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20 mars 2025
PAR MALICK SY
L’OUTRAGE DIPLOMATIQUE DE LA FRANCE AU SÉNÉGAL
La France, par le biais de sa représentation diplomatique, a confirmé ce que les avocats de Karim Wade n’ont de cesse de marteler depuis plusieurs semaines, à savoir que ce procès n’était qu’une formalité administrative
Le suspens est maintenant proche du néant. Ceux qui avaient encore quelques doutes peuvent définitivement les lever. La France, parla voix de son ambassadeur au Sénégal, a déclaré Karim Meissa Wade coupable. Questionné sur une possible condamnation de l’ancien ministre d’Etat à l’issue de son procès, Jean Félix Paganon, après un long soupir de dédain, décoche sa salve, sans s’embarrasser d’une once de nuance: «un non lieu serait étonnant...» Cinq petits mots pour tracer la feuille de route aux magistrats sénégalais. L’ordre de mission qui leur est assigné est on ne peut plus clair: rendre impossible l’innocence de Karim Wade.
La France, par le biais de sa représentation diplomatique à confirmé ce que les avocats de Karim Wade n’ont de cesse de marteler depuis plusieurs semaines, à savoir que ce procès n’était qu’une formalité administrative mais en fait, la condamnation de Karim Wade a déjà été prononcée depuis bien longtemps.
Une revanche de la France sur Karim Wade?
En refusant de saisir cette chance formidable que de se taire lorsqu’on a rien a dire, Jean Félix Paganon ne pouvait que déraper. Les propos du diplomate français sont graves et ont indigné des millions de sénégalais, au delà des opinions des uns et des autres sur le procès de Karim Wade.
Ils sont graves parce qu’ils constituent un acte de vandalisme diplomatique contre la Justice d’un pays souverain. Et quelle image l’ambassadeur de France donne t-il au monde de la souveraineté et de la dignité du Sénégal?
Monsieur Paganon ne tiendrait jamais de tels propos en France parce qu’il serait passible de poursuites pour atteinte au principe fondamental de la présomption d’innocence. Et je ne pas suis sûr qu’au Rwanda, pays qui a sanctuarisé sa souveraineté, un diplomate français oserait se laisser aller à de telles déclarations dans une affaire aussi délicate et pendante devant la justice.
Mais seulement voilà, nous sommes au Sénégal en 2015, un pays où un ambassadeur, fût-il de France peut s’essuyer les pieds sur les robes de la magistrature sénégalaise. Charlie un jour, charlot toujours? Le problème avec la France est sa boussole diplomatique qui a perdu le nord. Elle est restée verrouillée sur cette rancune tenace qu’elle nourrit à l’égard de Karim Wade.
Son péché véniel : avoir osé bousculer, au nom des intérêts supérieurs du Sénégal, l’hégémonie française dans les secteurs les plus stratégiques et les plus rentables de notre économie. La bourde de Jean Félix Paganon trahit une posture revancharde de la France qui vient publiquement d’apporter sa contribution diplomatique dans la mise en scène de la culpabilité politique de Karim Wade.
Preuve si besoin en est, que les Français sont bien décidés à lui à faire payer le prix de ses actes de défiance vis à vis de certains lobbies économiques. Dans ce procès, la France a choisi son camp et compte user de toute son influence, pour faire condamner celui qui est aujourd’hui présenté comme le plus redoutable adversaire du candidat de l’Elysée pour l’élection présidentielle de 2017.
Mais pas si sûr que cela contribue, aux yeux des sénégalais, à ravaler la façade plus que dégradée d’une France bien encline au nom de ses intérêts, à même saccager la souveraineté de ses «amis.»
Quand le vernis diplomatique craque
Il suffit d’aller sur le net pour constater la fureur déclenchée par Jean-Felix Paganon avec ses déclarations sur la culpabilité programmée de Karim Wade, dans un procès plus que passionnel et qui n’en finit plus de diviser les Sénégalais.
Les déclarations imbéciles de l’ambassadeur de France sont tristes pour les relations entre les deux pays parce qu’elles ternissent encore un peu plus l’image de la France au Sénégal. Elles sont maladroites parce qu’elles vont alimenter pendant longtemps, les soupçons que le Palais de Macky Sall ne serait en fait, qu’une excroissance de l’Elysée.
Elles sont déplorables parce qu’elles sont une belle balafre au visage de notre souveraineté. Elles sont dangereuses parce qu’elles contribueront sans aucun doute, à exacerber un sentiment anti français de la part d’une très large frange de l’opinion sénégalaise acquise à la cause de Karim Wade.
Elles sont impardonnables parce qu’elles sont sentencieuses, irrespectueuses et sonnent comme un outrage national infligé à un pays plus que partenaire.
Les ondes de Rfi et TV5 réquisitionnées pour bouffer du Wade
La diplomatie française devrait changer son logiciel sénégalais qui à force est devenu branlant. Les sénégalais qui ne sont pas un peuple d’idiots constatent chaque jour qui passe, comment Radio France Internationale (RFI), «la voix de la France» dans le monde et TV5 Afrique, «les yeux du Quai d’Orsay» sur le continent, sont mises à contribution pour «bouffer» du Karim Wade.
Lorsqu’il est question du Sénégal, l’audiovisuel extérieur gouvernemental français n’a plus de ligne éditoriale, mais une ligne politique résolument anti-Wade. A l’instar de certains médias sénégalais. C’est l’occasion de revenir ici, sur l’entretien que Jean Félix Paganon a accordé à une radio sénégalaise.
Avec toute l’amitié véritable que j’ai pour le brillant journaliste qu’il est, Mamoudou Ibra Kane a été complaisant avec l’ambassadeur de France. Nous l’avons connu beaucoup plus saignant et plus tranchant avec les membres de l’opposition. Face au diplomate français, ces questions avaient des relents de révérence.
Mais on serait presque tenté de lui accorder quelques circonstances atténuantes vu qu’il «jouait à l’extérieur»’ dans un décorum beaucoup trop feutré comparé à son studio de la RFM. Il suffisait juste de le voir, négligemment assis sur sa chaise, pour comprendre qu’il n’était pas prêt à aller à l’assaut de la citadelle Paganon.
