Baadoolo - Il vise président !
Ah la politique ! C’est aussi l’art de changer de visage et les visages. De changer les décors aussi. C’était vilain, il y a encore quelques semaines avec deux opposants en prison. Et c’est beau aujourd’hui, avec ces franches ( ?) accolades d’hier. Comme de franches rigolades ! Mais est-ce qu’on ne sera pas habitué à cet arrière-plan de l’autre ? Exfutur président. Futur vice-président ? Et naturellement qui vise la présidence. Bon, le «Sonko mooy Diomaye» amna foumou yam nak. Ça pourrait devenir niaari kouy… Et on connait la suite.
Nommé porte-parole de Wade à la place de Tafsir Thioye Bachir Diawara, la promotion d’un fidèle de Karim Wade
Le Parti démocratique sénégalais a procédé à un réaménagement de ses instances. Tafsir Thioye n’est plus le porte-parole du Secrétaire général du parti. Le communiqué souligne qu’il est «appelé à d’autres fonctions», sans autre précision. En attendant sa prochaine chute, certains s’interrogent sur l’orientation prise par Wade et ses hommes de s’allier avec la coalition Diomaye Président. Il est remplacé par Bachir Diawara, un fidèle de Karim Wade. Me Abdoulaye Wade a aussi décidé de nommer le député Serigne Abo Mbacké Thiam et Gallo Tall porte-paroles adjoints.
Administration pénitentiaire L’inspecteur Idrissa Sow libéré hier
L’inspecteur de l’administration pénitentiaire Idrissa Sow et son codétenu l’adjudant Ndione ont bénéficié, hier, d’une liberté provisoire. Ils étaient poursuivis pour violation du secret professionnel, détournement de données à caractère personnel, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique, divulgation du bulletin médical de Ousmane Sonko. Cette libération est favorisée par la décrispation. Et sans doute aussi par l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République.
Attaque du bus Dakar Dem Dikk - Les travailleurs noirs de colère
Suite à l’attaque du bus de Dakar Dem Dikk par des jeunes à Pikine, les travailleurs de la société sont montés au créneau. Ainsi ils demandent à la direction générale d’intenter des actions judiciaires contre les auteurs de ces faits et appellent les citoyens sénégalais à préserver les bus de DDD qui sont «un patrimoine national». Le secrétaire général du syndicat, Masseck Ndiaye et ses camarades ont condamné fermement l’acte.
MATAM Accident mortel du 17 mars dernier Issakha Koba condamné à 5 mois de prison ferme
Le verdict de l’accident mortel du 17 mars dernier est tombé ce jeudi 28 mars 2024. Issakha Koba a été condamné à 5 mois de prison ferme et 26 000 FCFA d’amende avec une confiscation de son permis de conduire, d’une durée de trois mois. L’accident s’était produit sur la route OurossoguiMatam, juste à l’entrée de la route Ila Nawel et a coûté la vie à Abdourahmane Fall, un jeune conducteur de moto demeurant au quartier de Thiaydé, dans le Soubalo. Un dispositif sécuritaire a été noté dans l’enceinte du tribunal régional de Matam et la présence d’un des membres de la famille du défunt. La mort du jeune homme avait plongé la capitale régionale dans de violentes manifestations entre forces de l’ordre et jeunes de Soubalo, poussant certains manifestants à saccager et à incendier le poste de douane situé au bord du fleuve et un véhicule de la police des frontières
Le président Sall nomme de nouveaux membres du Hcct 5 hauts conseillers pour une institution menacée
Le Président Macky Sall a procédé à la nomination de 5 nouveaux membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). El Hadj Momar Samb, qui n’a pas été reconduit dans le gouvernement Sidiki Kaba, retrouve son poste dans cette institution. Les autres sont Awa Guèye, qui remplace Aminata Diao, démissionnaire, Dame Lo à la place Me Ousmane Sèye, décédé, Dié Lèye Seck à la place de Mouhamadou Mawloud Diakhaté, décédé. Des nominations qui interviennent alors que le nouveau président pourrait dissoudre le Hcct.
