SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
5 février 2025
CONSEIL CONSTITUTIONNEL, ABDOURAHMANE DIOUF DÉPOSE UN RECOURS
« La clé que nous avions soumise au Conseil constitutionnel n’avait aucun problème d’encodage. Et la responsabilité incombe sans discussion possible à la machine du Conseil constitutionnel »
Le leader de la coalition ” Awalé2024″ a fait savoir, mardi, que des dates d’expiration des cartes d’identité de ses parrains ont été interverties du français vers l’anglais. Abdourahmane Diouf s’était rendu au Conseil constitutionnel pour déposer un recours. « La clé que nous avions soumise au Conseil constitutionnel n’avait aucun problème d’encodage. Et la responsabilité incombe sans discussion possible à la machine du Conseil constitutionnel », a fait savoir le docteur Abdourahmane Diouf. «Nous avons décelé 6 erreurs que nous avons mentionnées dans la lettre soumise au conseil constitutionnel»; ajoute-t-il.
A en croire le candidat de “Awalé” , ces différentes erreurs qui résultent du problème d’encodage de la machine du Conseil constitutionnel leur ont fait perdre 6332 parrains.
Par ailleurs Abdourahmane Diouf reconnaît avoir eu 2000 doublons externes sur les 18000 à régulariser. «Nous ne demandons aucune faveur mais que l’on nous évalue au même titre que les autres», lance-t-il.
Abdourahmane de rappeler que dans une démocratie, quand l’administration commet des erreurs qui lui sont imputables, elles doit prendre ses responsabilités et remettre le candidat ou le citoyen dans ses droits.
FACE À LA TUNISIE, LA NAMIBIE EMPOCHE SA PREMIÈRE VICTOIRE DANS UNE CAN
Le premier match du groupe E, a opposé la Tunisie à la Namibie. Les hommes de Collin Benjamin, créent la sensation et remportent leur première victoire dans une phase de coupe d’Afrique des Nations 1-0.
Lors du premier acte, ce sont les Namibiens qui ont eu les occasions plus plus franches mais n’ont pas réussi à les concrétiser. Malgré quelques assauts des Brave warriors, les coéquipiers du vétéran Youssef Msakni, qui est à sa 8ème participation à une CAN, ont mené la barque dans ces premières 45 manettes même si les deux équipes rentrent au vestiaire sur un score nul et vierge 0-0.
En deuxième mi-temps, les Namibiens sont revenus sur le terrain avec une intensité physique diabolique dans le jeu, ils imposent leur rythmes aux Aigles du carthage en multipliant les occasions de buts.
Juste avant la fin du temps réglementaire (88′), B.Muzeu, d’une inspiration fantastique, distille une passe d’amour pour Deon HOTTO, qui scelle le sort du match 1-0 .
La Tunisie tombe d’entrée et est contraint de relever la tête si elle veut sortir des poules.
CAN 2023, LE MALI SURPREND L’AFRIQUE DU SUD
Dans le dernier match de la journée de ce mardi et le deuxième du groupe E, le Mali et l’Afrique du Sud croisaient le fer dans un match très alléchant. Au finish, ce sont les Aigles du Mali qui ont dominé l’Afrique du Sud (2-0)
Dans le dernier match de la journée de ce mardi et le deuxième du groupe E, le Mali et l’Afrique du Sud croisaient le fer dans un match très alléchant. Au finish, ce sont les Aigles du Mali qui ont dominé l’Afrique du Sud (2-0) et lancent parfaitement leur compétition.
Le début de la rencontre est dominé par les Bafana Bafana qui ont livré une première mi-temps de qualité. Très techniques et virevoltants dans le jeu, les hommes de Hugo Broos, en ont fait voir de toutes les couleurs à la défense malienne.
À la 18ème minute, l’axe central Malien, Sikou Niakhaté, commet une faute sans ballon dans la zone de vérité mais le meneur de jeu des Sud-Africains, Percy Tau envoi le ballon dans les gradins du stade Amadou Gon Coulibaly de Korogho 0-0.
