Abondant dans le même sens que les conseillés de Karim Wade, les avocats de Bibo Bourgi et de Pape Mamadou Pouye ont radicalement contesté le verdict prononcé par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Face à la presse, hier, ils en ont profité pour rectifier Me Sidiki Kaba qui a déclaré que «le recours n’est pas suspensif»
Le ministre de la justice s’est gouré sur toute la ligne. C’est du moins la conviction des avocats d’Ibrahima Abdou Khalil Bourgi dit Bibo et de Pape Mamadou Pouye, qui ont exprimé leur dé- sarroi l’issue du verdict prononcé par la Cour de l’enrichissement illicite (Crei) qui a condamné leurs clients à une peine de 5 ans d’emprisonnement ferme et une amende de 138 milliards de Cfa.
Mieux, ils ont décidé de saisir la Cour suprême pour un pourvoi en cassation. Auparavant, la défense de Bibo et Cie ont dé- montré à Me Sidiki Kaba que les peines ne sont pas applicables. «Le dossier est une construction du procureur spécial et la méthode utilisée par le parquet est un danger pour la juridiction sénégalaise, c’était une condamnation d’avance», a d’emblée précisé Me Baboucar Cissé.
Pour remettre en cause les principes de la procédure utilisée par la Crei, Me Cissé annonce un pourvoi en cassation devant la Cour suprême pour suspendre cette décision. «Nous avons déposé un recours au niveau de la cour suprême pour contester cette peine lourde et injuste pour nos clients», a soutenu le conseil de Bourgi et de Pape Mamadou Pouye.
Répondant à la sortie du ministre de justice qui a laissé entendre qu’un pourvoi ne peut pas suspendre la décision de la Crei, Me Baboucar Cissé prend le contre pieds de Me Sidiki Kaba. Non sans invoquer l’article 37 de la loi organique de la Cour suprême. Selon l’avocat, le ministre de la justice s’est vachement trompé:
«Les recours en matière pénale sont suspensifs sauf en matière civile». Dans le même sillage, Me Papa Leïty Ndiaye a attaqué les arguments brandis par la cour pour condamner leurs clients.
«Devant l’absence de preuves, la cour s’est juste tapée sur des té- moignages pour condamner nos clients car sur 27 commissions rogatoires, aucune trace mettant en connivence Bibo Bourgi et Karim Wade n’a été retrouvée», a renseigné l’avocat.
Ce que dit la loi
Loi n° 81-54 du 10 juillet 1981créant une Cour de répression de l’enrichissement illicite Art. 17- Les arrêts de la Cour sont prononcés en audience publique. Ils sont susceptibles d’un pourvoi en cassation du condamné ou du ministère public, dans les conditions prévues par l’ordonnance N° 60-17du 3 septembre 1960 portant loi organique sur la Cour suprême.
Loi organique n° 2008-35 du 7 août 2008 portant création de la Cour suprême Art. 37. - Ni le délai de recours ni le recours ne sont suspensifs, sauf dans les cas suivants : 1. en matière d’état ; 2. quand il y a faux incident ; 3. en matière de vente immobilière ; 4. en matière pénale, sauf d’une part en ce qui concerne les condamnations civiles et, d’autre part, l’existence des dispositions législatives contraires
«LA GRACE NE FAIT PAS DISPARAÎTRE LA CONDAMNATION…»
Le Professeur de droit des affaires et techniques administratives au Lycée technique de Thiès, Ndiassé Kaïré s’est évertué à faire une analyse comparative entre la décision de grâce présidentielle et l’amnistie. La grâce présidentielle qui ne fait pas disparaître la condamnation, d’après lui, dispense un condamné d’effectuer l’intégralité de sa peine. Elle reste une mesure de clémence du Président de la République qui supprime ou réduit la peine qu’un condamné aurait dû subir. Alors que l’amnistie reste une mesure législative qui efface les condamnations prononcées.
L’affaire Karim Wade sur la traque des biens mal acquis est en phase de délibération. La cours de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a bouclé le procès, dont la délibération, prévue le 23 mars prochain. Mais, certains observateurs avertis agitent l’éventualité d’une grâce présidentielle pour apaiser les tensions sociales, pouvant en découler.
Si toutefois, la cours suit le réquisitoire sévère du Procureur, les militants du parti démocratique sénégalais qui contestent la légitimité de cette juridiction pourrait installer du coup une instabilité du pays. Même si, force restera à la loi, la grâce présidentielle, attendue à l’occasion des fêtes de l’indépendance du mois d’avril prochain pourrait désamorcer la bombe à retardement.
Ainsi, le juriste a fait une analyse comparative entre la grâce présidentielle et l’amnistie pour tirer au clair, la lanterne de l’opinion sur ces deux concepts proches. Sa lecture comparée a permis de relever les nuances entre les deux concepts pour intervenir dans le cas du dossier de Karim Wade, accusé de détournement de deniers publics.
