SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
20 février 2025
MACKY SALL A ÉTÉ LE DIRECTEUR DE CAMPAGNE DE DIOMAYE, SELON MOUSSA SOW
Pour le ministre conseiller et coordonnateur national de la Convergence des Jeunesses Républicaines (COJER), il a été l’artisan de la défaite de son candidat en le privant de soutien.
Des membres de l’Alliance Pour la République (APR) commencent à tourner le dos à Macky Sall à cause de sa posture lors de la campagne électorale. Selon le ministre conseiller et coordonnateur national de la Convergence des Jeunesses Républicaines (COJER), il a été l’artisan de la défaite de son candidat en le privant de soutien et de logistique. Pour ce faire, Macky Sall a «menacé ceux qui voulaient soutenir Amadou Ba au point de brandir des dossiers contre eux ». De surcroît, en voulant saboter la campagne du candidat, il a bloqué «ses tee-shirts et autres gadgets permettant de battre campagne ».
«Macky Sall est l’artisan de la défaite de Amadou Ba. (…)Il n’a pas apporté son soutien au candidat. Il a même interrompu sa campagne à Tivaouane pour régler une urgence à Dakar. Ce qui n’était pas le cas », dénonce Moussa Sow. Et d’embrayer : «Le président de la République Macky Sall a été le directeur de campagne de la coalition Diomaye Président ».
Ainsi, sachant que le président sortant a abandonné ceux qui l’ont aidé depuis 2008 en déménageant au Maroc, Moussa Sow demande à Amadou Bâ de leur venir en aide dans ce contexte où le parti au pouvoir a rejoint l’opposition.
NOUS ALLONS RETOURNER DANS L’OPPOSITION ET TRAVAILLER POUR LES SÉNÉGALAIS
Tirant les leçons du scrutin de dimanche, Abdou Mbow, président du Groupe Bby à l’Assemblée nationale, annonce leur retour dans l’opposition où ils vont œuvrer pour les intérêts de leurs compatriotes
Tirant les leçons du scrutin de dimanche, Abdou Mbow, président du Groupe Bby à l’Assemblée nationale, annonce leur retour dans l’opposition où ils vont œuvrer pour les intérêts de leurs compatriotes.
Tout le monde a félicité le nouveau Président Bassirou Diomaye Faye et, le président du Groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby), Abdou Mbow, s’y met aussi. «Comme tout le monde l’a fait, nous félicitons le Président Bassirou Diomaye Faye et toute sa coalition», a dit M. Mbow.
Le scrutin présidentiel du 24 mars a été sans appel. Cependant, le député reconnaît que «les Sénégalais ont eu confiance en lui (le Président Bassirou Diomaye Faye) pour diriger ce pays, nous souhaitons qu’il réussisse sa mission».
Pour Abdou Mbow, cette fin de règne pour la Coalition Bby est le début d’une autre phase de sa vie politique.
Celle-ci se fera dans l’opposition. C’est, du moins, ce qui s’entend lorsqu’il annonce «retourner dans l’opposition et travailler pour les Sénégalais».
DIOMAYE FAYE OBTIENT PLUS DE DEUX MILLIONS DE VOIX
Du bonnet d'âne d'Habib Sy aux 12 000 voix seulement d'Anta Babacar Ngom, découvrez comment chaque candidat s'est positionné dans ce tableau récapitulatif exhaustif du premier tour
Le tableau de compilation des résultats des 45 départements du Sénégal donne les résultats définitifs de l’élection présidentielle de dimanche dernier. Ils confirment l’éclatante victoire de Bassirou Diomaye Faye. Entre le nouveau président de la République et son concurrent direct, Amadou Ba, l’écart est de près de 700.000 voix. Ces résultats pourraient légèrement évoluer su l’on y ajoute ceux de la diaspora qui n’ont pas été pris en charge dans ce décompte. Il faut signaler que le bonnet d’âne est porté par Malick Gakou tandis que la seule femme en lice, Anta Babacar Ngom, n’a pu récolter malgré sa très bonne campagne électorale que 12 mille 967 voix soit 0,32% ce qui lui vaut la 14ème place.
