La journée d’information et de sensibilisation sur les affections dermatologiques, organisée par l’association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (Aiida) a servi de cadre aux députés pour mieux s’imprégner de la problé- matique des maladies de la peau. Les affections dermatologiques dues à la dépigmentation artificielle et leur gravité ont suscité un intérêt chez les parlementaires qui se sont engagés à mener le combat pour un retrait définitif des produits dé- pigmentants du marché cosmétique.
« Le choix des parlementaires n’est pas fortuit, elles sont écoutées et représentées dans l’ensemble du territoire » explique d’emblée, la présidente de l’association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (Aiida).
Cette précision de la dermatologue Dr Fatoumata Ly montre tout l’espoir que les dermatologues fondent sur les députés pour mettre fin aux graves conséquences de la dépigmentation artificielle.
En effet selon le dermatologue Pr Mame Thierno Dieng, « les dermatoses constituent aujourd’hui un problème de santé publique car elles représentent la première demande de soins selon l’Oms et entrainent des maladies graves et mortelles.»
Au cours de cette journée d’information et de sensibilisation sur les affections dermatologiques, les médecins ont montré les graves conséquences de la dépigmentation artificielle, et pour les dermatologues « ce sont les corticoïdes les plus puissants qui sont vendus sur le marché publique qui sont entrain de faire des ravages et entrainent chez les femmes qui se dépigmentent des maladies comme le Diabète, le cancer, l’hypertension, etc.»
Ces explications soutenues par des images terrifiantes d’infections dermatologiques dues aux produits dépigmentants ont surtout fait comprendre aux parlementaires, leur responsabilité à combattre la dépigmentation artificielle.
Les parlementaires se sont engagés à combattre le mal par la racine « la source de tous les problèmes c’est la commercialisation des produits dépigmantants que sont les corticoïdes et il faut qu’on trouve les moyens de les retirer définitivement du marché de la cosmétique », a déclaré la députée Hawa Dia Thiam, pré- sidente de la commission santé, population et affaires sociales de l’assemblée nationale.
Les parlementaires ont été aussi interpellées par l’association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (Aiida) sur la nécessité de promulguer au finish une loi sur la réglementation de la cosmétologie.
En effet les dermatologues ont dénoncé les entreprises de cosmétiques, qui se cachent derrière la dermatologie pour vendre des produits corticoïdes car selon Dr Fatoumata Ly « le plus grand problème c’est que les dermocorticoïdes sont considères comme des produits éclaircissants alors que ce sont des médicaments ».
500 plaintes contre Abdoulaye Youssouf Diagne, directeur général d’Agir Immo, ont été déposées sur la table de la directrice de l’Office nationale pour la lutte contre la corruption (Ofnac) par les victimes d’Agir Immo qui souhaitent que la justice se prononce sur ce dossier portant sur une escroquerie de plus 2 milliards de fcfa.
La directrice de l’Office nationale pour la lutte contre la corruption (Ofnac) a du pain sur la planche. Une centaine, voire plus, de personnes se sont données rendez-vous devant les locaux de l’Ofnac, sis sur l’avenue Lamine Gueye, pour déposer leurs plaintes à l’encontre du sieur Abdoulaye Diagne Youssouf Diagne, Directeur général de l’Agence pour la gestion immobilière et le recouvrement (Agir Immo).
Pas moins de 500 plaintes ont été réunies puis déposées sur la table de Nafi Ngom Keïta afin que justice soit rendue. «L’Ofnac a été saisi pour trancher sur ce dossier qui traine depuis 5 ans devant les cours et tribunaux», a informé Abdoulaye Ndour devant les locaux de l’Ofnac.
Le porte-parole des victimes de dénoncer le modus operandi du sieur Diagne. «Abdoulaye Youssouf Diagne a concocté un plan machiavélique pour arnaquer plus d’un millier d‘honnêtes citoyens de tous bords (enseignants, ouvriers, dockers etc.…), empochant au passage plus de 2 milliards 500 millions francs cfa», s’est encore indigné notre interlocuteur.
Et M. Ndour, très optimiste quand à l’issue de ce dossier, de renchérir: «C’est la première fois que des personnes se réunissent en si grand nombre pour réclamer justice. Et nous pensons que l’attente ne sera pas longue pour que l’Ofnac se saisisse et mette fin aux agissements du sieur Abdoulaye Youssouf Diagne».
Aussi le porte-parole des victimes d’Agir Immo attire l’attention des Sénégalais sur les libertés provisoires dont bénéficie Youssou Diagne qui, à chaque fois qu’il est arrêté, trouve le moyen d’en obtenir une.
«Nafi Ngom Keïta est attendue pour se saisir de ce dossier le plus rapidement possible pour ne pas permettre d’une part à Abdoulaye Youssou Diagne de dissimuler des preuves ainsi que des biens qu’il s’est approprié et de l’autre rassurer les citoyens qui croient toujours en la justice de leur pays», a averti Abdoulaye Ndour.