Le Mali tente de revenir dans ce match mais les 22 acteurs ne parviennent pas à scse départager après plus de quarante-cinq minutes de jeu.
Dans la deuxième période, les Aigles du Mali, montrent un autre visage, Bissouma et sa bande reprennent les commandes du match en occupant tout le terrain.
À la 60ème minute, le capitaine de l’équipe du Mali, Amari Traoré reprend devant les buts, un coup franc parfaitement exécuté par Sekou Koita (60′ 1-0).
Moins de 5 minutes après le but (66′), Lassine Sinayoko, s’infiltre dans la surface de réparation des verts et jaunes et trompe la vigilance de Ronwen Williams 2-0.
Le Mali s’impose avec la manière et prend une belle option avant la deuxième journée.
NOUS AVONS DÉPOSÉ UNE RÉCLAMATION POUR DES ANOMALIES
Le mandataire de la coalition ” Bougane2024″ a annoncé à sa sortie du Conseil constitutionnel avoir déposé une réclamation pour des “anomalies et incohérences” dans la vérifications des parrains de son candidat.
Le mandataire de la coalition ” Bougane2024″ a annoncé à sa sortie du Conseil constitutionnel avoir déposé une réclamation pour des “anomalies et incohérences” dans la vérifications des parrains de son candidat Bougane Guèye Dany. « Pour la régularisation on a constaté dans cinq régions des doublons avec une seule candidate qui est Aïda Mbodj à hauteur de 77 et 86 pour cent suivant les régions. On a constaté que c’est une anomalie et une incohérence venant de la machine. Nous avons soumis un échantillon d’électeurs qui ne figurent pas sur le fichier alors qu’ils ont leurs cartes d’électeurs valides» a informé le mandataire de Bougane.
Par ailleurs Mamadou Guèye a dénoncé des “coïncidences troublantes” des doublons dans les mêmes régions notamment Ziguinchor, Kaffrine, Sédhiou et appelle à se battre pour qu’il y ait un changement au soir du 25 Février.
LES NOUVELLES DE LA TANIÈRE DES LIONS DU SÉNÉGAL
Les Lions du Sénégal se sont entraînés, ce mardi soir à Yamoussoukro, au lendemain de leur victoire contre la Gambie. Seuls les remplaçants (14) étaient sur la pelouse. Les titulaires étaient en salle de musculation.
iGFM (Yamoussoukro) Les Lions du Sénégal se sont entraînés, ce mardi soir à Yamoussoukro, au lendemain de leur victoire contre la Gambie. Seuls les remplaçants (14) étaient sur la pelouse. Les titulaires étaient en salle de musculation.
Nampalys Mendy, Pape Matar Sarr, Formose Mendy, Ballo-Touré, Moussa Niakhate Ndiaye, Abdallah Sima, Iliman Ndiaye, Nicolas Jackson, Gana Gueye, Bamba Dieng, Pathé Ciss, Alfred Gomis, Mory Diaw sont les joueurs qui étaient présents au terrain annexe du stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro.
En revanche, Sabaly est toujours absent de l'entraînement en raison de sa blessure. Il devrait reprendre avec le groupe la semaine prochaine.
TOUT SUR LE FILTRE PARRAINAGE, HISTORIQUE, POLEMIQUE, COUACS !
Après près de deux semaines de vérification, le Conseil constitutionnel a dévoilé, vendredi 12 janvier, la liste des candidats à la présidentielle du 25 février 2024, en attendant les réclamations.
Après près de deux semaines de vérification, le Conseil constitutionnel a dévoilé, vendredi 12 janvier, la liste des candidats à la présidentielle du 25 février 2024, en attendant les réclamations.
