GHANA / SENEGAL DU 28 MARS AU HAVRE : Pierre Ingel d’Evol Sport maître d’œuvre
C’est Pierre Ingel de la structure Evol Sport qui est le promoteur de la rencontre Ghana / Sénégal du 28 mars prochain. Contacté hier soir, le match-maker revient sur les raisons du choix du Havre pour abriter cette rencontre «Ce n’est pas pour rien que notre structure Evol sport a choisi le havre pour organiser le match amical Ghana / Sénégal du 28 mars», nous a d’emblée dit pierre ingel, le directeur général de la structure evol sport. Sur la motivation d’organiser cette rencontre, evol sport qui a travaillé sur le projet juste après la coupe d’Afrique, «veut donner une autre image» du football sénégalais. «Aujourd’hui, si nous avons choisi de jouer au havre, c’est surtout pour le public. Parce nous avons constaté que depuis un certain moment, l’équipe du Sénégal joue ses matchs amicaux dans les petits stades comme celui de Saint-Leu la-forêt. Je pense qu’avec le standing de cette équipe, elle mérite d’autres aires de jeu. C’est pour quoi, avec la direction du stade Océance qui accueille les matchs de Ligue 2 du havre, nous avons jugé utile de jouer dans ce stade», a-t-il ajouté. par rapport aux sites d’hébergement des deux sélections, les organisateurs ont choisi les hôtels Mercure Havre, novotel ou encore le centre technique Honfleur. Mais, ils attendent l’arrivée des deux parties pour validation. «Tout est clair et fin prêt pour accueillir cette rencontre. Maintenant par rapport aux hôtels qui hébergeront les deux équipes, nous ferons des propositions dans ce sens. Et nous attendons la visite d’inspection des deux Fédérations pour la validation. Et si tout va bien, en début de semaine prochaine, on sera d’accord sur tout», a souligné notre interlocuteur. ingel a également fourni des informations sur les droits télé et autres indemnités inhérentes au match. «Nous sommes en train de travailler sur les frais liés à la retransmission. Mais, je peux vous rassurer qu’on mettra tout pour que les Sénégalais suivent cette rencontre en direct. Maintenant, s’agissant des indemnités liées à la rencontre, il y a une confidentialité qui entoure tout cela. Vous comprenenz qu’on ne pourra pas communiquer dessus surtout à la place publique. C’est un problème interne même s’il est difficile d’organiser ce type de rencontre», a conclu le patron de la strucutre evol Sport.
M. CALDARELLA, DIRECTEUR DU STADE OCEANE DU HAVRE : «Très ravi d’accueillir ghana / Sénégal»
«nous sommes très ravis d’accueillir le match Ghana / Sénégal chez nous au Havre. La population est déjà très contente quand elle a appris cette rencontre qui se jouera entre deux grandes nations africaines. en ce qui nous concerne, nous travaillerons pour qu’il n’y ait aucun couac et que les équipes se sentent à l’aise dans notre stade. en tout cas, quand le promoteur ingel nous a saisis pour information nous avons bien accueilli la nouvelle. et je pense que ça fera aussi plaisir à notre public qui verra deux grandes équipes africaines se produire au stade océane. c’est une bonne publicité pour nous.»
EUROPA LEAGUE DES SENEGALAIS : Babacar Khouma veut s’offrir la Roma
Les 8èmes de finale de l’Europa League débutent ce jeudi avec un succulent Fiorentina / AS Rome. Babacar Khouma et ses partenaires devront bien négocier l’arrivée de la bande à Gervinho avant la manche retour prévue au stade Olympique de Rome
Après avoir réussi la prouesse d’éliminer tottenham au tour précédent, la fiorentina affronte une autre grosse écurie européenne. Le club de Babacar Khouma se mesure à l’AS roma pour une place en quarts de finale de l’europa League. Auteur d’une bonne saison avec 7 buts inscrits dans le calcio et 1 en coupe d’europe, Babacar Khouma devrait être l’un des meilleurs atouts offensifs de «La viola» qui veut coûte que coûte remporter ce choc 100% transalpin. cela risque d’être compliqué face au 2ème de la Serie A. il faudra surveiller comme du lait sur le feu le duo Gervinho-Llajic qui avait terrassé feyenoord en 16èmes de finale. en déplacement à Bruges, Besiktas de demba Bâ compte réaliser un résultat positif avant la manche retour. Les coéquipiers de l’attaquant sénégalais sont sur une bonne dynamique après avoir écarté Liverpool, l’un des favoris de la compétition, en 16èmes de finale. très éloigné des premières places en championnat d’italie, l’inter Milan d’ibrahima Mbaye n’a plus que l’europa League pour briller et sauver sa saison assez terne. Lors de leur périlleux déplacement à Wolfsburg du jeune prodige allemand Andra Schurrle, les Nerazzurri devront bien surveiller leurs arrières avant d’accueillir la manche retour. opposé au dinamo Moscou, naples de Kalidou Koulibaly a aussi l’occasion de prendre une bonne avance avant de se rendre en russie. Les partenaires du défenseur franco-sénégalais n’ont cependant pas rassuré lors de leurs dernières sorties en championnat (une défaite et un nul) et devront donc montrer un tout autre visage. Les 8èmes de finale retour sont prévus le 19 mars 2015.
PROLONGATION DE L’INCENDIE DES MAISONS DE CISSE LO : Serigne Assane Mbacké convoqué sur ordre du procureur
L’enquête sur les attaques perpétrées contre les immeubles du député «apériste», Moustapha Cissé Lô, à Touba, commence à bouger. Le parquet du tribunal de Diourbel a décidé de convoquer Serigne Assane Mbacké, cité dans cette affaire.
IDRISSA SECK A L’ASSAUT DES ELECTEURS : Rewmi va lancer des consultations citoyennes
A l’image des assises nationales, le Rewmi d’Idrissa Seck compte aller à la rencontre des populations pour recueillir et poser le débat relatif à la situation nationale. Le vice- président de ce parti, Déthié Fall, qui a en fait la révélation à Tambacounda, annonce des consultations citoyennes sur l’étendue du territoire national à deux ans de la présidentielle de 2017.