«PEINÉ», ABDOULAYE BALDE EN APPELLE À « L’INTERVENTION DES CHEFS RELIGIEUX »
La condamnation de Karim Wade à une peine de 6 ans d’emprisonnement ferme assortie d’une amende de 138 milliards de FCFA, a choqué son « ami et frère » Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor. Ce week end à Coubalan, dans le département de Bignona le président de l’Union Centriste du Sénégal (UCS) a exprimé son chagrin concernant cette décision judiciaire et l’arrestation de libéraux avant d’en appeler à l’intervention des différents guides religieux du pays.
Vous ne le saviez certainement pas. Abdoulaye Baldé est sous le coup, en plus d’une interdiction de sortie du territoire national, d’une « interdiction de parler du dossier » relatif à la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI). C’est lui-même qui l’a révélé aux journalistes à Coubalan.
Mais sa proximité avec Karim Wade et son désir ardent de critiquer le « Système Sall » sont plus forts que lui. Abdoulaye Baldé a d’abord pris la précaution de dire qu’on lui a interdit de « parler de ce dossier-là » avant de s’y prononcer quand même.
Ainsi, le député-maire de Ziguinchor de dire que personne ne pouvait se réjouir de ce qui est arrivé à « Karim Wade qui est pour lui un ami et un frère». Mieux, selon lui, « on ne peut pas cautionner les arrestations massives d’opposants car nous sommes dans un pays de démocratie, de tolérance et de liberté ».
Le Maire a déclaré qu’il ne disait pas qu’il ne fallait pas que la justice fût faite, mais que celle-ci devrait être « une justice libre, équitable et qui soit surtout rendue dans l’intérêt du peuple sénégalais et non dans celui d’une partie du peuple … contre une autre », proteste t-il.
Le président de l’UCS en a appelé à plus de « hauteur pour que la sérénité, le calme et la paix qui ont toujours prévalu dans notre pays puissent être préservés ».
Parlant des «régulateurs sociaux», le centriste en chef a déclaré que « les gens étaient de mauvaise foi, parce que quelquefois quand vous en appelez, ils pensent que nous voulons nous soustraire de la justice alors que la justice est là pour tout le monde. Nous voulons que la justice soit faite mais dans les règles de l’art ; personne n’a jamais voulu se soustraire de la justice… », tranche le maire de Ziguinchor.
Qualifiant ces arrestations de « massives », de « fléau », le maire de Ziguinchor a, à la fin donné en exemples certains « régulateurs sociaux » à son temps qui ont bien fini de faire leurs preuves dans cet exercice de régulation et de médiation sociale. Il s’agissait de «Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Bassirou Diagne Grand Serigne de Dakar, du Cardinal, Mgr Hyacinthe Thiandoum.
De nos jours, ces notabilités comme El Hadji Mansour Mbaye, le Khalif général des mourides, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine», etc… , devraient « prendre leurs bâ- tons de médiateurs pour que la sérénité … puisse être restaurée dans notre nation pour sa stabilité et sa prospérité »., exhorte Abdoulaye Baldé.
‘’L’ORPAILLAGE EST PLUS ALÉATOIRE ET PLUS RISQUÉ QUE L’ACTIVITÉ AGRICOLE’’
JEAN-PIERRE SENGHOR, COORDONNATEUR NATIONAL DU PROGRAMME DES DOMAINES AGRICOLES
Le Domaine agricole communautaire (Dac) du village d’Itato, dans la commune de Bandafassi, région de Kédougou, a démarré ses activités. En marge du lancement, le coordonnateur national du Programme national des Dac, Jean-Pierre Senghor, qui s’est entretenu avec Le Quotidien, est largement revenu sur l’importance du Prodac, les atouts de Kédougou pour sa réussite, la pollution de l’eau, entre autres.
Vous êtes à Kédougou dans quel cadre ?
Permettez-moi d’abord d’expliquer le déroulement du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac). C’est un programme composé de domaines agricoles qui a été conçu pour se déployer sur le territoire national au cours des cinq prochaines années. Sur instruction du chef de l’Etat, nous devons, sur les dix domaines agricoles communautaires, en démarrer quatre, notamment à Kédougou, Keur Samba Kane, Keur Momar Sarr et Sefa.
Celui de Sefa a été démarré. Pour le Dac de Kédougou, situé à Itato, dans la commune de Bandafassi, nous sommes en train de procéder au lancement des activités. Celui-là fait partie d’ailleurs, des priorités du chef de l’Etat.
Il a beaucoup insisté pour qu’on puisse démarrer ce domaine. Ce, d’autant qu’on a pu bénéficier de 500 millions de francs Cfa du fonds minier, grâce à son arbitrage. C’est dans cette dynamique que nous sommes venus à Kédougou pour tenir ce Comité régional de développement (Crd) qui aurait dû se tenir depuis très longtemps.
