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8 février 2025
LE TIRAGE AU SORT DE LA PHASE DE GROUPES DES ELIMINATOIRES PREVU CE MARDI
Le tirage au sort de la phase de groupes des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 aura lieu au Caire, ce mardi à 12 h 00 GMT, annonce un communiqué de la Confédération africaine de football (CAF).
Le tirage au sort de la phase de groupes des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 aura lieu au Caire, ce mardi à 12 h 00 GMT, annonce un communiqué de la Confédération africaine de football (CAF).
Cinquante-deux équipes prendront part aux éliminatoires de la CAN 2025, précise la même source. Un tour préliminaire sera organisé avec les huit équipes les moins bien loties dans le classement FIFA. Elles sont réparties dans deux pots, le premier comprenant la Somalie, Djibouti, Sao Tomé et le Tchad, le second étant constitué de Maurice, du Soudan du Sud, du Liberia et de l’Eswatini. Les rencontres se tiendront du 18 au 26 mars, en aller et retour. Les quatre meilleures équipes de ce tour préliminaire rejoindront les 44 autres équipes exemptées pour la phase de groupes des éliminatoires, dont le tirage au sort est prévu ce mardi.
Les huit équipes les moins bien positionnées au classement FIFA joueront le tour préliminaire, tandis que les 44 équipes restantes seront exemptées et joueront directement la phase de groupes. Les matchs du premier tour et ceux du deuxième tour auront lieu du 2 au 10 septembre 2024, alors que ceux du troisième tour et du quatrième tour sont prévus du 7 au 15 septembre.
Le dernier tour des qualifications aura lieu du 11 au 19 novembre 2024. Après l’édition 1988 de la CAN, le Maroc va accueillir celle prévue en juin 2025. Le royaume chérifien, qui devait accueillir la CAN 2015, s’est vu retirer l’organisation de la compétition, après que ses autorités ont demandé le report en raison de l’épidémie d’Ebola qui sévissait alors dans certains pays du continent. La Guinée Équatoriale avait été désignée pour se substituer au Maroc.
LES DAKAROIS SUFFOQUENT
Les concessionnaires du nettoiement ont mis leur menace à exécution. Hier, lundi 19 février 2024, ils ont décrété un nouveau mot d’ordre de grève pour exiger le paiement des 14 milliards de FCFA que l’État du Sénégal leur doit.
Les concessionnaires du nettoiement ont mis leur menace à exécution. Hier, lundi 19 février 2024, ils ont décrété un nouveau mot d’ordre de grève pour exiger le paiement des 14 milliards de FCFA que l’État du Sénégal leur doit. Selon les grévistes, la somme n’a pas été payée, contrairement à ce qui était convenu avec les autorités.
La capitale du Sénégal, Dakar, renoue ainsi avec l’insalubrité. Après deux mouvements d’humeur soldés par des promesses infructueuses de règlement de leurs dus, il y a quelques semaines, les concessionnaires du nettoiement observent depuis hier, lundi 19 février 2024, un nouveau mot d’ordre de grève pour le paiement des 14 milliards de FCFA que l’État du Sénégal leur doit. Ainsi, les rues, coins et les points de collectes autorisées instituées par la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged) ne vont pas être débarrassés des tas d’immondices qui jonchent les rues. Bref, la pagaille va s’installer dans les grandes artères de la capitale. «Les collecteurs informels vont les transformer, dans moins de 24 heures, en des dépôts sauvages. Même sans la grève, les conducteurs de charrette ont toujours eu des comportements regrettables. Ça sera la pagaille dans nos rues. Car ils ont trouvé un bon prétexte pour déverser les déchets partout, sans respect des normes d’hygiène», a déploré un riverain de la route des Niayes.
L’évacuation des ordures a tout le temps été un problème sérieux pour les habitants de la capitale Sénégalaise. Malgré les nombreux efforts et programmes des autorités pour maintenir Dakar et sa banlieue propres. Rares sont les quartiers qui bénéficient de deux rotations des camions de collectes par semaine. La quantité de déchets ménagers produits quotidiennement est estimée à 30 000 tonnes.
