Konaté pourrait rejoindre diafra cet été
Diafra Sakho et Moussa Konaté n’ont pas encore la chance de constituer une paire avec les Lions. En club, cela pourrait être possible cet été. Selon le Daily Mirror, West Ham devrait faire une offre pour s’attacher les services de Moussa Konaté dès cet été. Le tabloïd anglais indique que les dirigeants des Hammers sont déterminés à faire venir l’attaquant sénégalais du FC Sion, la saison prochaine. La belle réussite de Diafra Sakho y est sans doute pour quelque chose, mais Konaté a surtout des statistiques qui plaident bien pour un championnat plus huppé que celui de la Suisse. Buteur à trois reprises lors des deux matchs amicaux des Lions (face au ghana et au Havre) Konaté marche également sur l’eau avec son club, le FC Sion. En 17 matchs, il a inscrit 11 buts, cette saison. Les Hammers devront se montrer convaincants en ce sens que Newcastle et Aston villa l’ont déjà sur leurs petits papiers pour la saison à venir.
Chelsea «très intéressé» par Kara Mbodji
Les très bonnes performances de Kara Mbodji ne sont passées inaperçues auprès des grosses écuries européennes. Auteur d’un très bon championnat avec son club de genk, Kara Mbodji a également réalisé une remarquable Coupe d’Afrique des nations avec le Sénégal en guinée équatoriale, malgré une élimination prématurée des Lions. Devenu titulaire indiscutable dans l’axe central des Lions, le solide défenseur sénégalais devrait bientôt quitter le racing genk et le championnat belge pour un championnat plus huppé. Après un transfert raté à West Ham, Kara Mbodji pourrait toujours atterrir en Premier League au prochain mercato estival. Puisque Chelsea serait très intéressé par le profil du colosse sénégalais, selon The Sunday Mirror. Qui rappelle que Sunderland, Newcastle et West Ham sont toujours dans les rangs pour enrôler l’ancien pensionnaire de Diambars.
Leroy Sané claque un doublé avec les U19 de l’Allemagne
Large vainqueur de la république tchèque (0-6) en déplacement, l’Allemagne a validé son ticket pour le Championnat d’Europe des moins de 19 ans qui se déroulera en grèce du 6 au 19 juillet. un joueur s’est illustré durant cette rencontre, Leroy Sané. Le fils de l’ancien international sénégalais Souleymane Sané s’est distingué en claquant un doublé aux 20ème et 64ème minutes. L’élégant joueur de Schalke 04, numéro 11 au dos, a été un poison pour la défense tchèque. Depuis son fameux but inscrit face au real Madrid dans l’antre du Santiago Bernabeu avec son club Schalke 04, Leroy Sané confirme qu’il est un joueur pétri de talent et que tout le Sénégal rêve de voir arborer un jour le maillot des Lions pour suivre les pas de son illustre père
Fallou Faye scelle Nokia /Dieuf Dieul
Le 26 avril prochain, le promoteur Fallou Faye va organiser au stadium Iba Mar Diop le duel des espoirs entre Nokia de Bada Dione et Dieuf Dieul de Fekké Ma Ci Boolé. Comme quoi, les espoirs de l’arène sont en train de trouver des combats.
Lamine Diack à Dakar aujourd’hui
Le parrain du combat Eumeu Sène / Balla Gaye 2 sera à Dakar aujourd’h ui. Lamine Diack, président de l’IAAF, va être accompagné de Cheikh Thiaré, ancien président de la Fédération sénégalaise de lutte et directeur de cabinet du patron de l’athlétisme mondial. Certains membres de son staff sont déjà à Dakar depuis une semaine.
B52 est rentré de Paris
Le prochain adversaire de Modou Lô es t à Dakar depuis avant-hier lundi. Bombardier n’a pas jugé nécessaire de rester en France, préférant rentrer au bercail. Il ne va certainement pas perdre du temps pour continuer ses entraînements.
En désaccord avec Matar Bâ...
Alioune Sarr et son staff feront face à la presse ce matin, à partir de 10h00, au salon d’honneur du stade Léopold Sédar Senghor. Une occasion pour le CNG de tracer les grandes lignes de son mandat. Entre autres questions qui seront abordées avec les journalistes, la construction de l’arène nationale, la prochaine édition du drapeau du chef de l’État à Fatick.
… Alioune Sarr rend le tablier
Cette conférence de presse devrait permettre au président du CNG de rendre publique sa démission à la tête de l’instance de la lutte. En effet, après plusieurs désaccords sur bien des points avec l’actuel ministre des ports, Matar Bâ, Dr Alioune Sarr a choisi purement et simplement de démissionner
Coach Lato atter rit à Fekké Ma Ci Boolé
Lato avait claqué la porte de Door Dooraat pour se retrouver à Parcelles Mbollo. Un séjour qu’il a écourté pour désormais se mettre à la disposition de l’écurie Fekké Ma Ci Boolé. L’entraîneur veut apporter son expertise à cette formation qui traverse de grandes difficultés cette année marquée par des défaites en début de saison. Désormais, c’est Lato qui se charge de la préparation des lutteurs.
