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7 février 2025
KAJU RAJAB, GROS PORTEURS ET CARS INTERURBAINS INTERDITS DE CIRCULER TOUBA
Le sous-préfet de Ndam, Abdoulaye Kharma, a sorti un arrêté interdisant aux gros porteurs et cars interurbains de circuler sur les grands axes et à l’intérieur de Touba durant le Magal de Kaju Rajab, évènement religieux célébré ce mercredi
Touba, 7 fév (APS) – Le sous-préfet de Ndam, Abdoulaye Kharma, a sorti un arrêté interdisant aux gros porteurs et cars interurbains de circuler sur les grands axes et à l’intérieur de Touba durant le Magal de Kaju Rajab, évènement religieux célébré ce mercredi, commémorant la naissance du deuxième khalife général des mourides, Serigne Fallou Mbacké.
Le nouveau plan de circulation provisoire en vigueur jusqu’au 9 février, précise que ces gros porteurs (camions, remorques etc) et cars interurbains (bus, minibus, cars “Ndiaga Ndiaye” devront, quel que soit leur provenance, circuler sur la nouvelle corniche.
Il interdit également le stationnement de véhicules aux alentours immédiats de la grande Mosquée, indiquant que cette zone est réservée seulement aux piétons.
Quant aux véhicules hippomobiles, il leur est ‘’formellement interdit d’emprunter les routes à l’intérieur de la nouvelle corniche de Touba”.
‘’Ces dispositions ne concernent pas les véhicules administratifs en général et les véhicules munis d’ordre de mission spéciale’’, selon l’arrêté du sous-préfet de Ndam, qui précise par ailleurs que ‘’les véhicules munis de laissez-passer seront déviés à l’angle Serigne Abdou Fatah pour prendre la route de Darou Miname.’’
TAMBACOUNDA, DES ACTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE FORMÉS SUR LA GESTION DES REVENUS DU SECTEUR EXTRACTIF
L’objectif, dit-il est d’amener ces acteurs à ‘’porter le plaidoyer’’ pour que les revenus issus de l’extraction puissent servir à ‘’réhabiliter les sites extractifs’’, et assurer également ‘’le financement des projets d’automatisation des femmes.
Tambacounda, 7 fév (APS) – Des acteurs de la société civile de Tambacounda, membres du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO), ont bénéficié, mercredi, d’une formation sur le contrôle et la gestion des revenus du secteur extractif, organisée par le Forum civil.
”Le forum civil a pris comme cible aujourd’hui les membres du comité du PGO de Tambacounda, pour renforcer leurs capacités et les amener à connaître les différentes ressources, à savoir les fonds et revenus qui existent dans les secteurs extractifs’’, a expliqué son chargé de projet, Ibrahima Ndao.
L’objectif, dit-il est d’amener ces acteurs à ‘’porter le plaidoyer’’ pour que les revenus issus de l’extraction puissent servir à ‘’réhabiliter les sites extractifs’’, et assurer également ‘’le financement des projets d’automatisation des femmes à travers des activités qui leur permettent d’avoir des revenus’’, conformément aux disposition régissant ce secteur.
Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du ‘’Projet à égalité’’ sur le contrôle citoyen des industries extractives et des finances publiques au Sénégal, financé par l’ONG Oxfam, a fait savoir M. Ndao.
Prévu pour une durée de trois ans (2023-2026), ce projet vise à amener les décideurs à intégrer les demandes des organisations de la société au niveau local et national dans les mécanismes d’élaboration, de fonctionnement, de contrôle et de distribution des différents fonds issus des industries extractives, a-t-il indiqué.
LA FIDH CONDAMNE LE REPORT ANNONCÉ DE LA PRÉSIDENTIELLE
La FIDH, la RADDHO, l’ONDH et la LSDH expriment leurs vives préoccupations face à l’aggravation des tensions, les atteintes répétées aux libertés fondamentales et les risques d’exacerbation d’une crise politique.
Dakar, 7 fév (APS) – La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses organisations membres au Sénégal, ont condamné, mercredi, le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février, évoquant notamment un ‘’viol’’ de la Constitution et des engagements internationaux du pays.
Dans un communiqué rendu public à Paris, la FIDH, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO), l’Organisation nationale des droits de l’Homme (ONDH) et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) expriment leurs ‘’vives préoccupations face à l’aggravation des tensions, les atteintes répétées aux libertés fondamentales et les risques d’exacerbation d’une crise politique’’.
Ces organisations de défense des droits humains font notamment allusion aux heurts qui ont suivi l’annonce, samedi par le chef de l’Etat, Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février, alors que la campagne électorale devait s’ouvrir le lendemain.
La FIDH, la RADDHO, l’ONDH et la LSDH expriment leurs vives préoccupations face à l’aggravation des tensions, les atteintes répétées aux libertés fondamentales et les risques d’exacerbation d’une crise politique.
Elles exhortent la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Africaine (UA), l’Union européenne (UE) et les Nations unies à coordonner leur mobilisation pour le bon déroulement du processus électoral au Sénégal.