L’entretien qui, visiblement s’est déroulé à l’ambassade de France ou à la résidence de l’Ambassadeur, a manqué de muscles et a surtout permis à son invité qui était en même temps son hôte, de dire ce qu’il avait envie que nous entendions.
Mais cette conversation presqu’entre amis, aura au moins eu le mérite de faire craquer le vernis diplomatique de l’ambassadeur de France qui, sans même passer par la case isoloir, nous a ostensiblement exhibé son bulletin de vote pour 2017.
La France et son égo diplomatique gonflé à l’hélium de l’arrogance
Jean Félix Paganon est l’avatar d’une diplomatie française tintamarresque et son dérapage, le symptôme d’un égo diplomatique gonflé à l’hélium de l’arrogance.
C’est tout le problème du diplomate français qui vit reclus dans son ghetto de prétention avec la certitude que le futur de l’Afrique ne saurait de toute façon, se dessiner sans lui. Il ya quatre ans, un ambassadeur français avait dû présenter ses excuses publiques aux Tunisiens pour avoir lancé à des journalistes locaux: «Vous croyez que moi, l’ambassadeur de France en Tunisie, je vais répondre à cette question...Vous croyez que je suis dans la petite phrase débile?»
Monsieur Paganon, parangon de la bêtise diplomatique ferait bien de s’inspirer de la jurisprudence Boris Boillon du nom de ce diplomate, en faisant acte de contrition sincère pour cette grave immixtion dans les affaires intérieures sénégalaises. Sa transgression des règles de la civilité diplomatique, son mépris du Sénégal et des Sénégalais sont tout simplement inacceptables.
Du Président de la République, les sénégalais attendent à tout le moins, un ferme rappel à l’ordre. Une reddition de Macky Sall face à la grossière et scandaleuse outrance diplomatique française sera analysée comme une allégeance à ses présumés «gourous adoptifs français».
A défaut de biceps et de courage de la part du Palais, il reviendra alors aux juges Sénégalais, au nom de la souveraineté nationale et d’une certaine dignité de sa magistrature, de laver cet affront national. Il ne reste que quelques petits jours pour voir si la sentence prémonitoire d’un ambassadeur de France sera exécutée par des magistrats du Sénégal. A son Excellence Jean Félix Paganon, on pourra alors dire: salut le visionnaire!
L’agitation de l’ancien Président du Sénégal, dont le fils va connaître bientôt le terme de son procès, dans le cadre de la traque des biens mal acquis, est fondée sur la volonté affirmée par le père, à plusieurs reprises, de s’opposer au jugement.
Malgré les vociférations répétées de cet homme qui sait user des médias, Il n’y a pas le feu au Sénégal et il n’y a aucune raison qu’il y en ait. Le Sénégal vit, depuis la traque des biens mal acquis, au début du premier mandat du Président Macky Sall, élu par une majorité écrasante en 2012, une période pendant laquelle l’ancien Président Abdoulaye Wade tente de divertir le pouvoir actuel, de l’essentiel de l’action qui fera la différence entre les deux pouvoirs.
Pourquoi l’agitation du Président Wade ? Il a exprimé ce qu’il veut à plusieurs reprises en passant du rêve au constat de la réalité. Il est descendu de trois paliers ; d’abord en ne voulant pas que son fils soit jugé, ensuite qu’il ne soit pas condamné et enfin que le Président Macky Sall le fasse libérer.
Il est même descendu ces jours-ci dans les caniveaux en choisissant, comme forme de pression pour obtenir ce qu’il veut, l’insulte, la calomnie, toute la peinture en noir dont il est capable, sans souci de la vérité, contre celui qu’il sollicite dans son désarroi de père impuissant devant les exigences de la loi et du fonctionnement républicain des Institutions.
Le Président Macky Sall qu’il sollicite maladroitement, a un pouvoir à défendre au bénéfice de la Nation qui n’aurait pas chassé le Président Wade du pouvoir par les urnes s’il avait bien géré ce pouvoir que son successeur détient aujourd’hui.
Tout naturellement l’on ne peut pas s’attendre à voir le Président Macky Sall ignorer la séparation des pouvoirs, ni leur égale respectabilité, ni l’autonomie des trois pouvoirs constitutifs de la République.
Consolider la République, c’est évidemment garantir le fonctionnement républicain des trois pouvoirs. Mais ces vérités n’intéressent pas le père dans le désarroi, du fait de son impuissance. Il faut qu’on fasse ce qu’il veut.
Il se livre à cette fin à des outrances verbales sans retenue ni sens de l’éthique et de nos valeurs. Il est pourtant lucide. Sa forme de délire est une folie feinte. Il ne veut pas admettre d’être impuissant devant les exigences de la justice des hommes. Sa conception du pouvoir, le modèle qu’il a pratiqué en république, c’est le pouvoir sans limite ou la monarchie absolue.
Mais le contexte du redressement de notre pays par le Président Macky Sall, après la gestion du Président Abdoulaye Wade, recommande autre chose que ce que veut notre aîné qui ne peut plus rien dire de crédible à la jeunesse en matière de valeurs de notre monde, après le scandale de sa folie feinte.
Le raffermissement des Institutions par, notamment, la limitation du nombre et de la durée des mandats du président de la République, entre dans le consensus élaboré par la classe politique de notre pays depuis 1992, sous le Président Abdou Diouf.
L’apport du Président Macky Sall en matière de durée des mandats électifs, du conseiller municipal au président de la République, est le choix de la durée de cinq ans pour le président de la République. Jusqu’ici il y a eu pour les trois premiers Présidents de la République, depuis l’indépendance en 1960, vingt ans pour les deux premiers et douze ans pour le troisième.
Les choses devraient se stabiliser à deux mandats de cinq ans chacun. Le Président Macky Sall qui est élu pour sept ans, veut demander au Peuple s’il accepte que la date d’effet d’une réduction à cinq ans de son premier mandat soit ou bien avant les prochaines élections législatives en 2017, ou bien au terme du septennat en cours, en 2019.
