L’essentiel des charges qui devaient lui revenir, en particulier les dossiers stratégiques de la 4G et de la transition de l’analogie au numérique, lui ont été arrachés. Quant à la régulation, elle semble avoir disparu devant la volonté de la Sonatel. D’où la question de savoir à quoi sert encore l’Artp.
L’annonce hier, par les médias, d’une augmentation des tarifs des appels entrants par les opérateurs de téléphone, en a ajouté à la pression sur l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Avérée ou pas, cette nouvelle est venue mettre une pression supplémentaire sur l’Artp, dont plusieurs personnes aussi bien à l’intérieur de l’agence qu’en dehors, commencent à se demander si, sous le magistère de son Dg Abdou Karim Sall, elle ne ressemble pas de plus en plus à un bateau ivre.
En effet, avant cette annonce de hausse des tarifs, qu’elle n’a pas été en mesure, dans la journée d’hier, de confirmer ou d’infirmer la réalité, l’Artp était déjà secouée par le désaveu qu’elle a essuyé dans le cadre de la gestion de la licence 4G, qui lui a été retirée pour ne pas avoir su, pendant plus d’un an, faire aux autorités politiques des propositions réalistes de cession.
Cette incapacité à soumettre à l’Etat une proposition de prix pour cette licence, avait d’abord conduit les autorités à prolonger gratuitement les périodes d’essai de la 4G, avant qu’elles ne se résolvent à en suspendre l’utilisation à la fin de mars. Mais à côté de cela, l’Artp se retrouve petit à petit mise à l’écart de certains dossiers qui, théoriquement, relevaient pleinement de ses compétences, mais dont semble s’être désintéressé son nouveau directeur.
Il y a le cas de la transition de l’analogique vers le numérique. L’Artp a été dépossédée de tout pouvoir et de toute autorité dans ce dossier, qui a été confié au Comité national de pilotage de la transition de l’analogique vers le numérique (Contan), dirigé par le patron de presse Babacar Touré.
La portabilité promise pour mars 2015
Outre cela, il y a le dossier de la portabilité du téléphone. Ce dossier de la portabilité, mécanisme qui permet à tout usager de téléphone, de changer d’opérateur de téléphone sans pour autant changer de numéro, aurait, selon les déclarations des dirigeants même de l’Artp, bien avancé.
Lors de sa cérémonie de départ, l’ancien Dg de l’Artp, M. Abou Lô, avait assuré en juin 2014, que le processus devant conduire au choix du prestataire devant gérer la plateforme unique était très avancé, et devait aboutir à l’entrée en vigueur de la portabilité au mois d’octobre.
Quelques temps après, le nouveau Dg Abdou Karim Sall assurait lui que c’est en juillet seulement que le processus de mise en place de la portabilité avait été lancé, et qu’au premier trimestre 2015, celle-ci deviendrait effective. Depuis, toujours rien.
Interpellé sur la question, le service de communication de l’Artp, a affirmé que le dossier de la portabilité était «bien avancé» et que l’Autorité attendait l’avis de la Dcmp pour décider de l’identité du prestataire indépendant.
Ce que Sonatel veut
Quoi qu’il en soit, de manière générale, l’atmosphère ces jours-ci, au sein de l’Artp, n’est pas à l’euphorie. Nombre d’agents se plaignent d’une gestion qui semble plus mue par des intérêts politiciens ou corporatistes, que de ceux de la Nation. Même les hauts cadres ont le sentiment de ne plus être consultés quand il s’agit pour le Directeur de prendre des décisions concernant l’orientation politique de la boîte.
D’autres, sans doute pour rappeler que M. Abdou Karim Sall est un ancien de la Sonatel, ont le sentiment que l’immobilisme actuel dans beaucoup de dossiers, est dû au fait que le Dg ne veut pas aller à l’encontre des desiderata de la Sonatel. Ils rappellent ainsi que Orange n’a jamais caché son hostilité à la portabilité, ainsi d’ailleurs qu’au contrôle du flux des appels.
Et sur tous ces points, comme quand Orange s’était permis de bloquer viber et whatsapp, l’Artp a fait le dos rond au lieu de sanctionner.
Comme pour montrer encore qu’il ne tient quasiment pas compte des avis de ses cadres, M. Abdou Karim Sall a pris d’un seul coup, une quarantaine de stagiaires, dont on dit qu’ils proviennent tous de sa base politique. Personne parmi les agents ne sait à quoi ils sont destinés, mais tout le monde sait qu’ils sont payés par l’agence...
La direction de l’Artp nous avait promis hier de réagir aux interrogations du journal. Jusqu’à l’heure du bouclage, personne dans l’agence n’avait plus contacté Le Quotidien.
NOUVEAU POLE URBAIN : A Diamniadio, les logements sortent de terre
Sur le bas-côté de l’autoroute à péage, dans la direction de Diamniadio, avant l’embranchement du Centre international de conférences Abdou Diouf, au milieu d’une douzaine de grues, des bâtiments sociaux s’élèvent vers le ciel. Au pied de ces immeubles, des cratères s’ouvrent çà et là une sur superficie de 7 ha. Le pôle urbain de Diamniadio prend forme. Les premiers lots de bâtiments sociaux seront livrés au mois de décembre 2015.
RECONSTRUCTION DE LA ROUTE KEUR WALY NDIAYE-SOKONE : Le chef de l’Etat lance les travaux dimanche
Le chef de l’Etat Macky Sall procédera, dimanche prochain à 16 h à Passy, au lancement des travaux de reconstruction de la route N°5, plus précisément l’axe Keur Waly Ndiaye-Sokone.
FRANCOPHONIE : Une vingtaine de pays à la conférence régionale de l’Apf
C’est ce matin que débute, au King Fahd Palace, la septième Conférence des Assemblées de la région Afrique de l’Assemblée des parlementaires francophones (Apf). Des délégués venant de 28 pays d’Afrique francophones sont déjà à Dakar.
ELHADJI OUMAR YOUM, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT : « Les performences économiques du Sénégal montrent que nous sommes sur la bonne voie »
Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement local et de l’Aménagement du territoire, porte-parole du gouvernement, estime que les populations doivent s’approprier les valeurs républicaines défendues par le chef de l’Etat convoquées par le président de la République lors de son discours à la nation, le 3 avril dernier.
