Kaolack, au centre du pays, compte tirer un avantage conséquent de sa situation géographique. C’est en tout cas la volonté des autorités consulaires initiatrices du «Louma Agricole du Saloum» qui comptent transformer ce marché hebdomadaire à une vaste plateforme d’échanges des produits agroindustriels dans la sous-région. Une sorte de Rungis au cœur du Saloum
Au bout de cinq éditions le «Louma Agricole du Saloum» a fini de prendre sa place sur la scène commerciale locale .Installé sur le parking du complexe «cœur de Kaolack» sur une superficie de près de 1000 m², ce marché hebdomadaire est devenu le point de convergence des producteurs, opérateurs et ménagères de la capitale du Saloum.
Un succès qui lui a valu la visite de certaines personnalités de la région, dont le député Me El Hadj Diouf, le Pca de l’Isra, le colonel commandant de la zone militaire centre et le coordonnateur du Programme d’Appui aux Filières Agricoles (Pafa).
Une visite guidée au pas de charge de la part de leur hôte du jour, le pré- sident de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Kaolack (Cciak), Serigne Mboup .Ce dernier dont les services ont été à l’origine de ce projet, nourri de réelles ambitions pour ce marché hebdomadaire.
«Après un départ plutôt timide , le Louma agricole du Saloum s’affirme de semaine en semaine comme une plaque tournante du commerce dans la zone, il va sous peu atteindre une nouvelle dimension avec l’arrivée des producteurs de riz de la vallée, l’idée est d’en faire à court terme une plateforme d’échanges des produits agricoles en attirant les grossistes en la matière, en tirant profit de la situation géographique stratégique de la ville de Kaolack», a indiqué le patron de la principale chambre consulaire de la région, en marge de la visite des stands.
Une sorte de Rungis au cœur du Saloum, en référence à ce haut lieu du commerce des produits agricole dans la capitale française.
Un projet pour lequel le soutien des partenaires au développement est attendu, à l’instar de la coopération technique allemande, qui a appuyé les quatre premières éditions par le truchement du Proddel. Sémou Diouf, le coordonnateur du Programme d’Appui aux Filières Agricoles(Pafa) a assuré pour sa part de sa volonté d’accompagner le développement du «Louma Agricole du Saloum.
«Nous suivons avec intérêt ce projet (Louma Agricole du Saloum), notre mission est d’appuyer les producteurs agricoles notamment à trouver des débouchés pour leurs produits à l’instar ce que propose ce marché hebdomadaire, nous allons avec le président Mboup et son équipe voir les modalités d’un partenariat à ce niveau», s’est-il- engagé à l’issue d’un point de presse, tenu à l’issue de la visite.
SECURISATION DES PERSONNES ET DES BIENS : Macky promet de renforcer les moyens de l’armée
A la cérémonie de prise d’armes célébrant le 55e anniversaire de l’indépendance du sénégal, samedi 4 avril, le président de la République, Macky sall, a promis de renforcer les moyens mis à la disposition du commandement militaire afin de permettre aux forces de défense et de sécurité de mieux répondre à la mission qui leur est confiée.
RELANCE DU SECTEUR TOURISTIQUE : Le visa d’entrée payant supprimé à partir du 1er mai
Le visa payant pour l’entrée au Sénégal sera supprimé à compter du 1er mai 2015. L’annonce a été faite par le Président de la république Macky Sall lors de son message à la nation, vendredi 3 avril, pour la célébration du 55e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale.
DISTINCTION- ENVIRONNEMENT : Fatimata Dia, Chevalière de l’Ordre national du Québec
Fatimata Dia rejoint Abdou Diouf. La directrice de l’institut de la Francophonie pour le développement durable, a reçu des mains du Premier québécois, M. Philippe Couillard, l’insigne de Chevalière de l’Ordre national du Québec, le plus prestigieux de la Nation québécoise.
16ÈME DE FINALE RETOUR LIGUE AFRICAINE DES CHAMPIONS : L’aventure s’arrête pour l’AS Pikine
L’As pikine a été éliminées en 16ème de finale respectivement de la ligue africaine des champions (ldc) et de la coupe de la Confédération africaine de football (Caf). l’équipe de la banlieue dakaroise a été sortie par l’usm alger qui l’a contraint au nul vendredi dernier alors que les algériens avaient gagné à l’aller par 5 buts à 1.
LUTTE - DRAPEAU LAMINE DIACK - VICTORIEUX DE BALLA GAYE 2 : Eumeu Sène s’adjuge le derby de la banlieue
Eumeu Séne a réédité son exploit de 2009 en s’adjugeant, dimanche dernier, devant Balla Gaye 2, le derby de la banlieue et du drapeau du Président Lamine Diack mis en jeu par GFM Entertainement. Dans ces retrouvailles aux allures de revanche, le chef de file de l’écurie Tay Shinger a répondu présent au défi physique et technique pour envoyer, au bout de deux minutes, le Lion de Guédiawaye à terre. Cette victoire a eu valeur de relance pour le chef de file de l’écurie Tay Shinger
LUTTE - VAINQUEUR UNE SECONDE FOIS DE BALLA GAYE 2 : Eumeu Sène à la mode Door Doorat
Espérant revenir à la hauteur de son adversaire qui l’avait battu six ans après, Balla Gaye 2 a vu Eumeu Sène prendre le dessus sur lui, dimanche à Demba Diop. Aggravant du coup le score (2-0), dans un combat- revanche organisé par Gfm Entertainment et doté du drapeau Lamine Diack.
SORTIE L’EX-AMBASSADEUR DE FRANCE AU SENEGAL S’EN PREND A LA GESTION SALL : Ruffin tacle Macky
La gouvernance du Président Macky Sall n’a pas échappé à l’appréciation de l’ancien ambassadeur de France au Sénégal. Jean Christophe Ruffin fait état d’un «régime immobiliste», «défensif sur de nombreuses questions» et qui «prend peu d’initiatives».