KEEMTAAN Gi – SOULAGEMENT
Deux années qui auraient dû être belles et qui, hélas, ont occasionné de vilaines blessures. Deux années de perdues sur l’autel de la politique politicienne et de l’envie bête et improductive de vengeance. Quel gâchis pour la République qui aurait pu se concentrer sur d’autres priorités durant ce laps de temps. Par exemple augmenter le niveau de vie de nos compatriotes, lequel s’est considérablement dégradé au point que ce beau pays figure parmi les plus pauvres du monde selon le classement du PNUD. Après dix ans d’un magistère tranquille, voilà que tout dérape un mois de mars de l’année 2021 pour plonger ce beau pays dans un cycle de violences qui ne s’est arrêté qu’en février dernier. Alors que l’on pronostiquait le pire, ce beau peuple a déjoué les cassandres en montrant sa volonté—et surtout sa capacité—de sortir de ce tourbillon de haine et d’affrontements qui opposait deux camps, semant ainsi les graines de la division. Hier, à la vue des images montrant le Chef recevant le président nouvellement élu et le leader du Pastef, les cœurs sensibles ont dû voir une larme couler sur leurs visages. Conseillé par des hommes dignes et ayant le sens de l’honneur, de la vérité et de la justice, le Chef aurait pu nous épargner ce que nous avons vécu ces deux dernières années. Mais, animé par une volonté de « tuer », il s’est montré intraitable à travers des envolées guerrières qui présageaient le pire pour le Sénégal avec une éventuelle confrontation des deux camps. Dans trois jours, il constatera de lui-même combien les gens qui se prétendent ses amis peuvent être exécrables. Les belles images en provenance, hier, du Palais de la République doivent nous servir de références afin que ce qui s’est passé durant ces deux dernières années et qui aurait pu être évité ne se reproduise plus jamais. Quand les langues se délieront et que celle par qui tout est arrivé se confiera pour soulager sa conscience, l’on comprendra alors combien le pouvoir peut compter en son sein des crapules. Lesquelles sont à l’origine de toute l’agitation qui nous a fait frôler une guerre civile. Au-delà des belles images du Palais, que nul ne fasse abstraction de la reddition des comptes. Pas de chasse aux sorcières mais que tous ces gens qui ont dépecé notre économie à travers les différents scandales qui ont jalonné les douze ans de règne du Chef, rendent compte. Que tout cela se fasse dans l’équité et sans esprit de vengeance. Que ce 2 avril, jour de prestation de serment du nouveau président élu, sonne une rupture totale avec des pratiques qui ont mis à terre des valeurs jadis socles de cette République KACCOOR BI - LE TEMOIN
BASSIROU DIOMAYE FAYE PRETE SERMENT LE 2 AVRIL A 11H…
On en sait un peu plus sur les contours du protocole d’installation du nouveau président de la République. Le Témoin a appris que le président Bassirou Diomaye Faye prêtera serment le mardi 02 avril 2024 au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio à 11 h.
…ET LA PASSATION DE POUVOIRS AVEC MACKY SALL DANS L’APRES-MIDI
Après la prestation de serment, le nouveau président sera officiellement investi lors d’une passation de pouvoirs avec le président sortant Macky Sall dans l’après-midi du même jour. La passation de pouvoir marquera le début du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye récemment élu avec 54,28% des voix selon les résultats officiels provisoires annoncés mercredi.
BACHIR DIAWARA, NOUVEAU PORTE-PAROLE DE ME WADE ET DU PDS
Par décision administrative sortie hier, le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Abdoulaye Wade, a pris les décision suivante : Article premier: Monsieur Bachir Diawara est nommé porte-parole du Secrétaire général national en remplacement de Tafsir Thioye appelé à d’autres fonctions. Article 2 :MM. Serigne Abo Mbacké Thiam et Gallo Tall sont nommés porte-paroles adjoins ». Tafsir Thioye paye donc au prix fort son récent soutien à Amadou Ba, candidat de Benno, en opposition à la ligne officielle du parti.
