Baadoolo - 40 morts, sans remords
Pas d’actes terroristes, de destruction de biens publics et privés, de morts... Tout ce beau monde n’a donc rien fait ! Comment le savoir d’ailleurs puisqu’ils n’auront pas été jugés. Des détenus défilent dans les télés et radios. Ils accusent les hommes de tenue. Sans retenue. Bon les médias sont sans contenus aussi. Toutes ces libérations sont dictées par le désengorgement ! Waa baakhna. Celle des VIP est «au cas par cas». Lii tamit cas leu dé. Nous sommes à Galsen nak, où l’impossible est possible. Où l’incroyable est «croyable». Où l’inadmissible est admissible. Et les 40 morts ou plus ? Sans remords.
Abdoul Mbaye, président de l’Act, candidat recalé «Changer la date passe par une dérogation»
Sans déduction aucune, Abdoul Mbaye semble suggérer aux acteurs de se résoudre à l’impossibilité de tenir les élections avant le 2 avril. Dans un post sur X, le candidat recalé écrit : «Le Sénégal a un gros problème. Ne faisons pas semblant de l’ignorer car cela ne nous sortira pas de la crise. La seule date pour le scrutin de l’élection présidentielle respectant la Constitution (art.31) et le Code électoral (art. LO 129) sous la contrainte absolue d’une fin de mandat le 2 avril est celle du 25 février 2024, soit dimanche prochain.» Par conséquent, dit-il, «la changer passe par une dérogation à la Constitution (limitée à la date de l’élection) et/ou une modification du Code électoral. Ce n’est pas une opinion. Ce sont des faits.»
Retard de la mise en place du Fpso sur le champ Gta - La crainte d’un nouveau report
L’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement (Fpso) de Greater Tortue Ahmeyim (Gta) est stationnée depuis plusieurs semaines au port de Santa Cruz de Tenerife, aux Îles Canaries, en Espagne. L’information a été relayée par le site Africa Intelligence, qui avance que l’opérateur BP, travaille toujours à réparer les chaumards qui ont été endommagés lors du voyage, opéré par Cosco, du chantier naval chinois de Qidong jusqu’aux côtes ouest-africaines. Les chaumards servent à maintenir le Fpso sur la zone de production via des câbles accrochés aux fonds marins. «Après des audits d’experts menés sur l’embarcation, des réparations seraient en cours, évitant l’acheminement du Fpso vers un chantier naval européen. Il n’a en revanche jamais été question de la faire revenir en Chine, le coût du transport étant prohibitif», note le site. Ces dernières semaines, plusieurs équipes de spécialistes se sont relayées à Tenerife pour s’assurer que les travaux peuvent se faire sur zone. Selon toujours le site, dans le cas contraire, le lancement du gaz, désormais prévu pour le troisième trimestre 2024, pourrait être probablement reporté à 2025.
Retrait de Rose Wardini - Le Conseil publie la liste des 19
Rose Wardini n’est plus candidate à l’élection présidentielle. Par correspondance en date du 19 février 2024, elle a saisi le Conseil constitutionnel pour lui faire part de sa décision de se retirer de la course à la présidentielle. En application de l’article 34 de la Constitution, alinéa premier, le Conseil a «donné acte» à Dr Wardini du retrait de sa candidature. Ainsi la nouvelle liste est composée de 19 candidats. La présidente de Sénégal nouveau a été confondue par la découverte de sa double nationalité après la publication de la liste définitive.
Bilan provisoire du naufrage d’une pirogue à Cap Skiring Un mort, 4 rescapés et 7 autres pécheurs portés disparus
Cap Skiring est plongé dans la consternation ! Au lendemain de l’annonce du chavirement d’une pirogue de pécheurs en activité dans ce village, les secours ont révélé hier les éléments du drame. Avec un bilan provisoire d’un mort, 4 rescapés et 7 autres marins portés disparus. Avec à son bord 12 personnes, l’embarcation artisanale de pêche était portée disparue depuis mercredi dernier. «Elle ne retournera à quai que ce lundi avec à son bord un jeune garçon, l’unique rescapé après son renversement», rapporte le correspondant de E-Media à Ziguinchor. Les mauvaises conditions météorologiques caractérisées, ces derniers temps, en pleine mer, par des vents violents et des vagues dangereuses, sont agitées comme les causes de ce drame par les populations autochtones. Sur place, avec l’appui des pêcheurs locaux, le coordonnateur du Conseil local de pêche artisanale (Clpa) renseigne que les recherches se poursuivent.
