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16 mars 2025
LES DESSOUS DES CARTES
L’Armée a décidé de manier à la fois la carotte et le bâton avec les factions de César Atoute Badiate et celles de Paul Bassène qui jusqu'ici refusent de céder aux opérations de charme des démarcheurs de la paix en Casamance
C'est une lapalissade de dire que le conflit en Casamance revêt plusieurs enjeux à caractères multiformes. La recrudescence des accrochages ces derniers jours, dans le département d'Oussouye, entre les patrouilles de l'armée sénégalaise et les combattants de la branche sud du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) contrôlée par César Atoute Badiate, en est un élément révélateur.
Un nouvel accrochage d'une forte violence a opposé, une nouvelle fois dans la nuit du samedi à dimanche, des éléments du MFDC à des troupes de l'armée sénégalaise à Emaï, dans le département d'Oussouye. C'est le second accrochage, en trois jours, dans la même zone géographique.
Plusieurs versions circulent sur les causes de ces combats dont la fréquence rappelle les périodes sombres de la crise en Casamance. Mais les vraies raisons de la reprise des hostilités sont à chercher ailleurs.
Car, sans le crier sur tous les toits, les stratèges de l'armée sénégalaise opérant au sud du pays ont décidé de manier à la fois la carotte et le bâton avec les factions de César Atoute Badiate et celles de Paul Bassène qui jusqu'ici refusent de céder aux opérations de charme des démarcheurs de la paix qui s'activent au nom du processus pour un retour à la normale en Casamance.
C'est ainsi que la carotte consiste à laisser les politiques et les autorités s'accrocher à la solution pacifique appelée par le chef de l'Etat du Sénégal, Macky Sall. Mais dans le même temps, l'armée s'emploie depuis quelques mois à faire usage de la méthode forte pour porter un coup sérieux à l'économie de guerre souterraine qui fait tenir l'essentiel des combattants de ces deux factions rebelles du MFDC. Il s'agit pour cela de mettre fin ou à défaut de réduire au strict minimum le trafic de bois, la contrebande, la culture et le trafic de drogue dont les profits nourrissent les hommes de César et de Paul Bassène.
C'est pourquoi à la mi-mars, des opérations sont menées contre les trafiquants de bois "tek" qui travaillent pour les hommes de César Atoute Badiate dans la forêt-tampon sise entre la partie nord de la Guinée Bissau et celle Sud-Est de la commune de Nyassia et qui polarise les villages de Badème, Bagame, Bougouyoume, Bofa, Bayote et Toubacouta.
En une seule nuit, ils ont arraisonné pas moins de 11 charrettes, confisqué 8 bicyclettes et des centaines de troncs d'arbres estimés à pas moins de 2 millions de F CFA. En tout, 552 troncs d'arbres ont été saisis. Ce qui a provoqué une grosse nervosité dans le maquis de Kassolol.
Or depuis cette période, l'armée multiplie les patrouilles et remonte jusque dans le parc de la Basse-Casamance à Djibanépor, une localité aux berges des places fortes des hommes de César Atoute Badiate. Les autres patrouilles sillonnent la zone entre Oussouye, Boukitimgho et Santhiaba Manjack. Ce sont ces troupes-là qui sont tombées par deux fois en embuscade tendue par les rebelles.
Il faut dire que dans la même période, l'armée a aussi lancé des opérations similaires dans le département de Bignona, notamment les zones fortes du rebelle Paul Bassène dans les localités de Dondji, Elol, Badionka, Boulayol, où deux tonnes de chanvre indien ont été saisies par les hommes du commandant Cheikh Wade. Tout compte fait, c'est le cœur de l'économie de guerre de ces factions du MFDC qui a été touché et que les combattants du maquis tiennent vaille que vaille à préserver.
Les combattants de César Atoute ont d'ailleurs publié un communiqué ce dimanche pour dire que le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) "tient à prendre à témoin pour une deuxième fois l'opinion nationale et internationale sur le comportement de l'armée sénégalaise".
Dans son communiqué, le MFDC souligne que "depuis un certain temps, il est noté une sorte de déclaration de guerre voilée de la part de l'armée sénégalaise et de ses autorités". Ainsi déclare le MFDC, "après la provocation suivie d'affrontement à l'arme lourde dans le département de Bignona, c'est au tour d'une seconde provocation suivie elle aussi d'affrontement dans le département d'Oussouye".
Les combattants du MFDC avertissent à qui veut les entendre "qu'il ne resteront plus les bras croisés" et que désormais, "toute agression" de la part l'armée sénégalaise "aura son répondant qui sera ressenti dans les confins de l'Etat du Sénégal".
