Baadoolo - La date s’éloigne, la datte approche
Kirassoulillay ! Sénégal dafa neekh ! Toujours pas de date pour l’élection présidentielle. Makhalla, on ne distribue plus de calendrier de Nouvel An. Té jours yaangyi dem rek alors que le ramadan se pointe. Février moom ak gattaayam deena. On refuse de fixer une date. Dans vingt jours rek, on sera obligé de prendre une datte. Bou tangué douniou téré woor. Bou metté aussi élection day am. Le Président prend la parole aujourd’hui. Pour nous dire ce qu’il entend par «dans les meilleurs délais».
Quelques jours après la mort de Alpha Yéro Tounkara lors des manifs du 9 février Un autre étudiant de l’Ugb succombe à ses blessures
L’étudiant Prospère Célestin Senghor de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a succombé à ses blessures suite aux manifestations qui avaient opposé les forces de défense et de sécurité aux étudiants. Dans un communiqué publié, hier, la Coordination des étudiants de Saint-Louis souligne que le regretté, originaire de Cabrousse, dans le département d’Oussouye, était en licence 1 à l’Unité de formation et de recherche de mathématiques appliquées et sciences sociales. C’est donc le deuxième étudiant que l’Ugb a perdu dans les manifestations du 9 février dernier contre le report de l’élection présidentielle. Puisque Alpha Yéro Tounkara, lui, a été tué par balle et inhumé à Dindéfelo, à Kédougou.
Agressions physiques contre des agents de Senelec Le Sutelec hausse le ton et annonce un plan d’actions
Le Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (Sutelec) s’indigne de la série d’agressions dont sont victimes ses agents. «Il y a plus de quatre mois, un agent a été tabassé dans l’exercice de ses fonctions et jeté dans la rue à Louga par un ‘‘politicien’’, directeur général et de surcroit magistrat. La menace de mort dont a été victime un des prestataires de Senelec par un individu muni d’une arme à feu sur la voie publique qui a menacé de tirer sur lui au motif que ce dernier n’avait pas de badge», entre autres cas. Ou encore le sieur Siaka Doumbia, qui a «asséné un coup violent sur la tempe d’un agent», informe le communiqué. Face à cette situation, le Sutelec invite la direction générale à prendre ses responsabilités et appelle tous les travailleurs à respecter le port du brassard rouge prévu, le jeudi 22 février 2024 et à sa mobiliser pour l’Ag le même jour.
Approvisionnement en eau du Magal de Daroul Moukhty - L’Etat rassure les fidèles mourides
Pour le Magal de Daroul Moukhty prévu ce dimanche, l’Office des forages ruraux (Ofor) rassure les fidèles mourides. La société dit avoir pris toutes les dispositions pour «un bon approvisionnement en eau potable de la ville». Selon le directeur général Hamade Ndiaye, les techniciens de l’Ofor «ont réhabilité des forages, refait le réseau et procédé à la réparation des fuites d’eau dans le réseau de distribution dans la ville sainte». Cependant, il souligne que «trois forages sont en panne à Touba et les commandes de pompes ne sont pas encore livrées». En ce qui concerne ces manquements. «Cette année, par la grâce de Dieu, avec l’Etat du Sénégal, un cinquième forage a été construit en 2023 et mis en service en 2024», a-t-il assuré.
Ucad Les amicales des étudiants exigent la réouverture du campus
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop ont observé un sit-in, ce mercredi 21 février 2024, pour dénoncer la situation inédite qui prévaut dans ce temple du savoir. Le Collectif des amicales des étudiants réclame la reprise des enseignements et la réouverture du campus dans les plus brefs délais. Par la même occasion, il demande au président Macky Sall de libérer les étudiants toujours dans les liens de la détention. «Il est inadmissible de voir le campus social de l’Ucad toujours fermé et que les étudiants aillent aux alentours pour trouver euxmêmes des logements pour pouvoir dérouler leurs examens. Nous disons qu’il est temps que l’université ouvre ses portes, après neuf mois», a déclaré Aliou Diallo, président de l’Amicale des étudiants de la faculté de Médecine.
Primes de logement, augmentation des salaires… Les travailleurs de l’hydraulique décrètent 72 heures de grève
Après avoir déposé un préavis de grève, le 16 janvier 2024, au service du département du ministère de l’Eau et de l’assainissement, le Syndicat national des travailleurs de l’hydraulique (Snth) a annoncé une cessation de toutes activités pendant 72 heures renouvelables, à partir de ce mercredi 21 février 2024. Selon son secrétaire général, Yéli Coulibaly interrogé par Seneweb, cette action vise à attirer l’attention des autorités sur la «précarité» qu’ils vivent «depuis des décennies». Il a ainsi cité, entre autres, requêtes la «généralisation des primes de logement, l’augmentation des primes de prudence des chauffeurs, l’augmentation des salaires, le paiement des primes de chantier, le versement des agents dans la fonction publique».
