Kahone (Kaolack), 13 avr (APS) - Les sites traditionnels seront recensés en vue de les fixer dans la mémoire collective, a déclaré, lundi, le président Macky Sall, qui assuré qu'il va veiller à la sauvegarde du patrimoine immatériel et historique en procédant à un recensement.
''Des sites comme Kahone ne doivent pas disparaitre de la mémoire collective des Sénégalais. Nous allons procéder au recensement de l'ensemble des sites historiques pour une sauvegarde du patrimoine immatériel et historique du pays'', a souligné Macky Sall, en tournée économique à Kahone, l'ancienne capitale du Saloum.
Lors de sa visite à Kahone où il a inauguré deux unités additionnelles de la centrale électrique, Macky Sall a été interpellé directement par le maire de cette commune Ousseynou Senghor sur ''la nécessité de prendre des mesures pour sauver le patrimoine historique de l'ancienne capitale du Saloum où plus d'une cinquantaine de rois se sont succédé''.
''Ce patrimoine ne doit nullement disparaitre de la mémoire collective. Je vais instruire le gouvernement à trouver des solutions à ce problème. Sans une bonne assise historique, il sera difficile de viser le développement'', a estimé le chef de l'Etat.
''Le secret des pays européens et américains, c'est d'abord ce réflexe (consistant) à sauvegarder toute trace historique. Nous avons un passé historique très riche, mais la sauvegarde de ce patrimoine fait défaut. Nous allons trouver des solutions à cela'', a promis le président de la République.
SAINT-LOUIS : CHEIKH HAMIDOU KANE PARRAIN DE LA JOURNÉE MONDIALE DU LIVRE
Saint-Louis, 13 avr (APS) - L’écrivain Cheikh Hamidou Kane est le parrain de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur organisée par le Cercle des poètes et écrivains de Saint-Louis (CEPS), le 23 avril prochain, annonce un communiqué reçu à l’Aps.
Outre l’intervention de l'auteur de ''L’Aventure ambiguë'' qui va échanger avec les élèves et enseignants, l’écrivain-philosophe Alpha Amadou Sy s’adressera à l’assistance pour une note introductive de cette manifestation.
Après Dagana et Podor, le CEPS, souligne ce communiqué, revient dans la vieille capitale où cette manifestation sera marquée également par un concours littéraire qui mettra en lice quatre élèves par établissement.
Cette journée est organisée en partenariat avec l’Institut français et le Centre culturel régional Abdel Kader Fall.
Saint-Louis, 13 avr (APS) - L’écrivain Cheikh Hamidou Kane est le parrain de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur organisée par le Cercle des poètes et écrivains de Saint-Louis (CEPS), le 23 avril prochain, annonce un communiqué reçu à l’Aps.
Outre l’intervention de l'auteur de ''L’Aventure ambiguë'' qui va échanger avec les élèves et enseignants, l’écrivain-philosophe Alpha Amadou Sy s’adressera à l’assistance pour une note introductive de cette manifestation.
Après Dagana et Podor, le CEPS, souligne ce communiqué, revient dans la vieille capitale où cette manifestation sera marquée également par un concours littéraire qui mettra en lice quatre élèves par établissement.
Cette journée est organisée en partenariat avec l’Institut français et le Centre culturel régional Abdel Kader Fall.
KAOLACK : LES ACTEURS PRÉCONISENT DES ETATS GÉNÉRAUX DE L'ARACHIDE
Guinguinéo, 13 avr (APS) - Les acteurs veulent la tenue des états généraux de l'arachide qui constitue la principale source de l'économie du Saloum, en vue de ''redynamiser'' cette spéculation et ''replacer Kaolack dans le peloton de tête'' des meilleures économies régionales du Sénégal, a déclaré, lundi, le président du Cadre de concertation des producteurs d'arachide, Ibrahima Niasse.
''Il nous faut tenir ces assises de l'arachide et un conseil présidentiel autour de cette denrée qui est fortement ancrée dans le Saloum'', a lancé M. Niasse, s'adressant au président de la République Macky Sall, au cours d'un forum économique tenu à Guinguinéo.
