Le Pr Ibrahima Fall n'est ni de près ni de loin impliqué à la tentative de mise en place d'une coalition regroupant les forces de l'opposition.
Selon une déclaration de son secrétariat exécutif national parvenu hier à EnQuête, Taxaw temm soutient que contrairement à ce qui a été rapporté par une certaine presse, le Pr Ibrahima n'a jamais pris part à la rencontre des leaders de l'opposition réunis la semaine dernière chez Mamadou Diop Decroix pour discuter des modalités de mise en place d'une coalition.
Mieux, la note précise qu"'au moment où cette rencontre se tenait, le Pr Ibrahima Fall se trouvait au Burundi où il représente l'Union africaine pour mettre son expérience au service d'un peuple frère pour que la paix et la démocratie soient les remparts face aux périls de guerre civile".
"Ses préoccupations sont donc très éloignées de combinaisons politiciennes", souligne le secrétariat exécutif national de Taxaw temm pour qui, "l'alliance stratégique est un engagement fort entre des organisations citoyennes et politiques partageant les mêmes valeurs, une même vision pour le Sénégal et l'Afrique, le même projet de société, et ayant des objectifs de ruptures radicales avec tout ce que les Sénégalais ont connu jusqu'ici comme gouvernance".
Dés lors, le parti de Ibrahima Fall estime que "tout projet devrait toujours s'articuler autour des 4R (Rassembler les patriotes, Réhabiliter les valeurs, Restaurer l'état de droit, Relancer le développement) et c'est dans ce cadre, que le Secrétariat national a rédigé un document de base intitulé "Politique du Partenariat de Taxaw Temm pour éviter toute forme d'alliance contre-nature'
Kaolack, 22 mai (APS) – Dix à 20 pour cent des garçons inscrits dans les écoles sénégalaises sont des fumeurs, de même que 15% des filles, a indiqué, sur la base d'une récente étude, le docteur Souleymane Thiam, chef du service de cardiologie de l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass, à Kaolack.
Ces statistiques résultent d’une étude récente, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS, en prélude à un atelier des cardiologues sur l’hypertension artérielle, samedi, à Kaolack.
"Les enfants commencent à fumer dès l’école primaire. Au lycée, c’est pire", s’est désolé le médecin.
''Nous sommes inquiets à cause du fléau du tabagisme. Nous tirons la sonnette d’alarme parce que nous recevons de plus en plus des jeunes âgés de 25 à 30 ans, qui sont victimes d’un infarctus du myocarde'' (IDM), c’est-à-dire la mort des cellules d’un muscle cardiaque, s’est alarmé le docteur Thiam.
L’IDM provoque ''parfois'' la mort chez les patients, selon lui.
Il rappelle que ''jusqu’à des années récentes", l’infarctus du myocarde était fréquent chez les hommes âgés de plus de 40 à 50 ans et les femmes ayant atteint l'âge de la ménopause, c’est à dire celles qui ont 40 ans au moins.
Maintenant, l'IDM concerne des jeunes qui "n’ont ni le diabète, ni l’hypertension. Ils ne sont pas obèses non plus. Ils n’ont que le tabac comme facteur de risque cardio-vasculaire'', a expliqué le chef du service de cardiologie de l’hôpital El Hadj Ibrahima Niass.
Il déplore par ailleurs que ''les multinationales du tabac viennent s’implanter dans nos pays où la législation est moins rigoureuse pour elles".
Le docteur Thiam dénonce ce ''lobby hyper-puissant'' de l’industrie du tabac, ''qui se développe dans nos pays''. ''C’est difficile de lutter contre ce lobby, d’autant plus qu’il donne beaucoup d’argent à nos Etats, qui sont pauvres.''
Néanmoins, "nous allons accentuer la lutte contre le tabagisme en faisant de la sensibilisation auprès des élèves. Nous allons aussi demander l’adoption du décret d’application de la loi anti-tabac. Cette lutte doit aussi être l’affaire de la famille et des associations'', a ajouté le médecin.
Au 31 mars 2015, l'État du Sénégal a enregistré un taux de décaissement de 39% du portefeuille de projets financés par la Banque africaine de développement au Sénégal, a annoncé, hier, le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan.