Nouvelle plateforme de partis politiques et mouvements citoyens Jammal Sénégal en apôtre de la paix
Le climat politique noté au Sénégal ces derniers temps, a poussé une dizaine de partis politiques, mouvements citoyens et sociaux à mettre sur pied une plateforme dénommée «Jammal Sénégal» (promouvoir la paix au Sénégal). Parmi les initiateurs, il y a Aminata Lo Dieng, présidente de Apel 3J, Abdoulaye Fall, président de Cap Sénégal Natangue et Djibril Diop, président du Fprs/And Liggey, entre autres. «Nous invitons tous les citoyens engagés et soucieux de l’avenir de notre pays à rejoindre Jammal Sénégal, à participer activement à nos actions et à contribuer à la construction d’un Sénégal meilleur pour tous. Ensemble, nous pouvons faire la différence», indique le communiqué.
Audiences de Macky Sall sur la situation politique Les Nations Unies et l’Oif au Palais
La situation politique est encore dans le menu du Palais. Et hier, le chef de l’Etat a reçu le Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas) qui a appelé à faire davantage d’efforts pour «préserver la paix et la stabilité du pays». Leonardo Santos Simão, a rappelé que le Sénégal a «toujours su trouver des moyens sages pour surmonter les défis politiques qui inspirent d’autres pays de la sous-région et de l’Afrique en général». Le Mozambicain a plaidé pour des «solutions négociées» et des «formules réalistes et dans le respect de la Constitution». La Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie a, elle, soutenu avoir eu «un échange long, direct avec le président de la République pour l’écouter sur tout ce qui se dit, qui s’écrit, sur les intentions qu’on lui prête et les interprétations de la crise». Louise Mushikiwabo a indiqué avoir surtout abordé avec le Président Macky Sall «les étapes qui suivent la décision du Conseil constitutionnel». «Nous souhaitons et espérons que cette période va s’apaiser en s’appuyant sur les textes fondamentaux et la bonne volonté des hommes et femmes politiques du pays»
Texte Collectif
LES CANDIDATS DÉCRIENT LE SABOTAGE EN COURS DE L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE PAR MACKY SALL
Les opérations électorales peinent à reprendre leur cours normal malgré la décision du Conseil constitutionnel. Tout fonctionne au rythme de la mauvaise volonté du président. Sa responsabilité personnelle reste engagée dans cette périlleuse entreprise
Depuis la Décision du Conseil constitutionnel du jeudi 15 février 2024 annulant le report de l'élection présidentielle tenté par le régime de Macky Sall et enjoignant l'indication d'une nouvelle date dans les meilleurs délais, une lenteur inexplicable est constatée.
Rien n'a été entrepris. Pourtant, le cadre légal est clairement fixé et aucun obstacle juridique ou de fait ne se dresse contre la fixation d'une date que le Sénégal et la communauté internationale attendent avec impatience et inquiétude.
De plus, nous constatons que les opérations électorales peinent à reprendre leur cours normal malgré la décision du Conseil constitutionnel exigeant leur poursuite.
En effet, les mandataires des candidats rencontrent des difficultés pour prendre possession du fichier électoral et tout fonctionne au rythme de la mauvaise volonté du président Macky pour déclencher le processus de sa succession inévitable.
Il est manifeste que cette situation révèle un refus du président de la République de prendre en charge sa mission régalienne d'organisation d'une élection libre et transparente.
Nous prenons acte de la décision du Conseil constitutionnel mettant à jour une nouvelle liste de 19 candidats, ce qui vient confirmer, s'il en était encore besoin, l'impérieuse nécessité de poursuivre le processus électoral en cours.
