Consternation et désolation au Capskiring après un naufrage de pirogue qui a fait 3 morts au large du Capskiring, hier nuit.
Trois (3) pêcheurs ont péri dans ce naufrage, cinq (5) autres repêchés ; c’est le triste bilan de ce drame qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Pourtant, les pêcheurs qui avaient embarqué ont rebroussé chemin à cause du mauvais temps, avant de faire fie de ces conditions climatiques pour repartir au large. Et c’est cette seconde tentative qui leur sera fatale, puisque leur embarcation, confrontée au vent violent, à finalement chaviré. Deux (2) corps sans vie ont été repêchés quelques heures après, avant qu’un autre pêcheur survivant repêché ne succombe à l’hôpital. Portant ainsi le triste bilan à trois (3) morts.
Difficile d’avoir une idée sur les portés disparus de ce naufrage survenu au large du Capskiring. Au quai de pêche du Capskiring où les pêcheurs ont embarqué, c’est la tristesse et la consternation. Mais ce drame en mer repose la problématique des mesures de sécurité et le non-respect des alertes météo par certains acteurs de la pêche. Le mauvais temps en mer, ces dernières heures, annoncé par l’ANACIM dans son bulletin météo portant avis de houle dangereuse en mer jusqu’à mardi, reste un facteur de vulnérabilité pour ces accidents en mer. Les activités de pêches presque au point mort en ce moment au quai de pêche du Capskiring où les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver des portés disparus dont on ignore le nombre exact…
«AAR SUNU ELECTION» LANCE PLUSIEURS PLANS D’ACTIONS
Après sa marche réussie de samedi dernier, la plateforme Aar Sunu Election entend investir de nouveau la rue pour continuer à demander la tenue des élections présidentielles et le respect de la décision du Conseil constitutionnel.
Après sa marche réussie de samedi dernier, la plateforme Aar Sunu Election entend investir de nouveau la rue pour continuer à demander la tenue des élections présidentielles et le respect de la décision du Conseil constitutionnel. A cet effet, plusieurs actions dites ‘’intelligentes’’ seront menées dès la semaine prochaine avec notamment l’organisation d’un grand rassemblement.
Après sa grande marche organisée à Dakar, samedi dernier, et qui a connu un grand succès, la plateforme citoyenne Aar Sunu Election entend se lancer avec d’autres actions dès la semaine prochaine. Il s’agit de mobiliser les citoyens à travers des actions intelligentes autour de l’organisation des élections avant le 2 avril. A ce titre, un rassemblement est prévu pour le samedi 24 février, selon ces membres. «Nous prévoyons samedi, de remettre aussi cette mobilisation et cette fois-ci ce sera un rassemblement qu’on va organiser. On a déjà déposé la lettre d’information au préfet pour permettre à cette activité qui est un peu spécifique, parce que ça permet d’avoir deux choses. Ce qu’on appelle la tribune citoyenne. Ça va être un événement où on redonne la parole aux citoyens », ont annoncé face à la presse ce mardi 20 février, les membres de la plateforme citoyenne ‘Aar Sunu Election’’, qui précise que la date sera incessamment communiquée.
L’autre aspect, prévu lors de ce rassemblement du samedi, a-ton ajouté, «C’est qu’on va demander à chaque citoyen de venir avec sa carte d’électeur. Parce que nous sommes à la veille du25février pour montrer que le citoyen est prêt». Poursuivant son propos Malick Diop, membre de la plateforme, souligne : « Nous allons organiser ce qu’on appelle un goûter partagé, pour qu’on essaie de célébrer un peu cet événement ». Il s’agit pour ces membres d’une manière de changer le mode de lutte, réinventer les modèles de lutte citoyenne sans violences.
Ainsi, a souligné M. Diop, « Ce goûter populaire permettra de lancer le pot de départ pour le président qu’on a élu démocratiquement pour 5 cinq ans et pour dire que voilà les5ans franchement, ça arrive à terme et on a le droit d’élire un autre président». Mais au-delà de ses actions propres, ‘’Aar Sunu Election’’ entend aussi soutenir les actions sectorielles notamment avec la manifestation organisée par F24. « F24 a programmé une manifestation. Nous allons soutenir ces dynamiques-là, qui permettent un peu de développer les synergies d’actions », a annoncé Malick Diop.
