuré le président Diomaye Faye avant de s’engager à résoudre le « problème de l'eau et de l'assainissement » dont cette cité religieuse fait face depuis plusieurs années. « Pour ce qui est de la problématique de l’eau à Touba, que ce soit l’eau de pluie qui crée des inondations ou l’eau pour la consommation quotidienne, nous ferons tout ce que nous devons faire pour y apporter des solutions», s’est-il engagé devant le patriarche de Darou Miname, Serigne Mountakha Mbacké.
Prenant la parole par la suite, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, porte-parole du Khalife général des Mourides après avoir souhaité la bienvenue à son hôte a tenu à rappeler à son endroit que « le pouvoir et sa cession sont du domaine divin. Les hommes peuvent dire ce qu’ils veulent mais Dieu est le Seul à décider de qui doit diriger. Aujourd’hui, c’est vous qui êtes choisi. Sachez que nos prières vous accompagneront. Je prie notamment que l’espoir qui est porté sur vous parles Sénégalais soit couronné de succès. Dieu fasse que leurs espérances ne se tassent jamais ! ».
Par la suite, le patriarche a remis en guise de cadeau au chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye un exemplaire du Saint Coran et une natte de prière. À la sortie de cette rencontre avec le khalife général des mourides, le chef de l'État s'est rendu à la grande mosquée de Touba où il s'est recueilli devant le mausolée de Serigne Ahmadou Bamba Mbacké Khadim Rassoul, dernière étape de cette première visite dans cette cité religieuse.
Le président Diomaye perpétue une tradition inaugurée par Wade en 2000
En réservant sa première visite à la cité religieuse de Touba, l’actuel chef de l’Etat n’a fait que perpétuer une tradition inaugurée en 2000 par son prédécesseur, le président Abdoulaye Wade. En effet, après sa victoire le 19 mars 2000 au second tour de la présidentielle qui a consacré la première alternance politique et démocratie au Sénégal, le président Abdoulaye Wade avait réservé sa première sortie au défunt khalife, Serigne Saliou Mbacké. Douze ans après, en 2012, c’est le président Macky Sall de marcher sur les pas tracés par son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade. Il a réservé lui aussi sa première sortie à l’ancien khalife général des Mourides, feu Serigne Sidy Mokhtar Mbacké le samedi 7 avril à Mbacké Kadior.
KEEMTAAN Gi - ESTHETIQUE MACABRE
On ne cessera de le répéter, de le proclamer et même de le chanter. C’est un de nos patrimoines les plus précieux. Plus encore que les biens que Bay Seng est allé déposer en Normandie où il a préféré vivre et mourir, loin de son Sénégal, son pays natal et sa source d’inspiration. Et voilà qu’aujourd’hui, l’Etat est en train de payer chèrement cette préférence à la France. Après que le président Sall a permis l’acquisition, par le Sénégal, de quarante et un de ses biens lui appartenant, lui et son épouse Colette, pour un montant de 160.064.000 francs CFA à Caen, voilà que la même France menace encore de mettre aux enchères sa riche et volumineuse bibliothèque. En attendant qu’elle menace de vendre d’autres biens de Baye Seng pour nous soutirer encore du fric. Que nos anciens Chefs encore vie réfléchissent sur ce cas pour ne pas nous appauvrir avec ce qu’ils coûtent déjà aux contribuables. Cette parenthèse fermée, j’en viens à ce qui constitue notre premier patrimoine et qui est plus précieux encore que le président Senghor et son héritage réunis. Un patrimoine qui constitue l’identité première de notre «Téranga ». Il s’agit de la Sénégalaise dont Baye Seng a chanté avec un grand lyrisme la beauté, la couleur, le port, la démarche et l’élégance même s’il lui a préféré sa Blanche Colette. Aujourd’hui, on est si peiné de voir cette beauté Noire vouloir ressembler à la Blanche en s’éclaircissant la peau jusqu’à contracter des cancers. Passe encore que nos femmes usent d’artifices trompeurs pour une fausse identité qui leur donne des allures de guenons en perdition. Surtout avec leurs cheveux dits naturels qui ne sont en réalité que des chevelures de Blanches, leurs faux cils, fausses hanches, « make up » et fausses fesses ! Mais voilà qu’en plus elles veulent blanchir leur peau ! Sans doute pour pouvoir rougir après. Comme les vraies toubabesses… Une pratique, le « xeesal », dans laquelle seules des femmes quasi analphabètes s’illustraient auparavant pour plaire à des mecs ne pouvant pas résister eux-mêmes aux meufs de teint clair ! Mais qui, aujourd’hui, a fini de contaminer le milieu intellectuel ainsi que les femmes de la haute société. Malgré l’éveil des consciences, le phénomène perdure et s’est amplifié. De plus en plus, des femmes dites intellectuelles ont tendance à s’arracher la