SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
21 février 2025
AIR SÉNÉGAL RENFORCE SA FLOTTE AVEC DEUX NOUVEAUX AÉRONEFS
“Ces deux nouveaux aéronefs L410NG, livrés par la société tchèque OMNIPOL, vont renforcer la flotte de notre compagnie nationale Air Sénégal et accélérer le développement du trafic aérien domestique”, a déclaré le Premier ministre.
Dakar, 28 mars (APS) – La compagnie nationale Air Sénégal a réceptionné, jeudi, deux nouveaux aéronefs de 19 places, destinés à renforcer sa flotte et accélérer le développement du trafic aérien domestique.
“Ces deux nouveaux aéronefs L410NG, livrés par la société tchèque OMNIPOL, vont renforcer la flotte de notre compagnie nationale Air Sénégal et accélérer le développement du trafic aérien domestique”, a déclaré le Premier ministre.
Il présidait la cérémonie de réception de ces nouveaux avions L 410 NG, ministre conseiller et cheffe de mission adjointe de de l’ambassadeur de la Tchéquie au Sénégal, Sandra Miholovà.
Il y avait aussi plusieurs autorités aéroportuaires, administratives et militaires.
C’est à 12 heures 40 minutes que les deux aéronefs, en provenance de l’Aéroport international Blaise Diagne de Dakar, ont atterri sur le tarmac de l’aéroport militaire Léopold Sénégal Senghor. Sur place, ils ont eu droit à la traditionnelle aspersion d’eau en guise de baptême.
Selon Sidiki Kaba, cette opération s’inscrit dans l’ambition des pouvoirs publics sénégalais de positionner le pays comme le premier hub aérien d’Afrique de l’Ouest.
L’acquisition de cinq avions L410NG, dont deux “sont livrés aujourd’hui, est la concrétisation d’une option stratégique qui permettra de soutenir la compétitivité des dessertes vers Ziguinchor, et vers la nouvelle destination Saint Louis”, indique le chef du gouvernement, ajoutant que cela permettrait “d’envisager sereinement l’ouverture de nouvelles lignes vers les autres aéroports récemment rénovés”.
Les nouveaux avions acquis vont contribuer à améliorer “la connectivité entre nos villes et nos régions”, en “facilitant ainsi les échanges commerciaux, culturels et sociaux”, explique le Premier ministre.
“De même, ils contribueront également à renforcer le tourisme intérieur, en permettant à nos concitoyens de découvrir la richesse et la diversité de notre beau pays”, a ajouté Sidiki Kaba.
VIDEO
LES GRANDES AMBITIONS SOUVERAINISTES DE BASSIROU DIOMAYE FAYE
Abandon du franc CFA, renégociations commerciales dans le gaz et le pétrole, départ des troupes françaises du territoire... Le nouveau chef d'État pourrait déclencher une vague de réformes majeures dans les prochains mois
(SenePlus) - Dans un entretien accordé à RFI, Pape Ibrahima Kane, chercheur sénégalais, a décrypté les principales ambitions du nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye en matière de souveraineté économique, monétaire et diplomatique.
Tout d'abord, M. Kane souligne que « la première souveraineté » que vise M. Faye est « la souveraineté de l'État sur ses ressources naturelles », à savoir le gaz, le pétrole, les phosphates ou le zircon. Son projet électoral, qui mentionne à 18 reprises le mot « souveraineté », prévoit de « renégocier les contrats » signés avec les compagnies internationales comme BP ou Kosmos Energy dans le secteur énergétique.
Sur les contrats gaziers et pétroliers offshore déjà existants, le chercheur estime qu'il « n’y a pas l'information qui permet de vérifier » les affirmations du président sortant Macky Sall selon lesquelles « l'État sénégalais est déjà majoritaire ». Il souligne que de nouvelles négociations pourraient avoir lieu, notamment avec le voisin mauritanien avec lequel le Sénégal partage ces ressources.
