Le Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (Synpics) tient, depuis hier, un atelier de formation à l’intention des négociateurs de la nouvelle convention collective.
Après une première phase de lancement des négociations, le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) organise, depuis hier, un atelier de formation de deux jours pour le compte de ses plénipotentiaires dans le cadre de la nouvelle convention collective.
L’objectif est d’outiller ces négociateurs afin qu’ils soient dans de meilleures conditions pour conduire les discussions auprès du patronat. Le Synpics se veut formel. La convention actuelle est « désuète » et est « largement dépassée ».
Elle ne répond plus aux exigences sociales de l’heure eu égard au contexte socioéconomique du Sénégal. C’est dans ce sens que le syndicat invite à la revalorisation des salaires des professionnels de l’information et de la communication jugés « très bas ».
« Nous voulons former ces négociateurs pour qu’ils aient en tête les barèmes de la grille salariale ainsi que les montants en deçà desquels ils ne pourront pas descendre pour le plus grand bénéfice des reporters qui sont laissés en rade », a indiqué Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, secrétaire général du Synpics.
L’objectif, à l’arrivée, est de faire en sorte que la nouvelle convention soit conforme à la réalité. « On a décloisonné l’ancienne convention pour qu’on arrive à un bon traitement salarial des professionnels de l’information et de la communication. Ils méritent mieux car il s’agit d’un métier harassant et difficile », a-t-il laissé entendre, ajoutant qu’on a besoin d’avoir, au niveau national, une base sur laquelle il faut s’appuyer pour donner aux professionnels un minimum afin qu’ils puissent s’en sortir.
Ce que veut le Synpics, c’est offrir aux journalistes des salaires attractifs et du coup leur permettre d’oublier certains problèmes ponctuels au sein de leurs foyers. « On a proposé qu’on aille beaucoup plus haut par rapport à l’ancienne convention. Nous faisons un travail qui ne nous laisse aucun répit avec tout ce qu’il y a comme risque. Nous sommes, la plupart du temps, hors de nos foyers », a avancé Ibrahima Khaliloulah.
Selon lui, on ne peut pas évoquer des arguments de contraintes financières pour ne pas payer les salaires. « Le mode de fonctionnement d’une entreprise, c’est de faire des profits a priori... », a-t-il soutenu.
Par rapport aux entreprises qui ne respecteront pas la convention, M. Ndiaye a invité les victimes à remonter l’information et à prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’éviter d’être précarisées. « Dans beaucoup d’entreprises de presse, certains agents ne bénéficient pas de paie ou de contrat et ils se plaisent d’être dans cette situation », a-t-il informé.
Toutefois, a poursuivi le secrétaire général du Synpics, il appartient à l’Etat de veiller au respect de la loi. « Quand un patron de presse viole allégrement la législation du travail, il appartient à l’Etat de faire en sorte que la loi soit respectée », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye a fait part de son optimisme d’arriver à un accord dans le premier semestre de cette année. « Nous sommes confiants pour aboutir à la signature de la convention au bout d’une première session. Il y a eu beaucoup d’échanges avec le patronat sous l’arbitrage du ministre du Travail et je pense que ce que nous demandons est tout à fait légitime », a-t-il fait comprendre.
‘’NOUS AVONS ÉNORMÉMENT DE PROGRÈS À ACCOMPLIR’’
LE PRESIDENT MACKY SALL A PROPOS DU PLAN SENEGAL EMERGENT
Le chef de l’Etat a présidé, hier, à Diamniadio, un Conseil présidentiel sur le Plan Sénégal émergent (Pse) qui a réuni autour du gouvernement les privés et les partenaires techniques et financiers. Une occasion mise à profit par Macky Sall pour appeler les Sénégalais à redoubler d’effort.
Après un peu plus d’un an de mise en œuvre, le Plan Sénégal émergent (Pse) a fait, hier, l’objet d’une évaluation au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio. Cette rencontre marquée par la présence massive des partenaires techniques et financiers (Ptf) du Sénégal ainsi que celle du secteur privé et de la société civile, entre autres acteurs, a été une occasion, pour le chef de l’Etat et son gouvernement, de partager les premiers résultats déjà engrangés et de proposer des recommandations pour lever les contraintes constatées dans la mise en œuvre des projets du Pse.
D’emblée, le président de la République a rappelé son engagement pour la réussite de cette vision qui, à terme, ambitionne de mettre le Sénégal sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035.
« Nous avons énormément de progrès à accomplir pour relever les défis du Pse, notamment en termes de comportements ou de mentalité à changer, de procédures et de formalités à alléger, de pertes de temps à éviter et de délais à raccourcir, que ce soit au sein de l’administration publique ou dans les entreprises privées », a déclaré Macky Sall.
Il a ajouté : « Nous avons encore beaucoup d’efforts à fournir pour éliminer les lenteurs incompatibles avec la culture de la gestion axée sur les résultats (Gar) qui constitue la logique et la finalité du Pse ».
Célérité des décaissements
« Le rôle du secteur privé dans la mise en œuvre du Pse est clairement défini, et sans l’accompagnement du privé national comme international, il sera difficile d’atteindre toutes les cibles à date fixée », a reconnu le Président Sall.
Il a estimé que le gouvernement doit accélérer l’exécution des réformes phares pour l’amélioration du climat des affaires et renforcer le dialogue public-privé. Aux Ptf, Macky Sall a réitéré les remerciements du gouvernement pour leur appui constant et multiforme.
