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16 mars 2025
LES LIGNES DE TIDIANE KASSÉ
LE GHETTO DES FEMMES
La galère du foot féminin sénégalais n’est pas une fatalité. Ce n’est pas une question d’identité sexuelle en souffrance, pas plus qu’une histoire d’effort physique insurmontable. Il y a des barrières à renverser, qui dépassent le talent et l’engagement
Quelque part il relève d’une sorte de bonne volonté, mais cela ne saurait suffire. Au mieux il renvoie à une forme d’exotisme, et ce n’est pas avec ce regard que le football féminin sénégalais sortira de son ghetto.
Hors du petit cercle d’intimes qui gravitent autour de cette discipline, l’élimination des "Lionnes" par l’Egypte, dans le cadre des qualifications pour les Jeux africains, samedi passé, ne fera pas un pli de rancœur dans les esprits.
Ce n’est pourtant pas une verrue qui tombe. Pas plus qu’il ne s’agit d’une greffe malvenue dont le sport sénégalais se débarrasse. La pratique sportive féminine est ancrée dans ce pays depuis la période coloniale et des championnes ont émergé dès les premières années de l’indépendance.
A l’honneur des femmes, les "Lionnes" du basket sont les championnes les plus illustres que le sport sénégalais a eu à produire. Et encore, parmi les trois disciplines où le Sénégal a été champion du monde, les deux stars les plus emblématiques sont des championnes : Amy Mbacké Thiam (athlétisme) et Yaye Amy Seck (karaté).
La galère du football féminin sénégalais n’est donc pas une fatalité. Ce n’est pas une question d’identité sexuelle en souffrance, pas plus qu’une histoire d’effort physique insurmontable. Voir les filles sur une piste, sur un terrain ou sur un tatami est d’un naturel banal dans ce pays. En plus, un tir en suspension est plus difficile qu’un contrôle de la poitrine. L’intensité d’un 100 mètres dépasse de loin l’effort d’une attaquante sur 10 mètres. L’énergie qu’on dépense pour un saut en longueur vaut cent fois la force déployée dans un tacle glissé.
Par delà ces constats il y a bien sûr des barrières à renverser, qui dépassent le talent et l’engagement. Car partout dans le monde, aucune discipline n’est autant marquée par l’appropriation masculine que le football. C’est le domaine où les rapports sociaux de sexe ont eu le plus de mal à sauter. Comme si l’Adn de cette discipline, née dans les milieux ouvriers d’Angleterre, pouvait difficilement se prêter à une appropriation féminine.
Les barrières s’estompent cependant. Les filles connaissent Messi et Ronaldo. Certaines vont jusqu’au centre en retrait et peuvent crier "hors jeu" avant que le juge de touche ne lève son drapeau. Mais l’évolution a encore du mal à se traduire dans l’engouement et la massification du foot féminin au Sénégal.
Ce qui peut transformer cette passion, pour la faire passer de l’esprit au corps, relève d’un travail de fond. Car si les symboles commencent à changer, ne faisant plus dire que "le football est une affaire d’hommes", si le langage verse de moins en moins dans le mépris et l’ironie, il manque toujours cet espace où la personnalité féminine peut s’affirmer dans la pratique et se consolider, avant de pouvoir se confronter à l’ordre masculin qui s’est construit autour du ballon.
C’est dans les écoles, au primaire comme au secondaire, qu’on peut commencer à faire évoluer l’image du mâle dominant. Devant tant d’idées préconçues à déconstruire et de nouveaux paradigmes à instaurer, ce travail à la base est une nécessité fondamentale. Le prolongement se ferait ensuite dans des espaces aménagés, au sein des quartiers. Car autant les garçons peuvent s’épanouir dans les terrains vagues, affirmant leur virilité dans le sable et la pierraille, autant les filles ne peuvent épouser la mouvance du foot féminin qu’en y trouvant les caractéristiques de ce qui les conforte dans leur féminité.