Il est bon de préciser qu’il s’est déroulé en trois temps, avec d’abord une rencontre de communion avec la jeunesse à travers une veillée culturelle dont le thème était : «La culture au service du développement.» Il y a eu ensuite, un forum d’échanges toujours avec les jeunes. On en a profité pour expliquer à ces deniers, les avantages et les opportunités qu’ils peuvent tirer des domaines agricoles communautaires.
Est-ce que cette jeunesse a perçu le message ?
Le message a été très bien compris par les jeunes. Ils s’engagent d’ores et déjà dans les Dac pour faire de la révolution agricole, une réalité. On a fini par le Crd tenu autour du gouverneur de région, pour échanger sur le programme des domaines agricoles communautaires avec les autorités pour une bonne appropriation.
C’était l’occasion pour nous, de lever certaines zones d’ombre qui étaient liées à une mauvaise compréhension de ce programme structurant. Avant de procéder au lancement officiel de l’ouverture du domaine agricole communautaire du village d’Itato dans la commune de Bandafassi.
Kédougou est une zone au potentiel énorme. Je l’ai dit au cours de la veillée culturelle. Pour moi, c’est la plus belle région du Sénégal à partir de laquelle on veut impacter le reste du pays à travers ce qu’on est en train de faire à Itato. Le domaine agricole communautaire de cette localité va démarrer avec une écloserie.
Puisque dans la pisciculture si vous n’avez pas les intrants (les alevins), vous ne pourriez pas développer une bonne pisciculture. La première chose, c’est qu’on a construit une écloserie qui va produire trois millions d’alevins. C’est dire que c’est un centre d’incubation qui devra à terme, fournir toute la région en alevins pour ceux qui voudront s’investir dans le domaine de la pisciculture.
300 tonnes de poisson labélisé (poisson d’Itato) sortiront de ce domaine pour ravitailler le marché local en poisson frais. Tout ce qu’on a vu jusqu’à maintenant, nous donne de l’espoir. Car ça va créer de l’emploi. Rien que l’exploitation piscicole, l’écloserie et le travail des bassins, c’est 24h/24 de boulot pour plus de 360 emplois directs, permanents. En plus de toute l’activité que cela va créer.
Nous avons commencé à aménager 200 hectares sur les 1000 qui nous ont été attribués par le Conseil municipal de Bandafassi. Pour cette campagne d’hivernage, on travaillera avec la Direction de l’agriculture au niveau local pour voir la spéculation la plus porteuse et en fonction de nos commandes pour travailler sur elle. Chez nous, c’est le marché qui détermine la production et on n’a déjà plusieurs commandes qui attendent.
Dans une région comme Kédougou où le taux de pauvreté est très élevé et l’orpaillage traditionnel demeure l’activité de prédilection des jeunes, comment comptez-vous les convaincre à intégrer les Dac?
Oui ! C’est vrai. On parle d’inciter, les jeunes. Moi, je n’incite personne. Je crois que ce qui est important avec la démarche que nous avons entreprise dans le programme, c’est la concrétisation. Pour nous, on ne peut intéresser les jeunes que par l’action, par le terrain.
Aussi bien à Kédougou qu’ailleurs, nous privilégions des actions concrètes et visibles. Nous allons démarrer cette écloserie, nous allons sensibiliser et nous allons travailler avec ceux qui y sont déjà.
On a des équipes qui sont en train de faire le recensement des jeunes qui sont déjà dans l’activité de production végétale, ceux qui sont dans la pisciculture. C’est ceux-là qu’on va intéresser d’abord, parce qu’ils y sont engagés. Parallèlement, on va voir des gens qui se déclarent et qui n’y sont pas encore.
Donc, c’est par motivation que nous allons travailler. Et c’est en travaillant avec ces personnes, que les autres trouveront la nécessité d’intégrer les Dac, puisque c’est une réalité. Quand les gens se rendront compte qu’en se retroussant les manches, en se ceindant les reins, en intégrant les domaines agricoles, on arrive à gagner de l’argent et à vivre décemment, personne ne demandera à qui que ce soit de venir. Ils viendront eux-mêmes de leur propre chef.
C’est comme ça que nous travaillons. Cela dit, il est important que les gens sachent, qu’on les sensibilise. (...)Les autorités administratives locales et les partenaires sont également engagés pour lutter contre l’insécurité alimentaire et conjuguent leurs forces, afin que le programme connaisse un succès sans précèdent.
Le maire de Bandafassi a eu une démarche opportuniste pour lever beaucoup de contraintes pour qu’on puisse nous octroyer 1000 hectares de terres pour démarrer le travail.