Accompagné du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, de la présidente du Conseil économique, social et environnemental Aminata Tall et de plusieurs ministres, le président Sall est arrivé à Guinguinéo à 19 heures 30 pour conduire les travaux d’un forum sur les potentialités économiques du Saloum.
''Il y a beaucoup de difficultés liées à la culture et à la commercialisation de l'arachide d'où la nécessité de faire l'état des lieux de l'arachide. C'est une demande forte des acteurs pour propulser la région de Kaolack au développement'', a expliqué M. Niasse qui s'est exprimé au nom des producteurs lors de ce forum économique.
Le président de la Coopérative privée des opérateurs économiques, stockeurs et transporteurs El Hadji Tambédou a abondé dans le même sens en relevant ''un paradoxe de l'arachide''.
''Dans les années, 1970 nous avons eu 1, 5 million de tonnes d'arachide. Plus de 40 ans après, l'Etat s'est fixé comme objectif une production d'un million 600 mille tonnes à l'horizon 2017. Donc il y a problème'', a relevé M. Tambédou.
MACKY SALL : ''60% DES ENGAGEMENTS PRIS POUR KAOLACK EN COURS DE RÉALISATION''
Guinguinéo, 13 avr (APS) - 60% des engagements pris par le gouvernement lors du conseil des ministres décentralisé à Kaolack en 2012 sont en cours de réalisation, soit 96,6 milkiards FCFA sur les 264 milliards prévus pour Kaolack, a révélé le président Macky Sall, lundi, à Guinguinéo.
''A Kaolack, nous avions pris 50 engagements, les 32 sont en cours de réalisation, soit un taux d'exécution de 60%'', a fait valoir le président Sall au cours d'un forum économique sur les potentialités du Saloum à Guinguinéo.
Accompagné du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, de la présidente du Conseil économique, social et environnemental Aminata Tall et de plusieurs ministres, le président Sall est arrivé à Guinguinéo à 19 heures 30 pour conduire les travaux d’un forum sur les potentialités économiques du Saloum.
''A Kaolack, a poursuivi le président Sall, l'Etat s'était engagé pour un financement de 82 milliards de francs CFA, les partenaires techniques au développement 172 milliards.
''Nous avons un document du suivi d'exécution des différents engagements dans pour toutes les régions. Ce document est logé à la Primature pour un suivi efficace des réalisations'', a-t-il dit.
Gris Bordeaux a reçu la presse samedi matin à l'Olympique club de Dakar. Revenu fraîchement d'Espagne, le Tigre de Fass a parlé de son combat du 3 mai prochain contre Tyson. Il en a profité pour décliner ses ambitions et provoquer son adversaire.
Quel message adressez-vous aux supporters de Fass qui attendent une victoire depuis belle lurette ?
J'ai dit tout ce que j'avais à dire sur ce combat. Comme il a été reporté, on peut en reparler, mais je n'ai pas changé de position. Ce duel est celui du rachat pour moi. Je dois me racheter et montrer à tout prix à mes fans que je suis toujours là. Tyson, je le respecte beaucoup, mais je vise loin. Il ne faisait pas partie de mon plan car je visais d'autres adversaires. Mais comme on doit s'affronter, je le ferai.
Donc vous confirmez les propos de Mbaye Guèye ?
Tout ce que Mbaye Guèye a dit est vrai, je le cautionne et le confirme. Mes ambitions dépassent de loin Tyson. C'est un adversaire par défaut parce que simplement je sors d'une contreperformance. Mais il ne fait pas partie de mes adversaires potentiels. C'est la force des choses qui nous a réunis, pas autre chose. Maintenant que le combat est ficelé, je le prends très au sérieux. Je travaille comme un fou dans l'unique but de le battre. Il me faut la victoire pour rebondir.
Tyson est donc un tremplin pour vous ?