Une fois qu’il y’ait emprisonnement, certains y voient une possible mesure de clémence dans l’optique d’apaiser la situation tendue du pays. Cette éventualité de perturbation qui plane sur la tête des sénégalais pourrait s’estomper après une application de ces mesures de clémence. N’empêche, les enjeux politiques vont demeurer. Mais, l’essentiel pour les populations du pays reste la conservation de la stabilité légendaire du Sénégal
Conditions
La grâce présidentielle, loin de faire disparaître la condamnation, reste une mesure de clémence, dont dispose seul, le Président de la République. Elle intervient dans ces cas de figure pour dispenser un condamné d’effectuer l’intégralité de sa peine.
«Le condamné doit avoir fait l’objet d’une peine privative de liberté (emprisonnement) ou d’une peine patrimoniale (amen de) ou d’une peine particulière (travail d’intérêt général par exemple). Cette condamnation doit être exécutoire.
En matière pénale, la condamnation est une décision de justice, déclarant une personne coupable d’avoir commis une infraction et prononçant une peine », précise le Professeur du droit des affaires et techniques administratives au Lycée Technique de Thiès, Ndiassé Kaïré, qui reste d’avis que la condamnation devient définitive, lorsque toutes les voies de recours sont épuisées.
Et, il est à noter que la grâce présidentielle, d’après le professeur, ne peut pas concerner le retrait total ou partiel de points du permis de conduire. Il s’agit là, dirat-il, d’une sanction administrative et non d’une peine.
Procédure
Le recours en grâce est adressé au Président de la République par le condamné. Il peut aussi être formé par un membre de sa famille, par un ami, par le Parquet. « L’instruction du recours est réalisée par le Procureur de la République, près du tribunal qui a prononcé la condamnation (ou par le Procureur général, si cette condamnation a été prononcée par une cour d’appel).
Dans tous les cas, le Procureur général de la cour d’appel donne son avis sur le recours. Ainsi, le dossier du recours en grâce est ensuite transmis à la direction des affaires criminelles et des grâces (Dacg) du ministère de la justice », recadre le juriste, tout en soulignant que le décret de grâce, signé par le Président de la République, est contresigné par le Premier ministre, par le ministre de la justice et, le cas échéant, le ou les ministres ayant procédé à l’examen préalable du recours.
Les décrets de grâce ne sont pas publiés au Journal officiel. Ils sont notifiés directement aux condamnés.
Conséquences
« La grâce dispense seulement d’exécuter la peine en totalité ou partiellement. Elle peut aussi remplacer la peine initiale par une peine moins forte. Elle est donc sans effet sur la décision de condamnation, qui figure toujours au casier judiciaire.
Et, une grâce n’ayant pas supprimé la dé- cision de condamnation, celle-ci peut encore faire l’objet d’une procédure de révision », défend Ndiassé Kaïré, qui reconnaît que la grâce ne fait pas obstacle au droit pour la victime, d’obtenir réparation du préjudice causé par l’infraction.
Entre la grâce et l’amnistie
Dans l’étude comparée, le juriste se veut d’être clair. A ce niveau, il exige une certaine clairvoyance pour éviter la confusion entre les deux concepts proches. « La grâce présidentielle ne doit pas être confondue avec l’amnistie. Elle est une mesure individuelle, appartenant seulement au Président de la République qui dispense d’exécuter la peine. Mais, elle n’efface pas la condamnation.
Alors que l’amnistie est une mesure législative qui efface les condamnations prononcées », différenciet-il. Avant d’indiquer que la grâce est une prérogative constitutionnelle du chef de l’Etat, dont l’article 47 de la Constitution dispose : « le président de la République a le droit de faire grâce ».
Cette mesure s’étend généralement à tous les délinquants (majeurs ou mineurs). Elle s’applique aussi aux délinquants (primaires ou récidivistes). Selon les pénalistes, rappelle professeur Kaïré, le condamné doit former un recours en grâce, adressé au président de la République par voie hiérarchique.
« L’affaire est instruite par le Parquet et le dossier étudié par la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces du ministère de la Justice. Si le recours concerne l’exécution d’une peine capitale, le dossier devra être transmis au Conseil Supérieur de la Magistrature.
Le Conseil émet un avis. Mais, c’est le chef de l’Etat qui prend souverainement la décision», recadre le juriste. Cette procédure, conclut-il, n’est valable que pour la grâce individuelle.
Le verdict de la CREI est enfin tombé. Il marque l’épilogue d’un long feuilleton juridico politique qui a tenu le Sénégal entier en haleine pendant tout le temps qu’à duré le cirque des procédures qui ont abouti à une condamnation lourde pour les uns équitable pour les autres.
Mais, à dépasser le contour du processus juridico institutionnel qui a précédé un verdict du reste prévisible des réflexions majeures s’imposent. Wade père, fin politicien, grand manipulateur, versatile et téméraire n’aura surpris personne.