C’est simple : on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre. La légitimation, l’émancipation et l’ancrage du football féminin ne peuvent se suffire du volontarisme en cours au niveau de la Fédération sénégalaise de football. Pas plus que l’appui financier de la Fifa ne n’accouchera d’un miracle. Un cadre réel de développement s’impose, pour sortir du confinement dans lequel végète une dizaine de clubs lancés dans un championnat anecdotique.
Le football féminin au Sénégal date du milieu des années 1970, en tant que forme structurée, sous la direction d’Eliott Khouma. La Caf n’y songeait même pas encore et aucune organisation formelle n’était signalée dans un pays africain. Mais être pionnier ne sert à rien quand le chemin ouvert n’est pas balisé et entretenu, pour que les premiers pas puissent guider la colonie. Dans ce contexte, la participation de l’équipe féminine à la Can-2012 n’a été qu’une lueur avant que la routine n’avale à nouveau une pratique confidentielle.
La Fédération sénégalaise de football gagnerait bien à regarder ce qui se fait au basket, au hand, au volley, au judo ou à l’athlétisme, etc., si réellement elle se prend au sérieux avec le football féminin. C’est la seule discipline qui fait plus rire que pleurer quand les "Lionnes" se perdent dans l’échec. Son processus de construction et de développement ne peut relever de l’activisme temporaire. Pour qu’il puisse avoir une réelle lisibilité dans le paysage sportif sénégalais, il lui faudrait une légitimation plus forte que la seule couverture médiatique ne peut lui assurer.
Ndongo Sylla Chercheur à la Fondation Rosa Luxembourg Expert en Politique du Développement, est au micro de Baye Omar Guèyede Sud FM dans l'émission Objection. Écoutez!
Aïda Mbodj, député à l'assemnblée nationale et membre du PDS est au micro d’Elhadji Malick Ndiaye dans l'émission dominicale "Diano-bi" (Wolof) sur Sud Fm. Écoutez !
AFP - L'annonce du décès dimanche de l'ancien leader de l'opposition gabonaise, André Mba Obame, a suscité la colère de ses partisans à Libreville, qui ont incendié des voitures et des bâtiments dont celui de l'ambassade du Bénin, selon des témoignages concordants.
La mort d'André Mba Obame, à l'âge de 57 ans, a été annoncée par sa formation, l'Union nationale (UN), le principal parti d'opposition.
L'UN a appris "avec une profonde affliction le décès de Mr André Mba Obame, secrétaire exécutif du parti survenu ce dimanche 12 Avril 2015 à 12 heures à Yaoundé au Cameroun", a annoncé dans un communiqué le président de l'UN, Zacharie Myboto, sans préciser les circonstances du décès.
"C'est une immense perte pour l'Union Nationale, l'opposition gabonaise et pour notre pays le Gabon. Les compagnons de lutte du Parti s'inclinent devant la mémoire de ce patriote émérite qui n'a jamais ménagé aucun effort pour le combat de la libération du Gabon du système dynastique actuel", a-t-il ajouté.
A l'annonce de sa mort, des heurts ont éclaté dans différents quartiers de la capitale, où des manifestants ont laissé éclater leur colère avant d'être dispersés par un important dispositif policier.
Ils accusent le pouvoir d'avoir "jeté des sorts" à l'opposant, qui seraient à l'origine de ses problèmes de santé.
Près du siège de l'UN, les opposants ont érigé des barricades et incendié plusieurs voitures, a constaté une journaliste de l'AFP.
Selon les témoignages d'habitants et de syndicalistes, ils ont également mis le feu à l'ambassade du Bénin, dont le bâtiment était en flamme aux environs de 20H30 locales (19H30 GMT) dans le quartier Ancienne Sobraga.
L'opposition est très critique à l'égard du directeur de cabinet de la présidence, Maixent Accrombessi, d'origine béninoise et naturalisé gabonais.
Une forte pluie, ainsi qu'un important dispositif de sécurité, ont contribué à disperser les manifestants en milieu de soirée.