Kédougou est une région à la fois agricole et minière. Pour la réussite de la mise en œuvre des Dac, comment comptez-vous allier les deux ?
A ce niveau, je pense que chacun doit faire ce qu’il peut faire le mieux. Pour notre cas, nous voulons mener à bien ce qui nous a été confié par le chef de l’Etat. Ce qu’on nous a confié, c’est de mettre sur pied un cadre, des pôles de compétitivité où plusieurs types d’activités pourront se déployer : de la production végétale, animale, aquacole, de la transformation des produits, de leur conditionnement.
Toutes ces chaînes de valeurs seront mises en œuvre par des groupes que nous allons constituer et accompagner en fonction de l’engagement des uns et des autres. Ce qui est le plus important, c’est de ne pas mettre en vis-à-vis les activités minières et agricoles, puisque les deux peuvent aller ensemble.
Pour reprendre Ngom, «produire ce qu’on mange est un acte de souveraineté et consommé ce qu’on produit est un acte de civisme». Quand on voit un pays qui importe autant de produits agroalimentaires, cela veut dire que notre souveraineté est un peu aléatoire voire même factice.
C’est pourquoi, le président de la République nous a donné des instructions fermes et le ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne, Mame Mbaye Niang, qui est un homme d’engagement, a tout fait pour que ce programme puisse démarrer le plus vite que possible.
A Kédougou encore une fois, il y a de quoi marqué ce programme de domaine agricole en lettres d’or. Parce qu’il y a un potentiel énorme dans cette région. Je vote personnellement Kédougou pour ce qui est de la réussite du programme des domaines agricoles.
Par rapport à la pollution de l’eau due à l’exploitation artisanale de l’or, comment comptez-vous vous y prendre pour prévenir les cas d’infection ?
La question de la pollution de l’eau est une question centrale. Il est vrai que tout le monde s’inquiète et il y a de quoi s’inquiéter surtout pour ce qui est de la Falémé. Ce qui amène ça, c’est le manque de formation, de connaissance. Il n’y a rien de pire que de mener une activité sans la maîtriser totalement au plan de son impact et au plan scientifique.
Lorsque vous avez l’information sur ce que font les gens, on sait qu’il faut un autre comportement. L’orpaillage est une activité qui peut être génératrice de revenus. Cependant, elle est plus aléatoire et plus risquée que l’activité agricole. De plus en plus, les jeunes commencent à démystifier cette question d’orpaillage.
Seulement, pour le moment sur la Gambie (fleuve qui borde Kédougou), il n’y a pas de problème majeur, parce qu’elle n’est pas polluée. Néanmoins, toutes les dispositions seront prises à notre niveau pour mettre en place un système de traitement de l’eau.
Car on a été informé qu’il y aura des activités d’orpaillage qui devront débuter près dudit fleuve. En définitive, l’eau sera filtrée, afin que celle qui est utilisée dans l’irrigation comme dans les bassins de grossissement des poissons soit exempte de toute pollution ou impureté.
La gare routière des taxis-clandos de Bargny sise à proximité de la mairie de Rufisque a abrité, hier, une scène de pugilat entre deux marchands ambulants de compacts disques (Cd). L’un a trouvé la mort dans la bagarre. Tandis que le mis en cause a été interpellé puis gardé à vue au commissariat de police de la ville.
Un coup de couteau flanqué au cou ayant sectionné les muscles, les vaisseaux, et un autre asséné à la poitrine qui a perforé le poumon gauche. C’est le supplice que le nommé Ogo Kanté, vendeur de compacts disques (Cd), a fait subir, hier, aux environs de midi, à son collègue, Cheikh Mbacké Ba.
Selon des témoins du drame, tout serait parti d’une prise de bec entre les deux marchands ambulants dans la matinée d’avant-hier, lundi 30 mars. L’un s’appelle Ogo Kanté, 25 ans, et l’autre se nomme Cheikh Mbacké Ba, 29 ans.
Leur motif de leur échange de propos durs serait lié à une histoire de 300 francs. Mais, craignant le pire, des gens inter viennent et séparent les vendeurs de Cd qui sont pourtant des voisins dans le garage des taxis-clandos.
Ruminant sa colère, Kanté retourne au garage le lendemain (hier mardi) avec un couteau long de plus de 7 cm qu’il dissimule sous ses habits et provoque à nouveau son collègue, Ba. Une dispute éclate entre eux. Kanté profite de la mauvaise posture du garçon et lui flanque deux coups de couteau.
L’un atteint le cou du jeune homme lui sectionnant les muscles et les vaisseaux. Tandis que le second coup de couteau atterrit sur sa poitrine et lui perfore le poumon gauche. Il accuse alors le coup, titube et se tient les parties ensanglantées. Il fixe longuement du regard son bourreau, s’écroule brusquement au sol et agonise. Il se débat par terre, s’étire, révulse les yeux et rend l’âme.