Le cas du Sénégal est au bout de toutes les lèvres et écorne l'image de notre pays jadis considéré comme une vitrine de la démocratie en Afrique.
Tout porte à croire que Macky Sall n'arrive pas à digérer la mise en échec par le Conseil constitutionnel et le peuple de sa tentative de saboter l'élection présidentielle.
Le FC 25 dénonce les tentatives de discréditer nos institutions, notamment le Conseil constitutionnel.
Le FC 25 précise que la responsabilité personnelle de Macky Sall reste engagée dans cette périlleuse entreprise et met également en garde tous ceux qui contribuent, de près ou de loin, au sabotage de l'élection présidentielle.
Le FC25 est déterminé à défendre les droits du peuple et convie la presse nationale et internationale à une conférence de presse le jeudi 22 février 2024 pour annoncer une série d'actions visant à garantir la tenue du scrutin dans les délais impartis.
Il est impératif que le président Macky Sall respecte la volonté du peuple sénégalais et fixe une date pour l'élection présidentielle.
En tout état de cause, le FC 25 rappelle qu'à compter du 2 avril 2024, il ne sera plus président de la République du Sénégal. Il doit respecter le peuple sénégalais qui a toujours fait preuve de maturité en choisissant son président de la République. Il ne faut pas lui voler cette occasion ! On ne négocie pas la démocratie et le respect du droit fondamental de voter.
Le FC 25 condamne fermement toute tentative de retarder le processus électoral et de violer les droits légitimes des candidats.
Les Signataires :
Aliou Mamadou DIA
Mamadou Lamine DIALLO
Elhadii Mamadou DIAO
Cheikh Tidiane DIEYE
Déthié FALL
Pape Djibril FALL
Diomaye Diakhère FAYE (représenté par son mandataire Amadou BA)
Malick GAKOU
Serigne MBOUP
Aly Ngouille NDIAYE
Daouda NDIAYE
Anta Babacar NGOM
Khalifa Ababacar SALL
Thierno Alassane SALL
Habib SY
Boubacar CAMARA
LES CANDIDATS DITS SPOLIÉS DEMANDENT DES COMPTES AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Le Front Démocratique Pour une Election Inclusive impute au juge constitutionnel une "série de décisions pleines de contradictions et d'incongruités consacrant en réalité la caducité de la date du scrutin". Il juge la reprise du processus "non négociable"
Le Front Démocratique Pour une Election Inclusive (FDEI) a tenu ce jour un point de presse pour réagir à la décision prise récemment par le Conseil constitutionnel modifiant la liste des candidats à l'élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal.
Dans leur communiqué, les leaders du FDEI prennent acte du retrait de la candidature de Madame Rose Wardini en raison de sa binationnalité, tout en soulevant la question de savoir "si elle est la seule binationale du groupe". Ils soulignent également que le Conseil constitutionnel a "délibérément tronqué un article de la Constitution" en omettant volontairement la dernière phrase de l'alinéa premier de l'article 34. Cette phrase cruciale précise en effet que "la date du scrutin est maintenue", ce qui remet en cause la décision de reconduire la liste des candidats strictement liée au 25 février.
Selon les termes du Front, "cette série de décisions pleines de contradictions et d'incongruités consacre en réalité la caducité de la date du scrutin". Juridiquement, "un autre scrutin présidentiel et un autre processus électoral deviennent inévitables". Ils appellent donc le président de la République à ouvrir sans tarder un "dialogue national" rassemblant l'ensemble des forces vives, qui serait "la seule voie d'une réconciliation nationale véritable".
Le FDEI indique qu'il ne renoncera pas à obtenir "la réparation des préjudices subis du fait de la violation de [leur] droit de concourir à l'expression des suffrages". Tout en constatant l'"approfondissement de la crise globale", il exprime son souhait d'arriver à un "consensus" dans le cadre de la prochaine concertation nationale. L'ensemble des acteurs politiques sont invités à un "sursaut national patriotique" pour préserver l'intérêt supérieur du Sénégal.
