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24 février 2025
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CHOISISSEZ LA PAUVRETÉ À VIE, GARDEZ LE FRANC CFA
Convertibilité du CFA : une supercherie made in France - Pourquoi le projet ECO est-il problématique ? Que vaut une monnaie unique sans État fédéral ? Sentiment anti-français ou racisme anti-africain ? Entretien avec l'economiste NDONGO SAMBA SYLLA (P2)
Dans son analyse, l’économiste met à nu la supercherie de la France qui prétend garantir la convertibilité du franc CFA alors qu’il n’en est rien. Aussi, Ndongo pense-t-il que c’est tenter d’arrêter la mer avec ses bras que de prétendre lutter contre l’inflation puisque même les puissances économiques du monde n’ont qu’une solution précaire et non enviable à ce phénomène économique. Les dirigeants de la zone franc devraient bien comprendre cela.
Découvrez la dernière partie de l’entretien de cet économiste patriote et panafricaniste dont les analyses constantes depuis des années, tranchent avec la masse de ses confrères, angulés dans la ligne du neolibéralisme et du néocolonialisme impitoyable qui oppriment les peuples africains et les maintiennent dans la pauvrete et le sous-developpement.
Pédagogique comme à son habitude, il démonte les mensonges et rétablit la vérité autour de la question de la monnaie dont il n’a de cesse d’expliquer que non seulement, elle est un attribut de souveraineté, mais qu’elle est absolument politique si l’on se fie à son étymologie même.
Économiste hétérodoxe, loin des carcans classiques, néo-libéraux, Ndongo Samba Sylla contribue depuis plusieurs années à éclairer les peuples africains, surtout les Ouest-africains sur les enjeux de la souveraineté monétaire et ses implications.
Encore dans cette entrevue, Ndongo soutient sans ambages que la détention de sa propre monnaie ne développe pas systématiquement un pays, toutefois, les pays de la zone CFA devrait avoir chacun sa propre monnaie ou idéalement avoir une monnaie commune mais non contrôlée par une puissance impérialiste comme c'est le cas aujourd'hui parce que la monnaie, c’est un attribut de souveraineté.
Ndongo Samba Sylla casse tous les mythes dont on enrobe souvent la question monétaire et qui n'ont pas leur raison d'être. C'est ainsi qu'avec la journaliste Fanny Pigeaud, ils ont arraché le débat sur le franc CFA aux mains des « spécialistes » qui l’ont accaparé pour le démocratiser et le porter à tous les citoyens.
Convaincus, que le débat sur la monnaie en Afrique de l’Ouest appartient aussi à tous les citoyens sans exclusive. Les deux intellectuels - l'un, chercheur et l'autre, journaliste - ont contribué surtout à expliquer que la création et la gestion d’une monnaie est d’abord politique avant d’être économique.
De ce point de vue, pourquoi devrait-on laisser ce débat aux seuls techniciens qui prétendent que les autres n’en savent rien et ne devraient pas s’y mêler ? Pour mettre à nu ce mysticisme autour de la monnaie, Ndongo Samba Sylla et Fanny Pigeaud ont co-écrit le livre « L’arme invisible de la France Afrique : une histoire du franc CFA » en 2018.
Un ouvrage présenté dans un langage simple et accessible qui aide à mieux comprendre les enjeux de la souveraineté monétaire et de la sortie du franc CFA, une monnaie coloniale. Comme l’ouvrage a fait sensation, notamment dans les pays anglophones, les deux auteurs et complices intellectuels ont décidé de sortir un nouvel ouvrage « De la democratie en Françafrique » pour faire suite au premier.
La cérémonie de présentation et de dédicace se fera sans doute dans les prochaines semaines. Pourquoi la question monétaire devrait-elle être laissé aux seuls économistes alors que c’est une question éminemment politique ?
MALGRE LA DISTANCE, LA DIASPORA CÉLÈBRE L'AÏD AUX CÔTÉS DU SÉNÉGAL
Dans les quartiers historiques de la diaspora à Paris et Montreuil, les témoignages abondent. Malgré les sacrifices consentis, les Sénégalais d'Île-de-France se mobilisent pour acheminer des fonds au pays
À l'approche de l'Aïd el Fitr prévue ce mercredi 10 avril, de nombreux membres de la diaspora sénégalaise en France intensifient leurs efforts de solidarité envers leurs proches restés au pays, comme en témoignent les témoignages recueillis par RFI dans le quartier historique de Château-Rouge à Paris et à Montreuil.