PLAN SÉNÉGAL A INJECTÉ PLUS DE 400 MILLIONS DE FCFA À SAINT-LOUIS
L’ONG a mis l’accent sur la lutte contre les maladies comme la tuberculose et la malaria. Elle a également mis l’accent sur la formation professionnelles des jeunes
Saint-Louis, 7 fév (APS) – L’organisation Plan Sénégal a injecté dans la région de Saint-Louis (nord), au cours de l’année 2023, plus de 400 millions de F CFA, a affirmé son responsable du Hub centre, Sidy Diop.
”L’année passée, au niveau de Saint-Louis, Plan a injecté plus de 400 millions de F CFA”, a-t-il déclaré, récemment, à la presse en marge de l’atelier de planification budgétaire pour les trois prochaines années.
Durant cette période, l’ONG a mis beaucoup l’accent sur la lutte contre les maladies comme la tuberculose et la malaria pour lesquelles plus de 70 millions de F CFA ont été déboursés.
Plan a également mis l’accent sur la formation professionnelles des jeunes et a placé 90 jeunes filles dans les centres de formation au niveau de Ross-Béthio, Saint-Louis et Gandon.
Les comités de veille et d’alerte aux niveaux scolaire et communautaire ont été appuyés dans le cadre de la protection, selon M. Diop rappelant qu’au niveau mondial la planification est maintenant triennale.
TAMBACOUNDA, 25 JEUNES FORMÉS AUX TECHNIQUES DU MICRO JARDINAGE
La session de formation qui a duré six jours a permis d’outiller les participants sur les enjeux du micro jardinage, présenté comme un “palliatif à l’épineuse question relative à la problématique de la disponibilité du foncier en milieu urbain”
Tambacounda, 7 fèv (APS) – Le Centre de formation professionnel de Tambacounda, en partenariat avec le Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique, a formé 25 membres d’une association de la région orientale aux techniques du micro jardinage.
La session de formation qui a duré six jours a permis d’outiller les participants sur les enjeux du micro jardinage, présenté comme un “palliatif à l’épineuse question relative à la problématique de la disponibilité du foncier en milieu urbain”, a-t-on appris lors de la cérémonie de clôture de la formation portant notamment sur la production de la laitue, du gombo, de la salade, entre autres.
“L’acquisition des terres pour l’agriculture au Sénégal, particulièrement à Tambacounda pose un grand problème, et le micro jardinage est un palliatif à cette épineuse question foncière”, a dit le formateur, Talla Mbaye.
Selon lui, il suffit juste de disposer d’un “nombre conséquent de tables, de coques d’arachides, de petites pierres, utilisées pour la culture sur substrat solide dont la région dispose en quantité” pour faire du micro jardinage.
Agent au CFP de Tambacounda, M. Mbaye a expliqué que les productions issues de ces différentes techniques sont propres, sans produits chimiques et peuvent être commercialisées une fois l’autoconsommation atteinte.
“Nous avons sollicité, à travers un projet de formation, le CFP pour bénéficier d’un encadrement en micro jardinage”, a souligné Mamadou Diop, président de l’association bénéficiaire de cette formation.
Il a rappelé que l’entité qu’il dirige dénommé les ”Saloum-Saloum”, a une fois expérimenté le maraîchage mais avait échoué, faute de qualification de ses membres.
Se félicitant des leçons apprises lors de cette session de formation, Mamadou Diop a indiqué que son association qui se réclame d’une centaine de membres actifs sur le terrain travaille à la mise en place d’un GIE, afin de continuer des activités liées aux micro jardinage, à la transformation des produits et aux techniques d’emballage.
AFFAIRE DE LA POUPONNIÈRE, LE BILAN PASSE À 8 BÉBÉS DÉCÉDÉS
Internés à la pouponnière "Sourire d'un bébé", deux des bébés retirés de la pounonnière "Keur Yeurmandé" avaient été évacués à l'hôpital régional de Thiès où ils sont finalement décédés.
En démantelant la pouponnière "Keur Yeurmandé" de Ndella Madior Diouf, la Brigade des mœurs de la Sûreté urbaine (Su) avait récupéré les bébés qui étaient encore dans la pouponnière avant de les confier à des structures qualifiées. Ces nourrissons étaient dans un état déplorable. Malheureusement, deux d'entre eux sont décédés hier.
Internés à la pouponnière "Sourire d'un bébé", deux des bébés retirés de la pounonnière "Keur Yeurmandé" avaient été évacués à l'hôpital régional de Thiès où ils sont finalement décédés selon Libération. Ce qui porte à 8 le nombre de décès issus de la pouponnière Keur Yeurmandé.
Dans cette affaire, Ndella Madior Diouf avait été inculpée puis placée sous mandat de dépôt en fin décembre 2023 pour traite de personnes, exercice illégal de la profession de médecine, privation d'aliment à des enfants, obtention ilicite de certificats aux fins d'inhumation, entre autres.
Ce, en même temps que son assistant Cheikh Tidiane Ndiaye, le gardien des lieux Djiby Sow et El Hadji Sène, amateur à Saphir Fm qui a admis avoir enterré clandestinement deux bébés décédés dans la pouponnière. Quant aux nounous, elles avaient été inculpées sous le régime du contrôle judiciaire.