Dans les 45 départements du pays, le candidat de la coalition Diomaye a obtenu 2 millions 190.632 voix, soit 54, 15% des suffrages exprimés. Il est suivi de loin par le candidat de BBY Amadou Ba qui est crédité d’un million 491.069 voix soit 36,86%. Le PUR de Aliou Mamadou Dia se positionne en 3ème position avec 95 mille 738 voix pour 2,37%. Khalifa Sall arrive en 4ème position avec 64.346 voix pour 1,59%. Thierno Alassane Sall se classe 5ème avec 21 mille 007 voix soit 0,52%. Boubacar Camara est 6ème avec 20 mille 227 voix pour 0,50%. Aly Ngouille Ndiaye, arrivé 7ème , récolte 19 mille 781 voix soit 0,49%. Idrissa Seck se situe à la 8ème place avec 19 mille 771 voix (0,49%). Pape Djibril Fall a engrangé 14 mille 921 voix (0,37%) et occupe la 9ème place. Serigne Mboup a obtenu 14 mille 093 voix pour 0,35% et se classe 10ème . Déthié Fall avec 13 mille 708 voix pour 0,34% se situe à la 11ème place. Dr Daouda Ndiaye décroche la 12ème place avec 13 mille 568 voix 0,34%. El Hadji Mamadou Diao a vu 13 mille 326 voix (soit 0,33%) se porter sur son nom ce qui lui vaut la 13ème place.
A la 14ème place, Anta Babacar Ngom a récolté 12 mille 967 voix avec un taux de 0,32%. Cheikh Tidiane Dièye est 15ème avec 12 mille 580 voix pour 0,31%. Mamadou Lamine Diallo occupe la 16ème place avec 8. 640 voix pour 0,21%. A la 17ème place, on trouve Mohamed Boun Abdallah Dionne qui n’a récolté que 7 mille 170 voix pour 0,18%. El Hadji Malick Gakou qui a réalisé 5. 289 voix pour 0,13% occupe la 18ème place. Habib Sy enfile le bonnet d’âne avec 2 mille 609 voix pour 0,06%.
Toutefois, comme Cheikh Tidiane Dièye, il avait renoncé à sa candidature à la fin de la campagne électorale, tous les deux appelant à voter pour Bassirou Diomaye Faye.
Globalement les Sénégalais qui se sont rendus aux urnes dimanche sont estimés à 4 millions 045. 310 électeurs. Il faut préciser que ces résultats ne prennent pas en compte les électeurs de la diaspora. Ils concernent uniquement les résultats compilés des 45 départements du pays.
DAKAR-PARIS, LE DÉFI DU RÉÉQUILIBRAGE
Longtemps critiquée pour son influence prépondérante, la France se retrouve sous pression au Sénégal avec l'arrivée au pouvoir d'un nouveau dirigeant déterminé à faire entendre davantage la voix du pays
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 27/03/2024
Avec l'arrivée du nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, la France fait face à un défi de taille : rééquilibrer sa relation avec le Sénégal pour se prémunir d'une rupture déjà consacrée dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, selon une analyse de l'AFP.
Lors de sa première prise de parole après sa victoire, Bassirou Diomaye Faye s'est dit "prêt à entretenir une relation de coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive" avec tous les partenaires de son pays. Une déclaration jugée "encourageante" à Paris, où le président Emmanuel Macron ne cesse de répéter sa volonté de "refonder" les relations avec l'Afrique en étant à l'écoute de ses demandes. Dans un message de félicitations, ce dernier s'est réjoui de "travailler avec le nouveau chef d'Etat sénégalais".
Pourtant, le défi sera de taille pour la France, estime Sidy Cissokho, chercheur au CNRS. "Jusqu'à présent, la France n'a pas été à la hauteur des enjeux", souligne-t-il. Ces dernières années, les critiques se sont multipliées contre l'ancienne puissance coloniale au Sénégal, portées notamment par l'opposant Ousmane Sonko, qui avait désigné Bassirou Diomaye Faye comme candidat suppléant. En 2022, plusieurs rues de Ziguinchor avaient même été rebaptisées, signe d'une volonté de prendre ses distances avec la France.
"Nous défendons avant tout les intérêts sénégalais", affirme aujourd'hui Alioune Sall, membre du parti du nouveau président, le Pastef. Par priorité, le nouveau gouvernement devra renégocier les contrats miniers et gaziers afin d'obtenir une meilleure redistribution des richesses. Pour autant, Bassirou Diomaye Faye l'assure : "Rééquilibrer ne veut pas dire rompre". La France reste le "premier investisseur et partenaire commercial" du pays avec lequel les liens sont "séculaires", souligne Alioune Sall.