Gris Bordeaux attendu la semaine prochaine
Avant son combat du dimanche 3 mai contre Tyson, Gris Bordeaux est attendu à Dakar la semaine prochain e, selon des s ourc es proches du 3ème Tigre de Fass. Après un long séjour en Espagne, le leader de Fass devrait d ébarquer incessamment pour répondre à l’appel du promoteur Aziz Ndiaye pour son fa ce t o f ace ave c Tyson, prévu le 19 avril prochain à Kaolack.
Papa Sow / Lac 2 face à la presse, ce jeudi
Après leur premier Jakarlo dans les locaux de la 2stv, Papa Sow de Fass et Lac de Guiers 2 de Walo se retrouveront pour la seconde fois. Ce sera ce jeudi 2 avril 2015 à partir de 17 heures à Espace Auto pour faire face à la presse cette fois-ci. Les deux adversaires du 12 avril sont attendus pour la guerre des mots.
Lansar récolte deux victoires à Daara Djolof
Lansar, l’écurie si chère à Max Mbargane, a connu une journée faste le dimanche 29 mars dernier à Daara Djolof. Ses deux poulains à savoir Super Étoile 2 et Balla Gaye Jr ont battu respectivement Boy Mboro et Big Mo, tous deux de Tay Shinger. Cette journée organisée à Daara Djolof par le promoteur Bassirou Ndiaye a été une réussite totale puisque le stade était bondé de monde.
1er avril
«Karim out, Me Abdoulaye Wade candidat à la présidentielle 2017» : c’est un gros poisson d’avril pour respecter la tradition
Accident
Un accident d’une rare gravité s’est produit, hier, tôt le matin, vers 2 heures, sur la route de Kaffrine, à hauteur du village de Nguer, à 6 km de Birkilane. Un bus de transport s’est, en effet, retrouvé dans le décor et s’est renversé, après que son pneu avant droit a éclaté. Immatriculé Kf-0786-A, le bus en provenance de Diaobé était en partance pour Ndakaaru. L’accident a fait 7 morts, dont 4 sur le coup. 32 blessés ont aussi été dénombrés, dont 9 dans un état grave.
Saisie de…
Au rythme où vont les choses, bientôt, il n’y aura plus sur le marché que du sucre importé frauduleux. Car «nak», le fait est que la saisie de quantités de sucre illégalement introduites au Sunugaal s’enchaîne. La dernière en date est celle opérée par le Bureau des douanes de Ndakaaru-Port-Nord, au niveau du Môle 8. Elle a, en effet, saisi ce mardi pas moins de 189 tonnes de sucre à bord de 7 conteneurs en provenance de Dubaï. La marchandise est évaluée à plus de 132 millions de francs Cfa sur le marché intérieur. Selon le communiqué de la douane, la saisie sur cette importation frauduleuse ciblée fait suite au contrôle physique opéré par les douaniers. Le Bureau des relations publiques et de la communication (Brpc) des douanes informe, en outre, que «les conteneurs ont été faussement déclarés (dans le manifeste) contenir du zinc, de la peinture et du papier».
…189 T de sucre
Selon le Brpc, il s’agit là d’une stratégie savamment orchestrée pour tromper la vigilance des agents des douanes afin de payer moins de droits et taxes d’entrée. La douane renseigne être en train de faire le nécessaire pour l’identification des véritables propriétaires de ces marchandises importées sans autorisation qui encourent des sanctions pécuniaires et pénales. Il y a une semaine, ce même bureau de contrôle du Môle 8, avait saisi 10 conteneurs de 27 tonnes de sucre, soit 270 tonnes de sucre cristallisé. Il faut cependant noter qu’il y a quelques malins qui parviennent à passer les mailles. Il y a deux semaines, «Le Pop» évoquait une nébuleuses autour de deux containeurs de 27 tonnes de sucre chacun saisi à Diourbel à la mi-février et appartenant à deux grands commerçants à Touba, habitant au quartier Darou Khoudouss. Dans le même article, on vous parlait de l’intense réseau de fraudeurs de sucre venant de Dubaï qui opère au Sunugaal.
Massaly
Mamadou Lamine Massaly va retrouver les siens. La Cour d’appel de Ndakaaru lui a en effet accordé la liberté provisoire. C'est en tenue traditionnelle que le responsable de la «Jeunesse wadiste» a comparu, hier, devant ladite juridiction. Dans son réquisitoire, le Parquet général a estimé que toutes les conditions sont réunies pour faire bénéficier au responsable libéral à Thiès une liberté provisoire. A l’audience des flagrants délits, le tribunal lui avait accordé la liberté provisoire. Mais le Parquet s'y était opposé. Massaly est poursuivi pour diffamation sur corps constitués (gendarmerie), violences et voies de fait, entre autres. Il avait déclaré avoir fait l’objet de tortures et de kidnapping de la part des enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane.