A ce propos, il a souligné « la célérité des décaissements » depuis la tenue du Groupe consultatif de Paris en 2014. Le gouvernement, a dit le chef de l’Etat, veillera à la cohérence des interventions et au respect de la chaine planification, programmation, exécution, suivi et évaluation.
« J’attache un prix à la préparation des projets-programmes, à leur évaluation avant toute éligibilité au financement public, pour garantir l’efficience dans l’utilisation des ressources financières », a-t-il insisté.
Ne pas tomber dans le piège de l’autosatisfaction
Le président a également magnifié les résultats déjà obtenus après un peu plus d’un an de mise en œuvre du Pse. « Sur le plan macroéconomique, la croissance du Pib reste positive en passantde1,7%en2011à4,5%en 2014 avec une projection attendue de 5,4 % en 2015. Ce qui nous rapproche du taux moyen de croissance fixé par le Pse », a-t-il expliqué.
Le chef de l’Etat a cité les recettes budgétaires en nette progression, passant de 1464 milliards de FCfa en 2012 à 1673 milliards en 2014, sans aggravation de fiscalité. M. Sall n’a pas manqué de rappeler la compétitivité de notre économie et les performances enregistrées en 2014 dans l’agriculture grâce au Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas).
« Le Sénégal reste sur une tendance positive avec les 559.021 tonnes de riz paddy produites cette année », a-t-il déclaré.
Concernant le volet habitat, le chef de l’Etat a évoqué le lancement du Pôle urbain de Diamniadio et de la Cité de l’émergence sur l’ancienne gare routière avec l’implication du secteur privé national et étranger, les deux nouvelles universités publiques à Diamniadio et à Kaolack et les infrastructures routières, telles que l’autoroute Thiès-Touba sur 113 km, ainsi que les divers projets réceptionnés dans la partie Sud du pays, lors de la récente tournée économique qu’il a effectuée en Casamance.
« Pour autant, cela ne signifie pas que nous allons nous hâter lentement, voire remettre à demain ce que nous devons faire aujourd’hui. Bien au contraire, il nous faut travailler vite et bien, en mode « fast track ». C’est le label que nous voulons imprimer au Pse », a préconisé Macky Sall.
De même, il a indiqué que « malgré nos résultats probants pour cette première année de mise en œuvre du Pse, nous ne devons pas tomber dans le piège de l’autosatisfaction ».
LE PRESIDENT MACKY SALL A PROPOS DU PLAN SENEGAL EMERGENT : « Nous avons énormément de progrès à accomplir »
Le chef de l’Etat a présidé, hier, à Diamniadio, un Conseil présidentiel sur le Plan Sénégal émergent (Pse) qui a réuni autour du gouvernement les privés et les partenaires techniques et financiers. Une occasion mise à profit par Macky Sall pour appeler les Sénégalais à redoubler d’effort.
UNIVERSITE ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR : Le Pr Boubacar Ly offre son fonds documentaire au département de Sociologie
Des oeuvres, pour la plupart de sociologie et épuisées dans les librairies, sont offertes par le Pr Boubacar Ly au département de Sociologie de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Uasz).
MISSION DE L’ONU EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : Deux contingents sénégalais renforcent la Minusca à Bangui
Les effectifs de la Police de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) ont été renforcés par deux contingents d’Unités de Police constituées (Upc) du Sénégal, soit 279 hommes, informe un communiqué parvenu à notre rédaction.
DEMARRAGE DU « DAAKA » SAMEDI : Une opération de nettoiement lancée à Médina Gounass
La ville de Médina Gounass (région de Kolda) qui abrite une retraite spirituelle de dix jours (du 11 au 20 avril) est en train de faire sa toilette. Une grande opération de nettoiement de la cité religieuse lancée lundi est assurée avant, pendant et après la manifestation par l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg), avec l’appuie du comité d’organisation du « Daaka ».
HAMADY HOUNARE : La fête du 4 avril célébrée dans l’allégresse
A Kanel (région de Matam), la célébration du 55ème anniversaire de notre indépendance a été délocalisée dans la commune de Hamady Hounaré. Le défilé s’est bien déroulé. Le maire Amadou Samba Kane a réussi le pari de la mobilisation et de l’organisation. Les populations et les élus locaux du département ont répondu massivement.
NOUVELLE CONVENTION COLLECTIVE DE LA PRESSE : Le Synpics veut une revalorisation des salaires des professionnels
Le Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (Synpics) tient, depuis hier, un atelier de formation à l’intention des négociateurs de la nouvelle convention collective.
EVOLUTION - MASSE MONETAIRE : Forte hausse de la circulation de l’argent
L’année 2014, contrairement à ce que beaucoup de Sénégalais disaient, la circulation de l’argent a fortement augmenté. De 585 milliards en 2012 et 620 milliards en 2013, la circulation fiduciaire est passée à 685 milliards de francs Cfa en 2014, soit une augmentation de 65 milliards de francs Cfa entre 2013 et 2014.
LUTTE - COUP IRREGULIER DONNE A BALLA GAYE 2 : Eumeu Sène sera sanctionné !
Vainqueur de son duel face à Balla Gaye 2 dimanche dernier au stade Demba Diop, Eumeu Sène sera néanmoins sanctionné par le Cng de lutte. Coupable d’un «coup irrégulier» sur son adversaire après le coup de sifflet de l’arbitre, le chef de file de Tay Shinger sera privé de 15% de son reliquat, comme le stipule le règlement. Une décision qui sera prise lors de la prochaine réunion du bureau du Cng.