Non. Il ne peut pas l'être. C'est un adversaire très sérieux comme tous les autres. Moi, je ne sous-estime aucun lutteur. Même si on me donnait le plus petit des lutteurs, je lui donnerais du respect. C'est tout. Mon objectif est de récupérer ce que j'ai perdu durant les deux dernières années. C'est la mission que mes fans m'ont consignée. Je dois le débuter devant Tyson avec la manière et surtout avec beaucoup de fougue. Car, je veux terrasser tous ceux qui ont déjà battu Moustapha Guèye. Il me le faut et avec la manière. Pas des combats fades de deux ou trois minutes mais des combats de haute facture que réclament les amateurs.
Donc, Balla Gaye 2, Lac 2 et Cie doivent être sur leurs gardes ?
Je ne parle pas de Balla Gaye 2, mais de Tyson. Balla Gaye 2 est un outsider. Seul mon combat contre Tyson m'intéresse pour le moment. J'ai eu à battre certains bourreaux de Tapha Guèye et je serai sans pitié pour ceux qui restent. Ce combat est le mien. Je vais lutter pour Tapha Guèye et pour moi-même. Mon ambition est de mériter mon titre de 3e Tigre de Fass.
Vous n'êtes pas encore à la hauteur des attentes de l'écurie Fass ?
Dans toute discipline sportive, il y a des hauts et des bas. Mais Dieu est Grand ! Au passage, je tenais à féliciter mon voisin Eumeu Sène pour cette belle victoire. C'est un grand champion. J'ai jubilé pour cette victoire. J'ai toujours dit qu'Eumeu Sène est un lutteur que j'apprécie et je le supporte toujours. Je ne triche pas. Et lorsqu'il a battu son adversaire, j'ai jubilé comme pas possible. J'ai même failli me casser le bras tellement j'étais heureux.
Mais Tyson voudra venger son jeune frère Balla Gaye 2 battu par Eumeu. Qu'en pensez-vous ?
Ce sont des détails. Il ne jubilera pas car ce n'est pas la même chose. J'ai des fourmis dans le "ngemb". Et les entraînements sont tellement intenses que je suis pressé d'y être (3 mai). J'ai beaucoup d'armes pour ce combat.
Comment se passent les entraînements ?
J'étais en Espagne avec mon coach Ibrahima Ben Mady. Il m'a beaucoup fait travailler. J'ai engrangé beaucoup de choses. Et incha Allah, vous en saurez quelque chose le jour du combat. Je suis toujours le planning et j'y suis à fond. Je fais des contacts et beaucoup de boxe, et la concentration est totale. Je ne sais pas ce que Tyson est venu chercher en Espagne mais une chose est sûre : ce que j'ai fait comme travail, il ne peut pas le faire. Ce que mon corps peut endure dans la souffrance, il ne peut pas le supporter. Son âge et son courage ne le lui permettent pas. Tyson est un vieux, il est mon aîné de presque dix ans. Je suis plus courageux que lui et j'ai plus de "Salagne salagne" (d'astuces) que lui. Je tape plus fort que lui.
Vous allez donc vous bagarrer avec Tyson ?
Absolument ! Il faut qu'on se bagarre. Qu'il le veuille ou non, il y aura de la bagarre. Il ne verra pas les coups venir. Je vais le bastonner avec des coups précis. Qu'il reste sur place et évite de fuir. Je l'invite à faire preuve de courage. C'est un fuyard, mais s'il reste sur place, il ne verra que du feu. Et ce que les gens disent de lui me fait très mal.
Qu'est-ce qu'ils disent de Tyson ?
Qu'il est l'un des plus grands poltrons de l'arène. Cela me dérange beaucoup. Un lutteur doit souffrir avant d'espérer sourire. Mais avec ses longues jambes, dès qu'on l'attaque, il prend la tangente. Du n'importe quoi ! Je ne vais lui faire aucun cadeau. Moi, je suis un bandit dans l'arène. Je sais taper là où ça fait mal. Il n'aura rien du tout. Que mes fans se rassurent ! On gagnera incha Allah.