DRAPEAU APR/BBY LA DEROUTE ELECTORALE DES PROMOTEURS DE LUTTE
Avec l’élection inédite de Bassirou Diomaye Faye à la Magistrature suprême, « Le Témoin » quotidien renvoie les croyants au Coran ou à la Bible où l’on dit : « ô Allah, Maître de l’autorité absolue. Tu donnes l’autorité (pouvoir) à qui Tu veux, et Tu arraches l’autorité (pouvoir) à qui Tu veux ; et Tu donnes la puissance à qui Tu veux, et Tu humilies qui Tu veux. Le bien est en Ta main et Tu es Omnipotent ». Heureusement que le candidat de la coalition « Diomaye-Président » a compris tout cela puisqu’aucun marabout ou charlatan n’a eu à « prédire » spirituellement sa victoire au soir du 24 mars dernier. Ce scrutin signe aussi la défaite des promoteurs de lutte et managers qui s’étaient ligués contre tous les responsables aux colorations « Pastef ».Quitte à politiser carrément l’arène sénégalaise au rythme de l’Apr de Macky Sall. D’où les innombrables combats ou « drapeaux » dédiés aux responsables politiques Apr/Bby : « Drapeau Boun Abdallah Dionne », «Drapeau Cheikh Kanté », «Drapeau Youssou Ndour », «Drapeau Marieme Faye Sall », « Drapeau Matar Ba », « Drapeau Amadou Ba », «Drapeau ElHaj Mansour Mbaye », «Drapeau Lat Diop » etc. En organisant ces chocs de gladiateurs, les promoteurs « door marteau » pensaient que la lutte pouvait détourner les jeunes de l’opposition incarnée par Ousmane Sonko. Ils s’étaient trompés de calcul électoral ! Pour preuve, la coalition Apr-Bby a perdu dans tous les grands centres de vote et quartiers populaires où habitent des lutteurs et promoteurs pro-Macky à savoir Boy Niang 2, Moustapha Guèye « Fass », Balla Gaye 2, Modou Lo, Pape Abdou Fall, Baye Niang 2, Gaston Mbengue, Luc Nicolaî, Mansour Ba, Gris Bordeaux, Kandji Production etc. Ils ont tous subi les quatre appuis infligés par le duo « Diomaye-Sonko » dépourvu de drapeaux, de sponsors, de gris-gris et de marabouts.
DIALOGUE NATIONAL ORATEURS ET LAUDATEURS PASSENT A LA TRAPPE !
Le lundi 26 février 2024 dernier, le président Macky Sall avait organisé au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad) un gigantesque Dialogue national entre Apr et Bby ou Bby et Apr. L’objectif de ces assises de ruse politique était de trouver un consensus autour de la date de l’élection présidentielle proposée pour le 2 juin 2024.Une date rejetée par Conseil constitutionnel. Ça c’est du passé ! Carles cafards commencent à sortir des placards du régime mourant de l’Apr de Macky Sall. Dans les coulisses de Diamniadio comme sur les plateaux de télévision ou journaux, il fallait surtout défendre publiquement le report du scrutin envisagé pour se faire rémunérer à titre personnel. Toujours est-il qu’ils étaient très nombreux à porter le combat du report et fusiller la bande à Ousmane Sonko composée de gosses « impétueux » : Pape Ibrahima Diagne Grand Serigne de Dakar, Ameth Khalifa Niasse, capitaine Mamadou Dièye, Omar Sarr, Cheikh Tidiane Gadio, Coumba Gawlo Seck,Me ElHadj Diouf, Moustapha Diakhaté, Farba Ngom pour ne citer que ceux-là. Tous ces orateurs et laudateurs sont passés à la trappe du…door marteau !
IDY FRAIS D’ENVOI OM, KHALIFA WAVE
Les réseaux sociaux sont implacables. Et surtout très taquins et imaginatifs. Figurez-vous qu’au lendemain de la proclamation des résultats par la Commission nationale de recensement des votes de la Cour d’Appel de Dakar, Idrissa Seck et Khalifa Sall font l’objet de railleries au niveau des réseaux sociaux. Leurs dégringola des se passent de commentaires. Idrissa Seck qui avait obtenu en 2019 un score honorable de 15% lui permettant de porter le titre de chef de l’opposition n’a vu que du feu pour la présidentielle de 2024. L’ancien maire de Thiès s’est retrouvé avec un score de 0,90%. Une chute dans les profondeurs du plus grand fleuve du monde l’Amazonie. Même cas de figure pour Khalifa Sall qui plonge à 1%. Ironisant, les réseaux sociaux disent que « Idrissa Seck moy frais d’envoi Orange money : 0,90%»,tandis que « Khalifa moy frais d’envoi Wave : 1% ». Alors n’est-il pas temps pour ces dinosaures politiques qui ontfini parse fossiliser de se retirer totalement de la scène politique ? Ils ne sont plus d’actualité surtout aux yeux d’une jeunesse qui devient de plus en plus consciente et qui ne laissera plus la chose politique aux seuls politiciens.