39%. C'est le taux de décaissement enregistré par le Sénégal dans les projets financés par la Banque africaine de développement (BAD) au 31 mars 2015. Ce taux est "appréciable", selon le ministre de l'Economie, des Finances et du Plan, qui a fait, hier, l'annonce à l'occasion de la revue annuelle conjointe de la coopération entre le Sénégal et l'institution bancaire.
Même s'il se félicite de "l'amélioration" de la situation globale du portefeuille, Amadou Ba demeure convaincu "qu'il reste des améliorations à faire sur certaines questions".
Au total, le portefeuille de la Banque africaine de développement pour le Sénégal compte 18 opérations dont 11 pour "le secteur public national" et 7 pour le secteur privé, renseigne le représentant résident de la BAD au Sénégal.
Selon Mamadou Lamine Ndongo, le total des engagements de la BAD pour le secteur public national est d'environ 147 milliards, répartis entre différents secteurs ; le secteur rural (34%), le secteur de l'eau et de l'assainissement (31%), les infrastructures 19%, le secteur social (14%) et la gouvernance économique et financière 2%.
En plus de ces projets, la BAD a fait aussi à l'État du Sénégal une promesse de financement du PSE à hauteur de 400 milliards de F CFA. Avec cet appui, la Banque compte financer le Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS).
"Ce projet permettra d'éradiquer les causes naturelles des crises alimentaires, nutritionnelles aiguës et chroniques, en aidant les ménages vulnérables à accroître leurs revenus, à accéder aux infrastructures et aux services sociaux de base et à construire un patrimoine permettant de renforcer durablement leurs moyens d'existence", informe Amadou Ba.
Pour rappel, la "première opération" de la Banque africaine de développement pour le Sénégal date de 1972. Depuis lors, souligne le représentant résident à Dakar Mamadou Lamine Ndongo, "la Banque a approuvé un total de 94 opérations en faveur du Sénégal pour un montant cumulé de plus de 1 000 milliards de F Cfa".
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UN VINGT-TROISIÈME COUP D'ENVOI DONNÉ TOUT EN ÉLÉGANCE
La cérémonie de coup d'envoi de la 23e édition du Saint-Louis Jazz s'est tenue hier sur la place Faidherbe. Ponctuée d'annonces importantes, l'événement a néanmoins vite cédé la place à la musique.
S'illuminant aux alentours de 21h, la scène principale du Festival International de Jazz de Saint-Louis accueillait, hier, les toutes premières étoiles du ballet incessant de prestations qu'elle va connaître jusqu'à la clôture, à la date du 25 mai prochain. Le public, s'étant déplacé en masse pour ce concert inaugural, était évidemment sur son trente-et-un avec des dames fardées de poudre, vêtus d'habits riches et les bras et cous chargés de parures, accompagnées de messieurs en costumes rutilants.
La première formation à apparaître sous le feu des projecteurs a été celle de l'acrobate et saxophoniste Conny Schneider, accompagnée de ses batteurs, bassiste et claviste. La jeune femme, aux cheveux courts ramenés en arrière par un serre-tête en strass, était moulée dans une combinaison en spandex couleur vieil or agrémenté de guêtres couleur plomb, et jouait de son instrument en plein air, assise sur un trapèze suspendu à deux ou trois mètres du sol. Se contorsionnant et se lançant parfois même dans des solos alors qu'elle avait la tête littéralement à l'envers, l'artiste a donné une prestation appréciée du public, particulièrement des plus jeunes.
À la fin dudit numéro, Golbert Diagne est monté sur scène pour donner le coup d'envoi de la cérémonie officielle d'ouverture de cette 23e édition. Le journaliste a tout d'abord annoncé l'arrivée à Saint-Louis, ce samedi, du Président Macky Sall qui sera accompagné du roi du Maroc à l'occasion d'une visite officielle.
Prenant ensuite la parole, Mansour Faye à quant à lui annoncé que la scène principale du festival sera déplacée l'année prochaine de la Place Faidherbe du fait de travaux de requalification et d'embellissement qui commenceront prochainement grâce à un financement acquis par feu Ousmane Masseck Ndiaye, à qui il a rendu hommage. "En tout, ce sont 22 milliards de nos francs qui ont été dédiés à rendre la ville plus attractive", a spécifié le maire de la ville.
Me Ibrahima Diop le Président du Festival, s'est quant à lui appesanti sur le thème de cette édition, "au cœur du Jazz", qu'il a décrit comme faisant écho à la grande campagne de dépistage et de traitement des maladies cardiovasculaires qui se déroule parallèlement aux concerts, grâce à l'appui des partenaires du Festival et de l'Association Saint-Louis Jazz. Il a enfin rendu hommage au parrain de cette présente édition, Mamadou Diagna Diagne.