peau, usant de produits sophistiqués qui leur coûtent la peau des fesses, se ruinant pour plaire aux hommes. Il suffit de suivre nos télés locales pour mesurer les dégâts faits sur leurs corps. C’est symptomatique que des praticiens sortent encore pour parler des ravages de ces produits esthétiques sur le corps des femmes qui meurent bêtement pour plaire à des hommes. Une beauté artificielle chèrement payée puisqu’aucune d’entre ces malheureuses ne se relève d’un cancer de la peau. Depuis décembre dernier, toutes les femmes dépigmentées atteintes de cancer de la peau et hospitalisées sont décédées, rappelle une éminente professeure de médecine, spécialité dermatologie, qui livre ainsi les chiffres de l’horreur… Mais on espère que nos deux Premières dames ne vont pas recourir à cette vilaine, et dangereuse, pratique KACCOOR BI - LE TEMOIN
Bassirou Diomaye Faye à Tivaouane
Après Touba, le président de la République Bassirou Diomaye s’est rendu à Tivaouane hier. Un déplacement qui s’inscrit dans une série visite auprès des grandes familles religieuses. On lui souhaite bien du plaisir s’il veut rendre visite à ces innombrables familles religieuses alors qu’il est élu pour gérer nos urgences ! Accueilli par le saint homme, le chef de l’Etat sénégalais a reçu de précieux cadeaux de la part Serigne Babacar Sy Mansour. Le guide religieux lui a offert des parfums, mais aussi un grand recueil des écrits d’El Hadj Malick Sy, fondateur de la famille religieuse de Tivaoune. Le chef de l’Etat s’est par la suite rendu au mausolée des guides religieux de Tivaouane. Les premiers déplacements du président Bassirou Diomaye Faye ont été consacrés aux deux foyers les plus importants du pays. Ce qui traduit chez le nouveau locataire de l’avenue Senghor une volonté de montrer l’importance qu’il attache au pouvoir religieux dans notre pays. Un pays laïc, rappelons-le !
PREMIERE VISITE OFFICIELLE A L'ETRANGER : Diomaye Faye attendu à Nouakchott, mercredi
Pour son premier déplacement hors du territoire national depuis sa prise de fonction, le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye se rendra mercredi prochain, 17 avril 2024, à Nouakchott. L'information est donnée par le journal mauritanien Le Quotidien de Nouakchott dans une dépêche publiée sur sa page Facebook et reprise par Seneweb. Le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani avait assisté à la cérémonie d'investiture du nouveau président de la République le 2 avril dernier au centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio. Les deux hommes avaient également eu un long entretien téléphonique au lendemain de la victoire dès le premier tour du candidat de la coalition Diomaye Président, au cours duquel le président de l'UA avait félicité chaleureusement Bassirou Diomaye Faye. Le chef de l'état profitera de cette première visite officielle pour raffermir les liens de bon voisinage et passer en revue avec son homologue mauritanien la coopération qui lie les deux pays, notamment dans le domaine de l'exploitation du gisement gazier Grand Tortue Ahmeyin (GTA). Estimé à 450 milliards de mètres cubes de gaz, ce champ à cheval sur la frontière maritime sénégalo-mauritanienne est considéré comme l'un des plus importants en Afrique de l'Ouest. Son entrée en exploitation a été reportée au troisième trimestre de 2024.
DECLARATION DE PATRIMOINE LE BLUFF DE MANSOURFAYE !
L’autre jour, Mansour Faye, l’ancien tout puissant ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, s’est rendu à l’Office national de lutte contre corruption et la fraude (Ofnac). Sans doute pour montrer qu’il n’a ni une villa de plus sur le sol sénégalais, ni versé un million ou un milliard de plus dans son compte bancaire depuis l’accession de son beau-frère Macky Sall à la magistrature suprême. En faisant une déclaration de patrimoine, le ministre sortant veut prouver qu’il ne s’est pas s'enrichi d'une manière illicite durant ces douze dernières années. Vraiment l’ancien ministre Mansour Faye prend les Sénégalais pour des demeurés voire des idiots. Pensez-vous un instant que Mansour Faye est si honnête, si pauvre au point d’étaler tout son vrai patrimoine immobilier composé de propriétés bâties et non bâties, de comptes bancaires, de l’argent liquide etc. Sans oublier les biens et autres richesses prêtés à ses enfants et épouses. Mais Mansour Faye « koumou yapp » ! En tout cas, « Le Témoin » quotidien reste convaincu que Mansour Faye ne fait que du bluff. Souhaitons que les nouvelles autorités ne vont pas tomber dans ce piège. Car il faudra bien que les nouvelles autorités essayent de voir les conditions nébuleuses dans lesquelles la SDE a été éjectée du marché de l’eau au profit la Sen’Eau !