Les concessionnaires du nettoiement en sont à leur troisième mot d’ordre. Déjà, lors de la précédente grève du vendredi 02 au dimanche 04 février dernier, Dakar était invivable à cause des ordures. Un employé de la Sonaged en service au pont bascule de Malika, témoigne des difficultés rencontrées dans la collecte des déchets durant cette période. «Dans la nuit du jeudi 2 février, jusqu’au dimanche 04 février, la grève des concessionnaires avait considérablement affecté le système d’évacuation des ordures».
C’est pourquoi, «il faut trouver une solution à cette crise qui perdure», a déclaré une femme de ménage. Les négociations entre les concessionnaires et les autorités n’ont pas permis de trouver une issue heureuse à ce problème qui exaspère de nombreux ménages.
Ce n’est pas encore la fin du calvaire pour les Dakarois, confrontés aux difficultés d’évacuation des déchets. Pis, à l’incivisme de certaines familles qui déversent des eaux usées dans les rues, sans se soucier des passants, viendra s’ajouter les perturbations dans la collecte des ordures.
Des sources proches de la Direction de la Sonaged indiquent que «ceux qui ont observé la grève sont plus nombreux. Nous allons faire le point de la situation à la fin de la journée (hier lundi, ndlr). Cela nous permettra de savoir l’impact réel de ce mouvement».
En ce qui concerne les arriérés, nos sources se veulent prudentes. «Les gens sont en grève ; ils ne donnent que les informations qui les arrangent». C’est pourquoi, s’agissant du «montant avancé par les syndicalistes, il faut le prendre avec des pincettes», a révélé un responsable.
Par ailleurs, un chauffeur a souligné que «la grève va se poursuivre, tant qu’on ne rentre pas dans nos fonds. Le patron m’a demandé de garer le camion tout simplement. J’ai obéi».
ADHA CONDAMNE DES TRAITEMENTS INHUMAINS, CRUELS ET DEGRADANTS DANS LES PRISONS
«L'Action pour les Droits Humains et l’Amitié condamne avec la dernière énergie tous ces actes répressifs, odieux, cruels et dégradants qui sapent le fondement même de la dignité humaine».
«L'Action pour les Droits Humains et l’Amitié condamne avec la dernière énergie tous ces actes répressifs, odieux, cruels et dégradants qui sapent le fondement même de la dignité humaine». C’est Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) qui, dans un communiqué, dénonce ainsi «Les traitements inhumains, cruels et dégradants dans les MAC (Maison d’arrêt et de correction, ndlr)» du Sénégal. C’est «Suite aux nombreux témoignages recueillis sur bon nombre de détenus libérés depuis le 15 février». L’organisation de défense des droits de l’homme «exprime sa profonde indignation sur des cas de tortures et de sévices corporels subis par ces détenus récemment élargis». Adama Mbengue et Cie notent que «Déjà, beaucoup de ces compatriotes arrêtés arbitrairement ont dénoncé diverses maltraitances à leur encontre au moment de leur arrestation, entre les mains des forces de défense et de sécurité (FDS).
Entre autres maltraitances physiques, des intimidations et d'autres formes d'abus psychologiques. Les témoignages se poursuivent dans la dénonciation d'autres faits, allant des multitudes de cas de retours de parquet non légaux, à leurs conditions carcérales, entassés comme des sardines dans des geôles insalubres et minuscules, et au racket subi lors de l'achat de certains produits de consommation», indique la source.
Sur cette même lancée, ADHA «s’interroge sur la question du respect de la loi, conformément aux droits fondamentaux des personnes privées de liberté et au Code de déontologie des Forces de défense et de sécurité de 2014 et qui est également valable pour les gardes pénitentiaires». Suffisant pour que ADHA «demande au Procureur de la République de s'autosaisir de ces dossiers, ainsi qu'aux organisations de défense des droits humains, afin que de tels faits ne se reproduisent plus.
ADHA exige également que toute la lumière soit faite, les responsabilités situées et les sanctions appliquées en toute rigueur et en toute impartialité, conformément aux dispositions de notre Code Pénal».
Par ailleurs, ADHA «reste profondément préoccupée par l'état de santé de ces détenus libérés et demande aux autorités de leur assurer un suivi sanitaire, psychologique et financier afin de permettre leur réintégration correcte dans la société, car nombre d'entre eux ont déjà perdu ou risquent de perdre leur emploi suite à cette longue période passée derrière les barreaux. Avec tous les corollaires liés aux préjugés, jugements, rejets et isolement qu'ils peuvent encourir». Ainsi Action pour les Droits Humains et l’Amitié procédera-t-elle «bientôt au lancement d’une campagne d'évaluation globale de la situation carcérale au Sénégal. Cette campagne visera notamment à s’informer et à informer sur la situation et les conditions carcérales de chaque détenu», conclut le document.
