Le président de la République va compter ses soutiens dans les prochains jours ou semaines dans la perspective de l’échéance électorale de 2017. Il l’a fait savoir, hier, au Palais, lors de la séance d’explications qu’il a eue avec ses alliés de la première heure, regroupés dans la coalition «Macky 2012». «De toutes les façons, les uns et les autres devront, bientôt, se déterminer», a dit le chef de l’Etat.
Déterminé à obtenir un second mandat, le Président Macky Sall veut savoir sur qui compter. Devant ses alliés de la première heure qu’il recevait, hier, au Palais, le chef de l’Etat a mis la pression sur ses alliés qui demeurent indécis.
Selon nos sources qui ont pris part à la rencontre qui s’est tenue de 13 heures à 15 heures passées de plusieurs minutes, le leader du parti présidentiel et chef de «Benno bokk yakaar» s’est voulu on ne peut plus clair : «De toutes les façons, les uns et les autres devront, bientôt, se déterminer. Si nous devons être ensemble, il faut que ça soit dans la confiance. Si nous n’avons pas le même objectif, ce sera difficile».
Il faut souligner que le Président Macky Sall et les membres de la coalition qui l’a propulsé au second tour de l’élection présidentielle de 2012 ont tenu une séance d’explications, après le communiqué incendiaire que ces derniers ont sorti contre lui. Une séance qui leur a permis d’aplanir toutes les divergences et d’arrondir les angles.
«Nous nous sommes dit des vérités. Le Président nous a tendu une oreille attentive et a réitéré tout son attachement à ‘Macky 2012’ dont il est le président. Nous avons saisi cette occasion pour lui expliquer beaucoup de choses», confient nos interlocuteurs.
A la fin de la rencontre, la Conférence des leaders de «Macky 2012» a rendu publique une déclaration dans laquelle elle souligne que toutes «les zones d’ombre entre compagnons de lutte» ont été dissipées.
«La coalition ‘Macky 2012’, représentée par plus de quarante leaders responsables de parti ou mouvement de soutien se réjouit de la promptitude avec laquelle le Président Macky Sall a répondu à l’appel de ses ‘soldats’ pour mieux harmoniser les positions, coopérer sur les stratégies, armer ses ‘lieutenants’, resserrer les rangs afin de mieux préparer l’horizon 2017. Cette attitude du Président Sall, faite de perméabilité dans la critique et du sens de l’écoute, relève des grands hommes», lit-on dans le document susnommé.
«Macky 2012» et son président arrondissent les angles
La déclaration d’ajouter : «Les orateurs du jour, au nombre de cinq, en l’occurrence Maguette Ngom, Bara Ka, Moustapha Diagne, Ansoumana Danfa et Assane Dia, ont, au nom des leaders, dans un langage clair coloré de respect et de cordialité, exprimé au Président Macky Sall toute leur disponibilité et l’engagement sans faille à l’accompagner, l’épauler sans réserve dans sa mission pour une réussite totale».
La coalition «Macky 2012», «regorgeant de compétences en toute matière», a demandé au Président Macky Sall son aval pour «s’impliquer dans la résolution de la crise qui frappe le système éducatif sénégalais en s’impliquant carrément dans les pourparlers et la médiation entre les différents acteurs».
Dans «un élan uni et solidaire empreint de sincérité et de détermination», les leaders de ladite structure se sont résolument engagés à accompagner le président de la République «dans tous les secteurs de l’Etat pour une réussite de son mandat».
Toujours selon Ibrahima Sall et compagnie, «le Président Macky Sall, très sensible aux préoccupations de ses alliés naturels, les a remerciés et encouragés vivement comme il est de coutume chez lui». «Macky Sall, dans un discours altruiste, mais rationnel, a sensibilisé ses partenaires sur les limites objectives de l’Etat à donner à tout un chacun un haut poste de responsabilité.
Cependant, il a tenu à rassurer tous les leaders de son engagement à les soutenir dans la mesure du possible et de manière inclusive. Le Président Sall a assuré ses compagnons de sa totale disponibilité, tout en les exhortant à faire preuve de dignité et de sagesse dans l’épreuve», souligne la déclaration précitée. .
En outre, le chef de l’Etat «a demandé aux leaders de ‘Macky 2012’ à faire preuve d’ouverture et d’initiatives novatrices pour faire face aux échéances future’.
Pour boucler la boucle, le Président Sall «a préconisé que des rencontres périodiques soient tenues pour mieux communiquer sur l’essentiel et dégager des stratégies adéquates».
EBOLA : SIX RÉGIONS IDENTIFIÉES POUR ABRITER DES CENTRES DE TRAITEMENT
Kaolack, 11 mars (APS) - Six régions ont été retenues, après la réouverture des frontières avec la Guinée, pour abriter des centres de traitement et de prise en charge des cas suspects liés à la maladie à virus Ebola, a indiqué, mercredi, Rassoul Bâ, ingénieur du Génie sanitaire.
