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16 novembre 2024
ABATTOIRS, LA NÉCROPOLE AUX MILLE SECRETS
Mouhamadou Nissire Sarr et Adama Aly Pam dépoussièrent l'histoire du cimetière des abattoirs dans une communication passionnante. Leur propos démontre l'importance capitale de ce site pour comprendre l'évolution sociale et politique de Dakar
Le Prof. Mouhamadou Nissire Sarr et le Dr Adama Aly Pam offrent une plongée inédite dans l'histoire du cimetière des abattoirs de Dakar. Leur analyse méticuleuse révèle comment ce lieu, initialement créé pour des raisons sanitaires, est devenu un véritable panthéon national.
"Cimetière des abattoirs considéré comme un panthéon de Dakar
Synthèse des discussions
Le reportage sur le cimetière des abattoirs considéré comme un panthéon de Dakar parce qu’il abrite les dépouilles de beaucoup de dignitaires politiques (Blaise Diagne, Lamine Coura Guèye et religieux (La famille Tall, les mouquadams de Cheikh Seydi Hadji Maalick : El Hadji Pèdre Diop, originaire de Kharé, un village du Waalo ; Amade Diagne Dahira etc.) est le prétexte de cette synthèse. Il s’agit d’une bonne documentation pour écrire l’histoire des cimetières de Dakar (Sarr) ; un bon sujet sur l’histoire sociale, politique et la démographie (Mbow) parce que Russel a reconstruit la démographie de l’occident médiéval à partir des cimetières ; études qui allient à la fois technicité et originalité (Mbow). Le cimetière des abattoirs a été créé en 1922 par l’administration coloniale près de la ville dite indigène, dans le souci de mettre à l’abri la ville européenne des risques de contagion de la fièvre jaune qui décimait à l’époque les populations de Dakar (Pam). Il propose de consulter les séries H et P des archives nationales du Sénégal pour documenter les faits relatifs aux règlements liés aux sépultures et conditions d’inhumation lors des épidémies.
Le champ lexical des peuples qui habitent la Sénégambie est suffisamment riche pour désigner la mort, le cimetière, la tombe, les rites d’enterrement, le puits funéraire. Nous en avons énuméré une dizaine chez les Peuls : cehe, genaale, tulel, wakaldu, Wirto Benna, Baamulé, Janaysé (funérailles, enterrement), Wirnudé, Wirwirndé, Berdé ; chez les valafs, nous notons : sëg, janasé, Baamel, armeel. Selon Pam, « une interprétation audacieuse de sëg fait dériver l’expression du concept wërsëg (chance) de rituels autour des sépultures des ancêtres supposés accroître la chance. Faire le tour de la tombe, y faire des libations pour faire appel à l’intercession des ancêtres ». Le Pr. Thioub précise que « wërsëg, faire le tour des cimetières est une grande chance au lieu d’y entrer les pieds devant ». Il y a lieu selon Sarr de mentionner mar qui désigne à la fois la tombe et le rituel d’enterrement des guerriers. A ce propos, Pr. Mohamad Mbodj note que le « mar » serait plutôt un enterrement d’un guerrier garmi en position debout dans un endroit très isolé (pour éviter la profanation à des fins mystiques dit-on). Une pratique qu’on relève souvent chez les matrilignages royaux du Waalo. Les Seereer et les Soninkés ont également leurs propres lexèmes pour désigner, la mort, la tombe et les cimetières. Les différentes interventions ont fait apparaître les termes suivants : « Pooy » pour dire cimetière et « A pomboy » qui veut dire « tombe » (Faye) ; Michel Waly Diouf semble ne peut être du même avis que son collègue. Selon lui, dans toutes les contrées du Siin, Pooy renvoie à plusieurs tombes (les cimetières), tandis que A mboy désigne non seulement une tombe mais également peut renvoyer aux obsèques et aux monuments funéraires. Les Seereer emploient aussi le terme Armal qui désigne les cimetières (Kaling). Chez les Soninkés, les lexèmes varient d’une contrée à une autre. Nous relevons les termes Ka lagaru ou furu ngalu (dernières demeures) ; Kaburu ou kaburu so en bamana ; Xabura (la sépulture) ; kaburoo (la tombe) en langue mandingue de la Casamance. En pays diola, sidy note une influence certes mandingue mais ceux du Blouf ont gardé leur propre terminologie : foufok désigne la tombe et le cimetière, Fok signifie enterrer, Efok actionner d’enterrer, nom porté par certaines personnes de la Casamance. Les auteurs notent une possible contamination de ces différentes langues par l’arabe. Ce qui apparaît dans la transcription des termes tels Kaburu, janasé, Jeneysa qui sonnent plus arabes qu’africains.