UNE SAGE-FEMME POUR 3335 FEMMES EN AGE DE REPRODUCTION DANS LA REGION : Plaidoyer pour une discrimination positive pour la Casamance
En Casamance, c’est 1 sage-femme pour 3335 femmes en âge de reproduction, soit 50 sagesfemmes au total, de quoi susciter le plaidoyer pour une discrimination positive
pour la région de Casamance.
CAE - PROCES DE HISSEIN HABRE : Les juges Amady Diouf et Moustapha Bâ assistent le Burkinabè Gberdao Gustave Kam
La présidente de la Commission de l’Union africaine a procédé à la nomination de trois magistrats sénégalais pour conduire le procès de Hissein Habré qui doit débuter dans trois mois à Dakar. Amady Diouf et Moustapha Bâ sont désignés juges assesseurs tandis que Pape Ousmane Diallo est le juge suppléant aux cotés du Burkinabè Gustave Kam qui préside la Chambre africaine extraordinaire d’Assises
au sein des juridictions sénégalaises.
REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : 279 policiers sénégalais renforcent la Minusca
Arrivés la semaine derniè e à Bangui, deux contingents d’Unités de police constituées (Upc) totalisant 279 hommes viennent renforcer la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Ré publique centrafricaine). Le premier contingent est composé de 139 hommes chargés de la sécurité de l’aéroport M’Poko de Bangui avec à leur tête le commissaire principal Yoro Faye.
POUR LA PRESIDENTIELLE 2017 : D’anciens apéristes de Golf Sud investissent Idrissa Seck
La formation politique de Idrissa Seck, Rewmi, relance sa contre-offensive sur le terrain de la massification avec le n°2, Diéthié Fall qui a enregistré de nouveaux adhérants en provenance de l’Apr.
DRAME AU MAROC : 3 sénégalaises retrouvées mortes
La communauté Sénégalaise vivant au Maroc est dans le choc, suite la mort tragique des soeurs Sophie Ndoye et Adja Arame Ndoye ainsi que de la jeune Seynabou Guèye. Les premiers témoignages rapportent que : «Une des soeurs était partie à la cuisine et elle n’est plus revenue. Les deux autres sont allées à sa recherche. Malheureusement, elles trouvèrent sur place un corps inerte. Dans le choc, les deux soeurs s’évanouissent avant d’inhaler le gaz qui leur coûtera la vie.» Le drame s’est passé dans la nuit du 6 au 7 Avril, dans leur appartement au quartier « Al Firdaous » au Maroc.
SUITE AUX SORTIES MEDIATIQUES DU MINISTRE DES TELECOMMUNICATIONS : Les cadres de la Sonatel engagent le combat
Le pilotage du dossier de la 4G par les autorités étatiques actuelles semble être la goute d’eau qui a fait déborder le vase. En effet, la Sonatel, qui ruminait sa colère depuis que l’Etat a défini sa manière de mener ce dossier, a laissé exploser son courroux au grand jour ce mardi. Et les sorties du ministre des télécommunications y sont bien pour quelque chose.
MAME LESS CAMARA, JOURNALISTE, ANALYSTE POLITIQUE : «Il n’y a pas de rabiot dans un mandat démocratique»
Le débat sur la réduction du mandat du président de la République de sept à cinq occupe le devant de l’actualité politique sénégalaise. si Moustapha cissé lô et Jean Paul dias sont les plus constants dans la défense d’un septennat, nonobstant la volonté solennellement exprimée, répétée et réaffirmée de Macky sall, la sortie du ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l'Aménagement du territoire, porte-Parole du Gouvernement, oumar youm, lui donne plus de tonus. si le dédit semble très peu probable, l’APR, avec la bénédiction de son président Macky sall, n’écarterait pas l’idée de battre campagne pour le NoN. une hypothèse qui serait sans conséquences, selon Mame less camara. dans un entretien accordé à sud Quotidien, le journaliste, formateur, analyste politique, est formel. «il n’y a pas de rabiot dans un mandat démocratique», déclare-t-il, en précisant que «la réduction du mandat est un problème d’honneur» auquel le chef de l’etat est contraint de se plier, s’il ne veut pas ruiner ses chances de second mandat
MISE EN OEUVRE DES PROJETS DU PSE : Macky Sall tend la main au secteur privé
Le président de la République Macky Sall a réitéré son appel au secteur privé à s’impliquer dans la mise en oeuvre des différents projets du plan Sénégal Emergent (Pse). Pour lui, sans l’accompagnement des investisseurs privés, il serait difficile d’atteindre les objectifs du Pse. Il intervenait hier, mardi 7 avril, lors de la réunion de partage des résultats du Pse au centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio.
PRATIQUES MYSTIQUES ET RELIGION AU SENEGAL : A l’origine, la pauvreté et le besoin de s’enrichir
Comme le dit l’adage, «chez tout africain, il y a un fond de paganisme». La société Sénégalaise, malgré sa profonde religiosité, reste attachée à des pratiques païennes et animistes qui de plus en plus prennent des proportions inquiétantes. Dans la vie de tous les jours, au foyer comme à l’école et au bureau, dans tous les domaines à tous les niveaux, les gens s’adonnent beaucoup aux pratiques mystiques. Le poids de la pauvreté et le besoin de s’enrichir sont à l’origine de cette situation. Du moins, c’est le constat fait par le sociologue Djiby Diakhaté
CRISE DANS LE SYSTEME EDUCATIF : Qui sauvera l’école ?