Toutes les paroles nécessaires dites et entendues, ce fut enfin le moment de faire une place belle aux musiciens de l'Orchestra Baobab, qui ont choisi le titre "Colette" pour faire entrée en la matière. Croonant les paroles de ladite chanson en même temps que le public, Rudy Gomis a su mettre le feu aux rangs de l'assistance, à tel point que l'espace vacant en face de la scène s'est transformé en piste de danse à peine les premières notes du second morceau, "Sutukun", entonnées par Balla Sidibé.
Se prolongeant jusque tard dans la nuit, le concert de l'Orchestra fut une affaire conviviale et très dansante avec un public se trémoussant au son de titres appréciés depuis toujours comme "Coumba", "Boulma Mine" ou encore sur de nouveaux morceaux, issus de l'album en préparation du groupe (Xatis et Wuti Xalis. Une mention spéciale, enfin, a été faite à la première dame avec un titre chanté en son nom sur la mélodie d'un ancien succès du groupe, "Lady Dieme Mbodj".
VÉRITÉ SUR UN PLAN
COMMENT DIAGNE FADA COMPTAIT TORDRE LE BRAS À WADE POUR AVOIR LE CONTRÔLE DU PDS
En lieu et place d'une pétition, c'est un document assez détaillé et signé par de hauts responsables du parti qui lui sont favorables que Mamadou Diagne Fada a plutôt produit pour demander la réorganisation du Parti démocratique sénégalais et le renouvellement de ses instances en sa faveur. D'après des sources dignes de foi contactées par EnQuête, le président du groupe parlementaire "Libéraux et démocrates" s'est appuyé sur le soutien d'un groupe restreint composé de cadres, adultes, jeunes, femmes, responsables de toutes les structures verticales et horizontales du parti et des membres du Comité directeur pour pousser Me Wade vers la sortie.
La succession d'Abdoulaye Wade à la tête du Parti démocratique sénégalais aiguise bien des appétits. C'est dans ce sens que Mamadou Diagne a pris une initiative dans le but d'aller vers une réorganisation du parti. Une pétition a même été annoncée à ce sujet par la presse.
Mais à en croire des sources internes contactées hier par EnQuête, il ne s'agit pas en réalité d'une pétition. Mais plutôt d'une déclaration signée par des pontes et des caciques du parti favorables au leadership du président du groupe parlementaire "Libéraux et démocrates".
"Je suis en mesure de dire que l'idée vient en réalité de moi. Avec des camarades de parti, nous nous sommes rencontrés pour discuter et échanger sur une vision autour de Mamadou Diagne Fada. Cette vision précise clairement que le Pds est notre parti et que nous ne comptons pas le quitter. Mais nous avons besoin de relever le défi qui nous interpelle, de faire une analyse approfondie de ce qui nous a fait perdre le pouvoir", confie un haut responsable du parti libéral qui a requis l'anonymat.
Selon ce dernier, "cette analyse permet d'aller vers la réorganisation du parti, sa restructuration de la base au sommet tout en gardant à l'esprit que Abdoulaye Wade demeure et reste notre père".
Mais, s'empresse-t-il d'ajouter : "On ne peut plus continuer à se barricader derrière lui, le mettre au devant de la scène à son âge." "Au lieu de mettre Abdoulaye Wade au devant, mettons-nous devant avec la bénédiction du père", souligne notre interlocuteur.
Qui précise : "Notre candidat pour l'élection présidentielle, c'est Karim Wade ; ça, c'est le parti qui l'a déjà voté. Mais puisque la direction du parti est dans une léthargie, on a décidé de produire un document signé par des caciques du parti pour donner une nouvelle orientation politique".
Le document en question est, selon un autre responsable libéral, destiné à Abdoulaye Wade. "Il ne s'agit pas de faire le tour du Sénégal pour faire signer les gens mais de recueillir des signatures de responsables du parti au niveau adulte, jeune, mixte, femme, cadre, et dans toutes les structures verticales et horizontales du parti, les membres du Comité directeur qui sont convaincus de cela", soutient notre interlocuteur selon qui, "le seul objectif, c'est qu'Abdoulaye Wade prenne le temps de bien analyser le document et de s'asseoir avec nous autour d'une table pour en discuter. Il n'est pas question pour nous de se désolidariser de Wade ou de Karim".