POUR UNE DEMOCRATIE BASEE SUR LES ARMATURES DE LA FOI : Serigne Modou Kara interpelle le président Macky Sall
Les savants associés par Général KARA pour l’avènement d’une démocratie nouvelle basée sur l’Imanou-Hourassi (les armatures de la foi)
Soutien à Karim
A quelques jours du verdict de son procès, Karim Wade est fortement soutenu par ses partisans. Dernièrement, le mouvement « Dolel Karim » a été créé pour s’opposer à ce que ses initiateurs considèrent comme un dikta du régime. Le chef de file du mouvement Albert Ndour et ses camarades ont pris l’engagement de soutenir leur mentor. D’ailleurs, ils comptent faire une tournée à Touba, Gossas pour mobiliser les troupes. Les proKarim se tiennent donc prêts pour le 23 mars prochain, jour du verdict de Wade- Junior.
SG Cour d’appel
Ça bouge encore dans la famille judiciaire. Au niveau de la Cour d’appel de Dakar, on a enregistré un départ. Il s’agit du sympathique secrétaire général de la Cour d’appel qui quitte cette juridiction pour aller déposer ses balluchons, si l’on en croit nos infos, dans un organisme international. Le très disponible et courtois Abdoulaye Ndiaye est ainsi remplacé par le magistrat Mamadou Lamine Diedhiou qui est également à la Cour Suprême. Bon vent et bonne continuation à Abdoulaye Ndiaye et bienvenue au nouveau SG.
Cour Suprême
Restons dans cette dynamique de mouvement pour dire que les magistrats sont vraiment dans l’expectative. Ils s’attendent à ce que le premier Président de la Cour, parti à la retraite avant-hier, soit remplacé. Des noms circulent déjà, mais Badio Camara est le plus attendu. La même situation prévaut au niveau du Conseil Constitutionnel. Deux conseillers, en l’occurrence Malick Diop et Mandiogou Ndiaye qui ont tous les deux été conseillers du Président Diakhaté, vont laisser leurs postes vacants. Le Vice-Président Issac Yankhoba Ndiaye également est sur le départ. Du côté de Tambacounda aussi, il n’y a pas de juge au niveau du Tribunal régional. A Thiès, c’est au niveau de la Cour d’appel qu’il en manque. Mais, selon nos infos, le conseil supérieur de la magistrature doit se tenir incessamment. A défaut, il y aura une consultation à domicile.
Karim candidat de Cheikh Sadibou Fall
Certains au moins n’avancent pas le visage masqué, dans le cadre de la recherche du candidat à la candidature au niveau du Pds. Si Me Abdoulaye Wade a préféré user de chemins détournés pour faire de son fils le prochain candidat du Pds, Cheikh Sadibou Fall et ses camarades de section, eux, ont déjà voté Karim Wade. Au sortir de leur réunion qui s’est tenue hier au domicile de l’ancien ambassadeur du Sénégal en Italie, la principale décision est que résolution a été prise de faire de Karim Wade qui est en prison, leur candidat. Cheikh Sadibou Fall et ses camarades, selon nos informations, ne seront pas les seuls à soumettre leur résolution de faire du fils de Wade le prochain candidat du Pds. La section Pds de Dakar également est sur le point de faire la même chose. Nos radars croient savoir d’ailleurs qu’une réunion a été déjà tenue dans ce sens à la permanence Omar Lamine Badji, avant-hier.
Animateurs au chômage
Ils sont au nombre de 20 animateurs culturels à avoir décroché leur diplôme après une formation à l’Ecole nationale des arts et qui restent encore sous-emploi. Ainsi, ils se sont regroupés en collectif pour crier leur ras-le-bol, après avoir attendu depuis près de trois ans sans être recrutés dans la fonction publique. Du coup, ils lancent un appel au Président de la République, au PM, au Ministre de la Culture…pour leur intégration dans la fonction publique. La Culture perd sa valeur de plus en plus. A Dakar, les services n’ont pas de personnel et recourent à des contractuels sans formation adéquate. Dans les Régions, c’est encore pire. L’état des lieux révèle l’existence d’un seul Animateur Culturel. La situation est telle que nous la décrivons, et nous ne cesserons de sonner l’alerte. Nous avons été patients pendant trois ans et avons utilisé tous les moyens légaux. En Juin 2013, le Président de la République avait ordonné au Ministre de la Culture de l’époque (Monsieur Abdoul Aziz Mbaye) de recruter tous les Animateurs Culturels dans la Fonction Publique” s’emportentils dans leur communiqué.
Litige Parcelles Assainies
Le bras de fer autour d’un terrain entre la mairie des Parcelles assainies et Serigne Tacko Fall, le patron d’Assurim, se poursuit. Mais Serigne Tacko Fall n’a pas pu mettre à exécution sa menace de faire déguerpir les occupants des lieux. C’est vers 11h que le patron d’Assurim accompagné d’une vingtaine de gendarmes a débarqué sur le site pour faire déguerpir la société Sotracom qui occupe les lieux. Mais les travailleurs de ladite société ont refusé de s’exécuter, sous prétexte que la société est en contrat et qu’elle est en train de réaliser des travaux. En plus, les travailleurs ont signifié à Serigne Tacko Fall qu’un référé en difficulté est en instance au tribunal. Vers 15h, le patron d’Assurim et les gendarmes ont rebroussé chemin sans pouvoir accomplir leur mission.
Litige Parcelles Assainies (bis)
Le bureau municipal des Parcelles assainies n’est pas resté les bras croisés face à la situation. Il a tenu une réunion d’urgence et a décidé de convoquer le Conseil municipal lundi prochain pour examiner la question. La réunion sera ouverte aux populations et elle sera suivie d’un point de presse. Déjà, le maire Moussa Sy prévient qu’ils ne céderont pas le terrain. Selon le maire Moussa Sy, même si Orabank (ex Brs) a procédé à la vente du terrain à la criée, les populations vont assurer sa sauvegarde parce qu’elles souhaitent l’érection d’un hôpital sur le site. Toutefois, Moussa Sy dit privilégier le dialogue. C’est ainsi qu’il compte rencontrer les dirigeants d’Orabank pour leur expliquer que l’acte de Serigne Tacko Fall est illégal. L’édile des Parcelles prévient qu’aucun acquéreur du site ne pourra se l’approprier.
