Saly-Portudal, 6 avr (APS) – Des travailleurs de l’hôtel Espadon, à Saly-Portudal (ouest), ont protesté lundi contre le "licenciement abusif" dont ils disent avoir été victimes.
Ils ont participé à une marche de protestation contre la décision de la direction générale de l’hôtel, dans les rues de Saly-Portudal.
"Nous avons été informés par la direction générale de la fermeture de l’hôtel, qui est effective depuis le 1er septembre 2014. (…) Depuis lors, nous souffrons parce que nous n’avons été payés que pour les mois de septembre et octobre", a expliqué Saliou Guèye, un délégué des travailleurs.
Les manifestants, pancartes à la main pour certains, ont dit être "très fatigués" des conditions de vie engendrées par leur "licenciement". Certains d’entre eux disent avoir travaillé pour l’Espadon pendant 20 ans au moins.
"Les responsables français de l’hôtel nous disent avoir vendu le réceptif. Ils nous avaient donné un préavis qui a expiré depuis le 15 janvier dernier. Depuis cette date, nous n’avons plus d’interlocuteur. Nous ne pouvons plus accéder à l’hôtel. D’ailleurs nous ne croyons pas que la vente de l’hôtel a eu lieu", a déclaré Saliou Guèye.
"Conformément aux dispositions du Code du travail, la direction générale vous fait part de la décision prise de ne plus continuer les relations de travail saisonnier qui la liaient avec les travailleurs, du fait de la fermeture définitive de l’hôtel Espadon", écrit le directeur général de l’hôtel dans un préavis adressé à ses anciens agents.
Le patron du réceptif, que l’APS a vainement tenté de joindre, ajoute, s’adressant à ses anciens collègues : "Je tiens, dès lors, à vous exprimer ma profonde reconnaissance pour l’engagement et le sérieux dont les travailleurs ont fait preuve durant toute la période de leur collaboration."
"Une solde de tout compte, calculée conformément aux dispositions du Code du travail, sur la base du cumul de leurs différentes périodes de prestations au service de l’hôtel et soumise à l’arbitrage de l’inspection régionale du travail et de l’action sociale de Thiès, leur sera payé, au même moment que les permanents, au terme de leur période de préavis", a encore écrit le directeur général de l’hôtel.
MALI : L'OTAGE NÉERLANDAIS "EN LIEU SUR", "DES MORTS" PARMI LES JIHADISTES
Izieu (France), 6 avr 2015 (AFP) - François Hollande a affirmé lundi à Izieu que l'otage néerlandais au Mali libéré par des forces spéciales françaises a été "mis en lieu sûr" et annoncé que cette intervention s'était soldée par "des morts" parmi les jihadistes.
"Il y a quelques heures, les forces spéciales françaises ont pu porter une attaque contre un groupe terroriste et ont pu non seulement neutraliser ce groupe mais obtenir la libération, sauver donc, un Néerlandais qui était retenu en otage depuis novembre 2011, c'est-à-dire près de quatre ans", a déclaré à la presse le chef de l'Etat en marge d'un hommage à Izieu (Ain) aux 44 enfants juifs raflés il y a 71 ans.
L'assaut s'est déroulé "près de Tessalit", dans l'extrême nord-est du Mali, a précisé le président de la République, ajoutant que les forces françaises avaient fait des prisonniers. "Il y a eu des morts" parmi les jihadistes, a-t-il ajouté.
"L'otage néerlandais Sjaak Rijke, enlevé à Tombouctou le 25 novembre 2011", a été libéré lors "d'une action militaire conduite par les forces spéciales de l'armée française. Cette action de combat a permis la capture de plusieurs individus", avait auparavant annoncé le ministère de la Défense dans un communiqué.
"C'est une grande fierté" pour les forces françaises, a salué M. Hollande, qui a "immédiatement prévenu les autorités néerlandaises de cette bonne nouvelle". L'otage libéré est-il en bonne santé? "Autant que possible après quatre ans de captivité", a répondu le chef de l'Etat.