Il n’est pas obligé de le faire, même s’il a déclaré en campagne électorale qu’il adhère au consensus de la réduction du septennat au quinquennat. Il n’y a pas d’enjeu concernant la date d’effet et respecter la loi n’est pas moins important qu’éviter d’être accusé de waxwaxeet (id est : de se dédire) à la Wade.
Le Président Wade, lui, s’est trouvé mal à l’aise dans cet effort de rationalisation décidé par la classe politique depuis 1992, à l’instigation du Président Abdou Diouf qui avait accepté d’écouter les partis. Elu en 2000 pour un mandat de sept ans, le chef de la première Alternance se voulut une image de démocrate et soumit à un séminaire gouvernemental la question de la date d’effet pour l’introduction dans la Constitution du quinquennat pour le mandat du président de la République.
Il fut répondu au Président Abdoulaye Wade que puisqu’il était élu pour sept ans, l’on était d’accord qu’il prenne ses sept ans, ce qui ne faisait pas obstacle aux innovations de durée et de nombre de mandats du président de la République à mettre dans la Constitution. Il prit ses sept ans, fit adopter par referendum la Constitution modifiée, mais par la suite, il fit modifier encore la Constitution, cette fois par voie parlementaire, pour consacrer un retour au septennat qui s’impose aujourd’hui au Président Macky Sall.
Celui-ci est très différent de son prédécesseur et par la génération à laquelle il appartient et par son projet pour le Sénégal. Le quatrième président de la République du Sénégal est surtout très soucieux du développement du pays.
Il a élaboré une vision qu’il a concrètement fait connaître par le Plan Sénégal émergent (Pse). Sa mise en œuvre en cours a déjà fait consacrer, par les lois de finances pour la période 2012-2014 et la loi de finances de 2015, mille vingt-et-un (1021) milliards de francs Cfa au développement de dix régions sur les quatorze, à l’occasion de Conseils des ministres délocalisés, une démarche de programmation concertée des dépenses pour le développement qui favorise la vigilance des élus sur ce qui se fait en matière de réalisations les plus urgentes pour développer leurs terroirs.
Mais les questions de développement n’intéressent pas Wade. Il veut réussir une diversion inacceptable consistant à occuper les médias, notamment les manchettes des quotidiens, par des déclarations guerrières défiant l’Etat sur le procès de son fils qu’il veut soustraire à la justice sans jugement. Il développe une agitation pour tenter d’intimider et donner du Sénégal une fausse idée de la réalité, celle de faire croire au sérieux d’un risque d’explosion populaire.
Or le Président Macky Sall doit réussir, lui, le redressement après Wade, par des actions qui concernent à la fois l’économie et les institutions. Il doit en effet réaliser des pas importants dans le développement économique et social, avec un fort accent sur l’environnement, dominé par les problèmes liés à sept cents kilomètres de côte atlantique à l’ouest et à une frontière nord qu’enjambe de plus en plus le désert. Il assoira ainsi de manière plus solide la culture démocratique et le dynamisme d’une classe politique qui sait où l’on va dans la bonne direction et comment y aller ensemble.
Wade, qui fait comme s’il ne savait pas qu’il a perdu le pouvoir et pourquoi, agit, et subit un échec chaque fois, pour provoquer une réaction populaire contre le régime
qui a remplacé le sien : il a tenu des propos pour susciter un soulèvement populaire et il a échoué. Il a souhaité un coup d’Etat militaire et a parlé à cette fin ; mais les forces armées ont montré qu’elles ont plus de maturité et de patriotisme que lui. Il projette d’empêcher que la justice termine son travail dans le procès de son fils mais il est assez discrédité pour ne plus espérer qu’on se sacrifie pour sa cause plutôt familiale.
La construction nationale n’est pas son souci, ni un modèle salutaire à laisser à la jeunesse, ni le respect des valeurs de la République. Il est assez lucide pour le savoir. Mais il est un père désespéré. Pourtant tout ce qui arrive à son fils est de sa faute. Il n’avait pas à prendre le pouvoir sans limite comme modèle dans sa gestion. Il l’a fait et vit mal aujourd’hui son impuissance devant les exigences de la loi.
L’ancien président de la République qu’il est doit se persuader cependant que la forme de ses pressions et leur direction pour obtenir ce qu’il veut ne peuvent lui apporter que le désaveu indigné, loin de quelque forme de pitié que ce soit.
Quand il déclare qu’il n’acceptera pas que son fils soit condamné, il veut que le Président Macky Sall s’immisce dans le travail de la justice et impose ce que Wade veut. Mais Wade a été chassé du pouvoir par les urnes, entre autres raisons, pour sa gestion de la justice. Il sait que ce qu’il veut n’est pas possible pour un président de la République différent de celui qu’il a été.
Il faut rappeler à ce sujet que la Constitution donne le droit de grâce au président de la République, mais que l’exercice en est encadré. C’est lorsque la justice s’est définitivement prononcé que commence une période pendant laquelle l’usage du droit de grâce est possible en faveur d’un condamné.
Il ne faut pas d’ailleurs que dans une telle décision, le président de la République donne l’impression de désavouer la justice en usant par exemple du droit de grâce dès le lendemain de la condamnation d’un citoyen par la justice.
C’est conscient de tout cela que l’ancien Président Wade, qui a l’expérience non seulement d’un avocat mais d’un enseignant de droit à l’université, veut tenter d’imposer au Président Macky Sall de faire preuve de mépris de la Justice. Il le tente si maladroitement qu’il use de tout ce qu’il croit pouvoir être efficace, sans souci ni de la vérité, ni de l’éthique. Les injures, les grossièretés, la calomnie, tout est bon pour lui quand il tente d’atteindre son objectif. Il ignore volontairement nos valeurs.
Laissons-le à ses rêves et à l’indécence de tout ce qu’il est capable de dire. Que la caravane du changement selon la vision de Macky Sall passe ! Le président Lamine Gueye disait qu’«on n’arrête pas la mer avec ses bras».