La gendarmerie vient de démanteler une bande de malfaiteurs dans le Djoloff, plus exactement à Niouky, village distante de 6 km de Déali (Dahra) où les bandits venaient d’opérer. Lors de leur cambriolage, les trois hommes armés de coupe-coupe avaient blessé sérieusement deux personnes.
LINGUERE - Dans la nuit du 18 au 19 mai dernier, un groupe de 3 individus armés de coupe-coupe et diverses autres armes blanches, a fait irruption dans le village de Déali pour s’attaquer à deux personnes. Les cambrioleurs les ont surprises en train de dormir dans la cour d’une maison pour les agresser violemment.
Lors de leur forfait, les assaillants ont réussi à emporter un sac contenant des papiers du véhicule de l’une des victimes et la somme de 100 000 francs Cfa. Mais ce n’est pas tout, car les cambrioleurs ont aussi sérieusement blessé leurs victimes qui ont été évacuées au poste de santé de Touba Boustane.
Une fois leur forfait accompli, les assaillants ont pris la direction de la ville sainte de Touba, distante de 27 kilomètres de Déali. Les villageois se sont alors organisés pour engager la poursuite. Armés de gourdins, ils se sont lancés sur la trace des bandits. Et c’est en cours de route qu’ils sont tombés sur le sac qui contenait les pièces du véhicule et la somme de 100 000 francs, ils l'ont vidé de son contenu avant de le jeter.
Pendant ce temps, le Commandant de la brigade de gendarmerie de Dahra, Abdoul Aziz Kandji et ses éléments, qui ont été alertés, ont effectué un rapide transport sur les lieux, avant de se rendre à Niouky, distant de 6 kilomètres de Déali. Niouky étant une localité réputée être un bastion de voleurs.
Les enquêteurs ont ainsi perquisitionné le domicile d’un certain Thierno Ba, un malfaiteur qui a souvent maille à partir avec la justice. Les hommes en bleu ont ainsi découvert deux fusils de fabrication artisanale chez lui.
Pressé de questions, le sieur Ba a fini par dénoncer son acolyte, un certain Diégui Ka. Ce dernier sera arrêté par la suite chez lui, au moment où il était dans les bras de Morphée. Le dernier membre de la bande en fuite est activement recherché par les hommes du commandant Kandji.
Conduits à l’unité de gendarmerie, les nommés Thierno Ba et Diégui Ka ont reconnu sans détour les faits qui leur sont reprochés. Ils ont été déférés au parquet de Louga pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis avec violence. Ils ont été placés en détention dans l’attente de leur jugement.
BAMBEY EN HAUT DE TABLEAU, UGB EN CHUTE LIBRE, ZIGUINCHOR AU BAS DE L’ECHELLE
EVALUATION DES CONTRATS DE PERFORMANCES DANS LES UNIVERSITES
Faisant le point, hier, sur les contrats de performances des universités du Sénégal, le ministre de l’Enseignement supérieur a fait ressortir que Bambey tient le haut du pavé en termes de résultats satisfaisants. Cela, au moment où l’université de Saint-Louis est en chute libre, au même titre que celle de Dakar. Quant à l’université de Ziguinchor, elle est au bas de l’échelle.
Les dégâts suscités par les multiples constations, enregistrées ces derniers temps dans les universités publiques, risquent d’affaiblir encore le système. Du moins si on se fie au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Mary Teuw Niane a, en effet, saisi l’occasion d’une signature de convention avec l’Institut de recherche pour le développement (Ird), pour édifier le public sur les contrats de performances.
«Les contrats de performances sont accompagnés d’une subvention. Alors, lorsqu’une université n’est pas performante sa subvention peut être réduite sensiblement, jusqu’à même être annulée. Et là, c’est un manque à gagner», prévient le ministre qui explique que «les contrats de performance, c’est la notation des universités. Et les cinq contrats de performance ont été notées comme suit : Hautement satisfaisante sur l’Université Alioune Diop de Bambey (Uadb), satisfaisantes sur l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), l’Université de Thiès et l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Uasz). Et moyennement satisfaisante sur l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb) ».