TELECOMMUNICATIONS - DEPOUILLEE DE L’ESSENTIEL DE SES COMPETENCES : L’Artp de Karim Sall, pas loin d’une coquille vide
L’essentiel des charges qui devaient lui revenir, en particulier les dossiers stratégiques de la 4G et de la transition de l’analogie au numérique, lui ont été arrachés. Quant à la régulation, elle semble avoir disparu devant la volonté de la Sonatel. D’où la question de savoir à quoi sert encore l’Artp.
ECOLE - PERTURBATION DANS LE SYSTEME EDUCATIF : Le Grand cadre en grève totale les 15, 16 et 17 avril
Le Grand cadre des enseignants durcit sa détermination en mettant en branle son cinquième Plan d’actions. Il sera en grève totale les 15, 16 et 17 avril 2015.
PASSAGE DE L’ANALOGIE AU NUMERIQUE : Le Sénégal Contan au 17 juin
Le passage de l’analogie au numérique aura bel et bien lieu le 17 juin 2015. C’est la date butoir retenue pour l’harmonisation mondiale du mode numérique fixée par l’Union internationale des télécommunications (Uit). L’annonce a été faite hier par Ouseynou Dieng, expert au Comité national de pilotage de la transition de l’analogie vers le numérique (Contan) devant les Conseillers économiques, sociaux et environnementaux.
CONSTAT- BATIMENT EN DECREPITUDE, MANQUE DE MOYENS, INSUFFISANCE DU PERSONNEL,… : Sos pour le Centre conseil ado de Ziguinchor
A l’image des autres Centres conseil adolescent (Cca) régionaux, celui de Ziguinchor souffre de son abandon par le ministère de la Jeunesse. La vieillesse du bâtiment est assez symptomatique des difficultés auxquelles ses responsables sont confrontés, dans le déroulement de leurs missions. Ce Cca veut des moyens matériels et humains pour relever le défi de la sensibilisation des jeunes qui ont un réel besoin d’informations sur leur sexualité.
CAN 2017 - TIRAGE AU SORT DES ELIMINATOIRES : Le Sénégal avec Niger, Namibie et Burundi
La Caf a effectué ce mercredi, le tirage au sort des éliminatoires de la Can 2017. La chance a visiblement souri au Sénégal logé dans le groupe K en compagnie du Niger, de la Namibie et du Burundi. Même s’il faudra maîtriser les déplacements en Afrique australe (Windhoek) ou encore en Afrique de l’Est (Bujumbura).
GENDARMERIE : Mouvements en vue, Cheikh Sarr (SR) s’en va...
Ça va bouger chez les “hommes en bleu”. Selon des sources dignes de foi, plusieurs mouvements vont avoir lieu qui concernent par exemple la Section de Recherches de la Gendarmerie où le patron, Cheikh Sarr cède la place au commandant Issa Diack qui était jusque-là à l’Etat-major de la Gendarmerie nationale. Cheikh Sarr va en mission à l’étranger, au Congo précisément, de sources dignes de foi. Des mouvements sont également attendus ailleurs comme au niveau du Commandement de la Légion centre qui est sous le commandement du lieutenant-colonel Djiby Tine.
On ne connaît pas encore son remplaçant mais il est fort probable que ce soit le lieutenant-colonel Mamadou Sonar Wade. Selon nos sources, le patron de la gendarmerie, le Général de Division Mamadou Guèye Faye, par ailleurs Directeur de la Justice militaire, a déjà apposé sa signature sur le fameux document depuis le 7 avril dernier. Il faut dire en passant que c’est assez inhabituel que des mouvements à grande envergure aient lieu à cette période de l’année. D’habitude, le Haut commandement attend les mois de juillet pour procéder à des affectations. Mais enfin, peut-être que c’est l’effet du hasard… ce qui est en tout cas sûr, c’est que le commandant Diack de la section de recherches risque d’avoir du pain sur la planche avec toutes les poursuites annoncées… Surtout que le travail du Commandement a été très critiqué, du point de vue professionnel. Ce que naturellement réfutent certains gendarmes qui parlent d’attaques du Pds, “à juste titre”...
GORGUI
La frénésie autour de Karim Wade est retombée d’un coup depuis que le verdict a été donné. Cela se traduit par un ralentissement des activités au niveau du Parti démocratique sénégalais (Pds). Le calme qui précède la tempête ? En tout cas, le rythme des audiences que le Vieux accordait à ses proches a nettement baissé. Et les tournées qui étaient prévues à l’intérieur du pays ne sont sans doute plus à l’ordre du jour. Sauf pour Saint-Louis où Braya insiste pour que Gorgui fasse le déplacement… Rares sont de toutes les façons ceux qui savent ce que mijote le Vieux qui a déjà expérimenté, sans résultat, la méthode forte. Négocie-t-il en catimini comme le laissent croire certains ? S’agit-il donc d’un changement de stratégie ? Ce qui est sûr, c’est que ça ne bouge pas beaucoup. Et il ne manque pas de responsables libéraux qui pensent que la campagne qui a été menée a été un échec…
FAUX TÉMOIGNAGE
S’il y a quelqu’un qui risque de ne plus témoigner devant la justice, c’est bien Ibrahima Tine. Venu témoigner dans une affaire d’abus de confiance, il s’est retrouvé dans le box des prévenus pour faux témoignage. Pourtant, avant qu’il ne fasse sa déposition, le président Kor Sène lui a signifié qu’il encourait des poursuites en cas de faux témoignage. Les mises en garde du juge sont entrées dans l’oreille d’un sourd car le témoin a affirmé que le plaignant a amené son véhicule à deux reprises dans le garage du prévenu. Or, aucune des deux parties ne l’a soutenu. Conduit illico presto dans le box, Tine a été jugé après l’affaire pour laquelle il était venu témoigner. Heureusement que le représentant du parquet et les deux avocats qui se sont commis d’office pour lui ont sollicité la clémence du tribunal. Ainsi après délibéré, le témoin a écopé d’un mois assorti du sursis et d’une amende ferme de 50 000 francs CFA. Quant à son ami mécanicien qu’il voulait protéger, il a été condamné à 3 mois ferme pour abus de confiance et au paiement de dommages et intérêts d’un montant de 4 millions de francs CFA.