PAR René Lake
LE COUP D’ÉTAT CONSTITUTIONNEL NE SEMBLE PLUS RAMPANT
EXCLUSIF SENEPLUS - La stratégie de Macky se dessine à travers les propos de sa ministre de la Justice : utiliser le dialogue pour imposer un agenda. L'appel à des idées fortes et à des actions civiles non-violentes est plus que jamais pertinent
Au cœur d'une période délicate de son histoire politique, le Sénégal voit se dessiner la stratégie du président Macky Sall, à travers les déclarations de son ministre de la Justice, Aissata Tall Sall. Cette stratégie soulève un débat profond sur les enjeux démocratiques et les mécanismes de gouvernance.
À travers les propos de son ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, lors de sa conférence de presse de ce mardi 20 février 2024, se dessine une volonté de naviguer dans les tumultes constitutionnels et politiques avec une approche qui semble à la fois conciliante et calculatrice.
Aissata Tall Sall, en sa qualité de ministre de la Justice, vice-présidente du Conseil supérieur de la magistrature, éclaire la position officielle du gouvernement face à la décision du Conseil constitutionnel, mentionnant explicitement que le président Macky Sall “a pris acte“ de cette décision et invite au dialogue.
Cette ouverture au dialogue, selon elle, est destinée à écouter toutes les parties prenantes. Toutefois, elle reconnaît l'incertitude quant aux résultats de ce dialogue, soulignant une situation où la voie à suivre reste indéterminée, en particulier concernant la vacance de pouvoir annoncée pour le 2 avril.
Elle s’interroge concernant le dialogue, “qu'est-ce qu'il en sortira“ ? “Je ne sais pas“, répond-elle avant d’ajouter, « par contre, ceux qui disent qu’à partir du 2 avril il y a vacance de pouvoir, moi j'ai ma réponse en tant que juriste. C'est un débat entre juristes, entre constitutionnalistes et ma réponse importe peu. Le 2 avril arrivera, prions tous d'être là et observons ce qui se passera“.
“Ce à quoi nous sommes astreints, c'est d'organiser l'élection dans les meilleurs délais. C'est quand le meilleur délai ? C'est lorsque les acteurs du dialogue se mettront ensemble et diront ce qu'ils pensent des meilleurs délais. Moi j'ai ma façon de penser les meilleurs délais, mais ce n’est pas ça qui intéresse. Aujourd'hui, le président de la République a sa façon de penser, il aurait pu dire voilà ce que je pense et l’imposer, mais il a trouvé que c'était plus sage de réunir tous les acteurs et de s'entendre. Donc, sous les meilleurs délais, vous aurez la signification des meilleurs délais du Conseil constitutionnel“.
Aissata Tall met donc l'accent sur l'obligation d'organiser les élections dans les “meilleurs délais“, pour indiquer qu’il s’agit là d’une formulation qui prête à interprétation et qui devra être précisée par le consensus des acteurs du dialogue national. Cette démarche qui dans de toutes autres conditions pourrait apparaître comme démocratique et consensuelle, n’est rien d’autre qu’un masque d’une stratégie bien plus nuancée, voire machiavélique, de la part du président Macky Sall.
Premièrement, en insistant sur l'utilisation du dialogue pour définir les “meilleurs délais“, Macky Sall semble embrasser une tactique de dilatoire, retardant potentiellement la date de l'élection pour manœuvrer selon ses intérêts politiques du moment.
Deuxièmement, en ramenant la question de la date limite de son mandat à un débat juridique, il cherche à minimiser l'importance politique de cette échéance, la réduisant à une simple question technique.
Cette stratégie révèle une tentative de Macky Sall de contrôler le narratif autour de la fin de son mandat, en utilisant le Droit comme un outil pour légitimer une approche qui s'éloigne des principes démocratiques. Par ailleurs, cette approche marginalise la voix du citoyen et réduit l'espace public de débat à une arène technique inaccessible au grand public.
Il est impératif de reconnaître que, au-delà des arguments juridiques, la question de la gouvernance et du respect des délais constitutionnels est fondamentalement politique.