Ancien baron du régime passé dans l'opposition - il a notamment été ministre de l'Intérieur - M. Mba Obame, dit AMO, avait contesté la victoire à la présidentielle d'Ali Bongo, le fils de l'ancien président Omar Bongo décédé en 2009, et s'était proclamé président de la République en 2011. L'UN avait alors été dissous, et n'a été réhabilité que le 4 février 2015.
Figure charismatique de l'opposition, André Mba Obame n'était presque plus apparu en public depuis trois ans en raison de lourds problèmes de santé.
Sa dernière apparition remontait à juin 2013. Affaibli et fatigué, l'opposant arrivé en boitillant avec des béquilles, avait participé à une messe à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville, devant près de 3. 000 sympathisants.
L'origine de ses problèmes de santé demeurait floue. "J'ai été à plusieurs reprises dans un état de coma avec une paralysie presque totale et des difficultés d'élocution. Ça ressemble à un AVC (accident vasculaire cérébral) mais il n'y pas de traces d'AVC au niveau du cerveau", avait déclaré AMO dans une interview à l'AFP en janvier 2013. Il avait alors assuré avoir "été l'objet d'attaques mystiques répétées".
Depuis lors, il séjournait à l'étranger pour des soins. Selon ses proches, il s'était rendu au Niger et en Tunisie.
LE DÉLIT DE PRESSE EN QUESTION
Affaire opposant Wade à Dansokho - Contestant la condamnation par défaut de ses journalistes, reconnus coupables de complicité, le Groupe Avenir communication, éditeur du journal "Le Quotidien", fait opposition au verdict du tribunal
IBRAHIMA FALL DE SENEPLUS |
Publication 12/04/2015
Le tribunal correctionnel de Dakar, qui a condamné le ministre d’État Amath Dansokho pour diffamation au préjudice de l’ancien Président Abdoulaye Wade, pourrait être amené à revoir sa copie. Le journal Le Quotidien dont le directeur de publication et le correspondant à Vélingara ont été également condamnés dans cette affaire, en tant que complices, ayant décidé de faire opposition au verdict.
Entre l’ancien Président Abdoulaye Wade et Amath Dansokho, l’on se dirige vers les prolongations. Le tribunal correctionnel de Dakar qui, le 2 avril, a condamné le second à trois mois avec sursis et 10 millions de francs Cfa d’amende, pourrait rejuger l’affaire. Le Groupe Avenir communication, éditeur du journal Le Quotidien ayant décidé de faire opposition à la décision. Ce, pour contester la condamnation par défaut du directeur de publication du titre, Mouhamed Guèye (six mois avec sursis), et de son correspondant à Vélingara, Abdoulaye Camara (trois mois avec sursis).
"On va faire opposition au jugement. Ce qui rend le verdict non avenu", informe Me Mbaye Dieng, avocat du Groupe Avenir communication contacté par www.SenePlus.Com. Du coup, Amath Dansokho et Abdoulaye Wade ainsi que les journalistes mis en cause devraient se retrouver devant le tribunal pour un nouveau procès.
Mais en toile de fond du face-à-face entre l’ancien Président et le ministre d’État, cette affaire pose la question du délit de presse au Sénégal. Lequel, avise Bouna Manel Fall, expert en droit des médias, "n’est pas constitué sans publicité, c’est-à-dire sans diffusion des propos incriminés par un organe de presse".
Ce principe constitue une anomalie de l’avis d’acteurs des médias sénégalais contactés par SenePlus. "Ce qui me surprend, c’est d’être condamné par défaut à une peine plus lourde que celle du principal prévenu (Amath Dansokho, qui a pris trois mois avec sursis et 10 millions de francs Cfa). La loi sur le presse est mal faite", s’insurge Mouhamed Guèye, le directeur de publication du Quotidien.