Mais des actes symboliques devront illustrer la volonté de changement aux yeux des électeurs, prévient Sidy Cissokho. Tous les yeux se tournent ainsi vers l'avenir de la base militaire française de Dakar et la décision concernant le Franc CFA. Sur ces dossiers sensibles, la France assure être ouverte à toutes les propositions. Bassirou Diomaye Faye avait lui-même évoqué une sortie du Franc CFA dans le cadre des organisations régionales ouest-africaines.
Le défi qui attend désormais les deux pays est de taille : réussir à rééquilibrer leur relation en tenant compte des aspirations sénégalaises, sans pour autant rompre des liens historiques.
COMMENT MACKY SALL A NOYÉ SON DAUPHIN DANS UNE MARE AUX CROCODILES
Désigné candidat du camp présidentiel, Amadou Ba a fait les frais des ambitions déçues et des luttes intestines au sommet de l'État. Révélations sur la face obscure du quinquennat sortant et les manœuvres du palais pour écarter tout successeur potentiel
Bien que sentant sa fin de règne proche, le président Macky Sall ne voulait ni abdiquer, ni choisir un successeur encore moins faire de pacte sur sa succession future. Il a fallu que l’ancien Premier ministre Amadou Ba s’impose comme héritier politique pour que le président Macky Sall le désigne dauphin et candidat de Benno Bokk Yaakar (BBY) à l’élection présidentielle qui s’est finalement tenue dimanche dernier. Un choix manquant de chaleur et d’enthousiasme, ce qui s’est finalement reflété au cours de la campagne électorale où Amadou Ba a été lâché par Macky Sall et précipité dans la mare aux crocodiles parses camarades jaloux, méchants, aigris et « racistes ».
Si le président sortant, Macky Sall, n’a pas joué de rôle décisif dans la déroute historique et humiliante du candidat de l’alors majorité présidentielle, il en est pour quelque chose. Pour preuve, le président Macky Sall tirait les ficelles dans les coulisses du gouvernement et de l’Apr au point de pousser des ministres et cadres de la majorité à attaquer ouvertement le Premier ministre d’alors et candidat à la présidentielle 2024. A cet effet, « Le Témoin » vous révèle à quel point Amadou Ba a souffert dans sa chair au moment où le président Macky Sall a tenté de reporter le scrutin jusqu’au mois de juin prochain pour tenter de l’éjecter hors de la course électorale. En rendant visite nuitamment à un très haut dignitaire religieux à deux jours du début de la campagne électorale, Amadou Ba a failli pleurer sur le boubou immaculé de son hôte. Et surtout à l’instant où il racontait à l’homme de Dieu les attaques et les invectives dont il était l’objet de la part des protégés du président Macky Sall. Ce dans le sens de l’affaiblir et le démoraliser. Juste pour vous dire que le pauvre Amadou Ba a subi des actions de sabotage et eu plein de peaux de bananes glissées sous ses pieds par les responsables de l’Alliance Pour la République (APR).
S’il avait réussi à repousser la date du scrutin jusqu’au mois de décembre, nul doute que le président Macky Sall aurait changé de cheval entretemps. Hélas, la détermination du peuple sénégalais et les manifestations monstres qui ont éclaté à l’annonce de ce report, sans compter les pressions de la communauté internationale, l’ont empêché de mener à bien ce plan.
C’est que Sa Majesté le roi Macky II se croyait tout permis ! Et, de fait, tout lui était permis durant ses douze ans de règne sans partage. Car il a su transformer la République du Sénégal en Royaume où, lui, Macky et les membres de sa cour décidaient des lois et règlements. Dès 2021, le troisième mandat en ligne de mire avait emballé la redoutable machine de la répression contre les opposants membres du parti Pastef. De même, son sabre s’était abattu sur la tête de ses collaborateurs soupçonnés d’avoir lorgné son fauteuil. Même étant un roi « mourant », en tout cas voire « sortant », le président Macky Sall n’a jamais voulu se faire succéder. Au contraire, il s’était arrangé pour emporter jalousement dans sa tombe son trône. A défaut, de prolonger indéfiniment sa fin de règne en usant d’artifices. Hélas ! C’était compter sans la détermination du Conseil constitutionnel à faire appliquer la loi dans toute sa rigueur. Persécuté, pourchassé et poussé dos au mur par les « Sept » sages, le président Macky Sall était obligé finalement de fixer une date du scrutin n’allant pas au-delà du 02 avril qui constitue le terme de son mandat. Une injonction qui a finalement contraint le président Macky Sall à libérer, la mort dans l’âme, son candidat désigné Amadou Ba de son poste de Premier ministre. Pour lui permettre d’avoir la latitude de mener sa « propre » campagne électorale. Evidemment, il n’avait plus d’autre choix que de renouveler sa « confiance » à son ex-Premier ministre Amadou Ba, candidat de la grande coalition Benno Bokk Yaakar (Bby).