La saga de la Wadophobie qui a toujours mis au pas les adeptes du SOPI est réapparue sous forme de dose hypnotisant et au-delà du fragile vernis des apparences de démocratie, les jeux de coulisse ont bien vite réussi à faire passer comme lettre à la poste la candidature de Wade fils pour la présidentielle de 2017.
Ce flirt avec la célébrité qui donnait ainsi à Karim le jackpot de l’unanimisme plutôt populiste, cultivé par son père de président déchu autour de lui se voit dans une posture de futur homme d’état même étant en prison.
Mais cette candidature annoncée sur fonds de troubles même silencieux installe la multitude dans d’autres troubles endogènes et exogènes.
Une telle entreprise initiée et réussie par le prophète du SOPI autour du plébiscite de son fils est aussi un avantage turbulent car présente une multitude de logiques divergentes selon les positions inavouées et celles superficielles qui expriment un semblant d’adhésion plutôt hypocrite.
La première hypothèse, qui présente le schéma d’une difficile représentation, d’une construction d’un état d’esprit de reconnaissance de la légitimité et par la logique de l’unité d’histoire s’articule autour de l’idée que « ce SOPI nous appartient à nous tous».
Mais le monologue silencieux est celui selon lequel « le père a été président de la république donc le fils le sera », Hélas, non ! On peut être uni par le sang et avoir des destins opposés. L’histoire d’Abdoulaye WADE est son histoire, celle de Karim WADE est la sienne.
Fonder la reconquête du pouvoir sur cette logique ne repose sur aucun postulat ou paradigme objectif. C’est juste du domaine du possible. Se battre pour cette vision comme une vérité absolue, c’est chuter fatalement et aveuglé- ment dans une erreur notoire que la plupart des observateurs et opposants politiques avertis ont combattu en son temps : la dévolution anarchique.
La seule différence avec cette désignation est que le vieux renard politique, a cette fois ci, pris en otage la plupart des militants du PDS, jadis opposés à ce model de fétichisme politique en les intégrant à son mode de ré- flexion, de fonctionnement et de comportement en jouant sur le coté victimaire de Karim.
Une dose de louvoiement subtile mais insidieusement diffuse permet de voiler les intentions réelles de mettre son « prisonnier de fils » en pole position pour l’échéance présidentielle de 2017. L’hypothèse selon laquelle le pouvoir se conquiert quand on veut mieux l’éprouver et le vivre dans la grandeur par des repères autour de la souffrance et des épreuves. Ceci pose la problématique de la logique de l’unité de lieu :
REBEUSS et le PALAIS PRESIDENTIEL.
On le sait, Me Wade est parti d’un l’un vers l’autre. Le fils aura-t-il la même trajectoire ? La représentation de ce phénomène mystico-magicopolitique perturbe la raison de plusieurs militants.
En effet Me Wade qui aura bravé les manifestations politiques interdites, aspiré des lacrymogènes et fait d’incessants allers-retours au bagne a eu une trajectoire rude et éprouvante à l’opposé de son fils qui n’a pas connu les tribulations du terrain politique. Il serait temps d’arrêter de rêver de telles vies politiques et de vivre ses rêves.
De ce point de vue, Karim aura beaucoup à apprendre. Tout le monde sait que Wade père fut un opposant plus ou moins éternel, combatif, reconnu nationalement et internationalement, qui, en son temps a pu fédérer la plupart des Sénégalais à sa cause dans le combat contre le pouvoir socialiste moribond. Ce qui n’est nullement le cas de Wade fils.
Sa trouvaille LA GENERATION DU CONCRET n’a jamais fait le poids politique au Sénégal pour légitimer un exemplaire et extraordinaire parcours militant pour le désormais candidat libéral à la présidentielle de 2017.
D’autres qui ont cette légitimité sont devenus des quantités et des qualités négligeables et insignifiantes.
Au-delà des « candidats légitimes » qui auraient pu arborer les couleurs libérales à cette échéance présidentielle annoncée tels que Me Ousmane Ngom, Idrissa Seck , et dans une moindre mesure Souleymane Ndéné Ndiaye, ceux là qui s’agitent sont ,soit des militants de la 25eme heure ou de simples jupitériens politiques tombés dans les bonnes grâces du prophète du SOPI qui a toujours été fidèle à certaines amitiés privilégiées…
Mais la logique de l’espoir d’une pérennisation de ces idéaux place Me Wade dans une posture de dynastie déguisée qui s’organise autour de l’hypothèse d’une dévolution silencieuse du pouvoir.
Avec la fausse note que l’impact du blocage dû à la prison et à l’espace temporel qui retient son fils dans les limites d’une inactivité politique pose la lourde équation d’un projet politique qui risque d’être différé dans sa concrétisation.
Quelles sont les causes et aboutissants de ce processus de désignation à un moment où la justice n’était pas encore rendue.