KARIM /PAPE ALBOURY
Le parquet va-t-il requérir à charge ou décharge contre l’expert financier Pape Alboury accusé de faux et usage de faux et de tentative d’escroquerie par Karim Wade ? Quoi qu’il en soit, c’est aujourd’hui que le parquet devra faire ses réquisitions. En fait, après la plaidoirie des conseils de Karim Wade le 12 mars dernier, le substitut Abdou Aziz Danfakha avait sollicité un renvoi au 27 mars dernier pour “préparer” ses réquisitions. Mais, à la date citée supra, il était absent et son remplaçant avait demandé un nouveau renvoi. A moins d’un nouveau renvoi, outre le réquisitoire du parquet, il y aura la plaidoirie de la défense. Les conseils de Karim réclament la somme de 47 milliards de francs CFA au titre de dommages et intérêts. Un montant représentant le crédit d’un compte logé à Singapour que Pape Alboury Ndao dit avoir débusqué en traquant Dubaï port world.
AÏDA NDIONGUE ET CIE
Aida Ndiongue, Aboul Aziz Diop et Amadou Ndiaye vont-ils bénéficier de la liberté provisoire ? Le tribunal correctionnel de Dakar rend son délibéré ce matin en attendant l’ouverture des débats. En prison depuis décembre 2013, l’ex-sénatrice libérale et ses coprévenus courent toujours derrière une liberté provisoire. C’est leur seconde demande formulée devant le tribunal correctionnel où ils doivent être jugés pour les faits de faux et de détournement de deniers publics portant sur la somme de 20 milliards. Le présumé détournement est lié aux marchés des produits phytosanitaires gagnés par Aïda Ndiongue. Selon l’accusation, la libérale n’a pas exécuté l’intégralité des marchés lancés à l’époque dans le cadre du Plan Jaxaay. Mis en liberté provisoire durant l’instruction, Madou Sall, secrétaire général du ministère de l’Habitat sous Oumar Sarr, figure également parmi les prévenus.
PERPÉTUITÉ
La Cour d’assises de Saint- Louis a condamné hier aux travaux forcés à perpétuité une bande de cinq cambrioleurs. Ces derniers ont, en 2013, cambriolé nuitamment la mutuelle d’épargne de Dolel. Durant son forfait, le gang avait ligoté Malick Djigo le trésorier et Malick Sall à qui ils ont asséné des coups. D’ailleurs, Malick Djigo porte toujours les stigmates car il a perdu l’usage de ses yeux. Côté butin, les malfaiteurs avaient réussi à emporter un ordinateur portable, cinq téléphones portables, la somme de plus d’un million de francs CFA et d’autres objets divers. Seulement, les cambrioleurs ont commis l’imprudence d’utiliser les téléphones. Ce qui avait facilité leur arrestation, du moins pour Oumar Diallo et Ismaël Diallo condamnés à vie pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec usage de violence…
SENHUILE/FANAYE
La société d'agrobusiness Senhuile, installée maintenant dans le Ndiael à Saint-Louis, veut solder ses comptes au sens propre du terme, avec la commune de Fanaye. Les dirigeants de Senhuile l'ont fait savoir lors d'une rencontre avec la presse tenue il y a deux jours à Saint- Louis. Et c'est d'une histoire de gros sous qu'il s'agit sur parfum de grand déballage car, Senhuile réclame le remboursement intégral de toutes les sommes versées aux autorités de la commune de Fanaye, dans le département de Podor, dont les populations ont refusé que 20 000 hectares de leurs terres lui soient octroyés. Faisant dans le déballage, Gora Seck, le président du conseil d'administration de Senhuile, révèle que pour obtenir les 20 000 hectares à l'origine de la rébellion des populations, 550 millions de francs CFA ont été versés à la commune de Fanaye pour des frais de bornage et d'autres services dont il s'est abstenu de mentionner la nature. Gora Seck s’explique ainsi : “Nous avons été attributaires de 20 000 hectares et après les événements, l’Etat a demandé à délocaliser le projet alors que nous avions versé des frais de bornage à coût de 500 millions de nos francs”, a-t-il indiqué. Gora Seck a surtout ajouté : “Nous réclamons la restitution de cette somme car nous avons rétrocédé 50 millions à ladite commune.”
SENHUILE/FANAYE (SUITE)
Pour mieux comprendre les exigences de Senhuile à travers son PCA, il faut faire un bref rappel de la situation à l'époque où Senhuile a récompensé les 50 millions à la commune de Fanaye. En 2011, anticipant un impact désastreux sur leurs moyens de subsistance, les communautés de ce qui était la communauté rurale de Fanaye, lieu où l’investissement de Senhuile avait été prévu initialement, ont demandé l’organisation d’une consultation qui leur permettrait d’avoir accès à des informations claires sur le projet. Les autorités locales avaient refusé de se soumettre à leurs conditions, il s'en est suivi à deux reprises des confrontations entre des communautés locales et les forces de l’ordre. Deux personnes trouvèrent la mort en octobre 2011 à Fanaye. Ensuite, le président sénégalais de l’époque, Abdoulaye Wade, a déplacé le projet vers une autre zone, le Ndiael, à une centaine de km à l’Ouest de Fanaye. Depuis lors, Senhuile est devenue une joint-venture entre Senethanol et Tampieri avant que ce dernier ne prenne un contrôle total de l'affaire. La sortie de Gora Seck ce mardi conforte ceux qui, au moment de la crise à Fanaye, s'étonnaient des raisons pouvant justifier l'entêtement des autorités de cette commune à faire fi des exigences des populations pour satisfaire Senhuile. Au demeurant, Senhuile n'entend pas se contenter des 20 000 hectares de terre sur lesquels se situe son exploitation dans le Ndiael. Car mardi, Gora Seck a aussi révélé l’affectation 5000 hectares à Senhuile dans la commune de Fass Ngom dans le département de Saint-Louis. Là aussi, Senhuile n'a pas hésité à mettre la main à la poche, versant déjà 80 millions de francs CFA, comme l'a révélé Gora Seck : “Nous versons à cette collectivité la somme de 40 millions par an et ceci depuis deux ans”, a-t-il dit.
