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8 février 2025
L'ENVOYÉ DE MACRON ÉVOQUE UN REMODELAGE DE LA PRÉSENCE MILITAIRE FRANÇAISE EN AFRIQUE
"Le terme remodeler me paraît être le bon terme. L'esprit, c'est de venir avec des propositions, une écoute et ensuite un dialogue qui aboutisse à un accord gagnant pour les deux parties", a déclaré M. Bockel.
L'envoyé personnel du président français pour l'Afrique, Jean-Marie Bockel, a évoqué mercredi le "remodelage" de la présence militaire française en Côte d'Ivoire, à l'occasion d'une visite à Abidjan, sa première sur le continent depuis sa prise de fonctions au début du mois.
"Le terme remodeler me paraît être le bon terme. L'esprit, c'est de venir avec des propositions, une écoute et ensuite un dialogue qui aboutisse à un accord gagnant pour les deux parties", a déclaré M. Bockel à l'issue d'un "échange riche" d'une heure avec le président ivoirien Alassane Ouattara.
M. Bockel, ancien secrétaire d'Etat à la Coopération du président Nicolas Sarkozy (2007-2008), a été chargé le 6 février par Emmanuel Macron de discuter avec les partenaires africains des nouvelles formes de la présence militaire française sur leurs sols.
C'est en Côte d'Ivoire, l'un des plus solides alliés de la France en Afrique de l'Ouest, qui abrite quelque 900 militaires français au sein du 43e Bataillon d'infanterie de marine (43e BIMa), qu'il a choisi de faire sa première visite. "On ne veut pas réduire nos efforts mais c'est une globalité: il y aura des évolutions, l'empreinte sera moindre sur certains aspects et plus forte sur d'autres", a-t-il affirmé, sans donner de détails.
"Les perspectives de notre partenariat en matière de sécurité sont des perspectives d'accompagnement de renforcement de la force militaire souveraine de la Côte d'Ivoire, de sa montée en puissance quantitative et qualitative", a-t-il ajouté, évoquant "un processus qui a déjà commencé".
Les militaires français ont été tour à tour chassés du Mali, du Burkina puis du Niger, trois pays ouest-africains gouvernés par des régimes militaires arrivés au pouvoir par des coups d'Etat et désormais ouvertement hostiles à la France. Depuis environ un an, Paris met en avant sa volonté de profondément transformer ses rapports avec le continent, en martelant qu'elle est avant tout à l'écoute des demandes des partenaires africains, notamment sur les questions de sécurité.
Outre la Côte d'Ivoire, trois autres pays africains accueillant des bases sont concernés par ces adaptations du dispositif militaire: le Sénégal, le Gabon et le Tchad. Jean-Marie Bockel doit rendre à l'Elysée ses recommandations en juillet.
MACKY SALL CONVOQUE LES ACTEURS POLITIQUES POUR FIXER LA DATE DE L'ÉLECTION
Le chef de l'État a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres, sa volonté de rassemblement pour un scrutin juste et inclusif. Il mandate le gouvernement et la justice pour lever tous les obstacles à la concorde nationale
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 21/02/2024
Le président de la République Macky Sall a convoqué une réunion avec les acteurs politiques, la société civile et les forces vives de la nation afin de fixer très prochainement la date de l'élection présidentielle, à l'issue du Conseil des ministres de ce mercredi 21 février 2024.
"En sa qualité de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, le chef de l’Etat a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de notre démocratie, ainsi que la crédibilité de nos institutions et du processus électoral", a déclaré le président Sall, cité dans le communiqué.
Le président a réaffirmé son "engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider la stabilité politique, économique et sociale".
Dans cette perspective, Macky Sall a demandé au ministre de l'Intérieur de prendre "toutes les dispositions en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, la Cena et les autorités administratives, pour une bonne organisation de l’élection présidentielle".
Le président a également instruit le garde des Sceaux, ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall, de "finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable".
Ces annonces interviennent alors que l'opposition accuse le chef de l'État de traîner les pieds suite à l'annulation du report du scrutin présidentiel par le Conseil constitutionnel.