"Ca a été pour nous, pour nos forces, une surprise de pouvoir libérer cet otage car nous n'avions pas d'information sur la présence de cet otage", a-t-il expliqué.
"La lutte contre le terrorisme au Mali n'est pas terminée. Nous avons toujours 3.000 hommes qui sont présents dans la région, pas seulement au Mali, pour assurer cette lutte contre le terrorisme", a rappelé François Hollande.
TCHAD : SEPT CIVILS TUÉS DANS UNE ATTAQUE ATTRIBUÉE À BOKO HARAM
Baga Sola (Tchad), 6 avr 2015 (AFP) - Sept personnes ont été tuées vendredi au Tchad dans une localité proche du lac Tchad dans une attaque attribuée aux islamistes nigérians de Boko Haram, a-t-on appris lundi de source officielle.
Les assaillants ont tendu une embuscade à des civils qui se rendaient au marché de Tchoukou Telia, a indiqué à l'AFP Dimouya Souapebe, sous-préfet de Baga Sola. Certaines victimes ont été égorgées, d'autres tuées par balle, a-t-il ajouté.
Après l'attaque, des engins explosifs artisanaux ont été découverts sur la route reliant Tchoukou Telia à Ngouboua, localité où Boko Haram avait déjà mené un raid il y a quelques semaines, selon des sources humanitaires de la région.
Début février, l'armée tchadienne a lancé une offensive terrestre au Nigeria contre les islamistes de Boko Haram qui déstabilisent les pays riverains du lac (Nigeria, Niger, Cameroun, Tchad). Les armées nigérianes, nigériennes et camerounaises participent également aux opérations.
Vendredi, le chef d'état-major de l'armée tchadienne, le général Brahim Seid, avait assuré à l'AFP que la "capacité de nuisance" de Boko Haram avait été réduite "au maximum" après une série de succès de la coalition.
ÉGYPTE : LE CHEF DU GROUPE JIHADISTE AJNAD MISR ABATTU
Les forces de sécurité égyptiennes ont abattu le chef du groupe jihadiste Ajnad Misr qui a revendiqué plusieurs attaques meurtrières contre des policiers, a annoncé le ministère de l'Intérieur dimanche dans un communiqué.
Ajnad Misr (les soldats de l'Egypte, en arabe) n'a pas confirmé dans l'immédiat cette information.
Selon le ministère, Hamman Mohamed Attiyah a été tué lors d'une descente des forces de sécurité dans un appartement de la banlieue sud du Caire, où il s'était réfugié. Il a ouvert le feu sur les forces de l'ordre avant
d'être abattu, ont ajouté les autorités, sans préciser la date de sa mort.
Un fusil automatique, un pistolet, quatre bombes et 18 engins explosifs en cours de fabrication ont été retrouvés à l'intérieur de l'appartement, selon le ministère.
Cette annonce survient quelques heures après la revendication par Ajnad Misr d'une attaque à la bombe ayant tué dimanche un policier dans le centre de la capitale égyptienne.
Selon le communiqué, Hamman Mohamed Attiyah aurait dans un premier temps appartenu au groupe Ansar Beït al-Maqdess --un groupe de jihadistes ayant récemment fait allégeance à groupe Etat islamique (EI)--,
avant de faire sécession et de fonder Ajnad Misr en 2013.
Ajnad Misr est "accusé d'avoir mené 26 attaques" meurtrières contre la police, en particulier au Caire, selon le ministère.
Les attentats visant les forces de l'ordre se sont multipliés en Egypte depuis la destitution en juillet 2013 du président islamiste Mohamed Morsi.
Les groupes jihadistes qui revendiquent ces attaques disent agir en représailles à la très sanglante répression qui s'est abattue sur les partisans de M. Morsi.
Ajnad Misr a notamment revendiqué des attentats à la bombe devant le palais présidentiel et le ministère des Affaires étrangères, ayant coûté la vie à quatre policiers l'année dernière.
Dimanche, la bombe visant une guérite de la police à l'entrée d'un pont a tué le policier en faction, mais également blessé deux personnes, dont une femme, tout près du quartier huppé de Zamalek, dans le centre du Caire.