SÉNÉGAL AIRLINES
Cinq mois sans salaire. C’en est trop pour les travailleurs de la compagnie aérienne Sénégal Airlines. Au cours d’une assemblée générale tenue hier matin dans les locaux de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor, ils ont décidé tout bonnement d’aller en grève. Un ultimatum de 48 heures est donné à leur direction. Au-delà des arriérés de salaires, le délégué Jean Louis Ndiaye fait aussi état “d’une exploitation quasi-inexistante avec un seul avion au hangar, avec des moteurs ouverts”. Ce qui lui fait dire que la compagnie est en train de mourir à petit feu.
CAN-2017 – TIRAGE DES POULES : Il n’y aura pas d’excuses pour les «Lions»
Les «Lions» ne pouvaient pas mieux rêver dans les qualifications à la Can-2017. Placé dans le groupe K, le Sénégal n’a hérité que de Petits Poucets qui ne devraient pas lui tenir la dragée haute. A moins que les «Lions» dorment sur leurs lauriers.
COMBATS ENTRE TENORS DE L’ARENE : Ces revanches qui pourraient chauffer la cour des grands
Si convoitée, la cour des grands est difficile à joindre. Même si les plus courageux réussissent toujours à en faire partie. Et cette saison les «Vip» de l’arène s’affrontent entre eux, ce qui pourrait à l’issue de la saison accoucher de belles revanches en perspective. Pas moins de neuf retrouvailles pourraient voir le jour la saison prochaine. Une vraie affaire de règlement de comptes dans la cour royale.
EUMEU CHEZ LE GRAND SERIGNE : Abdoulaye Makhtar Diop dénonce le dopage et accuse
C’est dans une ambiance festive que le Grand Serigne de dakar Abdoulaye makhtar diop a reçu hier dans sa demeure Eumeu Sène. Ceci pour exprimer toute sa sympathie et celle de la collectivité lébou dont les 12 «Penc» étaient représentés, au bourreau de Balla Gaye n°2.
ECHOS DE LA TANIERE : CAN-2017 (ELIMINATOIRES) : TIRAGE AU SORT : Le sénégal avec le Niger, le Burundi et la Namibie
Le Sénégal a finalement hérité d’un groupe K largement à sa portée pour les éliminatoires de la CAN-2017, avec le Niger, le Burundi et la Namibie.
Les dés sont enfin jetés et le sénégal sait désormais ce que lui réservent les éliminatoires de la prochaine can. s’il redoutait de tomber sur un groupe de feu, c’est finalement face aux modestes pays tels que la namibie, le burundi et le niger qu’il va en découdre. sur le papier, tout paraît possible pour le sénégal de composter son ticket qualificatif. mais, dans ce groupe, rien n’est vraiment insurmontable. au classement FIFa, le sénégal qui est 5ème d’afrique, devance de loin ses adversaires qui se tiennent au collet. la namibie (34ème), le niger (35ème) et le burundi (40ème) tenteront de démentir les statistiques et autres pronostics même si la tâche ne leur sera pas facile face à une équipe sénégalaise qui a toujours faim. cependant, le parcours plus ou moins chaotique du sénégal à la dernière can ne donne aucune certitude ni garantie aux protégés d’aliou cissé qui auront fort à faire face aux outsiders qui vendront cher leur peau. mais, les lions peuvent tout de même survoler ce groupe parce que, avec l’avènement de leur actuel sélectionneur, ils ont retrouvé une confiance et un élan offensif qui doivent leur permettre d’aller plus haut, dans le sillage des inarrétables attaquants, pour qui ces éliminatoires seront aussi une occasion supplémentaire de marquer encore quelques points avant la grand-messe. A signaler que le sénégal n’ira pas à l’inconnu. Il a récemment rencontré ses trois adversaires. les lions ont croisé le mena du niger en amical au mois d’avril 2012. le burundi était sur le chemin du sénégal lors des éliminatoires de la can-2000 tandis que la namibie, elle, a partagé le même groupe que les lions lors du mondial 2002.
REACTIONS... REACTIONS...
ALIOU CISSE, COACH DES LIONS : «L’objectif raisonnable est de sortir de ce groupe»
«le sénégal évoluera dans le groupe en compagnie du niger, du burundi et de la namibie. des pays que nous connaissons a priori : le niger un pays en pleine zone sahélienne avec la rigueur de son climat ; le burundi, dans l’instabilité avec, malgré tout, un grand engouement pour le foot et la namibie où il faut aller jouer en altitude ; ce qui implique une bonne maîtrise de la logistiqueet la FsF est bien expérimentée dans ce domaine. Pour parler des chances du sénégal, c’est un groupe possible comme les autres groupes d’ailleurs. l’objectif raisonnable est de sortir de cette poule. Il faut que l’équipe du sénégal continue de s’améliorer et nous sommes en train de poser les bases du progrès. Et aussi disposer d’une équipe au complet et au top. Il faudra y aller avec de l’ambition, mais sans aucune prétention en respectant nos adversaires. en étant sérieux. on a le potentiel pour passer mais les adversaires sont de qualité, avec chacun son vécu sur le continent. nous jouerons crânement nos chances avec la même détermination. des commentaires il y en aura, mais je précise qu’aucun groupe n’est facile ou difficile a priori. ce n’est que le résultat final qui détermine les qualifiés et non les pronostics. le plus important pour nous, c’est de se mettre dès à présent dans une logique de qualification. Pour cela, il faut rester humble. mais aussi il faut continuer le travail dans la discipline. rien n’est donné d’avance et surtout ne pas se tromper d’objectif, avançons étape par étape».
ABDOULAYE SOW, 2EME VICE-PRESIDENT FSF : «confirmer le statut de favori sur le terrain»
«Je remercie le bon dieu de nous avoir épargné certaines poules. mais il ne faut pas aller trop vite en besogne. Il n’y a plus de petite équipe. à nous de bien nous préparer et de jouer sur notre propre valeur en faisant tout avec sérieux et détermination. on pouvait tomber sur plus difficile donc il ne faut pas faire la fine bouche. nous sommes les favoris de cette poule mais à nous de confirmer ce statut sur le terrain. c’est maintenant que nous devons commencer la préparation de ces éliminatoires. c’est à ce niveau que la fédération et le ministère seront absolument jugés. nous allons poursuivre le bon travail organisationnel et d’anticipation pour n’avoir aucune fâcheuse surprise. les voyages en namibie et au burundi ne seront pas de tout repos. Je suis tout de même assez optimiste au vu et au regard de la disponibilité du ministre des sports et du chef de l’état.»