Outrés par la mort tragique de leur collègue, dit-on, des marchands crient à la vengeance et se lancent aux trousses du mis en cause pour le lyncher à mort. Mais, un policier de faction sur la circulation routière, accourt, s’interpose et parvient à extirper le présumé criminel des mains de la foule en furie. Il le conduit ensuite au commissariat de police de la ville de Rufisque.
Alors que le corps sans vie de Cheikh Mbacké Ba a été déposé par les sapeurs pompiers à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec pour les besoins d’une autopsie. Il y a de fortes chances que le mis en cause soit traduit devant la cour d’assises pour le délit de meurtre commis avec préméditation et avec usage d’arme blanche (couteau long de plus de 7 centimètres). D’autres sources parlent carrément du délit d’assassinat.
«C’est un acte commis avec prémé- ditation. Le mis en cause – revenant de chez lui le lendemain de son altercation avec Ba – détenait par-devers lui un couteau. Ce qui démontre à merveille la volonté manifeste du jeune homme de faire très mal avec l’arme blanche.
Il s’est battu avec la victime à cause de 300 francs la veille avant que des gens n’interviennent pour les séparer. Il lui a administré, de sang froid, les deux coups de couteau à des parties sensibles du corps (cou et poitrine) de son collègue de vendeur de compacts disques (Cd). Il s’est préparé en conséquence lorsqu’il retournait à son lieu de travail. Par conséquent, l’intention de tuer était déjà là.
D’où le délit d’assassinat retenu contre lui», nous signalent nos informateurs. Qui nous apprennent que l’arme du crime a été retrouvée et placée sous scellé. Le vendeur de Cd Ogo Kanté, originaire de la région de Louga, devrait être entendu sur procès verbal aujourd’hui avant d’être déféré au parquet pour assassinat par la police de la ville.
Il est célibataire et sans enfant domicilié au quartier Arafat. Il est resté de marbre dans la chambre de sûreté du commissariat après son forfait. Pas une seule goutte de larmes ou une once d’attitude de regret pour déplorer son geste, dit-on.
«Il était pieux, très propre et respectueux»
Des collègues du défunt ont défilé, hier, devant les enquêteurs policiers en service au commissariat de la ville de Rufisque pour té- moigner de la politesse et de la piété de la victime. «Cheikh Mbacké Ba était pieux, très propre et respectueux à l’égard de tout le monde. Il faisait chaque fois ses ablutions avant de prier et s’entendait avec les gens.
Il avait tout le temps les écouteurs de son téléphone portable collés à l’oreille pour écouter des zikrs (invocations des noms d’Allah) à longueur de journée». Le défunt est en 1986 à Mbacké. Il est célibataire et sans enfant. Il vivait au quartier Diorké Chérif de la commune de Rufisque.
«TOUCHE PAS À MA SŒUR» AUX TROUSSES DES PÈRES FUYARDS
Le mouvement « Touche pas à ma sœur » a initié un projet de loi contre le refus de paternité. Lequel sera bientôt présenté devant l’Assemblée nationale. Hier, leur pré- sident Ismaïla Kamby a fait savoir que même le Chef de l’Etat, Macky Sall a été saisie de cette affaire.
Crée le 12 janvier 2015, le mouvement « Touche pas à ma sœur» lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Ainsi, il a initié une proposition de loi contre le refus de paternité. «La situation est alarmante.
C’est un vécu quotidien parce qu’il suffit de faire un petit tour dans les quartiers de Dakar pour se rendre compte qu’il ne se passe pas un jour sans qu’on est un cas de fuite de responsabilité. Le refus de paternité, c’est juste vis-à-vis de l’enfant alors que la fille est une victime de la part de l’homme, auteur de sa grossesse.
Ainsi ce projet aidera les jeunes filles à bénéficier de certains avantages», a affirmé le président dudit mouvement, Ismaïla Kamby, hier, à Grand-Yoff. En fait, cette loi va faire en sorte que la femme tombée en grossesse puisse a l’issu de l’accouchement faire un test Adn avec le présumé auteur de la grossesse. Une fois la vérité établie, l’auteur devra prendre en charge son enfant et rembourser les frais déboursés par l’Etat pour le suivi prénatal de la grossesse de la femme.
D’ailleurs, le mouvement «Touche pas à ma sœur» a saisi le Président de la République pour ce projet de loi. « Nous sommes sur la bonne voie en bonne voie. Nous avons interpellé Macky Sall. Cependant, son ministre d’Etat et non moins Directeur de cabinet Matar Cissé, nous a saisis par courrier pour nous faire comprendre que le Chef de l’Etat lui a imputé au ministère de la Femme pour exploitation.