TOURISME - ENTREE AU SENEGAL : Le visa supprimé à partir du 1er mai
Le Président Macky Sall, lors de son adresse à la Nation pour le 55e anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance, a annoncé la suppression du visa payant pour l’entrée au Sénégal à compter du 1er mai 2015.
LECTURE MESSAGE DU CHEF DE L’ETAT A LA NATION : Discours pour un second mandat
La promotion des valeurs républicaines et citoyennes a rythmé le discours à la Nation de la veille du 55ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal. Toujours dans son quart d’heure, Macky Sall l’a illustré encore avec ses trois drapeaux flottant en arrière fond de son décor.
ENQUETE SUR UNE DEFUNTE MAMAN AU «SAVOIR SURNATUREL» : Bineta Badiane, une «âme protectrice» pour Eumeu Sène
Même décédée, pourquoi la maman d’Eumeu Sène intéresserait- elle mystiquement les marabouts ou féticheurs qui auraient conseillé qu’on place des gris-gris dans sa tombe ? C’est la question que se posent les sénégalais, qui ne douteraient point de la véracité des accusations portées par Emeu Sène contre le camp de Balla Gaye 2.Grand-Placea mené une petite enquête sur Bineta Badiane, une maman d’une autre dimension…
SUITE A LA DEFAITE DE BALLA GAYE 2 : Deux morts après le combat
La défaite du champion de Guédiawaye, Balla Gaye 2 face à Eumeu Sène a entraîné des dégâts collatéraux motels, hors de l’arène de lutte. A Diamacouta, dans la région de Sédhiou «un fou» du Lion de Guédiawaye, a, juste, après la défaite de son lutteur, battu à mort une jeune fille orpheline, âgée de moins de 17 ans. Considérant que cette dernière se moquait d’elle, le meurtrier, qui a pris la fuite après son crime, l’a bombardé de coups de point jusqu’à ce que mort s’en suive. Il est, activement, recherché par les éléments de la brigade de gendarmerie
de Bounkiling.
ME MBAYE JACQUES DIOP LEADER DU PARTI DU PROGRES ET DE LA CITOYENNETE : «C’est suicidaire d’être avec quelqu’un et travailler à sa chute»
La clé de la réussite pour le président de la République, Macky Sall, la transhumance, le maintien du mandat présidentiel à 7 ans, l’agenda caché de certains alliés de l’Alliance pour la République (Apr) et la nouvelle tentative de rassemblement de la gauche sénégalaise… Grand’Placerevient sur ces grands sujets avec le leader du Parti du progrès et de la citoyenneté (Ppc), Me Mbaye Jacques Diop. Dans cette deuxième partie de l’entretien qu’il nous a accordé, l’ancien président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales décrypte l’actualité politique.
MESSAGE A LA NATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE MACKY SALL : « Travailler pour asseoir l’indépendance économique »
Mes chers compatriotes,
Je suis heureux de m’adresser a vous, a l’occasion de la celebration du 55e anniversaire de l’independance de notre pays, demain, 4 avril 2015. …
Editorial : Volonté politique et engagement
Notre epoque est caracterisee par une farouche competition. Mondialisation oblige. Les pays rivalisent d’ingeniosite pour batir et mettre en oeuvre des strategies a meme de placer leur economie dans une dynamique de croissance, creatrice de richesses et d’emplois.
TRANSPORT URBAIN ET INTERURBAIN : Ddd réceptionne 50 nouveaux bus sur un total de 475
« Dakar dem dikk » (Ddd) a réceptionné, samedi, un premier lot de 50 nouveaux bus sur un total de 475 qui doivent venir renforcer le parc existant. Ce projet s’inscrit dans la volonté politique du Président Sall d’aller au-delà de « Dakar dem dikk » pour faire du « Sénégal dém dikk ».
CELEBRATION DE LA FETE DE PAQUES : Mgr Benjamin Ndiaye appelle à un meilleur vivre ensemble et au respect du bien commun
Mgr Benjamin Ndiaye a présidé, samedi, la veillée pascale à la cathédrale de Dakar. A l’occasion, il a invité les catholiques à participer au progrès de leur société, en prônant le meilleur vivre ensemble qui respecte les personnes, le cadre de vie et le bien commun. Mgr Ndiaye a prié pour que la lumière de Pâques contribue à l’amélioration des comportements des Sénégalais, dans une conscience citoyenne plus concrète.
TRANSACTION NEBULEUSE ( ?) AU CENTRE-VILLE DE DAKAR : L’Etat rachète 3 immeubles à 18 milliards Cfa
L’ Etat vient de finaliser une opération d’achat de trois immeubles situés au centre-ville de Dakar. De sources dignes de foi, la transaction s’élève à 18 milliards de francs Cfa et concerne un peu plus de 1 000 mètres carrés ; 1 360 mètres carrés, selon une source proche du dossier. Les trois immeubles en question ont un dénominateur commun. Ils sont tous les trois construits sur le périmètre de sécurité du Palais présidentiel, au 24 Avenue Léopold Sédar Senghor, et appartiennent à la très cotée société d’assurance…AMSA. Il s’agit de l’immeuble R 9, plus connu sous la dénomination ‘’Immeuble Tunisair’’, du nom de la compagnie de navigation aérienne qui y a élu domicile et de deux autres immeubles, respectivement R 5 et R 6. Selon nos interlocuteurs, aussi bien au niveau de l’Etat que de la société Amsa, il s’agit d’une transaction qui s’est passée le plus normalement possible, inspirée par des raisons de sécurité. Un de nos interlocuteurs ayant requis l’anonymat explique à ce propos : ‘’C’est lors de la dernière visite du Président Obama à Dakar en juin 2013 que la question s’est posée. A partir du troisième étage de ces immeubles-là, on pouvait, avec des jumelles, savoir tout ce qui se passait dans les appartements du Président. La sécurité américaine a donc attiré l’attention du Sénégal sur la question’’. Mieux, ajoute-t-on, ces immeubles se situent dans un espace où l’on retrouve les services de sécurité du palais, presque en zone militaire ; la Gouvernance du Palais se situant à deux jets de pierre. C’est pourquoi, nous apprend-t-on, l’Etat demande qu’on leur donne les noms des personnes qui vivent dans ces immeubles ; ce, pour vérifier si elles ne sont pas fichées. Toutes choses qui expliquent officiellement l’achat de ces immeubles.