Emprunt obligataire
On saura vendredi prochain ce qu’il adviendra de l’emprunt obligataire de la mairie de Dakar. Car le Conseil municipal de Dakar va se réunir ce jour-là à 16 h pour se prononcer sur le blocage de l’emprunt obligataire. C’est le seul point inscrit à l’ordre du jour de la séance. Ainsi, le Conseil déclinera sa position sur l’affaire et la suite qu’il compte lui donner. La mairie de Dakar va-t-elle renoncer à l’emprunt ou continuer à négocier avec l’Etat pour sauver le projet ?
Marche pour Bassirou Faye…
La société civile du campus de l’Université Cheikh Anta Diop, dénommée «mouvement campus 2 h», va organiser une marche de protestation dans le campus social de ladite université ce matin. La procession prendra fin à l’endroit où était tombé l’étudiant Bassirou Faye. Les étudiants entendent dénoncer la lenteur du traitement judiciaire de l’affaire Bassirou Faye de même que la session unique imposée aux étudiants l’année passée et qui a été à l’origine des résultats catastrophiques sans oublier le bras de fer entre Etat du Sénégal le Saes au sujet de la loi cadre. Ce bras de fer risque d’être préjudiciable aux étudiants et à ce rythme, c’est une seconde session unique qui se profile à l’horizon.
Report de la tournée de Amadou Bâ à Thiès
Comme on l’annonçait hier, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan Amadou Bâ est en tournée à l’intérieur du pays. Il a entamé depuis hier à Diourbel une tournée de vulgarisation du Plan Sénégal émergent (Pse). Mais la deuxième étape de ce périple, initialement prévue à Thiès aujourd’hui, est reportée à une date ultérieure, selon les services du ministère des Finances. Un report qui s’explique certainement par le déplacement du gouvernement à l’Assemblée nationale ce jour même pour apporter des réponses aux questions d’actualité des députés. Toutefois, le reste du programme demeure inchangé. L’argentier de l’Etat sera dès demain au Conseil régional de Fatick.
Karim candidat de Cheikh Sadibou Fall
Certains au moins n’avancent pas le visage masqué, dans le cadre de la recherche du candidat à la candidature au niveau du Pds. Si Me Abdoulaye Wade a préféré user de chemins détournés pour faire de son fils le prochain candidat du Pds, Cheikh Sadibou Fall et ses camarades de section, eux, ont déjà voté Karim Wade. Au sortir de leur réunion qui s’est tenue hier au domicile de l’ancien ambassadeur du Sénégal en Italie, la principale décision est que résolution a été prise de faire de Karim Wade qui est en prison, leur candidat. Cheikh Sadibou Fall et ses camarades, selon nos informations, ne seront pas les seuls à soumettre leur résolution de faire du fils de Wade, le prochain candidat du Pds. La section Pds de Dakar également est sur le point de faire la même chose. Nos radars croient savoir d’ailleurs qu’une réunion a été déjà tenue dans ce sens à la permanence Omar Lamine Badji, avant-hier.
MANOEUVRES EN VUE DE LA PRÉSIDENTIELLE DE 2017 : Un député pro-Tanor évoque la piste Mamadou Lamine Loum
L a réflexion qui peut sembler anodine est contenue dans un document intitulé “Avis d’un Grand responsable du Ps sur les Perspectives de l’élection présidentielle de 2017”. Il n’est pas signé par n’importe qui, mais bien par “l’Honorable député Cheikh Seck, Président de la Commission Développement Et Aménagement du Territoire Membre du Bureau Politique du Ps et du Secrétariat Exécutif National, Secrétaire National aux Sénégalais de l’extérieur et Flux migratoires. Secrétaire Général de l’Union Régionale de Diourbel et Maire de Ndindy” (sic). Le député Cheikh Seck, un des barons du Parti socialiste (Ps) dont la proximité avec le Secrétaire général des Verts est connue, estime que “deux éventualités s’offrent au Ps”, dans la perspective de 2017. Première perspective : “Si le Ps devait aller à l’élection présidentielle de 2017, Il est incontestable que le candidat du Parti qui serait choisi au terme du processus d’appel à candidature, et validé par des primaires, serait Ousmane Tanor Dieng”. Mais s’empresse-t-il de nuancer cette perspective en ces termes : “Toutefois, la piste Mamadou Lamine Loum (photo), ancien Premier ministre, mérite une attention particulière car après Tanor, il pourrait faire l’unanimité en tant que potentiel candidat du Ps”. Et pourquoi donc ? Car, “c’est un homme d’Etat d’une envergure exceptionnelle et l’un des pilotes importants des Assises nationales”. Dans tous les cas, estime le député, “le Parti socialiste, concernant l’élection présidentielle de 2017, doit s’inscrire dans une position de roi ou de faiseur de roi, mais il est hors de question pour le Ps de s’adonner à une aventure périlleuse pour son avenir politique”. Mieux, poursuit Cheikh Seck, “le Parti Socialiste est un parti responsable et souverain, dont l’organisation et le fonctionnement exigent à tout militant et responsable, le respect de ses instances de Base et de Direction”. Ce qui veut dire que “le moment venu, les instances souveraines du Ps se réuniront pour statuer sur la question de sa candidature et seul son intérêt supérieur primera sur toute autre considération”. Le député “Vert” n’en pense pas moins que “si BBY devait avoir un seul candidat, la personne la mieux indiquée et bénéficiant de plus de chance serait bel et bien le Président Macky
Sall”.
GOUVERNEMENT/ASSEMBLÉE
C’est ce jeudi, après la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, que le Premier ministre Mahammad Dionne fera face aux députés. Une tribune pour lui permettre de communiquer avec les élus du peuple, en présence des médias. Cette rencontre entre l’Exécutif et le Législatif démarre dans un contexte particulier marqué par la recrudescence des grandes manoeuvres politiques, à moins de deux semaines du prononcé du verdict contre Karim Wade. Sans doute qu’il s’agit aussi de faire de la politique, même si le mot d’ordre officiel est de ne pas en faire. Mais enfin, on verra bien !