Arrêt…
Le gouvernement sunugaalien a décidé de mettre fin à la phase expérimentale de la 4G. Selon le communiqué publié à cet effet, «c’est pour se donner des chances d'obtenir les meilleurs résultats possibles dans l'exploitation de cette technologie correspondant à la quatrième génération des standards de la téléphonie mobile». Des explications fournies par le ministère des Postes et des Télécommunications, il est indiqué que c’est «après avoir autorisé une phase expérimentale (pilote 4G) d'avril 2013 au 31 décembre 2014, puis prolongé cette phase jusqu'au 31 mars 2015 (que) le gouvernement du (Sunugaal) a décidé de mettre fin à cette expérimentation et de se faire accompagner dans la suite du processus par un cabinet d’expertise internationale». L’objectif est, selon la même source, «de préserver les intérêts du (Sunugaal) et lui donner les chances d'obtenir les meilleurs résultats dans cet exercice d'attribution des autorisations d'exploitation de la 4G».
…De la 4G
Le communiqué renseigne également que «l'objectif est d'identifier les options possibles de mise en vente des licences 4G, en prenant en compte les intérêts du (Sunugaal) sur tous les plans». «Les propositions reçues des opérateurs de télécommunications présents sur le marché national ont été jugées insuffisantes et ne prennent pas en compte les préoccupations de l'Etat du (Sunugaal) en termes d'investissements futurs», précise le département de tutelle qui ajoute que «le gouvernement doit par ailleurs se donner une meilleure visibilité sur les ressources de fréquences à mettre à la disposition des opérateurs pour le déploiement global de la 4G, à cause principalement du processus de réaménagement des fréquences qui ferait suite au basculement à la télévision numérique». Enfin souligne le département dirigé âr Yaye Abdoul Kane, «la phase-test de la 4G étant gratuite et les services n'étant pas commercialisés, son arrêt, en attendant l'attribution des licences, ne devrait donc pas avoir de conséquences financières».
Sonatel
Suite à la décision du gouvernement d’arrêter la licence 4G, la Sonatel s’est fendu, hier, un communiqué sur le sujet. Et c’est pour informer «l’ensemble de ses clients et testeurs de la fin de la phase pilote de la 4G à compter de ce mardi 31 mars à 23h59». La Sonatel renseigne que cela fait suite à la décision de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), notifiée à Sonatel le lundi 30 mars 2015. «Nous vous tiendrons informés du lancement commercial du réseau 4G d’Orange lorsque les autorités en auront fixé les modalités», souligne néanmoins l’opérateur historique qui précise toutefois que «Sonatel n'a pas encore été invitée à soumettre une proposition pour l'obtention d’une licence 4G». Mais, en attendant, dit-il:«Les clients peuvent continuer à surfer sur le meilleur réseau 3G+ du (Sunugaal)».
Clash entre Iran Ndao…
Hier à l’occasion de la conférence organisée par le collectif pour un Sunugaal émergent et constant dans une dynamique de continuité de Serigne Abdou Wahab Gaye, Oustaz Iran Ndao et Abdou Aziz Kébé, conseiller du Premier ministre en charge des Affaires religieuses, ont failli gâcher la rencontre. En effet, tout est parti des propos du conférencier du jour, Oustaz Iran Ndao qui disait en substance dans son sermon : «Si, on vous nomme conseiller d’un ministre ou du président de la République et qu’on vous paie un salaire d’un million, mais vous aurez toutes les difficultés à dire la vérité à votre patron à cause du million que vous recevez. Mais ce n’est pas tout le monde». Des propos d’Iran Ndao qui ne sont pas restés indifférents.
…Et Abdou Aziz Kébé
Puisque, prenant la parole, le conseiller du Premier ministre en charge des affaires religieuses, a taclé le prêcheur. «Je veux recadrer le débat et dire que ce n’est pas tous les conseillers qui ont du mal à dire la vérité à leur patron à cause des privilèges…» a tenté de réagir, Abdou Aziz Kébé de la Primature avant qu’il ne soit interrompu par Iran Ndao. «Je suis plus âgé que toi et je t’invite à dire la vérité. Moi, j’ai bel et bien dit que ce n’est pas tout le monde qui est exposé à cette situation-là. Donc pourquoi vouloir dire que vous allez me recadrer. De toute façon, on va régler ce problème-là ailleurs, mais pas ici, toi tu sais bien. Dégage !», rétorque, Oustaz Ndao. Dépassé par la tournure des choses, le conseiller du Pm a présenté toutes ses excuses au prêcheur, à l’assistance et aux organisateurs avant de prier Dieu de l’inspirer à ne jamais dire des choses qui vont faire mal à qui que ce soit. A peine terminé, Iran Ndao a vidé la salle avant de demander à Oustaz Alioune Sall de poursuivre la conférence.
Apr Matam
Selon un communiqué qui nous est parvenu, des cadres de l’Apr du département de Matam se sont réunis, hier, pour dénoncer «la situation grave et délétère que traverse le parti dans le département». Une assemblée qui s’est tenue sous la présidence de Mody Sy, coordonnateur de l’Apr à Matam et Pca de la Sones. Durant plus de quatre tours d’horloge, informe ledit document, ces cadres ont fait comprendre que cette situation «ne peut plus perdurer» et qu’ils entendent apporter des solutions. Dans le plan d’actions qu’ils comptent dérouler dans le courant du mois de mai prochain, ils vont organiser un meeting à Matam avec des campagnes de proximité à travers les villes, villages et quartiers du département. Une tournée qui leur permettra de «sensibiliser les populations sur l’impérieuse nécessité pour elles de s’inscrire sur les listes électorales afin de réélire SMS au premier tour des élections de 2017».