En effet l’intronisation de Karim candidat à la présidentielle de 2017 à 72heures du verdict rendu par la CREI est un malaise volontairement voulu par Wade à Macky pour encenser les consciences mal initiées autour d’une certaine idée visant à rendre son fils comme l’adversaire le plus dangereux de l’actuel président qui s’amé- nagerait ainsi une marge de paisibilité à écarter Karim du champ politique où le fils de Wade serait apparu trop encombrant .
Le verdict tombé, la question n’est pas de dire si Karim est coupable ou non L’enseignement majeur qui filtre de tout procès visant à combattre l’impunité est de donner aux institutions la plénitude de leur force véritable et leur indépendance vis-à-vis des pouvoirs. Coupable ou non, Karim, lui sait.
Dieu le sait. Karim, aujourd’hui condamné, ce ne sera pas seulement le pouvoir judicaire qui sera accusé mais aussi le pouvoir exécutif sous le prétexte que Macky Sall aurait peur de Karim candidat, comme indiqué plus haut.
Si Karim avait été libéré hier lundi 23 Mars, ce serait donc Macky Sall, c’est-à-dire le dossier Karim et la lutte contre l’enrichissement illicite qui seraient vidés de leur contenu, de leur crédibilité et de leur légitimité : tout ça pour ça ! dirait-on.
Vraisemblablement en précipitant la désignation sur fond de manipulation le samedi 21mars dernier et en éliminant d’autres candidats potentiels plus aptes, le vieux Wade a sorti de son chapeau une de ses dernières stratégies socio politiques, une bombe à retardement.
Un Boomerang ?
Mais, au moment où Karim déjà intronisé reste en prison pour le temps de la durée de peine qui vient de lui être infligée , pourra t- on toujours tenir en haleine la clameur du soutien libéral et du Sénégalais tout court qui n’aura compris que l’idée d ’ « injustice » selon son niveau d’information pour réserver sa voix aux urnes en faveur du célèbre prisonnier de Rebeuss ou la lassitude qui est le propre de l’ engagement politique quand mobilisation ne signifie toujours pas conviction et engagement indéfectible finira t- elle par triompher de l’état d’esprit des militants et sympathisants avant la date fatidique de l’élection présidentielle de 2017. Seul le temps nous édifiera !
TROISIEME - ANNIVERSAIRE DE LA DEUXIEME ALTERNANCE POLITIQUE : Karim éclipse Macky
Contrairement aux années précédentes où la célébration de l’accesion de Macky Sall à la magistracture suprême occupait le devant de la scène médiatique à la veille du 25 mars, le verdict de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) condamnant Karim Wade à 6 ans de prison ferme, a complètement relégué au second plan la célébration des trois ans de magistère du président de la République.
VERDICT DE LA CREI, PRESIDENTIELLE DE 2017… : Souleymane Ndéné Ndiaye vide son sac
Le dernier Premier ministre d’Abdoulaye Wade, à savoir Souleymane Ndéné Ndiaye, se dit très déçu du verdict jugé «politique», prononcé par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), à l’encontre de son client et camarade de parti Karim Meissa Wade. Joint au téléphone par la rédaction hier, mardi 24 mars, l’ancien directeur de campagne d’Abdoulaye Wade, lors des élections de 2012, a estimé que tout le mal qu’il souhaite à Macky Sall est qu’il lui succède en 2017. L’ex-chef de gouvernement a tout de même estimé que l’intervention du chef de l’Etat dans ce dossier est plus que nécessaire, non sans indiquer que la reddition des comptes est une bonne chose, si elle est bien menée. Toutefois, il se dit optimiste quant à l’obtention d’un meilleur jugement, si toutefois l’arrêt de la Crei est cassé par la Cour de cassation.
SAISIE DE SUCRE FRAUDULEUX AU PORT : La douane met la main sur 270 tonnes
Chapeau encore une fois à la douane sénégalaise! En véritable soldats de l’économie, les hommes de Papa Ousmane Guèye, directeur général de la Douane, ont évité à l’économie sénégalaise une grosse perte qu’allaient causer des commerçants véreux. En effet, ces derniers, par le biais d’un transitaire, ont tenté de passer à travers les mailles des filets. Transportant du sucre, un transitaire agissant en leur compte, a déclaré des carreaux dans le seul but de payer moins à la douane sénégalaise afin de se faire du beurre, indument. Mais c’était sans compter avec la vigilance des douaniers qui avaient flairé le coup.
DEBAT- «PEUT-ON AUJOURD’hUI PARLER D’UN ChOC DES CIVILISATIONS ?» : Etre «différents», quelle chance !