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L'OPPOSITION S'ORGANISE POUR RÉSISTER AU HOLD-UP ÉLECTORAL DE MACKY SALL
Onze candidats sur les vingt retenus, appellent à la constitution d'un large front réunissant toutes les forces vives de la nation pour faire reculer le président. Ils maintiennent le 25 février comme date du scrutin et entendent poursuivre leur campagne
L'opposition sénégalaise a fait monter la pression sur le pouvoir à la suite du report de l'élection présidentielle au mois de décembre. Le 7 février à Dakar, onze candidats ou leurs représentants, sur les vingt retenus par le Conseil constitutionnel, ont appelé à la constitution d'un large front réunissant toutes les forces vives de la nation pour faire reculer le président Macky Sall.
"Il appartient à ce collectif de procéder [à] une convergence de toutes les forces vives de la nation", a déclaré Cheikh Tidiane Youm, représentant d'un candidat. "Le front des candidats va contacter toutes les forces vives pour la création d'une plateforme beaucoup plus grande pour libérer [le] pays des mains du président", a ajouté Déthié Fall, lui-même candidat.
Les intervenants ont invité les syndicats, chefs religieux et coutumiers à se joindre à leur mouvement. Ils ont maintenu le 25 février comme date du scrutin et entendent poursuivre leur campagne de 21 jours débutée le dimanche.
Le collectif craint de nouveaux troubles après ceux de mars 2021 et juin 2023. Il a également demandé aux organisations régionales et internationales de ne plus reconnaître Macky Sall au-delà du 2 avril, date de fin officielle de son mandat avant la prolongation votée par l'Assemblée nationale.
Pour la première fois, les Sénégalais, réputés pour leur stabilité démocratique en Afrique de l'Ouest, devront patienter presque 10 mois de plus que prévu pour élire leur cinquième président, si le report est maintenu. L'adoption de cette proposition de loi par une alliance entre députés du camp présidentiel et partisans de Karim Wade, disqualifié, a plongé le pays dans la fébrilité.
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LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE EST EN TRAIN DE LACHER MACKY SALL SELON AMADOU BA
Les Usa, la France, l’Allemagne et des organisations comme l’Union africaine et la Cedeao, n’ont pas caché leur inquiétude après le report de la Présidentielle au Sénégal.
Depuis l’annonce du report de la présidentielle sénégalaise, plusieurs chancelleries ont réagi. Les Usa, la France, l’Allemagne et des organisations comme l’Union africaine et la Cedeao, n’ont pas caché leur inquiétude. Pour le mandataire de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Bâ, la communauté internationale est en train de lâcher Macky Sall.
LE PDS PLAIDE POUR LA DISSOLUTION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Après la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, le report de la présidentielle, les députés de Wallu engagent un nouveau front. Cette fois-ci, c’est pour la mise sur pied d’une Cour constitutionnelle.
Après la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, le report de la présidentielle, les députés de Wallu engagent un nouveau front. Cette fois-ci, c’est pour la mise sur pied d’une Cour constitutionnelle. En effet, Selon Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, cette Cour peut régler beaucoup de problèmes qui ont été soulevés lors de la dernière plénière.
«Il sera essentiel d’organiser l’élection présidentielle avec un juge impartial au-dessus de tout soupçon pour veiller à la régularité et à la transparence de l’élection. Nous proposons de mettre en place une Cour Constitutionnelle renforcée et véritablement indépendante chargée de superviser les questions électorales », déclare-t-il.
Ainsi, comme le PDS cherche la mort du Conseil Constitutionnel dont des membres sont accusés de corruption.
LES USA DÉNONCENT LE VOTE ILLÉGITIME DU PARLEMENT SÉNÉGALAIS
Le Département d'Etat américain remet clairement en cause la légalité du processus qui a abouti au report de l'élection présidentielle
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 07/02/2024
Selon une déclaration du Département d'État américain, les États-Unis considèrent que le vote de l'Assemblée nationale sénégalaise reportant la présidentielle et prolongeant le mandat du président Macky Sall "n'est pas légitime".
"Les États-Unis sont profondément préoccupés par les mesures prises pour repousser l'élection présidentielle du 25 février au Sénégal, et qui vont à l'encontre de la forte tradition démocratique" du pays, a affirmé le Département d'État dans un communiqué. Ils sont "particulièrement alarmés" par les conditions dans lesquelles les députés ont entériné le report décrété par le président Sall et par l'évacuation de force des parlementaires opposés au vote.
"Étant donné ces circonstances, "le vote ne peut être considéré comme légitime", ajoute le communiqué. La diplomatie américaine "demande instamment au gouvernement du Sénégal d'organiser l'élection présidentielle conformément à la Constitution et aux lois électorales".
C'est là la réaction la plus tranchée à ce jour d'un allié du Sénégal, qui fait suite à l'indignation suscitée au sein de la population sénégalaise et à l'inquiétude exprimée par d'autres partenaires comme la CEDEAO.