Mise au point
Le Secrétaire d’Etat chargé de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales - qui faisait face à la presse, hier - a réfuté les informations selon lesquelles il serait contre la réduction du mandat du chef de l’Etat de 7 à 5 ans. Youssou Touré a déclaré qu’il n’est pas contre cette réduction et qu’il se plie à la volonté de son leader. «On veut me classer dans cette catégorie de personnes qui refusent que le mandat soit réduit. Mais, je n’ai jamais dit que je suis contre cette volonté politique de SMS. Nous n’avons aucune fixation sur ce point», a indiqué le chef de file du réseau des enseignants de l’Apr. Et de poursuivre : «Nous soutenons le Président sur cette question. Et je dois souligner qu’en admettant de réduire son mandat, SMS rejoint Nelson Mandela dans sa grandeur. Il a pris cette décision, sans l’influence de personne. Nous aurions souhaité que ce soit 7 ans, mais étant donné que SMS s’est engagé à réduire son mandat de 7 à 5 ans, nous le soutenons. Maintenant, c’est aux juristes de voir la faisabilité».
Buhari élu…
Alterrnance au Nigeria. Le candidat de l'opposition Muhammadu Buhari, général à la retraite âgé de 72 ans, remporté la Présidentielle la plus serrée de l'histoire du Nigeria par 15,4 millions de voix contre 13,3 millions (il a gagné 20 Etats contre 15 au président sortant, les résultats de l’Etat de Borno n’étaient pas tombés) pour le président sortant Goodluck Jonathan. Mardi soir, le décompte presque complet des 36 Etats du pays, plus la capitale Abuja, réalisé par la commission nationale électorale indépendante (Inec) accordait en effet plus de deux millions de voix d'avance (sur 68,8 millions d'électeurs inscrits) à Muhammadu Buhari face au président sortant. D’ailleurs, Goodluck Jonathan a officiellement reconnu sa défaite dans un communiqué. «Je remercie tous les Nigérians, une fois de plus, pour l'immense opportunité qui m'a été donnée de diriger ce pays (...)», dit-il.
…Prési du Nigeria
«J'ai transmis mes voeux personnels au général Muhammadu Buhari. J'ai promis à ce pays des élections libres et justes. J'ai tenu ma parole. Aucune ambition personnelle ne vaut le sang d'aucun Nigérian. L'unité, la stabilité et le progrès de notre cher pays est plus important que tout le reste», ajoute le président déchu. C’est la première fois dans l'histoire de cette ancienne colonie anglaise que «l'opposition chasse un gouvernement par la voie des urnes au Nigeria», s'est réjoui Lai Mohammed, porte-parole du Congrès progressiste (APC), le mouvement de M. Buhari . Fort de sa réputation d'intégrité et de militaire à poigne, en souvenir de son passage au pouvoir entre 1983 et 1985 après un coup d’Etat, Muhammadu Buhari a promis de rompre avec la passivité des autorités précédentes vis-à-vis de Boko Haram et de lutter contre un autre mal endémique, la corruption.
TOUMANI TOURÉ AUDITIONNÉ À DAKAR SUR UN FINANCEMENT LIBYEN POUR SARKOZY
Dakar, 31 mars 2015 (AFP) - L'ex-président malien Amadou Toumani Touré, surnommé ATT, a été auditionné à Dakar en tant que "témoin" dans l'enquête française sur un présumé financement libyen en faveur de l'ex-chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, a-t-on appris mardi auprès de son entourage.
M. Touré, exilé à Dakar depuis avril 2012, peu après le renversement de son pouvoir, "a été convoqué en tant que témoin par la DIC (Division des investigations criminelles, police judiciaire sénégalaise) dans le cadre d'une commission rogatoire française", a indiqué cette source proche ayant requis l'anonymat, sans préciser la date de cette audition.
Selon elle, la DIC "lui a demandé ce qu'il sait du financement libyen" dont aurait bénéficié M. Sarkozy, dossier dans lequel est cité Amadou Cheikh "Bani Kanté, un de ses conseillers qui dirigeait un fonds d'investissements libyens".
Elle a exclu toute autre audition de M. Touré dans cette affaire. Joint par l'AFP, un responsable de la DIC a décliné tout commentaire. Des médias ont rapporté que l'audition de M. Touré a eu lieu le 24 mars. M. Kanté, ancien chargé de mission à la présidence, est un ex-représentant des investissements libyens en Afrique de l'Ouest.
Son nom a circulé dans les médias comme possible "porteur de valises" du régime du colonel Mouammar Kadhafi, renversé et tué en 2011. Interrogé par l'AFP depuis Bamako en août 2014, M. Kanté avait "catégoriquement" démenti avoir eu connaissance d'un éventuel financement libyen de la campagne de Sarkozy.