La Librairie Athéna accueillait ce lundi 23 mars un débat sur ce thème : «Peut-on aujourd’hui parler d’un choc des civilisations ?». Autour de la table, les philosophes Mamoussé Diagne et Souleymane Bachir Diagne ainsi que l’économiste Makhtar Diouf, avec pour modérateur le journaliste Baba Diop. Si l’on a forcément évoqué l’ouvrage de l’Américain Samuel Huntington auquel renvoie le thème, en mettant à l’épreuve quelques-unes des idées controversées de l’auteur, on a surtout envisagé la différence comme une chance
TENSION POLITIQUE, VIOLENCE VERBALE… : Adja Fatou Faye interpelle Macky et Wade
La présidente nationale des mareyeuses du Sénégal prend son bâton de pèlerin pour appeler à l’apaisement entre les deux principaux acteurs du jeu politique. Adja Fatou Faye demande au président Macky Sall et à Me Abdoulaye Wade de lâcher prise pour le bien de l’équilibre social.
APRES AVOIR MOBILISE LA SECURITE A LA VEILLE DE LA FRANCOPHONIE : Me Wade remet ça à quelques jours de la fête de l’indépendance
Mobiliser les forces de sécurité dans toute la capitale, la banlieue et l’essentiel des grands axes routiers à un moment où elles devraient être occupées à autre chose, ailleurs. Et créer une tension ambiante dont tout le monde débat dans le pays, même les religieux, tel est le coup que Me Abdoulaye Wade entend jouer à nouveau. C’est ce qu’il a décidé de faire à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, comme il l’avait fait au moment où tous les esprits étaient tournés au XVe Sommet de la Francophonie et tous les regards braqués sur Dakar.
OMAR FAYE SUR LA CONDAMNATION DE KARIM WADE : «Régler les comptes et non un règlement de compte»
La tournure prise par la traque des biens mal acquis avec la condamnation de l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade, ne présage rien de bon. C’est l’avis du Mouvement «Leeral Askanwi», coordonné par Omar Faye. Convaincu qu’avec l’exhumation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), qui vent de signer son premier verdict après 34 ans d’existence contestée, M. Faye pense que «le pays est désormais plongé dans une spirale de vengeance au lendemain de chaque alternance.»
BILAN - TROIS ANS DE MACKY SALL AU POUVOIR : Un Pse victime de sa cadence
Macky Sall fête ce jour, ses trois ans au pouvoir. Durant l’année qui vient de s’écouler, le Plan Sénégal émergent est entré dans sa phase active. A l’heure de l’évaluation, le gouvernement semble poser des pas de tortue, loin de la cadence souhaitée et rappelée aux exécutants à chaque Conseil des ministres. Au même moment, le front social bouge, en dépit des réformes annoncées et des baisses des prix des produits de grande consommation.
DIFFAMATION - AFFAIRE DES 4 MILLIARDS DE CONDE SAISIS A DAKAR : Le Quotidien gagne devant la Bcrg
La Banque centrale de la République de Guinée (Bcrg) n’a pas eu gain de cause devant le journal Le Quotidien qu’il avait attrait pour le délit de diffamation devant le juge correctionnel pour l’affaire des 4 milliards du Président guinéen Alpha Condé saisis à Dakar, le 8 août dernier par les douaniers sénégalais. La Brcg réclamait au journal Le Quotidien en guise de dommages et intérêts, la somme de 500 millions de francs Cfa.
TUBERCULOSE : Le bacille de Koch ravage les Pvvih
La tuberculose est la premiè re cause de décès chez les personnes vivant avec le Viv (Pvvih) a relevé,mardi, le chargé de programme de l’Alliance nationale de lutte contre le Sida (Ancs), Massogui Thiandoum. «C’est une maladie opportuniste qui pose un problème par rapport à la prise en charge des Pvvih», a-t-il expliqué dans un entretien avec l’Aps, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose célébrée à Kaffrine sur le thème : «Atteindre les manquants.»
SITUEE AU COEUR DE LA CAPITALE : La Médina sous haute surveillance médicale
Avec son marché, ses rues animées et son ambiance, la Médina est un quartier qui attire. Chaque jour, ce sont des milliers de personnes qui se croisent entre les allées du marché. Cette affluence n’est pas sans risque. Selon les autorités du district sanitaire, la prévalence de la tuberculose tend à devenir in - quiétante dans ce quartier.
JUGEANT LE VERDICT DE LA CREI «INACCEPTABLE» : Les avocats de Bibo Bourgi se pourvoient en cassation
A l’instar de la défense de Karim Wade, les conseils de Bibo Bourgi sont loin d’avoir dit leur dernier mot. En conférence de presse hier, les avocats de Bourgi ont décidé de se pourvoir en cassation après la condamnation de leur client à cinq ans de prison ferme et à une amende de 138 milliards de F Cfa.