IDRISSA SOW GORKODIO PLAIDE POUR L’INTRODUCTION DES LANGUES LOCALES DANS L’ENSEIGNEMENT
« Dans la région du Fouladou, ces langues sont déjà chères aux populations, mais leur potentiel pourrait être davantage exploité s’il était intégré dans le système éducatif », plaide l’écrivain.
À l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle célébrée le 21 février, l’écrivain, poète et éditeur de Vélingara, Idrissa Sow Gorkodio, souligne l’importance de valoriser les langues locales dans les enseignements et les apprentissages.
« Dans la région du Fouladou, ces langues sont déjà chères aux populations, mais leur potentiel pourrait être davantage exploité s’il était intégré dans le système éducatif », plaide l’écrivain.
Idrissa Sow Gorkodio, lauréat du grand prix littéraire Amadou Hampathé Bâ pour l’intégration africaine en 2024, appelle les autorités compétentes à prendre des mesures pour inclure les langues locales dans les programmes scolaires.
MACKY SALL FACE À LA PRESSE CE JEUDI À 19H
Le chef de l'Etat répondra aux questions posées des journalistes représentant les médias suivants : la RTS, Le Soleil, IRADIO et Seneweb
Le président de la République, Son Excellence Monsieur Macky Sall, fera face à la presse ce jeudi 22 février 2024 à 19 heures au Palais de la République.
Cet entretien sera retransmis en direct sur la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), Radio Sénégal, ainsi que sur nos plateformes numériques.
À cette occasion, le président Sall répondra aux questions posées des journalistes représentant les médias suivants : la RTS, Le Soleil, IRADIO et Seneweb.
UN MORT DANS L’EFFONDREMENT DE LA DALLE DE LA LAVERIE D’UNE STATION-SERVICE
La victime de sexe masculin faisait partie des ouvriers qui démolissaient la dalle de cette laverie située en face de l’Hôpital Abass Ndao, a expliqué un agent de sécurité.
Dakar, 21 février (APS) – L’effondrement de la dalle de la laverie auto d’une station-service a occasionné, ce mercredi, la mort d’un individu, à Fass, un quartier de Dakar, a constaté l’APS.
Le corps a été extrait des décombres par les sapeurs-pompiers.
La victime de sexe masculin faisait partie des ouvriers qui démolissaient la dalle de cette laverie située en face de l’Hôpital Abass Ndao, a expliqué un agent de sécurité.
Selon des témoins, l’effondrement est survenu vers les coups de 13h.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 21 FÉVRIER
Macky Sall a demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky Sall.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral, en demandant au Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, la Cena et les autorités administratives, pour une bonne organisation de l’élection présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après les consultations avec les acteurs politiques, les responsables de la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.
Dans cette perspective, le Chef de l’Etat, en sa qualité de gardien de la Constitution et garant de l’Etat de droit, a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour asseoir le rayonnement de notre démocratie, ainsi que la crédibilité de nos institutions et du processus électoral.
Dans ce cadre, le Président de la République a également réaffirmé son engagement pour un processus inclusif de concertation et de dialogue afin de bâtir des consensus autour de la réconciliation nationale, de l’apaisement et de la pacification de l’espace public en vue de consolider
la stabilité politique, économique et sociale.
Dans ce contexte, le Chef de l’Etat a demandé au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de finaliser les projets de textes pour matérialiser la volonté de réconciliation et de pardon dans le respect de l’Etat de droit et la consolidation de la paix sociale durable.
Poursuivant sa communication, le Président de la République s’est réjoui de l’exemplarité des performances économiques du Sénégal, cité parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du monde en 2024, avec un taux de croissance projeté à 8,2%, confirmées par le rapport «Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » publié le 16 février 2024, par la Banque Africaine de Développement.
A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération de vulgariser ces résultats notables et encourageants de notre politique économique et sociale qui a comme socle le Plan Sénégal Emergent (PSE).