Le Président Macky Sall, par la sérénité dont il a fait preuve, face aux outrances que tout le monde condamne, a montré le chemin aux acteurs du développement ainsi qu’à tous les citoyens, très nombreux, qui le soutiennent, qui pensent à tout le travail qui permettra de réaliser le projet d’un nouveau Sénégal par l’effort de tous et le bon compagnonnage.
Que donc résolument, tout le monde laisse la justice faire son travail dans l’atmosphère de sérénité qu’exige ce travail.
Le Président Abdou Diouf avait t-il raison de dire que son ex-ministre d’Etat, Abdoulaye Wade, n’était pas un homme d’Etat ? Cette affirmation, Abdou Diouf l’avait faite, réagissant à des propos qu’il avait jugés inconvenants, qu’avait tenus celui-ci à l’encontre de Monsieur Habib Thiam, Premier ministre, au sortir d’un Conseil des ministres.
Etait-ce la première fois que Maître Wade avait tenu des propos qu’il aurait dû éviter de prononcer, compte tenu de son rang? Que non! Nous ne rappellerons que cette autre fois, lorsque d’une haute et intelligible voix, le président de la République qu’il était, avait articulé des accusations inexactes et mal à propos à l’endroit de Monsieur Yoro Deh, alors ministre de la Fonction publique.
Il paraît qu’à l’unanimité, mais sous cape, les membres du gouvernement, surtout le Premier ministre Mme Mame Madior Boye, avaient réprouvé les propos infondés de leur Président.
Par rapport aux propos aussi malheureux que désobligeants que Maître Wade, de surcroît ancien Président de la République, a tenus récemment à l’endroit de son successeur, le Président Macky Sall, chacun appréciera et se fera son opinion sur l’homme que Abdou Diouf avait caractérisé.
On a beau être ou avoir été son fan, même de bonne foi, comme je le fus moi même, un certain temps, on n’en était pas revenu à ses oreilles, en l’entendant dire ce qu’il avait dit sur la descendance qu’il prête au Président Sall. Bien sûr, quel que soit le côté où on le prend, ce que l’ancien Maître Wade a dit avec l’intention manifeste de nuire au destinataire de ces propos, qui sont d’un autre âge, il faut le souligner, personne ne lui accorde la moindre importance, ni le moindre crédit.
Mais il est regrettable qu’il y eût quelqu’un qui, prenant la défense de Macky Sall, s’y était mal pris, parce qu’il n’avait pas volé plus haut que l’ex-Président Wade, pour avoir avancé un argument d’époque lui aussi. Il n’est pas toujours indiqué de répondre à un coup de pied par un coup de pied.
Heureusement que Macky lui-même, se voulant sans doute différent de celui dont lui aussi a été un fan, avait su garder son calme, et laisser passer la tempête que les propos de Wade avaient suscitée.
Mais tenant compte de ce qu’était sans doute l’état d’âme du père de Karim Wade à «l’instant T» où il faisait sa bévue, on est tenté de comprendre ses excès, sa difficulté à se maîtriser, sans pour autant l’excuser.
Les Sénégalais ont été et demeurent tellement choqués par certains faits et gestes de Me Wade qu’ils pourraient malheureusement en arriver à perdre de vue qu’il n’a pas passé le temps de sa Présidence à inaugurer des chrysanthèmes. En atteste son bilan, sur le plan de ses réalisations.
Qu’on en soit arrivé à ne plus du tout l’aimer ou qu’on persévère à l’aimer malgré tout, force est de reconnaître qu’en douze ans, son régime a réalisé beaucoup plus que ce qu’ont réalisé les régimes de ses deux prédécesseurs réunis, notamment dans le domaine des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires.
Le tunnel de Soumbédioune, sous réserve de ce qu’en disent des techniciens, les ponts et passerelles à Dakar, l’aéroport Blaise Diagne en cours de finition, le Grand Théâtre, en sont des illustrations.
Mais dans un autre domaine, plus important que celui précité, son bilan est très négatif, comparé à ceux de ses mêmes prédécesseurs.
Heureusement qu’un sursaut populaire est venu contredire ce qu’il avait à diverses circonstances clamé, à savoir qu’il finit toujours par faire tout ce qu’il veut faire, personne n’en pouvant rien, selon lui-même. C’était quand il avait commencé à croire à l’apogée de son pouvoir, qu’il rêvait du reste à transformer en régime monarchique. Qui était dupe ? Mais qui, dans son entourage, avait osé piper mot ?
Cet ancien virulent opposant au régime du Président Abdou Diouf, que d’aucuns créditent d’avoir décisivement œuvré pour le renforcement de la démocratie, était devenu, une fois au pouvoir, méconnaissable, avec ses graves entorses répétées au principe de la gouvernance démocratique.
Un volet très important du bilan qu’on est en droit d’attendre d’un chef de l’Etat, en sus des mœurs auxquelles il doit veiller, des bonnes habitudes qu’il doit insuffler, de l’égalité des citoyens quelle que soit leur appartenance religieuse, confrérique qu’il doit garantir, sans oublier la sauvegarde des biens publics. Jugeons-en, notamment sur le dernier point.
En tout cas, s’il est possible d’évaluer à peu près le temps qu’il faut pour construire des édifices, il n’en est pas de même pour se prononcer sur le temps qu’il faut pour remettre à l’endroit des mentalités perverties des années durant, et faire revenir à de meilleurs sentiments tous ceux qui regrettent de n’avoir pas accaparé les biens publics un temps à leur portée.
Revenons à Maître Wade avec un grain de pitié sincère. Nous ne lui inventerons pas de circonstances atténuantes dans ce qui lui est reproché. A son âge, à défaut d’avoir quitté le pouvoir volontairement comme Léopold Sédar Senghor, ou de l’avoir quitté suite à sa défaite électorale, il aurait dû s’interdire de «regarder dans le rétroviseur», comme Abdou Diouf, après ses «prières» remarquées pour son successeur, lors de leur passation de service.