KEEMTAAN Gi - DIALOGUE DE DUPES
Apparemment, nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge. Du cycle infernal qui se déroule sous nos yeux depuis mars 2021 avec des dizaines de morts dont la dernière victime en date a rendu l’âme hier, faisant passer le bilan des manifestations contre le report de la présidentielle à quatre morts. Quatre jeunes gens fauchés à la fleur de l’âge en quelques heures seulement. Ce dimanche, on aurait pu passer à un autre cycle de la vie de notre Nation avec l’élection du cinquième président de ce charmant pays. Ou, en tout cas, la tenue du premier tour de ce scrutin. Mais nous voilà à attendre que le tout-puissant Chef, plus fort que tous ses prédécesseurs, se décide à nous proposer une date. Il pourrait même nous exiger de la lui demander poliment, avec révérence c’est-à-dire « tchi njek rek » !Ala lecture du communiqué du Conseil des ministres d’hier, il n’est point besoin d’être devin pour comprendre que l’on se prépare à vivre la situation politique la plus compliquée et la plus déstructurée, pour ne pas dire la plus périlleuse, depuis nos glorieuses indépendances. Pendant ce temps, comme s’ils dansaient sur un volcan, les gens de l’armée mexicaine étalent au grand jour leurs divergences, les pions de la belle-famille s’opposant ouvertement au candidat désigné par le Chef. Les plus irréductibles pourfendeurs du Premier ministre l’affrontent sans masque et semblent avoir l’onction du Chef. Qui ne dit rien consent. Ceux qui s’opposent à une élection avant le 2 avril et militent pour un dialogue, ce sont justement les anti - Ba — pas les anti-Balaka centrafricains ! — dont l’objectif non avoué est une reprise intégrale du processus électoral, ce qui permettrait en passant de changer de cheval et de débarquer le canasson Ba. Alors que tous les segments de la société invitent le Chef à indiquer la date de l’élection devant nous sortir de l’incertitude, lui, il a décidé, non pas de livrer la date, mais de tailler bavette avec quatre organes de presse de son choix. Et croyez-nous, ce ne sera point pour nous délivrer. Son objectif, c’est son dialogue pendant que 16 candidats sur les 19 bénis par les sept prétendus sages exigent la tenue de l’élection avant le 2 avril et se disent prêts à aller au combat. Lui, il n’en a cure. Et tant pis si le désordre s’installe. Son dialogue se présente déjà comme un jeu de dupes. Une porte ouverte à d’autres candidats. Les partisans du chef parlent de dialogue inclusif, transparent et paisible mais qu’on nous permette de douter qu’il soit paisible, justement, ce dialogue de sourds. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DIALOGUE NATIONAL LE PM AMADOU BA SOUTIENT MACKY
Deux semaines après le report inattendu de l’élection présidentielle 2024, le Directoire de campagne du candidat de la grande coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) s’est réuni, hier, mercredi. En prenant la parole, le candidat Amadou Ba a invité tous ses membres à faire bloc autour du président Macky Sall afin de l’appuyer dans l’initiative du Dialogue. Toujours dans cette réunion sanctionnée par un communiqué, le candidat Amadou Ba a remercié le Président Macky Sall de lui avoir renouvelé sa confiance comme candidat. « Amadou Ba a aussi réaffirmé son soutien sans réserve ainsi que celui de tout le Directoire aux efforts constants du Président de la République, Son Excellence Macky Sall pour la tenue d’une élection transparente, libre et démocratique dans un climat pacifié et apaisé » lit-on dans le communiqué. Au cours de cette réunion tant attendue, le candidat Amadou Ba a demandé à tous les membres du Directoire d’appuyer l’initiative du Dialogue prise par le chef de l’Etat. Le Premier ministre et candidat de la mouvance présidentielle a réitéré sa volonté et sa détermination à conduire la coalition à la victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle pour relever, avec l’ensemble du peuple sénégalais, les défis de la paix, de l’emploi massif des jeunes et du pouvoir d’achat des ménages. « Dans cette perspective, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, M. Amadou Ba, a exhorté les coordonnateurs des différents pôles du Directoire à intensifier l’activité de production des stratégies sectorielles en direction de toutes les couches de la population » invite le Directoire de campagne de Bby tout en rassurant les participants à la réunion que toutes les conditions sont réunies pour une campagne électorale victorieuse.