Sabotage d’Etat !
Eh bien ! Amadou Ba avait du mal à comprendre qu’il avait affaire à un « tyran » voire un « despote » jaloux de son héritage politique. Il était seul à l’épreuve d’une révolution « Pastef » née dans les esprits avant d’être un projet de société incarné par le phénomène Ousmane Sonko. Une marche révolutionnaire irréversible au cours de laquelle chaque Sénégalais réalisait qu’il n’est plus seul et s’apercevait que les autres pensaient à faire la même chose que lui, c’est-à-dire balayer et mettre hors d’état de nuire tous les membres d’un « gang » politique de la République au soir du 24mars dernier. Ce avec la complicité souterraine de leur chef Macky Sall qui les aurait livrés à l’ennemi, pieds et poings liés. D’où la double libération de leurs bourreaux à savoir Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye en pleine campagne électorale. Comme si le président Macky Sall visait à réduire la visibilité médiatique et politique de son dauphin Amadou Ba. Pour preuve, chaque apparition publique d’Ousmane Sonko ou de Bassirou Diomaye Faye constituait un événement planétaire relayé par la presse nationale et internationale au point d’oublier qu’il existait un candidat de Bby nommé Amadou Ba. Et au même moment la plupart des responsables Apr- Bby s’abstenaient de battre chaleureusement campagne pour Amadou Ba. Pire, ils étaient accusés par les militants de leur base de s’être assis sur les fonds qu’avait fini par dégager le président Macky Sall. Un exemple parmi d’autres, un ministre maire de l’Apr était resté jusqu’à vendredi, dernier jour de la fin de la campagne électorale pour venir dans sa commune. Il a été hué et injurié par les militants malgré les millions distribués aux notables et dignitaires. Résultats des courses, le ministre maire a été battu dans son propre bureau de vote !
Le jeune « Projet » met Ko le vieux « Système » !
Pour Dr Momar Thiam, spécialiste en communication politique, il faut d’abord se rappeler que les élections locales ensuite législatives avaient sonné le début de la descente aux enfers de Macky Sall et tous les membres de sa cour. « Dans le même temps, on assistait à l’ascension fulgurante de l’opposition à travers Yewwi Askane Wi (Yaw).
Ensuite, les arrestations tous azimuts, les restrictions de libertés, notamment celle de manifester pacifiquement, les tortures etc., tout cela a participé au surcroît de méfiance d’une bonne partie de l’opinion envers les autorités en place et en premier le président de la République » explique l’ancien conseiller spécial chargé de la communication du président Abdoulaye Wade. Dr Momar Thiam pointe aussi, pour expliquer les causes de la défaite du camp de Macky Sall dimanche dernier, le choix contesté d’Amadou Ba comme candidat de la coalition Bby, avec les candidatures parallèles de Mahammad Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye et Mame Boye Diao, sans compter les réserves de certaines pontes de la majorité. « Bref, tout un système de sabotage d’Etat ou du parti au pouvoir a affaibli davantage Amadou Ba. Tous ces éléments ont contribué à mobiliser les électeurs et surtout la majorité silencieuse contre le pouvoir en place, ensuite à démobiliser l’électorat de Bby qui ne savait plus à quel saint se vouer » a indiqué Dr Momar Thiam.
Notre expert en communication politique a dû oublier qu’à toutes ces raisons, il faudra ajouter le «oui… mais » du Président Macky Sall envers le candidat Amadou Ba, qui s’est vu combattre au plus haut niveau et du parti et de l’Etat sans que l’on en sache réellement les mobiles. « En s’inscrivant dans la continuité, le candidat Amadou Ba s’est fait hara-kiri face au besoin de rupture et de changement exprimé depuis les élections locales et législatives par le peuple sénégalais» ajoute le Dr Momar Thiam.