"Je me suis préparé pour pouvoir aider un peu", raconte Ousmane Diallo après avoir envoyé 200 euros à sa famille à Dakar via un bureau de transfert. Comme lui, beaucoup se "serrent la ceinture" pour réunir des fonds à faire parvenir au Sénégal. Ibrahima Sarre a de son côté destiné près de 600 euros à sa femme et ses enfants, expliquant que "quand tu es en France c'est pour travailler et envoyer au pays".
Même s'il travaille le jour de l'Aïd, Ousmane Diallo se réjouit que sa famille puisse "bien fêter", soulignant que "tout Africain en France soutient toute une famille restée au pays". Ibrahima Sarre, qui célébrera modestement en France, transmet aussi des "bénédictions" via cet argent destiné à acheter nourriture, vêtements et cadeaux.
Ces transferts financiers, parfois au prix de sacrifices, sont un "sacerdoce" pour ces travailleurs afin que leurs proches puissent dignement vivre cette grande fête religieuse et culturelle au Sénégal, malgré la distance.
LE MESSAGE DE L'IMAM DE KOLDA
Thierno Alassane Tall a exhorté les fidèles à promouvoir le culte du travail, surtout chez les jeunes. Il a également appelé à renforcer la paix au quotidien et à respecter les recommandations du Prophète
L’imam de la Grande mosquée de Kolda (Sud), Thierno Alassane Tall, a exhorté, mercredi, les musulmans à promouvoir le culte du travail et la paix au quotidien.
”On doit promouvoir le culte du travail surtout chez les jeunes et également promouvoir la paix dans nos faits et gestes. Nous devons suivre les recommandations du Prophète (PSL)”, a déclaré l’Imam Tall en prononçant son sermon lors de la prière de Korité marquant la fin Ramadan.
Le guide religieux à invité les dirigeants à faire preuve de responsabilité, soulignant que ”le musulman doit craindre Dieu”.
L’imam a également insisté sur le respect des prières et l’entraide entre les fidèles. ”La prière est une obligation pour tout musulman et l’entraide doit être une vertu pour chaque fidèle. Il faut penser aux démunis”, a dit le guide religieux.
L’imam de la Grande mosquée de Kolda a prié pour la paix au Sénégal et la réussite des nouvelles autorités placées à la tête du pays.
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L'APPEL DE DIOMAYE APRÈS LA PRIÈRE DE L'AÏD
Le chef de l'État a exhorté les Sénégalais à tout mettre en œuvre pour préserver le vivre ensemble dans le pays. Gage de paix, cette culture revêt selon lui une importance vitale pour l'avenir du Sénégal
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a invité, mercredi, les Sénégalais à consolider la culture du vivre ensemble, gage ”d’un Sénégal de paix, d’unité et de cohésion”.
”Il nous faut impérativement consolider notre précieux vivre ensemble qui est la garantie d’un Sénégal de paix, d’unité et de cohésion”, a-t-il déclaré après avoir effectué la prière de l’Aïd el Fitr, marquant la fin du Ramadan, à la Grande mosquée de Dakar.
Bassirou Diomaye Faye était accompagné de son Directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, du Secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, du ministre des Forces armées, le général Birame Diop, du maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, entre autres autorités.
Selon lui, il s’agit d’un ”héritage sacré et précieux et nous avons la responsabilité individuelle et collective de l’entretenir”.
Le chef de l’État a rendu un vibrant hommage à tous les maîtres coraniques, hommes de Dieu et Khalifes généraux, dont les prières bénies ”constituent le socle qui nous permet, quel que soit les péripéties, de toujours rester debout”.
Il a par ailleurs renouvelé ses remerciements aux Sénégalais qui ont choisi un nouveau président de la République dans la paix, durant le ramadan, ”un mois particulier de communion et de dévotion multipliées et acceptées”.