"On s’attaque au métier de journalisme, fulmine Madiambal Diagne, l’administrateur du Groupe Avenir communication. Si on ne peut plus relayer les propos des hommes publics, il y a problème. La presse doit s’organiser pour mener le combat."
Le secrétaire général du Synpics acquiesce : Ibrahima Khaliloulah Ndiaye se dit "indigné" par la condamnation des journalistes du Quotidien. "On aurait pu leur infliger des sanctions financières, suggère-t-il. Cet épisode rend plus pertinent notre combat pour la dépénalisation des délits de presse ; il est temps d’en finir avec les peines privatives de liberté."
Le responsable syndical appelle l’État à être "dans une dynamique plus positive". Il dit : "La justice doit se prononcer sur les véritables problèmes de la presse. Elle doit jouer son rôle dans le combat contre les licenciements abusifs de journalistes, l’absence de contrat de travail dans de nombreux organes de presse, etc."
Dansokho a été trainé devant les tribunaux par Wade pour avoir soutenu que ce dernier se déplaçait, à chacun de ses voyages à l'étranger en tant que président, avec des milliards dans la soute de son avion. Une déclaration qui lui vaut une condamnation à trois mois avec sursis et dix millions d'amende.
Le Quotidien, pour avoir relayé les propos jugés diffamatoires de Dansokho, a vu son directeur de publication, Mouhamed Guèye, et son correspondant à Vélingara, Abdoulaye Camara, condamnés respectivement à six et trois mois de prison, des peines assorties de sursis.
À l’heure où la pré-campagne en vue de la prochaine présidentielle est lancée, l’État aurait-il décidé de placer une arme de dissuasion massive au-dessus de la tête des journalistes sans qui les propos aigres-doux susceptibles de polluer l’espace public, resteraient confidentiels ?
AFP - Le dossard n°64173 accroché à sa tenue traditionnelle, Siabatou Sanneh, a pris dimanche le départ du marathon de Paris, marchant avec un bidon sur la tête.
Dossard réglementaire accroché à sa tenue traditionnelle, une Gambienne a pris dimanche le départ du marathon de Paris, pour sensibiliser l'opinion aux kilomètres parcourus en Afrique pour chercher de l'eau. Car les 42 kilomètres du marathon correspondent à la distance parcourue chaque semaine par Siabatou Sanneh pour récupérer de l'eau au puits. Sandale aux pieds, bidon sur la tête, Siabatou Sanneh porte son message sur des panonceaux: "En Afrique, les femmes parcourent chaque jour cette distance pour de l'eau potable", "aidez-nous à réduire la distance".
"Ça me prend trois heures par jour".
Cette femme longiligne, âgée de 43 ans, a accepté de quitter pour la première fois son pays et de se glisser au milieu des 54.000 coureurs, pour sensibiliser aux problèmes d'accès à l'eau dans le monde. Siabatou Sanneh, elle, doit chercher de l'eau trois fois par jour, accompagnée de ses deux filles de 10 et 4 ans. Ces dernières ont, elles aussi, l'habitude de porter de lourds bidons pour acheminer le précieux liquide, nécessaire "pour boire, pour cuisiner, pour laver les vêtements".
"Ça me prend trois heures par jour. Je me réveille, puis je réveille mes enfants pour qu'ils m'accompagnent. J'y retourne le midi et le soir. C'est très fatigant. Je parcours huit kilomètres, chaque jour, avec mon seau de 20 litres. C'est très lourd, alors souvent, les autres femmes m'aident à le mettre sur la tête", confie-t-elle au micro d'Europe 1.
"Je vais penser à mes enfants, à leur avenir".
Son seau, elle le porte aujourd'hui, vide, sur la tête. Une participation symbolique au marathon, alors que s'ouvre dimanche, en Corée du sud, le 7e forum mondial de l'eau. "Cette marche, c'est un plaisir, mais aussi un devoir. C'est pour moi le seul moyen de faire changer l'avenir des femmes de mon village, mais surtout, d'avoir de l'eau potable. Ça va être dur, mais je suis prête physiquement, je vais penser à mes enfants, pour qu'ils n'aient pas le même avenir que le mien et qu'ils puissent grandir autrement", espère Siabatou Sanneh.