Dans le secteur de la pêche, Pape Ibrahima Kane juge que le nouveau président a aussi « la possibilité de remettre en cause beaucoup de ces contrats » accordés à des entreprises étrangères par des Sénégalais qui les ont ensuite sous-loués. Il s'agirait de satisfaire les demandes des pêcheurs locaux qui déplorent la raréfaction des ressources halieutiques.
Sur le plan politique, l'ambition affichée de « sortir du néocolonialisme » pourrait se traduire par le départ des bases militaires françaises installées au Sénégal depuis l'indépendance en 1960, estime M. Kane. Il s'attend aussi à une renégociation des accords de défense liant le pays à la France.
Concernant la monnaie commune CFA, le chercheur note que M. Faye a adopté un discours « plus réaliste » en évoquant d'abord l'éco, future monnaie de la CEDEAO, avant d'envisager une monnaie nationale. Néanmoins, un changement au Sénégal fragiliserait davantage le franc CFA, dont la Côte d'Ivoire est désormais le principal soutien.
Sur la scène internationale, M. Kane juge improbable un « shift » vers la Russie, le Sénégal entretenant déjà d'« excellents rapports » économiques et une politique de non-alignement. En revanche, le nouveau président pourrait use de son influence auprès du Mali pour le ramener dans le giron de la CEDEAO.
En conclusion, Pape Ibrahima Kane estime que la conduite de la politique étrangère reviendra au président Faye, tandis qu'Ousmane Sonko, allié de poids dans sa victoire, pourrait se voir confier des responsabilités au niveau national.
UN MAÎTRE CORANIQUE DÉNONCE UN BUSINESS DANS LA MENDICITÉ
« Il y a beaucoup de faux maîtres coraniques qui ne savent pas réciter le « fatiya » et qui font mendier les enfants, qui font du business sur eux. Ceux-là jettent le discrédit sur ce noble métier », déplore Baye Gaye.
La situation des enfants talibés qui errent dans les rues en quête de la pitance est une réalité nationale. Saly n’échappe pas à cette problématique. Au cours d’une cérémonie de parrainage de ces enfants, un maître coranique a dénoncé de faux marabouts qui exploitent les enfants à leurs fins.
Grâce à l’association « Woman for woman and children », les talibés de Saly peuvent bénéficier d’une prise en charge médicale. « Nous avons contacté une compagnie d’assurance pour la prise en charge médicale des talibés. Pour ce faire, nous sollicitons des bonnes volontés pour le parrainage de ces enfants dont la prise en charge médicale pose problème. Nous avons lancé un appel aux autorités en vain », a déclaré Awa Kane Diallo, la Présidente de l’association en marge de la cérémonie de lancement de ce parrainage marqué par un ndogou offert aux talibés et aux maîtres coraniques. Une occasion pour l’un d’eux Baye Gaye de dénoncer certains faux marabouts qui exploitent les enfants.
« Il y a beaucoup de faux maîtres coraniques qui ne savent pas réciter le « fatiya » et qui font mendier les enfants, qui font du business sur eux. Ceux-là jettent le discrédit sur ce noble métier », déplore Baye Gaye.
« Moi je ne fais pas mendier mes disciples. C’est avec ce que je gagne que je les prend en charge. Néanmoins je ne rejette pas la mendicité. Elle contribue à l’éducation. Elle l’aide à faire face aux épreuves de la vie par la souffrance », déclare le maître coranique qui invite les autorités à donner aux maîtres coraniques le respect qui est leur est dû.
« Il faut dire que dans notre pays, les maîtres coraniques ne sont pas respectés. Pourtant quand il faut faire des offrandes, c’est nous qu’on sollicite. Je pense qu’il est temps qu’on nous respecte dans ce pays que les autorités nous accompagne dans notre œuvre d’éducation. Les quelques sacs de riz qu’on nous offre, ce n’est pas cela la solution » clament Baye Gaye.
Par Amadou Tidiane WONE
LA SANCTION DE L’ARROGANCE !