En résumé, son activisme débordant durant son second mandat, en faveur de son fils Monsieur Karim Wade, et depuis que celui-ci est en détention provisoire ne peut pas ne pas avoir agacé les uns et les autres, et créer des jaloux, voire des ennemis à celui-ci, surtout là où il s’y attendait le moins, dans le cercle des soi-disant indéfectibles souteneurs. Que Maître ne perde pas de vue cette réalité et laisse Dame Justice traiter le cas de son fils, comme les cas des fils, femmes et maris des autres qui sont dans la même situation.
Le Président Macky Sall, dans les brouhahas autour des affaires pendantes à la Crei, semble avoir résisté à ceux qui auraient tenté de le pousser à s’immiscer dans les affaires pendantes en justice. Cela s’appelle respecter la séparation des pouvoirs. Non à un second deal à la Reubeuss !
Mais il lui est loisible, faisant application de ses prérogatives constitutionnelles, d’analyser sans contrainte, cas par cas, l’éventualité d’accorder sa grâce à tout prévenu qui serait condamné, s’il la mérite par sa repentance.
A l’intention de ceux qui croiraient que la grâce absout l’intégralité des condamnations, tant pénales que civiles, nous précisons qu’elle ne vise pas le volet concernant les intérêts civils.
Une question se pose. Dès lors que la grâce efface la condamnation pénale, sur quel fondement s’exercerait alors une contrainte par corps contre un condamné gracié qui aurait planqué les sommes dont il est tenu au paiement ?
Puisque l’argent n’a ni odeur ni saveur, celui-ci se mettrait à utiliser sa fortune jugée illicite, pour acheter des consciences de décideurs, de leaders corruptibles de toutes obédiences, pour parvenir à des stations rêvées, et narguer les citoyens soucieux d’honnêteté.
Le marché des consciences est rendu d’autant plus fluide, que le dicton «l’argent n’a ni odeur ni saveur», a fait dire à quelqu’un qu’il n’existe pas d’incorruptibles, il suffit d’y mettre le prix.
MANKEUR NDIAYE «AURAIT DÛ CONVOQUER» L’AMBASSADEUR
Le Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) «condamne avec la dernière énergie» la déclaration de l’ambassadeur de France au Sénégal sur Rfm. Selon son coordonnateur, Mamadou Diop Decroix, cette sortie est «absolument passée de mode au Sénégal de la part d’un diplomate étranger».
Dans un communiqué, il estime que les propos de Jean Félix Paganon, relèvent d’un «manque notoire de respect envers le peuple sénégalais et le président de la République lui-même». Pour Decroix, «le ministre des Affaires étrangères aurait dû convoquer l’ambassadeur pour des clarifications».
Le Fpdr s’interroge sur les motivations de M. Paganon : «La France est- elle prête à s’impliquer dans un soutien à Macky Sall pour réprimer le peuple sénégalais lorsque celui-ci décidera de fausser le pronostic de l’ambassadeur qui rassure que si Karim est condamné par cette juridiction d’exception qu’est la Crei, rien de bien grave ne se passera ?»
M. Paganon avait déclaré, entre autres, que c’est «un non-lieu pour Karim Wade qui serait étonnant» et trouve que les «appels à l’insurrection» de Abdoulaye Wade sont «graves».
3ÈME PLAN D’ACTION DU GRAND CADRE DES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS : Le mot d’ordre largement suivi, mais...
Le Grand cadre des syndicats d’enseignants du Sénégal unitaire du Sénégal (GCSE), a entamé son 3ème plan d’action hier, mardi 10 mars, par un débrayage à partir de 9h. Il sera suivi d’une grève totale aujourd’hui et demain jeudi. Le mot d’ordre est largement suivi dans certains établissements scolaires de Dakar, même si certains enseignants, syndiqués ou non, ont décidé de ne pas suivre la mesure en continuant de dispenser des cours aux élèves
PRIMAIRES AU PDS, COLLUSION AVEC DES ALLIES _FRUSTRES_ DE MACKY : Wade manoeuvre... large
Il est vrai que nombreux sont les observateurs de la scène politique, tout comme des citoyens lambda, à avoir prêté à l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, l’idée de vouloir faire pression sur la justice pour la libération de son fils Karim Wade. Cela, en le désignant comme le candidat du Pds aux prochaines élections à seulement quelques heures du verdict de la Crei, dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis. Pourtant, Il reste encore patent que le ‘’Pape du Sopi’’ est en train de concocter une stratégie en vue de déboulonner Macky Sall, au cas où son fils est écarté de la course à la présidentielle. Sinon, comment expliquer les audiences tous azimuts qu’il accorde à certains leaders « frustrés » de leur sort, au sein des partis phares de la mouvance présidentielle ?
De quel Sénégal parle Moussa Touré ?
I ls ont dû tomber à la renverse, ceux qui ont lu l’Interview parue dans un quotidien de la place, ce mardi 10 mars 2015, se demandant sans doute quelle mouche a bien pu piquer Monsieur Moussa Touré et de quel Sénégal parle le leader de « Jarin Sama Rew ». Pour notre part, grande a été notre surprise, en lisant ses propos dont la dureté n’a d’égale que l’impertinence et l’irrévérence, de la part d’un homme pour qui nous avons toujours eu respect et considération. D’abord en raison de sa position d’aîné -ce n’est pas pour rien que nous l’appelons affectueusement Grand- mais aussi, parce qu’il a eu à occuper des fonctions qui lui ont donné l’occasion de servir la République et la Nation, voire la sous-région et le continent.
CHAN 2015 : COTE D’IVOIRE 4SENEGAL A 19H 30 : Défaite interdite !
battu (3-1) d’entrée de jeu, dimanche dernier, par le Nigeria, le Sénégal a l’obligation de faire résultat. Les poulains de Joseph Koto doivent impérativement battre la Côte d’Ivoire ce soir (19h 30) pour se relancer
Ce sont plus d’une centaine de familles qui sont montées au créneau pour montrer leur courroux. Elles se disent victimes de la Sn Hlm qui est en train de les déposséder de plus de 150 hectares qu’elles ont acquis depuis 1940.