''Il s’agit des régions de Dakar, de Saint-Louis, de Sédhiou, Tambacounda, Kolda, et Kaolack’’, a précisé M. Bâ, lors de l’atelier de formation portant sur la gestion de ces centres. La rencontre est destinée aux agents d’hygiène de ces sites.
Selon lui, ces régions ont été identifiées ''comme les plus appropriées'' pour abriter ces centres de traitement.
''Le Choix de la région de Dakar, a-t-il expliqué, est lié au fait que tout le monde y va par voies terrestres comme aériennes. Quant à Saint-Louis, les gens de pays limitrophes peuvent y accéder par voie fluviale, alors que pour Tambacounda, sa situation proche de pays comme le Mali et la Guinée présente des risques''.
''Quant aux régions de Kolda, de Sédhiou, ou encore de Ziguinchor, elles présentent toutes les mêmes caractéristiques que celles de Tambacounda. Ce sont toutes des régions frontalières à des pays à risques où les gens circulent’’, a-t-il ajouté.
Ouvert mardi à Kaolack, l’atelier de formation des agents d’hygiène sur la gestion des centres de traitement et de prise en charge de la maladie à virus Ebola, se poursuit jusqu’à jeudi.
''Cet atelier de formation vient en appoint à l’identification des sites des centres’’, a expliqué M. Bâ, par ailleurs, en charge de la conduite de la formation des hygiénistes et chef de la brigade régionale d’hygiène de Dakar.
Selon lui, cet atelier entre dans la préparation du Sénégal à faire face à une éventuelle épidémie. ''La maladie est encore aux portes de nos frontières. Il s’agit donc, pour le Sénégal, de se préparer pour faire face à cette éventualité’’, a-t-il précisé.
''La circulation des personnes entre les pays favorise la transmission de cette maladie. Une situation qui fait que le Sénégal est potentiellement accessible à cette maladie. Donc, il est bon de se préparer'', a-t-il estimé.
Durant ces trois jours, a-t-il indiqué, il sera question de former les agents d’hygiène des six centres de traitement retenus sur la prise en charge correcte de ces centres, sur les procédés de décontamination, sur la protection du personnel qui doit officier dans ces centres.
L'objectif est de se pencher ''sur les précautions sanitaires à suivre aussi bien par le personnels que les patients sur place'', a-t-il résumé.
''Il s’agit aujourd’hui d’aller dans une disposition de prise en charge des cas suspects après identification des sites les plus appropriés pour abriter ces centres'', dit Rassoul Bâ.
Généralement associé à la saveur du piquant et considéré comme un condiment, le piment est une substance destinée à assaisonner des aliments, notamment des sauces dans les pays d’Afrique , ou d’Amérique. Le piment est devenu un ingrédient de base dans toutes les cuisines tropicales mais pas uniquement pour ses saveurs.
Le piment est de plus en plus utilisé pour ses propriétés médicinales. La plateforme de commande et livraison de repas www.hellofood.sn s’est intéressée aux bienfaits du piment dans un pays comme le Sénégal grand consommateur de piment.
Dans les pays chaud, en plus de son rôle dans l'assaisonnement des plats, le piment aurait un effet bactéricide et permettrait de réduire fortement les infections intestinales.
Par exemple, les piments contiennent plus de vitamines A que n'importe quel autre fruit ou légume et sont une source importante de vitamine C, de magnésium et de fer. À noter que la production de vitamine A augmente avec la maturation du fruit alors que la production de vitamine C diminue.
Le piment serait-il un aliment-miracle ?
Nous avions déjà connaissance de ses effets sur la longévité démontrée depuis plusieurs années, mais nous lui découvrons aujourd’hui des capacités à doper le métabolisme de l’homme.
Le piment serait tout d’abord une arme anti-obésité.
La capsaïcine, ce composé chimique qu’on trouve dans le piment et responsable de la sensation de brûlure de papilles s’avère être un complément alimentaire ayant les vertus de transformer les mauvaises graisses en bonnes graisses.
Rappelons que le corps dispose de deux types de graisses : « les cellules adipeuses blanches qui stockent l’énergie et les cellules adipeuses brunes qui entraînent un phénomène thermogénique (chaleur produite par la combustion des graisses) pour brûler la graisse stockée ». De ce fait, un complément alimentaire à base de capsaïcine changerait les cellules blanches en brunes, en faisant monter leur température.
Le piment a, par ailleurs, plusieurs autres atouts : il a une action anti-oxydante et donc protègerait les cellules des dommages causés par les radicaux libres (molécules impliquées dans les maladies cardio-vasculaires et certains cancers).
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le piment contient de la vitamine E sous forme d’alpha-tocophérol qui pourrait jouer un rôle dans la prévention de certains cancers, des maladies cardiovasculaires et de la maladie d’Alzheimer. Il contient de la vitamine C, qui contribue à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. Elle protège en outre des infections, accélère la cicatrisation et favorise l’absorption du fer.