Zones d’ombre…
Si ces arguments brandis à la fois par le gouvernement et sans doute par des personnes ayant des intérêts dans la transaction peuvent avoir leur pertinence, d’autres sources révèlent cependant que tout n’a pas été dit dans cette affaire. Le prix au mètre carré appliqué sur ces immeubles est élevé, si l’on compare avec le prix au centre-ville de Dakar (un million de francs Cfa le mètre carré). Y a-t-il donc anguille sous roche dans cette affaire ? On parle en effet d’appartements cédés en catimini en contrepartie sans qu’EnQuête soit en mesure de fournir la preuve de ces allégations. Cependant, une source proche d’Amsa Assurances assure que si l’Etat n’était pas actionnaire dans cette société et s’il n’y avait pas des pressions, ces immeubles n’auraient pas été cédés à l’Etat à 18 milliards de francs Cfa, mais beaucoup plus cher. ‘’On n’avait aucun intérêt à le faire, on a presque tordu le bras’’, affirme-t-on. Pour cette source, il ne faut pas seulement prendre en compte la surface au sol, mais aussi la surface bâtie (les appartements et bureaux) qui est de 8 000 mètres carrés. A suivre…
MACKY / OPPOSITION
‘’Au Sénégal, on a une opposition qui a été au pouvoir et un pouvoir qui a été dans l'opposition. Cela est bénéfique pour le pays et pour la démocratie qu'on incarne. Ça permet d'avoir des acteurs politiques formés, qui ont l'expérience et la stature d'homme d'Etat’’, souligne d’emblée Macky Sall dans les colonnes du mensuel « Intelligences Magazine ». Pour lui, « qu'on soit dans l'opposition ou au pouvoir, on doit pouvoir transcender la nature des problèmes et ne pas faire de l'opposition qui est un jeu normal dans la démocratie une affaire crypto personnelle. On doit avoir les capacités de proposer des politiques alternatives aux politiques mises en oeuvre ». Il insiste sur le fait que « ça doit être un débat programmatique et non un débat personnel. Il faut que l'opposition assume sa responsabilité de force de propositions, de force pouvant critiquer les politiques publiques. ».
MACKY / OPPOSITION (SUITE)
Il a déploré l’attitude de certains hommes politiques. « Critiquer les politiques publiques, ce n'est pas faire des injures au Chef de l'Etat », a-t-il souligné. Ces temps-ci, beaucoup de personnalités politiques ont maille à partir avec la justice du fait de leurs déclarations injurieuses. « Il faut comprendre que le combat doit être civilisé, responsable. Cela est valable aussi bien pour les tenants du pouvoir que les tenants de l'opposition », a insisté Macky Sall. Dans le même entretien accordé à « Intelligences Magazine », il a expliqué sa victoire de 2012, essentiellement par le fait que le pays avait besoin de changement, qu’il avait un programme et qu’il est allé dans le Sénégal des profondeurs, à la rencontre des électeurs. Parlant de son actuelle opposition, il juge « qu’elle est critique, elle est dans son rôle car l'opposition doit s'opposer et le pouvoir doit gouverner, c'est la norme. Je me réjouis en tout cas du système politique sénégalais. Je gouverne pour le moment et l'opposition s'oppose, ce qui est normal.
RUFFIN/MACKY
‘’La diplomatie sénégalaise est dans une zone de turbulence. Le Sénégal est vulnérable face aux menaces jihadistes’’. L’alerte est de Jean-Christophe Rufin. L’académicien et diplomate a sonné l’alerte dans un entretien avec le site Mondafrique. D’après l’ancien ambassadeur de France au Sénégal, ‘’même si le poids des confréries freine la montée de l’islamisme radical, le pays est vulnérable, notamment dans l’est où l’on craint le passage de groupes terroristes’’. Il a également ajouté que le Sénégal subit par ailleurs le contrecoup de la guerre en Guinée Bissau et que la situation en Casamance demeure également instable. Pour étayer ses propos, M. Ruffin a indiqué que notre pays ‘’a complètement disparu des écrans radars français’’. Et que ‘’dans cette nouvelle configuration régionale centrée sur la dimension sécuritaire, Dakar ne s’est pas rendu indispensable’’. Toutefois au corps défendant de l’actuel président, le diplomate souligne que ’’Macky Sall paye notamment les choix de son prédécesseur Abdoulaye Wade qui avait décidé de réduire la présence militaire française dans le pays’’. Selon son analyse, cette situation a entraîné un manque de confiance de la part du personnel politique français. Pour autant, M. Ruffin ne dédouane pas l’actuel régime qu’il accuse d’être ‘’très immobiliste’’, de prendre peu d’initiatives et de se montrer défensif sur de nombreuses questions. Selon le diplomate, cette attitude du régime fait que le procès du fils Wade occupe encore l’essentiel de la vie politique du pays près de trois ans après l’élection de Macky Sall. Or, rappelle-t-il, ‘’au début de son mandat, le Chef de l’Etat avait pourtant beaucoup encouragé l’intervention au Mali’’.
EUMEU SENE
Ndayane. C’est dans ce village situé à quelques kilomètres de la commune de Kaolack qu’Eumeu Sène s’est préparé avant son duel contre Balla Gaye 2, dimanche. Introuvable à la maison familiale à Guinaw Rails, son camp de base habituel, invisible à son nouveau fief de Mbao ; c’est finalement hors de la capitale, auprès d’un de ses marabouts qu’il s’est blindé, selon nos sources. Le leader de l’écurie Tay Shinger aurait rallié Dakar par voie maritime avant d’aller au Stade Demba Diop pour un face-à-face victorieux.
