Dakar, 4 avr (APS) - L'ancienne ministre Marie-Louise Corréa a invité, samedi à Dakar, la jeunesse sénégalaise à une nouvelle citoyenneté autour des valeurs éducatives.
''J’exhorte les jeunes à entreprendre une nouvelle citoyenneté autour des valeurs éducatives'', a notamment dit Mme Corréa déclaré devant de milliers de jeunes lors de la cérémonie de lancement de la Semaine nationale de la jeunesse (2-9 avril).
La cérémonie s'est déroulé au stade Iba Mar Diop en présence du Premier ministre.
Marie Louise Corréa, ancienne responsable du mouvement scoutisme mondial, a souligné que la réalisation du Plan Sénégal émergent (PSE) ''nécessite pour ceux qui auront la charge de rembourser les prêts une certaine compréhension''.
La marraine de la SNJ a invité l’ensemble des acteurs à participer à la formation de la jeunesse pour ‘’impulser ce Sénégal idéal pour les 20 prochaines années’’.
La SNJ 2015 a pour thème : ''La citoyenneté des jeunes pour un Sénégal émergent''.
Le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack en est le parrain de l'évènement.
Parlant du thème, Marie-Louise Corréa a estimé qu’il est ''judicieux'', car invitant à ''redéfinir le sens de l’engagement de la jeunesse pour qu’elle puisse agir en conséquence''.
Marie-Louise Corréa a été ministre de la Fonction publique et du Travail sous Abdou Diouf. Elle est également la première femme africaine à avoir dirigé le Comité mondial du scoutisme.
Le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack, parrain de la semaine nationale de la jeunesse a demandé aux jeunes d’être ’’exigeants’’ envers eux-mêmes.
''Croyez en vous, soyez exigeants envers vous et après demandez aux autres’’, a conseillé M. Diack aux nombreux jeunes.
''La base de la citoyenneté, c’est d’abord la famille, le quartier, le lieu de travail. Là, chacun peux se dire je vais apporter quelque chose pour faire avancer la société’’, a souligné le président de l’IAAF.
''Nous avons un pays extraordinaire. Un petit pays, certes, mais si on a la chance d’appartenir à ce pays, on doit être exigeant envers nous- mêmes pour participer à la construction de ce pays’’, a t-il dit.
Il s’est réjoui de la restauration de la Semaine nationale de la jeunesse après 15 années d’interruption.
Lamine Diack a été un champion de saut en longueur dans sa jeunesse. Il a été aussi maire de Dakar et ministre des Sports sous Abdou Diouf.
FATIMATA DIA REÇOIT L’INSIGNE DE CHEVALIÈRE DE L’ORDRE NATIONAL DU QUEBEC
Dakar, 4 avr (APS) - La juriste et environnementaliste sénégalaise Fatimata Dia a reçu l’insigne de chevalière de l’Ordre national du Québec pour son soutien aux pays africains en matière de développement durable et de lutte contre les changements climatiques, a appris l’APS.
Fatima Dia présentée comme ‘’l’une des figures de proue du développement durable au sein de la Francophonie’’ a reçu cette distinction récemment, au Québec, des mains du Premier ministre québécois, M. Philippe Couillard, selon le communiqué de l’Ordre national du Québec.
Fondé en 1984, l’Ordre national du Québec est la plus prestigieuse reconnaissance décernée par l’État québécois. Ses membres sont des personnalités éminentes qui ont contribué à l’édification d’une ‘’société québécoise créative, innovante et solidaire’’’.
L’Ordre compte 914 membres, dont 853 personnalités québécoises et 61 étrangères, nommés au grade de grand officier, d’officier ou de chevalier.
''Mme Dia a consacré sa carrière à la promotion du développement durable. Depuis de nombreuses années, elle est profondément engagée à soutenir les pays africains dans leurs efforts de développement et à les outiller pour lutter contre les changements climatiques’’, a déclaré le Premier ministre québécois.