Le cas des cimetières de Saint Louis a attiré l’attention du Pr. Bouba Diop. Il donne le nom du cimetière des pêcheurs qui a deux noms : Cemm (un titre du ganjool porté par le représentant du damel sous le règne de Lat Sukabe Ngoné Dièye) Caaka Njaay et celui de Sor Teen Jigeen Marmiyaal. Pour lui, chacun des termes mérite des études approfondies. Il propose la mise en place d’une équipe composée d’historiens, de géographes, de linguistes et d’archéologues pour une étude systématique sur la place des cimetières dans la vie quotidienne des Sénégalais. Il note un fait d’histoire sociale important « dans le faubourg de Sor, il y a un cimetière mixte où sont enterrés chrétiens et musulmans et peut être adeptes des religions ancestrales comme à Joal Fadiouth et Ziguinchor. Boubacar Niang s’inscrit en faux contre l’existence d’un cimetière islamo-chrétien dans sa ville natale. Il est témoin de profanation du cimetière catholique près de leur maison, où repose le Gouverneur Blanchot pour voler couronne de fleurs et coupes et en faire des enjeux de matchs de football. Il note que « leurs Serignes daaras leur obligeaient à leur désherbage annuel systématique, exercice plein de dangers ». Babcar Diagne précise que « les premiers cimetières de Saint Louis se trouvaient dans cette zone de la pointe sud et sur la langue de barbarie ». Pr. Babacar Diop revient sur la piste égyptologique ouvert par Sarr, à propos de mar, mr en égyptien ancien désignant la pyramide. Il propose un échange approfondi sur le cas des cimetières mixtes à Saint Louis en consultant les familles Traoré et Dansokho qui habitent Pomu Khor. Il affirme avoir pris des photos du cimetière de Sor où étaient enterrés beaucoup de personnes décédées lors de l’épidémie de la fièvre jaune de 1878. Il s’était intéressé aux épitaphes qui lui auraient permis de reconstituer les noms malheureusement ce cimetière a été rasé et les ossements transférés. Boubacar Niang confirme que « sur l’histoire des cimetières à Saint Louis, le Pr. Bouba Diop peut beaucoup contribuer à nous renseigner sur leur origine, leur emplacement, leur déplacement, leur dénomination et surtout la politique coloniale en la matière ». Il confirme que le cimetière où reposait le fils indigène de Faidherbe a été rasé dans les années 90 et transformé en terrain de football nawétane. Il suggère que la lutte contre les épidémies et les politiques sépulcrales au temps colonial soit un passionnant sujet de recherche. Pam nous informe que « le journal apostolique de Dakar, Joal dans les années 1860, tenu par Aloyse Kobes est une source très intéressante sur les épidémies, l’évangélisation dans la zone, rangé sous série 2Z ». Le pays des morts est localisé dans le cimetière. En pulaar, il est appelé Wompou. Il est situé à l’Ouest. L’accès à ce pays est adossé à l’exécution effective des rites. Les techniques d’indentifications des morts ont également intéressé les différents intervenants. On leur fabrique des pierres tombales placées au niveau de leur tête, sur lesquelles on inscrit leurs noms, les dates de naissance, de décès et probablement la profession exercée par le maître ou la maîtresse du tombeau. Ces pierres tombales sont essentielles pour ces genres d’étude (Pam). Il photographie quelques-unes familiales venant de son village Halwar. A côté de ces pierres, il relève des ossements qui effleurent avec des positions différentes des préceptes musulmans ce qui s’expliquerait soit par le caractère violent et massif dans lequel ses décès sont survenus (guerres ou épidémies) ou que les populations ne soient pas adeptes de la religion musulmane. Ces sépultures seraient donc des marqueurs chronologiques intéressants à étudier. Il a beaucoup insisté sur le traitement des corps en période d’épidémie. D’autres pierres tombales à inscription islamique ont été retrouvées au Mali entre Diongui et Tchikité. Elles sont actuellement en étude chez les Professeurs Sall et A. Dème. L’épigraphie, l’archéologie et l’anthropologie sociale sont des disciplines intéressantes pour interroger l’histoire de la mort et des pratiques funéraires en Afrique.