Qui ne sentait monter des profondeurs de notre nation une colère sourde, mais contenue, face aux dérives comportementales insoutenables de responsables de premier plan de la conduite de nos affaires publiques depuis 12 ans ?
Qui ne sentait monter des profondeurs de notre nation une colère sourde, mais contenue, face aux dérives comportementales insoutenables de responsables de premier plan de la conduite de nos affaires publiques depuis 12 ans ? Comme en apesanteur, les caciques du régime sortant ont fait preuve d’une surdité et d’une arrogance outrancière qui auront conduit à la débâcle électorale ayant sanctionné leur candidat.
Et ce n’est que Justice !
Au fil du temps et des VAR, chacune des personnalités concernées aura le temps de revisiter les moments de démesure, conscients ou inconscients, qui auront jalonné sa trajectoire. L’humilité de reconnaître ses erreurs, et d’agir sur soi pour se transformer, est le seul conseil à donner à ces personnes connues et reconnues.
Le peuple souverain a indiqué, clairement, ce qui lui paraît insupportable. Il a décidé de confier son destin à un courant politique jeune, énonçant des valeurs éthiques et morales comme le soubassement de son entreprise politique, et ayant fait preuve de courage et d’engagement au-dessus de la moyenne, pour renverser l’ordre établi. Pastef entre dans l’Histoire politique du Sénégal par la grande porte, seulement 10 ans après sa création.
En effet, Pastef-les-patriotes et la coalition Diomaye-Président viennent de porter au pouvoir, par plus de 2.000.000 de voix le plus jeune chef d’État jamais élu dans notre pays. Le plus inattendu aussi. Celui qui n’aura battu campagne, par substitution, que pour deux semaines. Tous les signes d’un destin qui se déroule envers et contre toute volonté simplement humaine sont réunies !
Le Président élu, Bassirou Diomaye Diakhar Faye symbolise l’expression courante de « la rencontre d’un homme avec son peuple « Il incarne la volonté pure de changement du peuple sénégalais qui, amoureux ( !) du leader charismatique Ousmane Sonko, n’a pas changé d’option au moment où celui-ci a été empêché ! C’est un message profond qui dit aussi que c’est le « PROJET » de Pastef-les-patriotes qui est la locomotive des aspirations au changement. Aussi, la générosité et le sens politique d’Ousmane Sonko, ainsi que la résilience des dirigeants du Parti, auront joué un rôle déterminant dans le contrat de confiance que vient de leur signer la majorité des électeurs.
Et c’est ici et maintenant qu’il faut mériter cet Amour et cette confiance !
Le Président Bassirou Diomaye Faye sera à la hauteur de la tâche ! Parce qu’il est une pousse authentique du cœur de notre nation. Homme de la terre, paysan, fils de paysan, comme il se définit lui-même, il a toujours participé aux cultures hivernales de son village. Aux côtés de ses parents, amis et alliés. Pur produit de la méritocratie sénégalaise, son authenticité est touchante et constitue sa force. Il n’est pas un politicien bling-bling. C’est un homme de devoir. Indifférent aux sarcasmes mondains, il sait le pouvoir du destin et la force de la foi. Il fera un excellent Président de la République du Sénégal. Inch’Allah !
C’est, pour moi, le temps de lancer un appel du cœur à toutes les forces vives de la nation. Surtout les hommes et femmes de ma génération. Nous les vieillissants… Pas encore vieillard ou à peine ! Soutenons le nouveau régime de toutes les forces qui nous restent ! Aidons nos enfants, nos jeunes frères, à réussir leur mission pour le plus grand bonheur de nos petits-enfants ! Sortons des clivages partisans artificiels qui sont autant d’occasions de bavardages à l’infini sans impact sur le réel. Notre peuple veut changer le cours de son destin. Il a voté deux alternances. Il aspire profondément à l’avènement d’une alternative transformationnelle ! Ce rêve est à notre portée si nous le voulons. Tous, ensemble. Que chacun mette la main à la pâte à son niveau. Car, pour changer le Sénégal, il va falloir changer les sénégalais ! Restaurer des valeurs de vivre-ensemble qui soient enracinées dans nos meilleures traditions culturelles. Incarner nos valeurs de civilisation fondamentales, Jom, kersaa, muñ, vivre de la sueur de son front…
Il faut que notre pays se lance dans une vaste campagne de réarmement moral afin de générer une ambition collective. Créer un nouveau contexte social qui épanouisse chacun d’entre nous. Dans l’humilité et l’ardent désir de servir et non de se servir !