PDS : Le verdict contre Karim Wade casse les manœuvres
On écrivait dans ces colonnes que les choses sérieuses allaient commencer après le prononcé du verdict de Karim Wade dans le dossier de la traque des biens mal acquis. Nous savons de sources dignes de foi que les manoeuvres sont allées crescendo depuis hier. Souleymane Ndéné Ndiaye (photo), pour ne citer que celui-là, a commencé à contacter certains responsables du Pds pour, nous diton, ouvrir une “nouvelle brèche”. Des sources proches de la Police avaient même annoncé une conférence de presse de ce dernier. Mais subitement, la machine s’est arrêtée. Selon nos sources, les principaux lieutenants de Wade ne veulent pas apparaître comme des traîtres qu’ils préfèrent “observer le deuil”, après le prononcé du verdict de 6 ans et 138 milliards de francs Cfa d’amende. On s’y attendait un peu, la hache de guerre ne sera pas déterrée cette semaine, d’autant plus que le débat sur la candidature de Karim Wade a été complètement éteint par le verdict, attaqué en cassation. C’est donc Me Wade qui va continuer à dérouler. En effet, il prévoit de tenir une manifestation vendredi prochain et de prendre l’avion le week-end de la fin du mois pour se rendre à Paris. Le boss du Pds doit en effet se présenter à un rendezvous médical et recharger aussi les batteries.
MASSALY
Mouhamadou Lamine Massaly risque de subir les contrecoups du verdict de Karim Wade. Il (re)faisait face au juge hier pour insultes publiques sur Aminata Tall, présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese). Un procès renvoyé jusqu’au 28 avril car la citation directe n’est pas rentrée. Un jour après la condamnation de Karim, il n’y avait pas grand monde libéral pour supporter le président des jeunesses wadistes. A part Bachir Diawara, aucune figure de proue du Pds n’est venue le soutenir. Le verdict d’Henri Grégoire Diop est-il passé par là ? Peut-être ! En tout cas, le conseil de la partie civile, Me Djiby Diallo, estime que ce ‘lâchage’ va rendre le prévenu plus pondéré à l’avenir. “Regardez, il n’y a personne pour le soutenir car ils sont préoccupés par Karim Wade. Ça va lui apprendre à se comporter autrement”, lance-t-il.
MASSALY (SUITE)
Le pool d’avocats qui l’avait entouré pour son face-à-face du 3 mars passé s’est également dégarni. Seul Me Demba Ciré Bathily était à son “chevet” hier. Le conseil a tenu à préciser que son client demeurait en prison pour le délit de diffamation contre la Gendarmerie et non celui d’injures publiques, qui lui a valu la comparution d’hier. Pourquoi cette affaire revient encore alors qu’elle a déjà été jugée ? “Si vous croyez en l’indépendance de la justice, c’est que vous n’avez rien compris”, déclare un Me Bathily énigmatique. No comment !
TOUSSAINT MANGA
Toussaint Manga et neuf de ses camarades de parti ne sont pas encore sortis de l’auberge. Interpellés avant-hier après l’annonce du verdict du procès de Karim Wade, ils ont été placés depuis lors en en garde à vue. De sources proches de l'enquête, il est reproché au secrétaire général de l’Ujtl et ses camarades d’infortune, des actes de vandalisme avec comme conséquence des troubles à l’ordre public et la destruction volontaire de biens appartenant autrui. Des délits qui sont passibles d'une peine d'emprisonnement et d'une amende. Aux dernières nouvelles, ils seront, sauf revirement, présentés ce matin au procureur de la République, qui décidera de la suite à donner à ce dossier.
SONES
C’est le mercredi 1er avril prochain que le tout nouveau Directeur de la SDE, Abdou Baal, devrait s’installer. Ce dernier qui était jusque-là directeur de l’Exploitation a remplacé Mamadou Dia, qui part à la retraite, mais seulement à moitié puisqu’il a été propulsé au niveau du Holding Eranov. Le nouveau boss de la SDE a la réputation d’être compétent, mais on espère qu’il saura gérer de façon…limpide, loin des pratiques obscures constatées ces dernières années, surtout dans le cadre des relations avec la SONES… Allez savoir !
SDE
D’aucuns avaient désigné le tuyau de Keur Momar Sarr “homme de l’année” pour avoir occasionné le déplacement du chef de l’Etat sur place avec une tenue militaire. Malgré tout, la population dakaroise était encore “assoiffée” après cette visite assimilée à une opération commando. Mais cette sombre page semble bien être tournée par la SDE qui a définitivement clos cet incident qui a fait trembler le palais pendant des semaines. Pour preuve, l’Etat a renouvelé, confirme Jeune Afrique après nous, jusqu’en 2018, le contrat d’affermage qui confie à la SDE la production et la distribution de l’eau dans les zones urbaines. Mieux encore, ses prérogatives ont été étendues. Et même si Dakar est mieux lotie que les autres capitales africaines, il n’en demeure pas moins que le déficit actuel en eau s’élève à 20 000 m3/jour. Les besoins additionnels dans dix ans tournent autour de 24 000 m3/jour. Le nombre de clients de la SDE est de 640 000, son chiffre d’affaires s’élève à 46 milliards de F CFA et le résultat net est de 2,6 milliards.
