La cérémonie de la pose de la première pierre de l’université Sine Saloum de Kaolack Cheikh Ibrahima Niasse dit Baye Niasse s’est tenue en présence du Premier ministre Mohammed Boun Abdallah Dionne et des anciens Premiers ministres Aminata Touré et Abdoul Mbaye. L’université entièrement financée par l’Etat du Sénégal pour un montant de 65 milliards de FCfa, va former, à travers 11 unités de formation et de recherches, 30.000 étudiants qui seront des ressources humaines de qualité.
Cette cérémonie qui s’est tenue à Sing-Sing qui va abriter le rectorat de l’université Sine Saloum de Kaolack (Ussk) Cheikh Ibrahima Niasse a battu le record de mobilisation. Jeunes, femmes, hommes et personnes âgées ont effectué le déplacement pour honorer de leur présence la manifestation. Manifestation au cours de laquelle le maire Mariama Sarr a invité les populations des différentes localités de la zone d’implantation à s’approprier de cette université qui est à ses yeux d’une importance capitale de part sa vocation.
Prenant la parole, le Président Macky Sall a exprimé sa satisfaction et sa reconnaissance aux populations de Saloum qui lui ont réservé hier un accueil mémorable à Kaolack. « J’ai pu noter dans le visage radieux de ces dames et de cette jeunesse un espoir.
Je remercie tous les responsables politiques qui ont réussi également cette belle mobilisation », a indiqué le président Sall. Le chef de l’Etat a fait comprendre que la cérémonie de pose de première pierre de l’université résulte d’un choix réfléchi, volontaire.
«Cette cérémonie revêt à mes yeux une importance particulière et constitue une belle occasion de partager avec vous notre vision d’un Sénégal émergent disposant d’un système d’enseignement supérieur de qualité. En effet, nous avons choisi, dans le cadre du Pse, de faire de la transformation culturelle de l’économie et de la promotion du capital humain, deux axes stratégiques de notre vision, en plus de la dimension gouvernance à l’horizon 2035 », a ajouté Macky Sall.
Rassurant dans ce sens que l’Etat du Sénégal est convaincu de la nécessité d’améliorer la qualité et la contribution de l’agriculture et du système d’éducation, de formation et de recherche au développement économique et social, à travers des réformes participatives et inclusives.
Une université à vocation agricole
Le président a soutenu en outre que l’université, tout comme l’agriculture, constitue un moteur de la croissance inclusive, un enjeu de souveraineté nationale, sans compter que leur combinaison favorise la sécurité alimentaire en ce qu’elle garantit la formation d’une jeunesse compétente, prête pour l’émergence économique.
La vocation première de l’université du Sine Saloum de Kaolack entièrement financé par l’Etat du Sénégal pour un montant de 65 milliards de FCfa, a-t-il fait savoir, est de former, à travers onze unités de formation et de recherches, 30.000 étudiants qui seront des ressources humaines de qualité dédiées aux secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’écotourisme, au cadre de vie, à l’environnement et aux énergies renouvelables, sur toutes leurs chaînes de valeurs.
Pour la particularité de cette université, le président a estimé : « Je parlerai d’une université multipolaire. Sa construction répond également à un impératif de décentralisation de l’enseignement supérieur sur la base d’une carte universitaire cohérente et diversifiée ».
« Fondée sur l’équité avec la prise en charge des zones centre et Est du pays. Grands pourvoyeurs de bacheliers au Sénégal, les terroirs du Sine Saloum ne disposaient pas d’établissements d’enseignement supérieur. Grenier du Sénégal avec la Casamance naturelle et la Vallée du fleuve Sénégal, le bassin arachidier pourra enfin avoir une université d’excellence à vocation agricole », a-t-il renchéri.
La campagne arachidière 2015 promet d’être rude pour les spéculateurs, si l’on se fie aux paroles du Chef de l’Etat. Pour cause, Macky Sall s’est engagé à sévir contre toute personne qui exercerait un quelconque acte spéculatif, en période de campagne arachidière. Le Président s’est prononcé sur la question hier, lundi 13 avril, à Kahone, lors de cette étape de sa tournée économique dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick.
L’Etat du Sénégal ne compte nullement croiser les bras contre les comportements frauduleux qui seront déroulés au cours de la campagne arachidière qui s’annonce. Mieux, les autorités vont prendre des mesures fermes pour sévir contre « toute personne qui fait de la spéculation » en période de campagne arachidière. L’annonce est du Chef de l’Etat lui-même qui se prononçait sur la question hier, lundi 13 avril, à Kahone, une des étapes de la tournée économique entamée depuis dimanche dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick.
Sans fioritures, le Président Macky Sall a affirmé : « Je n’accepterai plus que des acteurs qui interviennent dans la commercialisation de l’arachide s’adonnent à des spéculations pour saboter la campagne agricole. L’Etat va prendre des mesures pour corriger cette situation ». En vue surtout d’apporter les correctifs nécessaires pour une bonne commercialisation de l’arachide. Et Macky d’indiquer dans sa lancée : «Il y a ici dans le bassin arachidier, un phénomène que l’on appelle le mbapatt qui est en train de torpiller les efforts de l’Etat en matière de commercialisation arachidière. Cette situation oblige les paysans à brader leurs récoltes. Mais nous allons tout corriger en prenant des mesures fermes ».
Continuant dans son réquisitoire, le chef de l’Etat a indiqué : « D‘énormes efforts sont en train d’être faits par l’Etat pour soutenir les paysans dans le bassin arachidier, en portant notamment le prix du kilogramme de l’arachide à 200 francs. Mais de petites spéculations entretenues par un certain nombre d’acteurs impactent négativement sur le déroulement de la campagne». De tels manquements doivent cesser et être punis, a tenu à préciser Macky Sall qui a beaucoup insisté, lors de son l’étape de Kahone, sur les vertus de l’arachide. Pour finir, le président de la République est revenu en large sur les lignes de crédits ouvertes par les banques pour les opérateurs économiques.
REDYNAMISATION DE LA FILIERE ARACHIDIERE A KAOLACK : Les acteurs prônent des Etats généraux
La question de la filière arachidière a été au centre de la visite du Chef de l’Etat dans la région de Kaolack. Pour cause, lors du Forum économique tenu à Guinguinéo hier, lundi, les acteurs du sous-secteur ont exprimé devant Macky Sall leur souhait de voir tenir les états généraux de l’arachide qui constitue la principale source de l’économie du Saloum.