JAMMEH-EUMEU SENE
Vainqueur lors de son combat de dimanche dernier contre Balla Gaye 2, Eumeu Sène de l’écurie Tay Shinger est attendu ce jeudi 9 avril au State House, le palais présidentiel de Banjul, sur invitation personnelle du Président gambien Yahya Jammeh. C’est Eumeu Sène luimême qui en a fait l’annonce peu après sa victoire, lors d'un entretien téléphonique avec l'animateur Lamine Samba, dans l'émission "Jonganté" de la télévision TFM. Révélant les contours de cette invitation, Eumeu Sène a déclaré que le Président gambien a été plus qu'un supporter pour lui depuis l'annonce de son face-à-face à grands enjeux avec le lutteur Balla Gaye 2. Eumeu a ainsi déclaré que Jammeh l’a galvanisé en ces termes: "Tu es un jeune lutteur, tu n’as rien à craindre. Lors des face-à-face, modère et surveille ton langage car, parmi ceux qui t'écoutent, il y a des personnes âgées comme des jeunes. Tu es un exemple et tu dois le prouver dans tes faits et gestes."
JAMMEH-EUMEU SENE (SUITE)
Dans ses révélations, Eumeu Sène a ajouté que le Président Yahya Jammeh lui a offert beaucoup d'argent et a prié pour lui tout en lui assurant une victoire sans tache. "Tu peux affronter n’importe quel adversaire et tu le vaincras, car j’ai beaucoup prié pour toi", lui aurait dit le Président de la Gambie. Le moins que l’on puisse dire, c'est que Yahya Jammeh qui apparaît toujours avec un exemplaire du Coran et un chapelet dans une main, en plus d'une canne que d’aucuns disent mystique dans l'autre, peut bien se glorifier après les déclarations élogieuses d'Eumeu Sène qui a dit s'être entretenu avec lui au téléphone, aussitôt après sa victoire sur Balla Gaye 2. Les propos d'Eumeu Sène ont suscité beaucoup de réactions en Gambie où la lutte sénégalaise est très prisée. Si des fans du tombeur de Balla Gaye 2 jubilent et révèlent que Jammeh a même assuré le transport et offert de l'argent à de nombreux supporters gambiens ayant fait le voyage au Sénégal pour soutenir Eumeu Sène, tel n'est pas le cas pour l'opposition interne et les dissidents en exil du régime qui se disent surpris. Selon eux, il est tout à fait incompréhensible que le Président gambien continue à offrir de l'argent et à organiser des parades de prestige avec un lutteur et ses supporters au moment où l'économie gambienne traverse une crise sans précédent, accentuée par la chute vertigineuse du Dalasis, la monnaie locale, face aux devises étrangères.
MBAYE NDIAYE
Quelle mouche a bien pu piquer Mbaye Ndiaye, ministre d’Etat auprès du président de la République ? ‘’On doit faire une pause sur la traque des biens mal acquis’’, a soutenu sans sourciller l’ancien maire des Parcelles Assainies, lors de son passage, ce week-end, à ‘’Pile ou face’’ l’émission qu’anime Pape Alé Niang sur la 2Stv. Comme explications, il estime que Karim Wade ne constitue pas ‘’une menace’’ pour Macky Sall, et que le fils de Me Wade pourrait, tout au plus, être ‘’un adversaire mais pas un challenger’’. Mbaye Ndiaye estime également que la revitalisation de la Crei et la création de l’Ofnac ont réglé en partie le problème, et que le président de la République ne doit pas être perçu comme ‘’un traqueur’’ ou qui opère ‘’une chasse aux sorcières’’. Les déclarations de Mbaye Ndiaye ont créé un malaise dans beaucoup de milieux politiques et semé le trouble. Monsieur le ministre, la reddition des comptes est une demande sociale !
DJIBO KA RECADRE
Le traité instituant un partenariat en matière de coopération militaire entre le Sénégal et la France a bien ’’été examiné par l’Assemblée nationale, le 24 janvier 2014, qui à l’unanimité a autorisé le président de la République à le ratifier’’, précise un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Ceci en démenti aux propos du député Djibo Leyti Ka qui a déclaré qu’à sa connaissance, le traité instituant un partenariat en matière de Coopération militaire qui lie le Sénégal à la France n’a pas été présenté à l’Assemblée nationale pour ratification. Une assertion faite durant l’émission ‘Grand Jury’ de la Rfm dimanche dernier. ’’Le traité n’est ni un accord de défense ni un accord secret’’, avait défendu le ministre de tutelle lors de l’examen par la représentation nationale le 24 janvier 2014. Ce partenariat est conclu pour une durée de 5 ans renouvelable par tacite reconduction pour la même période, conclut le communiqué. Hormis ce couac, Djibo Kâ a été magistral durant cette émission…
Le Fener s’est baladé face à Rizespor. Moussa Sow avec, pour ses 10ème et 11ème buts. Les Lions de la Premier League ont par contre eu un week-end de pâques des plus douloureux. Ils ont tous courbé l’échine lors de la 31ème journée de PL.
Les Lions de la Premier League ne doivent pas particulièrement aimer le déplacement. Ou plutôt c’est ce que laisse penser leurs prestations du week-end comptant pour la 31ème journée de la Premier League. Sadio Mané et Southampton ont été les premiers à s’engager dans cette journée et les premiers à tomber. Les Saints ont été surpris par les Toffees d’Everton sur la marque de 1-0. Phil Jagielka a libéré les siens dès la 16ème minute et l’entrée du meneur sénégalais à la 61ème minute n’a rien changé sur l’issue du match. une défaite qui relègue les coéquipiers de Sadio à la 7ème place (53 pts), mais ils demeurent toujours un prétendant sérieux à une place européenne.