PAR THIERNO BOCOUM
CONFUSIONS ET CONTREVÉRITÉS
Macky Sall dispose d’au moins trois possibilités pour respecter son engagement de réduire son mandat de 7 à 5 ans : voie parlementaire, voie référendaire ou démission. La balle est dans son camp
De plus en plus, des voix s’élèvent pour inciter le président de la République, Macky Sall, à revenir sur son engagement de faire un mandat de 5 ans. Contrairement à l’attitude de remise à l’ordre qu’il a toujours eue face aux dérives de certains membres de son parti, le Président Macky Sall a, cette fois-ci, trop laisser-faire.
Cette nouvelle approche qui met à contribution ses proches collaborateurs renseigne sur une stratégie que le temps ne tardera certainement pas de révéler. Cependant, tout porte à croire que le Président Macky Sall est derrière le débat sur la faisabilité du respect de son engagement.
Il se pose encore des questions sur cette faisabilité malgré son autre engagement de faire un référendum en 2016. En atteste sa dernière sortie à Nioro, ce dimanche 12 avril, en ces termes : “Il y a un débat de fond pour déterminer les procédures de faisabilité. Ce débat de fond est pris en charge par les spécialistes. Ce n’est pas à moi de choisir la procédure.”
Cependant, eu égard aux argumentaires développés ça et là par les partisans du wax waxeet et dont le but est de semer le doute dans la tête des Sénégalais, il sied d’apporter les précisions suivantes.
Ils disent que le président de la République a juré de respecter et de faire respecter la constitution. Par conséquent, il ne peut la toucher pour réduire son mandat de 7 à 5 ans.
Dites-leur que le Président Macky Sall a touché au moins à deux reprises à la constitution depuis son accession au pouvoir. Ce fut le cas d’abord quand il a décidé de supprimer le Sénat ensuite quand il a choisi de remplacer le Conseil économique et social (CES) par le Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Dites-leur que cela a été possible parce que la constitution prévoit sa propre révision en son article 103. Par conséquent, une révision constitutionnelle visant la réduction de la durée du mandat du président de la République est bien prévue par la même constitution qui a permis au Président Macky Sall de supprimer le Sénat et de créer le CESE.
Ils disent que le référendum est coûteux.
Dites-leur que c’est le président de la République qui a décidé d’aller au référendum qui est certes, une voie légale et royale mais qu’il pouvait passer par la voie parlementaire comme ce fut le cas avec la suppression du Sénat et la création du CESE. Cela n’aurait presque rien coûté à l’Etat.
Ils disent que la limitation de la durée du mandat ne peut passer que par voie référendaire.
Dites-leur que l’interprétation de l’article 27 de la constitution, qui aboutit à l’exigence de passer par la voie référendaire, était valable dans sa formulation de 2001. La disposition de 2001 a été modifiée en 2008 par la Loi constitutionnelle n°2008-66 du 21 octobre 2008. Le constituant a changé (c’est désormais le législateur), l’esprit a changé (c’est désormais la possibilité d’une révision par voie parlementaire).
La nouvelle interprétation ne peut alors se faire que sur la base de la loi qui s’applique erga omnes, c’est-à-dire la loi de 2008. Or, le législateur a choisi d’adopter cette loi par la voix parlementaire et c’est cette procédure qui a permis d’aboutir à la durée de 7 ans que les partisans du wax waxeet cherchent à nous imposer. Il est donc absurde de dire que les 7 ans sont légaux, mais que la procédure qui a permis d’arriver à cette durée est illégale.
Ils disent que le Président ne peut démissionner qu’en cas d’incapacité
Dites-leur que cette affirmation n’existe pas dans la constitution sénégalaise. La constitution prévoit la vacance du pouvoir et l’organisation du scrutin dans les soixante jours au moins et quatre vingt dix jours au plus, après la constatation de la vacance par le Conseil constitutionnel «en cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès” (art 39 de la constitution).