« Il nous faut tenir ces assises de l’arachide et un conseil présidentiel autour de cette denrée qui est fortement ancrée dans le Saloum’’, a ainsi lancé, ce lundi, le président du Cadre de concertation des producteurs d’arachide, Ibrahima Niasse.
S’adressant au cours d’un forum économique tenu à Guinguinéo. au président de la République Macky Sall qui était alors accompagné du Premier ministre Mahammad Dionne, de la présidente du Conseil économique, social et environnemental Aminata Tall et de plusieurs ministres, le patron du dit cadre a relevé qu’ « Il y a beaucoup de difficultés liées à la culture et à la commercialisation de l’arachide, d’où la nécessité de faire l’état des lieux de l’arachide. C’est une demande forte des acteurs pour propulser la région de Kaolack au développement ».
Abondé dans le même sens, le président de la Coopérative privée des opérateurs économiques, stockeurs et transporteurs El Hadji Tambédou a tenu à relevé « un paradoxe de l’arachide ». « Dans les années, 1970, nous avons eu 1, 5 million de tonnes d’arachide. Plus de 40 ans après, l’Etat s’est fixé comme objectif une production d’un million 600 mille tonnes à l’horizon 2017. Donc il y a problème », a affirmé M. Tambédou. Pour ces divers acteurs de la filière, l’objectif des états généraux sollicités est de redynamiser cette spéculation et « replacer Kaolack dans le peloton de tête » des meilleures économies régionales du Sénégal.
ELECTRIFICATION RURALE : 309 localités de Kaolack et Kaffrine inscrites dans un programme
Le chef de l’Etat Macky Sall a indiqué, hier, lundi, à Kahone (Kaolack), que 309 localités des régions de Kaolack et Kaffrine sont déjà inscrites dans un programme d’électrification rurale d’ici 2016. «A Kaolack, nous avons déjà répertorié 152 localités qui sont déjà inscrites dans ce projet d’électrification rurale », a dit Macky Sall qui présidait la cérémonie de réception de deux nouvelles unités de production à la centrale électrique de Kahone, près de Kaolack. Le président de la République a précisé que pour la région de Kaolack, «105 villages seront raccordés au réseau électrique et 47 autres seront électrifiés par l’énergie solaire». Pour Kaffrine, a-t-il assuré, «157 villages vont bénéficier d’un raccordement sur le réseau interconnecté et d’autres de l’énergie scolaire». Relevant que le taux de couverture électrique reste faible avec 26%, il a rappelé que l’objectif de l’Etat est de le porter à 60% à l’horizon 2017.
Par Makhily Gassama
CULTURE ET DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
Comment se fait-il alors qu'un pays si riche en productions individuelles ne s'impose pas dans cette Afrique au sud du Sahara, par des réalisations concrètes d'œuvres collectives ?
Le Sénégal est-il, en Afrique subsaharienne, le pays de la culture par excellence, comme nous avons tendance à le soutenir? Je n'en sais rien. Par contre, je sais, je suis persuadé que l'image, dans le monde, du petit pays de Cheikh Ahmadou Bamba, d'El Hadj Malick Sy, d'El Hadj Omar Tall, du Soufi Cheikh Ibrahima Niasse et de bien d'autres érudits de l'Islam, de l'archevêque Hyacinthe Thiandoum, de Blaise Diagne, de Lamine Guèye, de L. S. Senghor, de Mamadou Dia, de Cheikh Anta Diop, de Birago Diop, de Cheikh Hamidou Kane, d'Aminata Sow Fall, de Boris Diop, du grand sculpteur Ousmane Sow, du talentueux peintre Kalidou Kassé, de Youssou Ndour et de bien d'autres grands créateurs, oui, cette image doit beaucoup à la culture.
Le président L. S. Senghor m'a dit, sans ambages, dans la solitude de son bureau, lors de notre première rencontre, que "ce pays ne peut être convenablement dirigé que par des hommes de grande culture". Ce sont ses termes, je le jure sur l'honneur. Religieux, écrivain, homme ou femme politique visant le sommet, pour avoir droit au respect du peuple, il faut avoir conquis la réputation d'être un homme de culture dans ce pays du Sahel. Durant toute ma vie professionnelle, question taraudante que celle-ci : comment se fait-il alors qu'un pays si riche en productions individuelles, qui l'ont rendu célèbre, ne s'impose pas, dans cette Afrique au sud du Sahara, par des réalisations concrètes d'œuvres collectives comme des industries culturelles? Autrement dit: comment se fait-il que la culture ne parvienne pas à être un des instruments essentiels du développement économique du Sénégal, si pauvre en ressources naturelles? Vaste débat! Ce n'est certainement pas par manque de dynamisme créateur de ses producteurs ; serait-ce assurément par manque d'intérêt des hauts décideurs, peu convaincus de l'apport "matériel" de la culture au développement du pays? Pour mieux étayer ces propos et m'élever contre une telle attitude, je vous livre brièvement, ici, quelques exemples concrets de l'apport de la culture au développement économique dans d'autres pays.
L’objectif aurait pu ne pas résider forcément dans la prise en compte du poids économique de la culture, mais dans la nécessaire prise en compte de la complexité du tissu social, des valeurs spirituelles et intellectuelles dans la mise en œuvre, dans un environnement donné, de tout projet de développement économique. Cependant, outre ses impacts non quantifiables, mais essentiellement qualitatifs, contrairement à la commune pensée, le poids économique de la culture n’est pas négligeable. Certes, il n’est pas aisé de prouver sans failles, quelle que soit l’efficacité de l’outil d’évaluation adopté, l’impact économique de l’activité culturelle, mais certaines études, par leur sérieux, par la nature des éléments mis en jeu, méritent l’attention.
Je fais appel à trois études remarquables (commentés par X. Dupuis). J'ai rassemblé certains éléments de ces études en 2000 et je n'ai pas eu le temps de les réactualiser par les données d'études postérieures; ce qui n'affecte nullement la crédibilité ou l’opportunité de ces études. Au regard de l'extraordinaire bond accompli par les nouvelles technologies depuis 1980, il est évident que les chiffres, annoncés dans ces trois études pour marquer l'apport de la culture au développement économique, se sont multipliés. Ces études s’appuient sur la « méthode abrégée » ou « simplifiée », appliquée ici uniquement à l’impact économique des arts dans la période 1985-1986 dans trois pays du Nord : la première application de cette méthode au Canada avance « l’hypothèse selon laquelle les arts auraient représenté, en 1980, le onzième secteur d’activité de l’économie canadienne en termes monétaires, le quatrième en termes d’emplois (46000 emplois) et le sixième en termes de masse salariale (2,3 milliards de dollars canadiens). Ils auraient ainsi contribué à l’économie à hauteur de 2,4 % du produit intérieur brut canadien » .