Nicolas Sarkozy et plusieurs de ses proches ont été placés sur écoute en septembre 2013 dans l'enquête sur les accusations, non étayées jusqu'à présent, d'un financement par la Libye de sa campagne victorieuse de 2007.
Amadou Toumani Touré a été renversé le 22 mars 2012 par des militaires qui l'accusaient d'incurie dans la lutte contre les groupes armés alors actifs dans le nord du pays. Il a quitté Bamako en avril 2012 avec sa famille pour Dakar, où il vit depuis.
Il est menacé d'un procès pour "haute trahison" par le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, élu en 2013. Fin décembre 2013, le gouvernement malien avait notamment mis en cause M. Touré pour avoir, pendant son mandat, laissé le Nord tomber aux mains des groupes armés.
L'Assemblée nationale a ouvert il y a quelques mois une enquête pour décider d'éventuelles poursuites.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, SALIOU GUÈYE
LE SYNDROME SOCIALISTE
La décision antidémocratique de faire de Karim Wade le candidat du Pds pour la présidentielle de 2017, a libéré certaines énergies qui attendaient l’outrecuidance wadienne pour acter leur départ
Saliou Guèye, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 31/03/2015
Le parti démocratique sénégalais (Pds) est-il en train de vivre ses derniers instants en tant que formation politique d’obédience libéralo-travailliste qui a eu à lutter pour l’avènement d’une République démocratique ? À voir les départs de pontes enregistrés depuis la perte du pouvoir, en mars 2012, on ne pourrait répondre que par l’affirmative.
En Afrique, plus particulièrement au Sénégal, la perte du pouvoir n’est pas signe de remobilisation, de régénérescence, de renouveau, d’introspection ; elle est le lieu de désagrégation, de déconfiture ou d’implosion.
Quand le Parti socialiste (Ps) a perdu le pouvoir en 2000, beaucoup de ses militants quittèrent, sans vergogne, le navire vert qui tanguait dans les eaux troubles de la défaite électorale, pour transhumer vers les plages bleues. Beaucoup de socialistes qui étaient aux responsabilités sous le magistère de Diouf ont tourné casaque quand leur gestion était épinglée par des audits. La crainte de poursuites pénales et/ou la recherche de prébendes poussèrent certains responsables socialistes à transhumer au Pds. Certains qui ont eu maille à partir avec la justice ont été absous, curieusement, par cette même justice. C’est le pretium doloris de la transhumance.
Ainsi feu Abdoulaye Diack, Aïda Mbodj, Sada Ndiaye, Léna Fall Diagne, Adama Sall, Abdourahmane Sow, Cora Fall, Mbaye Diouf, Aïda Ndiongue et sa sœur Bakhao ainsi que l’époux de cette dernière, Mame Birame Diouf, la défunte Tiéo Cissé Doucouré, André Sonko, Paul Ndong, Balla Moussa Daffé, Salif Bâ, feu Assane Diagne, Alassane Dialy Ndiaye, etc., ont troqué la rose au poing (logo du Ps) contre l’épi de maïs (logo du Pds).
Lobatt Fall a transhumé, lui, au Pds avant de déposer ses baluchons à l’Apr. Mbaye Jacques Diop a abandonné son compagnonnage avec Diouf dans l’entre-deux tours de la présidentielle de 2000. A ceux-là se sont ajoutés les départs des éléphants pour créer leur propre parti parce que ne reconnaissant plus le leadership d’Ousmane Tanor qu’un Abdou Diouf leur avait imposé en 1996 lors du mémorable congrès sans débat. Il s’agit de Souty Touré, Abdoulaye Makhtar Diop, Mamadou Diop et Robert Sagna.
Nonobstant ces nombreux départs, le Ps, affaibli, a tenu le coup aux élections législatives subséquentes en se classant deuxième force politique après le Pds qui l’a vidé de son sang. Même si les transhumants et les démissionnaires ont été qualifiés péjorativement de mauvaise graisse, le mammouth socialiste ne s’est pas remis de ces nombreux départs. Et depuis 2000, le score électoral du Ps ne cesse de s’étioler.
Aujourd’hui le Pds, qui a perdu le pouvoir en 2012, subit à son tour les mêmes turbulences que le Ps en 2000. Pape Diop, Abdoulaye Baldé, Thierno Lô, Kalidou Diallo et Aminata Lô n’ont pas mis de temps pour créer leur mouvement politique et s’affranchir de la tutelle wadienne. Abdou Fall et Sitor Ndour ont préféré créer des regroupements politiques avant de se saborder au sein de l’Alliance pour la République (Apr). Seydou Diouf, Innocence Ntap Ndiaye, Moustapha Sourang, Bécaye Diop, Modibo Diop, Awa Ndiaye et Baïla Wane ont rejoint avec armes et bagages les prairies marron-beige. Ousmane Ngom et Iba Der Thiam sont en stand-by, s’ils n’ont pas déjà changé de camp officieusement.