QUAND L’ETAT LAISSE FILER «LES FORCES OCCULTES» !
Après les manifestations qui ont fait suite au report de la présidentielle et avec la volonté de dialogue affichée par le pouvoir, l’on a enregistré des sorties de prison en masse de proches du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko.
Après les manifestations qui ont fait suite au report de la présidentielle et avec la volonté de dialogue affichée par le pouvoir, l’on a enregistré des sorties de prison en masse de proches du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko. Pourtant, la plupart de ces personnes étaient poursuivies pour des faits graves que les autorités liaient à une «menace à la sécurité nationale» et non à des raisons politiques.
«Troubles à l’ordre public», «Menace à l’intégrité nationale» ou encore, «Atteintes à la sureté de l’Etat», «Terrorisme» et «Participation à une manifestation interdite»… Des qualifications n’ont pas fait défaut pour justifier les vagues d’arrestations suivies d’inculpations puis de placement sous mandat de dépôt de citoyens interpellés dans le cadre ou la suite de manifestations politiques dont celles liées à l’affaire Ousmane Sonko, leader des Patriotes de l’ex parti Pastef (dissous). Des centaines de Sénégalais à qui on collait toutes les étiquettes, sauf celle de «détenus politiques», sont actuellement libérés en masse, sans procès, après plusieurs mois de détention, au nom de la décrispation du climat politique.
Et pourtant, ils seraient capables du pire, selon la description antérieure de l’Etat qui leur a valu ce long séjour carcéral sans procès. Pour que «force reste à la loi», les autorités, à la tête desquelles le président de la République, Macky Sall, s’étaient engagées à durement réprimer ces manifestants proches du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko. Dans des sorties à la presse étrangère ou encore en Conseil des ministres, l’engagement de l’Etat à sanctionner «ces fauteurs de troubles» a été ferme. Par exemple, lors de la réunion du Conseil des ministres, tenue le 7 juin 2023, après les manifestations sanglantes qui ont suivies la condamnation pour «corruption de la jeunesse» du leader du Pastef, Ousmane Sonko, dans l’affaire Adji Sarr, le chef de l’Etat, Macky Sall, a évoqué les manifestations en les qualifiant «de violence sans précédent, des attaques malveillantes, vandalisme et de grand banditisme relevés».
DES ARRESTATIONS POUR «NECESSITE DE PROTEGER LA REPUBLIQUE ET DE PRESERVER LA NATION» DES «CRIMINELS» AUX LIBERATIONS POUR DECRISPATION DE LA TENSION
Pis, il avait condamné fermement, «des agressions d’extrêmement graves contre l’Etat, la République et ses Institutions et contre la Nation sénégalaise à travers des violences humaines, des actes de saccages contre des biens publics et privés et des cyber-attaques contre des sites stratégiques du Gouvernement et des services publics vitaux, dont l’objectif était sans aucun doute de semer la terreur et de mettre à l’arrêt notre pays». Le chef de l’Etat avait rappelé au Gouvernement, «l’impératif nécessité de protéger la République et de préserver la Nation face aux attaques qui sont devenues récurrentes et multiformes visant la paralysie de notre économie, la mise à mal de l’image de marque de référence de notre pays, le Sénégal, qui demeure, avant tout, une grande démocratie».
Du communiqué de ce Conseil des ministres, l’on retient aussi que, devant des faits dont la gravité était qualifiée sans commune mesure, «le président de la république a réitéré sa détermination à protéger la Nation, l’Etat, la République, ses valeurs et ses fondements. Il a cet effet ordonné l’ouverture d’enquêtes judiciaires immédiates et systématiques pour faire la lumière sur les responsabilités liées à ces évènements».
Cette position du président de la République a été partagée par son Gouvernement. Alors ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdouaye Diome n’a pas été tendre avec les manifestants. «Des forces occultes avaient pour mission d’attaquer les installations névralgiques pour arrêter l’activité économique», disait-il, après les évènements de juin 2023. D’ailleurs, il avait trouvé que «ce qui se passe dépasse la politique ; c'est la République et l'État qui sont attaqués. Et sur instruction du chef de l'État, nous allons prendre les dispositions nécessaires pour faire régner l'ordre».