La même « méthode abrégée », appliquée aux Pays-Bas dans le seul secteur des arts, révèle que « sur un total de 300000 personnes actives à Amsterdam, 12000 travaillaient dans le secteur artistique, soit 4 %. Les arts, tels que définis par cette étude, représentaient donc, en termes d’emploi, un secteur aussi important que le port d’Amsterdam et se classaient au huitième rang de l’ensemble des activités économiques de la ville. Par ailleurs, les arts pouvaient être considérés comme un secteur fortement exportateur puisque 64 % de leurs ressources ne provenaient pas d’Amsterdam » .
L’étude de John Myerscough, consacrée à la Grande-Bretagne, nous révèle, à son tour, que « les arts représentaient un secteur réalisant un chiffre d’affaires de l’ordre de 10 milliards de livres, c’est-à-dire 2,5 % de la consommation finale britannique, ce qui équivaut au marché automobile (tous véhicules confondus : voitures, motos, camions). Le théâtre comptait pour 422 millions, les concerts pour 194 millions et les musées et galeries pour 230 millions. C’est évidemment l’audiovisuel et l’édition qui réalisaient la plus grande part du chiffre d’affaires. Les arts procuraient directement quelque 496000 emplois, soit 2,1 % de l’emploi national, dont 96000 dans les services annexes et 63000 dans les secteurs d’activité non artistique".
C’est dire, en d’autres termes, que durant ce règne aveugle du chiffre, du quantifiable, qui caractérise notre époque, il ne doit pas y avoir de complexe à accorder à la culture la dimension « matérielle » qui lui revient dans la construction de nos pays et dans le combat contre le sous-développement. Le Sénégal doit y réfléchir plus que tout autre pays du sud du Sahara. Si, par exemple, la Francophonie idéologique et institutionnelle, soucieuse de demeurer fidèle à l’esprit de ses fondateurs, se veut efficace, donc crédible aux yeux des populations de ses pays membres et du reste du monde, particulièrement aux yeux de la jeunesse du Sud, la culture, la communication et la technique doivent demeurer sa préoccupation centrale. Mais voilà que, depuis plus d’une décennie, la volonté de ses hauts décideurs de la politiser fortement lui a fait abandonner ou minimiser ses programmes – surtout ceux du livre, de la communication et de la technique - qui, seuls, justifient son existence sur le plan international. Le Sénégal, qui s’est tant battu contre vents et marrées pour que cette Francophonie idéologique et institutionnelle existe, doit-il la laisser se fourvoyer dans des domaines et sur des chantiers déjà efficacement occupés par d’autres institutions plus puissantes, plus crédibles parce que plus outillés, et la laisser se livrer ainsi à un saupoudrage ridicule et sans effets sur les efforts de développement de nos pays?
1 Cf. « Méthode abrégée d’évaluation des répercussions économiques des arts du spectacle », Ottawa, Conseil des arts du Canada, 1982.
2 Cf. « L’impact économique des arts à Amsterdam », Institut de recherche économique de l’université d’Amsterdam, in Xavier Dupuis, « Economie et culture. De l’ère de la subvention au nouveau libéralisme », Paris, La Documentation française, 1990.
‘’DOTER LE PAYS D’UNE ÉLECTRICITÉ ABONDANTE’’
MACKY SALL A L’INAUGURATION DE LA CENTRALE DE KAHONE
Le président de la République, Macky Sall, a déclaré hier à Kaolack, à l’inauguration de la centrale électrique de Kahone, que l’ambition de son gouvernement est de donner de l’électricité à tous les foyers du Sénégal.
Le chef de l’Etat Macky Sall a indiqué que l’option du gouvernement est de doter le Sénégal d’ « une électricité abondante, en service continu et à coût abordable ». « Cette option est une condition sine qua non pour libérer les potentialités des autres volets du Pse ».
Le chef de l’Etat a pris cet engagement devant les populations du Saloum qui lui ont réservé un accueil chaleureux. « Ici, au cœur du bassin arachidier, l’une des zones à plus faible taux d’électrification rurale, je tiens à réaffirmer que l’application du concept appelé « la lumière pour tous » me tient particulièrement à cœur », a insisté le président Sall.
A cet égard, le président de la République a avancé que le Programme national d’électrification rurale (Pner) reste un « outil essentiel ». Selon le chef de l’Etat, ce programme devra permettre, à l’horizon 2017, d’améliorer l’aménagement des infrastructures électriques afin d’assurer la fourniture d’un service continu d’électricité dans l’ensemble des chefs-lieux de collectivité locale et d’atténuer les disparités issues des anciens programmes d’électrification pour arriver à un taux d’électrification rurale d’au moins 30% pour chaque département du Sénégal.
Il s’agit notamment de la réalisation de réseaux moyenne tension sous forme de dorsales afin de permettre un maillage optimal du territoire et de mini réseaux solaires ou hybrides pour alimenter en continu les zones les plus reculées du pays.
Trois centrales mises en service l’an prochain
Avec une puissance supplémentaire de 44 MW, Kahone passe à une capacité globale de 104 MW. D’après le président de la République, cette nouvelle capacité fait de Kahone l’une des centrales les plus importantes du parc de la Senelec, avec des coûts de production très compétitifs. Dans cette dynamique, a-til souligné, les centrales de Tobène Power (70 MW), de Contour Global (53 MW) et de Sendou 1 (125 MW) seront mises en service dès l’année prochaine.
« Ces nouvelles réalisations nous permettront ainsi de disposer, d’une part, de suffisamment de puissance pour satisfaire la demande et, d’autre part, de réserves suffisantes pouvant être exportées », a indiqué le président de la République.
Le chef de l’Etat a affirmé qu’avec le Pse, l’objectif du gouvernement est d’atteindre, à l’horizon 2019, une puissance supplémentaire de 1.200 MW avec les centrales de Mboro (300 MW) et de Kayar (350 MW), ainsi que les différents projets d’énergie renouvelables en cours d’élaboration. Le président de la République Macky Sall a réaffirmé hier la volonté de son gouvernement de concrétiser le concept « la lumière pour tous ».
152 localités de Kaolack seront électrifiées
A cet effet, il a annoncé que 152 localités de Kaolack sont déjà inscrites dans les projets d’électrification en cours d’exécution. « Cent cinq auront l’électricité par raccordement au réseau électrique et 47 par l’énergie solaire », a souligné le chef de l’Etat qui inaugurait la centrale électrique de Kahone. Toujours dans le Saloum, le président Sall a dit qu’à Kaffrine, 143 localités seront électrifiées, dont 139 par raccordement au réseau électrique et quatre par l’énergie solaire.