Même si le Pds s’est retrouvé avec moins de députés dans la présente législature et a perdu plusieurs collectivités locales, force est de dire qu’il a résisté en se positionnant comme la deuxième force politique du Sénégal. Mais la défaite de mars 2012 n’a pas servi de pédagogie à Abdoulaye Wade pour reformater son parti en déliquescence. À la place d’une réforme en profondeur, le pontife du Sopi a préféré le statu quo en confiant le parti à Oumar Sarr pour chauffer la place en attendant d’affiner une stratégie dévolutive pour son fils Karim Wade.
D’ailleurs toute la classe politique libérale s’était formalisée du choix d’Oumar Sarr dont le charisme et les compétences politiques ne prédestinent pas à la coordination des activités du Pds. Mais pour freiner l’ambition des apparatchiks dont chacun se voyait le légataire légitime du Pds, Abdoulaye Wade a préféré confier provisoirement son patrimoine politique au dévoué et non-ambitieux maire de Dagana. Ce jeu de clair-obscur a beaucoup pesé sur les dissensions intestines dirigées par Aïda Mbodj qui a créé son mouvement politique Alliance nationale pour la démocratie/Saxal Sénégal tout en restant au sein du Pds. Habib Sy a fait de même avec «Vision pour un Sénégal nouveau». D’ailleurs, la situation carcérale de Karim Wade le pousse prématurément à s’auto-investir candidat de substitution.
Serigne Mbacké Ndiaye nage dans le flou. Souleymane Ndéné Ndiaye et Modou Fada, qui ont toujours attendu le congrès de renouvellement de l’organigramme libéral, se sont préparés à toute éventualité de dissidence.
Mais la décision antidémocratique de mettre Karim Wade à la tête du Pds, puisqu’il en est le porte-étendard pour la présidentielle de 2017, a libéré certaines énergies qui attendaient la bêtise wadienne pour acter leur départ du Pds. C’est ainsi que Souleymane Ndéné Ndiaye, qui a toujours soutenu inflexiblement qu’il ne serait jamais derrière Karim Wade au moment de la toute-puissance de ce dernier, vient de l’officialiser en décidant de quitter le navire bleu vacillant dans un océan de turbulences. Ndéné qui part, c’est un symbole fort du Pds qui tombe même si son poids politique reste encore confidentiel.
Cependant c’est une saignée qui atrophie encore le Pds. Certainement des hâbleurs de la trempe de Babacar Gaye, Woré Sarr, Oumar Sarr, Lamine Bâ et Baba Wane joueront à l’autruche en parlant d’une feuille morte qui se sépare de l’arbre libéral resplendissant encore de vie. Mais ce sont ces analyses abracadabrantes, irréfléchies et ces orgueils malhabiles, fléchissant devant les stratégies opératoires de consolidation de l’effectif et de reconquête de l’électorat perdu, qui ont plongé le Ps et l’Afp dans une descente aux enfers sans fin.
Ouagadougou, 31 mars 2015 (AFP) - Une grève des chauffeurs routiers provoque des délestages électriques au Burkina Faso, où plusieurs centrales fonctionnant au pétrole ne sont plus approvisionnées en carburant, a-t-on appris mardi auprès de la société nationale d'électricité (Sonabel).
"La fourniture de l'électricité connaît une forte perturbation dans la mesure où certaines centrales sont à l'arrêt faute de carburant" du fait de "la grève des chauffeurs du Burkina", a indiqué la Sonabel dans un communiqué.
Une vingtaine de camions-citernes qui devaient approvisionner des centrales électriques ont été bloqués du fait du mouvement social, a indiqué à l'AFP un responsable de la communication de cette entreprise.
Certains "points névralgiques", comme les hôpitaux et les sites de l'Office national d'eau et d'assainissement (Onea), en charge de la fourniture d'eau, devraient être préservés des délestages, a observé la Sonabel.
"Ils auraient dû prendre leurs précautions parce qu'on les a prévenus depuis un mois que nous allions entrer en grève. Ce n'est pas de notre faute", a réagi le président de l'Union nationale des chauffeurs routiers du Burkina (UNCRB), Brahima Rabo.
Les délestages étaient déjà fréquents avant la grève en cette période de forte chaleur au Burkina Faso, pays sahélien enclavé où les températures montent souvent jusqu'à 45 degrés.
Les chauffeurs routiers ont entamé lundi une grève de 48 heures pour exiger l'application d'une convention collective qui devait entrer en vigueur en 2011. Cette convention prévoit l'octroi de salaires décents et la déclaration des chauffeurs à la sécurité sociale.
"Il n'y a pas un seul routier à Ouagadougou qui peut dire qu'il a été déclaré. Il n'y en a pas", a affirmé Abdoulaye Ouédraogo, un chauffeur routier. Des dizaines de camions et cars de transport interurbain et international étaient stationnés dans les principales voies d'accès à la capitale, a constaté un journaliste de l'AFP.
De nombreux passagers étaient également bloqués dans les gares routières faute de cars, tandis que les files de voitures s'allongeaient dans les stations distribuant encore de l'essence.
Les grèves se multiplient depuis plusieurs mois au Burkina Faso, un pays pauvre d'Afrique de l'ouest où une insurrection populaire a poussé le président Blaise Compaoré a quitter le pouvoir le 31 octobre après 27 ans de règne.