''Le Québec a trouvé en elle une alliée de taille dans sa volonté de prendre part aux travaux menant à l’élaboration de différentes ententes internationales, telles que la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. C’est un véritable honneur pour nous de l’accueillir au sein de l’Ordre’’, a-t-il ajouté.
Juriste environnementaliste de formation, Fatimata Dia, 60 ans, a fait carrière dans le monde du développement durable. Elle a ainsi contribué aux travaux d’experts nationaux et internationaux sur divers dossiers tels que les négociations onusiennes relatives à l’élaboration d’accords multilatéraux sur l’environnement (AME), comme la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
''En qualité de directrice de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable, elle s’est employée à renforcer les liens entre le Québec et cet organe subsidiaire de l'Organisation internationale de la Francophonie’’, souligne t-on dans le communiqué.
Fatimata Dia est titulaire d’une maîtrise en droit international public, d’un D.E.A. en sciences de l’environnement ainsi que d’un D.E.S.S. en finances et banques.
En 1983, au Sénégal, elle intègre le ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature. De 1990 à 1995, elle est appelée à diriger un important projet pilote de développement intégré agrosylvopastoral du PNUD dans sept villages sénégalais.
En 1999, elle passe, dans le même ministère, Directrice de l’Environnement et des Établissements classés, poste qu’elle va occuper jusqu’en 2007.
À partir de 2007, elle devient directrice de l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (rebaptisé, en 2013, Institut de la Francophonie pour le développement durable).
À ce titre, souligne le communiqué, ‘’elle favorise, de manière générale, le développement durable dans l’espace francophone, en particulier en Afrique’’ et œuvre aussi, de façon plus ciblée, ‘’au renforcement des capacités des acteurs francophones à participer activement aux négociations internationales concernant l’environnement et la durabilité’’.
La même source relève que pendant plusieurs années, Fatima Dia ‘’s’appliquera à outiller – techniquement, financièrement et politiquement – les pays en développement à l’égard des changements climatiques’’. Elle ‘’les aidera à mettre en œuvre des actions d’adaptation et d’atténuation, cherchant résolument à accroître leurs investissements dans la résilience climatique et l’efficacité carbone’’.
LE PM INVITE LES JEUNES À CROIRE AUX VALEURS DE CIVISME ET DE CITOYENNETÉ
Dakar, 4 avr (APS) - Le Premier ministre, Mahammad Boune Abdallah Dionne, a invité, samedi à Dakar, les jeunes qui prennent part à la Semaine nationale de la jeunesse (2-9 avr), à croire aux valeurs de civisme et de citoyenneté qui ont toujours fondé la nation sénégalaise.
''Au-delà, de cette volonté de relancer la Semaine de la jeunesse, le président de la République a voulu restaurer des valeurs porteuses de progrès telles que le civisme et la citoyenneté qui ont toujours fondé cette nation'', a dit le PM devant des milliers de jeunes venus des 14 régions du pays.
Mahammad Boune Abdallah Dionne procédait au lancement de la Semaine nationale de la jeunesse (SNJ) dans une ambiance colorée et rythmée, au stade Iba Mar Diop, après 15 années d’interruption.
L’édition 2015 a pour thème : ''La citoyenneté des jeunes pour un Sénégal émergent''.
L’ancienne ministre, Dr Marie Louise Corréa, par ailleurs, ex-dirigeante du Comité africain du scoutisme et du mondial du scoutisme, est la marraine de l’événement. Le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack, est le parrain de la manifestation.
''Au-delà du brassage permettant de réaffirmer le lien d’appartenance à une même nation, les jeunes feront éclore leurs talents dans les différents domaines'', a dit le le Premier ministre.
Selon lui, ''cette semaine de la jeunesse sera une tribune d’expression et d’échanges d’idées et donnera l’occasion pour les jeunes de développer leurs goûts pour les arts''.
Evoquant la possibilité de cumuler sport et études, Mahammad Boune Abdallah Dionne a cité en exemple la marraine et le parrain de la SNJ.