ASSANE BA INHUME CE JEUDI A JEDDAH
Décédé dans la nuit de samedi à dimanche dernier à Djeddah, en Arabie Saoudite, notre compatriote Assane Ba, spécialiste en communication senior en service à la Banque Islamique de Développement (BID), sera enterré aujourd’hui à La Mecque. En effet, les autorités de la BID, qui avaient saisi le gouverneur de La Mecque pour solliciter une autorisation spéciale afin d’y enterrer notre compatriote, ont reçu le feu vert hier. Il faut dire en effet que, pour éviter que de toutes les provinces d’Arabie saoudite affluent des corps pour y être inhumés, le gouverneur de La Mecque a instauré une autorisation spéciale pour les non-résidents permanents. Fort heureusement, grâce aux diligences entreprises par les dirigeants de la BID, ils ont obtenu qu’Assane Ba, qui était résident de Djeddah, puisse être enterré à La Mecque. Ce qui sera fait ce jour après la prière de l’aube ou celle de Tisbar en présence des collègues du défunt, de sa veuve, notre sœur Tabara Ndoye Ba, directrice commerciale de la Senelec, et du jumeau d’Assane qui a rallié l’Arabie saoudite à l’annonce du décès de son frère. Puisse la sainte terre de La Mecque être légère à notre très chef Assane et Dieu l’accueillir dans Son paradis de Firdawsi ! Amine.
MESURES INDIVIDUELLES
• M. Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
• M Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinaire, précédemment Chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame SOW, appelé à d’autres fonctions;
• M. Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;
• M Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;
• M. Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, poste vacant ;
• Mme Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
CRISE POLITIQUE DECES D’UN DEUXIEME ETUDIANT DE L’UGB
Un deuxième étudiant de l’Université Gaston Berger de St-Louis est décédé hier à Dakar. Prosper Clédor Senghor, étudiant en L1 de Mathématiques Appliquées et Sciences Sociales de l’UFR SAT, a finalement succombé à ses blessures subies lors des affrontements ayant opposé des étudiants aux forces de l’ordre le 09 février dernier. Cette mort survient après celle d’Alpha Yoro Tounkara. Plongé dans un état de coma, l’étudiant Prosper Clédor Senghor a d’abord été admis à l’hôpital régional de Saint-Louis puis transféré au centre hospitalier Principal de Dakar où il a rendu l’âme dans la nuit du 20 au 21 février. Le Recteur de l’UGB, Professeur Magatte Ndiaye, s’est incliné devant la mémoire de l’étudiant et a demandé à la communauté estudiantine de rester chez elle. Le décès de Prosper Clédor Senghor a suscité l’indignation du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES). Son secrétaire général national, David Célestin Faye, tient pour responsable le gouvernement qu’il accuse d’être à l’origine de ces violences et exige que la lumière sur la mort de ces deux étudiants de l’UGB soit faite. « C’est une réaction d’indignation, de tristesse sur la mort de Prosper Célestin Senghor qui est d’ailleurs mon étudiant, décédé des suites de blessures occasionnées lors des confrontations avec les forces de l’ordre le vendredi 9 février. Une mort qui intervient après celle d’Alpha Yoro Tounkara. Malheureusement dans les mêmes conditions », a-t-il indiqué avec désolation.
POUR RECLAMER UNE ELECTION INCLUSIVE LE FDPEI RENCONTRE MONSEIGNEUR BENJAMIN NDIAYE
Le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI) a effectué le déplacement hier chez Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Conscient du rôle et de la place, ô combien précieux, que joue l’Eglise sénégalaise dans la longue marche de notre nation, le Front explique, à travers un communiqué de presse, avoir jugé très important de rencontrer le Chef de cette Eglise pour échanger avec lui sur la situation politique nationale qui s’enfonce progressivement dans une crise profonde. La délégation du Front a exposé au saint Homme l’essentiel des éléments qui fondent ses positions actuelles de combat pour la restauration des droits spoliés de ses membres. La délégation du Front a recueilli les sages conseils de l’Archevêque de Dakar pour la préservation de la paix et de la stabilité dans notre pays et lui a réitéré son souhait de voir toutes les acteurs politique et citoyens se retrouver dans une concertation nationale pour sortir notre pays de cette situation de crise. Monseigneur Benjamin Ndiaye a apprécié cette démarche des membres du FDPEI et les a remerciés pour les importantes informations qu’ils lui ont livrées sur la crise née des problèmes liés au parrainage. « Il nous a fait part de sa vive préoccupation en général devant l’attitude des Sénégalais par rapport aux lois de la République. Il a déploré les stratégies de contournement des meilleures des lois de la République par nos compatriotes. Le vivre ensemble exige le respect des règles de l’Etat de droit. Autrement on aboutit à la grave crise qui frappe aujourd’hui le pays. L’Archevêque a encouragé les acteurs politiques à se parler, à promouvoir toujours la culture de la paix et à éviter à tout prix la violence » informent les membres de la FDPEI dans leur communiqué.