PAR AMETH GUISSÉ
"MADAME BÂ" D'ERIK ORSENNA DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE
Au travers d'un formulaire de demande de visa, le formulaire 13-0021, Erik Orsenna revisite les relations de la France avec ses anciennes colonies. D'emblée et en chapeau, il nous offre cet extrait du roman de William FAULKNER "Tant que j'agonise" : "Mais je lui ai dit ça nous porterait pas bonheur parce que le Seigneur a fait les routes pour voyager ; c'est pour ça qu'Il les a couchées à plat sur la terre. / Quand Il veut que les choses soient toujours en mouvement, Il les fait allongées comme une route ou un cheval ou une charrette./ Mais quand Il veut que les choses restent tranquilles, Il les fait en hauteur, comme un arbre ou un homme"
La boussole et la télévision sont venues troubler cet ordre parce que constituant des machines à fabriquer l'exil, un piège qui vous force à regarder loin de vos racines, toujours vers le Nord…
C'est ce besoin d'exil qui habite Madame Bâ Marguérite, désirant retrouver son petit-fils Michel, dévoré par la passion du football et disparu en France. Sa demande de visa refusée par la Consule Générale adjointe de Bamako Mme Gabrielle Lançon en date du 17 Septembre 2000, elle décida alors d'écrire au Président de la République Française et, pour ce faire, sollicita l'assistance d'un avocat français Maître Fabiani. Elle reprend point par point les questions du formulaire 13-0021 avec une originalité sans commune mesure parce que répondre succinctement aux questions serait entrer dans la moule de cette administration qui ne connait rien de ses origines, de sa situation de femme, de mère, de veuve, de grand –mère et de malienne, ressortissante de ce grand empire.
Mais d'abord, c'est qui Madame Bâ pour se permettre le droit d'interpeller le Président de la République française et solliciter un droit d'entrer sur son territoire ?! Marguerite Dyumasi, épouse Bâ est une ancienne collaboratrice du Haut-Délégué au Co-développement franco malien, ancienne institutrice, actuellement inspectrice de l'instruction publique, mère de huit enfants et veuve d'un trop beau mari peulh, Balewell, fille d'une traditionniste et d'un forgeron reconverti en ingénieur. Elle est profondément attachée à son pays soninké mais tentera tout pour le quitter et retrouver son petit-fils, exilé en France, happé par les démons du football à l'image de beaucoup de jeunes africain.
Et certainement c'est parce qu'on ne la connait pas du tout qu'on lui a refusé le visa. Inscrire Marguérite Dyumasi, épouse Bâ, née le 10 Août 1947 à Médine, cercle de Kayes ne suffit pas. Alors, il faut éclairer les mots.
Son NOM Dyumasi tire son origine de son ethnie Soninké, peuple qui vient de la Palestine et qui vivait dans l'amitié du patriarche Abraham lui-même, mais la malédiction du départ pousse les siens à aller voir ailleurs parce que partir est la maladie de sa famille comme le lui enseigne son père Ousmane, ingénieur à la centrale électrique. Et comme un soir après une longue journée de voyage, leurs ancêtres s'arrêtèrent pour préparer la nuit. Ils allumèrent le feu habituel au pied d'une haute pierre rouge qui protégeait le vent et soudain la haute pierre rouge fondit : c'était du cuivre que Dieu donnait en cadeau à la famille et c'est ainsi que ses ancêtres sont devenus forgerons, ceux qui ont pour rôle d'achever le monde, les artisans universels. Ce métier se perpétua dans sa famille quoique son grand père Abdoulaye Victor s'en détourna pour rejoindre l'équipe de la centrale électrique au retour de la guerre 14-18, avant même la pose de la première pierre. Ainsi et grâce à sa famille, l'électricité s'est mise à éclairer le nord-ouest du Mali faisant dire à son père que le feu et la lumière sont cousins germains. Aussi dira-t-il à ses enfants qu'ils ont dans leur sang la force qui permet d'ordonner aux rochers de fondre et dans les yeux, l'autorité qui commande au feu.
Son PRENOM, Marguérite est un compromis trouvé par le chef du village, probablement en souvenir d'une femme rencontrée en France pendant la guerre. Initialement, son père avait proposé Marie en hommage à Marie Curie. Refus de sa femme qui proposa Adamé en souvenir à Adamé Aïské THIAM, mère glorieuse du vénéré El Hadj Omar Foutiyou TALL. Un mois après sa naissance, elle était toujours écartelée entre ces deux appellations.
SEXE : qu'inscrire après le F se demandait-elle ? "50%", puisque du haut de ses cuisses, son sexe s'est trouvé réduit de moitié, ou "30%", ou "75%", tout dépend de la valeur qu'on accorde à ce qu'on lui a ôté. Mutilation, persistance d'une barbarie millénaire : une femme coupée.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Abandonnés à eux-mêmes, les chiffres sont muets. Indiquer le 10/08/1947 sans aucune précision, c'est oublier que le 10 Août est devenu quasi mythique dans la région de Médine et Kayes, parce que fait inouï, c'est sur le toit de la gare que naquit Marguérite Dyumasi à quelques mètres de la tour, là où la Banque de France, de 1940 à 1945 avait entreposé une partie de son or. Sur le toit de la gare parce qu'on avait prédit à ses parents un garçon et elle arriva avec le sexe féminin, il fallait cacher cette déception.