Dans le cadre du Plan Sénégal émergent, le gouvernement du Sénégal compte faciliter l’accès au logement à tous les citoyens. C’est ainsi que le ministère de l’urbanisme et de l’habitat a instruit la Sn Hlm à construire des maisons accessibles à tous.
Mais, cette dite société, dans l’accomplissement de cette recommandation, est, selon certaines populations, en train d’exproprier des citoyens de leurs terres. C’est le cas de plus de 100 familles réparties entre Diamniadio, Sendou et Bargny.
Ces dernières se sont constituées en collectif pour défendre leurs propriétés. Lors d’une conférence de presse qu’elles ont organisée ce dimanche sur le site sur lequel la Sn Hlm a fini de mettre la main, elles ont dénoncé la boulimie foncière de cette société nationale. «Ce qui se passe ici, c’est grave et dangereux.
Les populations autochtones occupaient ces terres depuis 1940 et leurs ancêtres cultivaient ces terres. Aujourd’hui, elles ont choisi d’en faire des lotissements en collaboration avec la mairie de Diamniadio. A leur grande surprise, la Sn Hlm s’est constituée en faux en allant voir quelques personnes qui lui ont octroyé 20 hectares.
A partir de ces 20 hectares, ils ont continué pour aller prendre presque 150 hectares», a dénoncé Ibrahima Diop, médiateur social et président du collectif. Mieux, fait-il remarquer, les documents de la société nationale sont faux.
En effet, argue-t-il, «la Sn Hlm se base sur un décret présidentielle signée le 12 mars 2012 entre les deux tours de l’élection présidentielle. Tout le monde sait qu’avant de prendre des terres, l’Etat négocie avec les ayants droits.Et aucun membre de ces familles n’a été convoqué pour une quelconque négociation».
Craignant que des émeutes se passent, le médiateur social lance un appel au président de la République pour arbitrage avant que le pire n’arrive. Brandissant des documents administratifs signés en novembre 1950, le président du collectif de défense des terres de Diamniadio et de Bargny demande, par conséquent, l’arrêt des travaux sur le site jusqu’au règlement définitif de cette affaire.
Du côté de des ayants droits, l’amertume est le sentiment le mieux partagé. «La Sn Hlm est allée jusqu’à terrasser les cimetières de nos grands parents pour en faire des logements. Ce que nous n’accepterons jamais. Ils passeront sur nos corps pour continuer leur besogne.
C’est la loi du plus fort qu’ils sont en train de nous imposer. Mais, ils nous trouveront sur leur route», a averti Mor Wouly Dièye.
IDY ET MACKY À LA DISPUTE DES ÉCLATS LIBÉRAUX
EVENTUEL CHOIX DE KARIM WADE POUR LA PRÉSIDENTIELLE
A moins que le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé attire des sympathisants, le malheur des Libéraux pourrait contribuer au bonheur électoral de Idrissa Seck et de Macky Sall. Ces deux rivaux pourraient se disputer les éventuels frustrés du choix probable de Karim Wade ce 20 mars.
Les nuits sont longues au Parti démocratique sénégalais (Pds). L’idée d’officialiser la candidature de Karim Wade à la prochaine élection présidentielle exacerbe les contradictions internes et expose le reliquat d’unité aux obus des intérêts personnalisés.
Modou Diagne Fada aurait prévenu Abdoulaye Wade, selon Le Témoin d’hier. L’intéressé l’a démenti dans la soirée sur Rfm. Souleymane Ndéné Ndiaye avait déjà réservé les dispositions qu’il prendrait au cas où il ne serait pas choisi pour porter les couleurs du Pds. A qui profiteraient les éclats d’une éventuelle explosion ?
Si ces deux Libéraux croient à la leur présidentiabilité, leur non désignation pourrait basculer leurs électorats dans des bassins versants de Idrissa Seck et de Macky Sall.
Le président du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates, qui jouit d’une légitimité historique et électorale s’est résigné à se présenter mais n’exclut pas de soutenir un candidat.
Conscient de l’indispensable coalition pour une éventuelle victoire, Idrissa Seck ne pourra pas l’ignorer pour cristalliser les espoirs d’une revanche sur l’actuel président de la République.
Toutefois, Fada ne serait pas à sa première guéguerre avec le Pds. Mécontent des investitures dirigées par le directeur de campagne Macky Sall lors des élections législatives de 2007, il avait mis en place la coalition Waar-wi, battu campagne contre ses frères libéraux.
Il s’en était tiré avec neuf députés avant de réintégrer plus tard les instances du Pds. Cerise sur le gâteau, il était devenu le ministre de la Santé après le départ de Macky Sall vers l’opposition.
C’est dire que l’actuel candidat à sa propre succession à la tête du pays ne peut compter sur un éventuel ralliement gratuit du président du Conseil départemental de Kébémer. Par contre, Macky Sall a un «ami» au Pds. Il s’agit de Me Souleymane Ndéné Ndiaye.
L’ex-Premier ministre ne ferait point dans la surprise en cotisant des voix pour lui, au premier ou au deuxième tour. Il reste que son poids électoral n’est guère évident. Ndéné n’a pas su démontrer sa force de frappe lors des élections locales de 2014, même s’il se glorifie d’un grenier de voix.
N’empêche qu’il reste une identité remarquable au Pds, en dépit de son boycott des réunions du Comité directeur en l’absence de son mentor Abdoulaye Wade.
«C’EST FAUX, JE NE SUIS MÊME PAS CANDIDAT À LA CANDIDATURE DU PDS»
Le président du groupe parlementaire Libéral et démocratie, Modou Diagne Fada, nie avoir exigé de Me Abdoulaye Wade le contrôle du Parti démocratique Sénégalais (Pds), en menaçant de le quitter. Présentement à Bamako pour une mission parlementaire, le député de Darou Mousty, que nous avons pu joindre, a réaffirmé son appartenance au «wadisme».