''Vous avez là, deux personnalités aux parcours différents, mais identiques en même temps parce qu’elles ont démontré qu’il est possible de cumuler des études supérieures et une pratique sportive. Ils se sont hissés au sommet pour avoir été ministres du Sénégal'', a-t-il souligné.
''Ce sont des personnalités emblématiques pour la promotion des valeurs de civisme et de citoyenneté '', a soutenu le Premier ministre.
LES ENLÈVEMENTS D’EUROPÉENS AU SAHEL DEPUIS CINQ ANS
Ouagadougou, 4 avr 2015 (AFP) - Voici le rappel des principaux enlèvements d'Européens dans les pays du Sahel depuis 2010, après le kidnapping samedi d'un Roumain chargé de la sécurité d'une mine de manganèse au Burkina Faso, emmené ensuite par ses ravisseurs vers le Mali voisin.
- 25 juil 2010: Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) revendique l'exécution d'un Français, Michel Germaneau, enlevé au Niger en avril et transféré au Mali. Un raid franco-mauritanien mené le 22 juillet pour tenter de le libérer --au cours duquel sept membres d'Aqmi ont été tués-- avait échoué.
- 16 sept 2010: Cinq Français, un Togolais et un Malgache, collaborateurs des groupes français Areva et Satom, sont enlevés à Arlit, un site d'extraction d'uranium au nord du Niger. Le 21, Aqmi revendique l'enlèvement. La Française et les otages malgache et togolais sont relâchés en février 2011. Les quatre derniers otages français sont relâchés en octobre 2013.
- 7 jan 2011: Deux jeunes Français, Antoine De Léocour et Vincent Delory, sont enlevés par des membres d'Aqmi à Niamey. Antoine de Léocour est exécuté, selon la justice française, par Aqmi, alors que Vincent Delory meurt lors de l'assaut donné par des forces spéciales françaises.
- 2 fév 2011: Une touriste italienne, qui voyageait avec un chauffeur et un guide, est enlevée dans le sud de l'Algérie (sources sécuritaires). Libérée le 17 avril 2012.
- 23 oct 2011: Deux coopérants espagnols et une Italienne sont enlevés dans un camp de réfugiés sahraouis près de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie). Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), allié d'Aqmi, revendique l'enlèvement. Libérés le 18 juillet 2012.
- 24 nov 2011: Deux Français sont enlevés à leur hôtel d'Hombori, entre Mopti et Gao (nord du Mali). Le 9 décembre, Aqmi revendique l'enlèvement. Le 20 mars 2013, Aqmi déclare que Philippe Verdon, qualifié d'"espion", a été exécuté "le 10 mars en réponse à l'intervention de la France dans le nord du Mali".
Le 15 juillet, le président français François Hollande confirme sa mort, son corps ayant été découvert au début du mois dans le nord du Mali. Le 9 décembre 2014, Serge Lazarevic, 51 ans, est libéré au Sahel après trois ans aux mains d'Aqmi.
- 25 nov 2011: Un Suédois, un Néerlandais et un Sud-Africain sont enlevés. Un quatrième, de nationalité allemande, est tué à Tombouctou (nord du Mali) lors du kidnapping, revendiqué le 8 décembre par Aqmi.
- 15 avr 2012: Une ressortissante suisse est enlevée à Tombouctou (nord du Mali). Le 22 avril, des sources locales indiquent que l'otage se trouve désormais entre les mains du groupe islamiste armé Ansar Dine. Libérée le 24 avril.
- 20 nov 2012: Un Français qui circulait en voiture venant de Mauritanie est enlevé par au moins six hommes armés dans l'ouest du Mali, près de Kayes. Le 22 avril 2014, le Mujao annonce la mort de Gilberto Rodrigues Leal.
- 2 nov 2013: Deux journalistes français de Radio France internationale (RFI) sont enlevés par des hommes armés à Kidal, dans le nord du Mali. Leurs corps sont retrouvés moins de deux heures plus tard à une douzaine de kilomètres de là. Le 6 novembre, Aqmi revendique leur assassinat.