Dans la confrontation qui a opposé Dame Ndoye et Mohamed Diamé à leur «frère» Bafétimbi Gomis, ce dernier n’a pas du tout été tendre avec ses compatriotes de Hull City. L’ancien Lyonnais, auteur d’un doublé, a été l’artisan de la victoire (3-1) de Swansea sur les coéquipiers de Dame et Mo Diamé désormais 16ème et à seulement 2 points du premier relégable, Burnley (18ème, 26 pts). une autre défaite de Lion et qui, sans doute, doit être l’une des plus amères, surtout pour Cheikhou Kouyaté, a été celle de West Ham. Le milieu défensif sénégalais a encore été buteur, mais son but égalisateur à la 32ème n’a compté que pour du beurre. Les Hammers ont en effet cédé à la 87èmeminute pour le but du 2-1 en faveur de Leicester, lanterne rouge du championnat. C’est sur ce même score que Stoke City de Mame Biram Diouf a perdu face à Chelsea. Newcastle (sans Papiss, suspendu) a été battu par Sunderland.
En Ligue 1 française, le sort des Lions a été un peu plus hybride. Idrissa Gana Guèye et Lille se sont bien repris après leur défaite de la précédente journée en disposant de Bastia sur le score de 3 buts à 1. Gana Guèye a encore tenu sa place dans l’entrejeu des Dogues qui restent à la 8ème place. Idem pour Bordeaux de Lamine Sané (absent) et Henri Saivet (titulaire) qui s’est imposé face à Lens (2-1). Les Girondins pointent à la 6ème place et voient l’Europe se préciser davantage, pourvu qu’ils sachent être plus réguliers pour le reste de la saison. Dans les autres rencontres, Rennes de Cheikh Mbengue a été sans pitié face à Lorient de Lamine Gassama qu’il a dominé 3-0. Par contre, Nantes de Papy Djilobodji (titulaire) et Issa Cissokho (sur le banc) a été surpris, à domicile, par Caen (1-2).
En Super Lig turque, Moussa Sow a participé à la punition infligée par Fenerbahce à Rizespor (5-1). L’international sénégalais a, à l’occasion, réussi un doublé pour ses 10ème et 11ème buts de la saison. Sow et ses coéquipiers grimpent à la 2ème place, au détriment de Besiktas de Demba Bâ qui a été accroché par Istanbul BB (0-0).
En Serie A italienne, Babacar Khouma (absent) et la Fiorentina ont dicté leur loi à la Sampdoria de Gênes sur le score de 2 buts à 0.
TOURNOI TNT : GOUYE GUI SOUFFRE PENDANT 13MN28S : Tapha Tine honore son rang
Tapha Tine a réussi à battre Gouye Gui par une projection à terre, après 13mn28s de corps-àcorps.
Samedi dernier, le grand choc entre Tapha Tine (Baol Mbollo) et Gouye Gui (Mor Fadam) a bien vécu. Au coup d’envoi de l’arbitre donné à 19h55, Tapha Tine baisse sa garde et marche sur Gouye Gui. Prêt à tout. Par moments, il place des coups du gauche tout en armant la main droite. Gouye Gui cherche et obtient des entrées en jambes. Mais, Tapha Tine bloque son adversaire, tantôt par le kor, tantôt par le ndinguègne. Gouye Gui est mis dans l’embarras par son vis-àvis qui aura déjoué ses plans. Le Roi du Simpi s’est trouvé dans l’impossibilité de réussir son fameux soulever. Il a tout tenté, sans succès. À l’ultime action, il se fait ceinturer par son vis-à-vis, qui le projette à terre. Tapha Tine confirme ainsi son statut de favori logique du tournoi. Et gagne trois points. Gouye Gui n’a pas réussi à créer la surprise. Il occupe le bas du tableau avec zéro point
TOURNOI TNT : AMA BRISE L’ENVOL DU SHOW MAN : Clap de fin pour Zoss
L’histoire retiendra qu’en ce 4 avril 2015, a démarré le Tournoi TNT initié par le RDV. La première rencontre a opposé Ama Baldé de Falaye Baldé à Zoss de Door Dooraat, un duel qui a débuté à 19h31. Le frère de Jules Baldé n’a fait que 10 secondes de balancement de bras avant d’enchaîner une frappe. Son adversaire recule et riposte. Ama Baldé parvient à le ceinturer. Zoss se dégage par un pivotement. Son vis-à-vis le contraint à se mettre sur ses trois appuis, mais le frangin de Garga Mbossé réussit à se relever. Le combat est relancé. Ama Baldé effectue un ramassage de jambe.
Zoss n’arrive pas cette fois à enrayer le danger. Le Pikinois le plaque au sol. Le chef de file de l’écurie Falaye Baldé commence bien la compétition. Tout le contraire de Zoss.
Rufin tacle SMS et…
Coucou ! Revoilà Jean-Christophe Rufin, l’ancien ambassadeur de France au Sunugaal de 2007 à 2011. Le médecin, écrivain, académicien qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui ne s’encombre pas de circonlocutions dans un milieu très diplomatique refait surface et reparle des histoires du Sunugaal. Dans un entretien avec «Mondafrique», il tacle violemment SMS et son pouvoir. «Le régime en place est très immobiliste, prend peu d’initiatives et se montre défensif sur de nombreuses questions. Au point que le procès du fils Wade occupe encore l’essentiel de la vie politique du pays près de trois ans après l’élection de (SMS)», lance Rufin. Il rappelle qu’«au début de son mandat, ce dernier (SMS) avait pourtant beaucoup encouragé l’intervention au Mali avec lequel le (Sunugaal) a une longue frontière commune. Car même si le poids des confréries freine la montée de l’islamisme radical, le pays est vulnérable, notamment dans l’Est où l’on craint le passage de groupes terroristes». Visez la suite…
…Son pouvoir et
A cela Rufin ajoute le fait que «le (Sunugaal) subit par ailleurs le contre coup de la guerre en Guinée. La situation en Casamance demeure également instable». Il parle de «l’affolement autour de l’unique cas d’Ebola décelé dans le pays (qui) a porté un coup dur au tourisme» avant d’en tirer une conclusion : «Bref, (Ndakaaru) est dans une zone de turbulences». Pis, ajoute-t-il, «le (Sunugaal) a complètement disparu des écrans radars français. Dans cette nouvelle configuration régionale centrée sur la dimension sécuritaire, (Ndakaaru) ne s’est pas rendu indispensable». A l’en croire «(SMS) paye notamment les choix de son prédécesseur (3W) qui avait décidé de réduire la présence militaire française dans le pays. Depuis, les dirigeants de ce pays souffrent d’une sorte de manque de confiance de la part du personnel politique français».