PAYS : Madame Bâ rappelle le Robert et nous indique que ce mot est apparu vers 1360, dérivé du latin pagensis, habitant d'un pagus, bourg ou canton et se définissant aujourd'hui comme un territoire habité par une collectivité et constituant une réalité géographique dénommée. Il fait référence à cette définition parce que la question suivante traite de la nationalité, alors entre pays et nation, où passe la frontière et aussi combien de pays un être humain a-t-il en lui, de vrais pays au sens du dictionnaire : "territoire habité"
Le récit, construit au fil du formulaire 130021, est d'une très grande richesse. Le lecteur s'invite dans le parcours de Madame Bâ, et attend avec impatience le titre de la rubrique suivante.
La dernière partie du récit est relayée par Maître Fabiani, l'avocat qui a aidé Madame BÂ dans sa demande de recours. Il nous explique la suite des démarches de sa cliente, cette cliente si particulière qui lui a tant appris de l'Afrique. La fin de l'histoire arriva comme arrive toute idée fixe : Madame BÂ va emprunter d'autres chemins, ceux illégaux des immigrants clandestins et écrit cette seconde lettre au Président de la République Française Jacques Chirac via Maître Fabiani :
"Monsieur le Président de la République française,
Dans mon pays, celui qui arrive, quel qu'il soit, d'où qu'il vienne, on lui fait la fête.
Dans mon pays, ce n'est pas l'usage de prévenir qu'on arrive puisque personne n'interdit d'arriver.
Je sais qu'en France, la coutume est différente.
Et jamais, la fille de Mariama, la traditionnaliste, ne voudrait manquer à la politesse.
Alors, je vous préviens.
J'ai lutté.
Peines perdues.
Me voilà contrainte de céder, comme les autres, tous les autres, ceux qui sont déjà venus et les autres, tous les autres qui vont suivre : j'arrive.
Mme épouse Bâ, née Dyumasi Marguérite."
Ce roman succulent d'Érik Orsenna nous plonge au cœur de l'Afrique et renforce notre conviction qu'il demeure l'un des meilleurs écrivains contemporains. Nous avons énormément apprécié "La Grammaire est une chanson douce", "Portrait d'un homme heureux – André Le Nôtre", "L'Exposition coloniale", "Les Chevaliers du Subjonctif", "L'Entreprise des Indes"… pour ne citer que ceux-là de sa longue biographie. Ici, il nous dévoile un autre registre et sa grande connaissance de notre continent en nous empruntant nos bouches pour sortir les mots qui siéent, décrire les maux de cette Afrique depuis la nuit noire.
"Madame Bâ" fera naitre "Mali, ô Mali" le dernier roman d'Erik Orsenna publié en 2014, soit onze années après et où son petit fils Ismaël, ex footballeur devenu griot nous raconte le combat de Mme Bâ contre le jihadisme au Mali tout en nous parlant de l'économie puissante et illégale qui arrose toute une partie du continent avec "cette drogue qui est un autre fleuve qui traverse l'Afrique de l'Ouest et l'irrigue" et dont il faut trouver sa source…
Aussi, égratigne-telle dans ce dernier roman le quasi-monopole d'Air France sur les lignes africaines avec cette analyse imparable :
"Si Air France ne jouissait, jouir est bien le mot, d'un quasi-monopole sur ces lignes africaines, elles traiteraient mieux le porte-monnaie de sa clientèle. Et son confort." Sacrée Madame Bâ, comme elle, on en redemust, la lettre réponse authentique du Président français Jacques Chirac en date du 7 Mai 2003 à l'adresse de Madame Ba. Lettre admirablement bien écrite où toute la chaleur et l'attachement de cet homme-là à notre continent se font ressentir…
Certainement cette lettre a dû faire des escales pour qu'on la retrouve dans "Mali, ô Mali". Autrement, Madame Bâ n'aurait jamais emprunté les voies sinueuses pour aller à la recherche de son petit-fils…
Administrateur de Société Auteur des romans "Femmes dévouées, femmes aimantes" et "Une mort magnifique" Editions : Harmattan Sénégal
Sélectionneur adjoint de l’équipe du Sénégal, Régis Bogaert est d’avis que l’approche pédagogique aura une place de choix dans la Tanière. Pour le premier collaborateur d’Aliou Cissé, afin d’aborder sous de bons auspices les éliminatoires des joutes de 2017, il faut surtout être précis en ayant toutes les informations sur les adversaires.