Mais cette période de collecte et de contrôle de ces signatures n’a pas été de tout repos aussi bien pour la commission dédiée que pour les prétendants. Prétexte choisi par Seneweb pour revenir sur ce système de parrainage, un filtre, qui demeure objet de vives polémiques.
Rationaliser les candidatures et les dépenses publiques pour une meilleure fluidité des élections. Tel est l’objectif majeur du système de parrainage citoyen institué par la loi constitutionnelle 2018-14 du 11 mai 2018 adopté, le 19 avril de la même année.
En vertu de ses dispositions, pour valider une candidature, il faudra obtenir 1% des inscrits sur le fichier électoral sous la forme de parrainages citoyens dans 7 régions du Sénégal.
Ce système existait déjà dans le catalogue politique sénégalais depuis 1992, mais ne concernait jusqu’ici que les candidats indépendants. La nouveauté réside donc dans le fait qu’il ne va pas seulement concerner les candidats indépendants mais sera élargi pour tous les candidats à l’élection présidentielle qui aspirent conduire la destinée du pays.
C’est à la sortie des élections législatives de 2017 auxquelles ont pris part 47 listes différentes avec pratiquement les mêmes couleurs qui envahissaient les bureaux de vote. Et l’Etat a dit avoir dépensé environ 18 milliards F Cfa pour la bonne tenue de ce scrutin. Aux élections locales suivantes, 2747 listes étaient en lice.
Malgré tout cela, une vive polémique a entouré ledit texte de loi, qui a fait l’objet de vives critiques dans les rangs de l’opposition. En effet, alors que le pouvoir en place invoquait le souci de réduire le nombre de candidats et d’éviter « les candidatures fantaisistes » à un an de la présidentielle de février 2019, le camp d’en face a toujours été vent debout contre la réforme et dénonce « un projet d’attentat au pluralisme politique ». Par exemple, Cheikh Bamba Dièye, alors député, parlait d’une réforme « injuste » visant à réélire le président Macky Sall.
Pour leur part, les détracteurs les plus radicaux notamment de l’ex-Pastef ont toujours considéré le parrainage comme un système de « manipulation constitutionnelle et de risque pour la démocratie ».
Des tirs groupés qui ont obligé le chef de l’Etat, Macky Sall, à aborder le sujet, en marge d’une visite au khalife des layennes. « On peut être en désaccord avec un État, mais il y a une forme d’exprimer sa désapprobation », avait déclaré Macky Sall, visiblement préoccupé par la tournure qu’est en train de prendre le débat sur le parrainage.
Pour défendre son projet, qui devait être soumis à l’appréciation des députés, une semaine plus tard, le président de la République a avancé qu’il était arrivé à un stade où il n’agit plus pour les intérêts d’un camp au détriment d’un autre. « Tout ce que j’entreprends, je le fais pour l’intérêt du pays » s’est-il notamment défendu.
Parrainage optionnel
Avec ce type de parrainage, le Sénégal a tenu les élections présidentielle de 2019 et législatives de juillet 2022. Mais les critiques ont perduré et la question a naturellement été abordée lors du dialogue national lancé au mois de mai dernier par le président Macky Sall. Des concertations à l’issue desquelles, il a été recommandé de « réajuster » le système de parrainage.
C’est en effet, le 10 juillet 2023, que la loi n°10/ 2023 portant révision de la Constitution est promulguée. La nouvelle réforme procède ainsi à l’instauration d’un système de parrainage optionnel.
D’abord, les candidats ont désormais la possibilité de choisir le parrainage des citoyens avec au maximum 0,8% et au minimum 0,6% calculé sur la base du fichier électoral général et d’autre part, le parrainage des élus par 8% des députés composant l’Assemblée nationale ou 20% des chefs d’exécutif territorial comme les maires et les présidents de conseil départementaux.
« En 2019, quand on l’expérimentait, il était encore critiquable. Ce n’était pas parfait. On a fait un pas démocratique supplémentaire. Dans toute démocratie, il faut au minimum un filtre pour les élections.