Parallèlement, a dit le chef de l’Etat, le Programme national de Biogaz domestique (PNB SN) permettra, par la vulgarisation du biodigesteur, de fournir aux ménages ruraux un accès à une énergie moderne et durable pour la cuisson à travers le biogaz.
Il permettra aussi de donner de l’engrais organique pour fertiliser les terres et augmenter les rendements par l’utilisation de l’effluent organique issu du processus de méthanisation. « L’Etat du Sénégal a mobilisé un financement de 9 milliards de FCfa pour la construction de 10.000 biodigesteurs au cours des quatre prochaines années », a-t-il souligné.
Tout en magnifiant hier le professionnalisme des agents de la Senelec, le président de la République Macky Sall a insisté sur la maintenance des installations. « J’invite la Senelec à veiller scrupuleusement au respect des protocoles de qualité », a-t-il lancé, ajoutant que l’entretien et la maintenance des centrales sont des gages de durabilité des investissements.
UN AN SANS NOUVELLES DES 219 LYCÉENNES DE CHIBOK, ENLEVÉES PAR BOKO HARAM
Lagos, 14 avr 2015 (AFP) - Veillées à la bougie, prières et rassemblements étaient organisés mardi au Nigeria et dans le monde pour marquer le premier anniversaire de l'enlèvement de plus de 200 adolescentes de leur lycée de Chibok par le groupe islamiste Boko Haram.
Le kidnapping, le 14 avril 2014, de 276 lycéennes de cette petite ville du nord-est du Nigeria - dont 219 sont toujours portées disparues - a suscité une émotion sans précédent à travers le monde.
Mais s'il a été très médiatisé, c'est loin d'être le seul crime de ce type commis par Boko Haram, rappelle Amnesty International, selon qui au moins 2.000 femmes et fillettes ont été enlevées au Nigeria depuis le début de l'année dernière.
Les Nations unies et des organisations de défense des droits de l'Homme ont aussi dénoncé, à cette occasion, le ciblage délibéré d'enfants, garçons et filles par les islamistes, dont l'insurrection et la répression armée ont fait au moins 15.000 morts depuis six ans.
Un rassemblement est prévu à Abuja, la capitale, où le mouvement #Bringbackourgirls (Ramenez-nous nos filles) se réunit quotidiennement depuis un an pour réclamer la libération des otages.
Une veillée à la bougie devait avoir lieu sur un grand rond-point de Lagos, où les noms de toutes les otages ont longtemps été affichés.
Selon les responsables de la campagne #Bringbackourgirls, l'Empire State Building, à New York, devrait aussi être éclairé mardi d'une robe rouge et violette en solidarité et pour symboliser la lutte contre les violences faites aux femmes.
"C'est formidable que le monde se souvienne et véhicule le message que nous n'oublierons pas et que nous ne nous arrêterons pas jusqu'à ce que nous sachions ce qui est arrivé à nos filles", a déclaré Habiba Balogun, une des coordinatrices du mouvement à Lagos, à l'AFP.
Les islamistes de Boko Haram ont attaqué le lycée public pour filles de Chibok, dans l'Etat de Borno, dans la soirée, à la veille de l'examen de fin d'études secondaires des lycéennes.
Cinquante-sept adolescentes ont réussi à s'enfuir dans les heures qui ont suivi le kidnapping. Mais on n'a aucun signe de vie des 219 otages, depuis la vidéo diffusée en mai 2014 par Boko Haram, qui montrait une centaine de lycéennes voilées, récitant des sourates du Coran.
- Toutes 'mariées de force' -
Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a déclaré avoir converti les adolescentes qui n'étaient pas musulmanes et les avoir toutes "mariées de force".
L'armée nigériane a déjà affirmé par le passé savoir où se trouvent les lycéennes, mais qu'une opération de sauvetage serait trop risquée.
Dans un nouveau rapport publié mardi, Amnesty International cite un haut gradé de l'armée nigériane, selon lequel les otages sont gardées dans plusieurs camps de Boko Haram, au Nigeria mais aussi au Tchad et au Cameroun voisins.
Plusieurs personnalités ont apporté leur soutien au mouvement #BringBackOurGirls, dont la Première dame des Etats-Unis, Michelle Obama, et la jeune lauréate pakistanaise du prix Nobel de la paix, Malala.
Ces lycéennes "symbolisent la lutte pour la dignité (...) des vies humaines, des fillettes, des femmes, et de tous ceux qui sont oppressés, réprimés, désavantagés, qui souffrent et qui ne sont pas en sécurité", a déclaré ce collectif dans un communiqué, la semaine dernière.
"Nous devons faire de leur retour une priorité". Le gouvernement du président Goodluck Jonathan, qui a cherché à minimiser et même à nier ce kidnapping, dans un premier temps, a été accusé d'être indifférent au sort des lycéennes.
Cette erreur politique et son incapacité à juguler l'insurrection islamiste, qui a fait des milliers de morts dans le nord du Nigeria depuis 2009, ont probablement joué un rôle majeur dans la défaite de M. Jonathan à la présidentielle fin mars.
Le vainqueur de la présidentielle, Muhammadu Buhari, qui sera investi le 29 mai, a promis de faire de la lutte contre Boko Haram la priorité de son mandat.
"A mon avis, les dirigeants nigérians et la communauté internationale n'ont pas fait assez pour vous aider", a déclaré Malala Yousafzai dans une lettre ouverte aux adolescentes otages, à la veille de l'anniversaire de leur enlèvement.
"Mes courageuses soeurs", écrit-elle, "ils doivent faire beaucoup plus d'efforts pour votre libération. Avec beaucoup d'autres, je fais pression sur eux pour que vous soyez libérées".