GREFFIER UN JOUR, GREFFIER POUR TOUJOURS
Comme piqués dans leur orgueil, les greffiers ont manifesté hier une solidarité de corps qu’on ne retrouve souvent que chez les hommes de tenue. Figurez-vous que, lorsqu’ils ont eu écho de l’arrestation de leur collègue Me Ngagne Demba Touré, ils ont rappliqué de partout au niveau des cours et tribunaux de la région de Dakar pour se rassembler en masse devant le cabinet du juge Mamadou Seck qui devait auditionner le mis en cause. D’ailleurs, le greffier en service dans le bureau du juge Mamadou Seck, a catégoriquement refusé de prendre l’audition. Un autre greffier qui siégeait à l’audience des flagrants délits a quitté la salle en guise de soutien à Me Ngagne Demba Touré. Les greffiers se donnent rendez-vous ce jeudi à 8h 30 devant le bureau du juge du deuxième cabinet pour exiger la libération de leur collègue.
SEYDI GASSAMA POUR UNE REFORME DE LA POLICE ET LA GENDARMERIE
Les violences racontées par les détenus politiques et subites par les journalistes sur le terrain venant de la Police et de la Gendarmerie révulsent Me Seydi Gassama. Le Directeur exécutif de Amnesty International section Sénégal, dans une publication sur les réseaux sociaux, a demandé de profondes réformes dans la gendarmerie et la police, dans tous les aspects. « Le prochain président, quel qu’il soit, devra entreprendre des réformes profondes pour changer la culture, héritée de la colonisation, des forces de police et de gendarmerie. Les rapports aux citoyens, les lois et règlements en matière de maintien de l’ordre, les contenus des formations, doivent être réformés et mis en conformité avec les normes et standards internationaux. Et le niveau d’étude requis pour un policier ou un gendarme doit être le bac « , a soutenu Seydi Gassama sur les réseaux sociaux. D’ici à ce que les flics ou le pandores le convoquent ou le tabassent !
LA CARAVANE DE CHEIKH TIDIANE DIÈYE INTERROMPUE PAR LA GENDARMERIE À FISSEL MBADANE
Aux dires de l'intéressé, les gendarmes l'ont forcé à annuler le reste de sa tournée et à regagner Dakar immédiatement, sans raison valable. Une décision jugée arbitraire et antidémocratique par le candidat à la présidentielle
La caravane du candidat à l’élection présidentielle Cheikh Tidiane Dièye, a été stoppée, mercredi, en début d’après-midi, par la gendarmerie à Fissel Mbadane (Mbour, Ouest), a appris l’APS.
Cheikh Tidiane Dièye avait entamé mercredi matin une tournée politique dans le département de Mbour, pour dit-il, aller à la rencontre des Sénégalais et de ses sympathisants.
”C’est à Fissel, après destination Thiadiaye, Sessène et Sandiara, que la Gendarmerie est arrivée pour arrêter la causerie que nous tenions avec les populations à la gare routière“, a expliqué Cheikh Tidiane Dièye à l’APS.
”Elle (la Gendarmerie) nous a demandé de supprimer les autres étapes de notre tournée et elle est en train de nous escorter (18h45′), pour retourner sur Dakar“, a ajouté candidat à l’élection présidentielle.
Selon M. Dièye, la gendarmerie a évoqué, parmi les motifs de cette mesure, ”l’absence ”d’autorisation pour faire une caravane“.
”Nous avons le droit d’aller à la rencontre des populations et j’ai précisé à la gendarmerie que n’avions fait aucun trouble à l’ordre public, nous n’avions pas barré la voie publique, nous étions en discussion avec les Sénégalais, ce qui relevait parfaitement de nos droits“, a expliqué Cheikh Tidiane Dièye.
Il estime que sa coalition n’avait “pas besoin d’autorisation, (puisque) nous sommes en campagne électorale“.
M. Dièye déplore une ”violation manifeste de ses droits“. ”Nous avons obtempéré et nous avons dit à la gendarmerie que nos droits ont été violés, mais (que) nous (n’étions) pas là pour (lui) tenir tête“, a-t-il poursuivi.
Le candidat promet ”de continuer à travailler sur le terrain, pour qu’au 2 avril, au plus tard un autre président (de la République) soit élu“.