Pour sa part, l’imam ratib de la Grande mosquée de Dakar, El Hadj Alioune Samb, a lors de son sermon, formulé des prières à l’endroit du nouveau gouvernement, invitant le président de la République à accorder un accent particulier, à l’éducation, la solidarité, l’inclusion, ainsi que le respect des coutumes et des guides religieux.
LIGUE DES CHAMPIONS, LE REAL ARRACHE LE NUL CONTRE MAN CITY
Les quarts de finale aller de Ligue des Champions UEFA disputés, ce mardi 9 avril 2024, ont été marqués par deux nuls de haute facture. Le Real Madrid et Manchester City n'ont pas su se départager ce mardi, au terme d'un scénario dingue.
iGFM (Dakar) Les quarts de finale aller de Ligue des Champions UEFA disputés, ce mardi 9 avril 2024, ont été marqués par deux nuls de haute facture.
Le Real Madrid et Manchester City n'ont pas su se départager ce mardi, au terme d'un scénario dingue.
Il ne faut décidément rien attendre de raisonnable lorsqu'arrivent ces confrontations, devenues un passage obligatoire depuis trois ans en Ligue des champions. Dans la lignée du bras de fer de 2021 (4-3, 3-1 a.p.), arraché par le Real, et de la claque de 2022 (1-1, 4-0) infligée par City, ce quart de finale aller a livré un match fou, achevé sur un nul presque logique (3-3).
La qualification en demi-finales de Ligue des champions se jouera lors de la manche retour, le 17 avril.
Les Gunners ont tenu
Pas de vainqueur dans ce quart de finale aller de qualité à l'Emirates, où Arsenal a arraché une égalisation (2-2) méritée face au Bayern mais pourra peut-être regretter cette dernière situation de penalty (90e+5). Menés à un quart d'heure de la fin, les Gunners ont égalisé grâce au coaching gagnant de Mikel Arteta, et aux deux entrants Gabriel Jesus passeur et Leandro Trossard buteur (77e). D'un poteau dans le temps additionnel, Kingsley Coman a manqué l'occasion de redonner l'avantage aux Munichois avant le retour en Bavière dans huit jours.
MINISTÈRE DE LA FEMME, UNE ENTITÉ QUI NE VALORISE PAS LA FEMME, SELON DR NDÉYE ASTOU NDIAYE
"Des discussions doivent être engagées sur la question des femmes que beaucoup ne prennent pas au sérieux ou transforment en gag. Nous avons plus besoin d’une cellule familiale repensée notamment avec un code de la famille complètement revu."
Ndeye Astou Ndiaye, Maîtresse de conférences titulaire à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’UCAD a indiqué, mardi, dans un entretien avec Seneweb qu’en lieu et place d’un ministère de la femme souvent très « politisé », il faut privilégier la recherche, les échanges autour des droits des femmes, les partages de savoirs de tous bords.
"Contrairement à certains, le ministère de la Femme ne me parle pas du tout. Surtout, je vois ce que les politiques en font. Et l’instrumentalisation qu’il y a derrière. Pour qu’il y ait le respect des droits des femmes, les changements doivent venir aussi bien du bas que du haut pour ne pas dire qu’il doit être systémique et institutionnel. En lieu et place d’un ministère de la femme souvent très « politisé, il faut privilégier la recherche, les échanges autour des droits des femmes, les partages de savoirs de tous bords.”
Selon elle, en termes de droits, nous trompons souvent d’occurrence soulignant que le patriarcat « nous plonge dans la réaction plus que dans l’action. Des discussions doivent être engagées sur la question des femmes que beaucoup ne prennent pas au sérieux ou transforment en gag. Nous avons plus besoin d’une cellule familiale repensée notamment avec un code de la famille complètement revu. Donc le ministère de la famille me parle davantage”
Ndeye Astou Ndiaye estime que le ministère de la Femme ne doit pas être une nécessité car dit-elle : « il n’y a pas une femme mais des femmes ».
“Ce ministère ne nous valorise pas. Le profil choisi pour l’occuper non plus. L’image reste celle des « femmes qui mobilisent », « les femmes et le folklore en politique ou encore le 8 mars qu’on transforme en fête au point d’oublier les revendications. Pourquoi pas le ministère de l’homme ? ” , a-t-elle soutenu.