ME AÏSSATA TALL SALL FACE A LA PRESSE, CE MARDI, POUR ECLAIRER
Déjà, le jeudi 11 mai 2023, au sortir de l’audition, par visioconférence, du Sénégal par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice d’alors, Ismaïla Madior Fall, avait estimé qu’il n’y avait pas de «détenus politiques» au Sénégal. «L’Etat, c’est un équilibre entre la protection des droits, la liberté et la sécurité. Si l’Etat dit que chacun fait ce qu’il veut, et qu’il n’y ait plus d’arrestations, nous périssons ! Le Sénégal n’a pas de détenus politiques. Il y a des libertés prévues par la loi qui doivent être respectées».
Il jugeait aussi que les arrestations ne sont pas une particularité sénégalaise. «Il y a des arrestations dans tous les pays du monde. Le problème est : pourquoi on arrête ?» Les personnes mises en détention ne le sont pas pour le bon vouloir de l’Etat, disait-t-il. «Les citoyens sont arrêtés lorsqu’ils sont auteurs de troubles à l’ordre public. Ce n’est pas une question de voir si les arrestations sont normales ou pas, mais de comment fonctionne un pays. Lorsqu’il y a des citoyens qui prennent des initiatives pour appeler à la subversion, qui fabriquent des cocktails Molotov et les jettent sur la population, on ne va pas dire qu’on ne les arrête pas. S’il y a des individus qui enfreignent la loi, veulent mettre la subversion dans le pays, lancent des appels à l’insurrection, causent des troubles à l’ordre public et agressent d’autres individus, le minimum pour un Etat qui se respecte est de les arrêter et d’essayer de les traduire en justice, en respectant leurs droits».
Comme pour alourdir les charges, le ministre du Commerce et porte-parole du Gouvernement, Abdou Karim Fofana, parlait lui aussi «d’activités criminelles différentes de manifestations politiques». Même son de cloche chez sa collègue Me Aïssata Tall Sall, alors ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, au temps des manifestations de juin 2023. «Je voulais vous donner les assurances que le Gouvernement a rétabli l'ordre. Des procédures judiciaires ont déjà été ouvertes pour engager la responsabilité de tous ceux-là qui ont été les auteurs de ces graves événements qui se sont produits», avait dit Me Aïssata Tall Sall, lors d’une rencontre avec le corps diplomatique accrédité au Sénégal.
En attendant, alors que d’autres libérations sont attendues, des voix s’élèvent pour demander des éclaircissements sur les conditions d’élargissement de ces anciens pensionnaires des Maisons d’arrêt et de correction sur qui pesaient de graves chefs d’inculpation. Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Aïssata Tall Sall, va faire face à la presse ce jour, mardi 20 février 2024. Sans doute qu’elle apportera des réponses aux nombreuses interrogations des Sénégalais.
UNE MALADIE AGAÇANTE ET HANDICAPANTE
La rhinopharyngite ou rhume qui est une inflammation virale de l’étage supérieur du pharynx, est une maladie très fréquente en saison de fraicheur et pendant un climat poussiéreux et sec.
La rhinopharyngite ou rhume qui est une inflammation virale de l’étage supérieur du pharynx, est une maladie très fréquente en saison de fraicheur et pendant un climat poussiéreux et sec. Elle fait parmi des pathologies les plus fréquentes en consultation, au-dessus même des crises de paludisme au Sénégal.
La rhinopharyngite, est une infection virale aiguë et sans gravité. Selon les professionnels de la santé, elle touche tous les âges mais particulièrement les enfants et les adultes. Elle se caractérise par l’inflammation des muqueuses du pharynx supérieur, appelé rhinopharynx ou nasopharynx. La rhinopharyngite est toujours provoquée par un virus, comme le rhinovirus, le coronavirus ou le virus respiratoire syncytial. Cette pathologie se transmet par un contact direct entre deux personnes par des postillons, un baiser, des mains sales ou même en parlant. Elle peut également se transmettre via des objets souillés parla salive des jouets chez les enfants. « L’immunité procurée par l’infection est de courte durée cependant voire inexistante, d’où la fréquence des récidives. Elle est dite à caractère épidémique et est plus fréquente en automne et en hiver, même si elle peut survenir à tous les moments de l’année » nous fait savoir un spécialiste de cette maladie.