On a vu que pendant longtemps les exigences classiques traditionnelles ne suffisaient pas. Ce qui nous est proposé aujourd’hui, c’est une reproduction in extenso des conclusions du dialogue national », a déclaré devant les députés, Ismaïla Madior Fall, alors ministre de la Justice.
« En 2019, lors de la mise en œuvre avec l’élection présidentielle, on avait l’une des plus belles élections présidentielles au Sénégal avec 5 candidats. A l’époque, l’opinion a prêté plus attention aux discours des candidats. Chacun a eu l’opportunité d’expliquer son programme.
Il n’y avait pas trop de brouillages du message politique », a-t-il ajouté, soulignant qu’il faut un minimum de filtre.
Logiciel de la discorde
Malgré ces changements opérés grâce au dialogue politique, le parrainage continue de faire l’objet de moult critiques de la part de l’opposition. En effet, sur 93 candidats déclarés dont le dossier de parrainage est arrivé sur le bureau du greffe du Conseil constitutionnel, seuls 21 ont franchi cette étape.
Une dizaine d’autres dossiers n’ont pas été examinés parce que les fichiers électroniques (clefs USB) ont été « inexploitables, selon un communiqué de la commission indépendante de contrôle des parrainages.
« L’appréciation du caractère inexploitable des fichiers de parrainage ressort d’une analyse unilatérale » de ladite commission, a fustigé, au cours d’un point de presse, l’Alliance des candidats aux fichiers jugés inexploitables (Acfi).
D’après Mouhamadou Madana Kane et six autres candidats, « par souci de transparence et de justice, il aurait été nécessaire d’établir, séance tenante, un procès-verbal de constat des motifs d’inexploitabilité, ce qui n’a été fait pour aucun des candidats concernés.
A ce jour, aucun des candidats concernés n’est en mesure d’établir les raisons techniques à l’origine de l’impossibilité de traiter leur dossier ». Ils ajoutent que « le motif de fichiers inexploitables n’est prévu ni dans la loi électorale ni dans la décision du Conseil constitutionnel définissant le processus de contrôle ».
Parlant de « vide juridique », l’Acfi pense que « les clés USB contenant les fichiers jugés inexploitables auraient dû être remis sous scellé, pour éviter toute manipulation ultérieure des fichiers. Lesdites clés sont restées entre les mains de la Commission sans que les candidats ne soient informés de ce qu’il va en advenir ».
D’autres candidats recalés, se sentant « spoliés », ont presque à l’unanimité, pointé du doigt le logiciel utilisé par le Conseil constitutionnel. Ils contestent le manque de transparence concernant l’algorithme du logiciel, sa fiabilité et son absence de tests à grande échelle.
La juridiction n’a pas communiqué sur les détails techniques du logiciel, tels que le langage de programmation, l’entreprise conceptrice ou le cahier des charges. Il reste également des questions sans réponse sur l’origine du logiciel qu’il provienne du ministère de l’Intérieur ou de celui de la Justice.
A travers sa décision N°2/E/2023 du 12 décembre 2023, le Conseil a juste révélé que Mamadou Touré, chef du service informatique du Conseil, est responsable du logiciel.
L’autre remarque, c’est le nombre impressionnant de parrains déclarés non identifiés au fichier général des électeurs. C’est le cas pour Samba Ndiaye, dont aucun des 55.000 parrains déposés, n’est reconnu par le logiciel de contrôle. D’autres comme Aminata Assome Diatta, Bougane Guèye Dani ou encore le Dr. Abdourahmane Diouf en ont également fait les frais.
Ce qui fait que plus d’une dizaine de recours ont été déposés sur la table des « Sept Sages ». En attendant d’y voir plus clair, des « victimes » de ce filtre ont lancé l’opération « dogaali » (exterminer) contre le régime régime place.
