(SenePlus.Com, Dakar) - La fondation "Servir le Sénégal" de la Première dame, Marième Faye, a remis, ce lundi, un lot de produits hygiéniques et alimentaires aux prisons de la région de Dakar. Ses principaux responsables, avec à leur tête Fatou Danielle Diagne, la secrétaire exécutive, étaient à Rebeuss, au Camp pénal, au Cap Manuel, à Sébikhotane et à Rufisque.
"Ces dons aux détenus constituent, en ce lendemain de célébration des fêtes de l’indépendance et de Pâques, une manière, pour la Première dame, d’apporter un peu plus de réconfort et de joie aux détenus, contribuant ainsi à leur réinsertion sociale", informe le communiqué de la Fondation reçu à www.SenePlus.Com.
La même source d’ajouter : "Les différents membres de l’administration pénitentiaire qui ont réceptionné les dons ont salué l’acte de haute portée sociale ainsi posé par la Première dame à travers la Fondation Servir le Sénégal."
DES PRO-GACKOU CHASSENT ALIOUNE SARR ET CIE À COUPS DE BARRES DE FER ET DE CORNES
La crise à l’Afp se prolonge jusqu’à Guédiawaye. Samedi dernier, des pro-Malick Gackou ont empêché la tenue de la réunion devant être présidée par Alioune Sarr avec des barres de fer et des cornes.
Ils l’avaient annoncé, ils l’ont fait. Armés de bâtons, de bars de fer et de cornes, des partisans de Malick Gackou qui avaient juré sur le Saint Coran que la rencontre qui devait se tenir au Centre d’éveil de Ndiarème Limamoulaye n’aura pas lieu, ont tenu promesse.
Samedi dernier, les responsables et militants de l’Afp des 5 communes dont le Progressiste Ibrahima Ndiaye avaient décidé d’organiser une rencontre présidée par le ministre Alioune Sarr accompagné du député Zator Mbaye, de Penda Cissé, et autres.
Mais des femmes et des jeunes pro-Malick Gackou, exclu de l’Afp, ont pris d’assaut les lieux. Une dispute entre les deux camps s’est déclenchée. Certains, armés de cornes et d’armes blanches, avaient ceinturé le périmètre attendant fermement l’arrivée de Alioune Sarr et Cie.
Un peu après 17 heures, le cortège des pro-Niasse est annoncé. Sur place, l’ex-maire de Ndiarème Limamoulaye va rendre compte à Alioune Sarr qui, vite, rebrousse chemin avant d’appeler plus tard le responsable Ibrahima Ndiaye pour reprogrammer la rencontre. Très en colère, M. Ndiaye pointe un doigt accusateur à l’ancien numéro 2 de l’Afp qui, selon lui, est «l’auteur de ce sabotage».
Il dit : «Tout cela a été orchestré par Malick Gackou. Depuis son exclusion de toutes les instances du parti, nous considérons qu’il n’est plus notre responsable moral à Guédiawaye. Et le voilà qui envoie ses partisans, il faut le dire très clairement, parce que nous nous connaissons tous.
Nous avons fait ensemble 16 ans dans le même parti. Il a envoyé ses partisans pour saboter la rencontre.» Ibrahima Ndiaye de poursuivre : «Malick Gackou ne représente rien ici. Nous interpellons les responsables du parti. Nous continuerons à soutenir Moustapha Niasse, donc à soutenir le président de la République Macky Sall.»
Le camp de Gackou : «Alioune Sarr et Zator Mbaye ne peuvent se réunir ici sans nous informer»
Les proches de l’ex-numéro 2 de l’Afp rejettent en bloc les accusations des pro-Niasse. Face à la presse, Dame Seck, chargé de la communication dans le département, déclare : «Malick Gackou n’a jamais orchestré quoi que ce soit. C’est de l’indiscipline notoire et caractérisée.
Comment le ministre Alioune Sarr et le député Zator Mbaye peuvent-ils venir ici, dans le département, tenir une réunion au nom de l’Afp sans pour autant que l’écrasante majorité des membres de l’Afp ne soit informée. Et quand nous avons su qu’il y a une réunion qui se préparait, à laquelle nous n’avions pas été conviés, nous avons décidé d’y participer pour éviter que ces gens prennent des décisions à notre insu.»
M. Seck jure que la responsabilité de Malick Gackou n’est «ni de près ni de loin engagée dans ce qui s’est passé». Revenant sur l’exclusion de son mentor, il dit : «Malick Gackou a été choisi par un congrès et ne peut être exclu que par un congrès.»