CONVOCATION
On ne sait pas trop pourquoi il doit faire face aux hommes en bleu, mais il est convoqué ce jeudi à la Gendarmerie de Touba. Lui, c’est Serigne Assane Mbacké, fils de Serigne Atékh Mbacké Ibn Serigne Fallou. Dakaractu qui donne l’information a pu avoir de l’intéressé la confirmation de la convocation. “Je suis convoqué pour des raisons dénuées de tout fondement. Et Moustapha Cissé Lo et Marième Faye Sall sont derrière tout ça, pour bâillonner un adversaire politique qui n'a jamais cessé de s'attaquer à l'injustice que Macky Sall a instaurée au Sénégal.” Le “Mbacké-Mbacké” qui s’était attaqué à la première Dame et avait saccagé le domicile de Moustapha Cissé Lô évoque dans une correspondance : “Nous continuerons notre combat jusqu'à la libération de notre frère Karim Wade, un détenu politique.”
COMPTE DE SINGAPOUR
Après plusieurs renvois, le dossier opposant Karim Wade à l’expert financier Pape Alboury Ndao revient à la barre du tribunal correctionnel de Dakar, aujourd’hui. Et cette fois-ci, c’est pour être plaidé. Mais l’affaire sera-t-elle retenue si l’on sait que les avocats de Karim Wade exigent la comparution de leur client en détention préventive à Rebeuss ? D’ailleurs, lors de l’audience du 12 février, les avocats de Karim Wade avaient accusé l’Exécutif d’avoir bloqué l’ordre d’extraction délivré par le procureur de la République. Outre la question sur la présence ou non de Karim Wade, il faut relever que les avocats de ce dernier doivent plaider ce matin même, devant la Chambre administrative de la Cour suprême. C’est relativement à la requête introduite contre le réquisitoire introductif du parquet spécial. Autant de faits qui hypothèquent la tenue du procès à l’initiative de l’ex-ministre de la Coopération internationale qui accuse Pape Alboury Ndao de tentative d’escroquerie à jugement et faux et usage de faux. Des faits liés au compte de Singapour crédité de 47 milliards de francs CFA et que l’expert-financier attribue dans son rapport, à Karim Wade.
MACKY/ALPHA CONDÉ
On peut dire que les nuages se sont complètement dissipés entre la Guinée et le Sénégal. La preuve, le président de la République, Macky Sall, a pris part hier au XVIème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Le sommet s’est tenu à Conakry en Guinée. Selon un communiqué de la présidence de la République, les autres Chefs d’Etat des quatre pays membres ont pris part au sommet. Il s’agit outre le Sénégal, de la République islamique de Mauritanie, du Mali et de la Guinée-Conakry pays d’accueil même de cette XVIe édition qui a permis à la Conférence des Chefs d’Etat de faire le bilan des activités de l’année 2014. Mais aussi selon le communiqué, le sommet a aussi permis de définir les objectifs et priorités pour l’année 2015 d’autant plus que, rappelle le document, “l’OMVS est un cadre de gestion sous-régional des ressources du fleuve Sénégal à travers des activités touchant notamment l’approvisionnement en eau potable, l’agriculture, l’amélioration de la navigabilité sur le fleuve et la production d’énergie à travers la réalisation de barrages hydro-électriques”.
ANIMATEURS CULTURELS
Ils sont 20 animateurs culturels à ne pas toujours trouver de l’emploi depuis leur sortie de l’Ecole nationale des arts. Regroupés dans un collectif dénommé “collectif des animateurs culturels chômeurs”, ils lancent un appel aux autorités, à leur tête le président de la République Macky Sall, pour être “recrutés dans la fonction publique pour servir leur pays et contribuer au développement culturel”. D’après un communiqué parvenu hier à EnQuête, ces animateurs chômeurs sont des promotions 2010, 2011, 2012 de l’Ecole nationale des arts. Au moment où ils peinent à trouver preneur, explique la note, des “services et Directions du Ministère de la Culture et de la communication ont besoin d’être pourvus d’agents culturels de qualité”. Toutefois, ces animateurs n’arrivent toujours pas à comprendre que dans un centre culturel, “le Directeur soit à la fois animateur, organisateur et conseiller des artistes, alors qu’il y a des jeunes animateurs culturels chômeurs qui peuvent venir en appoint”. Pourtant les besoins ne manquent pas parce que, à en croire leur communiqué, “à Dakar, les services n’ont pas de personnel et recourent à des contractuels sans formation adéquate” tandis que dans les régions, c’est encore pire”.
Cheikh Seck…
Le député du Parti socialiste, Cheikh Seck donne son «avis» sur les perspectives de l’élection présidentielle de 2017, débat qui secoue la majorité présidentielle. Pour le Président de la Commission développement et aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, «deux éventualités s’offrent au Ps». La première, indique-t-il : «Si le Ps devrait aller à l’élection présidentielle de 2017, il est incontestable que le candidat du Parti qui serait choisi au terme du processus d’appel à candidature, et validé par des primaires, serait Ousmane Tanor Dieng». Toutefois, dit-il, «la piste Mamadou Lamine Loum, ancien Premier ministre, mérite une attention particulière car après Tanor, il pourrait faire l’unanimité en tant que potentiel candidat du Ps».
…Député Ps…
Tressant des lauriers à Loum, Cheikh Sarr note que «c’est un homme d’Etat d’une envergure exceptionnelle et l’un des pilotes importants des Assises nationales». Deuxième éventualité, selon lui : «si Bby devrait avoir un seul candidat, la personne la mieux indiquée et bénéficiant de plus de chance serait bel et bien le Président (SMS)». En clair, dit ce membre du Bureau politique et du Secrétariat exécutif national, «le Parti socialiste, concernant l’élection présidentielle de 2017, doit s’inscrire dans une position de roi ou de faiseur de roi, mais il est hors de question pour le Ps de s’adonner à une aventure périlleuse pour son avenir politique». Et cette dernière phrase clarifie les deux éventualités qu’il décline. Visez la suite…
…Disqualifie Khaf Sall
Cheikh Seck disqualifie en fait Khalifa Sall comme potentiel candidat du Ps à la Présidentielle. Les hostilités sont donc loin d’être terminées. En tout cas, poursuit le Secrétaire général de l’Union régionale de Diourbel, «dès lors, se positionner comme futur candidat du Ps, n’a rien à avoir avec la manipulation de l’opinion, le Parti Socialiste est un parti responsable et souverain, dont l’organisation et le fonctionnement exigent à tout militant et responsable, le respect de ses instances de base et de direction». Pour le Maire de Ndindy, «le moment venu les instances souveraines du Ps se réuniront pour statuer sur la question de sa candidature et seul son intérêt supérieur primera sur toute autre considération».