A la suite de ces débats, l’idée d’organiser un colloque a été suggérée par la Professeure Penda pour étudier la notion de purgatoire chez le chrétien du Moyen âge et le barsax musulman, d’autant que « la représentation de la mort est très vivace dans l’imaginaire du Moyen âge occidental et envisage la mort à la fois comme un transfert et une mutation, car le mort acquiert un nouveau lieu de résidence, une nouvelle nature et de nouveaux pouvoirs » (Diallo). Sarr propose d’élargir l’étude à l’Afrique ancienne et moderne en exploitant les pistes suivantes : Deuil et rites de mort ; Architecture et Espace funéraire ; l’eschatologie funéraire ; relation entre morts et vivants. Les intervenants, historiens, anthropologues et autres spécialistes, ont mis en lumière l'importance de ces lieux comme archives de l'histoire sociale, politique et culturelle du Sénégal.
Le cimetière des abattoirs : un panthéon dakarois
Importance historique: Le cimetière des abattoirs est présenté comme un lieu emblématique abritant les restes de nombreuses personnalités sénégalaises.
Intérêt scientifique: Les cimetières sont envisagés comme de véritables archives pour étudier l'histoire démographique, sociale et politique.
Création et fonction initiale: Le cimetière a été créé pour des raisons sanitaires, loin du centre-ville, mais est rapidement devenu un lieu de mémoire.
La diversité des pratiques funéraires au Sénégal
Terminologie: Une riche variété de termes en langues locales (peul, wolof, sérère, soninké) est utilisée pour désigner les cimetières, les tombes et les rites funéraires.
Rituels et croyances: Les pratiques funéraires sont liées à des croyances profondes sur les ancêtres et le monde des esprits et de la conception de l’au-delà.
Influences culturelles: L'arabe et d'autres langues ont laissé leurs traces dans le vocabulaire funéraire.
Les cimetières de Saint-Louis : un cas particulier
Histoire et diversité: Les cimetières de Saint-Louis présentent des particularités liées à l'histoire de la ville et à la coexistence de différentes communautés.
Cimetières mixtes: La question de la coexistence de sépultures chrétiennes et musulmanes est abordée.
Profanations et destructions: Les participants soulignent les dangers de la disparition de ces lieux de mémoire.
Perspectives de recherche
Il est proposé de réfléchir à l’organisation d’un colloque sur la thématique de la mort et des pratiques funéraires dans l’espace sénégambien.
Thèmes à approfondir: Deuil, rites funéraires, architecture funéraire, eschatologie, relations entre morts et vivants.
Méthodologies: L'interdisciplinarité est essentielle pour mener à bien ces recherches (histoire, anthropologie, linguistique, archéologie).
Sources: Les archives, les témoignages oraux, les inscriptions funéraires et les études ethnographiques sont autant de sources à exploiter.
Les cimetières sénégalais sont bien plus que de simples lieux d'inhumation. Ils sont des archives vivantes qui témoignent de l'histoire, des cultures et des croyances d'un peuple. Leur étude permet de mieux comprendre les sociétés passées et présentes."