Une autre grève touche depuis une semaine les Brasseries du Burkina (Brakina), dont les agents exigent des augmentations salariales d'au moins 80%.
UNE ONG DEMANDE LA TRADUCTION DEVANT LA JUSTICE DE BLAISE COMPAORÉ POUR "ASSASSINATS"
Ouagadougou, 31 mars 2015 (AFP) - Une ONG burkinabè a annoncé mardi à Ouagadougou avoir demandé la traduction devant la justice de l'ancien président Blaise Compaoré pour des "assassinats" commis durant les émeutes ayant abouti à sa démission fin octobre.
Le Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP), qui ne peut porter plainte directement contre un ancien chef de l'Etat, a demandé à l'assemblée nationale intérimaire la "mise en accusation" de M. Compaoré devant la Haute cour de justice pour des faits "d'assassinats et tentative d'assassinats" survenus durant la révolution d'octobre 2014, a déclaré son président Chrysogone Zougmoré.
La même demande a été formulée au sujet de l'ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao et de l'ex-ministre de la Sécurité (l'équivalent du ministre de l'Intérieur au Burkina) Jérôme Bougouma.
"Nous allons voter la loi pour que Blaise Compaoré soit poursuivi pour les actes" qu'il a commis, a promis David Moyenga, député du Conseil national de transition (CNT - l'assemblée intérimaire), pour qui "les Burkinabè sont en droit de demander des comptes au régime déchu".
Le MBDHP et des victimes "blessées par balle" durant les émeutes anti-Compaoré ont également déposé une plainte contre François Compaoré, le frère cadet de l'ex-président, a fait savoir le président de cette ONG lors d'une conférence de presse.
François Compaoré, qualifié de "petit président", était critiqué pour sa mainmise sur le monde des affaires au Burkina. Au moins un homme a été abattu devant sa résidence avant que celle-ci ne soit méthodiquement pillée par une foule en colère.
Les émeutes ayant abouti au renversement de Blaise Compaoré après 27 ans de règne ont officiellement fait 24 morts et 625 blessés entre le jeudi 30 octobre et le dimanche 2 novembre 2014. La société civile burkinabè dénombre une trentaine de morts.
"Des hommes armés de fusils de guerre, notamment des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), et des individus non identifiés en civil ont volontairement et intentionnellement, à divers endroits de Ouagadougou, ouvert le feu sur des manifestants aux mains nues", a tempêté M. Zougmoré.
Le RSP, dont le Premier ministre et ministre de la Défense Isaac Zida est le numéro 2, était un pilier très décrié du régime de Blaise Compaoré, dont beaucoup demandent la dissolution. La garde présidentielle, en réclamant la démission de M. Zida, a causé en février une mini-crise politique au Burkina.
Cinq mois après les crimes "odieux" commis durant la révolution d'octobre, "aucune procédure judiciaire concrète n'a été initiée", a estimé "avec consternation et regret" le MBDHP, qui dénonce "l'inertie du pouvoir" à ce sujet.
L'ONG a également émis une "requête" auprès de M. Zida afin qu'il donne "ordre de poursuite" contre le général Gilbert Diendéré, l'ancien chef d'état-major particulier de Blaise Compaoré, le général Honoré Nabéré Traoré, chef d'état-major des armées durant l'insurrection, et tous les militaires impliqués dans ces crimes. Blaise Compaoré, qui vit actuellement en Côte d'Ivoire, "n'est pas au-dessus de la loi.
S'il a fui c'est parce qu'il se reproche quelque chose. Maintenant, la justice doit faire son travail", a commenté Me Bénéwendé Sankara, un ténor de l'ex-opposition. "Il y a longtemps que nous demandons que Blaise Compaoré et son régime soient jugés pour les crimes abominables qui ont été commis", a-t-il ajouté.
Un juge d'instruction a été saisi fin mars dans l'affaire Thomas Sankara, président burkinabè assassiné en 1987 lors d'un coup d'Etat ayant porté M. Compaoré au pouvoir, dont les proches demandaient depuis des années, en vain, la réouverture du dossier.
DEUX MILLIARDS D'OVINS MENACÉS PAR LA PESTE DES PETITS RUMINANTS
Abidjan, 31 mars 2015 (AFP) - Deux milliards d'ovins dans le monde sont menacés par la peste des petits ruminants (PPR), une maladie animale très contagieuse réapparue alors qu'elle était considérée comme éradiquée, ont affirmé des experts mardi à Abidjan, appelant à une campagne de vaccination contre ce virus.
La peste menace "environ 80% du cheptel, soit près de deux milliards de petits ruminants dans plus 70 pays, notamment en Afrique et en Asie", a affirmé le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, à l'ouverture d'une rencontre internationale sur "l'éradication de la PPR" regroupant près de 70 pays d'Asie, d'Europe et d'Afrique.
Le PPR est "une maladie animale très contagieuse et redoutée pour ses conséquences économiques importantes", qui peut infecter "jusqu'à 90% d'un troupeau et tuer 70% des animaux infectés" une fois introduite dans les élevages, a poursuivi M. Adjoumani.