Guéguerre
En disqualifiant Khaf Sall dans la course à la candidature du Parti socialiste (Ps), le député Cheikh Seck remue le couteau dans la plaie. En effet, il touche une question sensible qui, il y a de cela quelque temps, avait mis les socialistes à rude épreuve. D'ailleurs, le débat sur celui qui devrait porter les couleurs du parti de feu Léo poète à la Présidentielle de 2017 a été maintes fois renvoyé pour éviter une crise interne. Mais, avec cette prise de position du maire de Ndindy, qui fait suite à la sortie du mouvement «And dolel Khalifa» qui a investi le maire de Ndakaaru, les socialistes seront dans l'obligation de vider cette question une bonne fois pour toute. Une guéguerre en vue ? Le syndrome de l'Afp guette-t-il le Ps ? Les prochains jours nous édifieront.
Drôle de prévenu...
Il se passe, des fois, de drôles de choses au tribunal. Hier, un procès a déclenché une telle hilarité chez le public et même les augustes juges du tribunal départemental qui n’ont pu manquer, du haut de leur barre, à sourire et même s’esclaffer aux explications de Cheikh Ibra Sarr, un pêcheur qui y a été trainé par sa mère. Cette dernière, une Léboue se plaignait que son fils terrorisait toute la maisonnée et est même allé jusqu’à la menacer de mort. Elle ajoute que son fils tombait parfois en transe du fait des esprits, ce qui pourrait également justifier son comportement agressif. Seulement, n’en pouvant plus des agissements de son fils, dont elle se demande même s’il ne fume pas de yamba, elle le traîne devant la barre. A sa prise de parole, Cheikh Ibra Sarr, a «nak» émis sur le régistre sentimental en soutenant n’avoir que sa mère et précisant que tout ce qu’il gagnait en mer, il la lui versait intégralement.
…Au Palais de justice…
Le Juge s’engouffre dans ses propos pour lui signifier que quoi qu’il fasse pour sa mère, autant que cela puisse être, ce n’est pas assez, car étant mis au monde par elle. S’adressant à la mère, le juge lui fait savoir que Cheikh Ibra fait exprès de se défouler sur tout le monde à la maison parce qu’il est resté tranquille depuis qu’il a été mis sous mandat de dépôt. Mais «nak», il faut croire que le juge avait parlé trop vite. Parce que Cheikh Ibra Sarr a, par la suite, tenu des propos qui ont mis la salle dans une hilarité. En effet, il a révélé aux juges qu’il est né à l’endroit même où se tient son procès, c'est-à-dire le Palais de justice même. Tout le monde a écarquillé des yeux et étouffé quelques rires pensant à des propos de fou. Il a fallu que sa mère apporte des explications pour que tout soit clair. Elle indique qu’autrefois c’est là où est érigé le Palais de justice qu’étaient établis leurs «xamb» (génies tutélaires). Eh bien !
…lieu des «xamb»
La «ndawsi» renseigne que sa famille a été déguerpie et indemnisée pour y construire le Palais de justice. Pour tourner la page, le juge a sommé Cheikh Ibra Sarr que pareils errements ne soient repris à l’égard de sa mère puisque c’est lui qui doit s’occuper d’elle, son père étant décédé. Sa mère n’a rien demandé en guise de réparation et dit avoir pardonné à son fils qu’elle a attrait à la barre que parce qu’il lui faisait peur. Pour sa part, le Procureur a requis l’application de la loi avant que Cheikh Ibra Fall ne soit finalement condamné à une peine de 2 ans assortie de sursis. Avant même que le juge ne termine de prononcer son verdict, Cheikh Ibra Sarr a tourné les talons pour se diriger vers le box des accusés. Et vous savez quoi ? Il ne grommelait pas, mais claironnait qu’il allait se reconvertir en lutteur pour aider sa mère. Et la salle de pouffer encore.
Cojer Touba…
Rien ne va plus à la Convergence des jeunesses républicaines dans la ville sainte de Touba. Apres la motion de soutien de la structure à Thérèse Faye Diouf par la frange dirigée par Khadim Sylla un jeune proche du député Abdou Ahad Seck Sadaga, la réaction de la frange adverse dirigée par Matar Diop un jeune proche de Moustapha Cisse Lo ne s’est pas fait attendre. Selon ces jeunes républicains, le parti n’a désigné personne pour diriger la Convergence nationale des jeunesses républicaines. «Nous ne reconnaissons pas Thérèse Faye parce que (SMS), encore moins le Directoire national du parti n’ont donné une indication claire sur une personne choisie pour diriger la convergence», disent-ils.
…En lambeaux
Par conséquent, clament-ils par la voix de Matar Diop, «Thérèse n’est pas notre présidente». Ils annoncent d’ailleurs qu’une autre structure pour la réélection de SMS est mise en place et porte le nom de Convergence des jeunes Mackistes (Cojem). Pour Matar Diop & Cie cette nouvelle structure a un seul objectif : «rassembler tous les jeunes, toutes obédiences confondues, y compris ceux de l’opposition et de la société civile qui croient en (SMS) et à son projet pour l’émergence du (Sunugaal) et travailler à sa réélection des le premier tour de la présidentielle de 2017».
Cojer Thiès-Est
La Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) de la commune de Thiès-Est, se démarque de la sortie de la Cojer de Thiès, par la voix de son porte-parole Lamine Fall qui dénonce la décision de SMS de porter Thérèse Faye Diouf à la tête de la Cojer nationale. Pour Assane Mbaye coordonnateur de la Cojer au niveau de ladite commune de Thiès-Est, ces allégations n’engagent que Lamine Fall. A en croire Assane Mbaye, la décision de leur président de parti doit être accepté sans contestation. « Au nom de la discipline de parti, nous appelons nos frères à savoir raison garder. La Cojer de Thiès soutient sans aucune réserve ce choix et réaffirme sa totale disponibilité à accompagner Thérèse Faye».