DESSALEMENT
Pour répondre aux besoins additionnels de la population en eau, les autorités sénégalaises, d’après Jeune Afrique, misent sur le dessalement de l’eau de mer. Ainsi, une première usine est prévue en 2017 avec une production de 50 000 m3/jour dans le cadre d’un partenariat publicprivé. Ce projet d’un investissement de 40 à 60 milliards intéresse la SDE. Le financement d’une usine d’une capacité de production de 100 000 m3/jour a été bouclé aussi avec la JICA (Agence Japonaise de Coopération Internationale). Un pari très ambitieux, surtout que ces réalisations nécessitent de très grandes quantités d’énergie alors que le Sénégal pèche encore dans ce secteur avec des coupures intempestives presque tout le temps.
SUPPRESSION DE VISA
“En politique, il faut savoir revenir sur une décision”. Cette déclaration du chef de l’Etat Macky Sall qui ressemble au wax waxeet de Wade n’a rien à voir avec le prolongement de son mandat. Il s’agit plutôt du renoncement à la “réciprocité” appliquée à ceux qui veulent venir au Sénégal. Des bruits de couloir font entendre que Macky n’a pas encore officialisé sa décision, mais il a tout de même dit le
17 mars dernier qu’il envisageait très sérieusement “la suppression pure et simple du visa d’entrée au Sénégal”, selon Jeune Afrique. En tous les cas, si Macky va au bout de sa réflexion sur ce sujet, ce sont les ressortissants des pays qui exigent des Sénégalais un visa qui vont être contents. Ces derniers, pour rappel, sont obligés de s’acquitter d’un visa biométrique à 52 euros pour venir au pays de la “Teranga”.
WAA SPORTS DE CE MERCREDI : EQUIPE NATIONALE FEMINIME : LES «LIONNES» SE REMETTENT AU TRAVAIL
La sélection féminime qui a accroché un bon point au Caire face à l’Egypte (0-0) la semaine dernière, s’est aussitôt mise au travail pour la préparation du match retour prévu le 11 avril prochain à Mbour. Dans cette optique, les « Lionnes » seront en regroupement fermé du 26 mars au 12 avril 2015 au Centre de Développement Technique Jules François Bertrand Bocandé de Toubab Dialao. L’entraineur Bassouaré Diaby et ses filles préparent le match retour qualificatif aux prochains Jeux Africains prévus à Brazza en septembre 2015.
Depuis leur arrivée au Havre, les Lionsont, un à un, rencontré leur sélectionneur, Aliou Cissé. Hier, quand la Tanière a affiché complet, une réunion a permis au coach d’imprimer sa marque
L’objectif cherché dans ce tête-à-tête entre Aliou Cissé et ses joueurs est d’atteindre les performances d’un groupe façonné par la personnalité mesurée du sélectionneur. Tout en tempérance, l’ancien coach des olympiques a su assouvir son ambition sans afficher la moindre once d’arrogance. Hier soir, après le dîner, le nouveau patron de la Tanière a rassemblé ses ouailles dans la salle pour une première réunion en attendant l’arrivée des fédéraux qui, à leur tour, s’expliqueront avec les joueurs. dans son speech, Cissé a d’abord demandé à ses joueurs de faire la différence entre la sélection et le club. Pour lui, quand on vient en équipe nationale, on ne doit pas se relâcher. Mieux, s’ils veulent réussir quelque chose de grand, il faut un bon état d’esprit pour aller chercher un résultat probant.
Lucidité et responsabilisation
Conscient de l’iintérêt que suscite son groupe, Cissé a monté des cloisons étanches pour protéger ses joueurs des interférences. Même s’il leur a fait comprendre qu’il ne cherche pas à calmer l’effervescence des sénégalais, mais, en interne, il est essentiel de rester lucide et humble quel que soit le résultat. Puis de fixer l’ordre des priorités. «Le socle, ce sont les résultats », leur a-t-il dit. «Les joueurs vivent bien ensemble et doivent continuer sur cette lancée. Personne ne doit traîner les pieds. Il faut sentir l’objectif commun même si le coach doit rester vigilant pour intervenir, le cas échéant. Si le coach procède ainsi, c’est parce qu’il veut pousser les joueurs à s’appropirer l’aventure et les responsabilités afférentes», nous rapporte-t-on.
Un pour tous, tous pour un
Depuis l’arrivée des lions au Havre, aliou cissé ne cesserait de répéter que son souci principal consiste à maintenir concernés les joueurs. Pour cela, il a dit à tous que chacun doit se sentir important, qu’il n’y a pas de coiffeurs. «Certes, il aura un noyau dur, mais on ne sait jamais ce qui peut se passer. Des mots loin d’être lancés en l’air puisque que son discours a été bien perçu dans la Tanière», indique notre source. cette dimension purement collective est même perçue comme un atout maître pour les joueurs qui ont rétorqué qu’ils sont là pour répondre présent si le coach fait appel à eux. il n’y a pas d’état d’âme, c’est ce qui fera la force de cette équipe.
GALOP DES LIONS, HIER : Pape Ndiaye Souaré, seul absent
Les Lions du Sénégal montent en régime. Mardi, les hommes d’Aliou Cissé ont effectué deux séances d’entraînement au parc de loisirs de Dauville du Havre. Seul Pape Ndiaye Souaré était absent.