Telle est ma foi. Telle est mon espérance ! La ligne d’horizon que je ne quitte jamais des yeux !
Na ñu jóg ngir Senegaal !
SANTÉ PUBLIQUE, DE NOUVEAUX CHALLENGES POUR LE NOUVEAU PRÉSIDENT
Une nouvelle page s’ouvre avec le président nouvellement élu le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye. Les attentes sont nombreuses, les populations souhaitent des avancées dans le domaine sanitaire.
Le secteur de la santé a vécu des moments inoubliables au cours de ces cinq dernières années. Le président sortant, Macky Sall a du manger son pain noir en attendant de passer à un lendemain meilleur. D’abord marqué par la pandémie à coronavirus, Macky Sall a vu sa jeunesse se révolter contre un couvre-feu qu’il lui a imposé pendant plusieurs semaines de 20h à 5h du matin, puis allégée de 21h à 5h du matin. D’autres incidents s’en sont suivi, notamment les 11 nouveau-nés calcinés à l’hôpital de Tivaouane qui, d’ailleurs, un drame qui s’est soldé par le limogeage du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
Une nouvelle page s’ouvre avec le président nouvellement élu le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye. Les attentes sont nombreuses, les populations souhaitent des avancées dans le domaine sanitaire. Nous sommes au centre hospitalier Abass Ndao, les entrées et sorties comme à l’accoutumé caractérisent l’identité du lieu. Demba Gadiaga, travailleurs dans ladite structure préconise l’allègement du coût des soins médicaux qui ne dépend que de la volonté du président, qui plus est, doit assurer la continuité. En effet, pour lui “l’Etat est une continuité, chaque président va essayer d’apporter sa pierre à l’édifice mais ils ne peuvent pas tout faire. Ce qu’il nous faut actuellement c’est une politique de subvention des hôpitaux afin que les patients puissent accéder aux soins dans de meilleures conditions”.
Abdoulaye Sidy, journaliste, soutient que les défis sont assez nombreux dans le secteur de la santé. L’accompagnant de renchérir : “je prends juste l’exemple des enfants qui naissent avec des maladies chroniques telles que la Drépanocytose, le Diabète, l’Asthme, etc. Je pense que ce sont des enfants qui méritent une discrimination positive à leur égard notamment dans le payement des tickets de consultation. En structure hospitalière, le ticket de consultation est de 5000 f, mais pour les enfants je pense qu’ils doivent bénéficier de mesure d’accompagnement par la réduction dudit ticket comme on le fait avec les personnes du troisième âge parce qu’après tout ce sont les parents qui supportent”.
Le plateau médical des structures de santé reste à désirer à en croire Abdoulaye. Selon lui, comparé à celui du privé, “le plateau technique doit nettement être amélioré pour que le contribuable ne supporte pas d’avantage ce qui est appliqué en dehors des structures publics parce que si vous allez en clinique, c’est plus cher. Je pense que les sénégalais méritent d’avoir ce plateau technique au niveau des hôpitaux publics où ils sont souvent soignés.”
Pour Moune Diene, “les examens médicaux coûtent très chers, aussi le prix de la consultation n’est pas à la portée de chaque sénégalais, que le nouveau président essaye de trouver un moyen pour aider les populations à se faire soigner parce qu’il n’y a pas plus triste que de voir un membre de sa famille malade mais n’arrive pas à aller à l’hôpital par manque de moyens.”