La vitamine B6 contribue elle à la fabrication des globules rouges, en leur permettant de transporter davantage d’oxygène. Elle renforce également le système immunitaire. En outre, le piment contient des oligo éléments : fer, manganèse et cuivre.
Le fer est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il est utile au renouvellement cellulaire, à la production d’hormones et la fabrication de neurotransmetteurs. Le manganèse protège des dommages causés par les radicaux libres. Le cuivre, lui est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène.
Pour avoir été ministre des Finances et Président de la Commission de l’UEMOA, Moussa Touré devrait savoir que l’exécution de certains projets s’étale sur plusieurs années, pouvant même dépasser la durée d’un mandat présidentiel
Ils ont dû tomber à la renverse, ceux qui ont lu l’Interview parue dans un quotidien de la place, ce mardi 10 mars 2015, se demandant sans doute quelle mouche a bien pu piquer Monsieur Moussa Touré et de quel Sénégal parle le leader de «Jarin Sama Rew». Pour notre part, grande a été notre surprise, en lisant ses propos dont la dureté n’a d’égale que l’impertinence et l’irrévérence, de la part d’un homme pour qui nous avons toujours eu respect et considération. D’abord en raison de sa position d’aîné -ce n’est pas pour rien que nous l’appelons affectueusement Grand- mais aussi, parce qu’il a eu à occuper des fonctions qui lui ont donné l’occasion de servir la République et la Nation, voire la sous-région et le continent.
Il est vrai, grande a été notre surprise, mais force est de constater que, depuis quelque temps, il s’illustre à travers des attaques sans fondement. Cependant celles portées à la plus haute institution de notre pays, mais aussi à toutes les autres, à la classe politique et la société civile, atteignent le paroxysme de la brutalité aveugle.
A l’en croire et je le cite : «Le pays est en danger…C ’est un désert économique… Les tournées du Président de la République dans les régions sont une grosse escroquerie… Le problème que nous avons au Sénégal, c’est qu’aucune institution ne fonctionne. La présidence de la République est un ramassis de gens sortis de nulle part. Nombreux sont ceux qui n’ont aucune spécialité, aucune compétence, aucune expérience sérieuse…» Et j’en passe.
Il convient, sans verser dans la polémique, de relever le caractère fallacieux et erroné des allégations contenues dans cette Interview qui relèvent plus de jugements de valeurs que de faits avérés.
Il n’est point besoin de s’appesantir outre mesure sur certaines de ces attaques outrancières, d’une cruauté inutile, mais contentons-nous juste de rappeler certains faits et gestes, fort heureusement bien connus et bien appréciés des Sénégalais et des partenaires techniques et financiers du Sénégal, pour démontrer que Monsieur TOURE l’a tout faux.
Répondant à une question relative aux tournées de Monsieur le Président de la République, il affirme: « non seulement ce n’est pas dans le sens de la rupture, mais j’ai le sentiment qu’on remonte aux pratiques des années 50 pendant les batailles politiques entre Senghor et Lamine Guèye. C’est un recul extraordinaire… »
Réécrivant l’histoire à l’aune de ses propres sentiments, Monsieur TOURE affiche ainsi une conception élitiste du pouvoir. Le Président Macky SALL n’a pas attendu d’être élu pour faire la connaissance du pays. Il a toujours été en contact avec les Sénégalais, par devoir et par conviction. Cette démarche cohérente s’est poursuivie, après son accession à la magistrature suprême. Porteur de sa vision et de son ambition pour le Sénégal, il a ainsi sillonné le territoire national, des centres urbains aux villages les plus éloignés, parcourant plus de 40 000 kilomètres de routes et de pistes, de la création de son parti à son élection.
Cette démarche de proximité, inclusive, participative, d’écoute, d’échanges et de partage avec les populations, traduit donc chez le Président Macky SALL une forte conviction. C’est dans cette optique qu’il convient d’inscrire ces tournées économiques, dont les retombées en termes de prise en charge des préoccupations des populations ne souffrent l’ombre d’un doute.
Monsieur TOURE se fait l’écho de certaines critiques par trop faciles, voire superficielles, consistant à parler de «promesses estimées à 2 500 milliards de francs CFA». Pour avoir été Ministre du Budget, de l’Economie et des Finances, et Président de la Commission de l’UEMOA, Monsieur TOURE devrait savoir que l’exécution de certains projets et programmes s’étale sur plusieurs années, pouvant même dépasser la durée d’un mandat présidentiel.
Dans toutes les localités où il est passé dans le cadre de ses tournées économiques, le Président Macky SALL, s’imprègne in situ, à travers des foras, des réalités, de l’état des lieux, des projets et programmes en cours ou en gestation, décline et déroule sa feuille de route. Rien donc de fictif ou de virtuel. Que des chiffres réels et précis qui traduisent une ambition, une vision et une politique à hauteur d’hommes dont le cadre de référence est le Plan Sénégal Emergent (PSE).