Revenant sur l’évaluation des politiques de promotion des femmes et la célébration de la journée internationale des droits des femmes prévue ce 08 mars, le Président de la République a demandé au Gouvernement de saisir l’occasion, pour présenter le bilan exhaustif des réalisations et efforts consentis par l’Etat, depuis 2012, pour promouvoir les droits des femmes et assurer leur autonomisation économique à travers les différents mécanismes de protection, de formation, d’encadrement et de financement.
Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Femme d’accorder une attention particulière à la situation des femmes rurales pour assurer la mise en œuvre optimale de la stratégie globale d’accompagnement et de soutien qui leur est dédiée en intégrant les interventions des programmes d’inclusion comme le Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC) et le Programme national de Bourse de Sécurité familiale (PNBSF).
Par ailleurs, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, avant la fin du mois de février 2024, un Conseil interministériel d’évaluation et de définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes du Sénégal.
Abordant l’état d’avancement des réformes du secteur de la santé et du développement de l’industrie pharmaceutique, le Chef de l’Etat a salué le saut qualitatif réalisé par notre système de santé, depuis une dizaine d’années, avec les efforts massifs et inédits consentis par l’Etat pour construire, équiper et doter en ressources humaines de qualité et en moyens logistiques adéquats, notamment des ambulances, les établissements de santé sur l’ensemble du territoire national.
Dans ce cadre, le Président de la République a demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager sans délai, une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous ses compartiments, de notre système de santé.
Dans cet élan, le Chef de l’Etat a indiqué la nécessité d’un suivi spécifique de l’état de mise en œuvre des réformes du système sanitaire et souligné la résilience démontrée par notre système de santé depuis la pandémie de COVID-19 et la dynamique de transformation, avec le développement de la recherche et de l’industrie pharmaceutique, ainsi que la construction en cours d’infrastructures sanitaires de nouvelle génération avec notamment l’ex Hôpital Aristide le Dantec, l’Hôpital Seydi El Hadji Malick Sy de Tivaouane, l’Hôpital de Matam à Ourossogui, la Polyclinique de l’Hôpital principal
de Dakar.
Le Président de la République a aussi invité le Ministre chargé de la Santé à faire la situation et présenter les perspectives de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, en intégrant dans ce processus l’évaluation du cadre juridique et des activités de régulation, de supervision et de contrôle de l’Agence de Règlementation Pharmaceutique (ARP) depuis sa création (en 2022).
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
• le suivi des décisions présidentielles consacrées aux daara : en demandant au Gouvernement, au Ministre de l’Education notamment, de tenir avec les acteurs, d’ici début mars 2024, une revue de l’état d’application des décisions présidentielles prises pour asseoir la modernisation des Daara et l’épanouissement des acteurs concernés dans la vie économique et sociale nationale ;
• le cheptel national, la sécurisation foncière et la modernisation des foirails : en demandant au Ministre de l’Elevage de faire le point sur les recensements dans le secteur de l’Elevage, l’évaluation et la répartition territoriale des ressources animales, ainsi que les résultats de la campagne nationale de vaccination. En outre, le Président de la République a exhorté le Ministre de l’Elevage et des productions animales, de finaliser avec le Ministre des Finances et du Budget, les acteurs territoriaux et les organisations d’éleveurs, le processus de modernisation et de sécurisation foncière des foirails établis sur l’étendue du territoire national. Enfin, le Chef de l’Etat a invité le Ministre de l’Elevage de faire la situation du Fonds de Stabulation (FONSTAB) et de son déploiement effectif vers les acteurs et projets identifiés, dans le cadre du renforcement de la lutte contre la transhumance.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
• la rencontre avec les représentants des employeurs ;
• le suivi des travaux du BRT ;
• le suivi d’Air Sénégal.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
• le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait un compte rendu
de sa participation à la 37e session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de
Gouvernement de l’Union africaine à Addis Abeba ;
• le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et
sociale du sous-secteur ;
• le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une
communication sur la situation pédagogique et sociale au sein des établissements publics
d’enseignement supérieur ;
• le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024,
la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le
matériel agricole.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
• le projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale ;
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris la décision suivante :
• Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des
Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en
Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions
animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une
pension de retraite ;
• Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinair, précédemment Chef de service régional
de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au
Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame
SOW, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du
Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance
et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et
solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé
Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement
communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement
communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;
• Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre
hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de
Grand Yoff, poste vacant ;
• Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de
l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est
nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur
Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment
Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de
l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en
remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la
Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre
hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida
Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.