COMMERCIALISATION DE L’ARACHIDE : Macky met en garde les spéculateurs
la campagne arachidière 2015 promet d’être rude pour les spéculateurs, si l’on se fie aux paroles du Chef de l’etat. pour cause, Macky Sall s’est engagé à sévir contre toute personne qui exercerait un quelconque acte spéculatif, en période de campagne arachidière. le président s’est prononcé sur la question hier, lundi 13 avril, à Kahone, lors de cette étape de sa tournée économique dans les régions de Kaolack, Kaffrine et fatick
EUX & NOUS : Culture et développement Economique
Le Sénégal est-il, en Afrique subsaharienne, le pays de la culture par excellence, comme nous avons tendance à le soutenir? Je n'en sais rien. Par contre, je sais, je suis persuadé que l'image, dans le monde, du petit pays de Cheikh Ahmadou Bamba, d'El Hadj Malick Sy, d'El Hadj Omar Tall, du Soufi Cheikh Ibrahima Niasse et de bien d'autres érudits de l'Islam, de l'archevêque Hyacinthe Thiandoum, de Blaise Diagne, de Lamine Guèye, de L. S. Senghor, de Mamadou Dia, de Cheikh Anta Diop, de Birago Diop, de Cheikh Hamidou Kane, d'Aminata Sow Fall, de Boris Diop, du grand sculpteur Ousmane Sow, du talentueux peintre Kalidou Kassé, de Youssou Ndour et de bien d'autres grands créateurs, oui, cette image doit beaucoup à la culture
KAOLACK - CHANGEMENT DE NOM DU PROCHAIN TEMPLE UNIVERSITAIRE DU SINE SALOUM : L’Ussk devient Université El Hadji Ibrahima Niasse
Poursuivant sa tournée économique dans les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine, le président de République qui procédait hier, lundi, à la pose de la première pierre de l’université Sine Saloum de Kaolack (USSK) a pris l’option de baptiser ce grand temple universitaire multipolaire «Université El Hadji Ibrahima Niasse» (Baye). Après l’hôpital régional au début des années 2000, ce sera pour la seconde fois que cet homme de Dieu reçoit à titre posthume ce genre de distinction.
PERSISTANCE DES GRÈVES DES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS : L’école sombre
Le Grand cadre des syndicats d’enseignants poursuit sa lutte en observant à partir d’aujourd’hui mardi 14 avril un débrayage à 9 heures, suivi d’une assemblée générale. En plus de la rétention de notes et le boycott des cellules pédagogiques, les 15, 16 et 17 avril seront aussi consacrés à des grèves totales. Ce mouvement de contestations repris juste après les fêtes de pâque et de la jeunesse conduit l’école sans doute vers une année blanche au regard du calendrier des examens du Cfee, bfem et bac. Tout le monde s’accorde à dire que le système a besoin d’actes forts qui pourraient le sortir des énormes difficultés dans lesquelles il s’est empêtré à cause des échecs des négociations. le président de la république, présentement en tournée économique dans les régions de fatick, Kaffrine et Kaolack où tous est urgent, est appelé à prendre à bras le corps cette crise avant qu’elle ne dégénère. dans tous les cas, les deux parties se rencontreront à nouveau ce jeudi à la salle de conférence amadou makhtar Mbow du ministère de l’education nationale à partir de 16heures.
LUTTE - LAC DE GUIERS 2 AU LENDEMAIN DE SA VICTOIRE SUR PAPA SOW : «Je suis le Messide l’arène»
Après son retour gagnant face à Papa Sow de Fass, Lac de Guiers 2 a fini de reprendre sa place parmi les ténors ce dimanche 12 avril. Retrouvé hier, lundi 3 avril, dans son fief à Guédiawaye, au lendemain de son succès, le puncheur du Walo est revenu sur le déroulement du combat. A l’endroit des lutteurs du cercle des ténors ou « Vip » de l’arène, le tombeur du Puma de Fass qui affirme être le « Messi de l’arène», annonce que « Lac 2 new-look est arrivé ». Il se dit prêt à redescendre dans l’arène avant la clôture même de la saison et croiser le vainqueur entre Gris Bordeaux de Fass et Mohamed Ndao Tyson de Boul Falé. Le chef de file de l’écurie du Walo en a également profité pour clarifier ses relations qu’il entretient avec Balla Gaye 2 alias le Lion de Guédiawaye ou encore Yékini
KAOLACK - FUTURE UNIVERSITE DU SINE SALOUM : Macky Sall immortalise Baye Niass
Le chef de l’Etat a mis du baume dans le coeur des Kaolackois en décidant de baptiser l’Université du Sine Saloum de Kaolack du nom de Cheikh Ibrahima Niass
RACCORDEMENT PARTIEL DE KAHONE AU RESEAU D’ELECTRICITE : Macky Sall promet de corriger cette injustice
Kahone, qui abrite la centrale qui alimente plusieurs zones en électricité, est toujours dans les ténèbres, du moins une partie de la ville. Ce paradoxe a été souligné hier au cours de l’inauguration de l’extension de la centrale Kahone II par le maire Ousseynou Senghor. Face au raccordement partiel de cette capitale du Saloum, Macky Sall a promis de donner des instructions au ministre de l’Energie et au directeur général de la Senelec afin de prendre des mesures.
MORT DE TROIS SENEGALAISES A CASABLANCA : Les autorités marocaines concluent à un accident
Les résultats de l’enquête sur la mort des trois Sénégalaises retrouvées dans leur appartement à Casablanca au Maroc sont disponibles. Les conclusions de l’enquête dirigée par le directeur de la Police judiciaire du Maroc basées sur les rapports des médecins légistes, de la Police judiciaire et de la Police scientifique du Maroc confortent la thèse de l’accident. Adja Arame Guèye, Sophie Guèye et Seynabou Ndoye sont mortes suite à une intoxication au gaz butane.
AG - POUR RECLAMER CINQ MOIS D’ARRIERES DE SALAIRE : Le personnel de Senegal Airlines assiège le bureau du Dg
Les délégués du personnel de Senegal Airlines, qui réclament cinq mois d’arriérés de salaire, ont assiégé hier, à l’issue de leur Assemblée générale, le bureau du directeur général de ladite compagnie, Mayoro Racine. Selon eux, la direction est responsable de la situation qu’ils traversent faite de drame et de souffrance.
NOUVEAU RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL : Zoom sur les barbaries de Boko haram
Un nouveau rapport de Amnesty International, qui sera rendu public aujourd’hui à l’occasion du premier anniversaire de l’enlèvement des 276 filles de Chibok, une localité du Nord du Nigeria, fait état des nombreuses exactions commises par la secte islamiste Boko haram dans les zones qu’elle occupe. Ces barbaries vont des exécutions, aux viols en passant par les «châtiments cruels» et la «flagellation publique». Ce document recueille aussi les témoignages poignants de victimes qui ont échappé à leurs bourreaux et dresse des statistiques portant sur les atrocités de Boko haram.
MACKY SALL A L’INAUGURATION DE LA CENTRALE DE KAHONE : « Doter le pays d’une électricité abondante »
Le président de la République, Macky Sall, a déclaré hier à Kaolack, à l’inauguration de la centrale électrique de Kahone, que l’ambition de son gouvernement est de donner de l’électricité à tous les foyers du Sénégal.
