KEEMTAAN Gi - UNE BIEN BELLE BLAGUE
Pour ne pas tomber dans l’ivresse des « Fake News », disons, en notre âme et conscience, que c’est une blague. Mais une très belle plaisanterie comme nos amis Aperistes aiment nous en faire dans leur infini étourdissement depuis qu’ils ont aux affaires, et qu’ils ont perdu tout sens du discernement. Des Apéristes, surtout, pas près de lâcher le Pouvoir. Et pas prêts non plus à retourner dans l’opposition. Après l’intermède Karim Wade, la cible d’un certain TAS, qui doit avoir un contentieux très sérieux avec l’ancien ministre d’Etat, c’est le candidat choisi par le Chef qui se manifeste. Le fonctionnaire milliardaire aurait déposé « des réclamations » auprès du greffe du Conseil Constitutionnel. Son avocat, un transhumant (tiens, tiens !!!), se serait présenté pour faire quelques réclamations en vue du « respect d'un certain nombre de principes ». On devine bien ce qu’il a dans la tête, le mec ! Vous avez bien lu ? Il a bien dit « principes ». Comme si, lui-même, se serait retrouvé dans cette position de transhumant, s’il détenait une once de principe. Bon, on ne sait pas ce qu’il reprocherait aux candidatures de Bassirou Diomaye Faye, Aly Ngouille Ndiaye et de Mahammed Boun Abdallah Dionne. Puisque, d’après la presse, ce sont ces messieurs qui sont visés par sa requête. Ou, plutôt, celle qu’il a été chargé de déposer dans son rôle de garçon de courses du candidat fonctionnaire milliardaire. Il voudrait certainement, au nom de son candidat, leur barrer la route après que le Chef de la majorité, qui inaugure, inaugure, laissant en retrait le candidat amorphe, a mis en prison l’un des candidats et son leader. On pourrait bien se demander ce qui les fait s’agiter, eux qui sont si sûrs de faire passer leur candidat, qui peine à rentrer dans les cœurs, dès le premier tour de la présidentielle. Remarquez que les socialistes aussi disaient en 2000 que leur candidat Abdou Diouf devait être élu « dès le premier tour ». On sait ce qu’il en est advenu ! Le fonctionnaire milliardaire voudrait-il faire face à des Petits Poucets pour pouvoir être élu haut la main que son représentant ne filerait pas, ventre à terre, au greffe du Conseil constitutionnel pour déposer ces fallacieux recours. « Respect d'un certain nombre de principes ». Si ce sont des gens pareils qui convoquent ce concept, leur recours doit être très sérieux. Et pas une blague ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
MOUSTAPHA BA UN « BOSQUIER» EN TOUTE ALLURE
Dans l’attelage gouvernemental, s’il y a un homme qui est très à cheval sur son travail, c’est bien le ministre des Finances et du Budget. Moustapha Ba donne l’impression qu’il a plusieurs cœurs dans la poitrine puisqu’il ne s’essouffle jamais. Il est en permanence dans l’accélération de la cadence, qu’il nous pardonne le plagiat. Bon alors préférons dire qu’il est en mode « fast track » ou en mode « Bosquier » (il fut un excellent footballeur jusqu’à se voir surnommer Bosquier, du nom d’un célèbre et talentueux footballeur français. Figurez-vous zen effet que, hier au cours de la matinée, il s’est démultiplié en trois pour assister et présider trois événements. Le premier c’était le Forum du premier emploi du MEDS qui organisait sa 10ème édition sur le thème des opportunités d’emploi des jeunes dans le secteur industriel. L’argentier de l’Etat a fait une communication sur le bilan de l’Etat dans ce secteur et surtout sur les opportunités d’emplois pour les jeunes dans le domaine industriel. Inutile de dire qu’il a rendu heureux Mbagnick « Souche » Diop qui affichait un sourire large comme ça. Ensuite, l’argentier de l’Etat a fait cap à la rencontre de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) dont il assure la présidence en exercice. Il ne pouvait manquer une telle réunion qui se déroulait à Dakar. Après ces assises des assureurs du continent, il a foncé pour participer à la rencontre annuelle de lancement de la gestion budgétaire. Moustapha Ba ne pouvait manquer pour rien au monde une rencontre d’une telle importance que ses services ont initiée maintenant depuis quelques années. Juste après, la cérémonie, Moustapha Ba s’est éclipsé certainement pour retourner au bureau afin de gérer d’autres urgences. On aurait dit un Premier ministre !