DES REBELLES S'EMPARENT DE MATÉRIEL ÉLECTORAL AU SOUDAN
(AFP) - Des rebelles de la région du Kordofan-Sud au Soudan ont affirmé dimanche s'être emparé d'un camion transportant des urnes destinées aux élections générales prévues la semaine prochaine. Ils ont promis de perturber le vote dans cette zone touchée par une révolte armée.
Les rebelles de la branche Nord du Mouvement de libération du peuple du Soudan (SPLM-N) "ont tendu une embuscade et se sont emparés d'un véhicule rempli d'urnes électorales" samedi sur la route reliant Kdugli, la capitale de l'État du Kordofan-Sud, avec la ville de Dilling, a déclaré le porte-parole du groupe rebelle, Arnu Lodi.
Mais le porte-parole de l'armée, le colonel Al-Sawarmy Khaled Saad, a déclaré qu'il n'avait aucune information sur l'embuscade. Le mois dernier, le SPLM-N a annoncé vouloir perturber les élections présidentielle et législatives prévues le 13 avril, scrutins boycottés par les principaux partis d'opposition et qui devraient reconduire au pouvoir le président Omar el-Béchir.
Les violences ont augmenté au cours du dernier mois dans le Kordofan-Sud et dans la région voisine du Nil-Bleu. Les combats depuis début mars ont provoqué le déplacement d'au moins 20'000 personnes, a assuré le gouvernement la semaine dernière.
Tensions à attendre
Pour autant, le ministre de la Défense Abdel Rahim Mohammed Hussein a déclaré vendredi que l'armée "ne permettrait pas aux rebelles d'entraver les élections". Khartoum mobilise depuis 2011 des troupes pour contrer une révolte armée dans le Kordofan-Sud et dans le Nil-Bleu, où les rebelles armés s'estiment marginalisés par des autorités gouvernementales dominées par les arabes.
La branche politique du SPLM-N fait partie des factions qui ont signé en décembre l'Appel du Soudan, dont certaines composantes ont lancé une campagne pour le départ du président Béchir, 71 ans, au pouvoir depuis 1989 à la faveur d'un coup d'Etat soutenu par des islamistes.
ME OUMAR YOUM: LA RÉDUCTION DU MANDAT PRÉSIDENTIEL "N'EST PAS JUSTIFIABLE"
Fatick, 5 avr (APS) - La réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans "n’est pas justifiable", a déclaré dimanche à Fatick, Oumar Youm, ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire.
"Il faut qu’on pose le débat de la réduction du mandat au sein du parti (Alliance pour la République +APR+). Nous pensons que sur le plan économique, politique, constitutionnel, ce n’est pas justifiable", a-t-il dit au cours d’une conférence publique sur le bilan à mi-parcours du président de la République, Macky Sall.
''A part la valeur démocratique en terme de symbolisme, je ne vois pas ce que la réduction du mandat peut apporter au Sénégal, aux Sénégalais", a soutenu le porte-parole du gouvernement.
''Ce qui est exceptionnel doit mériter notre attention et notre regard. Aucun chef d’Etat, sauf en cas de maladie ou d’empêchement, de démission, n’a eu à réduire son mandat'', a t-il fait observer.
"Le Sénégal ne peut pas être une exception. Le président de la République ne peut pas être une exception au moment où nous avons amorcé le virage de l’économie du Sénégal. Nous sommes en plein sur les rampes de l’émergence'', a martelé Me Youm.
Au regard du rythme de croissance du pays, "on s’est demandé est-ce qu’on était dans le bon droit d’appeler les Sénégalais à un référendum sur la réduction du mandat du président de la République ?", s’est interrogé le ministre de la Décentralisation.
Selon lui, ''il faut qu’on se pose la question pourquoi réduire son mandat pour en réclamer un autre et pourquoi exposer tant de frais tant d’argent tant d’énergie tant de finances pour renouveler un mandat, le réduire et demander par la suite que les Sénégalais lui refassent confiance".