POSE DE LA PREMIERE PIERRE DE L’UNIVERSITE DU SINE SALOUM DE KAOLACK : Cheikh Ibrahima Niasse désigné parrain
La cérémonie de la pose de la première pierre de l’université Sine Saloum de Kaolack Cheikh Ibrahima Niasse dit Baye Niasse s’est tenue en présence du Premier ministre Mohammed Boun Abdallah Dionne et des anciens Premiers ministres Aminata Touré et Abdoul Mbaye. L’université entièrement financée par l’Etat du Sénégal pour un montant de 65 milliards de FCfa, va former, à travers 11 unités de formation et de recherches, 30.000 étudiants qui seront des ressources humaines de qualité.
SELON LE RAPPORT AFRICA’S PULSE DE LA BANQUE MONDIALE : La croissance de l’Afrique subsaharienne devrait chuter à 4 % en 2015
Les dernières projections de la Banque mondiale, publiées hier, tablent sur un ralentissement de la croissance économique de l’Afrique subsaharienne qui devra se situer autour de 4,0 % en 2015 contre 4,5 % enregistrés en 2014. Ces contreperformances s’expliquent largement par la baisse des cours du pétrole et des autres matières premières
74E EDITION DU « DAAKA » DE MEDINA GOUNASS : Des coupures notées dans la distribution de l’eau et de l’électricité
Malgré le respect des engagements pris par les pouvoirs publics, le « daaka » de Médina Gounass reste confronté à des problèmes liés à la pénurie d’eau et à l’approvisionnement correct en électricité. Les problèmes de délestage persistent encore, déplore le maire de Médina Gounass, par ailleurs président du comité d’organisation du « daaka ».
OIGNON LOCAL : Les producteurs de Louga sollicitent une formation
A Potou, principale zone de production dans la région de Louga, les producteurs d’oignon local indexent le manque de formation pour justifier la mauvaise qualité du produit. En effet, le non-respect des itinéraires techniques, le choix non maîtrisé des semences et l’empressement dans les récoltes sont listés comme les principaux goulots d’étranglement
DECEDEES AU MAROC : Les corps des 3 Sénégalaises attendus demain
L’arrivée des corps des trois Sénégalaises Seynabou Ndoye, Adja Arame Guèye et Sophie Guèye, décédées à Casablanca, au Maroc, le 7 avril dernier, est prévue demain mercredi à 02 heures du matin, par vol de la compagnie Royal Air Maroc.
BEACH SOCCER - CAN 2015 : Le Sénégal démarre la défense de son titre contre le Maroc
La plage de Roche Caïman, aux Îles Seychelles, accueille à partir de ce mardi, jusqu’au 19 avril, les huit protagonistes du Championnat d’Afrique des Nations de Beach-soccer dont les deux premiers seront qualifiés pour la Coupe du monde de la discipline prévue du 9 au 19 juillet à Espinho au Portugal
REQUÊTE POUR VOIR SES ENFANTS : L’Etat dit”Oui’’ à Karim
On écrivait dans ces colonnes hier que Karim Wade avait introduit une demande pour voir ses enfants. Demande consignée et transmise à l’autorité judiciaire, l’administration pénitentiaire en l’occurrence. Mais aussitôt introduite, la demande a été traitée et l’accord, nous dit-on, a été donné pour que le fils du Président Wade rencontre ses filles. Les enfants de Karim Wade, trois filles qui vivent à Paris en France, confiées à deux nourrices dans un appartement du 16ème arrondissement, vont donc pouvoir rencontrer leur père, depuis bientôt deux ans qu’elles sont sans nouvelle de lui. Comme nous l’écrivions hier, la question de savoir si elle sera accordée ou pas ne se posant même pas, le dilemme est plutôt de savoir comment planifier cette visite. Ou plutôt où ? Car d’après toujours nos sources, ce qui est sûr, c’est que Karim Wade, condamné à six ans pour enrichissement illicite, va rencontrer ses enfants en dehors de la prison. Donc il reste à déterminer le lieu afin que les petites filles de Me Wade puissent enfin voir leur père qui va boucler sa deuxième année en prison vendredi prochain, 17 avril. Il n’est pas rare de voir l’administration pénitentiaire accorder certaines faveurs à des détenus mais surtout de”luxe’’. Même si dans ce cas Karim Wade, il y a la main de l’Etat qui pour une fois vient d’accorder une faveur, au détenu le plus célèbre du Sénégal.
SYNDIELY WADE
L’autre énigme de la famille Wade concerne Sindiély dont on n’a plus de ses nouvelles depuis la chute du Pds. La fille de Me Wade aurait pris ses distances avec sa famille on ne sait d’ailleurs pour quelle raison. En tout cas, depuis que son frère a été incarcéré à la Maison centrale et de correction de Rebeuss, elle ne s’est pas pointée une seule fois à Dakar pour voir sa famille. Pour quelle raison donc ? Mystère et boule de gomme. Il semble bien qu’elle ait beaucoup de choses à reprocher à sa famille, surtout dans la conduite de la troisième édition du Festival mondial des arts nègres (Fesman). Bien que son dossier soit compromettant pour ellemême d’abord, il a été rangé dans les tiroirs au motif qu’on ne peut pas enfermer le fils et la fille de l’ex- Président Wade, comme l’avait si bien argumenté le professeur Penda Mbow. Tout un programme…
COUR SUPRÊME
Nommé comme Premier-président de la Cour suprême lors du Conseil supérieur de la magistrature du 27 mars dernier, Mamadou Badio Camara a été installé hier. L’ancien procureur général de la même juridiction remplace Pape Oumar Sakho parti à la retraite. D’ailleurs, à en croire nos sources, la cérémonie a été empreinte d’émotion avec beaucoup de cadeaux remis à celui qui a été élevé au rang de magistrat honoraire dans l’emploi de Premier Président de la Cour suprême. Le premier-président va être accueilli par le dossier Karim Wade puisque les avocats du fils de l’ex-président Wade ont déjà fait la déclaration de pourvoi au greffe de la Cour suprême. C’est pour protester contre la condamnation de Karim Wade à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite
SÉNÉGALAISES DÉCÉDÉES AU MAROC
Les corps des trois Sénégalaises décédées le 7 avril dernier au Maroc seront rapatriés demain mercredi à 2 heures du matin, par vol Royal Air Maroc. Selon un communiqué du Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’Extérieur, Seynabou Ndoye, Adja Arame Guèye et Sophie Guèye sont mortes par asphyxie. C’est ce qui ressort de l’enquête dirigée par le directeur de la Police judiciaire du Maroc, des rapports d'enquête des médecins légistes et de la Police scientifique du Maroc. Les trois Sénégalaises ont été trouvées inertes dans la cuisine de leur appartement à Casablanca. Un décès accidentel dû à une intoxication au gaz. Une hypothèse rejetée au début par le directeur des Sénégalais de l’extérieur. Mais aujourd’hui que la police marocaine a livré les résultats de ses enquêtes, il ne reste qu’à prier pour le repos de l’âme de nos trois compatriotes.