- 24 sept 2014: Jund al-Khilafa, un groupe algérien lié à l'organisation Etat islamique (EI) diffuse une vidéo de la décapitation du Français Hervé Gourdel, un guide de haute montagne de 55 ans enlevé quatre jours auparavant en Kabylie (est d'Alger). Ce groupe avait menacé de tuer l'otage si la France ne renonçait pas "sous 24 heures" à ses frappes en Irak.
UN ROUMAIN, EMPLOYÉ D'UNE MINE, ENLEVÉ DANS LE NORD DU BURKINA FASO
Ouagadougou, 4 avr 2015 (AFP) - Des hommes armés ont enlevé samedi un Roumain, responsable de la sécurité d'une mine du nord du Burkina Faso, une première dans ce pays sahélien jusqu'alors épargné par les kidnappings d'Occidentaux, contrairement au Mali et au Niger voisins.
"Ils ont d'abord tiré sur le gendarme, le blessant grièvement, avant d'enlever le Roumain qui, lui, n'était pas armé", a raconté à l'AFP un responsable de la gendarmerie burkinabè, indiquant que l'otage était l'"agent de sécurité de la mine".
L'incident est survenu durant une patrouille, a indiqué Souleymane Mien, le directeur général du site, situé dans la ville burkinabè de Tambao. Un véhicule dans lequel se trouvait le gendarme et le responsable de la sécurité, conduits par un chauffeur, a été arrêté par cinq hommes armés "enturbannés", selon M. Mien.
"Le gendarme a été blessé à la tête, au thorax et au niveau du bassin. Ils ont dit au chauffeur de courir puis ils lui ont tiré dans une cuisse. C'est lui qui a donné l'alerte", a poursuivi ce cadre de la mine, interrogé par l'AFP.
Les cinq hommes, accompagnés de leur otage, se sont ensuite dirigés vers la frontière malienne, selon des sources sécuritaires burkinabè et malienne. "Nous avons envoyé des hommes armés pour éventuellement les intercepter", a précisé la source malienne.
Aucun indice permettant de les identifier n'a pour l'instant été communiqué. "Ils portaient des turbans. On ne sait pas qui c'est car il y a plusieurs communautés qui habitent dans la zone", a commenté Souleymane Mien.
D'après un haut gradé burkinabè, un détachement militaire parti de Gorom-Gorom (400 km au nord de Ouagadougou) doit rejoindre la ville de Tambao. Des éléments du Régiment de sécurité présidentielle, une unité d'élite, seront également envoyés sur place.
La Roumanie, qui ne dispose pas d'ambassade à Ouagadougou, n'a ni confirmé, ni infirmé ce rapt. Le ministère roumain des Affaires étrangères s'est contenté d'indiquer avoir mis en place "une cellule de crise" afin d'"analyser les informations" provenant du Burkina Faso.
- 'Zone rouge' -
Le président burkinabè Blaise Compaoré, renversé par la rue fin octobre après 27 ans de règne, a longtemps fait office de médiateur entre Bamako et une rébellion à dominante touareg du nord du Mali, une région contrôlée près de dix mois entre 2012 et début 2013 par des groupes liés à Al-Qaïda.
Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, et toujours en cours. Mais des zones entières échappent au contrôle de Bamako.
Tambao se trouve à environ 350 km à vol d'oiseau de Gao, une importante ville malienne près de laquelle un employé de la Croix-Rouge a été tué fin mars par le Mujao, un groupe jihadiste.
"Le Sahel burkinabè est en zone rouge. Les consignes que l'on répète tout le temps, c'est de ne pas circuler dans cette partie du pays sauf raison expresse. Et dans ce cas, d'être accompagné d'une escorte", a commenté un diplomate occidental basé à Ouagadougou.
La mine, qui dispose de réserves de manganèse estimées à 100 millions de tonnes, a été octroyée à la société britannique Pan African Minerals (PAM) de l'homme d'affaire australo-roumain Frank Timis.