LIGUE 1 LEBUSDE TFCCAILLASSE PARDESSUPPORTERSDE L’ASPIKINE
Le bus de Tengueth FC a été caillassé hier à deux reprises par des supporters de l’As Pikine. Le club rufisquois, leader de la Ligue, jouait hier son match de 18ème journée au stade Alassane Djigo de Pikine. Seulement à la sortie de son match victorieux contre Dakar Sacré (2-0), le bus flambant neuf a été attaqué à deux reprises. Les vitres du bus ont volé en éclats et certains joueurs du TFC font été blessés. «On nous a attaqués après notre sortie du stade. A près de 100 mètres du stade, des pierres ont été lancées en direction des sièges des coachs. La vitre est brisée. Nous avons poursuivi les gosses qui ont pris la fuite en se réfugiant dans une école. Nous avons pris des photos et vidéos avant de repartir » indique le secrétaire administratif du club rufisquois, Doudou Guèye. Ce dernier poursuit en ajoutant qu’ « à hauteur de l’Arène nationale, nous avons subi une deuxième attaque. Notre attaquant Boubacar Traoré dit Abouta, assis à côté de la fenêtre, a frôlé le pire. La pierre a traversé la première vitre et fait voler en éclats la vitre opposée. Heureusement il était en train de regarder son téléphone en position courbée. Sinon la pierre allait le blesser gravement. Il a reçu des débris de verre. On ne comprend pas les actes des Pikinois ». Famara Soly, SG de As Pikine, indique qu’il se trouvait à la mosquée au moment des faits. « Désolé, mais c’est vous qui m’informez de cette situation. Je n’étais pas au courant. Je vais me renseigner » dit-il.
À NDIAGANIAO, BERCEAU DE BASSIROU DIOMAYE FAYE, LA FIERTÉ ET LES ATTENTES SONT GRANDES
Dans ce petit village du centre-ouest, la population rend hommage à l'enfant du cru devenu président. Ndiaganiao se remémore le parcours exceptionnel d'un des siens, de l'enfance studieuse aux défis qui l'attendent désormais
(SenePlus) - À Ndiaganiao, petit village reculé du centre-ouest du Sénégal, l'atmosphère est à la fête depuis la victoire de Bassirou Diomaye Faye à l'élection présidentielle. Dans la maison familiale où il est né, son père Samba Faye, 84 ans, reçoit les hommages des villageois en boitant avec son aide. "Je suis content et fier de mon fils", déclare-t-il au Monde, assurant lui avoir demandé de "satisfaire les Sénégalais" face à leurs "grands espoirs".
Dix jours après sa sortie de prison où il avait été incarcéré pour trouble à l'ordre public, le candidat du parti Pastef a créé la surprise en remportant le scrutin dès le premier tour avec 54,28% des voix, grâce à "la promesse d'un changement radical", selon le journal. Dans son village natal, son score a atteint 80,6%.
L'oncle du nouveau président, l'enseignant-chercheur Diomaye Faye, estime qu'il devra "rester lui-même, être humble et à l'écoute". Il le décrit comme "connecté aux réalités", ayant côtoyé le leader panafricain Thomas Sankara au Burkina Faso.
Son ami d'enfance et de faculté, Mor Sarr, secrétaire du Pastef local, se souvient d'un jeune homme "proche de sa mère pour les tâches ménagères", qui fut aussi "petit berger" et "grand sportif, fan de Zidane".
Dans le village dépourvu d'infrastructures, la commerçante Fabienne Dione affirme : "Nous attendons de lui des changements, comme un hôpital. Il doit investir dans l'éducation". Tous expriment ici leur fierté envers celui qui porte désormais les espoirs du Sénégal.
ZEMMOUR DE NOUVEAU CONDAMNÉ EN FRANCE POUR INJURE RACISTE CONTRE HAPSATOU SY
Les faits remontent à septembre 2018, lors de l'enregistrement d'une émission télé. Eric Zemmour avait alors lancé à l'ancienne chroniqueuse Hapsatou Sy: "C'est votre prénom qui est une insulte à la France. Votre prénom n'est pas dans l'histoire"
(SenePlus) - Le polémiste d'extrême droite Eric Zemmour a été condamné jeudi 28 mars par la cour d'appel de Paris pour injure à caractère raciste, confimant ainsi le jugement de première instance rendu en janvier 2024.