Un puits de pompage bientôt installé dans son village.
Pour venir en aide aux familles, comme celle de Siabatou Sanneh, l'ONG britannique Water for Africa a lancé cette campagne de collecte de fonds, pour financer des pompes à eau dans les villages reculés de Gambie. Cette campagne est l'occasion de "montrer le contraste entre l'opulence, la beauté de Paris et la pauvreté de l'Afrique", déclare Sheryl Greentree, fondatrice de l'ONG. Siabatou Sanneh ne compte donc pas faire le meilleur temps du marathon, mais revenir au village avec l'argent nécessaire pour financer l'installation d'un puits de pompage, pour éviter à ses enfants de devoir, comme elle, parcourir 42 kilomètres par semaine, pour pouvoir boire et se laver.
Une telle infrastructure coûte 4.900 euros et peut être monté en cinq jours, assure la fondatrice dont l'ONG a déjà financé 120 projets de ce type en Gambie. Selon l'organisation, entre 200 et 300 pompes à eau seraient nécessaires dans le pays pour approvisionner les populations et pallier les 40% à 60% de puits ou systèmes de pompage qui tombent en ruine.
VIDEO
HILLARY CANDIDATE
DERNIÈRE MINUTE – PAR UNE VIDÉO YOUTUBE, ELLE ANNONCE QU'ELLE SE LANCE DANS LA COURSE POUR LA SUCCESSION DE BARACK OBAMA
(AFP) - La démocrate Hillary Clinton a officialisé dimanche dans une vidéo diffusée sur le site hillaryclinton.com sa candidature à l'investiture présidentielle de 2016, sa deuxième tentative pour devenir la première femme à diriger les Etats-Unis.
"Je suis candidate à la présidence", déclare Hillary Clinton, ancienne Première dame, sénatrice et secrétaire d'Etat, confirmant une candidature attendue depuis plusieurs mois.
A 67 ans, elle est à ce stade la seule candidate officielle aux primaires démocrates, et domine les sondages du parti.
"Les Américains de tous les jours ont besoin d'une championne. Je veux être cette championne", affirme Hillary Clinton dans sa première vidéo de campagne. "Je pars sur le terrain pour gagner votre voix".
Les primaires débuteront début 2016 dans l'Iowa et le New Hampshire. La présidentielle aura lieu en novembre 2016.
Elle a noué une alliance avec Barack Obama, son ancien adversaire de 2008 devenu son "ami", qui a estimé samedi qu'elle ferait "une excellente présidente".
Face à Hillary Clinton, de nombreux républicains se disputeront l'investiture. Deux se sont déclarés, les sénateurs du Tea Party Ted Cruz et Rand Paul, tandis que leur collègue Marco Rubio, d'origine cubaine, pourrait le faire lundi lors d'un discours à Miami.
Le mieux placé s'appelle Jeb Bush, autre héritier d'une dynastie politique américaine. L'ex-gouverneur de Floride n'a pas franchi le pas d'une candidature officielle, mais ses intentions sont limpides.
Peu avant l'annonce d'Hillary Clinton, il a diffusé sur Twitter une vidéo où il a promis des propositions "dans les prochaines semaines et prochains mois".
"Nous devons faire mieux que la politique étrangère d'Obama et Clinton, qui a affaibli les relations avec nos alliés et enhardi nos ennemis", y déclare Jeb Bush, 62 ans. Il est le frère et le fils des anciens présidents George W. Bush et George H. W. Bush.
LE PRÉSIDENT DE VISA INVITE À UNE RÉVOLUTION DES MENTALITÉS
Thiès, 12 avr (APS) - Le président du parti politique Visions alternatives pour le Sénégal (VISA), a souligné, samedi à Thiès, que le Sénégal a aujourd’hui besoin d’une '' révolution des mentalités'', avec des valeurs citoyennes, de discipline et du culte du travail, inculquées à la jeunesse, afin de réussir le Plan Sénégal émergent (PSE).