Au soir du 24 mars dernier, pour prendre la métaphore de l’arène de lutte, on aurait pu écrire que le jeune « Projet » a fait une bouchée du vieux « Système » vermoulu. Car un rouleau compresseur nommé Pastef a broyé tout le camp présidentiel sur son passage à Dakar comme partout au Sénégal et dans la Diaspora. Et dans sa chute spectaculaire, le lutteur Amadou Ba, qui ne faisait vraiment pas le poids, a emporté tous les faux membres et supporters de son écurie. Lesquels passent définitivement à la trappe !
MATCH AMICAL, LE SÉNÉGAL BAT LE BÉNIN 1-0
Le Sénégal est venu à bout du Bénin (1-0), mardi, en match amical international joué au stade de La Licorne, à Amiens, en France.
Amiens (France), 26 mars (APS) – Le Sénégal est venu à bout du Bénin (1-0), mardi, en match amical international joué au stade de La Licorne, à Amiens, en France.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la préparation des 3ᵉ et 4ᵉ journées des qualifications de la Coupe du monde 2026 de football.
L’unique but de la rencontre a été inscrit par Sadio Mané (59ᵉ), sur penalty. Il s’agit de sa 49ᵉ réalisation en sélection, son 16ᵉ penalty réussi en 20 tentatives avec l’équipe nationale.
Les Lions et leur star ont eu plus de chance que les Guépards qui ont manqué un penalty par l’intermédiaire de Steve Mounié (34ᵉ), avant de trouver le poteau sur coup franc (55ᵉ).
Le Sénégal, déjà victorieux du Gabon, 3-0, vendredi dernier, enregistre face au Bénin sa deuxième victoire en autant de sorties lors de cette fenêtre FIFA consacrée aux rencontres amicales.
Après avoir tenu tête vendredi dernier à la Côte d’Ivoire (2-2), championne d’Afrique en titre, le Bénin n’a vraiment pas à rougir de sa prestation contre les Lions et peut s’appuyer désormais sur quelques certitudes.
L’équipe nationale du Sénégal, pour sa part, repart sur de nouvelles bases après son élimination en huitième de finale de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations remportée justement par les Éléphants de Côte d’Ivoire.
Les Lions vont jouer la RD Congo et la Mauritanie respectivement, les 3 et 10 juin, pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Le Sénégal, leader de la poule B avec 4 points au compteur.
LE CORED EXPRIME SON INDIGNATION
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie des médias (CORED) a déploré, mardi, des pratiques en porte-à-faux avec les règles d’éthique et de déontologie notées dans sept quotidiens dont la Une est consacrée à Abdoulaye Sylla
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie des médias (CORED) a déploré, mardi, des pratiques en porte-à-faux avec les règles d’éthique et de déontologie notées dans sept quotidiens dont la Une est consacrée à l’homme d’affaire Abdoulaye Sylla.
‘’Le CORED constate, pour le déplorer une nouvelle fois, que les quotidiens Dakar Presse, Lii quotidien, le Mandat, l’Exclusif, Source A, Les Echos, Wa Grand Place ont consacré leurs Unes de ce mardi 26 mars 2024 à l’homme d’affaire Abdoulaye Sylla’’, écrit l’organe d’autorégulation dans un communiqué de presse reçu à l’APS.
Selon le CORED, le texte tel que publié prêt à confusion, car, souligne-t-il, ‘’tantôt il est signé par Abdoulaye Sylla tantôt sans aucune indication’’ ce qui fait qu’il est impossible, dit-il, de savoir si c’est une contribution, un communiqué ou une publicité.
‘’Le CORED regrette que ces quotidiens qui illustrent toujours les articles sur cet homme d’affaires par la même photo, participent à la dégradation de la profession et confortent les soupçons de corruption et de commercialisation des Unes de plus en plus récurrentes’’, indique le communiqué .
Il rappelle à ‘’ces quotidiens que de telles pratiques sont en porte-à-faux avec les règles d’éthique et de déontologie et ne concourent pas à l’honneur d’une presse libre et indépendante, surtout respectueuse du public’’.
L’organe exhorte les patrons de presse à veiller à l’article 43 du Code de la presse qui les tient pour ‘’responsables des publications et autres diffusions de toutes sortes dans les conditions et modalités prévues.’’
Le CORED rappelle aussi le contenu de l’article 19 du même texte qui stipule que le journaliste et le technicien des médias ne doivent accepter aucun avantage, ni aucune promesse qui pourraient limiter leur indépendance professionnelle ou l’expression de leur propre opinion.