Plutôt que de porter des appréciations subjectives, Monsieur TOURE était plutôt attendu sur le terrain de l’expertise, que nous lui reconnaissons, pour faire le bilan du Président WADE, afin d’apprécier en toute objectivité, l’action que mène le Président Macky SALL. Ce qui lui aurait permis d’apprécier à sa juste valeur et de mettre en évidence la portée de cette action, au regard du lourd héritage que lui a légué son prédécesseur.
Tout observateur averti peut constater l’ampleur des efforts consentis pour combler les immenses déficits, améliorer la production et la productivité dans tous les domaines, assurer un mieux-être aux Sénégalais, comme en témoignent les multiples initiatives dont les bénéficiaires, ne partagent certainement pas les appréciations de Monsieur TOURE.
Comment ne pas reconnaître la portée éminemment sociale des initiatives du Président Macky SALL, que sont la réduction des prix des denrées de première nécessité, la baisse des tarifs des loyers, de l’impôt sur le revenu, l’institution de la couverture maladie universelle (CMU), la baisse des prix du gaz et des hydrocarbures, l’octroi de bourses familiales et de financements aux femmes et aux jeunes, les décisions annoncées justement à la l’occasion de sa récente tournée économique à Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, de subventionner le tarif prévu pour les rotations des navires Aguène, Diambogne et Aline Sitoe Diatta, à hauteur de 50%, en ce qui concerne la classe économique, désormais fixé avec 5.000 francs CFA, au lieu de 10.500, permettant ainsi de quitter Ziguinchor pour Dakar et vice-versa, avec un niveau optimal de confort et de sécurité. A cela s’ajoute sa décision de classer la Casamance en « Zone Touristique Spéciale d’Intérêt National», annonçant dans cette perspective son intention de faire voter une loi par laquelle, tout opérateur touristique qui s’y installera, sera exonéré de toutes charges fiscales et sociales pendant 10 ans.
Dire qu’il n’y a « plus d’école au Sénégal » et que « tout est bloqué en ce moment » n’est rien de moins qu’une affirmation gratuite. Nous déplorons que Monsieur TOURE en arrive à qualifier nos Honorables députés de « gens qui sont beaucoup plus préoccupés par leurs poches, leurs avantages, leurs intérêts » ou motivés par des « raisons bassement politiciennes ».
Quid de la classe politique ? Selon Monsieur TOURE « nous n’avons pas une classe politique sérieuse. Nous avons une classe politique où aussi bien les responsables que les membres sont uniquement préoccupés de leurs intérêts immédiats. » Et ces milliers de jeunes soucieux de gagner dignement leur vie en servant leur pays, que sont les agents pour la Sécurité de proximité ne sont à l’en croire qu’une « ribambelle de voyous recrutés sur des bases politiciennes…des militants, des redevables, des membres de famille… ». La Douane, les Impôts, le Trésor n’ont pas été épargnés par Monsieur TOURE qui considère que « les plus méritants » n’y sont pas promus.
Tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, il détruit tout sur son passage, s’érige en donneur de leçons, évoquant les valeurs, les principes et la morale, dont lui seul semble être porteur.
Le Président Macky SALL porte une attention particulière au système éducatif, comme en témoigne la dynamique de concertation qu’il ne cesse de préconiser et d’encourager, dans l’optique de recherches de solutions justes et durables aux défis qui se posent dans ce domaine.
Une telle démarche n’est pas en contradiction avec la volonté de respecter une certaine équité. Aujourd’hui, on ne saurait occulter le fait qu’un peu plus de 100 000 fonctionnaires se partagent le tiers du budget de l’Etat. La volonté du Président Macky SALL est de préserver, voire de consolider les acquis, tout en s’investissant à satisfaire les attentes de tous les Sénégalais, sans exclusive. Et ce n’est pas par la parole, des mots, des professions de foi, mais par des actes, des initiatives, une ambition et une vision dont l’illustration éloquente est le Plan Sénégal Emergent (PSE), que les citoyens Sénégalais s’approprient et que les partenaires soutiennent de façon non équivoque. En témoignent les engagements des partenaires à nos côtés, dans la mise en œuvre du PSE.
Prétendre qu’aucune institution ne fonctionne dans ce pays, c’est à la limite faire offense aux Sénégalais et ceux en qui ils ont placé leur confiance pour gouverner et légiférer en leur nom. Comme s’en acquittent le Gouvernement et l’Assemblée nationale, contrairement à ce que tente de soutenir Monsieur TOURE.
Affirmer « que la Présidence de la République est un ramassis de gens sortis de nulle part» c’est manquer de respect à tous ceux qui au niveau de cette prestigieuse institution sont au service de leur pays, de par la confiance placée en eux par le Président de la République. La sagesse voudrait qu’on se garde de porter des jugements de valeurs sur son prochain.