ALERTE !
Ancien ambassadeur de France au Sénégal, Jean-Christophe Ruffin assimile l'actuel pouvoir de "régime immobiliste", "défensif" et qui "prend peu d'initiatives"
La gouvernance du Président Macky Sall n’a pas échappé à l’appréciation de l’ancien ambassadeur de France au Sénégal. Jean-Christophe Ruffin fait état d’un «régime immobiliste», «défensif sur de nombreuses questions» et qui «prend peu d’initiatives».
La gestion du pouvoir par le Président Macky Sall ne laisse pas indifférent un diplomate français comme Jean-Christophe Ruffin. L’ancien ambassadeur de France au Sénégal, durant une partie du règne de Me Abdoulaye Wade, ne s’est pas fait prier sur le site Mondeafrique.com pour parler du «régime en place» à Dakar.
Aux yeux de l’académicien et écrivain français, le pouvoir de Macky Sall «est (...) très immobiliste, prend peu d’initiatives et se montre défensif sur de nombreuses questions». Sans en préciser les détails, Ruffin est d’avis que cette posture du régime a conduit à ce que «le procès du fils Wade occupe encore l’essentiel de la vie politique du pays, près de trois ans après l’élection de Macky Sall».
«Karim Wade rendra ce qu’il nous a volé»
Poursuivant son analyse, le diplomate français dira : «Dans le cas de Karim Wade, c’est extrêmement particulier. On a l’impression de rejouer le scénario de la France et de l’Allemagne après la guerre de 1914 lorsqu’on disait : «L’Allemagne paiera».»
Suffisant alors pour l’ancien ambassadeur de France au Sénégal de constater : «Depuis cinq ans au Sénégal, le discours général est : «Karim Wade rendra ce qu’il nous a volé.» Comme si cela allait résoudre tous les problèmes du pays.» «(...) Il n’est jamais bon de s’installer dans une logique de réparations. Au Sénégal, celle-ci a en partie servi à calmer les attentes du Peuple après l’alternance. Pour sortir de cette impasse, il faut une justice indépendante qui pèse», recommande Jean Christophe Ruffin.
«Un pays vulnérable» face aux menaces jihadistes
Abordant les menaces jihadistes sur le Sénégal, Ruffin parle d’un «pays vulnérable, notamment dans l’est où l’on craint le passage de groupes terroristes, même si le poids des confréries freine la montée de l’islamisme radical».
Pourtant, fait remarquer l’académicien français : «Au début de son mandat, (Macky Sall) avait pourtant beaucoup encouragé l’intervention au Mali avec lequel le Sénégal a une longue frontière commune.»
Le pays, faut-il le rappeler, compte un contingent dans les rangs de la Mission des Nations-Unies de soutien au Mali (Minusma) déployé au Nord de ce pays.
Embrayant sur cette question sécuritaire, Jean-Christophe Ruffin remarque : «Le Sénégal a complètement disparu des écrans radars français. Dans cette nouvelle configuration régionale centrée sur la dimension sécuritaire, Dakar ne s’est pas rendu indispensable.»
Conséquences, à ses yeux, «Macky Sall paye notamment les choix de son prédécesseur Abdoulaye Wade qui avait décidé de réduire la présence militaire française dans le pays. Depuis, les dirigeants de ce pays souffrent d’une sorte de manque de confiance de la part du personnel politique français.»
L’académicien et écrivain français souligne aussi que «le Sénégal subit par ailleurs, le contrecoup de la guerre en Guinée (sic). La situation en Casamance demeure également instable. L’affolement autour de l’unique cas d’Ebola décelé dans le pays a porté un coup dur au tourisme.»
D’où sa conviction que «Dakar est dans une zone de turbulences».
‘’SEUL MACKY SALL PEUT NOUS SAUVER D’UNE ANNÉE BLANCHE’’
ABDOULAYE MAKHTAR DIOP, GRAND SERIGNE DE DAKAR, SUR LA CRISE SCOLAIRE
Pour éviter une année blanche, Abdoulaye Makhtar Diop désigne le Président Macky Sall comme le messie pour apporter des solutions à la crise scolaire.
Après avoir reçu la Fédération nationale des parents d’élèves, le grand Serigne de Dakar implore le chef de l’Etat pour décanter la crise scolaire. «Après avoir reçu les parents d’élèves, on s’est entendu que Macky Sall est le seul qui peut nous sauver d’une année blanche», souligne le chef supérieur de la collectivité léboue.