Comme nous vous l’annoncions dans notre précédente édition, l’équipe du sénégal a changé de terrain d’entraînement. elle a quitté le stade Honfleur où elle a effectué sa première séance pour finalement se retrouver sur la pelouse du stade dauville.
Lors de leurs séances d’hier, les lions n’ont pas vraiment travaillé la tactique, mais ont plus axé sur la récupération et sur le travail technique. À noter que tous les joueurs, à l’exception de Pape ndiaye souaré, arrivé hier soir, et lys Gomis, forfait à cause d’une fracture du nez, étaient sur le pont. après un exercice sur la possession de balle avec tous les joueurs de champ, les lions ont effectué une opposition sur un terrain réduit. Beaucoup de buts ont été marqués pendant l’opposition. De quoi mettre en confiance les attaquants avant la première sortie d’aliou cissé comme titulaire sur le banc des lions. après avoir effectué un petit décrassage lundi, les lions devraient progressivement passer aux choses sérieuses. Mercredi, les hommes d’Aliou Cissé reprendront leurs habitudes en intensifiant le rythme. Histoire de commencer à vraiment préparer le match face au Ghana, qui se déroulera samedi prochain à 19h45, au stade océane du Havre.
Balla Gaye 2 traité comme un roi…
Le Lion de Guédiawaye a-t-il la sympathie des agents d e sécurit é de l’aéroport ? En effet, après avoir interdit les journalistes de se mettre à la porte de sortie réservée aux voyageurs, la voiture de Balla Gaye 2 n’a pas eu de difficulté à se garer devant le portail. Le chauffeur attendait tranquillement l’arrivée du boss.
…Thierno Guèye aussi
Le préparateur mystique du lutteur, Thierno Guèye, a aus si eu droit aux l argesses des agents de sécurité. Arrivé à l’aéroport quelques minutes avant son protégé, le gourou du Lion de Guédiawaye, après avoir chuchoté quelques mots à l’oreille de l’agent, a été autorisé à se garer devant cette sortie interdite aux journalistes.
Drapeau Matar Bâ : 2 millions à Iba Mar
L’Association des inspecteurs de la jeunesse et des sports à la retraite organise la 1ère édition du drap eau Matar Bâ , mi nistre d es Sports, le dimanche 29 mars au stadium Iba Mar Diop. La mise sera de deux millions et l’animation sera ass urée par O usmane Gningue et Mayé Ndeb.
5ème mise d’un million à Adrien Senghor
Après Pape Dia, Alpha Samb, l’Association des animateurs de lutte sans frappe et Manga 2, Pape Basse sera le 5ème promoteur à mettre une enveloppe d’un million à Adrien Senghor, cette saison. Ce sera ce dimanche 29 mars. Pour l’ambiance, elle sera assurée par Mbayang Loum et Babou Faye.
Garga Mbossé, Youssou Ndour, Boy Niang … à Adrien Senghor
Les lutteurs comptent marquer de leur présence le gala de lutte simple qu’organisent les journalistes de Sunu Lamb, le samedi 28 mars à Adrien Senghor. Parmi ceux qui ont déjà confirmé leur présence pour assurer l’ambiance, il y a Garga Mbossé, Youssou Ndour, Boy Niang 2, entre autres.
Paul Maurice et Narou Ghetto : égalité parfaite
Samedi dernier, il s’est passé une chose assez rare pour être notée. Le chrono des combats leaders à Fatick et Dakar est exactement le même. Paul Maurice et Narou Ghetto ont battu respectivement Sakal et Boy Socé en 1mn11s. Curieux non ?
Birahim Ndiaye jubile
Après la v ictoi re d e son poulain Anaconda sur Max Mbargane 2 de Lansar, le coach de l’écurie Sakku Xam Xam a sauté de joie. Birahim Ndiaye jubilait et il était tout heureux de la performance de son poulain. Il a même lancé aux journalistes qui étaient sur place qu’il fonde beaucoup d’espoir sur ce jeune qui est un lutteur très talentueux qu’il faudra suivre de près.
Pas de combat ce 28 mars à Iba Mar Diop
Ce samedi 28 mars, Dièye Productions devait organiser le duel Laye Pythagore / Jet Lee. Mais nous avons appris que le combat a été reporté jusqu’au mois d’avril. Le motif, dit-on, c’est un problème de stade. Toutefois, il faut préciser qu’une date exacte n’a pas encore été retenue pour ce choc.
Professeur Mané / Bonus kadam le 19 avril
Le 19 avril au stade Gazoul Diagne de Diourbel, le promoteur Ngagne Diagne organise un alléchant combat d’espoirs entre Professeur Ma né ( G ran d Yoff Mboll o) et Bonus Kadam (Door Waar). Le patron de Téranga Productions promet de grandes surprises à l’occasion.