KARA MBODJI, DEFENSEUR DES LIONS : «ne pas tomber dans l’euphorie»
«c’est avec un intérêt particulier que j’ai suivi le tirage au sort de la can-2017. Je pense qu’on va croiser le fer avec des équipes très techniques qui sont en train de reconstruire leur football. elles voudront aussi se qualifier. aujourd’hui, il n’y a plus de petite équipe et ces matchs se joueront âprement. à nous de ne pas tomber dans le piège de l’euphorie. La réalité du terrain est souvent différente de ce que l’on pense. Pour y arriver, je pense qu’il n’y a pas de secret particulier. Il faut rester concentré jusqu’au bout. Que ce soit le niger, la namibie ou le burundi, on n’a pas le droit de sousestimer les adversaires. on mettra forcément l’accent sur le travail tout en assurant la gagne pour tous les matchs. nous avons tous conscience de ce qui nous attend. nous savons aussi qu’une qualification nous permettra de bien huiler nos relations avec nos supporters. nous savons très bien ce que le peuple sénégalais attend de nous. maintenant, à nous de tout faire pour répondre à l’attente de ce peuple qui reste toujours collé à son équipe nationale».
YATMA DIOP, ANCIEN INTERNATIONAL : «Le groupe facile n’existe pas»
«on a des adversaires à rencontrer pour les éliminatoires de la can 2017 et on ne doit pas s’intéresser à leurs noms. ce sont des équipes de football qui veulent gagner et jouer pour leur pays. Elles veulent toutes aller à la can et elles vont se donner les moyens d’atteindre cet objectif. en football, le facile n’existe pas, je récuse ce mot. ce sera 11 sénégalais contre 11 burundais qui vont s’affronter et tout peut se passer. Par contre, je préfére qu’on dise que c’est une poule abordable. cela ne signifie pas qu’on doit se dire qu’on va venir gagner facilement et se qualifier à la can. Il ne faut pas se baser sur le nom d’un pays. on organise des matchs et il faut respecter l’adversaire. c’est tout ce que j’avais à dire».
LAMINE MBOUP, ANCIEN INTERNATIONAL : «Bien connaître nos adversaires»
«les poules faciles n’existent plus car, aujourd’hui, toutes les équipes sont bien préparées et elles ont des entraîneurs professionnels. aujourd’hui, les joueurs sont à un haut niveau technique et tactique. le sénégal semble être dans une poule où ses adversaires n’ont pas des noms ronflants. mais attention à ce piège, restons vigilants. vous avez vu, pour la can 2015, le nigeria, champion en 2013, était absent, il a été éliminé par l’afrique du sud. l’egypte, géant du football africain, peine à se relever. Je pense qu’il faut éviter l’euphorie et la certitude. ce qu’il y a lieu de faire, c’est de bien connaître les forces et les faiblesses de nos adversaires»
3 boeufs et 120.000 à Mbafaye Niawoul
Du 8 au 11 avril, l’association Mbokatoor Ndiallik de Mbafaye Niawoul organise un grand gala de lutte traditionnelle sans frappe dont la mise est de trois boeufs et 120.000 FCFA. Les lourds vont se partager 2 boeufs et 15.000, les moyens 1 boeuf et 30.000, les légers 50.000 et les benjamins 25.000 FCFA. L’animation sera assurée par Mbayang Loum de Mbin Farba et Mor Ngom de Khoumbal.
Balla Gaye 2 réclame son protège-dents
Le Lion de Guédiawaye ne veut pas ranger son nguimb avec des dents en moins. Ainsi, pour respecter le règlement du CNG, Balla Gaye 2 a réclamé son protège-dents à son s taff avant le coup d’envoi d e son combat contre Eumeu Sène, dimanche dernier.
Deux ter rains pour Eumeu et Balla
Chacun des deux lutteurs se réclame de la région du Sud. Le maire de la commune de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, a offert à Eumeu Sène et à Balla Gaye 2 un terrain. Une révélation du chef de file de l’écurie Tay Shinger dans l’émission OEil du Tigre sur la TFM.
Lamine Diack est rentré à Monaco
Parrain du choc Eumeu / Balla Gaye 2, Lamine Diack est rentré à Monaco hier mercredi. Le patron de l’athlétisme mondial est reparti en compagnie de son directeur de cabinet, Cheikh Thiaré. Selon un membre de son staff, il voulait prolonger son séjour au Sénégal mais quelques dossiers sont sur sa table, notamment sa succession à la tête de l’IAAF qui aura lieu au mois d’août prochain.
Mame Balla 2 défie Diène Kaïré
Net vainqueur de Modou Dia de Yoff dimanche dernier au stade Demba Diop, Mame Balla 2 de l’école de lutte Pape Diop Boston ne veut pas s’arrêter là. Il veut un autre combat avant la fin de la saison : «Je n’écarte aucun lutteur de la place. Celui que je vise le plus n’est autre que Diène Kaïré. Tout ce que je souhaite, c’est nouer mon nguimb avant la fin de la saison.»
L’AREEL en réunion ce 11 avril
Malick Gningue, secrétaire général de l’AREEL, informe que tous les présidents et secrétaires généraux sont convoqués en réunion le samedi 11 avril 2015 à partir de 10 heures au Complexe culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine.
Malick Gakou : «Je continuerai à soutenir Balla, Eumeu…»
«J’ai toujours aidé Balla Gaye 2 et je continuerai à l’aider. Il est mon frère et nous partageons tous la même ville de Guédiawaye. J’ai aidé Balla Gaye 2. Seulement, je suis Malick Gakou national et je suis là pour tous les lutteurs, pour tous les sportifs. En conséquence, je continuerai à aider Balla Gaye 2, Eumeu Sène et tous les autres.»
Infra Rouge / Eto Fils, le 8 mai
Les férus de lutte peuvent pousser un ouf de soulagement. Ils vont déguster un combat d’espoirs d’un autre niveau : l’affiche entre Infra Rouge (HLM Guédiawaye) et Eto Fils (Bounama Rasta). Les deux jeunes champions promettent un affrontement de feu.
Lirou Diane dément Wouli Wouliwaat
Wouli Wouliwaat a déclaré dans une récente édition de Sunu Lamb que le promoteur Aziz Ndiaye a scellé son combat contre Lirou Diane de Walo. Celui-ci nous a saisis pour démentir l’info. Le champion de Walo soutient que c’est plutôt son combat contre Khadim Ndiaye qui est démarché.