Les faits remontent à septembre 2018, lors de l'enregistrement de l'émission "Les Terriens du dimanche" sur C8. Eric Zemmour avait alors lancé à l'ancienne chroniqueuse Hapsatou Sy: "C'est votre prénom qui est une insulte à la France. Votre prénom n'est pas dans l'histoire, vous êtes dans les tréfonds de la France". Il avait ajouté que sa mère aurait dû l'appeler "Corinne".
Lors du procès en appel, l'avocat général a estimé que s'attaquer au prénom de Mme Sy en raison de son origine étrangère supposée est "un irrespect voire du mépris pour la France", le prénom étant un "attribut essentiel" de l'identité, rapporte l'AFP..
Hapsatou Sy a quant à elle déclaré recevoir "3 à 4 000 messages de haine par jour" et faire l'objet de "harcèlement en ligne" et de "menaces de mort" depuis cette affaire, selon elle rapportée par Le Monde.
Dans son arrêt, la cour d'appel a confirmé la culpabilité d'Eric Zemmour pour "insulte publique en raison de l'origine" et l'a condamné à verser 3 000 euros supplémentaires de frais de justice à la plaignante. Le polémiste devra en outre s'acquitter d'une amende de 4 000 euros et de 3 000 euros de dommages et intérêts.
"C'est une grande victoire qui me dépasse", s'est félicité Hapsatou Sy auprès de l'AFP, y voyant "le bout d'un long calvaire". Son avocat Me Antoine Vey s'est également réjoui de cette décision rappelant "qu'il n'existe pas de prénoms de deuxième zone".
Eric Zemmour a d'ores et déjà fait part de son intention de se pourvoir en cassation. Dénonçant dans un communiqué des "juges politisés", il maintient sa ligne de défense et sa remise en cause de la loi sanctionnant les injures racistes.
PAR Seydoux Barham Diouf
LA POIGNÉE D’ÉPAULE QUI DIT TOUT
Lors de sa rencontre avec Macky Sall, le langage corporel de Diomaye Faye a révélé une communication habile, empreinte de continuité. Au-delà des apparences, son attitude illustrait l'importance de la communication non verbale dans le monde politique
Par opposition à la communication verbale, la communication non verbale représente l’ensemble des interactions entre des interlocuteurs sans l’usage de mots. Et lorsque l'on parle de « non-verbal », il s'agit d'établir une relation avec autrui sans parole. Elle se construit alors de silences, de gestes, de positions, d'attitudes, passe par les expressions faciales et la tenue vestimentaire pour compléter le message auditif. Ce langage corporel peut être conscient ou inconscient, mais s’y attacher permet de mieux faire passer un message, de le crédibiliser, de lui apporter en puissance, et donc de l'influencer. Mais attention, si la communication non verbale peut engendrer un apport de sens positif, elle peut aussi bien produire le contraire et ainsi décrédibiliser les propos de son émetteur. Ce qui justifie son importance dans la communication.
Ainsi, ce chiffre va peut-être étonner plus d'un, mais Albert Mehrabian, chercheur en psychologie, conclut de ses études que seulement 7% de notre communication passe par le langage verbal. Selon lui, 55% de la communication entre individus est issue de l'expression de nos visages et de nos mouvements corporels. 38% de nos échanges dépendent de la voix, ajoute-t-il. On peut donc comprendre pourquoi il faut y prêter attention, et avoir une bonne lecture de la communication non verbale et des émotions.
Candidat élu dès le premier tour à l'élection présidentielle du 24 mars au Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a été reçu jeudi au Palais de la République par le président sortant, Son Excellence Monsieur Macky Sall. Lors de cette rencontre, le nouveau président de la République s'est encore illustré de différentes manières dans sa communication, surtout verbale. Vêtu d'un beau boubou africain, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye s'est présenté à son prédécesseur avec une gestuelle bien maîtrisée. Posture, gestuelle et accoutrement ; tout était donc au rendez-vous.
Cependant, un geste a attiré toute mon attention : la main de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye sur l'épaule de son prédécesseur, Son Excellence Macky Sall. Contrairement à ce que beaucoup auraient pensé, ce geste n'est pas anodin. En effet, lorsque quelqu'un serre la main de son interlocuteur, il lui arrive de placer une main sur son épaule. Un geste qui peut paraître anodin, et pourtant, la place de cette main peut permettre de définir la personnalité de la personne et de déterminer quels sont ses sentiments envers son interlocuteur.