Régis, pourquoi lors du dernier stage, le staff technique a fait du dialogue son credo ?
Ce dernier stage nous a permis de rencontrer un groupe qui sortait d’une compétition tout en changeant de staff technique. il fallait discuter avec les joueurs. et le coach principal, Aliou Cissé en l’occurrence, a eu à passer beaucoup de temps indivudellement avec les joueurs avant une grande rencontre. Et tout le monde a apprécié les échanges qui vont nous permettre de faire un bon compagnonnage. Cette approche pédagogique poussera les joueurs à se transcender quand il le faudra. Certains d’entre eux connaissaient déjà Aliou Cissé pour avoir eu à travailler sous ses ordres. Malgré tout, il faut remettre les choses en place en donnant une place de choix aux discussions et autres dialogues. Ce sont ces échanges-là qui peuvent nous permettre de toucher, ensemble, l’objectif.
Connaissant déjà les joueurs, le sélectionneur a-til besoin de tels entretiens avec eux ?
Entre février 2011 et les jeux olympiques de 2012 d’une part et d’autre part des jo à aujourd’hui qu’Aliou est sélectionneur national, beaucoup de choses se sont passées. Les joueurs ont eu des parcours différents et Aliou aussi a fait son parcours. Certains ont changé de club, de pays et surtout de statut. donc, la rencontre était un moment important pour que tout un chacun comprenne les attentes de l’autre. et, comme je vous l’ai dit, moi je suis mal placé pour aller au fond des choses. Le sélectionneur aura l’occasion de revenir sur tout cela parce que c’est la personne habilitée à en parler.
Vous connaissez Aliou Cissé depuis plus de deux décennies, que retenez-vous le plus de lui ?
C’est simple, sa droiture, son identité, sa force identitaire font de lui ce qu’il est aujourd’hui. il sait bien là où il a envie d’aller. Le joueur qu’il était est différent de l’entraîneur qu’il est aujourd’hui. Là, Aliou met en avant l’aspect pédagogique parce qu’il sait qu’il ne peut pas aller seul. Avec ce changement de posture, il a conscience que, pour arriver à l’objectif final, il lui faut des joueurs qui adhèrent à son projet. et comme je vous l’ai dit, Cissé est un entraîneur qui est prêt à mourir pour ses joueurs.
Entraîneur d’Aliou Cissé au centre de formation déjà, vous êtes-vous dit qu’il serait un jour à ce niveau ?
Ça a toujours été un plaisir de travailler avec lui. Quand il était jeune, j’ai eu à l’entraîner à Lille de 14 ans à 18 ans. depuis qu’il est arrivé au LosC, les dirigeants m’ont toujours fait confiance. et chaque fois qu’ils me confiaient une catégorie, Aliou Cissé était dans le groupe. donc, vous comprenez pourquoi je le connais mieux que quiconque. jeune footballeur, il a montré qu’il était un garçon qui savait ce qu’il lui fallait faire pour arriver là où il avait envie d’aller. j’en ai vu des joueurs qui sont passés sous mes yeux. Nombreux sont ceux qui se sont toujours battus, mais un garçon comme Aliou, lui, a toujours impressionné.
Qu’est-ce qu’il faut au Sénégal pour sortir 1er du groupe K des éliminatoires de la CaN-2017, qu’il partage avec le Niger, la Namibie et le Burundi ?
C’est simple. Pour aborder ces rencontres, il faut surtout être précis et bien informé. Là, on est en train de décortiquer le jeu de l’équipe du Burundi. et en aucun moment, nous ne devons être surpris. Le premier match sera compliqué parce qu’il aura lieu en toute fin de saison.
Mais le Burundi n’est pas le seul adversaire du Sénégal, non ?
Non, ce n’est pas seulement le Burundi qui sera étudié. on va se retourner vers les autres adversaires aussi. Mais, il faut prendre les rencontres, les unes après les autres. L’objectif immédiat aujourd’hui, c’est le premier match contre le Burundi. Puisque nous n’avons pas l’occasion de superviser l’équipe, on se renseignera le plus possible sur son football.
"J’AI PRIS LA FERME DÉCISION D’ARRÊTER"
BASSOUARE DIABY, COACH DES LIONNES
Ibou BARRY, Tatou THIAM et Léon Gomis (photos), à Mbour |
Publication 13/04/2015
Après avoir passé 10 ans à la tête de l’équipe nationale féminine du Sénégal, le coach Bassouaré Diaby jette l’éponge après l’élimination des filles par l’Egypte (1-2) des Jeux Africains.