HAUSSE DU THON LES INDUSTRIELS ACCUSENT LES BOUTIQUIERS
Dans une de nos dernières éditions, nous avions rigoureusement dénoncé la hausse exagérée des prix des pots de thon (Pâté sardinelle) de la part des industriels du thon. Une hausse que « Le Témoin » avait qualifiée de sabotage de la politique sociale de l’Etat dès lors que ces industriels sénégalais et producteurs de thon bénéficient des avantages fiscaux et juridiques de l’Etat. Nous avions écrit ceci : « Par exemple, le pot de thon de 380 g qui coûtait entre 800 et 1200 FCFA est vendu à l’usine (en gros) à 1.500 voire 1.600 FCFA. Arrivé chez le boutiquier, ce même pot de thon est revendu à 1.800 voire 2.000 CFA. Hélas! Le « pain-thon » qui était, à côté du « pain-ndambé » et du « thiéré ak sow », le dernier recours des pauvres consommateurs et ménages défavorisés, est lui aussi finalement tombé dans la spirale des hausses de prix. Vous ne pouvez pas imaginer comment notre article a été largement partagé sur les réseaux sociaux où les consommateurs se sont défoulés sur les industriels du thon. Justement pour rétablir la réalité, un responsable commercial de la Société des conserveries de Dakar (Condak) tient à préciser que les prix à l’usine ou en gros n’ont jamais augmenté. « Si vous faites le calcul sur le prix du carton de « Pinton » 380 grs vendu à l’usine, l’unité revient à 1.200 cfa environ. Malheureusement ce sont les demi-grossistes et les boutiquiers qui font de la spéculation en revendant le pot à 1.800 cfa voire 1.900 cfa » explique-t-il avec désolation. De 1200 francs le prix du carton de Pinton de 380 francs vendu usine à 2000 francs chez les boutiquiers : ces intermédiaires sont de véritables assassins. Profitant de la passivité et de l’impuissance des contrôleurs des prix, les boutiquiers se livrent sans partage à une spéculation tarifaire. « Le Témoin » vient de comprendre pourquoi l’ancien président guinéen Alpha Condé avait déclenché la chasse aux boutiquiers de Conakry qui sabotaient sa politique sociale avec leurs hausses concertées sur les prix. Pauvres consommateurs !
FRAUDE SUR L’AGE UN FOOTBALLEUR «NE» QUATRE ANS APRES LE DECES DE SA MERE
S’il existe un continent où des footballeurs professionnels sont plus « âgés » que leurs mamans, c’est bel et bien l’Afrique ! La preuve par cette rocambolesque histoire de fraude sur l’âge qui a poussé la Confédération africaine de football (Caf) à ouvrir une enquête. Il s’agit de l’international gabonais Guélor Kanga. Milieu de terrain de l’Etoile Rouge de Belgrade (Bulgarie), il est soupçonné de mener sa carrière de footballeur sous une fausse identité. Plusieurs fois sélectionnés en équipe nationale, Guélor Kanga serait en réalité Congolais et âgé de 37 ans, et non 33 comme l’indique son passeport. La suspicion autour de la véritable identité du Gabonais date de 2021, quand plusieurs médias avaient révélé que sa mère serait morte en 1986. Une date pas très compatible avec sa date de naissance officielle, le 1erseptembre 1990. Sur la base de ces informations, la Fédération congolaise avait déposé une réserve après l’élimination de son équipe nationale des éliminatoires de la CAN2022 par le Gabon. Selon les révélations de l’époque, relayées notamment par Canal +,Guélor Kanga s’appellerait en fait Kiaku Kiaku Kiangana, et serait né le 8 octobre 1985 à Kinshasa (Rdc Congo). C’est en tout cas l’identité avec laquelle il a fait ses débuts dans le championnat local, avant de partir pour le Gabon. Là-bas, son entraîneur en deuxième division l’aurait aidé à obtenir des papiers gabonais. Des révélations pour briser ou écourter sa carrière de footballeur en Europe. Africains « mo sokhor », vraiment les Africains sont méchants et jaloux !