Donc, cela veut dire que tout est en bon chemin et ça dépendra aussi des questions ». Avant de signaler : « Mais aussi, nous appelons les parents à être plus compréhensifs dans ces genres de situation, parce que sinon c’est juste pousser la fille à commettre le pire. Donc, nous les invitons à être plus présents dans l’éducation des enfants parce qu’ils ont aussi leur part de responsabilités» indique Ismaïla Kamby.
Toutefois, les membres de cette association ont entamé une campagne de sensibilisation à travers tout le pays et des cellules de communication sont en train de se créer un peu partout dans les régions comme Kaolack, Diourbel, Ziguinchor, Saint Louis.
Cette rencontre a été une occasion pour le mouvement de faire des dons de denrées alimentaires à leurs militantes chré- tiennes de Grand-Yoff pour les besoins de la célébration de la fête de Pâques.
L’Université du Sine Saloum de Kaolack(Ussk) dont la pose de la première pierre est prévue le 13 avril prochain, va coûter 65 milliards. Une volonté du président Macky Sall, natif de cette région, d’offrir aux populations des zones ainsi polarisées, un établissement d’enseignement supérieur d’excellence dédié aux métiers de l’agriculture.
L’Université du Sine Saloum de Kaolack (Ussk) dont l’ouverture est attendue en octobre 2016, va couter son pesant d’or. Le ministre de l’enseignement supé- rieur et de la recherche qui en a fait la révélation, en marge d’une rencontre préparatoire de la pose de la première, a indiqué qu’elle coûtera la coquette somme de 65 milliards au trésor public sénégalais.
«Mais cela procède de la volonté du président Macky Sall de doter la zone du bassin arachidier, de la première université thématique de l’espace francophone, polarisant quatre régions et implantée sur cinq sites géographiques», a détaillé le Pr Mary Teuw Niane, dans sa présentation du projet.
D’une capacité de 30 000 places, l’université du Sine Saloum va polariser les régions administratives de Kaffrine, Fatick, Diourbel et Kaolack et sera implantée sur, outre lesdites circonscriptions, la commune de Toubacouta dans le département de Foundiougne.
Une rencontre avec les élus politiques et consulaires dont le Président de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Kaolack (Cciak), saisie par l’ancien recteur de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint Louis, pour rappeler les changements apportés par la deuxième alternance politique dans la carte universitaire.
«Pendant longtemps la carte universitaire était confinée à la franche atlantique du pays. Depuis, elle s’est élargie à l’intérieur du pays avec l’Université du Sine Saloum de Kaolack (Ussk), dédiée aux métiers de l’agriculture dans son sens gé- nérique à travers les productions agricoles, animales et halieutiques», a indiqué le Pr Mary Teuw Niane .
Ce dernier a révélé qu’en cinq ans de magistère, le régime marron va investir plus de 300 milliards, soit plus le double que ces devanciers en 52 ans. Hôte de la rencontre, le président de la Cciak, Serigne Mboup a pour sa part salué la nouvelle orientation donnée aux universités publiques à travers la loi cadre, faisant du secteur privé local un partenaire privilégié de ces institutions d’enseignement supérieur.
«La vocation agricole de l’Ussk, rejoint parfaitement la vocation de la chambre de commerce de Kaolack, dans sa finalité de contribuer au développement économique et social du bassin arachidier, sans oublier son ancrage dans cette terre du Sine et Saloum, naguère locomotive de l’économie sénégalaise, à travers la culture de rente de l’arachide», a souligné le président Serigne Mboup
Pour rappel, c’est le 13 avril prochain que le président de la République va procéder à la pose de la première pierre pour la construction de l’Université du Sine Saloum de Kaolack, en marge de sa tournée économique, prévue dans cette région centre du Sénégal.
LA DOUANE MET FIN A UN VASTE «TRAFIC» DE SUCRE AU MOLE 4
DE LA FRAUDE EN PROVENANCE DES EMIRATS ARABES UNIS
Scandaleux ! De la peinture, du zinc, du papier et des carreaux déclarés en lieu en place de sucre. C’est le modus operandi des déclarants fraudeurs qui opé- raient au Mole 4 du port de Dakar et dont les faits incriminés violent «les dispositions régissant la déclaration en détail constitutive d’une infraction qualifiée d’une importation sans déclaration de marchandises prohibées au sens des articles 396 et 399 p 4 du Code des Douanes, réprimée par les articles 391 et 392 dudit Code».
Apres une première saisie records de dix conteneurs de sucre, la Douane a encore enregistré une bonne pêche au Mole 4 du port de Dakar.
Dans un document intitulé, «Rapport sur la saisie de sucre au bureau de Dakar Port Nord», l’on apprend que 7 conteneurs de sucre, soit 189 tonnes estimés à une valeur de 132 300 000, ont été interceptés par les services des Douanes sénégalaises qui viennent de mettre un terme à un «trafic» de marchandises prohibées en provenance des Emirats Arabes Unis.