Une rhinopharyngite est souvent caractérisée par une augmentation de la température, des éternuements, un écoulement nasal, une obstruction nasale, des épisodes de toux, sèche au début à savoir les deux premiers jours, puis qui devient grasse, des vomissements, une diarrhée, une fatigue, des frissons, des courbatures, des douleurs sourdes au niveau des oreilles, peu ou pas de fièvre.
Dans beaucoup de cas, elle peut être guérie sans médicament mais avec du repos et une bonne alimentation. Selon les médecins, la rhinopharyngite est le plus souvent bénigne et dure en général entre 7 et 10 jours. Toutefois, dans de rares cas, la rhinopharyngite peut être source de complications comme, s’il s’agit d’une sinusite, une otite, une conjonctivite, une bronchite ou encore un syndrome méningé.
Elle se déclare très souvent en période de fraicheur et plus globalement lorsque les conditions climatiques sont mauvaises. Dans certaines situations, elle peut subvenir à partir d’un allergène, une carence en fer, un tabagisme actif ou passif, la pollution atmosphérique ou un reflux gastro-œsophagien (RGO), une baisse de l’immunité liée à la fatigue ou au stress entre autres. « On estime ainsi que chaque adulte a en moyenne environ quatre épisodes infectieux ou plus des voies aériennes supérieures par an. Au niveau de nos structures, les consultations pour le rhume s’intensifient. Ils sont plus nombreux que pour le paludisme qui est en chute » a confié Assane Ndiaye, infirmier en service à l’hôpital de Fann.
Face à l’ampleur de la maladie chez les enfants, le respect des mesures barrières telles que l’hygiène des mains, du corps et de l’environnement s’impose. L’utilisation de paracétamol qui a une action sur les symptômes douloureux et la fièvre est souvent recommandée par les médecins ainsi qu’une prise des médicaments comme des décongestionnants nasaux contenant des molécules pseudoéphédrine, la prise de tisane chaude, de bouillon.
LA FACULTE DE MEDECINE ANNONCE LES COULEURS
V-a-t-on vers la reprise des cours en présentiel à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), après plusieurs mois de fermeture ? En tout cas, la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-stomatologie compte reprendre les cours dès jeudi..
La Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-stomatologie de l’université Cheikh Anta Diop compte reprendre les cours dès jeudi prochain. Un indice que l’Ucad, fermée depuis le mois de juin, pourrait peut-être bientôt revoir ses étudiants comme l’a souhaité le Chef de l’Etat en Conseil des ministres mercredi dernier.
V-a-t-on vers la reprise des cours en présentiel à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), après plusieurs mois de fermeture ? En tout cas, la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-stomatologie compte, quant à elle, reprendre les cours dès jeudi prochain. « Il est porté à la connaissance des enseignants, des étudiants et des PATS que les enseignements du premier semestre de l’année universitaire 2023-2024 débuteront le jeudi 22 février 2024 à 8h », informe un communiqué signé par son Doyen.
Après plusieurs mois de fermeture, l’université de Dakar envisage donc de reprendre le bon déroulement des cours comme le souhaite le Président de la République, Macky Sall. « Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller au bon fonctionnement des Universités publiques afin de consolider les performances de notre système d’Enseignement supérieur et la qualité du capital humain national. Le Président de la République a notamment souligné l’impératif de promouvoir un climat scolaire et universitaire serein, ainsi que la nécessité d’une mutualisation des programmes, des ressources humaines et des fonctions support des universités en vue d’une optimisation des ressources financières mobilisées pour asseoir l’excellence universitaire dans le cadre du Plan Sénégal Emergent (PSE) », rapporte le communiqué du Conseil des ministres de mercredi dernier.
La note ajoutait : « Le Chef de l’Etat a demandé, au Premier Ministre et aux Ministres concernés, de tenir une concertation-revue avec la communauté universitaire afin de trouver les voies et moyens rapides d’assurer le déroulement normal des enseignements et le déploiement adéquat des œuvres sociales ». Ce qui laissait croire que c’est impossible à cause de la tension politique que vit actuellement le Sénégal et qui est née de la décision du report de l’élection présidentielle par Macky Sall, quand on sait que les universités avaient été fermées au mois de juin dernier pour des « raisons de sécurité », après les manifestations liées à la condamnation d’Ousmane Sonko.