L’enseignante chercheure soutient, cependant que ” nous avons plus besoin d’une cellule familiale repensée notamment avec un code de la famille complètement revu”.
DIOMAYE FAYE DEMANDE AU PREMIER MINISTRE DE CHANGER LE RÉFÉRENTIEL DES POLITIQUES PUBLIQUES, LE PSE
Le chef de l'Etat a ‘’demandé au gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du projet’’ de transformation du pays élaboré par le parti au pouvoir, le Pastef.‘’
Dakar, 9 avr (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a demandé au Premier ministre, Ousmane Sonko, mardi, à Dakar, de ‘’changer le référentiel de politique économique et sociale’’ du pays, le Plan Sénégal émergent, en veillant à ‘’la consécration du projet’’ de gouvernement du parti au pouvoir.
M. Faye a fait cette recommandation à l’occasion du premier Conseil des ministres du gouvernement qu’il a constitué vendredi dernier, à la suite de sa victoire à l’élection présidentielle du 24 mars.
Il a aussi ‘’demandé au gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du projet’’ de transformation du pays élaboré par le parti au pouvoir, le Pastef, ‘’en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et, au mieux, des intérêts du Sénégal’’.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, le président de la République a ‘’demandé au Premier ministre […] de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le plan d’action du gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés’’.
Durant les deux mandats de Macky Sall (2012-2024), le Plan Sénégal émergent, mis en œuvre à partir de 2014, était le référentiel des politiques publiques sénégalaises.
Bassirou Diomaye Faye a recommandé au Premier ministre de ‘’veiller à la mise en place effective et rapide des cabinets ministériels, et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations […] conformes aux réformes et aux objectifs sectoriels validés’’.
Il a été demandé aussi au gouvernement, lors du premier Conseil des ministres, de procéder à ‘’une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires de chaque ministère’’.
M. Faye a réclamé au Premier ministre et aux membres de son gouvernement un examen des finances publiques, de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des partenariats public-privé’’.
Il souhaite aussi que soit engagé, ‘’sans délai, avec le secteur privé, la mise en œuvre d’une politique hardie de relance de l’économie nationale’’.
Le chef de l’État préconise, par ailleurs, de ‘’préparer le programme législatif et réglementaire du gouvernement à partir des textes et de l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère’’.
DAOUDA NGOM S’ENGAGE À APPORTER DE NOUVELLES PERSPECTIVES À LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMEN
“Je prends l’engagement de ne ménager aucun effort pour la réalisation de la politique environnementale définie par le président de la République”, a déclaré le nouveau ministre de l'Environnement.
Dakar, 9 avr (APS) – Le nouveau ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, s’est engagé, mardi, à Dakar, à “apporter de nouvelles perspectives et une approche connectée aux efforts de la protection de l’environnement”.
“En tant que nouveau ministre de l’Environnement et de la transition écologique, je ferai mien cet héritage de 64 ans, non sans y apporter de nouvelles perspectives et une approche connectée à nos efforts collectifs de protection de l’environnement”, a-t-il déclaré lors de la passation de services avec son prédécesseur, Alioune Ndoye. La cérémonie a eu lieu en présence du personnel du ministère et de plusieurs collaborateurs des deux ministres.
“Je prends l’engagement de ne ménager aucun effort pour la réalisation de la politique environnementale définie par le président de la République”, a insisté le professeur Ngom. Il déclare que “l’heure est à l’action revigorée, à l’exploitation des technologies vertes les plus récentes” avec l’implication des communautés, des entreprises et des partenaires internationaux dans un esprit de “dialogue fécond”.
Il a rappelé les défis qu’il est appelé à relever à la tête de son ministère, citant, entre autres, “la lutte contre la déforestation, la conservation de la biodiversité, l’adaptation au climat, la réduction de la pollution”.
“L’environnement peut et doit être un levier important et efficace pour le développement de la plupart des secteurs de la vie publique, comme l’agriculture, la pêche, le tourisme, l’énergie, l’industrie”, a estimé Daouda Ngom.