Une "attaque" sur le site en janvier dernier avait provoqué "une large évacuation" de son personnel, et notamment de "la plupart de ses expatriés", selon ce diplomate. Souleymane Mien, le directeur général de la mine, a démenti toute menace d'ordre sécuritaire.
La population des villages voisins de Tambao a violemment protesté fin février contre la PAM, s'en prenant à certains de ses actifs, pour exiger le bitumage d'une route désenclavant leur région que l'entreprise s'était engagée à réaliser.
Mi-mars, le gouvernement burkinabè a suspendu la licence d'exportation de cette société, qui contractuellement doit aussi construire une ligne de chemin de fer entre Tambao et la ville de Kaya, située sur la boucle ferroviaire Abidjan-Ouagadougou.
COUPE CAF: L'OLYMPIQUE DE NGOR BATTU PAR HEARTS OF OAK
Mbour, 4 avr (APS) – L’Olympique de Ngor (élite sénégalaise) a été battu samedi par l’équipe ghanéenne de Hearts of Oak sur la marque de 3 buts à 2, en match joué au stade Caroline Faye de Mbour et comptant pour les 16emes de finales des phases retour de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
Les Ngorois avaient pourtant ouvert le score dès la 9ème minute de jeu, par Arthur Yannick Gomis qui, sur une action individuelle bat, d’un tir puissant, le gardien ghanéen.
C’est sur ce score de 1 à 0 que les deux équipes iront aux vestiaires, malgré les assauts répétés de part et d’autre.
A la 59ème de jeu, Eric Kumi qui avait remplacé quelques minutes plutôt Gilbert Fiamenyo, blessé à la 36ème, hérite d’un ballon consécutif à un coup-franc bien exécuté par Owusu Pempah, remet les pendules à l’heure.
A la 61ème minute, Fovi Aguidi, l’attaquant de Hearts of Oak est fauché en pleine surface de réparation par un joueur de l’Olympique de Ngor.
L’arbitre tchadien, Alhadi Allaou Mahamat, accorde un pénalty qui sera transformé par Robin Gnagné, permettant à son équipe de mener au score.
Mouhameth Sène, d’un tir très puissant à quelques mètres de l’entrée de la surface de réparation des ghanéens, égalisera pour Ngor.
A la 88ème minute, alors les que Ngorois espéraient revenir au score et même marquer un but qui serait synonyme de qualification, Paul Acquah corse l'addition permettant ainsi à son équipe de se qualifier pour les 1/8 de finales, grâce à ce score de 3 à 2.
Le match aller s’était soldé sur un score de 2 à 1 en faveur des Ghanéens.
L’Olympique de Ngor avait éliminé au tour préliminaire l’Unisport du Haut Nkam du Cameroun (0-1 et 3-1).
FIN DE CALVAIRE
482 personnes bénéficient de la grâce présidentielle
Dakar, 4 avr (APS) - Quatre cent quatre vingt deux (482) individus définitivement condamnées pour des infractions diverses et détenues dans différents établissements pénitentiaires du Sénégal viennent de bénéficier de la grâce présidentielle, a annoncé le ministère de la Justice.
Dans ce lot, il y a quatre cent cinquante cinq (455) remises totales de peines, vingt deux (23) remises partielles de peines et quatre (04) commutations de peines, selon le communiqué reçu samedi à l’APS.
La même source précise qu’ont été exclues de cette grâce ''les personnes condamnées pour des infractions particulièrement graves, notamment certains crimes de sang, attentats aux mœurs ou trafic international de drogue''.
Le ministère de la Justice souligne que par cette mesure, 'le président de la République a tenu, à l’occasion de la commémoration de l’indépendance de notre pays, à accorder son pardon à des citoyens qui s’étaient mis en marge de la loi''.