CONSEIL CONSTITUTIONNELAMADOU BA DEPOSE DES RECOURS CONTRE CERTAINES CANDIDATURES VALIDEES
Le candidat de Benno Bokk Yakaar veut l’invalidation des candidatures de Bassirou Diomaye Faye, de Mohamed Boun Abdallah Dionne et d’Aly Ngouille Ndiaye. Si l’information n’a pas été rendue officielle, du fait que le mandataire du candidat de BBY Me Amadou Sall n’a pas voulu édifier l’opinion sur le contenu des recours qu’il a déposés hier au nom de son candidat, certaines indiscrétions fuitées dans la presse avancent le nom de ces trois candidats comme étant l’objet du recours remis au Conseil Constitutionnel hier. Devant la presse, Me Amadou Sall a refusé catégoriquement de dévoiler des noms de candidats. L’ancien ministre de la Justice a seulement affirmé être venu «pour faire quelques réclamations» en vue du «respect d’un certain nombre de principes». Sans donner les noms des candidats contre qui ces réclamations sont faites, il dit «laisser au conseil Constitutionnel» le soin «de publier les requêtes déposées». Et comme les requêtes de Benno sont des ordres pour le Conseil constitutionnel… A noter que ce mardi 16 janvier, conformément au Code électoral, des candidats ont déposé des recours au Conseil constitutionnel à la suite de la publication de la liste des 21 candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle 2024, après vérifications de tous les dossiers. A ce titre, Ousmane Sonko, Thierno Alassane Sall et Aminata Touré ont acté leurs recours.
PARRAINAGE DR ABDOURAHMANE DIOUF INTERPELLE LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Dr Abdourahmane Diouf n’admet pas sa mise à l’écart par le Conseil Constitutionnel à la suite du contrôle de parrainages. Le candidat à la présidentielle a déposé sur la table du président du Conseil Constitutionnel hier une réclamation portant sur le contrôle de ses parrainages en vue de son inscription sur la liste des candidats à la présidentielle du 25 février.
KARIM WADE «J’AI PERDU MA NATIONALITE FRANÇAISE PAR RENONCIATION»
Karim Wade n’a pas tardé à apporter une réponse à Thierno Alassane Sall. Ce dernier a déposé hier son recours contre la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président de la République. Le candidat de la « République des Valeurs » soutient que le candidat de la coalition Karim2024 conserve toujours sa nationalité française. Pour démentir Thierno Alassane Sall, Karim Wade a envoyé le mandataire de K24 Maguette Sy déposer au Conseil Constitutionnel hier la copie de la preuve de sa perte de nationalité française par renonciation. « Le mandataire de la coalition K24, Maguette Sy, vient de déposer à l’instant auprès du Conseil Constitutionnel la copie de la preuve attestant de ma perte de nationalité française par renonciation. La fausse polémique sur ma nationalité française est une question définitivement réglée. Concentrons nous sur les vraies priorités et les nombreuses attentes des Sénégalais et de notre jeunesse ! Je remercie Thierno Alassane Sall de m’avoir informé que j’étais encore inscrit sur les listes électorales en France, pays où je n’ai jamais voté » écrit Karim Wade sur Twitter. Gnaw !
Baadoolo - Cnra, le régula-tueur
Le gendarme de l’audiovisuel va devoir d’abord élargir sa dénomination - Conseil national de régulation de l’audiovisuel - à la presse écrite et aux supports numériques. Mais il y a lieu de revoir cette loi dépassée et quasi impraticable pour le privé notamment. Tout n’est quand même pas du génie de Joseph Goebbels. Et puis, l’audiovisuel et les médias en général sont victimes de la tyrannie des médias publics. Quand la Rts s’accapare de tout, y compris des fan zone, on prive le privé de toutes les mamelles. Et voilà un régulateur qui va tuer les médias.