Une information reprise par la presse relate des propos selon lesquels, vous disiez à Me Wade de vous donner le parti ou bien vous vous en allez…
Modou DIAGNE FADA : Non… Non… Arrêtez. Vous me voyez dire devant Wade « donne-moi le parti ou je m’en vais ? » C’est faux ! D’abord, je tiens à préciser que je n’ai jamais tenu de tels propos devant Me Abdoulaye Wade. Ces propos, perçus comme un honteux chantage, ne me ressemblent pas. Les gens me connaissent assez bien pour savoir que je n’ose pas piétiner mon éducation comme ça. En plus, comment puis-je tenir de tels propos à président Abdoulaye Wade que je considère comme un père ? Je démens en bloc ces propos créés de toutes pièces pour me nuire. Que ceux qui sont derrière sachent que j’en suis conscient.
Pensez-vous que c’est un coup monté contre votre personne ?
Absolument. Parce qu’il y a des gens tapis dans l’ombre qui ne cherchent qu’à me nuire, car le Parti démocratique sénégalais est en phase pour recevoir des candidats pour être candidat à la présidentielle de 2017.
Qui sont ces personnes qui voudraient vous nuire ?
Ce n’est personne d’autres que des membres du Parti démocratique sénégalais. Vous savez, mon personnage dé- range, surtout dans ces périodes de succession au sein du parti. Alors que beaucoup de d’éléments l’ignorent, je ne suis même pas candidat à la candidature du Pds. Mais, je vais exprimer mon opinion sur la question, dans les prochains jours, le 20 mars prochain.
Le président Abdoulaye Wade vient de mettre en place une commission chargée de recevoir les candidats à la candidature du Pds à la présidentielle de 2017.Vous n’êtes-pas intéressé ?
Encore une fois, je tiens, à préciser n’être pas candidat à la candidature du Parti démocratique sénégalais pour les élections présidentielles de 2017. Et ça, c’est vraiment clair comme précision. Vous n’êtes pas candidat, mais vous soutenez un des postulants, candidat à la candidature du Pds ? Je ne soutiens personne. Et si j’aurai une chose à dire, je la dirai dans les instances de décision du parti.
Tyson chante sa génération
Dans l’entretien qu’il a accordé à Sunu Lamb le week-end dernier, le chef de file de l’écurie Boul Faalé s’est montré très fier de sa générat ion. En effet, Tyson a lais sé enten dre qu’ avec Yékini et Bombardi er, il fait partie des lutteurs qui ont une bonne hygiène de vie. Et de conseiller ses jeunes frères dans ce sens.
Eumeu très méfiant
À vrai dire, Eumeu Sène respecte son prochain combat contre Balla. Jadis très ouvert et accessible avant ses sorties, le leader de l’écurie Tay Shinger se montre trop méfiant pour son combat très capital contre le Lion de Guédi awaye. Même pour saluer de la main, il y réfléchit par deux fois.
Ablaye Ndiaye se signale à Dioffior
Absent de l’arène depuis quelques semaines, Amadou Ablaye Ndiaye a refait surface lundi dernier à Dioffior. Le jeune frère de Mamady Ndiaye s’est imposé haut la main devant un nombre très important de lutteurs. Sur son chemin, il a d’ailleurs éliminé ce même Mamady Ndiaye.
Ambroise Sarr et Khalifa Sow férus de lutte
Le coach de l’équipe nationale, Ambroise Sarr, et l’ancien président de la Commission centrale des arbitres, Khalifa Sow, ont fait le déplacement dimanche à Fatick lors du gala de Pape Dia. Ils ont encore prouvé qu’ils étaient de grands férus de lutte.
Ibou Senghor 2 maîtrisé par Mamady Ndiaye
Après sa défaite dimanche dernier à Fatick devant Mamady Ndiaye, lors du tournoi de Pape Dia, Ibou Senghor 2 était très déçu. Pendant quelques minutes, le leader de l’école Gana Séras est resté assis au milieu de l’enceinte, avant que ses accompagnants ne viennent le récupérer.
Zarco a son «arrêt car»
La population de Grand Yoff tient à son lutteur Zarco. Ainsi pour l’honorer et l’immortaliser, un panneau d’arrêt de «car rapide» lui a été dédié, non loin de l’église de Grand Yoff. Avant lui, Yékini Jr et Yawou Dial ont également reçu cet honneur.
Bara Ndiaye défié par Général Malika
Le pensionnaire de Fass n’a pas eu le temps de faire son touss dimanche dernier au stadium Iba Mar Diop. Général a été interrompu dans sa chorégraphie par l’autre Général, celui de Malika, qui le réclame pour un combat.
Birahim Ndiaye prie pour Armée
Au stadium Iba Mar Diop dimanche passé, Birahim Ndiaye de l’écurie Sakku Xam Xam a formulé des prières pour Armée. En effet, celui-ci s’est déplacé jusque chez Birahim Ndiaye pour lui donner des aumônes et solliciter des prières. Des prières que Dieu a exaucées car Armée a bien battu Mbaye Diouf.
La grosse déception de Louis Thior
Déçu, Louis Thior l’a véritablement été après sa défaite, dimanche dernier à Fatick, face à Mamady Ndiaye. Après avoir dit à ce dernier, lors d’un gala à Ndiaffatt il y a quinze jours, qu’il ne souhaitait plus lutter contre lui, il a eu la surprise de sa vie de se faire battre d’une si belle rotation. Il a alors piqué une colère noire.