''Le chef de l’Etat traduit ainsi son engagement résolu en faveur de la dignité humaine. Il a voulu, en même temps, donner à une catégorie de citoyens momentanément en conflit avec la loi, la chance de se ressaisir'', explique le communiqué.
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NIGERIA : À MALAM FATORI LIBÉRÉE, LES BOKO HARAM ONT "TOUT BRÛLÉ"
Malam Fatori (Nigeria), 4 avr 2015 (AFP) - "Dieu est grand". Grossièrement peints en noir sur un mur à l'entrée de la ville dévastée, les caractères arabes témoignent de la présence récente de Boko Haram à Malam Fatori, dans le nord-est du Nigeria, libérée mardi par les armées tchadienne et nigérienne.
Epiceries saccagées, murs noircis par la fumée, brouettes abandonnées et motos gisant au sol... Un silence de mort règne dans les ruelles de cette bourgade désertique aux maisons en torchis bâties sur le sable.
Seules quelques têtes de bétail égarées se promènent encore dans Malam Fatori, ville fantôme. Soudain, un vieillard amaigri dans une longue robe de couleur ocre surgit derrière une maison calcinée.
"Quand +les enfants de Shekau+ (chef du groupe islamiste) ont vu les soldats arriver, ils nous ont chassés de nos maisons et ont tout incendié avant de s'enfuir, ils ne voulaient rien laisser", explique-t-il en haoussa.
Quelques centaines de mètres plus loin, les paillotes du marché, jadis centre névralgique de cette ville commerçante située à moins de quatre km du Niger, ont été entièrement pillées.
"Troupeau de femmes nues" La quasi-totalité des quelque 30.000 habitants ont fui la ville depuis longtemps, lorsque le groupe islamiste s'en est emparé, en novembre 2014.
"Moi je n'ai pas pu partir, je suis trop vieux et malade", dit l'homme dans un souffle. Comme lui, une poignée d'invalides, quelques rares femmes et enfants ont été forcés de cohabiter pendant près de cinq mois avec les insurgés.
D'après le vieil homme, "même pour faire ses besoins il fallait leur permission, ils surveillaient toutes nos allées et venues". Lorsque Tchadiens et Nigériens sont entrés mardi dans Malam Fatori, les islamistes étaient déjà loin, et la coalition a pris la ville sans avoir à tirer un coup de feu.
Des bergers témoins de la fuite de Boko Haram ont vu les combattants partir avec un "troupeau de femmes nues", affirme un soldat nigérien en patrouille dans la ville. "C'est une tactique habituelle: pour empêcher les femmes de s'enfuir, ils les déshabillent totalement. Nous avons retrouvé des tas de vêtements de femmes", dit-il.
Mais le lendemain, alors que la coalition "ratissait" les alentours, ils sont tombés dans une embuscade à une dizaine de km de la ville, explique un jeune soldat de troupe en dessinant un cercle dans le sable: "on était cernés, ils nous tiraient dessus en pagaille!".
Bilan de la journée: neufs Tchadiens, un Nigérien et environ 150 islamistes tués, selon les états-majors des deux armées. "Mines partout" Désormais, les hommes de la coalition tchado-nigérienne, craignant que les insurgés aient "posé des mines partout" dans Malam Fatori, campent à quelques centaines de mètres de l'entrée de la ville, où est stationné un impressionnant dispositif - notamment plusieurs chars avec des canons de 105 mm, et de nombreux picks-ups surmontés de mitrailleuses lourdes.
"Ces gens se cachent pour attaquer, tendre des petites embuscades (...) mais la réaction de nos forces a été à la hauteur, nous les avons neutralisés", affirme le chef d'état-major de l'armée tchadienne, Brahim Seid, venu féliciter ses soldats sur le champ de bataille.
Les soldats ont d'ailleurs récupéré des dizaines de kalachnikovs - certaines portant la mention "NA" pour Nigerian army -, de mitrailleuses de calibre 12.7 et quelques lance-roquettes.
Malam fatori était "le plus grand fief de Boko Haram au nord du Nigeria et qu'il fallait absolument détruire", selon le général Seid.