Selon Abdou Mbow…
Prenant part à la rencontre des jeunesses républicaines en sa qualité de Coordonnateur national sortant, Abdou Mbow a incité ses camarades de la Cojer à mouiller le maillot pour que SMS puisse être réélu dès le 1er tour. «Ce qui nous attend est plus difficile. Le président le dit souvent : 2ème tour ‘jigul’ (ne réussit pas au) président. C’est ça la réalité. Nous sommes au (Sunugaal) et pour être élu, il faudrait avoir une jeunesse forte, une jeunesse engagée et une jeunesse debout, parce que 70% de la population a moins de 35 ans. Et aujourd’hui, on doit travailler à inscrire le maximum d’électeurs», a dit Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’Apr.
«2ème tour jigul prési»
Poursuivant, le vice-président à l’Assemblée nationale dit : «Nous tous, sommes conscients que le président de la République est en train de travailler pour le (Sunugaal) et nous sommes sûrs que son bilan va le réélire en 2017. Mais, il faudrait que les jeunes s’engagent davantage. Et Inch’Allah, nous allons accompagner la coordinatrice Mme Thérèse Faye Diouf à réussir sa mission», selon Abdou Mbow. Signalons que la rencontre a été rehaussée par la présence du ministre Seydou Guèye, porte-parole national de l’Apr, de la députée Sira Ndiaye...
Caravane des jeunes de l'Apr...
Réélire SMS, dès le 1er tour de l'élection présidentielle de 2017. C'est le défi que compte relever la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer). Face à la presse, hier, Thérèse Faye Diouf et ses camarades ont décidé de mettre en œuvre des actions pour massifier l’Apr et sensibiliser les populations sur le Plan Sénégal émergent. Il ont annoncé une caravane nationale dénommée «Jeunesse pour l’émergence, «mën naa ko» qui va concerner, pour la première phase, 52 communes de Ndakaaru, pour la période du 18 avril au 17 juin 2015. «La caravane sillonnera les départements de Ndakaaru du 18 avril au 13 mai; de Pikine, du 16 au 31 mai; de Guédiawaye, du 3 au 6 juin; de Rufisque du 7 au 17 juin 2015. Le planning a été proposé par un groupe de réflexion et amendé en assemblée générale. La caravane débutera par des visites de proximité chez les chefs religieux», a dit Thérèse Faye Diouf, coordinatrice nationale de la Cojer.
...Pour réélire SMS au 1er tour
A travers cette initiative, la Cojer vise à majorer les inscriptions pour réélire SMS au 1er tour de la prochaine Présidentielle. «L’objectif de la caravane est de majorer les inscriptions pour réélire à 70% et de massifier le parti. Cela permettra d’enregistrer un vote massif aux prochaines élections. En effet, le vote est un indicateur de vitalité pour une démocratie», selon Thérèse Faye Diouf. La Cojer, renseigne la directrice de la Case des tout-petits, «va accompagner les populations de Ndakaaru à remplir les conditions pour accomplir leur devoir citoyen aux prochaines élections». Elle a appelé les jeunes à «s’inscrire» et à «voter massivement SMS pour garantir la sécurité alimentaire, la lutte contre le chômage et l’émergence des villes, des campagnes et de Sunugaal».
Réduction du mandat
La relance du débat sur la réduction du mandat présidentiel au Sunugaal, préoccupe la section sunugaalienne de la Société internationale pour les droits de l’homme (Sidh/Sunugaal) qui rappelle que «(SMS) avait promis publiquement et à plusieurs reprises de réduire son mandat de 7 à 5 ans et persiste jusque-là dans sa volonté d’organiser un référendum pour le réduire». Ainsi la Sidh/Sunugaal qui estime que «la réduction du mandat est une question d’honneur, d’engagement solennel répété devant le peuple sénégalais et des collègues chefs d’Etat», considère «ce débat d’arrière-garde, dénué de sens politique et ayant des conséquences préjudiciables à la bonne santé de notre démocratie, à l’image du président de la République». C’est pourquoi elle rappelle que «dans les démocraties modernes, le septennat n’est plus de rigueur, mais un mandat de 5 ou de 4 ans renouvelable une seule fois constitue la bonne pratique démocratique». Mieux, ajoute-t-elle, «on parle de plus en plus d’un seul mandat»
La Raddho…
La Raddho n’est pas loin de penser que Dame justice fait preuve d’injustice envers les libéraux. En tout cas, elle se dit «vivement préoccupée par la pratique judiciaire actuelle, consistant à interpréter systématiquement la loi pénale, dans un sens défavorable aux personnes poursuivies». Pour être plus explicites, Aboubacry Mbodj et ses collègues soulignent que «cette tendance regrettable des autorités chargées de l’application de la loi, trouve son illustration dans diverses espèces judiciaires récentes, notamment les affaires Me Elhadj Amadou Sall, Aïda Ndiongue, et Mamadou Lamine Massaly, pour ne citer que ceux-là». Entrant dans les détails, la Raddho estime que «dans l’affaire Me Elhadj Amadou Sall, alors que les propos incriminés sont de notoriété publique et n’appellent pas de lourdes investigations, la modalité de poursuite choisie se trouve paradoxalement être l’ouverture d’une information judiciaire et non la citation devant la juridiction compétente».
…Au secours des…
Les droits-de-l’hommistes regrettent aussi que «plusieurs semaines après son placement sous mandat de dépôt, aucune audition de Me El hadj Amadou Sall n’a eu lieu à ce jour, laissant croire à une volonté d’éprouver au maximum l’intéressé». S’agissant du cas Aïda Ndiongue, la Raddho souligne qu’«après avoir saisi et consigné d’office tous ses avoirs bancaires, ainsi que ses bijoux de valeur, la justice exige, pour son obtention de la liberté provisoire, qu’elle consigne des sommes en dehors du patrimoine saisi ; comme si, une personne pouvait avoir plusieurs patrimoines». A ce niveau aussi, disent les responsables de la Raddho, «la loi est interprétée dans un sens absolument défavorable à la personne poursuivie. En effet, bien que présumée innocente à ce stade, le patrimoine de la prévenue consigné d’office, est considéré comme ne pouvant servir de garantie pour l’obtention de la liberté provisoire. Par conséquent, la situation de Aïda Ndiongue ressemble à celle d’un combattant auquel l’arbitre attache les mains, puis le disqualifie pour non combativité».