…Parle du procès…
L’Académicien qui fut un véritable poil à gratter des Wade - ils avaient même mis sa tête à prix avant de le faire virer de son poste de Ndakaaru - parle du procès de l’un de ses bourreaux. «Dans le cas de (Rimka) c’est extrêmement particulier. On a l’impression de rejouer le scénario de la France et de l’Allemagne après la guerre de 1914 lorsqu’on disait ‘l’Allemagne paiera’». Depuis cinq ans au Sunugaal, dit Rufin, «le discours général est : ‘(Rimka) rendra ce qu’il nous a volé’. Comme si cela allait résoudre tous les problèmes du pays». Or, poursuit-il, «il n’est jamais bon de s’installer dans une logique de réparations. Au (Sunugaal), celle-ci a en partie servi à calmer les attentes du peuple après l’alternance». Mais, selon lui, «pour sortir de cette impasse il faut une justice indépendante qui pèse».
…De Rimka Wade
Regardant le problème du devenir des dirigeants africains sous un autre angle, Rufin a fait cas de «deux écoles». Il y a celle qu’il dit «majoritaire» et portée par «la communauté internationale qui refuse l’impunité des autorités politiques». Et l’autre qui, renseigne-t-il, «avait été notamment mise en avant par Mohamed Ould Abdallah, un diplomate mauritanien ancien haut fonctionnaire de l’Onu». Ce dernier, selon l’Académicien, «avait avancé l’idée suivante : pour avoir de vraies alternances en Afrique, il faudrait un statut d’impunité des chefs d’Etat». Pour l’ancien ambassadeur de France au Sunugaal, «c’est peut-être exagéré mais on touche là à quelque chose de très vrai. Beaucoup de présidents s’accrochent au pouvoir par peur des sanctions. Cette logique perverse fragilise la vie politique africaine».
Les bus de Ddd aux…
Il n’y a pas de doute, selon la Plateforme Politique Avenir «Senegaal bi ñu bëgg» : «En laissant peindre les bus de Dakar Dem Dikk aux couleurs de l'Apr, (SMS) renie son engagement à mettre la Patrie au-dessus du Parti». Selon eux, «(SMS) a offert à son parti, l'Alliance pour la République (Apr), un support publicitaire gratuit constitué par les bus de Dakar Dem Dikk qu'il a réceptionnés ce 4 avril». Ils trouvent d’ailleurs que SMS pose ainsi «un acte qui contredit toutes les paroles qu'il a prononcées dans son discours du 03 avril 2015 appelant le peuple à la discipline, au civisme et à l'engagement patriotique». Avenir «Senegaal bi ñu bëgg» dénonce donc «cet acte partisan et foncièrement antirépublicain, qui est la manifestation irréfutable de la poursuite de la patrimonialisation du pouvoir et du détournement du bien collectif et des symboles, attributs et ressources de la Nation au profit exclusif de l'Apr».
…Couleurs de l’Apr
Les responsables de Avenir «Senegaal bi ñu bëgg» regrettent que «la confiscation de ce bien public n'honore ni le Président ni son parti» et croient même que «ce choix est par ailleurs inutilement dangereux». Ils expliquent qu’«en faisant voir ces bus comme les bus de l'Apr, (SMS) en fait les cibles naturelles des adversaires politiques de l’Apr et fournit à d'éventuels manifestants des raisons de détruire ce patrimoine national». Face à cette situation, la plateforme politique Avenir «Senegaal bi ñu bëgg » invite «tous les citoyens, patriotes et républicains à se joindre à elle pour exiger que tous les bus de Dakar Dem Dikk, y compris ceux qui portaient déjà les couleurs du Pds, soient repeints sans délais dans une couleur neutre ou faisant ressortir visiblement les couleurs nationales». Selon ce regroupement politique, «cette couleur pourrait être choisie, au besoin, suite à un concours national impliquant les artistes (sunugaaliens)».
M6 au Sunugaal
Après sa visite en 2013, le Roi M6 se rendra dès la semaine prochaine au Sunugaal, première étape de son nouveau périple africain qui le conduira en Guinée, Côte-d’Ivoire et au Gabon. C’est ce qu’annonce le journal arabophone Akhbar Al Yaoum, dans son édition d’hier lundi. Selon cette même source, le Souverain lancera, dès la mi-avril, d’abord au Sénégal et ensuite en Guinée, en Côte-d’Ivoire et au Gabon, de nouveaux projets de partenariat avec ces quatre pays à «fort potentiel économique». Durant ce même voyage, le Roi procédera au lancement de l’Organisation africaine de la coopération et du développement (Oacd), qui sera constituée de hauts responsables des quatre pays en plus du Royaume, et dont la direction sera confiée à l’Office chérifien des Phosphates (Ocp). Le Roi lancera également plusieurs unités de production et d’exploitation des phosphates avec ses homologues africains, et procèdera à la distribution de plusieurs logements sociaux, construits par des entrepreneurs marocains, selon Akhbar Al Yaoum. Rappelons que Salaheddine Mezouar et Mohamed Boussaïd, respectivement ministres des Affaires étrangères et des Finances, s’étaient rendus dernièrement au Sénégal, en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Gabon.