Ici, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye pose sa main gauche sur l'épaule de son interlocuteur, lui regarde droit dans les yeux avec un petit sourire aux lèvres. Ce geste est chargé de significations dans le contexte de la communication politique. Il exprime un profond respect et une affection sincère du président Bassirou Diomaye Faye envers son prédécesseur, marquant ainsi une continuité harmonieuse dans la transition du pouvoir. Ce contact physique entre les deux présidents, associé au regard direct et au sourire, symbolise également un soutien et un encouragement mutuels, renforçant ainsi les liens interpersonnels et favorisant une collaboration constructive.
De plus, ce geste peut être perçu comme une manifestation de confiance et de connexion émotionnelle, renforçant ainsi la crédibilité et l'authenticité de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye aux yeux du public. Enfin, il pourrait également servir de stratégie de communication habile pour projeter une image de calme, de contrôle et de coopération, illustrant ainsi son aptitude à naviguer avec grâce et diplomatie dans les interactions politiques.
Il faut donc noter que la communication non verbale joue un rôle crucial dans la façon dont les messages sont perçus et interprétés, surtout dans le contexte politique. Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, par son geste délicat de poser sa main gauche sur l'épaule de son prédécesseur, Son Excellence Macky Sall, lors de leur rencontre au Palais de la République, illustre parfaitement cette notion. Ceux/celles qui le critiquaient lors de sa première sortie doivent donc garder le calme et rester silencieux.ses car il maîtrise bien l'art de la communication visuelle, ou non verbale si vous voulez.
Seydoux Barham Diouf est politiste en formation à l'UCAD.
LES DESSOUS DE LA FORMATION DU PROCHAIN GOUVERNEMENT
L'équipe devrait compter dans ses rangs de nombreux technocrates et moins de personnalités politiques connues. Des figures 'neutres', sans engagement politique, ainsi que des personnes venues de la diaspora pourraient avoir leur place
(SenePlus) - Cinq jours après sa victoire à l'élection présidentielle du 24 février 2022, les sénégalais attendent de connaître la composition du futur gouvernement de Bassirou Diomaye Faye. Élu dès le premier tour avec 54% des voix, selon les résultats provisoires communiqués par la Commission nationale de recensement des votes, le nouveau chef de l'État sera investi le 2 avril, date de fin de mandat de son prédécesseur Macky Sall. Son premier gouvernement devrait être formé dès le lendemain de la fête nationale, le 5 avril.
Selon des sources au sein de son parti, le Pastef, cité par RFI, "l'essentiel est de se mettre rapidement au travail pour plancher sur les priorités du nouveau président", à savoir l'économie, le coût de la vie et la souveraineté alimentaire. Pour y parvenir, le gouvernement devrait compter dans ses rangs de nombreux technocrates et moins de personnalités politiques connues. "Des figures 'neutres', sans engagement politique, ainsi que des personnes venues de la diaspora pourraient avoir leur place", précise-t-on.
Bassirou Diomaye Faye devrait également s'appuyer sur les membres de la coalition "Diomaye président", qui regroupe une centaine de petits partis et mouvements comme celui de l'ancien syndicaliste Dame Mbodj ou de l'ex Première ministre Aminata Touré. "L'essentiel est la rupture et le projet porté par le nouveau président", insiste-t-on au sein du Pastef.
Quant au rôle d'Ousmane Sonko, figure de proue du parti et soutien de la première heure à la candidature de Bassirou Diomaye Faye, celui-ci a déclaré au Monde qu'"aucun poste ne lui a été promis". "Toutes les options sont ouvertes, que ce soit un rôle ministériel, de proche conseiller ou de président de l'Assemblée nationale", a-t-il ajouté.
Enfin, les grands partis traditionnels pourraient-ils participer à ce nouveau gouvernement ? Le PDS, qui a apporté son soutien à quelques jours du scrutin, se dit ouvert aux discussions. Selon son porte-parole Maguette Sy, "on ne ferme pas de cloisons mais si discussions il y a, ce sera avec les leaders du parti", Abdoulaye Wade et Karim Wade.