L’avenir des milliers d’élèves dépend désormais d’une équation, le protocole d’accords « réalistes et réalisables », qui oppose les syndicats d’enseignants et les autorités du secteur de l’éducation nationale avec son lot de conséquences : pas de cours. La situation est telle qu’un point de non-retour s’annonce sous les cieux au regard des dates retenues pour les examens et la persistance des grèves menées par les enseignants au point de se poser la question de savoir : Qui sauvera l’école sénégalaise ? L’Etat tout comme les syndicats d’enseignants se rejettent en permanence la balle de la responsabilité dans le pourrissement de la situation où les élèves sont les principales victimes. La tutelle parle d’une volonté d’un retour à la normal pendant que les enseignants indexent leur inertie face à leurs revendications. Par conséquent, la Fédération nationale des associations des parents d’élèves et étudiants (Fenapes) et le Comité national de dialogue sociale, section Education et Formation, parlent respectivement d’une amnistie et de la conjugaison des efforts pour sauver l’école.
REFECTION - DU STADE ASSANE DIOUF : Lamine Diack rappelle à Macky sa promesse
Qui se souvient de cette promesse de Macky sall dans l’entre-deux-tours de restituer à la jeunesse sénégalaise, particulièrement celle de Rebeuss, le stade Assane diouf, que Me Wade avait fini de démolir pour y ériger son projet Kawsara ? lamine diack l’a rappelé à nouveau au président de la République qui peine déjà à respecter les 1% du budget national, qu’il avait encore promis au mouvement sportif et au cNoss, toujours dans l’entre-deux-tours.
PSG / St-Etienne : Bayal rate encore Zlatan
Comme en championnat, Bayal Sall va encore manquer un paris Sg / Stetienne. Le défenseur central sénégalais des Verts n’est pas du groupe qui jouera ce mercredi la demi-finale de la Coupe de France contre le club de la capitale. «Romain Hamouma est opérationnel, Moustapha Bayal ne l’est pas. Florentin Pogba a repris la course lors de la séance d’aujourd’hui (lundi)», a indiqué Christophe galtier, en conférence de presse.
Sankharé et Diallo éliminés par Auxerre
Battu (1-0) à Auxerre par l’AJ, l’en Avant guingamp, finaliste l’année dernière, ne jouera pas la finale de la Coupe de France une seconde fois consécutive. younousse Sankharé, Moustapha Diallo et leurs coéquipiers bretons ont été éliminés par une équipe de Ligue 2, Auxerre. Dans leur fief du stade Marcel picot, les Bourguignons se sont imposés (1-0). Un score étriqué mais qui a suffi au bonheur des Auxerrois qui vont connaître leur adversaire de la finale ce mercredi à l’issue de la demi-finale paris Sg / St etienne.
Bordeaux : Saivet flop de la 31ème journée
Henri Saivet est désigné comme le Flop à Bordeaux, avec un 2/10 décerné par L’equipe : «Il n’avait plus débuté un match depuis plus de deux mois et cela s’est ressenti. L’international sénégalais n’a jamais trouvé le rythme ni, surtout, sa place entre le trio de récupérateurs et les attaquants. Peu inspiré dans ses choix, il a aussi commis trop de maladresses techniques», argumente le quotidien sportif français.
Nantes : Djilobodji intéresse le Celtic Glasgow
papy Djilobodji devrait, selon toute vraisemblance, quitter le FC Nantes cet été. Le défenseur de 26 ans intéresse plusieurs clubs européens et notamment le Celtic glasgow qui le suit depuis de nombreuses semaines et l’a supervisé de nombreuses fois. Sous contrat jusqu’en 2016 avec les Canaris, le Sénégalais ne partira pas gratuitement comme Filip Djordjevic la saison dernière et Serge gakpé cette saison. Selon le journal écossais The Evening Times, le président nantais Waldemar Kita réclamerait entre 6 et 8 millions d’euros pour céder son joueur.
Eumeu Sène passe par le virage…
Le «Fou» de Tay Shinger n’est pas arrivé au stade par la grande porte. Muni d’une échelle, Eumeu Sène est passé par la tribune du virage gauche pour accéder à l’enceinte du stade Demba Diop. C’était certainement pour éviter le mystique de son adversaire
…Ses poulains fouillent l’enceinte
Dès son arrivée au stade Demba Diop, Eumeu Sène est entré dans l’enceinte avec ses poulains. Mais auparavant, ils ont pris le temps de fouiller les sacs et même le sable pour voir s’il n’y avait pas des objets mystiques placés par le camp de Balla Gaye 2.
Les pro-Balla chassent les poulains d’Eumeu
Une bagarre s’est produite dans l’enceinte de Demba Diop, dima nche der nier. Les hommes de Balla Gaye 2 ont fait déguerpir les poulains d’Eumeu Sène. Un membre de l’encadrement de Tay Shinger a été blessé à la main, un présumé accompagnateur de Balla Gaye 2 arrêté.
Face-à-face Sa Thiès / Lac Rose ce jeudi
Le combat Lac Rose (Fass) / Sa Thiès (Double Less) est prévu à la date du 31 mai prochain. Le promoteur de l’affrontement, Pape Abdou Fall, informe que les deux adversaires sont conviés à un face-à-face. Ce sera ce jeudi à partir de 16 heures à la FIARA.
La maison d’un fan d’Eumeu Sène à Kolda brûlée
On nous apprend que la maison du président du fan club Eumeu Sène de Kolda (Sud du pays) a été brûlée par des inconditionnels de Balla Gaye 2. La victime, Ousseynou Fall, est un proche du chef de file de Tay Shinger. C’est, nous a-t-on dit, l’aide de camp mystique de Eumeu Sène dans le Fouladou.