“Ensemble, grâce à une transition sans heurts et à une vision commune, le voyage vers un avenir plus vert et plus résilient se poursuit”, a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le désormais ancien ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a souhaité à son successeur “plein de succès” dans sa nouvelle mission. Il souligne que Daouda Ngom donne l’assurance, car il connaissant beaucoup les agents du ministère pour avoir collaboré avec eux depuis des années. “En tout cas, vous avez tous nos encouragements, notre disponibilité quand il s’agit de défendre le Sénégal et ses intérêts”, a conclu M. Ndoye.
LIEUX SAINTS DE LA CHRÉTIENETÉ, LE CINPEC VEUT CONVOYER 350 PÈLERINS
Les inscriptions pour le pèlerinage aux lieux saints de la chrétienté ont ouvert leurs portes ce lundi, selon l’annonce faite par le Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (Cinpec).
Prévu du 24 août au 15 septembre 2024, cet itinéraire spirituel emmènera les participants de Dakar à Rome, puis à Jérusalem, Lourdes, Saint Jacques de Compostelle, Fatima, avant de revenir à Dakar, tel que précisé dans le communiqué.
Le Comité envisage d’accueillir 350 pèlerins, répartis en sept groupes de cinquante personnes chacun.
Il souligne que ce grand moment de la vie de l’Eglise sera placé sous le signe évangélique de la paix. Il annonce qu’il compte convoyer 350 pèlerins, répartis en sept groupes de 50 personnes. Le prix subventionné est fixé à trois millions cinq cent mille CFA.
‘’Les inscriptions sont ouvertes à compter du 08 avril 2024, à la permanence du CINPEC, contigüe au Collège de la Cathédrale de Dakar, tous les jours ouvrables, excepté le samedi, de 09h à 13h et de 14h à 18h’’, précise le communiqué.
Le CINPEC rappelle que le prix susmentionné, non remboursable pour les associations, institutions, amicales, mairies et ministères, recoupe en réalité la totalité des frais de séjour, d’hébergement, de restauration, de transport et d’assurance.
‘’En conséquence, les frais d’annulation sur ce package de prestations sont évalués à 30% au 30 juillet 2024 et à 100% au 15 août 2024’’, précisé le communiqué.
Le CINPEC signale que ‘’les futurs pèlerins seront soumis à une visite médicale d’aptitude auprès de médecins agréés par le Ministère en charge de la Santé’’, avec une limite d’âge ‘’fixée à 70 ans’’.
DIOMAYE LANCE LA MACHINE RÉFORMATRICE
Le président a dévoilé sa feuille de route ce mardi en Conseil des ministres. Justice, emploi, développement territorial : les défis de société sont nombreux. Le chef de l'État demande audits, plans d'action et changement de paradigme
Réuni pour la première fois depuis son installation le 5 avril, le Conseil des ministres présidé par Bassirou Diomaye Faye a permis au chef de l'État de dévoiler ses grandes orientations pour le Sénégal. "Une rupture en profondeur est nécessaire à tous les niveaux", a-t-il estimé, remerciant le peuple pour "l'espoir immense" placé dans son "projet collectif".
Le président a fixé cinq priorités pour son action: la jeunesse, l'emploi et l'éducation; la lutte contre la vie chère; la modernisation de la justice et la bonne gouvernance; la souveraineté économique et le développement territorial ; le renforcement de l'unité nationale. Il a demandé au Premier ministre Ousmane Sonko de finaliser avant fin avril un plan d'actions gouvernemental précis sur ces orientations.
Diomaye Faye a également exigé une "revue générale" des administrations, des finances publiques et des partenariats. Il a ordonné au gouvernement de "repenser l'organisation et le fonctionnement" de l'appareil d'Etat, et de lancer une réforme numérique du service public. Le président a enfin insisté sur "l'écoute, l'efficacité et la collégialité" du gouvernement pour assurer la réussite du "projet collectif".
Le compte-rendu du Conseil des ministres ci-dessous :
"Le Conseil des ministres s'est tenu ce mercredi 9 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du chef de l'Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
A l'entame de sa communication, le président de la République a saisi l'occasion de ce premier Conseil des ministres après sa prestation de serment le 2 avril 2024, pour exprimer, encore une fois, sa reconnaissance infinie et sa profonde gratitude au peuple sénégalais, qui lui a fait confiance, avec son élection au premier tour avec 54, 28% des suffrages exprimés. Ce qui dénote de l'espoir immense placé au projet collectif défendu pour un Sénégal uni, souverain, juste et prospère.