Avec un air furieux contre la mauvaise qualité des soins, le cinquantenaire, toujours en mémoire les tristes événements qui se sont déroulés dans le domaine de la santé tonne : “en matière d’hôpitaux, il faut auditer le personnel de santé tous les deux mois pour pouvoir éviter certains incidents. Les certifications délivrées aux étudiants du secteur doivent aussi être revues surtout au niveau l’accueil c’est catastrophique ce qui se passe dans les hôpitaux. Que le nouveau président sache qu’il a du pain sur la planche.”
APPEL MONDIAL À UNE PRÉPARATION AUX PANDÉMIES FUTURES
Plusieurs dirigeants mondiaux ont lancé un appel pour trouver un compromis urgent sur un accord international visant à se préparer aux pandémies futures et à les prévenir.
Plusieurs dirigeants mondiaux ont lancé un appel pour trouver un compromis urgent sur un accord international visant à se préparer aux pandémies futures et à les prévenir.
Le passage du Covid-19 a montré les vulnérabilités de la planète face à une pandémie d’une telle ampleur. Le monde est-il prêt aujourd’hui ? 23 anciens présidents, 22 anciens premiers ministres, un ancien Secrétaire général de l’Onu et trois lauréats du Prix Nobel ont lancé aux gouvernements un appel afin qu’ils parviennent de toute urgence à un accord international ambitieux et équitable pour se préparer aux pandémies futures et les prévenir. Ils ont pris la parole pour «peser de tout leur poids auprès des négociateurs internationaux afin qu’ils trouvent un compromis urgent concernant un accord sur les pandémies, en vertu de la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé, pour mieux se préparer collectivement aux futures pandémies et les prévenir à l’échelle mondiale». Selon ces dirigeants, «nous n’aurons aucun avenir sans un accord sur les pandémies. Seul un pacte mondial fort sur les pandémies peut faire en sorte que les générations futures n’aient pas à revivre un événement tel que la crise provoquée par le Covid-19, qui a fait des millions de morts et provoqué partout des ravages sociaux et économiques, notamment en raison d’une collaboration internationale insuffisante». «En pleine catastrophe liée au Covid-19, qui a officiellement coûté la vie à 7 millions de personnes et fait disparaître 2000 milliards de dollars de l’économie mondiale, des négociations intergouvernementales ont été entamées en décembre 2021 entre 194 des 196 pays du monde pour parvenir à un accord international visant à éviter que des pandémies ne puissent à l’avenir se propager. Mai 2024 était l’échéance fixée par les nations pour parvenir à un accord sur ce qui serait le tout premier accord mondial sur les pandémies», rappellent-ils.
Il faut savoir que la neuvième session de négociations de l’accord sur les pandémies se déroule cette semaine et la semaine prochaine. C’est une manière pour ces dirigeants de faire jouer de leur influence pour pousser les 194 nations «à montrer le courage des convictions qu’elles ont affichées pendant les années Covid et à concrétiser d’ici à l’échéance fixée, leur propre ambition collective concernant un protocole international sur les pandémies, devant être ratifié par l’Assemblée mondiale de la santé qui se réunira en mai 2024». Les dirigeants mondiaux exhortent «les négociateurs à redoubler d’efforts pour respecter l’échéance imminente et à ne pas s’écarter de leur trajectoire à cause de campagnes de mésinformation malveillantes menées contre l’Oms, l’organisation internationale qui sera chargée de la mise en œuvre du nouvel accord portant sur la santé». «A l’inverse de ceux qui croient à tort que la souveraineté nationale pourrait être mise à mal par cette avancée internationale majeure pour la santé publique, les signataires affirment qu’il n’y a pas de temps à perdre et appellent les dirigeants des 194 nations participant aux négociations en cours à redoubler d’efforts pour conclure l’accord d’ici l’échéance de mai», poursuivent-ils. Selon ces dirigeants, un accord sur les pandémies aurait de nombreux avantages pour toutes et tous : il améliorerait la capacité à détecter les agents pathogènes nouveaux et dangereux, garantirait l’accès à des informations sur les agents pathogènes détectés dans d’autres régions du monde et assurerait la livraison rapide et équitable de tests, de traitements, de vaccins et d’autres outils susceptibles de sauver des vies.