Elle concerne le respect des règles du jeu démocratique et la légitimité du pouvoir en place. Le dialogue national, tout en étant nécessaire dans d’autres conditions que celles actuelles, ne doit pas servir de prétexte pour éluder ces questions fondamentales ou pour imposer un agenda politique qui sape les fondements de la démocratie.
Face à cette situation, il est crucial que les forces vives de la nation, au-delà des clivages politiques et juridiques, se mobilisent pour exiger la transparence, le respect des procédures démocratiques et l'engagement envers les principes qui fondent le vivre-ensemble. Il s'agit non seulement de répondre sur le terrain du droit, mais surtout sur le terrain politique, où chaque citoyen a le droit de s'exprimer et d'exiger le respect des engagements pris.
L'appel à des idées fortes et à des actions civiles non-violentes est plus que jamais pertinent pour contrer la réussite de toute tentative de coup d'État constitutionnel. La mobilisation citoyenne, informée et pacifique, reste l'outil le plus puissant pour défendre la démocratie et assurer que le futur politique du Sénégal reflète la volonté du peuple, dans le respect des normes démocratiques et constitutionnelles qui ont uni la nation.
L’AFRIQUE DEVRAIT RESTER LA DEUXIÈME RÉGION AVEC LA PLUS FORTE CROISSANCE EN 2024
L’Afrique devrait rester la deuxième région connaissant la croissance la plus forte après l’Asie, selon les estimations de la Banque africaine de développement.
Dakar, 20 fév (APS) – L’Afrique devrait être la deuxième région connaissant ‘’la plus forte croissance’’ au monde en 2024, selon les estimations de la Banque africaine de développement (BAD), dans la dernière édition de son rapport intitulé ‘’Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique’’ (MEO, en anglais).
‘’L’Afrique devrait rester la deuxième région connaissant la croissance la plus forte après l’Asie. Les onze premiers pays africains, qui devraient connaître de solides performances économiques en 2024, sont le Niger (11,2 %), le Sénégal (8,2 %), la Libye (7,9 %), le Rwanda (7,2 %), la Côte d’Ivoire (6,8 %), l’Éthiopie (6,7 %), le Bénin (6,4 %), Djibouti (6,2 %), la Tanzanie (6,1 %), le Togo (6 %), et l’Ouganda (6 %)’’, note la banque panafricaine.
Globalement, le rapport annonce une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de l’Afrique qui ‘’devrait s’établir en moyenne à 3,8 % cette année et 4,2 % en 2025’’.
En comparaison, le document indique que ces chiffres sont supérieurs aux moyennes mondiales estimées à 2,9 % et 3,2 %, sur la même période.
Ces belles promesses s’expliquent selon Kevin Urama, l’économiste en chef et vice-président de la BAD, par une série de facteurs.
Il a notamment cité ‘’la diminution de la dépendance à l’égard des matières premières grâce à la diversification économique, l’augmentation des investissements stratégiques dans les secteurs de croissance clés, la hausse de la consommation publique et privée, ainsi que des évolutions positives sur les principaux marchés d’exportation’’.
Le rapport souligne également que les perspectives de croissance à moyen terme pour les cinq régions du continent s’améliorent lentement, signe de la résilience continue des économies africaines.
Toutefois, il appelle à un optimisme prudent compte tenu des défis posés par les risques mondiaux et régionaux, à savoir la montée des tensions géopolitiques, l’augmentation des conflits régionaux et l’instabilité politique, qui pourraient perturber les flux de commerce et d’investissement et maintenir les pressions inflationnistes.
Le rapport ‘’Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique’’ (MEO), une publication semestrielle qui paraît au premier et au troisième trimestre de chaque année, complète les ‘’Perspectives économiques en Afrique’’ (PEA), qui sont axées sur les questions de politique émergentes clés, pertinentes pour le développement du continent.
Il fournit une évaluation actualisée, basée sur des données probantes, des performances macroéconomiques récentes du continent et des perspectives à court et moyen terme dans un contexte d’évolution dynamique de l’économie mondiale.