Drames
Les fins de combat de lutte au Sunugaal sont souvent dramatiques, la passion poussant certains mordus de «lamb» à l’irréparable. Après le choc Eumeu Sène-Balla Gaye 2, deux morts ont été enregistrés. Le premier à Bambey où un conducteur de jakarata originaire de Kaolack qui jubilait a été percuté par un car. En guise de recueillement, ses collègues ont garé leurs motos hier lundi. Le second drame a eu pour cadre Ndiamacouta (région de Kolda), où Sokhna Diouka Cissé, jeune orpheline de 14 ans, est morte, dimanche soir, des coups que lui a assénés le jeune homme Malang Bécaye Sonko qui se serait enfui en Gambie où vivent ses parents.
Abdou Mbow/Ngorsi
Le prési du Conseil départemental de Thiès a encore fait parler de lui après avoir brillé par son absence lors de la célébration de la fête de l’indépendance samedi, à Thiès. Ngorsi Seck a été la cible des attaques du député Abdou Mbow lors du meeting «Sargal Abdou» qu’il a présidé. Pour l’ex-boss de la Cojer, il est inadmissible voire honteux que le président du Conseil départemental s’absente à un évènement pareil. Raison de plus pour Abdou Mbow qui dit s’inquiéter pour sa ville, de demander à Ngorsi de non seulement savoir dissocier la politique de la République, mais aussi de revenir à la raison en acceptant son poste de président de Conseil départemental, car c’est la volonté divine. Quant à la population thiessoise, le député l’a invité à ouvrir les yeux sur les actions que pose souvent Ngorsi Seck. Car, dit-il, c’est quelqu’un qui délègue ses pouvoirs à chaque fois qu’on le choisit. «A chaque fois qu’on l’a élu à un poste, il le donne à quelqu'un d’autre et se rue vers ses activités personnelles. Ce que je dis, ce n’est pas de la politique, mais la réalité qui est là. Il faudrait que les Thiessois se réveillent».
Recadrage
Mankeur recadre Djibo Leyti Ka après la sortie de ce dernier à l’émission Grand Jury du 5 avril durant laquelle il avait déclaré qu’à sa connaissance, le Traité instituant un partenariat en matière de Coopération militaire qui lie le Sunugaal à la France n’a pas été présenté à l’Assemblée nationale pour ratification. Eh bien ! Les services du ministère des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l’extérieur soulignent que «signé le 18 avril 2012 à Paris, le Traité instituant un partenariat en matière de Coopération militaire a été examiné par l’Assemblée nationale le 24 janvier 2014 qui, à l’unanimité, a autorisé le président de la République à le ratifier». Il est ajouté que «lors de son examen par l’Assemblée nationale, le 24 janvier 2014, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, défendant le texte, a notamment tenu à préciser que ledit Traité n’est ni un accord de défense ni un accord secret. Il est conclu pour une durée de 5 ans renouvelable par tacite reconduction pour la même période». Notez cependant que Dlk a quand même souligné, lors de cette sortie, les qualités de diplomate de Mankeur Ndiaye. «(SMS) aurait pu faire mieux sur sa politique étrangère en prenant beaucoup d’initiatives. Car il a un bon ministre des Affaires étrangères». Voilà ce que Djibo a lâché à propos de Mankeur Ndiaye, dont SMS a dit, il n’y a pas si longtemps que ça, qu’il est un excellent chef de la diplomatie. C’est dire…
Le Restic applaudit…
Le Rassemblement des entreprises du Secteur des Tic (Restic) salue la mesure annoncée par SMS concernant la suppression des visas payants et la réduction de certaines redevances sur les billets d’avion et la sécurité des entrées et sorties. Considérant que «ces actes posés contribueront à relancer la destination (Sunugaal)», le Restic dit rester sur sa faim et «regrette qu’un audit technique et réglementaire n’ait pas été fait sur les procédures d’attribution de ces concessions dont le visa biométrique, le passeport biométrique, le système intégré sur les départs et arrivées aux aéroports du (Sunugaal), entre autres à des sociétés toutes étrangères souvent sans un aucun partenaire local, sans aucune visibilité au sein du secteur privé national».
…Mais demande plus
Le Restic rappelle qu’«une expertise locale existe et peut déployer exactement les même systèmes souvent plus robustes et fiables que ceux proposés par les sociétés concessionnaires étrangères et en même temps satisfaire à nos lois sur la protection des données personnelles sans compter les gains en emplois». D’ailleurs le Restic rappelle que les Sociétés de services et d’ingénierie informatique et réseaux sunugaaliennes ont prouvé leur savoir-faire, c’est ainsi que l’une d’elle (le Groupe Chaka maison mère de Chaka cards et Money express) est parmi les premières en Afrique à être cotée à la très prestigieuse et très convoitée bourse des valeurs de croissances Nyse-Euronext.
«Wopouya»
Encore et toujours un «wopouya» qui fait des blessés dans un accident sur l’axe Linguère-Dahra, hier dimanche. En effet un véhicule de transport de type pick-up immatriculé DK 7633 AB qui transportait des commerçants à destination du marché hebdomadaire de Dahra, s’est renversé à hauteur du village de Ngaraf distant de 20km de la ville de Linguère. Bilan : 12 blessés dont 3 dans un état critique. Tous ont été évacués par les sapeurs pompiers de Linguère. Parmi les victimes qui sont dans un état critique, il y a une femme enceinte, un individu qui s’est retrouvé avec un traumatisme crânien et un autre qui a eu une fracture à l’avant-bras droit. Sur le motif de l’accident, aucune information n’est établie car à part le pare-brise du véhicule qui est endommagé, aucune autre défaillance n’a été notée. D’ailleurs, Assane Sow (39 ans), le chauffeur du «wopouya», estime qu’il n’a aucune idée de la cause de l’accident.Il faudra donc attendre ce que révélera l’enquête ouverte par la gendarmerie de Linguère après cet accident spectaculaire en pleine chaussée.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, IBE NIANG ARDO
DE LA GRÂCE PRÉSIDENTIELLE
Cette faveur doit être réservée aux repentis. Le peuple qui a élu le chef de l’État espère de lui qu'il en use avec responsabilité, au même titre que tous les autres moyens mis à sa disposition
Ibe Niang Ardo, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 07/04/2015
On parle beaucoup de grâce présidentielle à travers les média du pays depuis le verdict du 23 mars. Une fois la décision du tribunal connu, la page du doute sur la culpabilité du prévenu tournée, les menaces extrémistes de répression et les tentatives stériles de discréditer la Creï ont cédé la place à une indigne supplication de grâce présidentielle, par les loyalistes des Wade.