«Ce n’est pas une élimination de trop»
«je pense que ce n’est pas une élimination de trop. Mais moi en tant qu’entraîneur, je m’étais déjà fixé un objectif par rapport à ma carrière et surtout à ma présence au niveau de l’équipe nationale féminine. j’avais décidé d’abord d’arrêter après le Cameroun. Mais, j’ai été retenu par le président de la fédé. et là vraiment à partir de ce moment, j’ai pris la ferme décision avec ma conscience d’arrêter avec l’équipe nationale féminine pour pouvoir mettre à la disposition de la direction technique et servir le football dans d’autres domaines. Mais, ne serait-ce que de rester pendant une dizaine d’années, ça crée de la monotonie. il est bon de changer parfois. C’est une décision que j’ai pris seul. C’était sûr qu’après les jeux Africains, j’allais arrêter. Maintenant, comme l’aventure s’est arrêtée comme ça».
«On a pris des buts vraiment gags»
«Le bloc est resté très bas. Ce qu’on leur avait demandé, c’était de pousser. Cela n’a pas été fait. en deuxième mitemps, c’est exactement le même scenario que contre le Cameroun qui s’est produit. il fallait attendre peut-être d’être atteint pour réagir. Malheureusement, nous l’avons fait trop tard. ensuite, on a pris des buts vraiment gag».
«L’aventure va continuer pour beaucoup d’entre elles»
Les matchs suivent et ne se ressemblent pas. nous avons fait un gros match dans leur pays et nous ne l’avons pas reproduit ici. il y a l’enjeu, le terrain, l’attente de toute la population, peut-être que cela pesait lourd sur les filles. elles ont quand même du mérite après avoir pris un but à la première mi-temps. elles ont pu s’installer dans le camp adverse dans la deuxième partie. je les félicite pour ça. et que l’aventure va continuer pour beaucoup d’entre elles».
LE "FRONT SUD" REPREND LES AFFRONTEMENTS AVEC L'ARMÉE
ATTAQUE REBELLE SUR UNE POSITION MILITAIRE DANS LE DÉPARTEMENT D'OUSSOUYE
Pour venger leurs frères blessés mercredi dernier au cours d'un accrochage avec l'armée, un commando rebelle appartenant à César Atoute Badiate a planifié puis perpétré une attaque hier, aux environs de 3 heures du matin, contre la position militaire de Emaï. Cette opération qui a fait un blessé du côté de l'armée, selon le maquis, marque la reprise des affrontements entre les forces de défense et "Atika", informe une source proche du "Front Sud".
Les populations du village d'Emaï, situé dans la commune d'Oukout à quelques encablures du parc de Basse Casamance (département d'Oussouye), ont été réveillées hier par des tirs nourris d'armes lourdes.
Les assaillants, un commando appartenant à "Atika", la branche armée du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), ont ouvert le feu, aux environs de trois (03) heures du matin, sur la position militaire installée dans ce village, faisant un blessé du côté militaire.
Les affrontements ont duré jusqu'au petit matin, avant que le commando ne regagne sa base. Cette attaque a été confirmée quelques heures plus tard par le maquis. Selon une source proche du "front sud", cette attaque rebelle fait suite à l'accrochage survenu le mercredi dernier, toujours dans la même zone, entre une bande rebelle et des éléments de l'armée. Accrochage au cours duquel des hommes de César Atoute Badiate ont été blessés.
L'incident du mercredi dernier est considéré dans le maquis comme "une embuscade" tendue par une patrouille militaire qui, selon notre source, a ouvert le feu, aux environs de 9 heures, sur une bande rebelle qui rentrait d'Oussouye, après avoir pris part à la fête du Roi.
"Cela leur a fait très mal. Ils disent qu'ils n'étaient pas armés lorsque l'armée a ouvert le feu sur eux. C'est pourquoi ils ont pris la fuite. Après avoir déposé leurs blessés, ils sont revenus armés, vers 11 heures, pour affronter les militaires", a indiqué notre source selon qui "le front sud" dit ne pas comprendre, qu'avec l'accalmie, l'armée continue de mener des patrouilles dans cette zone.
Selon les rebelles, c'est l'armée qui a rompu l'accalmie qui prévalait depuis belle lurette. "Ils sont sur leur garde et ont décidé de reprendre les affrontements contre les positions militaires. Ils ne vont plus attendre qu'on les attaque pour riposter". Notre source explique l'attaque de dimanche comme une action pour venger leurs frères blessés par l'armée et sonne la fin de l'accalmie. "Ils vont reprendre les affrontements avec l'armée", affirme notre interlocuteur.
LES OLYMPIQUES OBTIENNENT LEUR VISA POUR BRAZZA !
JEUX AFRICAINS (ÉLIMINATOIRES RETOUR) : SÉNÉGAL / MALI 1-1
BRAHIM S. DEÏNA, IBOU BARRY ET LEON GOMIS (photos), à Mbour |
Publication 13/04/2015
L’équipe nationale U23 du Sénégal a validé son ticket pour les Jeux Africains Brazzaville 2015, hier dimanche, en neutralisant (1-1) son homologue du Mali. Les jeunes Lions se qualifient en faveur du but marqué à l’extérieur.