Bibliographie indicative (à compléter)
Ouvrages généraux :
Balandier, Georges.Anthropologie politique. Paris : Presses Universitaires de France, 1958. Un classique de l'anthropologie qui aborde les questions de pouvoir, de société et de rituels, dont les funérailles, en Afrique.
Griaule, Marcel.Dieu d'eau. Paris : Gallimard, 1965. Une étude approfondie des Dogons du Mali, qui propose une analyse des croyances et des rites funéraires.
ARIES, Phillipe, L'homme devant la mort, tome 1, Paris, Seuil, 1977
Études spécifiques sur les rites funéraires :
DEVISCH Renaat, MAHIEU Wauthier de Mort, deuil et compensations mortuaires chez les Komo et les Yaka du Nord Zaïre, Musée Royal de l'Afrique Centrale - Tervuren – 1979 (Annales - série in-8, Sciences humaines - n° 56), 197 p.
Afrique de l'Ouest:
Diop, Cheikh Anta.Civilisation ou barbarie. Paris : Présence africaine, 1981. Une référence incontournable pour comprendre les fondements historiques et culturels des sociétés africaines.
Thomas, Louis-Vincent, Anthropologie de la mort, Paris, Payot, 1975, 540p.
SONKO À NOUVEAU SUR LA SELLETTE
Deux arguments majeurs sont avancés pour contester la candidature du chef de Pastef : l'état de contumace et sa condamnation définitive pour diffamation. Le Conseil constitutionnel devra trancher sur l'applicabilité de la loi d'amnistie à ces cas
(SenePlus) - La Coalition Takku wallu Sénégal, dirigée par l'ancien président Macky Sall, vient de lancer une offensive juridique contre Ousmane Sonko, Premier ministre et tête de liste nationale de Pastef.
Me Antoine Mbengue, mandaté par cette formation, a ainsi déposé ce lundi, une réclamation auprès du Conseil constitutionnel, visant à faire annuler la candidature de Sonko. Le motif ? Une prétendue inéligibilité du leader de Pastef.
Deux arguments majeurs sont avancés pour justifier cette inéligibilité, selon le recours déposé. D'une part, l'état de contumace de Sonko, résultant de sa condamnation le 1er juin 2023 dans l'affaire Sweet Beauty. D'autre part, sa condamnation définitive pour diffamation contre Mame Mbaye Niang, confirmée par la Cour suprême le 4 janvier 2024.
Cependant, l'affaire se complique avec l'entrée en jeu de la loi d'amnistie du 13 mars 2024. La question cruciale qui devra trancher les sept Sages du Conseil constitutionnel est de savoir si cette amnistie, intervenue après leur décision d'invalider la candidature de Sonko à la présidentielle, couvre son inéligibilité pour les législatives.
Le nœud du problème réside dans l’interprétation de la portée de cette amnistie. S'applique-t-elle à l'affaire Mame Mbaye Niang, qui avait été le motif principal de l'inéligibilité de Sonko lors de la présidentielle ? Ou se limite-t-elle aux faits "se rapportant à des manifestations ou ayant une motivation politique", excluant ainsi les infractions contre des particuliers ?
Cette manœuvre juridique de la coalition de Macky Sall pourrait complètement rebattre les cartes de la campagne électorale. Elle remet au premier plan le débat sur la participation de l'opposition au contrôle et ravive les tensions politiques dans un contexte déjà électrique.
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LE DUEL SALL-SONKO RELANCÉ
Entre le retour surprise de l'ancien président de la République et la stratégie audacieuse de Pastef, les enjeux de ces législatives n'ont jamais été aussi élevés. Décryptage d'un scrutin qui pourrait redessiner l'avenir du pays
Ce lundi 7 octobre 2024, les experts Maurice Dione, professeur de Sciences politiques, et Mamadou Seck, politiste spécialiste des questions électorales, ont décrypté sur TFM les enjeux des prochaines élections législatives anticipées.