Accident Le Ter heurte mortellement une personne
La circulation de plusieurs trains du Ter a été perturbée dans la matinée de ce mardi, en raison d’un accident mortel. Une rame a en effet mortellement heurté une personne. Ce qui fait que le trafic a été interrompu au niveau de la forêt classée de Mbao, à hauteur de la sortie 8 (Keur Massar) de l’autoroute à péage. Toutes choses qui font que de nombreux voyageurs ont subi d’importants retards au départ et à l’arrivée. Selon Directeur général de la Sen-Ter, au micro de Iradio, «le train a heurté une personne qui tentait de traverser les rails». Suite à cela, «le trafic a été arrêté pour permettre à la brigade de gendarmerie et aux sapeurs-pompiers et autres agents du Ter de remettre de l’ordre sur la voie», poursuit Abdou Ndéné Sall. Qui a souligné que «c’est la troisième fois qu’un tel incident se produit sur l’emprise des rails».
Décès du fils aîné de Serigne Abdou Karim Mbacké Serigne Gallas Sindidi Mbacké laisse un vide
La communauté mouride est en deuil. Serigne Abdou Karim Mbacké, ibn Serigne Fallou Mbacké, a en effet perdu son fils aîné, Serigne Gallas Sindidi Mbacké. L’annonce de son décès a été faite ce mardi, laissant la communauté en état de choc et de tristesse. Le défunt était une figure respectée au sein de la communauté mouride et connu pour sa piété et son engagement envers les enseignements de la confrérie. Son départ laisse un vide difficile à combler pour ses proches, les disciples mourides et l’ensemble de la communauté religieuse. Le Groupe EMedia Invest présente ses condoléances à toute la communauté mouride et particulièrement à Serigne Abdou Karim Mbacké.
Couverture médiatique pendant la précampagne Le Cnra constate des «manquements graves»
Le 26 décembre dernier, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) avait publié un communiqué fixant la période de la précampagne délimitée du vendredi 5 janvier 2024 à 00 heure au samedi 3 février 2024 à minuit. Seulement, dans un communiqué publié hier, Babacar Diagne et Cie disent avoir «constaté, dans certains médias, des manquements graves» dans ce contexte de précampagne. Selon eux, ceux-ci sont relatifs «à la diffusion de déclarations ou de messages de soutien à des candidats, au refus d’inviter dans des débats des représentants de certaines forces politiques présentant des candidats et à l’exposition à l’antenne de photos de personnages, dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions, de nature à porter atteinte à leur dignité, à leur réputation, à les jeter à la vindicte populaire ou à inciter à la violence à leur égard». Des agissements qui, rappellent-ils, «exposent les médias concernés aux sanctions prévues par la réglementation». Ainsi, le Cnra appelle à «la responsabilité des médias pour un respect de toutes les dispositions réglementaires, en cette période sensible».
Assises sénégalo-marocaines sur la décentralisation Le maire de Ngor magnifie la coopération entre les collectivités
Les Assises sénégalo marocaines sur la décentralisation se sont tenues hier au King Fahd Palace. La commune de Ngor qui a été choisie comme hôte ces rencontres d’échanges a salué, par la voix de son maire, «un moment d’importance capitale pour renforcer les liens entre nos deux pays frères liés depuis des siècles par l’histoire et la culture». Ces assises sénégalo-marocaines, ajoute Magueye Ndiaye, sont aussi des échanges de bonnes pratiques et vont renforcer la coopération dynamique entre les collectivités territoriales, pour la promotion de la décentralisation et du développement local. Une occasion pour l’édile de Ngor de rappeler «les relations anciennes et profondes qui unissent le Sénégal et le Maroc, lesquelles sont fondées sur des bases religieuses, commerciales et culturelles». Selon lui, ces assises offrent également, «une occasion unique de partager nos expériences, de discuter des politiques de décentralisation en vigueur dans nos pays respectifs et d’identifier de nouvelles opportunités de coopération».