LE PUR, UNE PERCÉE SIGNIFICATIVE DANS LA SCÈNE POLITIQUE
Fort de ses récents succès électoraux, le parti a créé la surprise en plaçant son candidat Aliou Mamadou Dia à la troisième place. Pourtant jusqu'alors peu connu, ce dernier a su tirer son épingle du jeu et mettre en avant son expérience internationale
Le PUR, créé en 1998, est l’un des partis politiques les plus actifs de la vie politique sénégalaise des six dernières années. Seul, il a fait élire des députés en 2017. En 2022, allié au Pastef-Les patriotes d’Ousmane Sonko et à d’autres partis, le PUR a obtenu plusieurs sièges à l’Assemblée nationale. Le parti du guide religieux serigne Moustapha Sy réputé pour la discipline, l’organisation et la fidélité de ses militants continue de percer sur la scène politique.
A l’issue de l’élection présidentielle du dimanche dernier, le candidat du PUR, le parti de l’unité et du rassemblement, Aliou Mamadou Dia a crée la surprise en ce classant troisième avec 2, 80 % parmi les 19 candidats à la présidentielle. Une prouesse devant des ténors de la scène politique comme Khalifa Ababacar Sall, Idrissa Seck entre autres qui ont moins de 2%. Durant la présidentielle de 2019 le candidat du PUR le professeur Issa Sall s’était classé à la quatrième position derrière Ousmane Sonko 15,67%, Idrissa Seck 20,5%, et le président Macky Sall réélu avec 58,27%.
Alors que tous les esprits étaient tournés vers Cheikh Tidiane Youm, Secrétaire général national du PUR, le patron de la formation vert-blanc Serigne Moustapha Sy a porté son choix sur Aliou Mamadou Dia, très peu connu du grand public.
‘’J’ai toujours été un militant du PUR depuis 2018, mais mes fonctions internationales ne me permettaient pas de m’afficher’’, fait-il savoir en précisant que même dans l’ombre, il donnait des conseils.
Aliou Mamadou Dia a eu plusieurs contrats avec le système des Nations unies, ce qui lui a permis de travailler dans une trentaine de pays africains. M. Dia a débuté sa vie professionnelle à la direction des travaux géographique et cartographique entre 1997-1998 à Dakar, notamment sur la partie géomatique.
Candidat à l’élection présidentielle du 24 mars sous la bannière du Parti de l’unité de rassemblement (PUR), Aliou Mamadou Dia, a tiré son épingle du jeu par son parcours historique durant cette campagne présidentielle inédite dans l’histoire du pays. Désormais le parti aura son mot à dire dans la sphère politique avec cette nouvelle configuration. Plus de 7, 3 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour élire un cinquième président de la République. Dix-neuf candidats étaient en lice. La Commission nationale de recensement des votes a avancé un taux provisoire de participation de 61, 30 %.
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QUAND OBTENIR UN VISA VIRE AU RACKET
Déjà confrontés à une procédure d'obtention de visa complexe, de nombreux Sénégalais doivent aussi faire face à la cupidité de certains. Des intermédiaires monnayent désormais l'accès aux rendez-vous. Enquête sur un trafic organisé
Déjà confrontés à une procédure d'obtention de visa complexe, de nombreux Sénégalais doivent aussi faire face à la cupidité de certains. En effet, des intermédiaires monnayent désormais l'accès aux rendez-vous, pourtant gratuits, pour déposer un dossier. Comment est né ce système peu scrupuleux et quelle en est l'ampleur ?
MACKY SALL A REÇU BASSIROU DIOMAYE FAYE ET SONKO AU PALAIS PRÉSIDENTIEL
Une rencontre empreinte de courtoisie au cours de laquelle les deux hommes ont discuté en profondeur des grands dossiers de l’État, ainsi que de la cérémonie de prestation de serment et de passation de service
Le président Macky Sall a reçu ce jeudi 28 mars 2024 son successeur, Bassirou Diomaye Faye, élu lors du premier tour de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.
Une rencontre empreinte de courtoisie au cours de laquelle les deux hommes ont discuté en profondeur des grands dossiers de l’État, ainsi que de la cérémonie de prestation de serment et de passation de service, selon le communiqué de la présidence.
La note indique que cette audience a été suivie d’une visite du palais présidentiel, où les discussions se sont poursuivies dans un cadre solennel, marquant ainsi le début d’une transition politique significative.