ESCROQUERIE AU VISA
Le leader de la Coalition nationale éducation pour tous (CNEPT) passera les 6 mois prochains mois en prison. Siley Gorbal Sy a en effet été reconnu coupable d’escroquerie au visa par une dizaine de jeunes. Cet acteur de l’éducation avait promis des visas pour l’Europe aux victimes. Le prévenu se prévalait du titre de point focal d’écoles européennes avec qui il était en partenariat. A cet effet, M. Sy avait reçu des sommes variant de 1 à 9 millions de francs CFA. Lors du procès, les parties civiles ont voulu tendre la perche à M. Sy en évitant de trop le charger. N’empêche, le parquet avait requis six mois ferme avant être suivi par le tribunal qui a aussi condamné Siley Gorbal Sy à rembourser les différentes sommes perçues.
OUMOU SALAMA TALL
Blanche comme neige. La patronne de la défunte société de textile Industrie cotonnière africaine (Icotaf), Oumou Salamata Tall l’est dans son bras de fer l’opposant au syndic liquidateur. La dame a été relaxée par la Cour d’appel de Dakar qui a infirmé le jugement rendue contre elle en première instance. Oumou Salama Tall avait été reconnue coupable de banqueroute frauduleuse en octobre 2013. Le tribunal correctionnel l’avait condamnée à deux ans assortis du sursis et à payer à ses ex-employés représentés par le syndic liquidateur la somme de 500 millions de francs CFA. La patronne de ICOTAF était accusée d’avoir dissipé du matériel composé de colorants, de machines d’impression et de tissage, gardé dans les locaux de l’usine suite à une faillite. Une accusation qu’elle a niée arguant être absente au moment de l’enlèvement du matériel
ÉDUCATION
L’Entente nationale des associations de consommateurs (Enac) dénonce les grèves cycliques qui affectent tout le système éducatif allant du primaire au supérieur. Pour l’Enac, il est temps de siffler la fin de la récréation en adoptant un comportement de frein face à la pléthore de syndicats. Lesquels sacrifient des enfants sur l’autel d’intérêts crypto personnels. Il s’y ajoute qu’‘’iI y a trop de syndicats et chacun y va à son rythme et avec ses méthodes.”Outre le fait que ces séries de grèves ralentissent le développement économique du pays, l’Enac croit savoir que”la pratique de la grève au Sénégal tue le droit de grève‘’, non sans rappeler que”l’éducation est aussi un droit fondamental garanti par la constitution’’ au même titre que le droit de grève’’. Dans cette optique, elle dénonce la rétention des notes qui”est un hold-up suprême d’une méchanceté sans égale, un”addu kalpe’’. L’Enac demande ainsi à Macky de mettre fin à cette anarchie.
Cour suprême
Le nouveau président de la Cour suprême a pris fonction hier. Mamadou Badio Camara a été installé officiellement en remplacement de Pape Oumar Sakho qui a fait valoir ses droits à une pension de retraite depuis le mois de mars dernier. La cérémonie d’adieu s’est tenue, hier, en présence de tous les chefs de juridiction de Dakar, du médiateur de la République Serigne Diop, des anciens hauts magistrats de la Cour suprême comme Andrézia Vaz et Ablaye Gaye et de tous les directeurs du ministère de la Justice. La rencontre était empreinte d’émotion. Et des témoignages élogieux ont été faits en direction du premier président sortant Pape Oumar Sakho qui a imprimé sa marque dans le fonctionnement de la Cour suprême. D’après nos informations, il a instauré la rigueur. A titre d’exemple, nos interlocuteurs soulignent que le délai d’attente d’une décision ne dépasse jamais huit mois, tout le contraire des autres juridictions. Au terme de la cérémonie, les magistrats ont comblé de cadeaux leur désormais expatron.
Guerre des pancartes
La guerre de pancartes a eu lieu, hier, à Kaolack lors de la pose de la première pierre de l’Université du Sine Saloum de Kaolack. Les militants de Mariama Sarr, Baba Ndiaye et Nafissatou Diop ont rivalisé d’ardeur devant le chef de l’État. Chacun a voulu montrer qu’il est plus représentatif, créant ainsi une cacophonie. Macky Sall a dû interrompre son allocution et demander aux militants de mettre fin à cette situation pour lui permettre de délivrer son message.
Mimi «Gnibissil»
L’envoyée spéciale de Macky Sall était également dans le Sine Saloum et apparemment elle est en train de creuser son sillon dans les rangs de l’Apr. Tout le long du trajet du chef de l’État de Kahone à Kaolack, il y avait des jeunes vêtus de t-shirts à l’effigie de l’ancien Premier ministre et sur lesquels on peut lire «Mimi Gnibilssil» ou «Avec Mimi pour la réélection de Macky». Apparemment ils l’invitent à revenir au bercail chez elle à Gossas puisque Khalifa Sall lui a administré une terrible raclée à Grand Yoff.
Mari battu
Une femme qui tabasse son époux en plein jour, la scène s’est déroulée à l’Unité 15 des Parcelles Assainies. La victime est un cadre de l’Asecna qui n’a dû son salut qu’à l’intervention du voisinage. Mais il a été sérieusement malmené par son épouse. Son seul tort a été de n’avoir pas respecté son engagement de remettre à sa «douce moitié» la modique somme de 100 000 Cfa.
Mari battu (bis)
Selon les témoins de la scène, la dame revenait de l’école aux environs de 11 heures au moment où son mari s’apprêtait à rejoindre son lieu de travail. Très en colère, la dame après une brève explications avec son époux, a usé de la méthode forte en extirpant ce dernier de son véhicule pour le corriger. Le mari pris au collet, rapportent les témoins, a été trainé jusqu’au premier étage. «De quel droit tu te permets de quitter la maison sans me donner les 100.000FCfa que tu devais me remettre», lui aurait dit la dame furieuse. «Je ne donne pas d’argent à quelqu’un qui passe tout son temps à me faire la tête. Depuis une semaine, tu ne me parles pas. C’est à peine si tu me regardes et maintenant que tu as besoin de mon argent, tu m’en réclames», réplique le mari. A ces mots, elle bondit comme une fauve sur son époux. Selon nos informations, elle est coutumière de tels faits. Sans doute, le mari qui s’en est tiré avec de légères blessures va porter plainte contre elle auprès de «l’Association des maris battus».