Par Kaccoor Bi
CES «FASCISTES » QUE NOUS AIMONS !
Tant pis à vous autres messieurs et dames qui vous gargarisez depuis mars 2021 de formules du genre « salafistes », « fascistes », « rebelles », « terroristes » et autres mots pour faire peur.
Tant pis pour les grincheux. Il leur faudra bien trouver d’autres épouvantails et formules adaptées qui soient plus choc et pénètrent plus facilement les consciences des masses. Tant pis donc pour ces personnes perchées sur leurs certitudes surannées apprises à l’école occidentale et qui jugent que nous avons fait un mauvais choix en élisant des « fascistes ».
Il leur faudra bien aller se débarbouiller pour voir plus clair et se guérir de leur cécité intellectuelle. Tant pis à vous autres messieurs et dames qui vous gargarisez depuis mars 2021 de formules du genre « salafistes », « fascistes », « rebelles », « terroristes » et autres mots pour faire peur. La cinglante défaite de ce dimanche aurait dû les pousser à se taire. Définitivement ! Mais il leur faudra bien continuer à bêler comme des moutons égorgés.
Bienvenue aux « fascistes» pour une rupture que les Sénégalais attendent depuis plus de 50 ans! Rupture avec des pratiques qui ont complètement déchiqueté l’économie de ce pays.
Fini les passe-droits. L’un de ces messieurs qui croient que la République leur doit tout s’est offusqué du fait que l’élu du peuple ait ignoré les chefs religieux lors de son premier discours.
Faut-il lui rappeler que la République est laïque ? A certains d’entre eux qui se croient mieux nés qu’une bonne partie de cette population, il leur faudra bien se résigner à être sevrés des mamelles de l’Etat pour vivre de leurs propres revenus en payant leurs impôts. Il leur faudra surtout apprendre à travailler.
La rupture consistera également à mettre hors d’état de nuire les affairistes, les laudateurs qui n’ont jamais travaillé de leur vie mais qui exhibent des fortunes incroyables, indécentes.
Bref, les « toog muy dox » comme disent joliment ces si imaginatifs gosses de Pastef ! Il faudra éloigner des couloirs de l’Etat les entremetteurs politiques, soi-disant marabouts et autres autoproclamés communicateurs traditionnels qui ont toujours profité des largesses de l’Etat sans avoir rien fait pour les mériter.
Aux professionnels de la politique qui ne peuvent jamais s’opposer à un pouvoir, se recyclant avec tous les régimes, il leur faudra se faire à l’idée que l’époque de la transhumance est révolue. Ce qui passe par le changement des mœurs politiques. Ce pays a besoin d’être lavé à grande eau pour se débarrasser de toutes les impuretés qui sont à l’origine de notre classement parmi les pays les plus pauvres. Un classement humiliant qui s’explique par la mal gouvernance, l’impunité, la corruption et autres pratiques nauséabondes. Et si les « fascistes » peuvent nous guérir de tous ces maux, autorisez-nous à faire un bras d’honneur à ces grincheux qui veulent les combattre.
Bienvenue dans l’opposition à eux où les fascistes ne penseront pas à les faire taire ou les réduire à leur plus simple expression ! C’est leur droit de contester et personne ne le leur ôtera. C’est ça également la rupture…
PRESIDENTIELLE 2024, LE TAUX DE PARTICIPATION TOURNE AUTOUR DE 62%
Le taux de participation à l’élection présidentielle de dimanche 24 mars tourne autour de 62%, a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Dakar, 27 mars (APS) – Le taux de participation à l’élection présidentielle de dimanche tourne autour de 62%, a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Ce chiffre est moins élevé qu’en 2019 où il était de 65%, mais nettement supérieur aux élections locales et législatives qui étaient en deçà de 50%, a précisé Mouhamadou Makhtar Cissé lors d’un entretien sur TV5.
Le ministre de l’Intérieur, organisateur de cette élection, se dit ‘’fier du peuple sénégalais qui s’est exprimé librement’’, évoquant ‘’un sentiment de bonheur et de soulagement pour le peuple parce que c’est ce qui compte à la fin’’.
Selon M. Cissé, la Commission nationale devrait publier les résultats d’ici vendredi, à charge ensuite pour le Conseil constitutionnel de les confirmer.