La démission est constatée par le conseil constitutionnel qui doit être saisi par le président de la République (art 40 de la consti- tution).
Le Président peut donc décider de démissionner quand il veut, sans souffrir d’aucune incapacité.
Ils disent que la loi ne peut pas rétroagir.
Dites-leur que Le principe de la non-rétroactivité des lois comporte des limites parmi lesquelles, et en l’espèce, les lois expressément rétroactives. Par lois expressément rétroactives, il faut entendre une loi dont les effets remontent dans le passé et qui a pour conséquence de faire renaître des droits qui n’existaient pas à l’origine. C’est une loi dont le législateur a décidé expressément qu’elle serait rétroactive. Elle trouve ou justifie sa nature dans la volonté du législateur.
Dites-leur donc qu’on pourra juste ajouter des termes du genre “cette disposition s’applique au mandat en cours”. Cette question pourra être réglée dans les dispositions transitoires.
D’ailleurs, une loi expressément rétroactive a été votée sous le magistère du Président Macky Sall. C’est la loi sur la baisse des prix des loyers qui s’est appliquée sur les loyers en cours qui ont déjà fait l’objet de contrats.
En définitive, le président de la République dispose d’au moins trois possibilités pour respecter son engagement. Il peut passer par la voie parlementaire, par la voie référendaire ou tout simplement démissionner. La balle est dans son camp.
Thierno Bocoum député (Rewmi) à l’Assemblée nationale, Juriste-communicant
MACKY PRIMÉ À WASHINGTON
"AllAfrica Global Media" attribue au chef de l’État le "Prix du leadership économique" pour sa vision à travers le PSE
(SenePlus.Com, Dakar) - Le Président Macky Sall sera à l’honneur vendredi prochain à Washington. Il recevra le "Prix du leadership économique pour récompenser sa vision à travers le Plan Sénégal Emergent, (PSE)". Une récompense attribuée par AllAfrica Global Media, un fournisseur de contenus multimédia et développeur de services.
"‘Le PSE a été qualifié de projet ambitieux. (…) Pour réussir, l’Afrique a besoin d’être très ambitieuse. Dans ce domaine, le Sénégal semble indiquer le chemin à suivre, particulièrement dans la zone francophone. C’est cela qu’indiquent les consultations que nous avons menées auprès de nos lecteurs qui ont choisi de primer la vision du président Macky Sall’, a déclaré John Reed Kramer, directeur général de AllAfrica", reprend un communiqué d’AllAfrica Global Media reçu à www.SenePlus.Com.
La cérémonie de récompense aura lieu dans la capitale américaine au cours d’un dîner-débat dont le thème, "Ré-imaginer l’Afrique : donner naissance à l’Afrique que nous voulons", invite à la mobilisation générale pour le devenir du continent.
Macky Sall ne sera pas seul sur le podium. Il sera aux côtés du président de la Banque africaine de développement (Bad), Donald Kaberuka, et de la ministre de l’Economie, des Finances et du Plan de l’Ouganda, Maria Kiwanuka.
Le premier recevra le "Prix du Champion africain", qui récompense "son travail titanesque accompli à la tête de l’institution financière continentale au cours des dix dernières années". La seconde, quant à elle, remporte le "Prix du Patriote africain", qui salue "son travail acharné pour une croissance inclusive dans son pays".
"Les lauréats ont été sélectionnés par des Africains et des amis du Continent qui suivent l’actualité de l’Afrique à travers le réseau de AllAfrica", informe le communiqué. Qui ajoute que "plusieurs dignitaires africains et américains sont attendus à la cérémonie" prévue marge des assemblées de printemps de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International (17 au 19 avril à Washington).
VIDEO
LE TAMBOUR S'EST TU À JAMAIS
Homme de gauche, réputé pour ses prises de position polémiques, Günter Grass, prix Nobel de littérature 1999, était l'écrivain allemand de la seconde moitié du XXe siècle le plus connu à l'étranger
Berlin (AFP) - L'écrivain et prix Nobel de littérature allemand Günter Grass est mort lundi à 87 ans, a annoncé son éditeur sur son compte Twitter.