ENTREPRISES :LA POSTE JETTE DEHORS 200 CONTRACTUELS
200 contractuels de la Poste broient du noir depuis le début de l’année. Le directeur général Mohamed Diaité n’a pas voulu renouveler leurs contrats arrivés à expiration en janvier et février dernier. Gorgui Yacine Boye, secrétaire général du Syndicat libre des travailleurs du Groupe la Poste (Slgtp), déplore cette décision du directeur général surtout que, note-t-il, parmi ces travailleurs licenciés certains avaient cumulé deux contrats. Donc leur limogeage serait une violation du Code du travail puisqu’ils devaient être intégrés à la Poste. Gorgui Yacine Boye pense que cette situation est tributaire de la descente continue aux enfers de La Poste. Le plan annoncé de départs volontaires de 2000 agents sur les 4000 de la boîte a été finalement gelé par la direction générale de concert avec les autorités de l’ancien régime. « Nous les syndicats de la Poste, nous attendions le signal fort de l’Etat sur ce projet de départs volontaires. Mais rien n’a été mis en place. Nous pensons que désormais ce sont les nouvelles autorités qui héritent de la patate chaude. Elles doivent s’atteler sur le dossier de la Poste le plus rapidement possible parce que rien ne va plus au sein de cette grande entreprise nationale » souligne Gorgui Yacine Boye. La Poste, un tableau peu reluisant Le tableau est très peu reluisant. Si le secteur postal continue à se tenir debout plus ou moins malgré la forte concurrence, ce n’est pas le cas du secteur financier postal notamment la banque et les chèques postaux. C’est la croix et la bannière pour les agents de l’Etat qui ont la malchance de recevoir leurs salaires via les Chèques postaux. Même pour se faire payer un chèque de 100.000 frs, le requérant doit faire toutes les agences de Dakar. Ne parlons pas des travailleurs de la Poste qui ne doivent leur survie qu’au soutien du Trésor qui, depuis plus de deux ans, paie les salaires. Même s’ils arrivent en retard, l’Etat se débrouille jusqu’ici pour payer les salaires des travailleurs de la Poste. Mohamed Diaité, un inspecteur des impôts nommé à la tête de la Poste en octobre 2022, multiplie les initiatives de réorganisation de l’entreprise qui peinent à convaincre les salariés de la Poste. Président du conseil départemental de Boukiling, Mohamed Diaité était plus préoccupé par l’élection du candidat de BBY Amadou Ba que par la survie de la Poste. Ce qui est vivement déploré à l’interne de l’entreprise qui a des cadres et syndicats qui ont déjà élaboré une feuille de route de sortie de crise.
Mbaye Sidy Mbaye repose désormais à Yoff
De l’émotion. Des larmes et de la tristesse. Hier Mbaye Sidy Mbaye a reçu les hommages posthumes de confrères, d’amis, de parents et des anonymes qui ont tout simplement aimé cette merveilleuse voix. Du monde, il y avait à la levée du corps du défunt journaliste décédé dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14. Mbaye Sidy Mbaye a véritablement marqué la profession de journaliste au Sénégal. Sa voix était unique. Elle a marqué l’histoire de Radio Sénégal. Le nouveau ministre de la Communication, Alioune Sall, s’est déplacé personnellement pour assister à la levée du corps à l’hôpital Fann. Il a regretté le départ de ce brillant journaliste et n’a pas manqué de présenter ses condoléances à toute la profession. « Nous avons perdu un journaliste émérite mais aussi un grand formateur qui donnait chez nous un cours d’éthique et de déontologie mais également tous les éléments relatifs à la pratique journalistique », déclare le directeur du Cesti, Mamadou Ndiaye. Après les différentes allocutions, le cortège funèbre s’est ébranlé vers le cimetière de Yoff où le grand homme de radio repose désormais pour l’éternité.