Procès Rimka vs Alboury Ndao
C’est aujourd’hui que le procès qui oppose l’ancien ministre d’Etat Rimka et l’expert comptable Pape Alboury Nado va être de nouveau enrôlé dans le rôle du tribunal correctionnel de Ndakaaru. Un mois après un premier renvoi à la demande du substitut du Procureur pour mieux s’imprégner du dossier, les juges vont se pencher dessus aujourd’hui sur l’affaire de ce fameux compte de 47 milliards que l’expert a déniché à Singapour. A signaler que Rimka qui est logé depuis plus deux ans à l’hôtel zéro étoile Rebeuss, poursuit Pape Alboury Ndao pour les délits de faux, usage de faux et tentative d’escroquerie à jugement.
Omvs
Le Palais Mohamed V de Conakry a abrité hier, la XVIème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sunugaal (OMVS) en présence des Présidents Mohamed Ould Abdel Aziz (Naaritanie), Ibrahima Boubacar Kéita (Mali), SMS (Sunugaal) et le Pr Alpha Condé (Guinée). Une session symbolique car, c’est la première fois, depuis la création de l’Omvs en 1972, et l’intégration de la Guinée en 2006, que la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement se tient en Guinée. Qui plus est à la date anniversaire de l’organisation. Dans son allocution, le Pr Alpha Condé n’a pas manqué de dire qu’en tant que pays où prend sa source le fleuve Sunugaal, la Guinée est consciente qu’elle constitue un enjeu important pour certains pays frères de l’Afrique de l’Ouest.
Omvs (bis)
Il a aussi indiqué que l’adhésion de la Guinée à l’Omvs, a apporté dans la corbeille plusieurs sites d’un potentiel hydroélectrique de plus 1.000 Mégawatts exploitables sur le fleuve Bafing. Il faut relever la signature, ensuite, par les quatre Chefs d’Etat, du Code international de la navigation sur le fleuve Sunugaal, qui a été suivie par la déclaration sur le changement climatique lue par Mansour Faye, ministre sunugaalien de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Dans son discours de clôture, le Président Condé, nouveau Président en exercice de l’Omvs, a rassuré qu’il veillera aux activités qui sont le lancement effectif du projet de barrage hydroélectrique de Koukoutamba, le bouclage du financement du Sitram et l’organisation de la table ronde des bailleurs de fonds sur le Plan d’action régional pour l’amélioration des cultures irriguées (Paraci). En conférence de presse, les quatre chefs d’Etats se sont engagés pour la réalisation des projets de l’Omvs.
Pm à l’Assemblée
Comme annoncé, lors de sa Déclaration de politique générale (Dpg), le Premier ministre Momo Dionne et son «kureel» (gouvernement) font faire face aux parlementaires, cet après-midi pour répondre aux questions des députés. Une première «nak» au Sunugaal. Pour dire qu’en matière de ruptures, au moins on aura senti celui-ci. Au cours de cette face à face avec les députés de la 12e législature, le chef du gouvernement va répondre aux interpellations des 14 parlementaires, dont 10 de la coalition Benno bokk yakaar (Bby) et 4 des autres groupes parlementaires.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE
DONNANT-DONNANT
L’État a fait des concessions, pour être plus ferme sur des points focaux de l’environnement universitaire. Il entend surtout faire du Conseil d’administration l’interface entre lui et les syndicats
Momar Seyni Nidiaye, Editorialiste de SenePlus |
Publication 12/03/2015
Dans un communiqué diffusé en fin de semaine, le gouvernement a annoncé la fin des hostilités entre son administration et le SAES (Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur). Deux points majeurs sont retenus : le paiement des salaires des enseignants au plus tard lundi dernier et le déroulement d’un processus de négociation, à l’issue duquel, il fera des concessions.
Autrement dit le gouvernement va certainement prendre des mesures législatives (renvoi du texte à l’assemblée nationale) ou réglementaires (circulaires ou degré de précision) sur des aspects de la loi cadre, sujets à interprétation divergente, entre les deux parties.
Une commission technique de négociations est déjà en place, et devait être fonctionnelle ce mercredi. Une plénière est prévue vendredi pour annoncer les résultats des négociations. Cette commission va travailler d’arrache-pied pour explorer des niches d’accord, alors même que la loi est déjà votée par l’Assemblée nationale- il est vrai par une minorité de députés (une trentaine environ). Mais ce n’est là une nouveauté. L’absentéisme des députés, leur vaut cette culture anti-parlementariste, qui n’est pas volée. Loin s’en faut !
Il y a donc une forte probabilité que le gouvernement fasse des concessions, en acceptant, non pas de revoir la loi au fond, mais d’apporter une meilleure approche dans la nomination des membres du conseil d’administration, issus de la société civile des entreprises, principal point de focalisation des syndicalistes.
En effet, cette structure de gouvernance de l’université est composée de 23 membres, dix désignés par l’Université, dix par le gouvernement, auxquels, il faut ajouter le Président, le vice-président et le Recteur (considéré comme un organe), tous choisis par l’État. C’est là le point nodal des contestations du SAES, qui dénonce ce déséquilibre et reproche à l’État de vouloir mettre la main sur le Conseil d’administration, qui aurait à leurs yeux des compétences pédagogiques. Ce qui est inadmissible pour un enseignant.
Le comité académique composé exclusivement d’universitaires n’est pas source de divergences. De même que la nomination des doyens des facultés sera exclusivement dédiée aux universitaires, prédominants dans le conseil de l’Université. L’État consent à porter des précisions sur la nomination des dix membres du Conseil d’administration, issus de la société civile et des entreprises, en acceptant qu’ils soient proposés par l’Université et non plus par lui-même comme consigné dans le présent texte (article 14). Ainsi donc l’État se contentera d’entériner ce choix de l’université dans le conseil d’administration.
Il souhaitait le faire par circulaire, mais les enseignants, toujours l’affût, craignent que le prochain ministre revienne sur cette disposition réglementaire. Même un décret ministériel ne trouverait pas grâce aux yeux des syndicalistes. Ils exigent ni plus ni moins qu’une loi pour fixer définitivement cette nouvelle disposition, qui accordera la primauté aux enseignants dans la désignation des membres de la société civile et des entreprises dans le Conseil d’administration.