Catégoriser les citoyens Sénégalais en « bons » et en « mauvais » et se ranger soi-même dans le premier groupe, est à la limite une attitude subjective et inadmissible. En tout cas, ce n’est conforme ni à nos croyances religieuses, ni à nos valeurs culturelles.
Comment peut-on qualifier de tels propos venant de quelqu’un qui, il y a trois ans, a voulu prétendre aux suffrages des Sénégalais pour accéder à la magistrature suprême, après avoir occupé de prestigieuses fonctions au niveau national et africain?
Le Président Macky SALL, qu’il considère comme le « maître de la parole » est plutôt celui de l’action. Réputé pour sa rigueur, son sérieux et sa compétence, il est, au quotidien, au service de son pays et de son peuple. Et personne ni rien ne pourrait le détourner de cette voie, la seule qui vaille pour un Sénégal émergent.
Abdoul Aziz TALL
Ministre auprès du Président de la
République en charge du Suivi du
Plan Sénégal Emergent
DES ELEVES LYCEE LIMAMOULAYE MENACENT DE MARCHER SUR LE PALAIS
Les élèves du lycée Limamoulaye ont tenu un vaste rassemblement dans la cour de l’établissement pour faire part de leur ras-le-bol des débrayages répétitifs qui plombent le bon déroulement des cours dans les établissements scolaires du Sénégal. Ces élèves invitent les deux parties à un consensus. A défaut, ils menacent de marcher jusqu’au palais de la République pour demander au président Macky Sall de leur dispenser des cours.
Scandant en chœur «Nous voulons étudier» à tue-tête, les potaches du lycée Limamoulaye de Guédiawaye ont alerté sur leur situation. «Nous représentons les élèves qui veulent étudier. C’est avec amertume que nous sommes là pour une cause aussi désolante qu’est la grève des enseignants. A l’instant T, nous devrions être en classe», a d’emblée précisé Ibrahima Mbodji, élève en classe de Terminal, non moins porte-parole des élèves. Il poursuit: «nous sommes un groupe d’élève conscient de ce qui nous attends et n’accepterons pas de rester les bras croisés face à cette situation».
Harangué par ses pairs Ibrahima Mbodji a souligné: «Nous dénonçons la situation qui prévaut car, étudier reste un droit fondamental pour tout jeune. Cependant nous refusons d’être les agneaux du sacrifice du bras de fer qui oppose l’Etat aux syndicats d’enseignants. Je suis là pour parler au nom des élèves qui ne sont pas en classe présentement à cause de la crise scolaire».
Et de renchérir, en demandant un climat apaisé: «nous voulons que les enseignants, comme les élèves, retourne dans les classes car nous voulons étudier dans les meilleures conditions. Maintenant, si vous ne nous répondez pas, nous allons organiser, avec tous les autres élèves, une marche jusqu’au palais. Nous allons chanter l’hymne national jusque la sortie du président de la République. Nous lui remettrons une craie pour l‘inviter à nous donner des cours ou à défaut trouver une solution avec les syndicats», a lancé l’élève Ibrahima Mbodji.
LE MOT D’ORDRE LARGEMENT SUIVI, MAIS...
3EME PLAN D’ACTION DU GRAND CADRE DES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS
Ndeye Marie DIALLO DJIGO et I.D |
Publication 11/03/2015
Le Grand cadre des syndicats d’enseignants du Sénégal unitaire du Sénégal (GCSE), a entamé son 3ème plan d’action hier, mardi 10 mars, par un débrayage à partir de 9h. Il sera suivi d’une grève totale aujourd’hui et demain jeudi. Le mot d’ordre est largement suivi dans certains établissements scolaires de Dakar, même si certains enseignants, syndiqués ou non, ont décidé de ne pas suivre la mesure en continuant de dispenser des cours aux élèves.
La grève du Grand cadre des syndicats d’enseignants du Sénégal unitaire du Sénégal (GCSE), dans le cadre de son troisième plan d’action a paralysé le système éducatif hier, mardi 9 mars. Un tour dans différents établissement scolaire de la capitale, du primaire au secondaire a permis de faire le constat. Du lycée Seydou Nourou Tall à Blaise Diagne, le déroulé des cours ne s’est pas fait normalement. L’atmosphère qui a régné dans la plus part des écoles visitées est largement évocatrice du taux de suivi ou non du mot d’ordre.
En effet, au niveau des deux établissements secondaires précités, certains professeurs ont vaqué les cours depuis 9h, ce mardi matin alors que d’autres ont continué à les dispenser. Parmi eux, il y en a qui se réclament du Grand Cadre des syndicats d’enseignants alors d’autres se disent membres du CUSEMS. Pour ce professeur qui n’a pas voulu révéler son identité, tout est question de choix. Et, pour lui «les syndicats poursuivent leur propre intérêt». Donc, désormais, par conviction, il ne suivra plus le mot d’ordre de grève des syndicats jusqu’à la fin de sa carrière.