Qualifié au coup d’envoi de la partie après le résultat (2-2) arraché au match aller, le sénégal n’avait besoin que d’un score nul moins prolifique en buts pour composter son billet. Mission accomplie pour les protégés de Serigne Saliou DIA, qui ont tout de même souffert face à des Maliens plus entreprenants. sans doute tétanisés par l’enjeu, les espoirs sénégalais ont affiché une fébrilité criante, au point de craquer dès le quart d’heure de jeu. décalé sur le flanc droit, Issaka Samaké centre pour Sidy Yaya Traoré, qui reprend victorieusement la balle en première intention (0-1, 15’).
La tâche se complique alors pour les partenaires d’ousseynou thioune, qui ont souvent confondu vitesse et précipitation durant le premier acte. La réaction est timide. siny diagne (20’) et sidy sarr (44’) manquent de justesse de trouver le cadre.
À la 54èmeminute, Serigne Saliou Dia lance Moussa Koné dans la partie.Coaching gagnant du technicien sénégalais, puisque le pensionnaire de dakar sacré-Coeur remet les pendules à l’heure 9 minutes seulement après son entrée. Lancé en profondeur, koné s’infiltre dans la surface avant de déclencher une frappe sèche qui passe sous le portier adverse (1-1, 63’). Galvanisés par cette égalisation, les Lionceaux reprennent le contrôle du ballon, mais vont se faire peur à deux reprises. d’abord sur une grossière erreur de Pape Djibril Diaw devant sa défense dont n’a pas profité Abdramane Traoré (71’), puis sur une tête d’Aboubacar Tounkara dans les arrêts de jeu (93’).
Le sénégal tient jusqu’au bout et décroche le précieux sésame qui lui ouvre les portes de Brazzaville (du 4 au 19 septembre 2015).
EUMEU RENTRE AVEC 2 VOITURES ET BEAUCOUP DE DALASIS
REÇU VENDREDI PAR LE PRÉSIDENT JAMMEH
Abdoulaye DIAGNE (Kaolack), envoyé spécial en Gambie |
Publication 13/04/2015
Au terme de l'audience que le Président Jammeh lui a accordée vendredi dernier après la prière d'Al Juma, Eumeu Sène a reçu deux somptueux véhicules 4X4 américains et une importante somme d'argent en Dalasis.
On en sait un peu plus sur l'audience que le Président Jammeh a accordée à Eumeu Sène vendredi dernier, quelques minutes après la prière d'Al Juma à la grande mosquée du palais de la République.
Si le chef de file de l'écurie Tay Shingher se contentait seulement de dire aux reporters que "le Président m'a honoré" à sa sortie d'audience, les cadeaux que le chef de l'État lui a donnés se sont rependus comme une traînée de poudre dans les quatre coins de la Gambie avant la fin de la journée du vendredi. Comme le disent les Gambiens, "Good news travel fast" (les bonnes nouvelles se répandent vite).
En effet, le tombeur de Balla Gaye 2 a bénéficié des largesses de Borom Kanilaï en recevant deux voitures américaines de type 4X4 et une importante somme d'argent liquide en Dalasis. Samedi dernier, la télévision publique gambienne a montré les images des deux voitures garées devant le portail du palais gambien.
Si la surprise est immense du côté du camp d'Eumeu Séne, elle ne l'est pas chez nos cousins gambiens. Ces derniers comparent la générosité du Président Yayah Jammeh à celle de Me Abdoulaye Wade voire à celle du défunt président libyen, Muamar El Khadaffi.
"On entre à State House avec les poches vides mais on en sort toujours avec du fric", a déclaré Serigne Modou Kara Guèye, communicateur traditionnel gambien et animateur de l'émition Thiowal Lamb sur la radio Unik FM. Ce geste du Président Jammeh n'est pas une première.
En 2002, au lendemain de la victoire du Sénégal sur la France en match inaugural de la Coupe du monde, il avait montré publiquement une somptueuse bagnole garée dans la grande cour du State House qu'il destinait à Pape Bouba Diop, l'auteur du premier but du Mondial asiatique. Des artistes sénégalais comme Thione Balago Seck, Titi, Kouthia, Waly Balago Seck … ont bénéficié des largesses de celui que l'on surnomme "The Head of Stade" (La tête de l'État).
Rappelons que la visite d'Eumeu Sène a pris fin avant-hier samedi avec le grand gala de Kanilaï organisé par le Président Jammeh et auquel a pris part le leader de Tay Shinger avec les membres de son écurie. Le Pikinois a également assisté au National sports awards qu'organisait la presse gambienne vendredi dernier.