«Ce mardi, 31 mars 2015, a eu lieu au quai de visite du Mole 4, une saisie de sept (07) conteneurs de sucre en provenance des Emirats arabes unis. Il a été procédé à la visite desdits conteneurs suite à un ciblage effectué sur le manifeste d’importation numéro 2015/18N/5155», a-ton appris de la même source documentaire.
Qui donne les noms, contenus, plomb d’ouverture des conteneurs. D’après toujours le document, «les conteneurs (MRKU 674378 / 0; MRKU 973866 / 3; MRKU 918981 / 4; MRKU 987077 / 2; MRKU 723025 / 1; MRKU 902195 / 3; MRKU 902195 / 3; MSKU 759014 / 1) n’avaient pas encore fait l’objet d’une déclaration en détail.
Toutefois, sur la déclaration sommaire, les marchandises étaient déclarées comme étant de la peinture, du zinc et du papier. Mais, le mode de conditionnement et les destinataires déclarés renvoient en toute similitude à la saisie déjà effectuée et portant sur deux cent soixante dix (270) tonnes de sucre répartis en dix conteneurs». Suffisant pour alerter les plus hautes autorités de l’Etat.
Mieux, le document aurait atterri sur la table du président de la République, Macky Sall. En attendant, les services du nouveau directeur général de la Douane, Pape Ousmane Gueye, s’activent pour mettre, définitivement, hors d’état de nuire les fraudeurs et leurs complices.
«Par lettre en date du 30 mars 2015, j’ai demandé au Chef du Service d’Exploitation de Doubaï Port World de bien vouloir mettre à la disposition du Bureau ces conteneurs, afin de nous permettre de procéder à l’ouverture, eu égard au risque élevé de fraude qui se posait.
La visite effectuée aujourd’hui en présence de deux Inspecteurs des Douanes vérificateurs et d’un Clerc, représentant Maître Adama DIA, huissier de justice à Dakar a permis de constater que les sept conteneurs contenaient du sucre blanc raffiné de canne en emballage de 50 kg.
Le poids total est de cent quatre vint neuf (189) tonnes et la valeur en douane s’élève à soixante quinze millions quatre cent onze mille francs CFA (75 411 000). La valeur sur le marché intérieur peut être fixée à cent trente deux millions trois cent mille francs (132 300 000) CFA», peut-on encore lire dans ledit rapport.
Qui ajoute que «Le contrôle des déclarations 2015/18N/25566-25567-25555- 25557-25548-25549-25562-25563- 25564-25565-25559 et 25560 avait permis de relever une fausse déclaration d’espèce ; une importation sans déclaration de marchandises prohibées et une série de manœuvres frauduleuses».
De fausses pièces comptables pour brouiller les pistes
D’après toujours la même source, les fraudeurs ont méticuleusement préparé leur coup. «Il était ressorti de l’examen du dossier que les déclarants avaient commis des manœuvres frauduleuses sur la déclaration en détail.
En effet, ils ont présenté à la douane des pièces comptables dont les écritures issues du système informatique douanier ont subi une altération sur le numéro de manifeste, à l’effet de changer le port d’embarquement.
C’est ainsi que des noms les Ports tels que NINGBO (CHINE), TIANJINXINGANG (CHINE), LIVORNO (Italie) ont figuré sur la pièce comptable en lieu et place de JEBEL ALI (Emirats Arabes Unis) le vrai Port d’embarquement», trouve-t-on dans le document.
Aussi, il est relevé que «cette manœuvre commise sur la déclaration informatique et présentée au service, visait manifestement à se soustraire aux critères de gestion de risques et de ciblage effectués au bureau et conduisant à la vérification physique systématique des marchandises provenant des Emirats arabes Unis.
Par ailleurs, la vé- rification physique des marchandises en présence du représentant du Déclarant avait fait ressortir que: dix conteneurs contenaient du sucre en poudre blanc raffiné de canne de la marque «ALKHALEEJ» en lieu et place des carreaux déclarés».
Toutes les marchandises nommées font partie de la catégorie 3 du tarif extérieur commun et sont donc fortement taxées. En plus, «l’importation du sucre est soumise à l’obtention d’une déclaration d’importation de produit alimentaire (DIPA).
L’absence de production de ce document au moment de l’importation classe la marchandise de la catégorie de celles qui sont prohibées au sens de l’article 21, paragraphe 2 du code des douanes».
Poursuivre le processus de la traque des biens mal acquis jusqu’à son terme, c’est ce que Benno Bokk Yakaar exige. Une position qu’elle a clairement exprimé hier, à l’occasion de son face-à-face avec la presse, au sortir de sa rencontre avec les avocats de l’Etat.