Toutefois, Mary Teuw Niane souligne que parmi celles qui étaient hautement satisfaisantes, c'est l’Université de Saint-Louis qui a le plus régressé. «Cela, dit-il, parce qu’il y a eu beaucoup de grèves et des étudiants, et des enseignants. Et ça a impacté un certain nombre d’indicateurs qu’on examine de manière approfondie. Aussi, nous nous rendons compte que l’université qui a le plus faible taux de réussite, c’est l’Université Assane Seck de Ziguinchor».
Le ministre de l’Enseignement supérieur confie que cette situation est liée à la démultiplication des grèves à Ziguinchor. «L’année dernière, lorsque tout le monde a arrêté la grève, ils ont continué et c’est plus d’un mois de grèves sans raison. Cela a eu un impact sur le taux de réussite entraînant le renvoi de beaucoup d’étudiants. Car beaucoup étaient en situation de dérogation», renseigne-t-il.
Déplorant cette situation, le ministre prévient que «cette année encore, on risque d’arriver à une situation pire, si ce qui est en train de se faire là- bas ne s’arrête pas. Et c’est les étudiants qui sont victimes de cela. Car quand ils sont dérogatoires, ils vont payer les pots cassés. S’ils continuent dans la grève, c’est qu’ils se trompent de perspectives».
Le dernier Premier ministre du régime libéral a fait, hier, une révélation de taille, en marge de la Conférence inaugurale de l'Iam sur l'éthique en politique qu'il animait. Souleymane Ndéné Ndiaye a assuré que "Me Abdoulaye Wade sera le candidat du Pds en 2017".
Me Abdoulaye Wade serait-il le plan B du Parti démocratique sénégalais (Pds), au cas où Karim Wade ne serait pas apte à prendre part à la prochaine élection présidentielle ?
En tout cas, pour son ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, il n'y a aucun doute sur cette question. "Me Abdoulaye Wade sera le candidat du Pds en 2017", clame-t-il, en marge de la Conférence inaugurale de l'Iam sur l'éthique en politique qu'il animait.
Pour étayer son affirmation et asseoir sa certitude, le dernier chef de gouvernement du régime de Me Wade dit :
"Il avait déclaré que personne ne peut assurer les destinées du parti, si ce n'est lui-même. Aujourd'hui, il est encore là, et il cherche à diriger ce parti jusqu'en 2017. Sans compter qu'il a choisi son fils Karim Wade comme candidat, alors que tout le monde sait que, du point de vue de la loi, cette candidature sera déclarée irrecevable, s'il n'est pas amnistié".
Main tendue aux libéraux laissés pour compte
En effet, souligne Souleymane Ndéné Ndiaye - qui a déjà annoncé qu'il sera candidat à la Présidentielle de 2017 - "toute personne condamnée à plus de 5 ans ne peut ni se présenter, encore moins voter lors d'une élection. Et puisque Karim Wade se trouve dans cette situation, je ne vois pas qui d'autre, à part Abdoulaye Wade, peut être candidat. Parce que pour lui, les autres n'ont pas cette capacité, et c'est pour cette raison qu'il a imposé son fils".
Face à cette situation, Souleymane Ndéné Ndiaye a invité tous les responsables du Pds à rejoindre sa formation politique qu'il va lancer le 28 mai prochain. "J'invite tous les responsables du Pds à me rejoindre. Car ils savent tous que je suis le plus expérimenté. Et c'est pour cette raison, que Me Wade m'avait choisi comme chef de gouvernement", a-t-il affirmé.
Sur la rencontre initiée par Idrissa Seck, Cheikh Bamba Dièye, Pape Diop, Abdoulaye Baldé, Mamadou Diop "Decroix", Oumar Sarr et Djibo Leyti Ka, pour pousser le pouvoir de Macky Sall vers la sortie, Souleymane Ndéné Ndiaye s'est voulu très clair.
"Je ne demande pas qu'ils m'invitent. Je ne suis pas ce genre de personne. Mais, s'ils m'invitent, je vais les rejoindre. Car tout le monde sait que c'est très risqué d'aller à une élection sans coalition", a-t-il martelé.
Transhumance : "Quand je serai Président..."
Par rapport à la transhumance aussi, l'ancien Premier ministre s'est voulu catégorique. "Je bannis la transhumance, je la réprouve, c'est une contre-valeur de la politique. C'est le pire des actes qu'un acteur politique peut poser. Les transhumants doivent être retirés de la liste des électeurs, car ils ont trahi tout le monde.