A l'occasion de la Ziarra générale de Tivaouane, célébrée hier dans la capitale de la Tidjania, le porte-parole de la famille tidiane Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine a annoncé le retour sur la scène publique du khalife générale, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy, Al Maktoum, resté silencieux et invisible depuis des années.
Silencieux et absent de la scène depuis 2010, le khalife général des tidianes Serigne Cheikh tidiane Sy Al Maktoum va faire sa réapparition. L'annonce a été faite hier, à Tivaouane, par le porte-parole de la famille Tidiane, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, à l'occasion de la ziarra générale de Tivaouane.
Selon le porte-parole, le khalife des tidianes lui a confié qu'il voulait être présent pour cette présente édition. N'ayant pas pu, il a exhorté les disciples à patienter, car il fera sa réapparition devant le grand public. Toutefois, à en croire le marabout, ce retour est assujetti à une condition. "Il dit qu'il reviendra incha Allah, mais à la seule condition que tout le monde soit uni. C'est ce qu'il attend de tous", a révélé le marabout.
La nouvelle a été accueillie par une forte acclamation des fidèles qui, depuis 2010, n'ont pas vu le marabout. Serigne Cheikh, comme l'appellent affectueusement les disciples, a disparu du grand public et s'est emmuré dans un silence, avant même qu'il n'occupe le khalifat depuis 2012, après la disparition de Serigne Mansour Sy Borom Daara ji. Outre le retour annoncé du khalife général des tidianes, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine s'est prononcé un peu sur l'actualité.
Le religieux a dénoncé les grèves répétitives des enseignants. Le porte-parole a insisté d'abord sur l'importance du travail, en laissant entendre que tout homme doit travailler au lieu d'être oisif. "Un homme qui ne travaille pas ne se fait respecter", dit-il, en ouvrant la brèche sur la grève d'une manière générale et particulièrement dans l'éducation.
"La grève fait partie du quotidien d'un travailleur, mais elle doit être objective. Car ce qu'on constate maintenant, tous les deux jours, les enseignants vont en grève", a déploré le marabout. Il a ajouté que cette situation n'est pas normale, car les élèves sont sacrifiés.
Il faut rappeler que la ziarra générale de Tivaouane est le deuxième grand événement, après le Gamou. Initiée par le premier Khalife des tidianes, Serigne Khalifa Ababacar Sy, cet évènement est un moment de recueillement et de prières pour les disciples.
Une innovation a été apportée cette année car, outre l'intervention du porte-parole, Serigne Mbaye Sy Mansour et Serigne Pape Malick Sy se sont adressés aux fidèles. Le gouvernement était représenté par le ministre du Travail, Serigne Mansour Sy, accompagné d'autres personnalités étatiques dont des ministres et des députés.
"LE PRÉSIDENT SALL NE PEUT PAS SE PAYER LE LUXE DE SE DÉDIRE"
MAODO MALICK MBAYE, LEADER DU MOUVEMENT "GUËM SA BOPP"
Le mouvement Conscience citoyenne "Guëm sa Bopp" a organisé ce samedi une conférence publique sur l'engagement et la place des jeunes dans le Plan Sénégal Emergent. Maodo Malick Mbaye en a profité pour donner sa position par rapport à la réduction du mandat présidentiel.
Maodo Malick Mbaye est catégorique : "Nous estimons que la parole d'un individu a une valeur, à plus forte raison celle d'un chef d'Etat. Le Président Macky Sall ne peut pas se payer le luxe de se dédire. C'est inimaginable, inacceptable, inélégant, impensable de sa part. Il ne le pense même pas."
Le président du mouvement Conscience citoyenne "Geum sa Bopp" de souligner que le "wax waxeet" et la supposition réelle ou artificielle d'une dévolution monarchique ont retenti lourdement à la présidentielle de 2012, dans les urnes, contre le Président Abdoulaye Wade.
"Nous n'avons pas envie de voir le Président Sall dans cette position-là. Parce qu'il ne le mérite pas." Aussi demande-t-il à ses camarades de la mouvance présidentielle de laisser le président de la République trouver les moyens de respecter son engagement. "Notre position est sans équivoque, et nous demandons à nos amis de la mouvance présidentielle, en général, d'organiser le discours médiatique pour éviter de polluer l'atmosphère. Parce qu'une suspicion inutile se crée entre le président de la République et le peuple."
Il ajoute : "Si on estime que les moyens juridiques ne le lui permettent pas, ce sera un autre débat. Mais d'ores et déjà, on ne peut pas lui dire que la réduction du mandat est injustifiable. Je crois qu'aujourd'hui, on n'est pas à un niveau d'apprécier ou non la réduction du mandat. Nous sommes en phase avec lui, c'est un homme d'honneur, et depuis qu'il est arrivée au pouvoir, la première valeur à laquelle il s'est accommodé, c'est le respect de la parole donnée", fera-t-il savoir.