Lors de cette randonnée dans des écoles, les enseignants interrogés mettent chacun, en répondant aux questions, en avant sa coloration syndicale. Ce qui fait que, parallèlement au GDSD, ceux affiliés au CUSEMS, qui logiquement est partie intégrante du Grand cadre, n’hésitent pas de dévoiler eux aussi leur plan d’action qui débutera le jeudi 12 mars par un débrayage à 10h, suivi d’une assemblée générale et une grève générale les vendredi 13 et samedi 14 mars prochain.
Dans son communiqué, le Grand cadre des syndicats de l’enseignement (GCSE) a annoncé le démarrage de son 3ème plan d’action par une grève le mardi pour exiger l’application des accords signés avec le gouvernement. Ce plan comprend la rétention des notes du 1er semestre et le boycott des conseils de classes, un débrayage, le mardi à 9h, une grève totale les mercredi et jeudi.
Ce 3ème plan d’action prévoit aussi une campagne d’informations et des rencontres avec les leaders d’opinion dans les différentes localités du pays, du mardi 11 au mercredi 18 mars 2015. Les syndicats exigent «le traitement diligent des dossiers des agents de la Fonction publique en général et des enseignants en particulier, l’effectivité de la validation des années de volontariat, de vacation et de contractualisation pour les intégrés comme fonctionnaires».
Ils réclament aussi «la formation diplômante des filières de la formation professionnelle notamment la coiffure, la céramique, l’information, la santé, la gestion des entreprises», entre autre en plus du «versement des cotisations des Maîtres contractuels(MC) et Professeurs contractuels (PC) de l’éducation à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et au Fonds national de retraite (FNR)».
MULTIPLE PHOTOS
WADE MANŒUVRE LARGE
L'ancien chef de l'État initie une série de rencontres
Il est vrai que nombreux sont les observateurs de la scène politique, tout comme des citoyens lambda, à avoir prêté à l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, l’idée de vouloir faire pression sur la justice pour la libération de son fils Karim Wade. Cela, en le désignant comme le candidat du Pds aux prochaines élections à seulement quelques heures du verdict de la Crei, dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis. Pourtant, Il reste encore patent que le ‘’Pape du Sopi’’ est en train de concocter une stratégie en vue de déboulonner Macky Sall, au cas où son fils est écarté de la course à la présidentielle. Sinon, comment expliquer les audiences tous azimuts qu’il accorde à certains leaders « frustrés » de leur sort, au sein des partis phares de la mouvance présidentielle ?
`Que peut bien mijoter Abdoulaye Wade, ancien président de la République, à travers les primaires prévues au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) pour la présidentielle prochaine et ces audiences qu’ils accordent à des « frustrés » issus de la mouvance présidentielle ? A l’instar de Malick Gackou de l’Afp et Aïssata Tall Sall du Ps. Cette question mérite d’être posée d’autant plus que les langues se délient de plus en plus et que les commentaires vont bon train sur les ambitions de l’ancien Président. L’évidence est que ça manœuvre bien, que se soit en prélude aux élections présidentielles de 2017, tout comme avant le verdict de la Crei (23 mars prochain), qui ne peut souffrir d’aucun recours possible.
Nombre d’observateurs de la scène politique tout comme des analystes ont décrypté les primaires du Pds, prévues ce 20 mars prochain, comme un levier sur lequel veut s’appuyer Abdoulaye Wade pour faire pression contre la Crei. Pour eux, le ‘’Pape du Sopi’’ cherche à présenter son fils, Karim Wade, comme le candidat de sa formation politique aux prochaines élections de 2017. Cela, tout en sachant que ce dernier n’a aucune chance de s’en sortir et qu’il va être condamné. Ce qui reviendrait, selon eux, à jeter le discrédit sur la Crei, longtemps qualifiée par ses détracteurs de «juridiction politique», destinée à barrer la route aux opposants du régime.
Cependant, les rencontres que multiplie l’ancien chef d’Etat, avec des leaders frustrés, issus de la mouvance présidentielle, laissent croire à un autre stratagème que prépare Wade, en prélude à la présidentielle. La dernière rencontre en date est celle accordée le lundi 9 mars dernier à Malick Gackou, numéro 2 supposé de l’Afp, en bisbille ouverte avec son mentor Moustapha Niasse. Au sortir de la rencontre avec le secrétaire général du Pds, l’ancien ministre des Sports s’est gardé de divulguer les «sages conseils» que lui aurait prodigués le «fin stratège politique».
Le scénario était le même, lors de la visite de la responsable socialiste Aissata Tall Sall. Le maire de Podor, non moins avocate socialiste, qui s’était rendu au domicile de Wade le 21 février dernier, n’a pipé mot sur la quintessence de leur discussion en privé. Elle n’a, de son coté, vraisemblablement pas digéré la déculottée des primaires au sein du Parti socialiste.