Il s’explique : «Il n’y a pas de nouveaux accords à signer. Parmi les accords signés, il y a 11 points. Mais le plus important d’entre eux est la loi qui modifie le Statut général des fonctionnaires, parce qu’il y a des enseignants, des contractuels qui veulent sortir de cette situation en étant intégrés à la Fonction publique, du fait de leur ancienneté. Le président de la République a donné son accord. Le projet est à l’Assemblée nationale.
J’implore Macky Sall que cette loi une fois sortie de l’Hémicycle, que le décret d’application soit rapide.» Pour lui, les autres points peuvent «facilement» être réglés comme les dossiers bloqués au niveau de la Fonction publique ; les indemnités de logements et les lenteurs administratives ; la formation et les professeurs de langue arabe. M. Diop de conclure : «Aujourd’hui, on fête notre indépendance, on a un thème qui porte sur l’éducation. Donc, le chef de l’Etat accorde une importance à celle-ci.
Aujourd’hui, on est dans les vacances de Pâques. Après, c’est le mois de mai. Donc, l’année est quasiment finie. Si on n’y prend garde, cette situation aboutira à une année blanche. Ce qui est une catastrophe ! Au nom des parents d’élèves, nous supplions Macky Sall de faire bouger les choses dans le sens positif.»
L’Apr, parti au pouvoir, a décidé d’habiller de marron les bus de la compagnie de transport Dakar dem dikk. Et Macky Sall, le chef de l’Etat, a donné à l’acte la caution suprême, en décidant de réceptionner les bus en question devant les murs du palais de la République le 4 avril, jour de la fête nationale.
Cet acte a soulevé beaucoup de commentaires aussi bien à travers la ville que sur les réseaux sociaux. Des personnes se sont permis de rappeler que Macky Sall est dans la droite ligne de son père spirituel Abdou- laye Wade qui, en son temps, avait décidé de peindre ces bus en bleu- jaune, couleur de son parti le Pds.
Au-delà de la volonté de s’approprier un bien qui appartient à la communauté tout entière, l’acte des tenants du pouvoir est aux antipodes de la bonne gouvernance.
On ne peut pas chanter «la patrie avant le parti», et en profiter à la moindre occasion pour essayer de s’approprier ce qui revient du mérite de tous. Et ces gens, à commencer par Macky Sall, ne peuvent même pas invoquer l’inadvertance.
Combien sont les édifices publics qui sont en train de se faire passer de la couleur brune parce que leurs occupants pensent ainsi donner des gages de fidélité au parti au pouvoir ? Qu’ont à voir les murs de l’aéroport avec l’Apr, ainsi d’ailleurs que les locaux non encore achevés de la Lonase, dans le terrain du Cices, pour se muer en beige marron ?
Et puis, a-t-on un peu réfléchi à cette dilapidation des ressources publiques ? Combien cela va-t-il coûter de repeindre en marron tout le parc automobile de Dakar dem dikk ? Est-on sûr que l’argent ainsi dépensé n’aurait-il pas été mieux utilisé ailleurs, soit en acquérant d’autres bus, des pièces de rechange, ou même du carburant... sinon, tout simplement payer le personnel ? De même, pourquoi vouloir faire de la compagnie de transport public un enjeu des batailles à venir ?
Car on peut être certain que le successeur de Macky Sall à la Présidence, s’il n’est pas de son bord politique, ne conservera pas cette couleur aux bus de la Nation. On peut donc, d’ores et déjà, assurer que Idrissa Seck ou Khalifa Sall, s’ils venaient à occuper le Palais de Léopold Sédar Senghor, vont s’empresser de commander des bus couleur orange, ou vert-jaune.
A moins qu’un autre larron surgisse pour mettre tout le monde d’accord sur une autre coloration.
Les accusations d’Emeu Sène sont-elles fondées ? Je ne peux pas m’étaler sur la question parce qu’elle est très sensible et a affecté directement Emeu Sène. Tout ce que je peux en dire c’est que je suis témoin des faits qui sont reprochés au camp de Balla Gaye2
. Il faut laisser la justice trancher sur ce dossier. Balla Gaye2 devait démentir, naturellement, les propos s’il n’avait rien à se reprocher au lieu d’attendre l’interpellation de ses fans pour se prononcer sur la question.
Ce qu’on a vu dépasse le cadre du sport. Emeu Sène va apporter des éclaircissements sur cette affaire dans les jours à venir lors d’un point de presse. La famille de Falaye Baldé était-elle en faveur de Balla Gaye2 ? Non, Ama Baldé est un fils de Pikine et pour rien il ne va s’impliquer dans ces genres de situations.