Elle fait partie des maladies "jadis contrôlées qui ont refait surface", s'est-il inquiété, à l'instar de la péripneumonie contagieuse bovine, de la fièvre aphteuse ou de la peste porcine africaine. Un vaccin bon marché existe, ainsi que des tests permettant de diagnostiquer la maladie.
"Nous avons les outils pour combattre cette maladie", a observé Bernard Vallat, directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé animale (OIE), promettant une "campagne de vaccination" dans les pays les plus démunis sous réserve de financements internationaux.
Mais "il nous manque une volonté commune de toutes les régions infectées (Afrique, Moyen-Orient et Asie), des ressources pour appuyer les pays infectés les plus défavorisés et une coordination régionale et nationale", a regretté le Dr Vallat.
Le contrôle et l'éradication de la PPR est "un objectif primordial" devant sauver "un milliard de pauvres qui vivent de l'élevage", a souligné Bukar Tijani, représentant pour l'Afrique de la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
La PPR a été diagnostiquée pour le première fois en 1942 en Côte d'Ivoire, première puissance agricole d'Afrique de l'ouest qui abrite cette rencontre de trois jours. Elle cause des pertes estimées entre 1,45 et 2,1 milliards de dollars par an, selon la FAO.
L'UE "FÉLICITE CHALEUREUSEMENT" MUHAMMADU BUHARI POUR SA VICTOIRE
Bruxelles, 31 mars 2015 (AFP) - La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, a "chaleureusement félicité" mardi soir la victoire du candidat de l'opposition Muhammadu Buhari lors de l'élection présidentielle au Nigeria et remercié le président sortant, Goodluck Jonathan, pour sa "grande contribution" à la démocratisation du pays.
"Je félicite chaleureusement le général Buhari en tant que candidat victorieux du Congrès progressiste (APC), et tous ceux qui ont gagné un siège au Sénat ou à la Chambre des représentants, de tous les partis", a déclaré dans un communiqué Mme Mogherini, alors que M. Jonathan a reconnu la victoire de son rival lors du scrutin qui s'est tenu samedi.
"Il faut en premier lieu rendre hommage à tous ceux qui ont contribué à faire de ces élections un scrutin pacifique, transparent et crédible --la commission électorale, les observateurs nationaux et internationaux, la société civile, les partis politiques et, plus que tout, le peuple du Nigeria lui-même. Ils ont démontré comment une démocratie peut fonctionner", a-t-elle ajouté.
La représentante de la diplomatie européenne a également salué "les candidats qui ont reconnu leur défaite avec grâce" et souligné que "ceux qui veulent contester les résultats devraient le faire par les procédures appropriées".
"Je remercie le président sortant, Goodluck Jonathan, pour sa grande contribution à la construction du pays et à la consolidation de la démocratie au cours des cinq dernières années, et je me réjouis de travailler avec le président nouvellement élu et son gouvernement", a ajouté Mme Mogherini.
Les observateurs électoraux de l'UE resteront au Nigeria pour examiner le déroulement des élections pour les gouverneurs le 11 avril, "dont nous espérons qu'elles se déroulent dans le même esprit pacifique et démocratique", précise le communiqué.
Muhammadu Buhari, un ancien putschiste qui aime à se présenter en "converti à la démocratie", a revendiqué mardi une large victoire à la présidentielle la plus serrée de l'histoire du Nigeria, suscitant l'immense joie de ses partisans.
LA CENTRALE DE KAHONE VA GÉNÉRER 104 MEGAWATTS, ANNONCE LE DG DE LA SENELEC
Kahone (Kaolack), 31 mars (APS) - La centrale électrique de Kahone va générer dans les jours à venir une puissance de 104 mégawatts qui seront exportées vers Kaolack et les autres régions du Sénégal, a indiqué mardi, Pape Dieng, directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELEC).
‘’Dès la semaine prochaine, les quatre groupes de la centrale Kahone I, qui ont une puissance unitaire de 3,5 mégawatts, vont fournir au réseau une énergie supplémentaire pour une puissance totale de 14 mégawatts’’, a-t-il déclaré.
M. Dieng s’exprimait lors d’une visite préparatoire de la venue du président de la République, Macky Sall, à la centrale régionale, pour l’inauguration de l’extension de Kahone II, le 13 avril.
Construite en 1981, la centrale de Kahone I était à l’arrêt depuis 2008, pour des travaux de réhabilitation qui ont couté 4,5 milliards de francs CFA, a-t-il rappelé, précisant qu’ils ont redémarré en 2012.
La visite du chef de l’Etat entre dans le cadre de sa tournée économique du 11 au 15 avril dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine.
Pour ce qui est de la centrale Kahone II qui est extension, a-t-il poursuivi, il est attendue au total 90 mégawatts.
‘’Nous avons sur cette puissance, 60 mégawatts qui sont déjà en service et les autres 30 mégawatts sont attendus très bientôt dans le réseau’’, a-t-il précisé, en compagnie de techniciens de la SENELEC.