Genova très content de Eumeu Sène
Selon Pape Thiaw de Genova, tous les Sénégalais qui se trouvent en Italie sont très contents d’Eumeu Sène, suite à sa belle victoire sur Balla Gaye 2. Le supporter du Pikinois le félicite pour son succès qu’il n’a pas manqué de fêter, bien qu’étant très loin du Sénégal.
Ama et Zoss : Cumukaay trop proches
Des heurts entre partisans de Zoss et Ama Baldé ont été évités de justesse. N’eût été l’int ervent ion des membres du CNG, les deux c amp s, dont les cumukaay (vestiaire mystique) étaient trop proches, l’affrontement aurait eu lieu. Ama Baldé et Zoss devront prendre leurs dispositions la prochaine fois.
Dernier face to face Balla / Eumeu ce soir
Les locaux de la TFM vont servir de cadre pour le dernier face-à-face entre Balla Gaye 2 et Eumeu Sène. Après leur confrontation du 5 avril ponctuée par la défaite du premier nommé, les deux adversaires sont attendus pour le grand déballage. Ce grand rendez-vous est prévu à partir de 21 heures et sera diffusé en direct sur la télévision TFM.
Luc Nicolaï prend date
Après la réussite du gala de dimanche entre Balla Gaye 2 et Eumeu Sène, le promoteur Luc Nicolaï, qui collabore avec le groupe Futurs Médias, a dit que cette journée n’est rien par rapport à de qui attend les amateurs : «Le meilleur reste à venir», a-t-il laissé entendre sur le plateau de la TFM.
L’ÉTAT RACHÈTE TROIS IMMEUBLES AU CENTRE VILLE DE DAKAR : Macky Sall se barricade
Nous écrivions dans ces colonnes que l’Etat avait bouclé une opération d’achat de trois immeubles situés au centre-ville de Dakar. Une transaction qui s’élève à 18 milliards de francs Cfa et qui concerne précisément 1360 mètres carrés au sol et 8 000 mètres carrés, si l’on prend en compte la superficie totale des appartements. Si l’immeuble le plus intéressant du point de vue de la surface est situé au 24 Avenue Léopold Sédar Senghor et appartient à la société d’assurances AMSA, les deux autres immeubles, niveau 5 et 6, du même propriétaire, sont situés à la rue Victor Hugo. Selon nos interlocuteurs, c’est toute la sécurité du Palais qui va être logé dans cette zone très sensible où le stationnement est hyper réglementé. Et pour quelles raisons ? “Il est arrivé qu’on ait eu besoin en urgence d’un membre de la sécurité alors qu’il habite loin…”, confie une source qui ajoute que les appartements vont donc servir à loger les gendarmes et autres personnes commises à la sécurité du Président. Les hommes de sécurité avec qui nous nous sommes entretenus n’évoquent que l’aspect Logement, Proximité et Commandement. Déménagements forcés…
Toutes choses qui semblent bien justifier le déguerpissement des occupants des lieux qui ont tous (ou presque) reçu leur papier pour vider les lieux. Dans le lot des personnes concernées, le Français Jean Paul Castanet qui crèche depuis plus de 40 ans au 8ème étage de l’immeuble Tunisair (pub gratuite) qui fait face au Palais. Sans doute qu’il fait partie des personnes qui vont le plus être frustrées par ce déménagement massif et forcé ; notifié par lettres de congés. Comme une vraie massue pour les occupants des lieux, personnes physiques comme entreprises… Il faut préciser que cette transaction qui a été évidemment bénie par la fameuse Commission domaniale de la Direction des Impôts et domaines ne fera sans doute pas l’objet d’une loi de finances rectificative, contrairement aux rumeurs qui circulent dans certains salons bien informés de Dakar. De sources dignes de foi, la transaction est déjà prévue dans le budget. Est-ce donc un coup calculé à l’avance ? Non, répond-on du côté du ministère de l’Economie et des Finances où l’on avance bien que ce type d’opérations est toujours anticipé dans les chiffres du Budget. Ouf ! Pas de débat donc. Personne n’aura à s’expliquer et l’honneur de tous est… sauf. Alhamdoulilaahi !
3 KARIMISTES EMPRISONNÉS
Deux mois de prison ferme. C’est la peine qui a été infligée hier à trois responsables “Karimistes” de la banlieue dakaroise. Le coordonnateur Demba Dang, le chargé de communication Aliou Yatassaï ainsi qu’un autre responsable du nom de Ndary Aïdara ont été reconnus coupables de rassemblement illicite. Ces trois Karimistes voulaient tenir un sit-in à la station de Yeumbeul- Nord. A deux reprises, ils se sont heurtés au refus du sous-préfet. Mais, le 18 avril dernier, ils ont convoqué la presse pour, ont-ils allégué lors de leur procès, informer les militants du refus de l’autorité. Seulement, les militants ont afflué et la police a arrêté les trois responsables. Le parquet avait requis 1 an dont 6 mois ferme contre eux. Estce normal ? Que fait-on donc du fameux droit à la marche garanti par le texte fondamental ?
MOUSTAPHA TALL
Le célèbre importateur de riz, qui risque bien d’être détrôné par un autre Moustapha version Apr, était hier à la barre du tribunal correctionnel de Dakar. Moustapha Tall pour ne pas le nommer a été attrait pour faux et usage de faux en écriture privée de commerce et tentative d’escroquerie portant sur la somme de 23,5 millions. Seulement l’importateur n’était pas le seul puisqu’il comparaissait en compagnie des nommés Momar Sylla et Sidy Sylla. Ce dernier est poursuivi pour abus de confiance portant sur 3122 batteries de moteur de scooter.