«La traque doit aller au-delà de l’affaire Karim Wade. Il faut changer la classe politique pour éviter l’enrichissement personnel, il s’agit d’une bataille contre la mal gouvernance. Et la justice a besoin que le peuple comprenne et se batte avec elle, afin que l’argent qu’il verse dans les caisses de l’Etat, ne soit pas dé- tourné de son objectif» a indiqué Mamadou Ndoye, porte-parole du jour de la mouvance présidentielle.
«Les avocats de l’Etat doivent nous informer parce que nous soutenons la traque des biens mal acquis, nous aurions dû les rencontrer même avant le procès, c’est important que la traque se poursuivre», ajoute-til.
Rappelant que «l’enjeu, c’est le développement africain et la survie des populations africaines», le porte-parole du jour de Benno Bokk Yakaar de persister et signer que, «tant qu’il y aura des élites politiques qui pillent nos ressources, nos pays n’iront pas loin».
C’est pourquoi il estime qu’il «est temps de dissuader la classe politique sur certains comportements». D’avis que «la bataille contre la mal gouvernance n’a pas seulement besoin de la justice, mais aussi de la campagne d’opinion», Mamadou Ndoye est convaincu que, «la Crei est l’institution qu’il faut pour mettre fin à tout ceci».
Toutes choses qui font que, Benno Bokk Yakaar n’exclut l’idée de s’associer aux avocats de l’Etat pour en savoir plus sur la poursuite de la traque des biens mal acquis. Et cela même si certaines personnes au sein de Benno Bokk Yakaar sont menacées de passer devant la Crei.
«Notre structure a une tache cardinale qui est là pour le peuple sénégalais afin de soutenir fermement la lutte contre l’enrichissement illicite. Et quelle que soit la personne qui est poursuivie, elle sera punie, qu’elle soit de Benno Bokk Yakaar ou pas», indique-t-il.
Une sortie des alliés du Pré- sident de la République qui vient conforter celle du Ministre de la justice, Me Sidiki Kaba. «D’autres dossiers seront ouverts au mois d’avril», avait-il dit quelques heures après le verdict du procès de Karim Wade.
Le dernier Premier ministre de l’ancien Président, Souleymane Ndéné Ndiaye, fait fausse route quand il soutient dans l’édition d’hier de L’Observateur : «(...) tous les fonds que j’avais gardés à partir de mes fonds politiques ont été investis dans la réélection de Me Abdoulaye Wade, à la campagne».
Depuis quand les fonds politiques sont-ils destinés à financer la campagne électorale d’un candidat à la Présidentielle, fut-il un président de la République sortant comme Me Abdoulaye Wade ? Cette révélation ne devrait-elle pas pousser les Sénégalais à douter de leurs hommes politiques ?
Comment vont nous regarder nos bailleurs de fonds et autres partenaires financiers ? On peut valablement se poser la question et nourrir une certaine crainte pour les générations futures.
L’Etat et la République ne sont pas n’importe quoi et ne doivent pas être instrumentalisés comme on le ferait d’un machin. La conscience citoyenne qui se développe de plus en plus chez nos compatriotes pousse à exiger la transparence dans l’utilisation des fonds politiques.
La gestion du pays par le Pds n’a jamais été un fleuve tranquille pour nous les contribuables. Utiliser des fonds politiques censés être neutres et devant être destinés à un usage strictement neutre à d’autres fins, comme c’était le cas durant le règne libéral, ne rassure guère les contribuables.
Il faut aller dans le sens d’une révolution au Sénégal : instaurer l’audit des fonds politiques. L’opacité qui entoure la gestion de ces fonds n’aide pas à avoir une idée de la traçabilité de ces deniers publics.
Dans un contexte où la reddition des comptes suscite une controverse, les pouvoirs publics doivent travailler à la mise en place d’un mécanisme aidant à encadrer, voire à contrôler l’utilisation de ces fonds spéciaux. Cette démarche a l’avantage d’éviter aux contribuables d’avoir à se plaindre de détournements d’objectifs et autres éventuelles distractions de leur argent.
L’éthique commande à ce que l’élite et la classe dirigeante ne tuent pas à petit feu tous les espoirs que les citoyens placent en eux, en exprimant leurs suffrages en leur faveur. Dans un pays qui a l’ambition de devenir émergent en ce troisième millénaire, certains comportements n’ont pas droit de cité au moment où le train à grande vitesse du développement ne traîne pas en chemin.
L’argent ayant servi à financer la campagne de Abdoulaye Wade à la Présidentielle de 2012 aurait pu aider à satisfaire certaines doléances des populations. Mais comme on a fini de le noter, le Sénégal restera toujours handicapé par une classe politique malade qui s’affichera toujours sous les traits de patriote. Alors qu’en réalité, on bluffe le pays !
Ce pays mérite mieux de ses fils, en particulier les plus haut placés qui sont appelés, à l’image du berger, à guider les pas de leurs mandants.