…Détenus libéraux
Quant à Massaly, «placé dans un premier temps sous mandat de dépôt pour diffamation à l’égard de la gendarmerie», la Raddho rappelle que «le Parquet a déclaré ne pas s’opposer à sa remise en liberté provisoire par le Tribunal» avant de «curieusement» faire appel une fois la Lp accordée. Une «même attitude répétée par le Parquet général de la Cour d’Appel» qui se pourvoit en cassation après avoir accordé la Lp à Massaly. Cette «pratique des Cours et Tribunaux décrite ci-dessus porte atteinte aux droits des Justiciables», d’être jugés dans un délai raisonnable et accroît dans le même temps «la souffrance des personnes concernées». Face à tout cela, la Raddho «invite l’Etat du (Sunugaal) à promouvoir davantage le droit à un procès équitable, fondé sur l'indépendance des juges à l'égard du pouvoir exécutif, l'impartialité vis-à-vis des parties, le respect de l’équilibre des armes et le jugement des personnes poursuivies dans des délais raisonnables».
Le Grand Cadre persiste
Le Grand cadre des syndicats de l’enseignement (Gcse) ne décolère toujours pas. Même si Mamadou Lamine Dianté et ses camarades se sont réjouis du vote de la loi 61-33 modifiée qui constitue une étape importante pour la validation des années de volontariat, de vacation et de contractualisation des enseignants titularisés comme fonctionnaires. Toutefois, le Gcse précise que cette validation ne sera effective que si la loi est promulguée et le décret d’application signé. Dans un communiqué rendu public hier, la formation syndicale d’informer que le combat va continuer à travers un 5ème plan d’actions qui se présente comme suit : «Toujours rétention des notes du 1er semestre et boycott des conseils de classes et des cellules pédagogiques ; mardi 14 avril 2015 : Débrayage à 9h plus Assemblée Générale groupée ; mercredi 15, jeudi 16 et vendredi 17 avril 2015 : Grève totale, Campagne d’informations et rencontre avec les leaders d’opinion dans les différentes localités du pays, du mardi 14 au samedi 18 avril 2015».
Forum économique à Guinguinéo
La tournée économique de SMS dans le Sine et le Saloum sera une occasion pour les populations de Guinguinéo de lister les maux qui gangrènent le secteur économique de cette région. Face à la presse, hier, Mamadou Moustapha Ndiaye, député Apr de Guinguinéo a révélé qu’un forum économique sera organisé dans cette localité pour permettre aux acteurs économiques du Saloum de rencontrer SMS et de lui soumettre leurs doléances. «Nous aurons, au terme de ces échéances, des décisions qui seront prises au niveau du bassin arachidier de manière générale. Guinguinèo est l’un des départements les plus enclavés, les plus pauvres», a déclaré M Ndiaye. Pour le député apériste sur le plan des infrastructures, Guinguinéo n’est pas bien servi. «Kaolack a perdu l’avantage économique qu’il avait auparavant, mais avec l’arrivée de (SMS), on a espoir parce que des engagements sont en train d’être pris et même des réalisations concrètes sont en train d’être faites».
TV5 Monde piratée …
La chaîne TV5 Monde piratée par des individus se réclamant du groupe Etat islamique. L’info a fait le tour du monde hier comme une traînée de poudre. Selon «francetvinfo», La chaîne publique francophone internationale a été victime, mercredi 8 avril dans la soirée, d'une importante attaque informatique menée par des militants islamistes se revendiquant de l'organisation Etat islamique (EI). Son Directeur général Yves Bigot l'a confirmé peu après minuit. «Nous ne sommes plus en état d'émettre aucune de nos chaînes. Nos sites et nos réseaux sociaux ne sont plus sous notre contrôle et ils affichent tous des revendications de l'Etat islamique», a-t-il indiqué.
… Par l’Etat islamique
Les pirates ont posté des contenus de propagande sur la page Facebook de la chaîne, ainsi que des documents présentés comme des pièces d'identité et des CV de proches de militaires français impliqués dans les opérations contre l'EI. «L'attaque a commencé peu après 22 heures sur les réseaux sociaux, et très vite, notre système informatique interne est tombé, comme toutes nos antennes mondiales», précise Hélène Zemmour, directrice du numérique de TV5 Monde, contactée par francetv info. Après près de deux heures, les équipes de la chaîne ont pu reprendre la main sur la page Facebook, le compte Twitter et le site mobile de TV5 Monde. Les programmes ont par ailleurs été interrompus, tandis que le site internet reste toujours indisponible passé minuit.
Eumeu Sène chez…
Le double tombeur de Balla Gaye 2 était hier chez le Hadji Malick Gakou. Eumeu Sène a, en effet, été reçu, par l’ex-numéro 2 de l’Afp et ancien président d’honneur de l’Ecole de lutte Balla Gaye 2. Le «Punisher» du «Lion» de Guédiawaye s’est rendu à Mermoz, au domicile de l’homme que tous les lutteurs ou presque citaient sur les plateaux des télévisions en se confondant en remerciements. C’était vers 19 heures 30 minutes, hier, juste après son audience avec le Grand Serigne de Ndakaaru, Abdoulaye Makhtar Diop, à son domicile de Terrou Baye Sogui.
…Malick Gakou
Eumeu est resté chez Gackou jusque vers 21 heures, moment où il a rejoint la Tfm pour son ultime face-à -face avec sa victime de dimanche dernier, Bg2. Nos capteurs ignorent ce que Eumeu et Gakou se sont dit. Mais ils se sont parlé. Cette rencontre entre le «Punisher» et Gakou ne fera très certainement pas plaisir à Balla Gaye 2. Ce dernier s’en était pris en effet à Malick Gakou après le combat, affirmant qu’il ne l’a pas senti cette fois-ci, contrairement à ses précédentes sorties. Mais comme il y a une raison à tout…
Par Couro Wane
REFENDUM SUR LE QUINQUENAT, VOTONS NON POUR LE BIEN DU SÉNÉGAL !