Lorsque Balla Gaye2 a commencé à danser le Baak de Falaye Baldé, il y a des jeunes qui se sont rués chez ce dernier pour jeter des pierres. Si Emeu Sène était battu, ce serait la catastrophe. Le pire a été évité, grâce à Dieu. Mais, ce que Balla Gaye2 a fait, c’est tenter de diviser Pikine et la famille Baldé.
Heureusement, il n’a pas réussi. Et, Emeu Sène s’était paré à toutes ces tentatives de déstabilisation. Ceux qui veulent diviser les lutteurs de Pikine sont avertis, on ne les laissera jamais faire. La maladie d’Emeu Sène relève-t-elle du mystique ?
Emeu Sène n’a pas été atteint mystiquement lors de ce combat face à Balla Gaye2. Un docteur s’occupait de lui durant ses derniers jours pour qu’il puisse lutter le 5 avril. Même souffrant ou avec la jambe cassée, Emeu me disait qu’il allait affronter Balla Gaye2 et qu’il va gagner.
Il était convaincu de sa victoire sur son adversaire. Pour ceux qui le voyaient perdre, c’est mal connaitre Emeu Sène. Beaucoup de choses se sont passées avant, durant et après le combat. L’environnement du stade était acquis à la cause de Balla Gaye2. Mais, Dieu nous a donné la victoire, c’est l’essentiel. D’ailleurs cette victoire est plus belle que le titre de roi des arènes. Youssouf
B.H. SANE
BINETA BADIANE, UNE «ÂME PROTECTRICE» POUR EUMEU SENE
ENQUÊTE SUR UNE DÉFUNTE MAMAN AU «SAVOIR SURNATUREL»
Même décédée, pourquoi la maman d’Eumeu Sène intéresserait-elle mystiquement les marabouts ou féticheurs qui auraient conseillé qu’on place des gris-gris dans sa tombe ? C’est la question que se posent les sénégalais, qui ne douteraient point de la véracité des accusations portées par Emeu Sène contre le camp de Balla Gaye 2.Grand-Placea mené une petite enquête sur Bineta Badiane, une maman d’une autre dimension…
Rappelée à Dieu un dimanche 7 septembre 2014, Bineta Badiane, la maman du tombeur de Balla Gaye 2 est au cœur des graves accusations de profanation de sa tombe, portées par son fils Eumeu Sène contre l’entourage de Balla Gaye 2.
Mais, que chercherait-on en s’intéressant à la tombe de cette dernière ? Est-ce pour briser les pouvoirs mystiques qu’une «âme protectrice» garderait même dans l’au-delà pour la victoire de son fils au cours de ses combats de lutte ?
Tout porte à le croire si l’on en croit aux témoignages qui ont été portés sur Bineta Badiane même de son vivant. Eumeu Sène l’a pourtant toujours fait savoir à qui voulait l’entendre : «Je ne verse pas dans les excès s’agissant du mystique. Les conseils et les prières de ma mère me suffisent largement».
De son vivant Bineta Badiane a été la protectrice d’Eumeu, son «marabout» qui guidait ses actions pour un combat triomphant.
«Ma mère m’avait fait savoir que mon combat contre Gris Bordeaux n’allait pas être facile du tout. C’est ainsi qu’elle m’avait conseillé de ne pas baisser les bras et de me défoncer comme un forcené. C’est ce qu’elle m’avait dit», avait raconté Eumeu Sène dans un entretien accordé à Sunu Lamb.
Pour rappel, après ses dé- faites qui se sont succédées, Eumeu Sène avait reçu un «nguimb Diola» de sa mère. Ce qui a contribué à son invincibilité pendant 7 ans. Selon des témoignages, la mère d’Eumeu Sène détenait «un savoir surnaturel» qu’elle a reçu en se soignant dans son village d’origine, à Badiana situé dans le Sud du pays, plus précisément dans le département de Bignona.
Un savoir qu’elle a, généreusement, mis à la disposition de tous ceux qui ont eu à la côtoyer. Même durant son hospitalisation en neurologique, à l’hôpital Fann, elle avait aidé beaucoup de patients à guérir de leurs maladies en les orientant vers la médecine traditionnelle.
«Ses connaissances lui ont permis de savoir le mal dont souffraient certains malades et elle les a référé dans la médecine traditionnelle qui pouvait les guérir», explique un accompagnant de malade qui l’a côtoyé. Décédée, il y’a 6 mois, la maman d’Eumeu Sène reste cette «âme protectrice».