D'ailleurs, quand je serai président de la République, avec une majorité à l'Assemblée nationale, je vais mettre dans le Code électoral que tout transhumant perd ses droits civils, civiques et politiques", a-t-il fait comprendre.
MULTIPLE PHOTOS
UCAD : MAMADOU KOUME NOMME DIRECTEUR DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
Dakar, 22 mai (APS) – Le journaliste, enseignant au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), Mamadou Koumé, a été nommé directeur de l’information et de la communication de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, rapporte le journal Sud Quotidien, dans son édition de ce vendredi.
Contacté par l’APS, M. Koumé a confirmé cette information, ajoutant que la décision a été prise depuis le 2 avril.
L’université cherche à rendre visible ‘’un certain nombre de choses’’ à travers cette nouvelle direction, a-t-il dit.
Mamadou Koumé a précisé qu’il va continuer à assurer la formation des étudiants au CESTI.
M. Koumé a été directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS) de 2001 à 2010
SOULEYMANE NDENE NDIAYE S’OFFRE LA UNE DES JOURNAUX
Dakar, 22 mai (APS) – Les propos de l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye sur le prochain candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la présidentielle de 2017 et ses critiques contre le régime de Macky Sall sont largement commentés par les journaux reçus vendredi à l’APS.
‘’Ndéné se défoule sur Macky et défend Wade’’, affiche La Tribune expliquant que, jeudi, lors d’une conférence à l’Institut africain de management (IAM) sur ‘’Ethique et politique’’, l’ancien Premier ministre ‘’ a déploré le manque de confiance qu’une large frange de la population ressent vis-à-vis des fondés de pouvoir’’.
‘’Il a également fustigé nombre de dérives liées à la gestion du régime de Macky Sall. De son point de vue, certaines pratiques telles que la transhumance, l’immixtion de la famille présidentielle dans la gestion du pouvoir ou encore la diabolisation de Me Abdoulaye Wade sont moralement réprouvables’’, écrit La Tribune.
L’Observateur relève que Souleymane Ndéné Ndiaye ‘’trahit un secret’’ lors de cette conférence, en affirmant que Abdoulaye Wade ‘’sera le candidat du PDS en 2017’’.
‘’Quand on a une certaine lecture des choses et lorsqu’on regarde ce qui se passe au PSD, on est enclin à penser que Me Abdoulaye Wade ne veut le pouvoir que pour lui. Le prochain candidat du PDS en 2017 ne sera pas Karim Wade, mais Abdoulaye Wade’’, soutient M. Ndiaye;
L’ancien PM ajoute : ‘’Cependant, à son âge, s’il tient encore jusqu’en 2017, c’est parce qu’il estime qu’au PDS, il n’y a personne qui est capable de le remplacer’’.
Le Populaire ouvre également par ces propos de Souleymane Ndéné Ndiaye : ‘’Me Wade sera le candidat du PDS en 2017’’. Selon lui, ‘’la candidature de Karim Wade sera déclarée irrecevable, s’il n’est pas amnistié’’.
En politique toujours, Enquête note ‘’un bras de fer entre Modou Diagne Fada et Abdoulaye Wade’’, en titrant : ‘’La guerre des tranchées’’. Le journal souligne que les partisans du président du Groupe parlementaire libéral et démocratique ‘’demandent la réorganisation ‘’ du PDS.
Faisant état des alliances entre Idrissa Seck, Mamadou Diop Decroix, Malick Gackou, Souleymane Ndéné Ndiaye, Abdoulaye Baldé, etc., Le Quotidien affirme que ‘’Bennoo (fait) face à Macky’’.
‘’A moins de deux ans dans de la présidentielle, les alliances se dessinent. L’opposition tente de se regrouper contre Macky Sall et Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) ou ce qu’il en restera si le Parti socialiste (PS) choisit son candidat’’, indique le journal.
‘’Ca pourrait ressembler à un Benno Siggil Senegaal avec l’équation d’une candidature unique ou plurielle. La campagne a commencé’’, ajoute Le Quotidien.
Le Soleil met en exergue la visite de Mohamed VI à Dakar et affiche à sa Une : ‘’Treize accords de coopération signés entre Dakar et Rabat’’.
Le journal annonce la mise en place d’un groupe d’impulsion économique Sénégal-Maroc et la signature d’un accord de siège pour la Fondation Mohamed VI.