La question de savoir si le Président de la République, Macky Sall a le droit ou pas de limiter son mandat à cinq ans, taraude de plus en plus l’esprit des sénégalais. C’est un secret de polichinelle que d’affirmer que même dans le cercle étroit des amis du Chef de l’Etat, les avis sont partagés. D’aucuns craignent le Wax Waxett qui a été fatal au Président Wade tandis que d’autres demandent le respect scrupuleux de la constitution qui fixe le mandat présidentiel à 7 ans, renouvelable une seule fois.
Chacune de ces options a ses avantages et ses inconvénients. Certes, un quinquennat semble trop court. Mais, faudrait-il reconnaitre qu’en trois années seulement d’exercice, le président de l’Alliance pour la République (APR) a réalisé un très grand bond en avant pour mettre le Sénégal sur les rails de l’émergence.
D’ailleurs, il apparait aux yeux de nombreux sénégalais comme un Libéral, qui agit en véritable leader Socialiste, s’il est vrai qu’être socialiste c’est la volonté d’utiliser une partie des ressources de l’État pour qu’aucun citoyen ne soit laissé sur le bord de la route.
Songeons à cet égard à la Couverture maladie universelle (CMU), aux Bourses de sécurité familiales, à la prise en charge par l’Etat de hémodialyse, la gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans, à la baisse des loyers (excellente initiative qui mérite des mesures d’accompagnement afin d’éviter que des promoteurs véreux, ne puissent passer à travers les mailles du filet), à la baisse des impôts pour augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs, à la diminution des prix des denrées de première nécessité (pain, gaz, carburant, du riz, du sucre, de huile, de la tomate). Et j’en passe.Autant de résultats positifs qui vont peser sur le bilan du président Sall en perspective d’une réélection sans surprise en 2017.
Mieux, s’il plait au Tout Puissant, les grands projets initiés par le Chef de l’Etat verront le jour à l’image du Centre international de Conférence Abdou Diouf (CICAD) qui a abrité le dernier Sommet de la Francophonie.
Quid de l’autosuffisance en riz à l’horizon 2017, de l’autoroute ILA Touba, de la nouvelle ville de Diamniadio avec sa plateforme économique, des milliers de logements sociaux en cours de construction, des deux nouvelles universités Unidak et Sine Saloum, du réseau des 14 Isep régionaux, des 15 % de la Commande Publique réservée aux PME-PMI etc...
C’est dire que l’avenir s’annonce radieux avec le président Sall.
N’empêche, la réduction de son mandat reste un débat. Même si sa volonté est clairement exprimée (dans l’entre-deux tours de la présidentielle et dans différentes sorties empreintes de solennité) force est de reconnaitre que le Sénégal n’est ni la France ni les Etats-Unis d’Amérique. C’est un petit pays en voie de développement où tout est à priorité.
Cependant, tout le monde sait que pour les grands projets qu’un délai plus ou moins long est nécessaire entre leur conception et leur réalisation. Un mandat de 7 ans semble donc mieux indiqué pour la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) que les principaux bailleurs et partenaires de notre pays ont adopté.
Quelle est donc l’utilité de réduire le mandat présidentiel à 5ans
Cette décision est une décision personnelle du président Macky Sall qui est certes le premier apériste de ce pays mais qui n’en demeure pas moins soumis comme tous les autres militants aux décisions de son parti. La question aurait dû être tranchée à l’époque par un congrès extraordinaire.
De mon point de vue en tant que militante de la première heure de l’APR, je considère que le respect de la parole donnée justifie l’organisation d’un referendum. Seulement se pose la question à savoir si la réduction du mandat de sept à cinq est un acte consolidant.
Réflexion faites, Monsieur le Président, permettez-nous aussi de nous réserver le droit de voter NON !
Le Sénégal ne s’en portera que mieux ! Vive la démocratie ! Vive la République !
"C’EST DE L’ANIMATION DE L’ESPACE PUBLIC"
MOUHAMADOU MBODJ, SUR LA REDUCTION DU MANDAT PRESIDENTIEL
Le débat suscité par certains proches du président Macky Sall, en marquant leur désaccord quant à la réduction de son mandat de sept à cinq ans, n’est que de l’animation de l’espace public. De l’avis de Mouhamadou Mbodj du Forum civil, l’engagement ne concerne que le président Macky Sall qui est la seule personne habilitée à se prononcer de manière sérieuse sur la question. Il a ainsi invité ces «acteurs» au travail et à laisser au Président son engagement.
«C’est un engagement personnel du président Macky Sall, pas de l’Apr, ni de Macky 2012 encore moins de Bennoo Bokk Yaakaar. Cela ne concerne donc que le Président lui-même», a déclaré Mouhamadou Mbodj du Forum civil joint au téléphone hier, mardi 7 avril, par la rédaction. De l’avis de M. Mbodj, il n’y a pas matière à débattre sur l’engagement du chef de l’Etat, concernant la réduction de son mandat de 7 à 5 ans. Cela, d’autant plus que le président de la République l’a réitéré à maintes reprises et de manière publique, a-t-il rappelé. Pour Mouhamadou Mbodj, «c’est le jour où le Président dira le contraire qu’on pourra ouvrir le débat».
De ce fait, le coordonnateur général du Forum civil a trouvé que les sorties des proches de Macky Sall, marquant leur opposition à la réduction du mandat et menaçant même de mener une campagne contre cette volonté du président de la République, n’est que du tintamarre. Cela, même s’il a admis qu’ils ont leurs avis comme tout Sénégalais sur cette question. Toutefois, pour lui, «c’est de l’animation de l’espace public. Ce sont des stratégies d’acteurs». A l’en croire, «tous ceux qui en parlent font dans des gesticulations qui ne pourraient être prises au sérieux que le jour où le président de la République prendra la même position». Mieux, M. Mbodj a estimé que tout ce vacarme pour dire non à la réduction du mandat de Macky Sall, «c’est parce qu’il y a beaucoup de considérations matérielles, politiques et autres dans cette posture des acteurs qui font pression sur le Président».
Par ailleurs, Mouhamadou Mbodj a invité «tous ceux qui gesticulent à aller travailler, comme l’avait invité le Premier ministre au moment de sa déclaration de politique générale». A son avis, ces derniers doivent laisser à Macky Sall son engagement devant la Nation.«Ce n’est pas plus compliqué que cela», a-t-il conclu.