Landing Sané
La dépouille de l’ancien ministre des Transports, Landing Sané, décédé à Paris, la semaine dernière, est attendue à Dakar, aujourd’hui. Très proche de Ousmane Tanor Dieng, l’homme politique casamançais jouissait d’une grande aura au sein du Pds aussi qu’il a rejoint après la première alternance politique. C’est dire que les acteurs du monde politique vont affluer à son domicile, aujourd’hui.
Le Pds réclame tout
Idrissa Seck n’avait pas tort de dire que Macky Sall ne fait que peindre les réalisations de Wade. Si l’on en croit le Pds, toutes les réalisations inaugurées par l’actuel chef de l’Etat ont été conçues et exécutées par Gorgui avant son départ. D’après un communiqué du Pds, les bus réceptionnés par Macky Sall et peints aux couleurs de l’Apr ont été commandés et achetés en 2011 sur instruction du Président Wade. En plus, soutiennent les libéraux, la convention financière a été signée et négociée par Karim Wade et les bus devaient être livrés en 2012. Christian Salvy alors Dg de Dakar Dem Dikk avait même négocié les spécificités techniques. En outre, «la centrale électrique de Kahone que Macky Sall a inaugurée a été financée et construite dans le cadre du Plan TAkkal avant son élection. C’est là également un projet lancé par Karim Wade. Elle était déjà inaugurée en 2008 avec 60 mégawats de la Bid et en début 2010 un autre financement a permis une extension achevée en 2013. Macky Sall attend 2015 pour l’inaugurer. Qu’est-ce qu’il cherche ? Constat général : depuis plus de trois (03) ans après son élection, Macky Sall n’inaugure que les projets de Me Abdoulaye Wade et ne pose que des premières pierres et repeint les projets de Wade aux couleurs de son parti pour se les approprier », concluent-ils.
Délestages
Mauvais présage ! À peine la centrale électrique de Kahone inaugurée, qu’il y a eu une coupure d’électricité. La coupure est survenue juste après que le maire Mariama Sarr a entamé son discours de bienvenue. De quoi susciter des commentaires. Puisque avec une puissance supplémentaire de 44 MW, Kahone passe à une capacité globale de 104 MW, faisant ainsi d’elle, l’une des centrales les plus importantes du parc de la Senelec, avec des coûts de production très compétitifs.
Forum économique
C’est finalement Guinguino qui a abrité hier le Forum économique. Le chef de l’État et son Premier ministre ont vanté les mérites du Pse et de l’Acte III de la décentralisation. Macky Sall a surtout demandé aux populations de s’approprier le Pse. Parlant de la communalisation universelle, il dit l’avoir initiée pour que la voix des populations soit audible. Par ailleurs, il a promis de faire venir suffisamment de matériels agricoles, subventionnés à 60 % pour que les agriculteurs réussissent l’autosuffisance alimentaire. Le Conseil interministériel est prévu à Kaffrine, aujourd’hui, avant le Conseil des ministres décentralisé de demain. Macky Sall se rendra également au Daaka de Médina Gounass.
Les partisans d’Augustin Tine chargent
Des jeunes du département de Thiès étaient récemment montés au créneau pour s’en prendre à Augustin Tine, ministre des Forces Armées et par ailleurs maire de Fandène, en lui taillant les habits de destructeur de l’Alliance pour la République (APR) à Thiès. Hier, d’autres jeunes se sont retrouvés autour des chargés de mission à la Primature Khady Dione de Tassette et Serigne Guèye de Thiénaba, pour apporter la réplique. Selon Moustapha Diagne de Khombole, ceux qui s’attaquent à Augustin Tine le font pour des intérêts cryptopersonnels et ne sont même pas considérés comme de véritables responsables du parti. «Abdou Ndiaye de Khombole qui avait porté la voix de ces jeunes, n’est venu dans le parti que près de 2 mois avant les locales. Et dès qu’il a intégré les rangs, il a commencé à rêver d’un poste de ministre ou de président de Conseil d’administration. Il faut que tout le monde sache qu’Abdou Ndiaye ne représente rien. Il est mandaté par des responsables tapis dans l’ombre, mais il ne peut pas déstabiliser Augustin Tine», clament-ils.
Mobilisation
Restons à Thiès pour dire que la Directrice des ressources humaines (Drh) du Conseil économique, social et environnemental Cese y était le week-end dernier. Fatoumata Niang Bâ s’est rendue à Fandène, Médina Fall, Som, Diakhao, Diamaguène et Hersent. Elle s’est entretenue avec les responsables locaux de la place. «Cette campagne de sensibilisation et de vulgarisation permet à l’Udes/R de partager avec les populations des axes stratégiques du Pse, de les informer de la place centrale qu’occupent les jeunes et les femmes dans ce document de politique économique et social du pays et d’élargir ses bases», indique-telle. «Plusieurs responsables locaux et non des moindres dont Ousseynou Doucouré de l’Afp, Emile G. Dione et Aly Mbaye de Rewmi, Abou Ndiaye de Niaxx Jariñu, et du Pds… ont regagné l’Udes/R», souligne-t-elle dans le communiqué. En effet, ce travail de sensibilisation et de vulgarisation du Pse, qui a été l’occasion d’expliquer les tenants et les aboutissants de ce plan économique proposé par le régime de Macky Sall sur une période de 20 ans, a convaincu plus d’un responsable politique local rencontré dans la région de Thiès.
Erratum
En parlant du Parti démocratique sénégalais (Pds), avant-hier, et de la nouvelle tendance qui est en train de se dessiner, nous écrivions que des jeunes comme Saliou Diouf veulent voir Fada à la tête du Pds, en remplacement à Me Abdoulaye Wade. Il se trouve toutefois que Saliou Diouf que nous avions présenté comme le Pca de la mutuelle des volontaires et maîtres contractuels, n’est pas le Pca de ce machin. C’est là-bas qu’il travaille mais c’est Aboubacry Sarr plutôt le Pca de la mutuelle de santé dénommée Mutuelle générale des enseignants du Sénégal (Mges), Toutes nos excuses pour cette confusion