Tous les arguments y passent. Le plus choquant que j'ai retenu, est celui de Cheikh Yérim Seck. Qui, décidément, semble ignorer combien il est malvenu de sa part, après l’épreuve pour le moins déshonorante qu’il a vécue, de s'ériger publiquement en modèle et critiquer une juridiction de notre République. Et tenez-vous bien, il n'a pas que la Creï en horreur, mais aussi, et surtout, l'éthique et la morale. Ses arguments contre la Creï nous le prouvent.
Que nous disent-ils ? Ils nous renseignent sur le fait que lui, Yérim Seck, ne voit pas d'un bon œil et n'accorde aucun mérite à un homme qui se suffirait de son salaire pour subvenir aux besoins de sa famille. Se donnant en exemple, il poursuit en ces termes : "Je sors du baptême de mon enfant les poches pleines de ndawtal".
Dans quel pays se croit-il ? Quels sont les hommes qui perçoivent du ndawtal dans ce pays ? Quels sont les hommes qui évoluent dans des mbotaaye ? Je n'en crois pas mes oreilles et je suis sûr que beaucoup d'hommes sont dans mon cas, qui ignorent tout de ces pratiques réservées aux driankés.
Mais le pire des sacrilèges portés par ses arguments est le fait d'apostropher les honnêtes gens qui vivent dans la dignité avec le fruit licite de leur travail et de les tourner en dérision, pour ensuite, fourbement, les pointer du doigt comme des anti-modèles. Venant de la part de quelqu'un qui vient de purger une peine de prison pour viol, complaisamment gracié par le président de la République, cela est purement grotesque.
Quand d'autre part wayaane et samba mbayaane sont magnifiés comme activités annexes, pouvant justifier l'enrichissement extraordinaire de quelqu'un, cela rend bien perplexe.
Il y a dans ce type de propos une totale confusion de références et valeurs, de milieux et de genres. Venant de Yérim Seck, on a l'impression d'être nargué par un homme sans-gêne et cela met en exergue l'impertinence d'une grâce présidentielle.
Cette faveur doit être réservée uniquement aux repentis. Cette grâce qui découle des pouvoirs régaliens des anciens rois est conférée au président de la République, en raison du symbole de l'unité de la nation que celui-ci représente. Le peuple qui l'a élu espère de lui qu'il en use avec responsabilité, au même titre que tous les autres moyens mis à sa disposition pour lui permettre de faire exécuter les lois de la République.
Comment comprendre dès lors l'appel inepte de certains intellectuels à la clémence présidentielle, qui serait en fait utilisée pour contrecarrer systématiquement l'application des jugements prononcés à l'encontre d'une classe de citoyens ? Tout ce qui attend le Président s'il agissait ainsi, c'est l'opprobre. Et le pire dans tout cela, est que l'on verrait ces demandeurs de grâce venir fanfaronner comme des victorieux et nous apostropher : "Nous vous l'avions dit, c'était une mascarade."
Quelsarguments ?
Par ailleurs on ne peut que se désoler des principales critiques à l'encontre de la Creï. Accuser cette cour d'hérésie judiciaire, parce que n'existant nulle part ailleurs dans les pays développés, comme si cela était une condition absolue pour être exempte de leurs critiques, est fallacieux. Si elle existait en France, les mêmes auraient relevé que nous Sénégalais "geumou niou sou niou bopp".
Un intellectuel qui juste par principe serait contre cette juridiction, n'aurait pas attendu des décennies pour l'exprimer, à l'effet de sauver des prévenus sous le coup de la loi.
Les Etats souverains n'auraient-ils pas le plein droit de réfléchir et d’élaborer des lois inédites aptes à apporter des solutions efficaces aux problèmes auxquels ils sont confrontés ? Cette Creï, même si elle n'existe pas ailleurs, pourquoi ne pourrait-elle pas s'exporter justement à cause de sa pertinence ? L'essentiel est de lui donner les moyens de continuer efficacement sa mission afin de restaurer la gouvernance éthique, en rappelant à l'ordre les prédateurs politico-affairistes.
Ailleurs dans le monde, l'on condamne à mort ou à perpétuité les auteurs de crimes de cet ordre et ceux-ci y perdent tous leurs biens. Le paradoxe avec nous est qu'il siérait plus à nous d'être plus sévères, car ces pays évoqués non seulement sont plus développés et prospères que nous, mais font l'objet de nos sollicitations continuelles pour assurer notre survie.
Alors l'idée que des milliards de nos francs soient subtilisés de nos maigres ressources, pour être placés dans des comptes offshores de responsables au plus haut niveau de l'Etat, est tout simplement abjecte. S'associer sous quelque forme que ce soit à ce phénomène et à ceux qui le perpétuent est en plus de tout, affligeant. Toutes les arguties proférées pour supprimer la Creï, abroger les lois contre ces types de crimes et laisser notre pays à la merci de prédateurs opérant en toute impunité sont l'expression d'un bien révoltant cynisme.
Mon appel à moi, est celui du maintien du cap de la lutte contre l'impunité et la poursuite du travail de la Creï.