MATCH AMICAL DU 28 MARS AU HAVRE : Ghana / Sénégal entériné aujourd’hui
Ce mercredi, la FSF va officialiser la rencontre amicale qui mettra aux prises les Lions du Sénégal et le Black Star du Ghana, prévu le 28 mars prochain au stade Océane du Havre
C’est aujourd’hui que la FsF entérinera le match amical qui opposera le sénégal au Ghana, au stade océane du Havre. La décision sera prise à l’issue d’une réunion restreinte que l’instance faîtière organisera. ce, pour avoir en main toutes les propositions inhérentes à cette rencontre amicale post coupe d’afrique des nations. il n’y aura qu’un seul match au programme des Lions. au cours de la rencontre restreinte, le sénégal aura des idées plus claires et précises sur l’hébergement des Lions et le début du regroupement qui pourrait demarrer le 23 mars, sans oublier quelques modalités organisationnelles. La rencontre avec le congo n’a pas été actée. Les dirigeants congolais ont souhaité que le match se joue à Dakar et que chaque pays se prenne en charge. mais, le sénégal n’était pas en mesure d’honorer cette demande. un problème criant de moyens financiers pour acheminer ses joueurs à Dakar se poserait, en outre, les dispositions réglementaires de la FiFa interdisent de jouer deux matchs sur deux continents en l’espace de deux jours. Suffisant pour que ce match contre les Diables rouges soit entérré.
ADVERSAIRES DES LIONS EN FIN MARS : Après le ghana, l’équipe du Havre ?
Sénégal / Ghana au Havre le samedi 28 mars, c’est presque officiel. Il pourrait être suivi de Sénégal / Le Havre AC mardi 31 mars dans la même ville française
La rencontre contre le congo à l’eau pour les raisons énoncées ci-dessus, le sénégal pourrait néanmoins livrer un second match après celui qui le mettra aux prises avec le Ghana au Havre dans le nord de la France. En effet, Le Havre athlétic club, le club fanion de la ville portuaire qui a vu passer plusieurs internationaux sénégalais dont souleymane Diawara et massamba Lô sambou, serait très intéressé par une opposition avec l’équipe du sénégal. Le cas échéant, la rencontre pourrait avoir lieu le mardi 31 mars, Le Havre aura alors fini de livrer son match de la 28ème journée de la Ligue 2 française prévue le 27 mars. classé 11ème du championnat avec 37 points, le doyen des clubs français n’est pas sous la pression d’une lutte pour la montée ou d’une bataille pour le maintien. ce qui raviverait l’envie des dirigeants havrais de livrer ce match de prestige avec la sélection qui avait tombé la France en match d’ouverture du mondial 2002. si cette affiche était officialisée, elle marquerait un retour à une opposition entre la sélection fanion du sénégal et une équipe de club. D’antan, les Lions livraient souvent des matchs amicaux avec des clubs, français notamment ; cela n’est plus arrivé depuis belle lurette. toujours est-il que s’il y a un Lion à qui ce match ferait beaucoup plaisir, c’est bien Zargo touré, défenseur central du Hac. La forte colonie sénégalaise qui vit dans la ville portuaire ne dédaignerait certainement pas non plus deux productions de leur sélection nationale en quatre jours.
ARLES-AVIGNON : ECARTE PUIS REHABILITE : Le retour gagnant de Mamadou Niang
Le départ de Mamadou Niang de l’équipe d’Arles-Avignon était même annoncé. Victor Zvunka, le coach de la lanterne rouge de la L2, ayant déclaré qu’il ne comptait plus sur l’attaquant sénégalais. Mais lundi soir, Niang, écarté du groupe depuis plus de trois mois, a effectué un retour gagnant, marquant l’un des deux buts acéistes face à Auxerre.
Son but de lundi aurait certainement mérité un meilleur sort. tant la réalisation de mamadou niang à la 88e minute a été réussie dans un contexte particulier. Puisque l’ancien capitaine des Lions jouait son premier match avec arles-avignon depuis 3 mois. Lui qui était écarté du groupe acéiste par son coach Victor Zvunka. Le technicien qui avait décidé de mettre une croix sur les «anciens» du club, notamment mamadou niang et Pascal chimbonda dont il disait «qu’ils n’étaient pas dans les plans de l’équipe», ajoutant que «la décision finale appartenait au président (ndlr. marcel salerno)». c’était donc une petite surprise de voir mamadou niang dans le groupe d’arles-avignon en match décalé de la 27e journée de la Ligue 2 contre auxerre, lundi. Absent de l’équipe depuis le 28 novembre dernier face à Dijon, niang a donc réussi un retour gagnant inscrivant le second but d’arles-avignon qui a malheureusement perdu face à auxerre (2- 4) au Parc des sports
C1 : BUTEUR CONTRE LE REAL MADRID : Leroy Sané démystifie casillas
Leroy Sané a effectué de belle manière son baptême du feu en Ligue européenne des champions, hier, face au Real Madrid. Le fils de l’ancien international sénégalais Souleymane Sané a marqué un but sublime des 25 mètres
Place de l’attaquant camerounais eric choupo-moting (blessé), Leroy sané (19 ans) n’a pas tardé à s’illustrer face au grand real madrid, dans un stade de santiago bernabéu plein comme un oeuf, pour ce match retour des 8èmes de finale de la Ligue européenne des champions. sur une action de jeu côté droit à la 57ème mn, Fuchs trouve Leroy sané, qui enroule une frappe somptueuse du gauche. Le ballon file dans le soupirail opposé. cloué sur place, iker casillas ne peut que constater les dégâts. en toute fin de match, le jeune Leroy a failli inscrire un deuxième but, de la même manière. mais cette fois, iker casillas se détend bien pour sauver les meubles des merengue (3-4). Leroy Sané, la bonne pioche !
Polyvalent, Leroy sané (1m83 pour 75 kg) est capable d’évoluer comme milieu de terrain, attaquant de pointe, excentré gauche ou droit. Valeur montante du football allemand, il est international u19 et compte 5 sélections pour 2 buts. Doté d’une technique au-dessus de la norme et d’une vivacité hors du commun, ce jeune stratège de schalke 04 est un talent à l’état brut. il pourrait être une bonne pioche pour aliou cissé, nouveau sélectionneur des Lions du sénégal. à rappeler que cette saison, Leroy sané a participé à 6 rencontres de bundesliga avec schalke 04 et inscrit 1 but face au Fc cologne (1-2), lors de la 15ème journée. en ueFa Youth League, il a marqué 3 buts en 4 matchs cette année avec les u19 de schalke 04. son frère Kim sané (20 ans) joue également avec la réserve de schalke.