De même, indique le collectif, « Au niveau des universités, il est prévu des veillées nocturnes et aussi dans les établissements d’enseignement supérieur. Il s’agit de maintenir les étudiants dans une réflexion productive, dans une réflexion collective sur la question ». Pour boucler la boucle, dit-il, « Le 25 février qui est le jour de l’élection, nous allons appeler tous les citoyens à se rendre au niveau des bureaux de vote pour accomplir un geste symbolique». Dans ce cadre-là, Aar Sunu Election invite tous les membres du collectif à la mobilisation. « Nous demandons une forte mobilisation de tous les acteurs des différents secteurs qui composent ‘’Aar Sunu élection’’ à fédérer les énergies pour arriver à ce résultat », a lancé M. Diop. Aar sunu élection a aussi annoncé avoir déposé à la présidence de la République, hier matin, une lettre adressée à Macky Sall, avec comme objet « Requête pour la fixation de la date de l’élection présidentielle ».
UNE REPONSE AU PROBLEME DE STOCKAGE ET DE CONSERVATION DES PRODUITS AGRICOLES
Après la mise en service du marché d’intérêt national de Diamniadio, les autorités comptent construire d’autres infrastructures de même type dans d’autres régions du Sénégal
Après la mise en service du marché d’intérêt national de Diamniadio, les autorités comptent construire d’autres infrastructures de même type dans d’autres régions du Sénégal. La généralisation de ce marché de gros porteurs permettra le stockage et la conservation des produits agricoles qui constituent les principaux problèmes dont font face les producteurs locaux, notamment ceux qui s’activent dans la filière oignon.
Le Marché d’intérêt national Mamadou Lamine Niang et la Gare des gros porteurs de Diamniadio ont été inaugurés en janvier 2019. Bâti sur 24 hectares, le marché abrite des magasins de 75 m2 à 350 m2 équipés de mezzanine avec des chambres froides d’une capacité de 120 m3.
Au total, 147 magasins ont été construits pour permettre aux agriculteurs et opérateurs économiques de conserver ou congeler, selon leur désir, leurs produits. En plus d’une chambre froide commune de 725 m2, le bâtiment dispose également d’un laboratoire phytosanitaire de dernière technologie et d’une chaine de conditionnement pour les produits frais. Le Marché d’intérêt national crée ainsi un soulagement pour les producteurs d’oignon, de pomme de terre, de tomate, de mangue et d’anacarde, qui éprouvaient d’énormes difficultés pour le stockage et la conservation de leurs produits. Il a pour mission d’organiser la distribution locale des productions agricoles réduisant de manière drastique les intermédiaires qui vont du milieu rural au marché des grossistes. Le consommateur y trouve ainsi son compte pour améliorer son pouvoir d’achat.
L’infrastructure va valoriser également les productions agricoles par des unités de transformation prévues sur le site de Diamniadio. Avec la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le Marché d’intérêt national (Min) de Diamniadio entend être le fer de lance d’une économie pourvoyeuse d’emplois pour les jeunes dans tous les secteurs d’activités économiques. Aujourd’hui, les autorités envisagent la construction d’autres marchés d’intérêt dans plusieurs régions du pays. C’est dans ce cadre que l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) et la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) ont signé avant-hier, lundi, une convention de partenariat. La généralisation de ce marché de gros dans d’autres localités du pays permettra le stockage et la conservation des produits agricoles qui constituent les principaux problèmes auxquels font face les producteurs locaux, notamment ceux qui s’activent dans la filière oignon. Ce qui devrait réduire les pertes post-récolte.
L’ABSENCE DE MOYENS DE CONSERVATION NOUS EMPECHE DE COUVRIR TOUTE L’ANNEE
Pour un besoin annuel de consommation d’oignons estimé entre 325 et 350 mille tonnes, le Sénégal en produit entre 400 et 450 mille tonnes par an. Donc, une demande largement couverte. Mais, faute d’infrastructures de conservation et d’amélioration de la qualité, les exploitants commercent dans le marché sous-régional.