Le directeur général de la maison de l'outil de saluer la traque des biens supposés mal acquis, quant à la préservation des deniers publics. Toutefois, il soutient : "Je suis de ceux qui pensent que l'opération, telle que lancée depuis trois ans, ne nous a pas profité en termes de visibilité. C'est la raison pour laquelle je pense qu'il faut trouver un moyen d'évaluer d'abord, puis de tout réorganiser. Macky Sall souffre énormément d'un manque de visibilité de ses actions", a-t-il martelé.
Le dauphin de Gris Bordeaux n’a pas réussi à vaincre Lac de Guiers 2. Papa Sow a perdu sur un plaquage et a vu son ambition d’intégrer le cercle des ténors sérieusement entamée.
Ce dimanche 12 avril, le promoteur Gaston Mbengue a enfin organisé le choc entre Papa Sow et Lac de Guiers 2. Le combat a démarré à 20h30, après une cérémonie de présentation du drapeau devant le parrain Abdoulaye Makhtar Diop et le ministre des Sports, Matar Bâ. Le combat a démarré par un balancement de bras. Papa Sow se déplace avant de rester sur sa position.
Son adversaire garde sa position.
Le poulain de Gris Bordeaux effectue un round d’observation. Il fait ensuite une demi-flexion avant d’enchaîner une frappe. Il se déplace latéralement pour mieux aspirer Lac de Guiers 2. Le chef de file de l’écurie Walo ferme ses gardes avant que l’enfant des Parcelles Assainies n’opte pour la bagarre. L’arbitre Babacar Diop intervient pour ordonner aux lutteurs d’accélérer la cadence. Le choc reprend par une frappe de Papa Sow.
Le Diato riposte mais le Puma insiste sur le combat à distance. Il envoie une frappe qui n’atteint pas son adversaire. Lac de Guiers 2 en profite pour percer son flanc et exécuter un plaquage. Papa Sow, déséquilibré, tombe par terre. Le leader de Walo retrouve la victoire après son revers contre Eumeu Sène.
Après Khadim Diallo, Batika,Babacar Diallo, Tapha Guèye, Papa Sow est la 5ème victime de Lac 2 à Fass.
Résultats techniques 32ème journée
Dimanche 12 avril 2015
Stade Demba Diop
Grand combat Lac de Guiers 2 (Walo) bat Papa Sow (Fass)
Préliminaires
Akon (Lansar) bat Libass (Rock Énergie)
Laye Sopi (Bada Dione) bat Blocas (Mohamed Aly)
Gabar 2 (Guédiawaye) bat Pape Diop 2 (Lansar)
Sa Bokhal (Boy Sèye) bat Référence (Thiaroye Mbollo)
Ndiaye Lakh (Lansar) bat Lumière (Djimbory)
Djibson (Tay Shinger) bat Boy Pire (Walo)
Kharitou Diaz (Walo) bat Lion Rouge (Yonou Yokuté)
REACTIONS... REACTIONS...
SOULEYMANE DIAW, ANCIEN LUTTEUR DE WALO : «Lac 2 va montrer son vrai visage»
«Tous ceux qui soutiennent que Lac 2 ne sait pas lutter ne le connaissent pas assez. Un vrai lutteur sait abréger ses combats. C’est le cas de Lac 2. Il va montrer son vrai visage dans l’avenir et créer d’autres surprises.»
BABACAR DIOUF, COACH EN JUDO DE LAC 2 : «Il a travaillé cette technique avec 4 lutteurs»
«Je ne peux vous expliquer mais je sais que Papis (Lac 2) a des qualités énormes. Tu le mets en kimono (tenue des karatékas), il devient champion du monde. C’est mon neveu et maintenant on va travailler. Il ne peut pas avoir 1m90 et ne pas pouvoir plaquer un adversaire comme Papa Sow. Le canard bouge mais dès qu’il recule, il est obligé de s’asseoir. On a beaucoup travaillé cette technique. On l’a répétée avec quatre athlètes.»
ALY SOW, PÈRE DE PAPA SOW : «Il était trop confiant»
«Papa Sow avait un excès de confiance. Il devait savoir que Lac de Guiers 2 était venu pour lutter et pas pour se battre. Il était tellement confiant. Je l’ai dissuadé de ne pas croire qu’il va battre facilement Lac de Guiers 2.»
DJIBRIL KANDJI, COACH EN BOXE FASS : «Papa Sow était trop loin de son adversaire»
«Papa Sow était trop loin de son adversaire pour l’atteindre par un coup. Il devait se rapprocher de Lac de Guiers 2 pour pouvoir le toucher. Il a bien préparé ce combat. Malheureusement, on a perdu.»