Cependant, depuis quelques jours, un vent de décrispation souffle dans le champ politique avec la libération de détenus dits « politiques ». Ce, après l’annulation du décret reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain. Cette pacification de l’espace politique pourrait donc pousser à l’ouverture de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
KEEMTAAN GI - VIOLENCE GRATUITE
Le Sénégal que l’on aime voir. Ce Sénégal-là, nous l’avons vu dans la matinée du samedi 17 février. Cela faisait beau à voir et traduisait le reflet d’une belle nation dont la démocratie ne devrait point être altérée comme elle l’est aujourd’hui. Dans un pays où le droit de marche est inscrit dans le marbre de la Constitution, les interdictions devraient être l’exception. Et surtout qu’aucune marche autorisée ne s’est jamais terminée dans la violence. Au contraire, ces marches se tiennent toujours dans une bonne ambiance et se terminent sur le même tempo d’allégresses et d’effusions de tendresses. Partant de là, on peut alors se faire une idée sur qui sème la violence. Et cela coule de source. Elle procède toujours de préfets trop zélés, le postérieur posé sur leur plan de carrière. Quel intérêt pour un pouvoir d’interdire des marches sous le prétexte de troubles à l’ordre public — ou d’insuffisance de forces de l’ordre !—, et de voir ces mêmes forces supposées manquantes, foutre le bordel en balançant sur des gens désarmés des grenades lacrymogènes et créant des heurts qui se terminent souvent par des batailles de rue sanglantes. Du feu et du sang. Des victimes dont des jeunes. Et toujours sans qu’un coupable ne soit désigné. La faute, c’est toujours, du point de vue du pouvoir, celle de ceux qui ont appelé à exercer un droit reconnu par la Constitution. De centaines de jeunes gens ont ainsi séjourné en prison durant des mois pour avoir simplement et sans violence exercé cette liberté qui ne devrait jamais leur être refusée. Des témoignages des prévenus libérés sans avoir été jugés, on retient la violence gratuite et brutale, pour ne pas dire bestiale, que des forces dites de l’ordre exercent sur des citoyens. Et même si ces derniers se trouvent à terre, couchés et impuissants, elles ne se privent pas de les bastonner, faisant preuve de leur lâcheté. « Frapper un manifestant tombé à terre, c’est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière. Il est encore plus grave de frapper des manifestants après arrestation et lorsqu’ils sont conduits dans des locaux de police pour y être interrogés », enseignait Maurice Grimaud, Préfet de police Paris, à tous les policiers dans une lettre signée le 29 mai… 1968. Hélas, ces pratiques que ce grand préfet dénonçait ont toujours cours sous nos tropiques plus de 50 ans après avec une violence gratuite qui frise la démence. Plus qu’avec les journalistes, la police devrait revoir et civiliser ses rapports avec les citoyens et en particulier les opposants. Quant aux préfets carriéristes, ils devraient faire l'effort de réfléchir plutôt que de se contenter des évidences ou des lieux communs. C’est dans cette ambiance que des guignols et affairistes comptent organiser une marche pacifique pour soutenir le Président Macky Sall. En quoi ? KACCOOR BI - LE TEMOIN
Ousmane Sonko libre ?
Hier, tard dans la soirée, de fortes rumeurs ont circulé sur l’élargissement du leader de Pastef, Ousmane Sonko. En effet, des mouvements de la Bip et du Gign étaient notés au niveau de la prison du Cap Manuel. La sécurité y était renforcée et la circulation interrompue au niveau de la Corniche Est. Toutefois, la cellule de communication de Pastef disait n’être au courant de rien du tout. A en croire les membres de cette cellule, la situation semblait même les dépasser. En tout cas, en cette période où souffle un vent dégel avec la libération de dizaines de détenus politiques, les esprits sont vite tournés vers le leader de Pastef qui pourrait bien bénéficier de ces mesures. A moins que ce ne soit une haute autorité, pour ne pas dire Macky Sall himself, qui devait y (c’est-à-dire au cap manuel) rencontrer… Ousmane Sonko. Bon point de spéculations, on en saura un peu plus durant cette journée.