Le gel des importations de l’oignon en vigueur depuis le 15 février courant et ce, jusqu’en septembre-octobre est bien apprécié par les acteurs de la filière. Interrogé sur cette mesure de l’Agence de régulation du marché, Aly Ndiaye, présidentrégional filière oignon Thiès, et vice-président de l’interprofession oignon du Sénégal (Ipos), accueille favorablement cette mesure annuelle qui les conforte sur le devenir de la filière oignon. D’abord, « elle nous permet d’écouler notre production en approvisionnant correctement le besoin du marché intérieur et d’exporter dans le marché sous-régional notamment en Gambie, en Guinée Bissau, en Guinée Conakry, au Cap vert, et en Mauritanie », s’est réjoui Aly Ndiaye non sans préciser que de « février à avril, la Hollande achète l’oignon sénégalais ».
Sur la capacité de production nationale, il renseigne qu’en moyenne le Sénégal consomme entre « 325 et 340 mille tonnes par an contre une production estimée entre 400 et 450 mille tonnes ». C’est dire que « nous arrivons à couvrir au-delà de notre besoin. Mais, faute d’infrastructures de conservation et de production de qualité à même de tenir des mois et des mois, nous sommes obligés de vendre une bonne partie dans la sous-région, notamment en Gambie, en Guinée Bissau, en Guinée Conakry, au Cap Vert, en Mauritanie et même en Hollande d’où nous importons majoritairement entre août-septembre », ajoutera-t-il pour justifier la couverture partielle du besoin en oignon local. Il renseigne qu’entre « mars, avril et mai », les producteurs en profitent pour écouler leur produit dans le marché sous-régional. Et c’est qui explique également la hausse du prix de l’oignon local durant cette période. La politique de l’Etat pour cette filière est salutaire, laisse pour autant entendre Aly Ndiaye. « Aujourd’hui, l’Etat a imposé à tous les importateurs d’oignons d’acheter la production locale avant de prétendre avoir le quitus les autorisant à importer au moment de levée de gel d’importations ». Donc, n’importe qui peut. Il faut au préalable avoir acheté l’oignon local et seulement sur cette base, le commerçant est autorisé à importer une certaine quantité.
Sur la qualité du produit, il salue l’amélioration continue du produit. « Des années avant, il était impossible de garder pendant des semaines ce produit. Mais, aujourd’hui, ce produit est vendu sur le marché pendant des mois. C’est dire que des efforts sont faits dans ce sens. Nous sommes à près de 90% de maitrise de cette filière », fait-il savoir. Avant, explique-t-il, « au bout de 3 mois 10 jours maximum, le produit sortait de terre. Mais, aujourd’hui, nous le laissons arriver à maturité, soit environ 4 mois ». Ce qui n’est pas sans impact positif sur la qualité du produit. D’ailleurs, « habituellement, la mesure de gel est prise au mois de novembre mais cette année, elle a été prise en mi-février », conclut le non moins président Unacois Jappo Thiès.
« ILS ONT ETE JUSTE ELARGIS DE PRISON MAIS LEURS DOSSIERS SONT TOUJOURS PENDANTS DEVANT LES CABINETS D’INSTRUCTION »
Amath Thiam, juriste consultant en droit pénal, donne des éclairages sur la vague de libération des détenus politiques
CE QUE DIT LA LOI SUR CES LIBERATIONS EN VAGUE DE PERSONNES INCULPEES POUR DES CRIMES PAR UN JUGE D’INSTRUCTION.
« En matière pénale, il est prévu ce qu’on appelle des techniques d’humanisation sur la base du respect de certaines conditions. D’ailleurs, la loi confère à chacun des trois pouvoirs de la République ces techniques d’humanisation, de resocialisation des personnes qui sont en détention préventive ou qui ont fait l’objet d’une condamnation. Le président de la République a sa grâce présidentielle, l’Assemblée nationale a son amnistie et la justice sa liberté provisoire, le contrôle judiciaire, la libération conditionnelle et le sursis pour limiter la détention ».
IMPACT DE CETTE DECISION DE LIBERATION SANS JUGEMENT SUR LES CHARGES POUR LESQUELLES CES PERSONNES ONT ETE INCULPEES
« Ces libérations sont comme les libertés provisoires accordées à certains détenus. Il est élargi de la prison mais l’infraction demeure. Les poursuites sont toujours là. Il incombe au juge d’instruction en charge du dossier ou au procureur de poursuivre l’enquête. Et s’il a besoin de quelqu’un de ces gens qui sont libérés devant un tribunal, ce dernier sera obligé de comparaitre. Car, ce n’est pas parce qu’ils ont été libérés que l’infraction disparait. Les faits pour lesquels ils sont poursuivis demeurent toujours, ils ont été juste élargis de prison mais leurs dossiers sont toujours pendants devant les cabinets d’instruction ».