Il a indiqué que son parti VISA a décidé de participer à l’effort de construction patriotique du Sénégal à coté du président Macky Sall dans sa nouvelle dynamique tout en gardant son identité.
Selon lui, ‘' le pays a aujourd’hui besoin de la synergie des énergies positives’’.
Dethié Diouf s’exprimait lors de la clôture du premier congrès de son parti sous le thème : ‘’VISA, un nouveau visage de la politique sénégalaise", en présence des responsables et militants des différents départements du Sénégal.
Le leader du parti des ‘’citoyens’’ a également rappelé que le congrès a sorti une déclaration dans laquelle, ses camarades se sont prononcés sur les questions d’intérêt national.
Il a lancé un appel patriotique pour sauver l’éducation nationale, afin que l’avenir des élèves ne soit compromis.
Selon lui, le gouvernement doit respecter les accords signés avec le grand cadre des syndicats d’enseignants, mais aussi ces derniers doivent faire preuve d’un esprit de dépassement et don de soi pour sauver l’année scolaire.
Le congrès a aussi appelé pour une rationalisation des partis politiques pour une visibilité du champ politique, tout en condamnant ''les eternels transhumants qui retardent l’émergence du Sénégal' '.
Le président de VISA s’est aussi félicité du résultat obtenu par son parti lors des élections locales de 2014, à la suite de sa première participation aux compétitions électorales.
Port Harcourt (Nigeria), 12 avr 2015 (AFP) - Les opérations de vote ont été prolongées dimanche dans l'Etat pétrolier de Rivers, dans le sud du Nigeria, dans les bureaux où les élections locales ont été perturbées samedi, ont déclaré des responsables nigérians.
Cette mesure de prolongation concerne neuf districts, selon la responsable de la Commission électorale indépendante (Inec) pour l'Etat de Rivers, Gesila Khan. Le matériel électoral, selon elle, n'a jamais été livré samedi dans certains bureaux.
Les résultats ont dû être annulés dans d'autres bureaux, où les bulletins ont été volés, a-t-elle ajouté. Mme Khan n'a pas spécifié combien de bureaux ont été touchés, et on ignore, pour l'instant, l'impact sur les résultats des élections au niveau de l'Etat.
Les élections des gouverneurs ont eu lieu dans 29 Etats nigérians samedi, et l'ensemble des électeurs des 36 Etats se sont rendus aux urnes pour élire les représentants des assemblées locales.
Toute l'attention a été portée sur l'Etat de Rivers, d'où provient une grande partie de la production pétrolière et gazière du premier producteur d'or noir d'Afrique.
Des violences ont éclaté dans cet Etat dès l'annonce des résultats de la présidentielle, fin mars, et se sont poursuivies lors des élections locales.
Cet Etat, fief historique du Parti démocratique populaire (PDP) du président sortant Goodluck Jonathan, est le théâtre de tensions depuis que son gouverneur, Rotimi Amaechi, a claqué la porte du PDP pour rejoindre le Congrès progressiste (APC), principale formation d'opposition, dont le candidat, Muhammadu Buhari, a remporté la présidentielle.
La porte-parole de M. Amaechi, Ibim Semenitari, a accusé dimanche le PDP de tenter de voler la victoire en bourrant les urnes. Mme Semenitari a appelé l'Inec à mener une enquête sur la base des accusations de l'APC, "afin de s'assurer que la voix du peuple n'est pas passée sous silence".
Les forces de l'ordre ont été déployées en grand nombre dimanche, à nouveau, dans les rues de Port-Harcourt, la capitale de l'Etat de Rivers, en prévision de débordements à l'annonce des résultats.
M. Jonathan a remporté 95% des voix dans cet Etat lors de la présidentielle, un résultat déjà largement contesté par l'opposition.