LA CROISSANCE MACROÉCONOMIQUE DEVRAIT S’ÉTABLIR À 5,4% EN 2015
Le Président de la République, Macky Sall dans son adresse à la nation du 03 avril, a indiqué que les recettes budgétaires du Sénégal ont connu une nette amélioration. Elles passent de 1464 milliards de FCFA en 2012, à 1673 milliards en 2014. Et, désormais, la croissance économique qui était de 1,7% en 2011, devrait s’établir à 5,4% en 2015.
Le Sénégal progresse dans sa volonté d’aller vers l’émergence économique. Sa croissance économique qui était de 1,7% en 2011 passe en 2014 à 5,4%. Ainsi, les recettes budgé- taires passent de 1464 milliards de Fcfa à 1673 milliards de Fcfa.
«Cette bonne assise macroéconomique inspire confiance. Elle permet désormais de mobiliser des ressources sur les marchés internationaux pour investir dans des secteurs stratégiques.
Et, de nouvelles opportunités s’offrent à nous », déclare le Président de la République, Macky Sall, qui souligne que le Sénégal a réalisé en 2014, sa première opération de mobilisation de ressources dans la finance islamique, à hauteur de 100 milliards de Fcfa.
Ce qui a valu au Sénégal, le prix du meilleur projet africain pour l’année 2015 de la finance islamique. Idem, le renouvellement prévu de l’instrument de soutien à la politique économique, retient-il, constitue un gage de crédibilité de l’engagement du Sénégal, auprès des partenaires techniques et financiers dans la préservation de la qualité de l’environnement macroéconomique.
Le Président de la République s’engage à se libérer de l’aide et de la dépendance extérieure pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Il vise à travers cette initiative à faire reculer la pauvreté, combattre le chômage et réduire les inégalités, faciliter l’accès au logement et aux soins de santé à tous et construire des écoles et des forages.
En même temps, réaliser des infrastructures structurantes. « C’est tout le sens de notre objectif d’autosuffisance en riz dès 2017, en produisant 1.600.000 tonnes dans le cadre du programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas).
Nous sommes sur la bonne voie avec les 559.021 tonnes de riz paddy, produites pour cette première année de mise en œuvre du Pracas, soit une croissance de 28% par rapport à 2013, et des rendements moyens, jamais atteints de 7,5 tonnes à l’hectare, avec des pics de 10 à 12 tonnes à l’hectare», dresse le Chef de l’Etat, Macky Sall, tout en insistant sur l’agriculture qui constitue, avec l’élevage et la pêche, les leviers indispensables de l’autosuffisance alimentaire.
Ailleurs, le Président de la République, a décidé de prendre des mesures incitatives pour la relance du secteur touristique et l’allègement des frais de voyage des compatriotes de la diaspora. Cette mesure rentre dans le cadre de donner une vitalité à l’entreprise.
Et, le visa payant pour l’entrée au Sénégal sera supprimé à compter du 1er mai 2015. La parafiscalité sur le billet d’avion sera réduite de 50%, pour baisser le prix du billet. La redevance passager et la taxe de sûreté, dont le cumul s’élève à 8,4 milliards par an seront concernées.
Sur ces mesures, s’ajoutent la suppression du droit de timbres sur les billets d’avion. Au-delà, Chef de l’Etat annonce des consultations se feront avec les compagnies aériennes à l’effet d’examiner la possibilité de réduire la surcharge carburant. Et, il est prévu aussi, pour le soutien du secteur hôtelier, la mise en place d’un crédit de 5 milliards de Fcfa.
LA MINISTRE, FATOU TAMBEDOU, PRÔNE ÉMERGENCE DU FÉMININ
La construction d’un Sénégal émergent et surtout la vulgarisation des projets phares du gouvernement passeraient par l’appropriation des femmes du plan Sénégal émergent (Pse). C’est la conviction du ministre de la restructuration et de la requalification des banlieues, Fatou Tambédou.
Elle a fait la déclaration, vendredi, au complexe culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine (banlieue dakaroise) lors d’un forum. Le thème est : «quel rôle pour la femme dans la construction d’un Sénégal émergent ?».