SIDY SYLLA
D’ailleurs c’est à cause de lui que les débats d’audience n’ont pas été entamés ; son avocat ayant soulevé une exception arguant que son client fait déjà l’objet d’une condamnation au civil pour la même affaire. Selon Me Dia, Sidy Sylla a été condamné le 13 mai 2014 à restituer les batteries. Tout comme le représentant du parquet, le conseil de la partie civile a demandé que l’exception soit déclarée irrecevable. Parce que, selon Me Abdoul Gningue, la procédure évoquée par son confrère n’a rien à voir avec les faits. Ce, d’autant qu’il s’agissait de batteries de camion et non de scooter. Le tribunal va délibérer sur l’exception le 19 mai…
MORTS ASPHYXIÉES
La communauté sénégalaise au Maroc est en deuil après la mort dans de tristes conditions de trois de nos compatriotes ce mardi. Il s'agit de deux soeurs utérines, Adja Arame et Sophie Guèye âgées respectivement de 32 et 35 ans, ainsi que leur cousine Seynabou Ndoye, toutes décédées de manière accidentelle à Casablanca, au Maroc, dans la nuit du 6 au 7 avril 2015. Selon plusieurs sources concordantes, ces ressortissantes sénégalaises ont été retrouvées mortes asphyxiées ce mardi, suite à une fuite de gaz dans l’appartement qu’elles occupaient au quartier Al Firdaous à Casablanca. La police marocaine qui a ouvert une enquête, explique que le drame a eu lieu lorsque les trois Sénégalaises ont inhalé du gaz butane au moment de leur sommeil. La non-aération du domicile et l'emplacement de la bombonne de gaz dans un endroit presque fermé seraient les causes de cette tragédie. Les trois corps de ces jeunes dames sont à la morgue d'un hôpital à Casablanca pour les besoins d’une autopsie dont les résultats sont attendus avant le rapatriement des dépouilles à Dakar”, selon le chef du bureau économique de l’Ambassade du Sénégal au Maroc, qui s'est exprimé ce mardi sur la radio privée RFM.
MORTS ASPHYXIÉES (SUITE)
L'Etat du Sénégal a vite réagi pour exprimer sa “douleur” et sa “consternation” à la suite cette mort accidentelle de nos jeunes compatriotes. Dans un communiqué, le Secrétaire d'Etat chargé des Sénégalais de l'Extérieur, Souleymane Jules Diop, indique que “Le Chef de l’Etat, le Président Macky Sall, le Premier ministre et l’ensemble du Gouvernement présentent leurs condoléances et expriment leur solidarité à leurs familles, parents et amis.” Jules Diop a aussi révélé que “Le Chef de l’Etat l'a instruit, pour qu’en collaboration avec notre représentation consulaire au Maroc, il apporte aux parents des personnes disparues toute l’assistance nécessaire en pareilles et douloureuses circonstances”.
MINUSCA
Deux contingents sénégalais d’Unités de Police constituées (UPC), soit 279 hommes, sont arrivées à Bangui la semaine dernière en renfort des effectifs de la Police de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA). Les effectifs sénégalais rejoignent 750 militaires, 280 policiers et 20 agents pénitentiaires que le Conseil de sécurité a décidé d’ajouter à l’effectif autorisé de la MINUSCA. Ce personnel vient en complément à l’effectif initialement autorisé de la MINUSCA, soit 10 000 militaires, 1 800 policiers et 20 agents pénitentiaires. Ainsi, la Mission pourra déployer un bataillon d’infanterie et deux unités de police constituées supplémentaires. Les contingents sénégalais d’Unités de Police constituées (UPC) arrivées en renfort à Bangui sont répartis en deux composantes de 139 hommes pour la première et de 140 gendarmes pour la seconde. La première unité est chargée d'assurer la sécurité de l’aéroport M’Poko de Bangui. Elle est dirigée par le Commissaire principal Yoro Faye. La seconde équipe est quant à elle composée de 140 gendarmes, tous chargés de la protection rapprochée des autorités de l’Etat Centrafricain. Elle est commandée par le Lieutenant-Colonel Charles Dib Thiam. Le Bureau de la Communication et de l’Information Publique (CPIO) de la MINUSCA, renseigne qu'il est prévu de déployer 90% de l’effectif autorisé de la Mission avant la fin du mois d’avril courant. Ce déploiement inclut 10 bataillons d’infanterie et 10 Unités de Police Constituées.
Réunion pour…
Branle-bas de combat à Touba. Les autorités administratives et religieuses sont décidées à mettre un terme aux exactions des bandes armées qui ont mis la ville sainte et ses environs dans une situation d’insécurité totale. Au registre des faits divers, les plus fantastiques attaques à main armée et cambriolages ont pour cadre Touba et Mbacké depuis quelque temps. Face à cette situation, une réunion de réflexion sur les problèmes de sécurité de Touba. Une rencontre au cours de laquelle, opérateurs économiques, chefs de village, délégués de quartier et ceux des marchés ont fait un diagnostic sans complaisance de la situation de terreur qui s’est installée dans la zone. Après concertation, la réunion a abouti sur certaines conclusions selon le sous préfet de Ndam.