Présidentielle : Quinze candidats exigent la tenue du scrutin le 2 avril
Comme le président de la République, qui a pris acte de la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de la présidentielle qu’il avait décidé, quinze candidats devant prendre part à cette élection ont fait de même. Ces hommes et femmes briguant le fauteuil de président de la République sont réunis au sein d’un collectif dénommé FC25. Ils exigent la tenue du scrutin présidentiel avant le 2 avril 2024. Dans un communiqué, ce collectif informe avoir pris acte de la décision du Conseil constitutionnel annulant certaines dispositions légales et décrets, notamment la loi numéro 4/2024 et le décret n° 2024-106 du 03 février 2024. ‘’L'élection présidentielle ne peut être reportée au-delà de la durée du mandat présidentiel. Qu'en conséquence, la nouvelle date du scrutin de même que celle de la passation de service entre le président et son successeur, doivent se tenir au plus tard le 02 avril 2024’’, lit-on dans le texte. Le FC25 rappelle aux autorités compétentes l'urgence d'exécuter la décision du Conseil constitutionnel d'organiser un nouveau scrutin dans les meilleurs délais pour respecter la date butoir du 02 avril 2024 qui coïncide avec la fin du mandat présidentiel. Les 15 candidats n’ont pas manqué de rappeler à l'opinion nationale et internationale que le mandat du Président Macky Sall, conformément à la décision du Conseil constitutionnel, se termine obligatoirement le 02 avril 2024 et qu'il ne peut rester au pouvoir ou faire autorité au-delà de cette date. Pour finir, le collectif FC25 exhorte le peuple sénégalais à continuer la mobilisation pour le respect de la légalité constitutionnelle. A noter que tous les candidats à cette présidentielle n’ont pas signé le document. Les non signataires sont Amadou Ba, candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar, Boubacar Camara du Parti pour la Citoyenneté et la Construction, Mahamad Boun Abdallah Dionne et de Rose Wardini qui a retiré sa candidature suite à la découverte de sa double nationalité, qui lui a valu une incarcération avant de bénéficier d’une liberté provisoire.
Dr Rose Wardini renonce à sa candidature présidentielle
Dr Rose Wardini a finalement décidé de ne plus se présenter à la présidentielle. La candidate du mouvement Sénégal Nouveau a expliqué hier au cours d’une conférence de presse les contours de sa décision de se retirer de la présidentielle. « Compte tenu de ce que l’intérêt général prime sur les intérêts de chaque citoyennes et citoyens et que la paix et la stabilité de nos institutions sont primordiales, et doivent constituer le socle sur lequel sont assises notre république, notre démocratie et notre commune de vie commune, j’ai décidé en toute souveraineté, et après large concertation avec mes compagnons du mouvement Sénégal Nouveau, mes parents et amis, de retirer ma candidature à l’élection présidentielle » souligne Dr Rose Wardini. La candidate a tenu cependant à rassurer tout le monde sur la question de sa nationalité française. « Le jour finira parse lever très bientôt sur une certitude, la renonciation à cette nationalité tant décriée. Toutes les preuves attestant de la sincérité de ma déclaration sur l’honneur seront tenues à la disposition du juge » a précisé Dr Wardini.
Présidentielle Sursaut Citoyen propose le 3 mars
Dans un communiqué, Sursaut Citoyen exprime son inquiétude face à la non-annonce, à ce jour, d'une date précise pour l’élection présidentielle et l'absence d'une confirmation officielle du président Macky Sall concernant la transmission du pouvoir à la fin de son mandat, le 2 avril 2024. ''Afin d'assurer une transmission pacifique du pouvoir, conformément aux exigences constitutionnelles le président de la République doit sans délai annoncer la tenue de l'élection présidentielle le 3 mars 2024. Cette démarche est cruciale pour la stabilité et l'avenir démocratique de notre nation'', ont-ils déclaré. Ils ont souligné que les mesures visant à reporter les élections du 25 février au 15 décembre 2024 et à prolonger indûment le mandat présidentiel sont désormais caduques. Ils soulignent que la Constitution de notre pays impose le respect de cette décision, signifiant la nécessité de poursuivre le processus électoral interrompu et de garantir la tenue de l'élection présidentielle avant l'expiration du mandat actuel, sans possibilité de prolongation au-delà du 2 avril 2024. Pour eux, le temps est compté pour une mise en œuvre fidèle de ces directives, soulignant l'urgence d'actions concrètes pour respecter les délais constitutionnels. ''Sursaut Citoyen est particulièrement préoccupé par l'absence de communication du président sur la fixation de la nouvelle date électorale'', ont-ils dit.