C’est le moment de se préparer à une nouvelle menace pandémique qui émergera. «Nous n’aurons aucune excuse si nous ne sommes pas prêts. Il est donc impératif de mettre sur pied une approche efficace, multisectorielle et multilatérale de la prévention, de la préparation et de la riposte face aux pandémies. Compte tenu de la nature imprévisible des risques pour la santé publique, une stratégie mondiale doit incarner un esprit d’ouverture et d’inclusion. Il n’y a pas de temps à perdre, c’est pourquoi les signataires appellent tous les dirigeants nationaux à redoubler d’efforts pour conclure l’accord avant l’échéance de mai», notent-ils. L’objectif ? «En plus de sauver d’innombrables vies et de protéger de nombreux moyens de subsistance, la mise en œuvre en temps opportun d’un accord mondial sur les pandémies enverrait un message puissant : même dans notre monde fracturé et fragmenté, la coopération internationale peut apporter des solutions mondiales aux problèmes mondiaux», poursuivent-ils.
Ces dirigeants, qui lancent cet appel, sont l’ancien Secrétaire général de l’Onu Ban-ki Moon, l’ancienne Première ministre néo-zélandaise Helen Clark, les anciens premiers ministres britanniques Gordon Brown et Tony Blair, l’ancienne Présidente du Malawi Joyce Banda, l’ancien Président du Pérou Franciso Sagasti…
LA FRANCE PLEINEMENT MOBILISÉE POUR TRAVAILLER AVEC LES NOUVELLES AUTORITÉS SÉNÉGALAISES
Le gouvernement français a déclaré être pleinement mobilisé pour travailler avec les nouvelles autorités sénégalaises sur des priorités communes et au service des deux peuples.
Dakar, 28 mars (APS) – Le gouvernement français a déclaré être pleinement mobilisé pour travailler avec les nouvelles autorités sénégalaises sur des priorités communes et au service des deux peuples.
‘’La France est pleinement mobilisée pour travailler avec les nouvelles autorités sur l’ensemble de nos priorités communes et au service de nos peuples’’, a indiqué le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères dans une déclaration rendue publique après la publication des résultats provisoires de la présidentielle sénégalaise du 24 mars.
L’opposant Bassirou Diomaye Diakhar Faye, 44 ans, a notamment été déclaré vainqueur avec 54, 28 % par la Commission nationale de recensement des votes.
Lundi, dans la foulée de la reconnaissance par Amadou Ba, candidat du pouvoir sortant, de sa défaite lors du scrutin, le chef de l’Etat français avait adressé ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye.
‘’A la suite du message du Président de la République, la France réitère ses chaleureuses félicitations à M. Bassirou Diomaye Faye pour son élection à la présidence du Sénégal’’, indique la diplomatie française dans un message partagé sur le réseau social X.
Paris salue en même temps l’engagement de tous ceux qui ont permis la tenue de cette élection dans la sérénité, avec une forte participation des électeurs, conformément à la longue tradition démocratique du Sénégal.
Le nouveau chef de l’Etat du Sénégal va officiellement entrer en fonction dans la foulée de la proclamation dans les prochains jours des résultats définitifs du scrutin présidentiel par le Conseil constitutionnel.
Cette entrée en fonction va se faire lors d’une prestation de serment devant les sept sages de cette juridiction.
Le mandat de Macky Sall, au pouvoir depuis 12 ans, va officiellement s’achever le 2 avril.
LES DOLÉANCES DE L'INTERPROFESSION OIGNON DU SÉNÉGAL À DIOMAYE FAYE
L'organisation se dit impatiente de collaborer avec le président Faye pour promouvoir l'agriculture, le développement économique et la durabilité environnementale, en mettant un accent particulier sur le secteur de la production de l'oignon.