KARIM WADE MET FIN À LA POLÉMIQUE SUR SA NATIONALITÉ
Face aux accusations, le candidat du PDS est passé à l'action. Son mandataire a déposé ce mardi 16 janvier 2024, une preuve de sa renonciation à la nationalité française auprès du Conseil constitutionnel
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 16/01/2024
La polémique autour de la double nationalité de Karim Wade, candidat à l'élection présidentielle de février 2024, prend fin. Son mandataire Maguette Sy a en effet déposé ce mardi 16 janvier 2024 auprès du Conseil Constitutionnel "la copie de la preuve attestant de la perte de nationalité française par renonciation" de l'ancien ministre d'Etat.
Cette annonce faite sur les réseaux sociaux par Karim Wade lui-même vise à clore définitivement le débat, après les déclarations du candidat Thierno Alassane Sall qui avait affirmé vouloir contester sa candidature devant le juge constitutionnel en raison de sa double nationalité présumée. "La fausse polémique sur ma nationalité française est une question définitivement réglée", a fait savoir le candidat de la coalition Karim 2024, ajoutant : "Concentrons-nous sur les vraies priorités et les nombreuses attentes des sénégalais et de notre jeunesse !".
Par cette réaction, le candidat du PDS semble vouloir couper court à toute tentative visant à remettre en cause sa candidature pour des raisons juridiques. Il remercie au passage Thierno Alassane Sall "de m’avoir informé que j’étais encore inscrit sur les listes électorales en France, pays où je n’ai jamais voté !".
Le Conseil constitutionnel devrait se prononcer sur la validité de toutes les candidatures en présence, le 20 janvier prochain. Une étape cruciale avant le lancement officiel de la campagne électorale.
L'ETAT DANS UNE NOUVELLE POSTURE
De nouvelles dispositions ont été prises pour assurer le contrôle de gestion, la transparence, l’efficacité de la dépense et la facilitation de la reddition des comptes dans l’exécution du budget de l’État au cours de cette année
Dakar, 16 jan (APS) – De nouvelles dispositions ont été prises pour assurer le contrôle de gestion, la transparence, l’efficacité de la dépense et la facilitation de la reddition des comptes dans l’exécution du budget de l’État au cours de cette année, a assuré le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, mardi, à Dakar.
« Le contrôle de gestion, à travers l’institutionnalisation de la fonction de contrôleur de gestion au sein des départements ministériels, sera l’une des innovations importantes » de cette année, a dit M. Ba au cours d’un atelier de lancement de la gestion budgétaire 2024.
Cette année, des outils de gestion budgétaire seront utilisés pour la première fois dans les ambassades et consulats du Sénégal, en vue d’une bonne utilisation des ressources qui leur sont destinées, selon le ministre des Finances et du Budget.
Des ateliers sont prévus au cours de cette année, dans tous les ministères, en vue d’une bonne préparation de la loi de finances 2025, a-t-il annoncé.
« Le mode d’exécution du budget […] sera revu, dans un souci de transparence et de rigueur budgétaire », a assuré M. Ba.
Le mode avec lequel les ressources budgétaires de l’État sont gérées manque d’efficacité, selon lui.
Le gouvernement va tenter d' »apporter plus de flexibilité et de prévisibilité dans l’exécution budgétaire », a-t-il promis.
Des démarches ont été entreprises dans le but d' »apporter plus de souplesse au contrôle […] et accélérer le rythme d’exécution des dépenses », a assuré Mamadou Moustapha Ba.
ALIOUNE TINE INSISTE SUR LE DIALOGUE POUR UNE SITUATION POST-ELECTORALE STABLE
Le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine, a de nouveau appelé mardi à un dialogue entre acteurs politiques du Sénégal pour « préserver une situation postélectorale stable », en lien avec la présidentielle du 25 février prochain.
Fatick, 16 jan (APS) – Le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine, a de nouveau appelé mardi à un dialogue entre acteurs politiques du Sénégal pour « préserver une situation postélectorale stable », en lien avec la présidentielle du 25 février prochain.