Fait à Dakar, le 21 février 2024
Le Ministre du Commerce, de la Consommation
et des Petites et moyennes Entreprises,
Porte-parole du Gouvernement
Abdou Karim FOFANA
17 CAS DE FEUX DE BROUSSE ENREGISTRÉS DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE A MATAM
Quelque 17 cas de feux de brousse ont été enregistrés depuis le début de l’année sur une superficie de 251,5 hectares, a t-on appris, mercredi, de l’Inspecteur régional des Eaux et Forêts de Matam, le Commandant Daouda Ndiogou.
Matam, 21 fév (APS) – Quelque 17 cas de feux de brousse ont été enregistrés depuis le début de l’année sur une superficie de 251,5 hectares, a t-on appris, mercredi, de l’Inspecteur régional des Eaux et Forêts de Matam, le Commandant Daouda Ndiogou.
”En 2024, nous avons enregistré un total de 17 cas de feux de brousse pour une superficie brûlée de 251, 5 hectares”, a-t-il dit au cours d’un entretien avec l’APS.
L’Inspecteur Ndiogou a précisé que les départements de Kanel et de Ranérou sont les deux zones qui souffrent le plus des cas de feux de brousse.
Daouda Ndiogou est également revenu sur le bilan des feux de brousse des quatre dernières années.
Selon lui, 39 cas ont été enregistrés en 2020 pour 8183 ha de superficies brûlées, 42 en 2021 pour 2450 ha perdus, 44 en 2022 pour des pertes en superficie de 697 ha et 71 cas causant 2050 ha brûlés.
Pour faire face à ce fléau, l’Inspection régional des Eaux et Forêts de Matam dispose de six unités mobiles dans le cadre de la lutte active, soit deux unités par département, a indiqué M. Ndiogou. ”Cela va nous permettre de faire face aux feux”, a t-il dit.
200 km de pare-feux ouverts, 212 comités de lutte créés
Contre ce fléau, il y a la lutte préventive qui ”consiste à sensibiliser, informer la population sur les causes et les conséquences des deux de brousse”, a expliqué l’IREF.
Il a annoncé la mise en place de pare-feux en collaboration avec des partenaires comme le Programme régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) et le Programme d’appui au développement agricole et l’entrepreneuriat rural (PADAER). Au total, 200 km de pare-feux ont été mis en place.
”Ils vont nous permettre, s’il y a un feu, d’éviter sa propagation”, a t-il expliqué.
Des comités de lutte contre les feux de brousse ont été également installés dans les villages pour permettre ”de réagir rapidement”, a t-il indiqué, faisant état de l’existence de 212 comités.
Il a soutenu qu’avec le PADAER, 10 comités ont été équipés, d’autres ont reçu des équipements des collectivités territoriales comme à Ranérou.
L’IREF a aussi déploré le manque d’implication de plusieurs collectivités territoriales de la région de Matam dans la lutte contre les feux de brousse.
Il les invite à s’impliquer d’avantage dans la sensibilisation et le plaidoyer.
CONSTERNATION TOTALE A CABROUSSE
L’émotion et la tristesse se lisaient, mercredi, sur les visages des parents, amis, voisins et personnes anonymes venus compatir à la douleur de la famille Diatta, à Cabrousse (sud), après l’annonce du décès de l’étudiant Prosper Clédor Senghor de l’UGB
Cabrousse, 21 fév (APS) – L’émotion et la tristesse se lisaient, mercredi, sur les visages des parents, amis, voisins et personnes anonymes venus compatir à la douleur de la famille Diatta, à Cabrousse (sud), après l’annonce du décès de l’étudiant Prosper Clédor Senghor de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), a constaté le correspondant de l’APS.