ELIGIBILITE OU NON DE CES PERSONNES LIBEREES A LA PROCEDURE D’INDEMNISATION POUR LE TEMPS PASSE EN DETENTION
« La loi sur la Cour suprême de 2017 a prévu en son article 107 ce qu’on appelle une commission de juridictionnelle dont le but consiste à indemniser les personnes qui ont fait l’objet d’une décision définitive de justice. Cette commission n’a jamais été fonctionnelle même si l’ossature est là depuis 2017. Elle est présidée par le Premier président de la Cour suprême et l’Agent judiciaire de l’Etat fait partie des membres de même que le procureur général près la Cour suprême ».
LES CONDITIONS POUR BENEFICIER DE CETTE INDEMNISATION
« Pour bénéficier d’une indemnisation, il faut que la personne poursuivie obtienne ce qu’on appelle un non-lieu total si la procédure est pendante devant un juge d’instruction. Et si la personne poursuivie est renvoyée devant un tribunal ou une chambre criminelle pour être jugé, il faut que ce dernier (tribunal ou chambre criminelle) rende une décision de relaxe ou d’acquittement pour dire que l’accusé n’a rien fait et que cette décision devienne définitive. Dans ces cas-là, la personne poursuivie peut saisir par requête cette commission pour demander son indemnisation sur le fait qu’elle a été détenue arbitrairement ».
KEEMTAAN Gi - LA RACAILLE
Dans le jargon de jeunes confrères, la racaille est assimilée à cette bande de reporters qui écument les ateliers et séminaires dans l’espoir de se remplir la panse à l’instant pause-café et rentrer avec la petite monnaie. Le fameux « perdiem » qui donne des tournis aux organisateurs entourés par une horde de pisse copie près à leur faire la fête s’ils tardent à sortir les thunes. Ne leur en voulez surtout pas, il faut bien qu’ils vivent. Même d’expédients en y perdant le peu de dignité qu’ils leur restent. Rien ne différencie cette race de reporters de ceux qui ont découvert le goût du caviar en arpentant les couloirs du Palais de l’avenue Baye Seng et qui ne rêvaient jamais dans leur vie de se retrouver à une station où ni leur diplôme encore moins leur trajectoire ne leur donne droit. Nommés qu’ils sont grâce à leur proximité avec la Première Dame à qui ils nouent le foulard, rehaussant un pan de son boubou ou lui tenant compagnie par leurs plaisanteries grivoises qui la dérident de l’atmosphère pompeux des ors du pouvoir. Ceux que notre confrère Yaxam Mbaye nommait dames de compagnie. Ça peut être une dame ou un mec. Leur mission est la même. Faire le guignol pour être appelé à un poste et sortir de la misère. Et qu’importe la station, pourvu que l’on ne s’éloigne pas de la cour de la Princesse qui vous garantit votre poste tant que vous lui serez loyale et ferez sans murmurer ses sales besognes. Pourquoi pensez –vous aux perfidies faites au candidat de l’armée mexicaine ? Vous voulez les noms de ces conspirateurs ? Il suffit juste de voir tous ces affairistes qui poussent le Chef dans le gouffre tout en se tenant loin du trou, l’invitant à résister pour quelques mois . Les plus téméraires tablent même sur deux ans. La perte du pouvoir les plongerait dans la misère. Surtout ceux qui ne peuvent se prévaloir d’aucune profession et encore moins par la pertinence de leurs réflexions aux ras des pâquerettes. Les voilà maintenant à des stations où ils peuvent s’autoriser des weekends end à Dubaï. C’est cette bande de racailles, les rentiers de la République, qui semble tenir en otage ce charmant pays, compromettant sa stabilité dans un environnement économique contraignant KACCOOR BI - LE TEMOIN
PRESIDENTIELLE 2024 LE PATRON DE L’ONU EN AFRIQUE DE L’OUEST ET AU SAHEL REÇU PAR MACKY SALL…
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Leonardo Santos Simão, a été reçu hier en audience par son Excellence, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall. Le Président Macky Sall et le Représentant spécial du Secrétaire général ont échangé sur divers sujets relatifs à la paix et à la sécurité dans la sous-région. Ils ont également abordé les récents développements politiques au Sénégal. Le Représentant spécial a salué l’engagement constant du Sénégal pour la consolidation de la paix et la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il a exhorté tous les acteurs nationaux à œuvrer ensemble afin de créer un environnement propice à une élection pacifique et transparente dans le cadre de la Constitution sénégalaise. Le Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a réitéré le soutien continu des Nations unies et son engagement personnel à accompagner les efforts du pays visant à consolider la démocratie, promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable.