"Le prix Nobel de littérature Günter Grass est mort ce matin à l'âge de 87 ans dans une clinique de Lübeck" (nord), a annoncé la maison d'édition Steidl.
Sur sa page internet, l'éditeur a publié plusieurs photos noir et blanc de l'écrivain: épaisse moustache, pipe toujours allumée et lunettes baissées sur le nez.
Homme de gauche, réputé pour ses prises de position polémiques, Günter Grass, prix Nobel de littérature 1999, était l'écrivain allemand de la seconde moitié du XXe siècle le plus connu à l'étranger.
Lors d'une conférence de presse régulière, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué que les autorités allemandes étaient "profondément bouleversées" par l'annonce de cette nouvelle "tragique".
Sur son compte twitter, l'écrivain britannique Salman Rushdie, s'est lui-aussi exprimé: "C'est très triste. Un vrai géant, un inspirateur et un ami. "Joue du tambour pour lui, petit Oskar", a-t-il écrit, en référence au héros du chef-d'oeuvre de Grass, "Le Tambour", succès planétaire adapté au cinéma par Volker Schloendorff, qui reçut la Palme d'Or à Cannes et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Lundi après-midi, un registre de condoléances va être ouvert à la maison Günter Grass, à Lübeck, a indiqué à l'AFP un responsable du lieu.
VIDEO
L’ÉDITEUR FRANÇOIS MASPERO EST MORT À L'AGE DE 83 ANS
(AFP)- L'info. L'éditeur et écrivain François Maspero, engagé à gauche et patron d'une librairie qui fut dans le Paris des années 60 et 70 un haut-lieu de la culture contestataire, est décédé samedi à l'âge de 83 ans, a-t-on appris lundi auprès des éditions du Seuil. Selon Mediapart, l'intellectuel est "mort chez lui" samedi et a été "découvert dimanche mort dans sa baignoire".
Petit-fils de l'égyptologue Gaston Maspero et fils du sinologue Henri Maspero, professeur au Collège de France, François Maspero naît à Paris le 19 janvier 1932. Sa jeunesse est marquée par la guerre : son père décède à Buchenwald en 1944 et, la même année, son frère aîné est tué en France par les Allemands. Sa mère sera déportée à Ravensbrück mais restera en vie.
En 1955, ce survivant sans diplôme, qui a longtemps culpabilisé de n'avoir point péri, devient libraire dans le Quartier latin. Quatre ans plus tard, il crée les éditions Maspero. "J'ai beaucoup vécu par les autres. Sans eux, les auteurs, les amis, les militants, rien n'aurait été possible", assurait cette ancienne figure importante de la vie intellectuelle française, homme discret qui a longtemps gardé une allure de jeune homme, à la silhouette déliée.
Révolte et indignation. Avec sa maison d'édition et sa librairie "La joie de lire", situées au cœur du Quartier latin, François Maspero, dit "Masp", imprégné de culture "chrétienne de gauche", a propagé ses idées contestataires. Dans sa librairie de la rue Saint-Séverin, "La joie de lire", on pouvait rencontrer des "révolutionnaires" d'horizons divers, prendre des notes en paix et parfois... voler des livres sans être forcément dénoncé. "J'ai des sentiments extrêmement simples de révolte et d'indignation. La dérive libérale est la plus terrible des utopies. Elle est aussi plus terrifiante que d'autres car on n'en voit pas la fin. Je crois donc à la lutte, sinon il n'y a plus d'Histoire et peut-être plus d'humanité", disait-il.
De Vidal-Naquet à Althusser. C'est en publiant beaucoup de textes sur la guerre d'Algérie, la contestation du stalinisme, le sous-développement ou encore le néocolonialisme que l'éditeur s'engageait. "Quand je regarde le catalogue des éditions, disait-il, je me dis que je peux être satisfait": Frantz Fanon, Louis Althusser, John Berger, Jean-Pierre Vernant, Pierre Vidal-Naquet, Yves Lacoste, Yannis Ritsos, Tahar Ben Jelloun, Nazim Hikmet, et beaucoup d'autres ont ainsi, pour la plupart, confié leurs premières œuvres à "Masp".