L’étudiant Prosper Clédor Senghor est décédé à l’hôpital Principal de Dakar, où il avait été évacué à la suite de blessures subies lors de heurts entre des forces de l’ordre et des étudiants opposés au report de l’élection présidentielle du 25 février.
Sa mort survient après celle d’Alpha Yéro Tounkara, étudiant en géographie de la même université qui avait succombé à ses blessures vendredi 9 février, à l’hôpital régional de Saint-Louis où il avait été évacué dans les mêmes circonstances.
Mercredi matin, parents, amis, voisins et des personnes anonymes ont pris d’assaut la résidence familiale de Prosper Clédor Senghor à Cabrousse, un village de la commune de Diembéring, dans le département d’Oussouye, au sud du pays.
L’émotion était vive après l’annonce du décès de Prosper Clédor Senghor, étudiant en licence 1 de mathématiques appliquée et sciences sociales (UFR SAT) de l’université de Saint-Louis.
Les mines graves, les larmes aux yeux, les personnes présentes dans la demeure du défunt sont très affectées par cette disparition. Angélique Diatta, la mère adoptive de Prosper Clédor Senghor, est ainsi restée inconsolable.
‘’C’est une grande perte. Nous sommes vraiment inquiets. Prosper Clédor Senghor dit Papis, je l’ai élevé depuis le bas âge. C’est un garçon très correct. C’est ici à Cabrousse qu’il a obtenu son baccalauréat. Il était très correct. Nous avons perdu un fils, un espoir’’, a réagi Angélique Diatta, les lames aux yeux.
‘’Pourquoi, ont-t-ils tué notre fils ?, s’est de son côté interrogé Babacar Diatta, un frère du défunt. ”Tuer un jeune qui ne détenait pas d’armes, c’est inadmissible et décevant. Papis est un jeune effacé’’, a-t-il témoigné.
Le représentant du chef de village de Cabrousse a abondé dans le même sens : ‘’Prosper Clédor Senghor était un jeune effacé. Il ne participait même pas aux manifestations ou festivités organisées par le village. Un espoir est parti. C’est une perte qui frappe tout le village’’, a déploré Sandiete Diatta.
LA PACIFICATION DE L’ESPACE POLITIQUE N’ÉTAIT QU’UNE CHIMÈRE, SELON ABDOULAYE TALL
"On a eu vent que Me Ngagne Demba Touré a été arrêté ce matin. Une chose qui nous a étonné au plus haut point à l’heure où l’on parle de pacification de l’espace politique avec la libération de plusieurs détenus politiques", s'étonne Me Tall.
Rentré au pays il y a juste trois jours après un long exil au Mali, le jeune greffier est appréhendé par la Division des investigations criminelles (Dic) ce mardi à son domicile. Me Abdoulaye Tall semble stupéfait de cette arrestation au moment où un climat de décrispation du landerneau politique est sur toutes les lèvres.
«On a eu vent que Me Ngagne Demba Touré a été arrêté ce matin. Une chose qui nous a étonné au plus haut point à l’heure où l’on parle de pacification de l’espace politique avec la libération de plusieurs détenus politiques. Aujourd’hui on assiste à l’arrestation de Ngagne Demba Touré qui est le responsable coordonnateur national de la Jeunesse patriotique de Pastef (JPS)», a fait savoir Me Tall sur les ondes de Walfadjiri avant d’ajouter que : «Ngagne Demba Touré est un jeune courageux et qui aime son pays. En fait, il s’était refugié au Mali parce qu’il était persécuté au Sénégal vu qu’ils ont voulu l’arrêter dans le but de le bâillonner. Pour éviter d’être réduit en silence, il avait décidé de s’exiler au Mali pour continuer sa mission. Lorsqu’il a pris conscience que le président de la République est dans une logique de pacifier l’espace politique c’est pourquoi il est revenu au Sénégal».