Le chef de l'Etat a annoncé récemment qu'il comptait soumettre en 2016 à référendum la question de la réduction de son mandat de sept à cinq ans, pour organiser l'élection présidentielle en 2017 au lieu de 2019.
"J'ai été élu pour sept ans" en mars 2012, mais "l'année prochaine, je vais proposer l'organisation d'un référendum pour la réduction de mon mandat", a affirmé M. Sall lors d'une rencontre à Dakar avec l'Association de la presse étrangère au Sénégal (APES).
Durant sa campagne électorale puis une fois au pouvoir, Macky Sall a promis de réduire le mandat présidentiel de sept à cinq ans malgré quelques voix discordantes au sein de son camp.
1.500 IMMIGRÉS SAUVÉS SAMEDI EN MER PAR LES SECOURS ITALIENS
(AFP) - Quelque 1. 500 immigrés partis de Libye ont été secourus en Méditerranée dans cinq opérations de secours différentes au cours de la seule journée de samedi, a annoncé dimanche un communiqué des garde-côtes italiens.
Quatre bâtiments des garde-côtes et un autre de la Marine militaire sont intervenus après plusieurs appels émanant de téléphones satellitaires, interceptés au Centre national de secours des garde-côtes à Rome. Ils provenaient de trois grandes barques à la dérive au large des côtes libyennes.
Les navires arrivés samedi sur zone ont d'abord secouru des centaines de migrants massés sur ces trois embarcations, avant d'en repérer deux autres en difficulté à quelques milles de distance et de secourir leurs passagers.
Afin d'être en mesure de transborder ces quelque 1. 500 immigrés, le centre opérationnel des garde-côtes a dû demander l'intervention d'un navire de la marine militaire, qui croisait non loin.
Les bateaux se dirigeaient dimanche vers les ports italiens de Lampedusa, Augusta et Porto Empedocle.
Trois-cent dix-huit autres immigrés de treize nationalités différentes avaient été secourus par un navire militaire islandais dans le détroit de Sicile et étaient arrivés samedi soir dans le port de Pozzallo.
La situation chaotique sur le territoire libyen a provoqué ces derniers mois une multiplication des départs d'immigrés, pour la plupart d'Afrique sud-saharienne, à partir des côtes libyennes, vers l'Italie.
LA PLATEFORME AVENIR SÉNÉGAL DÉNONCE UN ''SUPPORT PUBLICITAIRE'' POUR L’APR
Dakar, 5 avr (APS) - La Plateforme politique Avenir ‘’Senegaal bi ñu bëgg (Le Sénégal que nous voulons bâtir)’’ estime que le chef de l’Etat a offert un ‘’support publicitaire’’ à son parti avec les nouveaux bus de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD).
''Au moment où le peuple sénégalais célèbre le 55ème anniversaire de l'accession de notre pays à l'indépendance (…) nous constatons avec stupéfaction que (…) le président de la République a offert à son parti, l'Alliance pour la République (APR), un support publicitaire gratuit constitué par les bus de Dakar Dem Dikk qu'il a réceptionnés ce 4 avril'', souligne la Plateforme dans un communiqué.
Le chef de l'Etat Macky Sall a réceptionné samedi devant le Palais de la République le premier lot des nouveaux bus de Dakar Dem Dikk (DDD), la société de transport urbain de la capitale sénégalaise.
Composé de 32 bus, ce lot fait partie de 475 nouveaux bus acquis par DDD grâce à un financement d’Eximbank India et de l’Etat du Sénégal.
Dans son communiqué transmis à l’APS, dimanche, la Plateforme politique Avenir ‘’Senegaal bi ñu bëgg estime qu’en ‘’laissant peindre les bus de Dakar Dem Dikk aux couleurs de l'APR, (…) le président de la République renie son engagement à mettre la Patrie au dessus du Parti.
Elle ''dénonce fermement cet acte partisan et foncièrement antirépublicain, qui est la manifestation irréfutable de la poursuite de la patrimonialisation du pouvoir et du détournement du bien collectif et des symboles, attributs et ressources de la Nation au profit exclusif de l'APR''.