La course est lancée : sur 49 dossiers déposés, 41 listes ont été validées par la Direction générale des élections. Les recalés disposant de 24 heures pour saisir le Conseil constitutionnel. De quoi marquer le début d'une bataille juridique et politique intense.
Le retour fracassant de Macky Sall sur la scène politique, en tant que tête de liste de la coalition Wallu Senegal, électrise le débat. Selon les analystes, cette décision pourrait être motivée par une volonté de "laver l'affront" et de protéger ses arrières face aux menaces de poursuites judiciaires.
Face à cette reconfiguration, la stratégie de Pastef, le parti au pouvoir, intrigue. En décidant de concourir sous sa propre bannière, Ousmane Sonko prend un risque calculé. Cette décision, qualifiée de "retour à l'orthodoxie" par les experts, vise à consolider sa base et à sécuriser ses futurs élus à l'Assemblée nationale.
L'enjeu est crucial pour la nouvelle majorité présidentielle qui cherche à obtenir une majorité parlementaire pour mettre en œuvre son programme. Cependant, elle fait face à une opposition recomposée et déterminée, avec notamment la coalition de Macky Sall qui promet une compétition féroce.
Sur le plan logistique, les discussions se poursuivent autour de l'utilisation des bulletins de vote en petit format, une mesure qui pourrait permettre une économie de 8 milliards de francs CFA. Pendant ce temps, la distribution du matériel électoral touche à sa fin dans presque toutes les régions du pays.
LA GAUCHE PLURIELLE MONTE AU CRÉNEAU
La coalition d'organisations de gauche fustige les "menaces à peine voilées" du gouvernement envers le Parti de l'Indépendance et du Travail (PIT). Elle accuse le régime actuel de vouloir instaurer "une dictature de type nouveau"
La Gauche plurielle lance un cri d'alarme face à ce qu'elle perçoit comme une dérive autoritaire du pouvoir, cristallisée par des menaces envers le Parti de l'Indépendance et du Travail. La déclaration, empreinte d'un ton combatif, rappelle le rôle historique de la gauche dans l'instauration de la démocratie au Sénégal et dénonce une tentative d'instaurer "un régime de terreur".
"Déclaration des organisations membres de la Gauche plurielle
Dans un communiqué, en date du 1er octobre 2024, le Porte-parole du gouvernement répond, avec des menaces à peine voilées, à la déclaration du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT) diffusée le 27 septembre 2024.
Les organisations membres de la Gauche plurielle, après avoir réitéré leurs félicitations au PIT, parti membre fondateur de la Gauche plurielle, pour la qualité de ses positions courageusement exprimées, tient à rappeler au pouvoir que les militantes et les militants de nos partis et mouvements ont consenti toutes sortes de sacrifices pour l’avènement, au Sénégal, d’un régime démocratique qui garantit la libre expression des opinions.
Acteurs et témoins de toutes les luttes couronnées, actuellement, par le pluralisme politique, syndical et médiatique les responsables et militants de nos formations politiques ont fait face à toutes les intimidations et vaincu les partisans de la pensée unique. Ce n’est donc pas, aujourd’hui, que des apprentis-dictateurs, surgis de nulle part, l’insulte à la bouche, réussiront à museler nos partis. Toute tentative de confiscation des libertés et droits des citoyens conquis de haute lutte est vouée à l’échec. Qu’ils se le tiennent pour dit, et définitivement !
Analysant les déclarations des plus hautes autorités du pays sur l’état des finances publiques et les mesures qu’elles envisagent, le PIT n’a fait qu’alerter le peuple sénégalais sur l’éventualité d’une difficile situation économique et sociale à venir.
Plutôt que de tenter vainement d’intimider un parti politique qui exprime librement ses opinions sur la gouvernance du pays, le pouvoir actuel devrait s’atteler, enfin, à apporter des solutions aux problèmes que rencontrent nos concitoyens : la cherté de la vie, le chômage, l’émigration irrégulière, etc.