…ET LA PRÉSIDENTE INNOCENCE NTAP NDIAYE
Après le président de la République, Léonardo Santos Simao, représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel ( UNOWAS), a poursuivi sa série de rencontres avec les acteurs politiques et sociaux du pays. Le diplomate onusien a reçu Mme Innocence Ntap Ndiaye, Présidente du Haut Conseil du dialogue social (HCDS). Ont pris part à l’audience le Vice-Président des Travailleurs de l’Institution, Monsieur Pape Birama Diallo, Mme Catherine Phuong Représentante résidente adjointe du Programme des Nations Unies pour le Développement ( PNUD) et des experts de l’Organisation Internationale. Les deux délégations ont évoqué les voies et moyens pour la décrispation politique du Sénégal. Des pistes de solutions ont été préconisées de part et d’autre. Pour rappel, le 18 Janvier 2024, en perspective de la tenue de l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février 2024, le PNUD en partenariat avec le HCDS avait organisé une importante activité dans le cadre du programme de renforcement de la cohésion sociale et la prévention des conflits au Sénégal, programme conjoint du Système des Nations Unies au Sénégal. Les discussions ont donc essentiellement tourné autour de la pacification de l’espace politique.
PRESIDENTIELLE 16 CANDIDATS DÉNONCENT UN SABOTAGE EN COURS
16 candidats à la Présidentielle décrient le sabotage en cours de l’élection présidentielle par Macky Sall! « Depuis la Décision du Conseil constitutionnel du jeudi 15 février 2024 annulant le report de l’élection présidentielle tenté par le régime de Macky Sall et enjoignant l’indication d’une nouvelle date dans les meilleurs délais, une lenteur inexplicable est constatée. Rien n’a été entrepris. Pourtant, le cadre légal est clairement fixé et aucun obstacle juridique ou de fait ne se dresse contre la fixation d’une date que le Sénégal et la communauté internationale attendent avec impatience et inquiétude. De plus, nous constatons que les opérations électorales peinent à reprendre leur cours normal malgré la décision du Conseil constitutionnel exigeant leur poursuite » indiquent les 16 candidats. En effet, ces derniers soulignent que leurs mandataires des candidats rencontrent des difficultés pour prendre possession du fichier électoral et tout fonctionne au rythme de la mauvaise volonté du Président Macky pour déclencher le processus de sa succession inévitable. Le FC 25 précise que la responsabilité personnelle de Macky Sall reste engagée dans cette périlleuse entreprise et met également en garde tous ceux qui contribuent, de près ou de loin, au sabotage de l’élection présidentielle. Le FC25 est déterminé à défendre les droits du peuple et convie la presse nationale et internationale à une conférence de presse le jeudi 22 février 2024 pour annoncer une série d’actions visant à garantir la tenue du scrutin dans les délais impartis. Il est impératif que le Président Macky Sall respecte la volonté du peuple sénégalais et fixe une date pour l’élection présidentielle. En tout état de cause, le FC 25 rappelle qu’à compter du 2 avril 2024, il ne sera plus Président de la République du Sénégal.