Tous les deux leaders politiques, qui ont taillé bavette avec le ‘’Pape du Sopi’’, ne filent plus le parfait amour avec leur mentor, toujours agrippé au pouvoir. Pour le «chouchou» des fils de Guédiawaye, certains membres de sa formation politique, notamment les pro-Niasse, réclament sa tête après les événements malheureux du Terrou Bi, en janvier dernier. Quant à la «lionne du Walo», elle s’est emmurée dans un mutisme sans précédent depuis la fameuse réunion du Bureau politique du Ps d’où elle a été éjectée de son poste de Secrétaire nationale à la communication et porte-parole du parti. S’y ajoutent les coups bas, perpétrés à leur encontre par le parti du président, à savoir l’Alliance pour la République (Apr), lors des dernières élections locales. Ces derniers, à qui l’on prête des ambitions présidentielles, risquent de constituer de potentiels adversaires pour Macky Sall en 2017. De bons rapports entre ces «frustrés» et Abdoulaye Wade constituent un danger pour l’actuel chef de l’Etat, si toutefois la présidentielle connaissait au second tour. Encore qu’apparemment, Wade n’a pas encore dit son dernier mot, car il y a encore dans le landerneau politique des «lésés», potentiels concurrents de Macky, comme par exemple Khalifa Sall, maire de Dakar. Qui sait ?
Une étude réalisée par la Banque mondiale a révélé qu’au Sénégal, à cause de la pauvreté, 50 % des ménages n’ont pas accès à l’enseignement privé. Les résultats de cette enquête ont été présentés hier, mardi 10 mars, par l’économiste et consultant de la Bm Kelvin Macdonald, lors d’un séminaire sur les mécanismes de renforcement du secteur privé dans le système éducatif au Sénégal.
Présidant la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education nationale a, pour sa part, fait savoir que le secteur de l’enseignement privé au Sénégal à tous les niveaux confondus occupe environ 16 % des effectifs. Selon lui, le développement de ce secteur participe à l’effort de scolarisation des enfants au Sénégal. Avant de faire savoir que le gouvernement va trouver les voies et moyens de renforcer ce secteur. Car, a –t-il souligné, cela est l’une des recommandations des Assises de l’éducation nationale et de la formation.
Interpellé par ailleurs sur la question de la subvention des écoles privées que certains acteurs du privé ont eu à soulever lors de ce séminaire, Serigne Mbaye Thiam a a tenu à faire savoir que « les écoles privées sont des initiatives privées et ce qui les lie à l’Etat, pour celles qui sont reconnues, c’est une subvention qui est répartie selon un certain nombre de critères tels que le nombre d’élèves, le nombre d’enseignants et le taux de réussite aux examens ».
Toutefois, le ministre a reconnu que, depuis des années, cette subvention a baissé alors que le nombre d’écoles privées augmentent. Ce qui pose, selon lui, un problème. Serigne Mbaye Thiam a précisé néanmoins que l’Etat n’a pas une obligation de prendre en charge l’ensemble des charges des écoles privées. « Les acteurs ont demandé d’introduire l’aspect pauvreté dans les critères de sélection Je leur ai dit que nous sommes en train de revisiter la loi de 1994 sur l’enseignement privé et de voir comment introduire la notion de zones pauvres et zones défavorisées sans pour autant qu’il y ait une fraude », a-t-il indiqué.
MASSALY RESTE EN PRISON
SA LIBERTE PROVISOIRE SUSPENDUE A LA DECISION DE LA COUR D’APPEL
Mamadou Lamine Massaly, le jeune responsable libéral poursuivi pour les délits d’outrage à agents de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions et diffamation contre un corps constitué (la gendarmerie-ndlr), croupit toujours en prison. Son procès prévu hier, mardi 10 mars, a été renvoyé à une date ultérieure car la Cour d’appel n’a pas encore statué sur le recours introduit par le procureur pour annuler la liberté provisoire accordée au jeune Wadiste par le tribunal.
Triste sort pour le jeune Wadiste, non moins responsable politique de Thiès ! En effet, Mamadou Lamine Massaly, poursuivi en flagrant délit pour les délits d’outrage à agents de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions, diffamation contre un corps constitué (la gendarmerie : ndlr), violences et voies de faits, n’a toujours pas été édifié sur son sort. Le fougueux protégé de Wade médite toujours sur son destin en prison même après avoir bénéficié d’une liberté provisoire (Lp), le mardi 3 mars dernier. M. Massaly qui devait être sur la sellette hier, mardi 10 mars, devant le juge des flagrants délits, a vu son procès renvoyé à une date ultérieure. Cela, parce que la Cour d’appel n’a pas encore statué sur le recours introduit par le procureur pour annuler la liberté provisoire accordée au jeune Wadiste par le tribunal. Du coup, le tribunal des flagrants délits de Dakar est suspendu à la décision de la chambre d’accusation de la Cour d’appel. Cela, tant que cette juridiction de deuxième degré ne statue pas.