Editeur, puis écrivain. Certaines publications, interdites, lui valurent de nombreux ennuis judiciaires : fortes amendes, prison et suppression de ses droits civiques. Et si Mai 68 fut plutôt favorable pour la librairie, François Maspero a été contraint, pour des raisons financières, et sous la pression de la justice, de vendre "La joie de lire" en 1974. En revanche, sa maison d'édition a pu être conservée grâce à la mobilisation d'auteurs et de lecteurs. Mais, en 1982, épuisé par ses combats, il cède ses parts à François Gèze et quitte sa maison qui prend le nom de La Découverte. En 1984, il se lance dans l'écriture et signe "Le Sourire du chat", roman quasi autobiographique, premier d'une quinzaine de livres.
Par devoir, au nom de la vérité, et pour le retour de la paix en Casamance, Jean-Marie François Biagui a publié hier un communiqué qui prend le contre-pied de la version donnée par la Dirpa sur les échanges de tirs qu'il y a eus entre une unité de l'armée et la branche armée du MFDC. Le mouvement dénonce une agression.
Après l'accrochage de mercredi 8 avril 2015, entre le MFDC et l'armée sénégalaise, la Dirpa a sorti un communiqué pour minimiser l'incident, en indiquant que les échanges de tirs n'ont fait aucune victime dans les rangs de l'armée.
Le communiqué soutenait qu'"il n'y a pas à ce jour, de regain de violence dans les régions sud du pays". Ainsi, le service de communication de l'armée expliquait qu'une unité militaire a essuyé des tirs d'éléments isolés légèrement armés, que la patrouille a vivement riposté mettant en déroute les assaillants". Concernant les pertes du côté assaillants, la Dirpa parlait de bilan indéterminé. Mais la branche civile du MFDC s'inscrit en faux contre cette version des faits.
Dans un communiqué parvenu à EnQuête, Jean-Marie François Biagui, Président du Mouvement pour le Fédéralisme et la Démocratie Constitutionnels (MFDC-fédéraliste) parle "de violents combats ayant opposé un détachement de l'armée nationale et une unité de ATIKA, la branche armée du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC)".
Il rejette la faute sur l'armée qui, dit-il : "s'est introduit dans le parc de la Basse-Casamance jusqu'à Djibanépor, avec manifestement comme objectif de détruire la base de ATIKA qui y a élu domicile depuis longtemps". Biagui souligne que les hommes du chef de guerre César Atoute Badiate ont ouvert les hostilités et qu'il y a eu des échanges de tirs nourris, y compris à l'arme lourde, de 9h à 17h environ.
Et contrairement à la Dirpa qui soutient qu'il n'y a pas eu de blessés dans les rangs de l'armée, Jean-Marie François Biagui laisse entendre le contraire. Car écrit-il : "Par pudeur, et dans un esprit de responsabilité, nous n'allons pas nous attarder sur le bilan macabre des hostilités. D'autres s'en chargent déjà, quoique de manière malhonnête, et à dessein".
Il affirme d'ailleurs que l'unité de l'Armée nationale concernée a dû battre en retraite, prise entre deux feux. Ces précisions faites, l'irrédentiste parle d'un "acte de guerre, voulu et planifié comme tel" ; il dénonce un "nouvel acte d'agression délibéré, synonyme d'attentat contre le processus de paix en Casamance" ; et profère des menaces : "Cet acte d'agression, dit-il, n'est pas et ne saurait être sans incidence dans les rangs de l'Armée nationale".
Pourtant, le président du MFDC fédéraliste termine par cet appel : "Nous appelons les deux parties à la retenue, au dépassement et à l'esprit de responsabilité. Nous voulons tous la paix en Casamance. Alors, faisons-la".