L’État est disposé à aller même très loin dans ses concessions, et pour apaiser la tension sociale. Il envisage une loi interprétative, pour verrouiller le dispositif et calmer les craintes des enseignants. Cette mesure par son essence est rétroactive et du coup, la loi-cadre dans sa configuration actuelle ne serait pas touchée, comme le réclamait le SAES. Maigre consolation pour l’État, et les enseignants peuvent crier victoire.
Sur la désignation du Président, du vice-président et du Recteur, l’État entend ne rien céder. Le SAES serait alors disposé à retirer ses exigences sur l’appel à candidatures pour le poste de Recteur ou sa nomination pour l’Assemblée de l’Université contrôlée par les enseignants. Une vieille revendication, il est vrai. Cependant, l’État attend les enseignants au tournant des franchises universitaires (la sécurisation de l’espace universitaire, la sécurisation des enseignements et la gestion des ressources additionnels au budget de l’université). Il ne semble plus vouloir tolérer les violences dans l’enceinte universitaire. Même après le retrait des forces de l’ordre de l’UCAD. Le recteur en assurera la police et pourra toujours faire appel aux forces de sécurité en cas de troubles graves.
L’administration entend mettre en œuvre toutes les mesures de contrôle de l’effectivité des enseignements et de l’évaluation des professeurs, une grande nouveauté.
En conformité avec le contrat de performance, le Recteur sera évalué et répondra devant le Conseil d’administration, les enseignants aussi et seront donc évalués et répondront de leur performance, ou avérée ou non. Au plan financier, le ministère entend accentuer la mise en ordre dans les ressources additionnelles hors budget d’un montant de 15 milliards dont la gestion est souvent sujette à caution. Des cas de détournements ayant été constatés dans certaines facultés ou instituts. Ces rentrées concernent les fonctions de services, les services compétitifs et autres apports extérieurs gérés parallèlement dans des comptes qui échappent à l’université.
Dans l’ensemble l’État a accepté de faire des concessions, pour être plus ferme sur des points focaux de l’environnement universitaire. Il entend surtout faire du Conseil d’administration l’interface entre lui et les syndicats. Lui demandant des comptes au CA et les enseignants rendant compte au CA. Il espère ainsi se défausser sur cette structure dont le rôle est fondamental dans l’autonomisation de l’Université que réclament les enseignants. Ils l’ont voulue, ils l’auront, semble dire l’État. A condition que ni les enseignants ni l’État ne fassent une interprétation sélective et à dessein de cette autonomie qui est le nœud gordien des enjeux en cours.
Une étrange interview en directe. Un Sheikh islamiste invité d’une chaine de télévision libanaise n’a pas apprécié la gestion de l'entretien par la journaliste. Soucieuse de concilier des impératifs du temps d’antenne et d’autres questions qui restent à aborder avec l’invité, elle essaie de réorienter l'interview. Mais l'invité trouve que c'est très osé pour... une femme.
En effet, pour le Sheikh se faire interroger par une femme ne l’honore guère. Mais qu'elle s'autorise de lui couper la parole pendant un développement trop long, c'en est assez. Remonté, l’islamiste dit à la journaliste de se taire pour lui laisser défendre ses idées parce qu'il n'est là que pour ça.
A cette injonction, la journaliste, à son tour, se fâche, remonte les bretelles à son invité en direct. ‘’Comment un Sheikh aussi respecté comme vous peut dire à une journaliste de se taire ?’’ interroge-t-elle. S'en suit alors un échange de propos qui n'ont rien à voir avec l'objet de l'entretien.
Regardez !
VERS L'ORGANISATION D'UNE SEMAINE DE LA CASAMANCE À RUNGIS
Ziguinchor, 11 mars (APS) - Une Semaine de la Casamance sera organisée au marché international de Rungis (France), pour faire découvrir les produits de la zone méridionale du pays aux consommateurs européens, a annoncé, mercredi à Ziguinchor (sud), le président du Centre de gestion agréé (CGA), Boubacar Sagna.
"Nous avons eu à discuter avec le secrétaire général de Rungis qui nous a donné l'opportunité d'organiser dans les prochains mois la Semaine de la Casamance sur son marché à Paris", a-t-il déclaré lors d'un point presse.
Le marché international de Rungis, situé dans le département du Val-de-Marne en France, en Ile de France, est présenté comme "le plus grand marché de produits agricoles au monde". Il constitue le marché central de Paris, destiné à alimenter les professionnels de toute la région parisienne.
Des opérateurs économiques de Ziguinchor ont effectué du 24 février au 2 mars un voyage d'affaires en France, en partenariat avec le Port autonome de Dakar (PAD).
A cette occasion, ils ont visité le port de Dunkerque pour recueillir des conseils dans le cadre du projet de création de terminaux fruitiers à Ziguinchor et à Dakar.
Ils ont aussi participé à la 52e édition du Salon international de l'agriculture (SIA), qui s'est déroulé dans la capitale française du 21 février au premier mars.
"Tout le monde connait la capacité du Marché international de Rungis en termes d'exportation (de produits frais). C'est comme une centrale d'achat de l'Europe", a déclaré le président du Centre de gestion agréé de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Ziguinchor.
Selon Boubacar Sagna, cette opportunité va permettre aux consommateurs européens de pouvoir découvrir les produits de la Casamance.
Dans cette perspective, les opérateurs de la zone sud ont pu trouver un partenaire qui va leur affréter un bateau qui va transporter tous leurs produits jusqu'au marché de Rungis, a fait savoir M. Sagna.
Il a indiqué que ce voyage d'affaires leur a permis aussi d'obtenir le "Global Gap", une certification pour exporter vers le marché européen.
"C'était un voyage très fructueux", s'est félicité Boubacar Sagna, soulignant qu'il a permis aux opérateurs économiques de Ziguinchor d'avoir des opportunités sur le marché international pour mieux vendre les produits de la Casamance.
Il a aussi tiré un bilan satisfaisant de la participation des opérateurs économiques de la Casamance à l'édition 2015 du Salon international de l'agriculture de Paris (SIA).
LE GOUVERNEMENT IVOIRIEN DÉMENT TOUTE "INTERFÉRENCE" DANS LA LOURDE CONDAMNATION DE SIMONE GBAGBO
Abidjan, 11 mars 2015 (AFP) - Le gouvernement ivoirien a démenti mercredi toute "interférence" dans la lourde condamnation de l'ex-Première dame Simone Gbagbo pour les violences post-électorales de 2010-2011, alors que l'opposition dénonce un "acharnement" du pouvoir.