Selon Me Abdoulaye Tall, la pacification de l’espace politique annoncé, n’est qu’une chimère pour ne pas dire du bluff au vu de ce qui est en train de se passer. «Je pense que le président ne croit pas en ce qu’il dit lorsqu’il a promis de réconcilier les citoyens avec leur justice ainsi que toutes les institutions étatiques. Macky Sall n’a fait que confirmer ce qu’a dit le Garde des Sceaux hier (mardi). Cet acte nous surprend et on demande à ce qu’il soit libéré pour qu’il puisse retourner dans sa famille et reprendre ses activités politiques», déclare-t-il.
Me Tall pense que les propos tenus mardi en conférence de presse par Aissata Tall Sall sont en déphasage avec la volonté et les dires du Chef de l’Etat. «Elle n’est pas sur la même longueur d’onde que le président lui-même si l’on considère la plupart des propos qu’elle a tenus. Il faut rappeler que le président avait dit que tous les détenus politiques doivent recouvrer la liberté afin de pacifier l’espace politique. C’est ce qu’il avait dit tout en intimant l’ordre d’appliquer ses vœux», explique le membre du Pastef avant de renchérir, «Si elle agit sous les ordres du président Macky Sall, cela veut alors dire que ce dernier n’a pas respecté l’engagement qu’il avait pris devant tous les Sénégalais. Si Me Aïssata Tall Sall, n’est pas en droite ligne avec le président, c’est un manque de respect notoire aux Sénégalais ».
Pour le cas d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, Me Tall affirme que le ministre de la Justice n’a pas complètement levé l’équivoque sur le sort des deux cadres du Pastef. «Quand elle s’est épanchée sur la libération d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, le ministre a fait savoir que ça ne peut pas être automatique parce qu’ils doivent apprécier au cas par cas. Tout le monde sait qu’Ousmane Sonko a subi une injustice, c’est un secret de Polichinelle de même que Diomaye Faye», martèle-t-il.
Me Abdoulaye Tall s’est également offusqué de la cessation de libération des prisonniers à la demande de la Garde des Sceaux. «Des centaines de familles se sont rendues devant les prisons pour attendre la libération de leurs proches mais ils ont été informés de la suspension du processus de libération. Ce qui est une forfaiture et cela va installer le doute dans la tête des citoyens sénégalais. Tout cela montre qu’ils ne veulent pas la paix», dénonce-t-il. Il promet qu’ils vont faire feu de tout bois pour faire libérer Me Ngagne Demba Touré car sa place n’est pas en prison. Me Tall accuse le régime en place d’être plus qu’illogique dans sa façon de faire. «Ce qu’ils ont dit est tout à fait le contraire de ce qu’ils sont en train de faire. Ce qu’on voit là prouve tout simplement que ces gens-là ne désirent pas qu’il y ait la paix dans ce pays», conclut-il.
PARALYSIE ANNONCÉE DES COURS ET TRIBUNAUX APRÈS L'ARRESTATION DE NGAGNE DEMBA TOURÉ
L'Union nationale des travailleurs de la justice appelle " à un arrêt immédiat de travail et particulièrement aux greffiers d'interrompre les audiences et les interrogatoires en cours et ce, jusqu'à la libération sans délai" de l'avocat interpellé ce merc
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 21/02/2024
L'Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) a publié aujourd'hui un communiqué demandant la libération sans condition de Maître Elhadji Ngagne Demba Touré, avocat et militant des droits humains.
Selon l'UNTJ, Maître Touré a fait l'objet d'une arrestation ce matin à son domicile. Cette arrestation fait suite, selon le syndicat, à "la traque éhontée" dont l'avocat est victime et qui l'avait contraint à six mois d'exil.
Dans son communiqué, le Secrétariat Exécutif National de l'UNTJ "invite madame le garde des sceaux, ministre de la justice à mettre tout en œuvre pour la libération immédiate et sans condition" de Maître Touré.
L'UNTJ appelle par ailleurs "tous les travailleurs de la justice à un arrêt immédiat de travail et particulièrement aux greffiers d'interrompre les audiences et les interrogatoires en cours et ce, jusqu'à la libération sans délai de notre camarade".
Cet appel intervient dans un contexte où la liberté d'expression et les droits de la défense sont de plus en plus remis en cause au Sénégal, selon les organisations de défense des droits humains.