« Il faut dialoguer pour préserver une situation post-électoral stable, apaisée, permettant au président sénégalais qui sera élu de gouverner de la façon la plus sereine », a-t-il déclaré.
Alioune Tine effectuait une tournée dans la région de Fatick (ouest), pour dit-il dialoguer et sensibiliser différents acteurs nationaux sur la situation politique tendue du pays, en perspective de la prochaine présidentielle.
Des figures de l’opposition sénégalaise, dont les dossiers de candidature à la présidentielle ont été écartés pour cause de doublons ou d’électeurs non identifiés sur la liste électorale, appellent à plus de transparence dans la gestion du processus électoral.
Sur les 93 prétendants qui avaient déposé un dossier de candidature devant le Conseil constitutionnel, seuls 21 ont réussi à franchir l’étape du contrôle des parrainages. Les recalés dénoncent un manque de transparence.
Selon Alioune Tine, « la question de l’élection présidentielle n’est pas seulement l’affaire de candidats ou de la régulation mais une affaire de la société civile, qui doit veiller, contrôler et surveiller pour garantir une élection transparente et pacifique ».
« C’est aussi l’affaire du citoyen. C’est son sacre. Il faut que le citoyen pèse pour qu’on ait des élections crédibles, et ainsi éviter les moments de violences inouïes qu’on a traversés », a-t-il ajouté en référence aux mois de tension autour de l’affaire Ousmane Sonko, du nom du principal opposant sénégalais.
Ce dernier est détenu en prison depuis avril 2023 pour « appel à l’insurrection, actes de natures à compromettre à la paix publique », entre autres.
Le fondateur d’Afrikajom Center soutient que « la priorité » du président élu après la prochaine présidentielle, sera de « reconstruire l’unité nationale » et de « réconcilier » ses compatriotes après ces moments de tension.
ÉLOGE DE LA CONSCIENCE ET DE LA CRÉATIVITÉ CUBAINES
Résilience, dignité, ingéniosité : René Lake est sous le charme du peuple cubain et de son histoire tourmentée. De La Havane à Santiago, il célèbre la posture redressée de cette nation, fière malgré les épreuves dues notamment à l'embargo américain
René Lake, administrateur de SenePlus.com, vient de rentrer d'un voyage de trois semaines à Cuba. Dans son témoignage, il dresse un portrait élogieux de l'île et de son peuple.
Parcourant le pays d'ouest en est, de La Havane à Santiago en passant par Matanzas, Varadero, Cienfuegos et Trinidad, René Lake affirme avoir pu se faire "une bonne idée de la réalité cubaine". Selon lui, "c'est un pays absolument remarquable".
Ce qui l'a le plus frappé, c'est "la dignité, la posture redressée des Cubains, une grande fierté par rapport à leur histoire", notamment la révolution de 1959 dirigée par Fidel Castro. Aujourd'hui, les Cubains sont particulièrement fiers de célébrer le 65e anniversaire de cet événement majeur du XXe siècle.
Par ailleurs, René Lake souligne "un niveau de conscience intellectuelle, technique, absolument remarquable", que ce soit dans les domaines de l'éducation, de la santé ou encore de la mécanique, domaine dans lequel les Cubains font preuve d'une grande ingéniosité en raison de l'embargo américain.
Autre élément ayant marqué René Lake: "la propreté, la propreté des villes, la propreté des quartiers". Selon lui, "le pays est extrêmement propre, bien plus propre que certainement le pays le plus propre des pays du tiers-monde que j'ai jamais vu". Il souligne également l'état des routes et les infrastructures "particulièrement sophistiquées".
Enfin, René Lake met en avant "l'esthétique urbaine", "l'harmonie culturelle" entre les différentes communautés, notamment dans la revendication de l'héritage africain, ainsi que l'attrait indéniable de la "musique cubaine" qui fait écho à la "musique sénégalaise".