…Des mesures contre…
«Nous avons retenu de mettre en place un comité à la préfecture de Ndam présidé par le sous préfet comprenant le maire et les responsables des forces de sécurité et quelques délégués de quartier, de marché et de chefs de village pour, en fait, instituer une réunion mensuelle qui va nous permettre de cogiter davantage sur les réalités de la sécurité publique à Touba», a dit Modou Mbacké Fall. Il annonce que «régulièrement aussi des patrouilles de la police et de la gendarmerie seront organisées au niveau de la ville» et que «des brigades de surveillances seront montées dans les quartiers incessamment». Il y aura dans le même temps, «des tournées présidées par le sous-préfet au niveau des villages pour monter des brigades de vigilances qui vont servir de relais et même d’auxiliaires aux forces de sécurité pour l’alerte et pour la prévention des crimes et délits».
… L’insécurité galopante…
Au niveau des marchés, il a été décidé de mettre des points focaux. «Nous avons aujourd’hui 28 marchés quotidiens dans Touba, et chaque marché doit avoir un point focal comprenant un certain nombre de personnes qui, en cas de besoin, pourront rapidement alerter les forces de sécurité, mais également prévenir beaucoup de choses». Mais ce ne sera pas tout dans les marchés. «Nous allons également revoir le système de gardiennage dans ses marchés en relation avec les délégués, avec également les sociétés de gardiennage et les mettre sous la botte des forces de sécurité notamment la police et la gendarmerie pour qu’au moins ces gardiens puissent se sentir surveillés et travailler correctement avec les forces de l’ordre». Il est également prévu de «procéder à une élimination de taxis calandos irréguliers communément appelé ‘Goana’» en plus des motos Jakarta dans la ville sainte.
… A Touba et Mbacké
Il a aussi annoncé le «nettoyage du ‘Réseau’ de marché Ocass qui est un nid d’insécurité dans la ville» mais aussi d’«utiliser les constructions de Gare Bou Mag et des zones périphériques en les faisant occuper par des gens réguliers pour que les constructions irrégulières ne servent plus de niches de replis des bandits et des délinquants». S’agissant du grand quartier de Madiyana, le sous-préfet annonce : «nous avons retenu d’enlever ce qu’on appelle les «barres» (tentes) sur la grande artère du quartier où il se passe beaucoup de choses qu’on arrive difficilement à maîtriser». En ce qui concerne l’éclairage public, «la mairie de Touba a promis de faire une extension pour que les quartiers périphériques qui sont mal éclairés soient davantage éclairés pour que la sécurité puisse régner en maître», souligne Modou Mbacké Fal.
Collaboration à...
L’autorité administrative termine en renseignant : «nous allons sensibiliser les opérateurs économiques sur les dépôts à faire dans les banques pour qu’ils évitent de garder de telles sommes d’argent dans les maisons». Selon lui, «quand quelqu’un garde 1 à 8 millions chez lui, il y va de sa insécurité, donc il est grand temps que les gens s’habituent et acceptent de mettre leur argent dans les banques, non seulement pour des raisons de sécurité, mais pour participer à l’effort de développement économique de ce pays». Quant au Commissaire de Police de Touba, il demande «à la population de collaborer pleinement avec les services de sécurité pour les renseignements».
... Touba
Il dit avoir «remarqué qu’ici, à Touba, les gens sont parfois un peu réticents à nous orienter ou à nous renseigner, c’est ce qui crée davantage l’insécurité. Si nous avions des renseignements à temps, nous pourrions même juguler ce phénomène criminel». Il refuse cependant de dire qu’ils sont dépassés par ces événements là. «Nous sommes loin très loin d’être dépassés. Nous avons mis à la disposition de la population un numéro vert qui marche 24h sur 24h. Mais aussi nous demandons à la mairie de nous appuyer en moyens roulants, ça peut faciliter le travail», plaide le commissaire.
Bsp à Bignona
La commune de Bignona va bientôt disposer d’une brigade des sapeurs pompiers. Une vieille doléance qui va être satisfaite. En effet, sur instruction des plus hautes autorités des sapeurs pompiers, une mission de prospection était le week-end à Bignona. La venue de cette mission fait suite aux interventions du maire libéral Mamadou Lamine Keïta et de l’apériste Mamina Kamara, président du Conseil départemental de Bignona, qui ont fait de cette question une priorité. Le préfet Fary Sèye a envoyé de nombreux courriers à la hiérarchie des sapeurs pompiers et le maire a, quant à lui, fait la même chose. Ces actions ont porté leurs fruits et c’est le site du quartier de «Animation» qui a été choisi par l’autorité en rapport avec la mission pour abriter le camp des sapeurs pompiers à Bignona. Une brigade qui va soulager les populations de ce vaste département.
Accident
Un homme a été tué par un véhicule 4X4, hier, vers 15 heures, sur l’autoroute, à hauteur du Camp des Gmi Abdou Diassé, entre l’échangeur Malick Sy et le Pont de Colobane. L’homme qui se trouve être un malade mental a été heurté de plein fouet sur la chaussée par le véhicule et a rendu l’âme sous le coup. Le corps sans vie de la victime a été évacué à la morgue de l’hôpital Le Dantec par les sapeurs pompiers.
Transrail
La bataille se poursuit à Transrail. En effet, les travailleurs, dans leur écrasante majorité, réunis derrière les deux syndicats majoritaires du Mali (Sytrail/Untm) et du Sunugaal (Cnts-Fc/Sutrail) ont marqué leur soutien aux autorités des deux pays dans leur volonté de relancer le réseau ferroviaire. Ils ont ainsi plaidé pour l’accord d’établissement visant à mettre en œuvre le nouveau schéma institutionnel retenu depuis mai 2010. A savoir la création de deux sociétés de patrimoines séparées : une société d’exploitation et un organe de régulation. Insistant sur la situation catastrophique que traverse Transrail depuis le début de la concession, ils se félicitent de la mesure prise par les autorités du Sunugaal et du Mali d’agir.