A l’en croire, le thème du forum trouve toute sa pertinence dans l’éradication de la fracture sociale béante entre les rares privilégiés et les femmes. Et pour apporter des changements dans le vécu quotidien des femmes, pour suit la ministre, «cela exige des lois, des politiques et des programmes qui assurent la promotion des droits des femmes ainsi que l’égalité des chances et l’accès. On doit également se focaliser sur l’inclusion, les droits de l’homme et l’égalité.
Cette situation exigera l’implication des femmes elles-mêmes», a déclaré, vendredi, la ministre de la restructuration et de la requalification des banlieues. Et d’indiquer, «naître fille au Sénégal ne doit plus équivaloir à de moindres opportunités dans la vie, ni entraver la liberté de se choisir un destin et de le réaliser, selon son mérite, ses capacités, ses envies et son travail, et non en fonction de son sexe et des préjugés y afférents».
Mais, pour ce faire, ajoute Mme Tambédou, il urge d’encourager la gente féminine à accompagner le président de la République, Macky Sall, dans la mise en œuvre du plan Sénégal émergent (Pse), mais surtout dans le besoin de défense et vulgarisation des projets phares du gouvernement.
D’où l’intérêt pour les femmes de s’approprier le Pse qui, selon elle, constitue la référence nationale en matière de politique économique et sociale, histoire de jouer pleinement leur rôle dans la construction d’un Sénégal émergent.
Des responsables de l’Alliance pour la République (Apr) de la banlieue dakaroise étaient pré- sent à ce forum, notamment, le ministre de la communication, Mbagnick Ndiaye, Sophie Ndiaye Cissokh, le maire de Pikine Ouest Pape Gorgui Ndong, et son collègue de la ville de Pikine, Abdoulaye Timbo.
LES RÉCALCITRANTS RISQUENT D’OUVRIR LES FRONTIÈRES AU POLIOVIRUS
Encore des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite. Le Sénégal, qui n’a pas enregistré de cas depuis 2010, veut ainsi barrer la route à la circulation du poliovirus dans la sous région. Cependant, dans un contexte de risques d’épidémies non contrôlées, les cas de refus à la vaccination contre la Poliomyélite encouragent l’importation du virus dans notre pays.
Du 10 au 12 avril prochain, trois millions d’enfants âgés de 0 à 5 ans sont ciblés sur l’ensemble du territoire, pour être vaccinés contre la poliomyélite, à travers des portes à portes et une vaccination de masse dans les lieux de grand rassemblement.
De l’avis du Dr Ousseynou Badiane, coordonnateur du Programme élargi de vaccination (Pev) au ministère de la Santé et de l’Action sociale, cette autre campagne menée en même temps que douze autres pays de l’Afrique de l’Ouest se justifie.
A l’en croire, «si rien n’est fait le Sénégal risque d’importer un cas de polio, car le virus continue de circuler ailleurs». Cependant, comme les précédentes campagnes de vaccination contre la poliomyélite, les vaccinateurs risquent de trouver sur leur chemin des récalcitrants à cette vaccination.
Ces cas de refus, non encore ré- solus, constituent la principale faiblesse des campagnes de vaccination. Mais, Dr Aloyse Waly Diouf, directeur du service national de l’éducation pour la santé (Sneips) de préciser que «ce qu’il ne faut pas faire, c’est laisser les foyers de refus persister».
Avant d’ajouter qu’«il ne faudrait pas que le virus passe par un enfant non vacciné». Lors des précédentes journées de vaccination contre la poliomyélite, les régions de Kaolack et Diourbel ont connu le grand nombre de cas de refus.
Et pour les acteurs de la santé, cette situation est surtout liée à un déficit de communication de proximité. Ces cas de refus sont surtout fondés sur de fausses croyances véhiculées par des communautés convaincues que les campagnes de vaccination ont pour objectif de contrôler la fertilité des filles.
Le Dr Aloyse Waly Diouf d’appeler ainsi les populations à s’impliquer dans la réussite de ces journées de vaccination contre la polio «dans chaque quartier quand il y’a une maison qui n’est pas marquée, il faut que les voisins avisent la structure de santé la plus proche ou appelle le Sneips».
Cette journée d’information à l’intention des journalistes, tenue mercredi, a été aussi l’occasion pour le coordonnateur du Programme élargi de vaccination (Pev) au ministère de la Santé et de l’Action sociale, le Dr Ousseynou Badiane de plaider en faveur d’une législation sur la vaccination.
«Au Sénégal, il faut qu’on arrive à avoir une loi spécifique pour rendre la vaccination obligatoire, parce qu’on refuse la protection contre une maladie à un enfant qui ne peut pas le faire», a-t-il indiqué.