D’ailleurs, l’ombre du jeune Wadiste n’a pas été aperçu hier, mardi, au tribunal de Dakar. Le détenu libéral n’a d’ailleurs pas été extrait de la chambre 14 de la Maison d’arrêt de Rebeuss où il est écroué. Son dossier n’a même pas été enrôlé pour les audiences de la journée. Il est toutefois annoncé que la Cour d’appel va mettre en délibéré le recours au 24 mars prochain. Ce qui n’augure encore rien de bon pour le prévenu qui peut toujours être maintenu en prison, si toutefois le parquet porte l’affaire en cassation aux fins de garder encore Massaly au carreau.
Pour rappel, lors de la première audience (3 mars dernier), sur demande du procureur de la République, le procès a été renvoyé, faute de constitution de l’agent judiciaire de l’Etat en partie civile et à l’absence du Cd, incriminant le jeune responsable libéral.
LE GRAND CADRE ENCLENCHE LE PROCESSUS SUR LE FRONT SOCIAL
Le Grand cadre des syndicats d’enseignants du Sénégal, dans le cadre de son 3e plan d’actions a rencontré, hier, le Front syndical autonome (Fsa). Les deux entités, ayant comme identité commune, l’autonomie et la combativité, veulent mutualiser leurs forces. Ces protestataires avaient inscrit dans le 3e plan d’actions des mouvements de grèves, des débrayages et des rétentions de notes.
Le Grand cadre des enseignants du Sénégal, qui se veut autonome et combatif, déroule son 3e plan d’actions. Il compte rencontrer toutes les centrales syndicales du pays, les autorités religieuses et coutumières. Mais aussi, les représentations diplomatiques ainsi que les différentes couches sociales.
L’initiative du Grand cadre découle de la situation de crise que traverse l’école sénégalaise à la croisée des chemins. Le président, Macky Sall, entre les deux tours des élections présidentielles de 2012, promettant la résolution des problèmes des enseignants et la satisfaction intégrale des doléances, avait demandé aux enseignants de surseoir leur mouvement de grève.
Engagements «réalistes et réalisables»
Ainsi, les syndicalistes, se fondant sur le principe de la continuité de l’Etat avait décidé de ré- pondre favorablement pour sauver l’année scolaire. «Depuis lors, les différents ministres n’ont de cesse de nous rappeler que le président les a donné instruction de prendre des engagements réalistes et réalisables.
Il y’avait à l’époque sur la plateforme 12 points de revendications dont 10 accords et seul le 11e point reste de non accord. Et, aujourd’hui, l’Etat, qui n’a pas respecté sa parole, remet en cause les acquis du mouvement syndical», regrette le coordonnateur du Grand cadre, Mamadou Lamine Dianté.
Et, d’après le syndicaliste, certains ministres, se transformant en rois, décident de manière unilatérale la mobilité des enseignants. Alors, les syndicalistes constatent que les trois points de revendications du protocole du 17 février 2014, reposant sur les actes administratifs, la gestion démocratique des mouvements et la question des indemnisations des enseignants, restent non satisfaits.
«Un protocole d’accord a été signé le 17 février 2014. Et, un an après rien n’est fait. Pourtant, l’Etat qui disait qu’il n’accorderait plus d’augmentation de salaire sur une période de 5 ans a dégagé 30 milliards de fcfa pour l’attribuer à des magistrats, non demandeurs qui sont de la même catégorie hiérarchique que des enseignants du secondaire.
L’indemnité d’un magistrat dépasse presque le salaire d’un enseignant qui a fait une carrière de 20 ans. L’Etat n’a jamais tenu compte de la demande des enseignants», rouspète, Mamadou Lamine Dianté.
Le rôle d’une centrale syndicale n’est pas la médiation
Mamadou Lamine Dianté reste d’avis que le rôle d’une centrale syndicale n’est pas la médiation. Mais, le combat pour l’épanouissement des travailleurs. «Nous disons non à la discréditation des enseignants. Il y’a maintenant une indifférence de nos autorités qui frise l’insouciance. Nous doutons même que nos dirigeants se servent au lieu de servir à l’Etat.
Aujourd’hui, au delà des discours, nous allons nous impliquer de manière totale à côté du Grand cadre», engage le secrétaire général du Front syndical autonome, Sidya Ndiaye. L’Etat, retient-il, attend tout temps le pourrissement de la situation scolaire pour réagir. «Nous sommes à un point de non retour où il n’est plus possible de capituler. Les mêmes pratiques dilatoires reviennent.
A chaque fois, les autorités diabolisent en considérant les enseignants de politiciens, au lieu de régler les problèmes», constate-t-il. Les syndicalistes qui promettent de mutualiser les forces ne veulent plus, pour rien au monde laisser à terre l’action syndicale. Ils promettent, à l’avenir, des grèves générales et des journées ville morte de trois à une semaine pour faire fléchir les autorités étatiques.