"Il n'y a absolument pas d'interférence, la justice fait son travail de manière totalement indépendante", a affirmé Bruno Koné, porte-parole du gouvernement ivoirien, lors d'une conférence de presse à Abidjan.
"Il s'agit d'un procès d'assises qui fonctionne avec des jurés (...) qui sont pris au hasard", a-t-il poursuivi : "n'allez pas imaginer que le gouvernement puisse ensuite s'entendre avec toutes ces personnes-là pour changer un jugement".
Simone Gbagbo, épouse de l'ancien président Laurent Gbagbo - actuellement écroué à la Haye à la Cour pénale internationale -, a été condamnée mardi à 20 ans de prison, notamment pour "attentat contre l'autorité de l'Etat".
Le parquet général avait requis une peine de 10 ans de prison. Au total, 79 personnes étaient jugées dans ce procès pour leur rôle dans la crise causée par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois. "Le verdict donne le net sentiment qu'il s'agit d'un acharnement contre la famille et les proches de Laurent Gbagbo", a regretté Alphonse Douati, ministre sous Laurent Gbagbo et cadre du Front populaire ivorien (FPI), le parti créé par Simone et Laurent Gbagbo.
Me Habiba Touré, avocate de l'ex-Première dame, avait quant à elle dénoncé mardi une justice "instrumentalisée" par le pouvoir. Outre Simone Gbagbo, des peines de 5 ans de réclusion ont été prononcées contre Michel Gbagbo, le fils de l'ex-président, et Abou Drahamane Sangaré, un cadre du FPI.
Le procès a été entaché de nombreux manquements, selon de nombreux représentants de la société civile et des sympathisants pro-Gbagbo, qui affirment qu'aucune preuve matérielle n'a été fournie pour confondre les accusés.
Si les deux camps se sont montrés coupables d'exactions pendant la crise de 2010-2011, aucun responsable pro-Ouattara n'a à ce jour été inquiété, ce qui nourrit les accusations de "justice des vainqueurs" à quelques mois de la présidentielle d'octobre.
Le parquet militaire a annoncé mercredi l'ouverture dès jeudi du procès de quatorze militaires, membres de la garde rapprochée de Laurent Gbagbo.
LA RÉBELLION À DOMINANTE TOUAREG AU PIED DU MUR POUR SIGNER L'ACCORD D'ALGER
Bamako, 11 mars 2015 (AFP) - Sous pression internationale redoublée pour faire la paix, la rébellion à dominante touareg du nord du Mali a débuté mercredi dans son bastion de Kidal une réunion cruciale pour arrêter sa position sur l'accord d'Alger, déjà paraphé par le gouvernement.
Entre 150 et 200 personnes venues de toute la région, notamment de Mauritanie, du Niger, de Libye et d'Algérie, en grande majorité des Touareg et leurs alliés, participaient à ces consultations de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), qui devraient durer plusieurs jours, a précisé un membre du comité d'organisation.
La réunion de Kidal, à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako, a débuté par une lecture et un résumé de l'accord paraphé le 1er mars à Alger par les représentants du gouvernement malien et des groupes armés qui le soutiennent, selon la même source sous le couvert de l'anonymat.
L'accord vise à créer les conditions d'une paix durable dans le nord du Mali, en proie à des affrontements sanglants depuis plus de deux ans, et qui a connu une série de rébellions des Touareg depuis les premières années d'indépendance du pays, en 1960.
"Des diplomates de plusieurs pays européens à Bamako envisagent de se rendre à Kidal si la situation le permet pour encourager à la signature de l'accord", a affirmé de son côté une source diplomatique malienne.
La pression déjà forte sur les rebelles pour signer ce document s'est intensifiée à la suite de l'attentat anti-occidental du 7 mars à Bamako, revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, qui a fait cinq morts: trois Maliens, un Français et un Belge.
"La France appelle toutes les parties à soutenir ce texte et cet accord", a déclaré mercredi le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, rappelant qu'il "reste à convaincre un certain nombre de groupes du Nord". "C'est précisément au moment où la paix est à portée de main que les terroristes veulent la mettre à bas", a-t-il répété devant l'Assemblée nationale.
- Pas de négociations directes -
Lors d'une rencontre dans la nuit de dimanche à lundi à Niamey avec des représentants de la rébellion, le gouvernement nigérien et le chef de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), Mongi Hamdi, ont échoué à les convaincre de signer, a indiqué à l'AFP un participant, figure de l'ex-rébellion touareg au Niger.
Les rebelles ont dénoncé le fait que "durant tous les mois de discussions, ils n'ont jamais rencontré le gouvernement du Mali pour un face-à-face, c'est l'ONU qui menait les négociations", a précisé cette source.
Ils ont déploré que ce processus aboutisse à "leur soumettre un document vide qui ne tient pas compte des desiderata de leur peuple", estimant que "même s'ils le paraphaient +l'accord ne tiendra pas longtemps+", a-t-on ajouté.
Le texte prévoit la création d'Assemblées régionales dotées de pouvoirs importants, élues au suffrage universel direct, mais, comme le souhaitait Bamako, ni autonomie ni fédéralisme. La CMA avait demandé le 1er mars un "délai raisonnable" pour consulter sa base après avoir exigé, en vain, des amendements à ce document, fruit de huit mois de négociations sous l'égide de l'Algérie.
Cette coordination comprend le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), la Coalition des peuples de l'Azawad (CPA) et une branche du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA).
Quelques jours avant la conclusion des pourparlers d'Alger, le nouveau chef coutumier de la région de Kidal, l'Amenokal (chef élu par les sages) de l'Adrar des Ifoghas, Mohamed Ag Intalla, avait plaidé pour la paix avec Bamako, se disant "contre l'autonomie" de sa région.
Le nord du Mali était tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ils en ont été partiellement chassés par l'opération militaire Serval, lancée à l'initiative de la France en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 l'opération Barkhane, dont le rayon d'action s'étend à l'ensemble de la région sahélo-saharienne. Mais des zones entières échappent toujours au contrôle de Bamako.