Indiscipline urbaine : « Petit camp » sur les voies Brt
A peine ouvertes pour des essais mécaniques, les voies dédiées aux Bus rapide de transit (Brt) commencent déjà à subir l’anarchie des conducteurs de motos, des ambulances, des corbillards, des scooters et autres cortèges des autorités étatiques. Depuis la fin des travaux, constate-ton, certaines catégories de transport squattent furtivement le réseau Brt pour contourner les embouteillages. Tout cela, c’est du déjà vu ! Seulement, « le jamais vu » se trouve à hauteur de la « Place de l'Obélisque » située entre les deux populeux quartiers de Colobane et Fass. Sur une partie des deux voies destinées aux bus spéciaux, des enfants et autres grands gaillards y jouent tranquillement au « petit camp ». Des séances de football de rue qui se déroulent non loin des agents de police stationnés dans les parages constate « Le Témoin ». Des comportements d’indiscipline qui provoquent la désolation et la frustration auprès de nombreux piétons et automobilistes qui empruntent ce tronçon.
Le témoin en deuil : Décès à Djeddah d’Assane Ba, le frère de notre collègue Thierno Assane Ba
Le Témoin est en deuil avec le décès à Djeddah de Assane Ba, le frère de notre collègue Thierno Assane Ba et de notre ancien collègue Malick Ba actuel chargé de communication de l’Agence nationale de développement agricole (ANIDA). Le décès est survenu dans la nuit du 17 au 18 février à Djeddah. Le défunt sera finalement enterré à la Mecque. Assane Ba faisait partie de la famille de la presse. Ce neveu de notre regretté confrère Marx Magamou Mbaye avait obtenu son diplôme à l’Ecole supérieure de journalisme de Paris. Il a effectué l’essentiel de sa carrière au niveau des agences du système des Nations Unies notamment le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). Son dernier poste qui l’a conduit à Djeddah en Arabie Saoudite fut celui de directeur de la Communication de la Banque islamique de développement (BID). Assane avait eu auparavant à travailler à l’Union Africaine à Addis Abeba. Par la suite, pour le compte des Nations unies, il a été en poste notamment en République démocratique du Congo et en Mauritanie. Le décès subit d’Assane Ba est une grosse perte pour la communauté sénégalaise basée à Djeddah, mais aussi pour la presse sénégalaise où il comptait beaucoup d’amis. Le Témoin partage le deuil d’Assane Ba, puisque les deux jeunes frères du défunt sont de la famille de notre rédaction puisque Malick Ba, actuel chargé de la communication de l’ANIDA, a fait ses classes journalistiques aux côtés de notre directeur de Publication Mamadou Oumar Ndiaye du temps de l’hebdo. L’autre frère Thierno Assane Ba s’occupe de notre page Sports. Le Témoin à travers son directeur de Publication et toute la rédaction s’associe au deuil qui frappe notre collègue Thierno Assane Ba. Que le bon Dieu accueille le défunt en son paradis et que la terre bénie de La Mecque lui soit légère !
Décès de Daba Diouf Badji, épouse du gendarme Didier Badji, disparu en 2022
Daba Diouf Badji est décédée ce lundi en France. Elle était l’épouse du gendarme Didier Badji, disparu depuis le 18 novembre 2022. L’information émane du député Guy Marius Sagna à travers les réseaux sociaux. Mme Badji, selon Guy Marius Sagna, serait tombée malade depuis fin janvier. Elle est décédée le jour de l’anniversaire de ses 45 ans. Daba Diouf Badji avait assiégé les rues de Paris pour réclamer la vérité sur la mort de son mari. « Depuis que Didier Badji a disparu, Daba Diouf Badji et ses enfants n’ont pas senti la présence de l’Etat. Ni soutien psychosocial, ni soutien financier… de l’Etat alors que ni Daba, ni ses enfants n’ont accès au salaire de Didier Badji depuis bientôt un an…L’Etat du Sénégal impose à Daba et à ses enfants une deuxième peine : après la disparition de Didier Badji, la disparition, le silence, l’absence de l’Etat du Sénégal » écrivait le député Guy Marius Sagna. Finalement, la bonne dame s’en est allée rejoindre son défunt époux…