BBY/PARCELLES ASSAINIES UNITÉ AUTOUR D’AMADOU BA
Malgré la crise politique, la mobilisation reste et demeure intacte autour du Premier ministre Amadou Ba, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) pour la présidentielle 2024. La preuve par les militants et sympathisants du comité électoral des Parcelles Assainies de Dakar qui se sont réunis, hier, pour examiner la situation politique marquée par une tension politique extrême. Dans un communiqué, ils expriment leur attachement au Président de la République Macky Sall et au Premier Ministre Amadou Ba à l’intégrité des mécanismes qui encadrent le processus électoral en suspendant la campagne. Ils reconnaissent la posture remplie de sagesse et de grandeur du Président de la République et du Premier Ministre Amadou Ba face à un acharnement médiatique inouïe. Les militants et sympathisants de Bby des Parcelles Assainies se félicitent de la posture du président Macky Sall d’avoir accepté la décision du conseil constitutionnel ayant annulé le report des élections. Pour les partisans d’Amadou Ba, cet acte constitue une preuve de la vitalité de notre démocratie. Ils ont également souligné l’impossibilité matérielle de tenir des élections le 25 février prochain tout en magnifiant le sens de la responsabilité et du dialogue du Président de la République qui décide de consulter toutes les forces vives de la nation pour travailler à ramener un climat de paix et de sérénité. Les membres du comité électoral de Bby/Parcelles Assainies réaffirment que le seul et unique candidat de leur coalition reste le Premier ministre Amadou Ba.
KHALIFA SALL GAZÉ
Khalifa Sall et sa coalition ont été gazés hier à Yoff. Ils ont été surpris par les lacrymogènes des forces de défense et de sécurité, alors qu’ils effectuaient des visites de proximités non sonorisées à Yoff. « Ce fut le moment choisi par les forces de défense et de sécurité pour nous gazer devant mon domicile, contrairement aux libertés accordées aux autres coalitions. Nous dénonçons et condamnons avec la dernière énergie cette forfaiture qui entrave nos droits de battre campagne, conformément aux annulations du conseil constitutionnel des décrets abrogeants la convocation du corps électoral et de la nullité de la loi prise par le pouvoir législatif visant à reporter les présidentielles. Nous demandons aux camarades, militants et sympathisants de rester mobilisés et de consolider le travail entamé pour une brillante victoire de notre candidat » a souligné le leader de Taxawu Sénégal.
ME AISSATA TALL SALL ÉVOQUE LA LIBÉRATION DE SONKO ET BASSIROU DIOMAYE FAYE
Lors de sa récente conférence de presse, Aissata Tall Sall, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a abordé la question de la libération de Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Soulignant les demandes de la société civile concernant la libération de Ousmane Sonko, la ministre a rappelé l’importance de traiter chaque cas avec impartialité et objectivité. Elle a affirmé que la liberté provisoire ne dépend pas de la condition de candidature politique, mais plutôt des conditions spécifiques de chaque dossier. Ainsi, la décision de libération sera prise en tenant compte de ces critères, dans le respect de la loi et sans partialité.
APPRECIATION DU MINISTRE DE LA JUSTICE SUR LA DECISION DU CC «UNE DATE QUE LES MEILLEURS DÉLAIS»
Dans ses réponses aux journalistes, le Garde des sceaux a exprimé sa perspective sur l’importance d’une décision concertée concernant les meilleurs délais, révélée par le Conseil constitutionnel dans sa décision sur les recours et saisines des candidats et députés sur la date de l’élection présidentielle. Plutôt que d’imposer sa propre vision, Aissata Tall Sall a jugé préférable de réunir tous les acteurs impliqués afin de parvenir à un consensus comme le souhaite le président Macky Sall. Ainsi, dans un souci de transparence et de collaboration, une décision concernant les meilleurs délais sera communiquée prochainement par le Conseil constitutionnel. Affirme-telle. « Cette approche démontre la volonté du Président de garantir un processus démocratique et équilibré dans la prise de décisions importantes pour la nation », d’après le Garde des sceaux lors de sa rencontre avec la presse hier.
CAP-SKIRRING TROIS MORTS ET UN DISPARU DANS LE CHAVIREMENT D’UNE PIROGUE
Trois pêcheurs ont péri dans le chavirement d’une pirogue à l’embouchure du fleuve Casamance, près de Cap Skirring (nord), a appris l’APS mardi, auprès des responsables du quai de pêche de ce village du département d’Oussouye (sud). ‘’Le bilan actuel de ce chavirement d’une petite pirogue fait état de trois morts, un porté disparu et 7 rescapés’’, a indiqué Madiara Lakhone, le président de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal à Cap Skirring. Il a précisé que la pirogue de pêcheurs avait pris départ dans la nuit du lundi au quai de pêche de Cap Skirring. Au total, 11 personnes étaient à bord de l’embarcation, selon M. Lakhone, soulignant que les opérations de secours sont en cours.