Depuis leur entrée le 8 mars dans le nord-est du Nigeria, les troupes tchadiennes et nigériennes avaient fait de Malam Fatori un objectif majeur, identifié comme le principal lieu de repli des combattants de Boko Haram après plusieurs défaites, sur le front nord, frontalier du Niger.
Plus au sud, dans l'autre zone d'affrontements avec les islamistes, l'armée tchadienne, qui intervient de part et d'autre du lac Tchad est également active au Nigeria où elle a repris les villes de Gamboru et Dikwa.
L'armée nigériane affirme quant à elle avoir chassé les islamistes des villes de Bama et Gwoza, près du Cameroun. Toutes ces localités reprises, même peu peuplées, sont importantes stratégiquement car elles sont reliées par des routes qui permettent la circulation des biens et des personnes dans les zones frontalières vers les trois voisins du Nigeria (Cameroun, Niger, Tchad).
"Il s'agit maintenant pour le partenaire nigérian (...) de prendre possession des localités" conquises, selon le chef d'état-major nigérien, Seyni Garba alors que d'autres villes reprises depuis plusieurs semaines dans le nord-est du Nigeria, n'ont toujours pas été réinvesties par l'armée nigériane.
Avec son homologue tchadien, il a appelé à une meilleure "coordination" avec le Nigeria, la force conjointe tchado-nigérienne n'ayant "pas vocation à occuper" ces villes.
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SAINT-LOUIS: FORTE MOBILISATION A LA PLACE FAIDHERBE
Saint-Louis, 4 avr (APS) - Les populations sont massivement venues célébrer la fête de l’indépendance à la place Faidherbe de Saint-Louis où s’est tenue une prise d’armes en présence du gouverneur Alioune Aidara Niang et des autorités militaires.
Le gouverneur a, à cette occasion, magnifié l’importance du thème : ''La formation dans les forces de Défense et de Sécurité : focus sur les écoles’’.
Selon M. Niang, ''la formation revêt une grande importance car sans elle aucun développement ne peut être viable''.
''Avant d’avoir, il faut savoir. Avant de pouvoir, il faut savoir’’, a dit le gouverneur invitant la jeunesse à se former pour participer au développement économique du pays.
La veille, le gouverneur et le Wali du Trarza (Mauritanie) ont reçu le cortège des militaires au terme de leur retraite aux flambeaux en compagnie des jeunes de la Cellule des loisirs et expressions (CLE).
Le CLE a initié un camp de vacance regroupant environ 3000 participants de toutes les régions.
Cette fête de l'armée et de la jeunesse sera marquée par des réceptions au camp Nord et au Palais du gouverner.
MACKY SALL RÉCEPTIONNE LE 1ER LOT DES NOUVEAUX BUS DE DDD
Dakar, 4 avr (APS) - Le chef de l'Etat Macky Sall a réceptionné samedi devant le Palais de la République le premier lot des nouveaux bus de Dakar Dem Dikk (DDD), la société de transport urbain de la capitale sénégalaise.
Composé de 32 bus, ce lot fait partie de 475 nouveaux bus acquis par DDD grâce à un financement d’Eximbank India et de l’Etat du Sénégal.
''Ce projet a été lancé, réalisé et concrétisé. Ce n’est pas du virtuel, c’est du réel. Ça permettra aux Sénégalais, surtout aux Dakarois d’être soulagés sur la mobilité, sur les déplacements, pour ceux qui vont au travail entres autres'', a expliqué le directeur général de Dakar Dem Dikk Maître Moussa Diop .
Selon lui, ''il était temps de redorer un peu le blason'' de Dakar dem dikk (DDD) marquée par la baisse de son parc.
Des bus seront dédiés au transport des élèves et des étudiants, a annoncé le Directeur général de DDK, soulignant que la dernière livraison des nouveaux bus est prévue au mois de juillet.
Il a annoncé la mise en service des nouveaux bus incessamment.