Dans une lettre adressée au nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, l'Interprofession Oignon du Sénégal (IPOS) exprime ses plus vives félicitations pour sa récente élection.
La victoire de M. Faye est saluée comme un moment historique pour le pays, avec la conviction que son leadership apportera des changements positifs pour tous les citoyens sénégalais.
L'organisation se dit impatiente de collaborer avec l'administration du président Faye pour promouvoir l'agriculture, le développement économique et la durabilité environnementale, en mettant un accent particulier sur le secteur de la production et de la commercialisation de l'oignon.
La lettre, signée par Aly Ndiaye, Chargé de communication de l'IPOS, conclut par des vœux sincères de succès et d'accomplissement dans la mission présidentielle.
Il est attendu que cette lettre renforce les liens entre l'administration présidentielle et les acteurs de l'agriculture, soulignant ainsi l'importance de la coopération pour le développement du Sénégal.
LE PRÉSIDENT DU NIGER ADRESSE SES FÉLICITATIONS À BASSIROU DIOMAYE FAYE
Le général Abdourahamane Tiani, chef de l’Etat du Niger, a adressé ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour son éclatante victoire à l’élection présidentielle sénégalaise du 24 mars.
Dakar, 28 mars (APS) – Le général Abdourahamane Tiani, chef de l’Etat du Niger, a adressé ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour son éclatante victoire à l’élection présidentielle sénégalaise du 24 mars.
Le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a félicité, ce mercredi 27 mars 2024, M. Bassirou Diomaye Faye pour son éclatante victoire lors de l’élection présidentielle du 24 mars dernier, devenant ainsi le nouveau Président élu du Sénégal, a-t-on appris de l’Agence de presse nigérienne (ANP).
Pour le chef de la junte au pouvoir au Niger, ”cette victoire vient confirmer la justesse des idéaux de justice sociale, de patriotisme et d’indépendance défendus par PASTEF (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité, parti politique du nouveau Président élu du Sénégal, ndlr)”.
Selon le général Tiani, la victoire de Bassirou Diomaye Faye prouve en outre ‘’la maturité politique du peuple sénégalais en même temps que sa farouche détermination à promouvoir une gouvernance résolument orientée vers la démocratie sociale ainsi que la souveraineté et les intérêts bien compris du peuple sénégalais”.
JOE BIDEN FÉLICITE BASSIROU DIOMAYE FAYE
Le président américain Joe Biden a félicité Bassirou Diomaye Faye pour son élection, adressant en même temps ses vœux ”les plus chaleureux au peuple sénégalais, qui a démontré que le droit de vote ”reste le seuil de liberté de la démocratie’’.
Dakar, 28 mars (APS) – Le président américain Joe Biden a félicité Bassirou Diomaye Faye pour son élection, adressant en même temps ses vœux ”les plus chaleureux au peuple sénégalais, qui a démontré que le droit de vote ”reste le seuil de liberté de la démocratie’’.
‘’Je félicite Bassirou Diomaye Faye pour son élection comme prochain président de la République du Sénégal. J’adresse mes vœux les plus chaleureux au peuple sénégalais, qui a démontré que le droit de vote – et le fait que ce vote soit pris en compte – reste le seuil de liberté de la démocratie’’, a dit M. Biden dont le message de félicitation a été retranscrit sur le compte X de l’ambassade américaine à Dakar.
Il a souligné que ‘’depuis plus de six décennies, le Sénégal et les États-Unis ont approfondi leur partenariat, notamment en s’unissant pour lutter contre le terrorisme, s’attaquer à l’insécurité alimentaire, combattre la crise climatique, lutter contre la corruption et veiller à ce que la démocratie profite à l’ensemble de nos concitoyens’’.
‘’Dans les années à venir, je me réjouis à l’idée de renforcer encore ces liens, pendant que nous continuons à travailler ensemble pour forger un avenir plus pacifique et plus prospère pour tous”, a-t-il conclu.