Il est formel. L’élection de Bassirou Diomaye Faye, le candidat de la coalition ‘’Diomaye Président’’, ne souffre d’aucune contestation, car il a obtenu la majorité absolue des voix.
LES DOSSIERS QUI ATTENDENT LE PRÉSIDENT ÉLU ET À L’AVENIR DE L’APR AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi s’intéressent aux dossiers prioritaires qui attendent le président élu Bassirou Diomaye Faye et à l’avenir de l’actuelle majorité après sa débâcle à l’élection présidentielle du 24 mars.
Dakar, 27 mars (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) s’intéressent aux dossiers prioritaires qui attendent le président élu Bassirou Diomaye Faye et à l’avenir de l’actuelle majorité après sa débâcle à l’élection présidentielle du 24 mars.
Vainqueur de l’élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye a décliné ses grandes priorités à savoir la refondation des institutions, la réconciliation des Sénégalais, la lutte contre la corruption et la cherté de la vie.
”Au-delà de ces points, les syndicalistes de l’éducation attirent son attention sur la situation du système éducatif. A cet effet, ils invitent le successeur de Macky Sall à une refondation du système, l’application des résultats des assises de l’éducation et la révision des curricula’’, rapporte L’As qui titre : ‘’Ces priorités qui attendent le régime Diomaye Faye’’, dans le secteur de l’Education.
Sud Quotidien souligne que ‘’la problématique de la sécurité alimentaire a été toujours au cœur des politiques agricoles des différents régimes qui se sont succédé au pouvoir’’.
”Si le régime de Me Wade avait porté son choix sur le plan REVA et la GOANA, Macky Sall a misé sur le PRACAS et la stratégie nationale pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire. Le nouveau chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, dans son programme, prévoit de mettre en place un modèle économique endogène d’industrialisation par substitution aux importations. Fera-t-il mieux que ses prédécesseurs pour asseoir une véritable sécurité alimentaire ?’’, s’interroge la publication qui affiche à la Une : ”Diomaye au défi de Wade et de Macky”.
Source A s’intéresse à la composition du nouveau gouvernement et titre : ”Diomaye en mode fast track”. Selon le journal, le nouveau chef de l’Etat cogite déjà sur la formation du nouveau gouvernement. ”L’on nous apprend que son intention est de constituer son équipe avec la passation de service. Diomaye planche actuellement sur la formation du nouveau gouvernement (…). Ainsi, il faudrait s’attendre à la publication de la liste des nouveaux ministres dans les prochains jours’’, indique le journal.
A propos de la formation de ce premier gouvernement, WalfQuotidien s’interroge : ”Diomaye-Sonko par où commencer ?”.
”Pour la formation de son premier gouvernement, le nouveau président de la République devrait miser sur une équipe composée de technocrates et d’hommes expérimentés dans la gestion des affaires publiques pour répondre dans l’immédiat aux attentes des Sénégalais. C’est du moins ce que recommandent des analystes politiques”, note le journal.
L’avenir de la majorité présidentielle et de l’Alliance pour la République (APR) intéresse également les quotidiens.
EnQuête fait l”’autopsie” d’une ”débâcle” du camp d’Amadou Ba. Le journal explique qu’elle est liée à plusieurs facteurs, évoquant, entre autres, ”la colère de Macky Sall contre le candidat de BBY, le refus de s’appuyer et défendre le bilan matériel de Macky et le vide communicationnel et politique autour d’Amadou Ba’’.
Le quotidien Bës Bi estime qu’Amadou Ba ‘’a été sans nul doute le candidat qui a bénéficié du bout des lèvres du soutien de ses camarades’’. ‘’Là où les alliés se battaient et essayaient de convaincre les électeurs de voter pour lui, Amadou Ba recevait des crocs-en-jambe des responsables les plus en vue de l’APR, qui passaient tout leur temps à le dénigrer et contrecarrer le projet de faire de lui, le 5ème président de la République du Sénégal’’, écrit le journal.
Bès Bi évoque également les prochaines échéances législatives, relevant qu”’Amadou Ba et son poids de près de 32% sur la balance de la légitimité’’. ”L’avenir politique d’Amadou Ba est lié à celui de l’APR. Macky Sall, qui reste encore le président de son parti, va-t-il lui confier son parti déchiré après le choix du candidat ? Les prochaines échéances électorales seront déterminantes’’, écrit le journal.