La plateforme ''invite tous les citoyens, patriotes et républicains à se joindre à elle pour exiger que tous les bus de Dakar Dem Dikk, y compris ceux qui portaient déjà les couleurs du PDS, soient repeints sans délais dans une couleur neutre ou faisant ressortir visiblement les couleurs nationales''.
Dakar, 5 avr (APS) - La sérénité d’Eumeu Sène (Ecurie Tay Shinger) lui a permis de faire la différence face à Balla Gaye 2 (Ecole de lutte Balla Gaye), a déclaré son entraîneur.
Eumeu Sène a battu Balla Gaye 2 au stade Demba Diop à Dakar lors du combat organisé par GFM Entertainment, une filiale du Groupe futurs médias (GFM).
L'entraineur Djigo explique avoir demandé à son lutteur d’être ''posé'' et d’attendre son adversaire.
''Je lui ai dit que Balla Gaye 2 va t’attaquer parce qu’il est en colère. Balla Gaye 2 n’est pas technique, il ne croit qu’au mystique'', a dit l’entraîneur de l’écurie Ecurie Tay Singher.
Selon lui, Eumeu Sène ''a effectué une bonne préparation''.
''Nous avons bien travaillé. Après notre défaite face à Modou Lô, il y a eu plusieurs commentaires. Certains nous avaient déjà enterrés. Il fallait redorer notre blason'', a t-il ajouté.
NIGERIA : LIBÉRATION DES DEUX JOURNALISTES D'AL-JAZEERA DÉTENUS DANS LE NORD-EST
Lagos, 5 avr 2015 (AFP) - Deux journalistes nigérians d'Al-Jazeera arrêtés le 24 mars dans le nord-est du pays par l'armée, qui y mène des opérations contre les islamistes de Boko Haram, ont été libérés, a annoncé dimanche la chaîne qatarie.
Ahmed Idris, journaliste, et Mustapha Ali, producteur pour Al-Jazeera, avaient été assignés à résidence dans leur hôtel de Maiduguri, la capitale de l'État de Borno, après avoir été "trouvés en train de +traîner+ dans des zones où des opérations militaires étaient en cours" selon l'armée.
"Ahmed Idris et Mustapha Ali ont été autorisés à quitter leur hôtel de Maiduguri, où ils étaient détenus, et ils sont déjà de retour dans les locaux d'Al-Jazeera à Abuja", la capitale, dit le communiqué de la chaîne, publié dimanche, sans préciser la date de libération des journalistes.
"Nous sommes heureux que le calvaire d'Ahmed et Ali soit terminé. Ils ont hâte de pouvoir passer du temps avec leur famille et leurs proches. Je sais qu'ils tiennent tous deux à remercier tous ceux qui ont permis leur libération, dont des ONG, des hommes politiques et des confrères journalistes" a commenté le directeur de l'information d'Al-Jazeera en anglais, Salah Negm.
Les deux journalistes avaient été arrêtés à leur hôtel alors qu'ils revenaient d'un tournage sur l'armée dans la région, quelques jours avant les élections présidentielle et législatives sous haute tension du 28 mars.
L'ensemble de leur matériel avait été confisqué par les autorités. Selon l'armée, les deux hommes avaient été "repérés en train de se déplacer dans divers endroits, y compris des zones dont l'accès est limité dans les États de Yobe et Borno (et) ils opéraient sans les mesures de sécurité, les accréditations ou les autorisations adéquates".
Al-Jazeera assurait de son côté que MM. Idriss et Ali "avaient toutes les accréditations nécessaires pour couvrir les élections nigérianes", et qu'ils "venaient tout juste de terminer le tournage d'un reportage sur l'armée, avec son autorisation".
L'armée nigériane n'a pas commenté la libération des deux journalistes pour l'instant. L'armée nigériane entretient des relations tendues avec les médias, notamment internationaux, les accusant de donner une version tronquée des opérations contre le groupe islamiste Boko Haram.