Devant son impuissance à satisfaire les légitimes aspirations du peuple, le pouvoir s’efforce d’instaurer un régime de terreur pour bâillonner les voix dissonantes : activistes, journalistes et politiques sont traqués, arrêtés, mis en détention ou interdits de sortie du territoire. C’est peine perdue !
Les organisations de la Gauche plurielle expriment toute leur solidarité aux camarades du PIT et, au-delà à tous les citoyens victimes de la dictature du pouvoir actuel et engagent les militants à rester mobilisés pour préserver tous les acquis démocratiques et vaincre ce régime dont le « Projet » insidieux est d’installer, au Sénégal, une dictature de type nouveau."
par Ibra Pouye
PERMETTEZ-MOI D’ÊTRE UN DÉPUTÉ DU PEUPLE POUR BÉNÉFICIER D’UNE IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE
Je m’appelle Sa Rondeur Sall, ancien petit dictateur et narcotrafiquant d’un doux pays se nommant le Sénégal. Je traine des casseroles et je sais qu’elles sont si grosses qu’elles ne pourront pas entrer dans une soute d’avion
Ma foi et si j’en ai une, que sais-je encore, un embrouillamini dans ma tête et je ne sais quoi raconter et au rythme où vont les évènements. Que vais-je devenir ? Ousmane Sonko et Emmanuel Macron, mes deux malheurs et sans oublier mon bienfaiteur, le roi de ce doux royaume chérifien où j’ai posé mes pénates et ma douce Marième, ma moitié, épouse et compagne des bons et des vieux jours.
Ousmane Sonko, sortez de mon corps, grassouillet et dodu. Je m’appelle Sa Rondeur Sall, ancien petit dictateur et narcotrafiquant d’un doux pays se nommant le Sénégal. Mais je ne suis guère un trafiquant de drogue même si mon nom dans l’imaginaire des Sénégalais, mes anciens sujets, est mêlé à tout. Un trafic d’armes auquel je suis mêlé, cela est vrai. En effet, mêlé à tout parce je régnais sur tout et ma personne était sanctifiée avant d’être chassée par le peuple sous la houlette d’un vaillant homme voire un démiurge. Répéter son nom dans ce testament me fait pousser des cris d’orfraie parce que je n’ai nullement envie de le voir en fresque.
De mon départ de ce pays, de gros cafards sortent des tiroirs et ternissent mon image et je ne sais quoi faire en ce moment. Je me sens abandonné. Les nuits sont longues et sont mon refuge. Fort heureusement que ma chère et tendre épouse est là pour me réconforter. Je me sens lâché par tout le monde et même par mon griot des temps modernes, grand voleur devant l’éternel. Oh mon Farba, t’es où, on t’interdit aussi de sortir du territoire. Mais bon tu pourrais traverser le fleuve et me rejoindre au Maroc, ce doux pays où vivre fait revivre et dans mon très joli riad des mille et une nuits.
Un jardin d’Eden fleuri et où se racontent les fables de Sa Majesté Sall Lamtoro Bur Guédé, cette lignée de guerriers, aimant la guerre et assoiffés de sang. Oh le pouvoir est grisant. Il m’a rendu très riche. Mais riche, je le suis quand mon mentor Wade m’a offert or et argent à mi-mandat. Ah Abdoulaye Wade, le généreux, le talentueux, l’homme qui a plusieurs flèches à son arc. Mais la trahison a été mon arme fétiche. En effet, je l’ai traîné dans la boue quand il a perdu le pouvoir. Cette jouissance de ce bas monde. Je me suis acharné sur son fils, un véritable pilleur de nos deniers publics. Mais bon, j’ai fait pire que Wade fils.