Transrail (bis)
Ils exigent d’ailleurs de ces autorités «la prise de leur responsabilité devant l’histoire, afin de trouver un partenaire crédible pour la gestion de l’activité ferroviaire entre les deux réseaux». Cela, non sans manquer d’exiger le départ de l’opérateur «Convector» qu’ils considèrent comme un facteur de blocage pour la paix sociale dans l’entreprise. Réclamant la continuité de l’activité ferroviaire par la garantie et le maintien de tous les emplois et des acquis, ils rappellent que «le corridor demeure un facteur d’intégration et d’échange entre le (Sunugaal) et le Mali, d’une part, et pour la sous-région d’autre part». Se disant soucieux de l’avenir des rails, ils marquent leur solidarité à leurs camarades «Mahamane Thienta et Djiby Sy, licenciés arbitrairement».
Thèse de…
De contrôleur du Trésor, à Inspecteur des impôts, et désormais docteur en Droit. Voilà en résumé la trajectoire de Boubacar Demba Ba. Ce jeune cadre des finances a, en effet, soutenu sa thèse de doctorat en cotutelle entre l’Université de Bordeaux et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le lundi 30 mars dernier, à Bordeaux. Le sujet de la thèse portait sur : «Finances publiques et gestion par la performance dans les pays membres de l’Uemoa : Etude du cas du (Sunugaal)». Avec comme directeur de thèse et rapport, les Pr Abdoulaye Sakho, agrégé des facultés de droit, ancien directeur de l’Ecole doctorale des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (Ed-Jpeg) de l’Ucad, et le Pr Jean-Pierre Duprat, professeur émérite de droit public, Boubacar Demba Ba a articulé son travail en deux parties.
…Doctorat
La 1ère partie étant consacrée à «La démarche de performance dans l’élaboration et l’exécution des politiques publiques», et la 2e partie à «La démarche de performance dans le contrôle et l’évaluation des politiques publiques». Dans le jury, on a trouvé le Pr Michel Bouvier, président de la Fondation des Finances publiques (Fondafip), de l’Université de Paris I, rapporteur et président du jury, Eloi Diarra, de l’Université de Rouen, rapporteur. Côté invité, il y avait le Pr Jean-François Brisson, Ancien doyen de la Faculté de droit de l’université Montesquieu-Bordeaux IV, Université de Bordeaux.
SMS au Saloum
La visite annoncée de SMS dans la région du Sine Saloum est un prétexte pour le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) de Nioro du Rip d’inviter ses camarades à la mobilisation et à l’unité. Dans un document rendu public, hier, Kéba Ba estime que les responsables du département de Nioro «peinent à poser des actes allant dans le sens de la massification de l’Apr». Selon le président de l’Association des ressortissants du Saloum à Ndakaaru, cette posture ne favorise pas une bonne implantation de l’Apr dans le Rip. «Nous appelons tous les militants de se retrouver autour de l’essentiel pour faciliter la marche du parti. SMS doit effectuer une visite dans notre localité et nous devons lui prouver que l’Apr a une bonne assise politique dans le Saloum», a déclaré M. Ba. Par ailleurs, il a lancé un appel aux populations du Sine-Saloum, afin qu’elles réservent un accueil exceptionnel à SMS lors de la visite qu’il y effectuera du 12 au 15 avril prochain.
Condamnations
Les trois jeunes membres du Pds qui avaient été arrêtés à la veille du délibéré du procès de Rimka, le 23 mars dernier, ont été condamnés, hier, par le tribunal des flagrants délits de Ndakaaru. L’ancien lutteur reconverti en garde du corps, Demba Dang, l’étudiant Aliou Yatassaye et Ndary Aïdara, vont passer deux mois en prison. Ils étaient poursuivis pour manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves. Devant la barre, les prévenus avaient tous nié les faits.
Drame Sunugaalien…
La communauté sunugaalienne du Maroc est en deuil. En effet, trois de ses membres ont péri, hier, dans un accident domestique. Adja Arame Guèye et Sophie Guèye, deux sœurs de même père et même mère, et leur cousine Seynabou Ndoye, ont été retrouvées mortes, asphyxiées par une fuite de gaz, tôt le matin, ce mardi. La fuite de gaz dans leur appartement est survenue dans la nuit du lundi au mardi. Surprises dans leur sommeil, les deux sœurs ainsi que la cousine ne se sont jamais réveillées. Une tragédie qui a cependant épargné une des occupantes de l’appartement. Admise à l’hôpital de Casablanca, elle est hors de danger. Les corps des trois victimes y ont aussi été déposés pour les besoins de l’autopsie.
…Au Maroc
Cette triste nouvelle a fait réagir les autorités étatiques. Dans un communiqué, le Secrétaire d’Etat aux Sunugaaliens de l’extérieur, Souleymane Jules Diop, déclare: «C’est avec douleur et consternation que nous avons appris le rappel à Dieu de nos trois compatriotes, les deux sœurs Adja Arame et Sophie Guèye, ainsi que leur cousine Seynabou Ndoye, décédées de manière accidentelle à Casablanca, au Maroc, dans la nuit du 6 au 7 avril 2015». Après avoir présenté les condoléances de SMS, de son Premier ministre et l’ensemble du gouvernement qui «expriment leur solidarité à leurs familles, parents et amis», il annonce que le chef de l’Etat l’a instruit, en collaboration avec la représentation consulaire de Sunugaal au Maroc, d’apporter aux parents des personnes disparues toute l’assistance nécessaire en pareilles et douloureuses circonstances.