Le chef de l'Etat a, à cet égard, salué la maturité du peuple sénégalais et sa volonté manifeste de soutenir une rupture en profondeur ; d'accompagner une transformation du système à tous les niveaux de la vie économique et sociale du pays.
Le président de la République a remercié et félicité tous ses compagnons et soutiens pour l'engagement historique exceptionnel, la résilience et le courage qui ont permis cette alternance inédite, acquise de haute lutte avec tant de sacrifices.
Le chef de l'Etat a ainsi félicité Monsieur Ousmane Sonko, nommé Premier ministre de la République du Sénégal. Il a magnifié sa posture de patriote et son travail au quotidien pour la préservation des idéaux partagés afin de consolider la souveraineté et le rayonnement du Sénégal.
Le président de la République a en outre félicité les 25 ministres et les 5 secrétaires d'Etat, membres du gouvernement de résultats, nommés le 5 avril 2024.
Le chef de l'Etat a demandé au gouvernement d'accélérer la réalisation intensive et cohérente du projet en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et au mieux des intérêts du Sénégal.
Le président de la République a insisté sur le rôle, l'action et la responsabilité du gouvernement, institution qui doit toujours s'arrimer au respect de l'Etat de droit et aux valeurs panafricaines historiques qui entretiennent notre vie en société, au regard de la montée en puissance des impatiences et des exigences des populations.
Le chef de l'Etat a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « projet » de transformation systemique du senegal, décliné en cinq (5) orientations majeures. Ces dernières doivent s'ériger en axes prioritaires de l'action gouvernementale. Il s'agit de :
1. la jeunesse, l'éducation, la formation, l'entreprenariat et l'emploi des jeunes et des femmes ;
2. la lutte contre la cherté du coût de la vie et l'augmentation du pouvoir d'achat des ménages ;
3. la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l'amélioration de notre système démocratique et électoral ;
4. la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l'exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires ;
5. la consolidation de l'unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.
Dès lors, le président de la République a demandé au Premier ministre, sur la base du projet et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d'avril 2024, le Plan d'actions du gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés.
Dans cette perspective, le chef de l'Etat a demandé au Premier ministre de veiller à la mise en place effective et rapide des cabinets ministériels et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations qui sont conformes aux réformes et des objectifs sectoriels validés.
Le président de la République a également demandé au Premier ministre de :
- procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ;
- faire la situation générale des finances publiques (conformément à la Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l'état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ;
- engager, sans délai, avec le secteur privé (national notamment), la mise en œuvre d'une politique hardie de relance de l'économie nationale ;
- changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du projet ;
- préparer le programme législatif et réglementaire du gouvernement à partir des textes et de l'agenda d'adoption proposé par chaque ministère.
Enfin, le chef de l'Etat a demandé au Premier ministre de repenser l'organisation et le fonctionnement de l'Administration et du secteur parapublic ; et d'accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures.
Le président de la République a ordonné la tenue d'un séminaire gouvernemental de cadrage global de l'action de l'État, ainsi que le développement d'une Stratégie de communication gouvernementale innovante, basée sur l'anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l'appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du gouvernement.
A ce titre, le chef de l'Etat a invité les membres du gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l'écoute, l'efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d'assurer la réalisation soutenue du projet.
Le président de la République a par ailleurs partagé avec les membres du Conseil, la lettre d'orientations qu'il a adressée aux fonctionnaires et agents de l'Administration du Sénégal.
Clôturant sa communication, le président de la République a adressé, en cette veille de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique. Il a prié pour un Sénégal de Paix, de solidarité de prospérité et de progrès.
Dans sa communication, le Premier ministre a tenu à féliciter le chef de l'Etat pour sa brillante élection à la magistrature suprême du Sénégal. Il a également remercié le président de la République pour sa confiance le plaçant à la direction du gouvernement et réitéré son engagement permanent et celui de l'ensemble du gouvernement à œuvrer, sous l'autorité du président de la République, à l'accomplissement du projet collectif et souverain au service des sénégalaises et des sénégalais."