L’argent et moi, une vieille histoire. Je l’aime trop. Je le compte et même dans mes rêves. Face à l’argent, je perds le contrôle de tout et je peux même vendre ma douce moitié, elle le sait et c’est cela qui nous unit. Rire jaune. Face au pouvoir et à l’argent, je suis capable de vendre ma famille dont mon frère Aliou qui ne m’est d’aucune utilité, ce traitre ayant pris ses aises chez mon ancien Premier ministre. Lui-là, surnommé Amwang ou Bazoum, l’éternel mal aimé de la politique sénégalaise. Je le déteste mais il me fait toujours peur parce que trop riche. Après une batterie d’enquêtes, je me suis rendu compte qu’il volait autant que moi. Mais non, l’on ne peut être fonctionnaire dans ce très pauvre pays et être si riche comme Crésus. Me suis rendu compte qu’il n’est pas que moi qui faisais office de voleur de deniers publics.
L’histoire des 2750 kg d’or sortis du territoire par mon très cher homme lige, cela est de moi. Lui n’a eu que des commissions. Un fabuleux homme de paille même si dans une autre époque, on s’était pris le bec mais bon ma chère compagne a fait taire nos querelles de ripoux.
Vous savez, chers amis lisant ce testament, je risque d’être emmerdé jusqu’au cou. Je traine des casseroles et je sais qu’elles sont si grosses qu’elles ne pourront pas entrer dans une soute d’avion. Raison pour laquelle j’en ai laissé pas mal quand je filais à l’anglaise à la suite de la prestation de serment du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ah bon Dieu, celui-là, ce sérère au sang noble, je peux prononcer son nom me rappelant ma chère et tendre épouse. Maman aimante. Mi-ange, mi-démon ma Marième et qui m’a fait voir de toutes les couleurs. Elle a bien profité de mon règne avec sa brochette d’amies et de griots. Un sacré morceau elle aussi. Une autre Simone Gbagbo des tropiques. Personnage riche et démesuré. Elle m’a aussi poussé dans mes fourberies et mes pitreries. Mais fallait-il tuer au moment de quitter ce doux pouvoir qui me consumait ? Quelques regrets mais bon comme me le répétaient à l’envi mon entourage et quelques amis présidents dictateurs africains, il était nécessaire de le faire.
Bon Dieu, cher peuple, j’ai tué et en pis j’ai massacré d’innocents citoyens à la tronçonneuse et surtout d’honnêtes gens à la fleur de l’âge. Espoirs et espérances fauchés. Le sang me faisait vivre. J’étais un monstre froid. J’avais des hommes de main tels Rambo M. Fall, ce général de l’armée, monstre froid et ne reculant pour rien devant quelques escouades de cette jeunesse présente et guerrière dans les moments de lutte. Mon Antoine Diome, mon ministre de l’intérieur, faisait le sale boulot et je me voyais un peu en lui. Aucune scrupule ces deux messieurs. Et sans oublier le tailleur de la Constitution Ismaila M. FAll, ce professeur des universités sans foi ni loi qui a troqué ses lumières avec de l’argent. Ces trois moins que rien m’appartenaient mais je ne pouvais les emmener avec moi à Marrakech. L’on dit que j’ai tué plus de quatre-vingt Sénégalais mais je sais que je ne suis pas seul dans ma tête, le chiffre dépasse plus d’une centaine d’individus. Des regrets, je ne saurais vous le dire vu que la vie est une foultitude de regrets amers et des souvenirs doux.
En effet, cette Constitution taillée sur mesure était à moi. A mon homme, ImF, mille mercis mais tu m’as mis dans un gros pétrin. Qu’il aimait l’argent et les ordres. Je n’avais pas trop confiance en ce sire parce qu’en travers lui, se dessine la traitrise. Mon vrai chien de garde était ce général sans grade et ni étoile. Lui-là, la folie risque de l’emporter mais n’oublions pas aussi mon cher J. Bandiaky, un vrai homme de main au ciboulot de prématuré. Une vraie tête de nœud, amateur de sports de combat et d’armes à feu. Et quid de son nom cité dans l’affaire des deux braves militaires disparus ? Mon nom revient sans cesse dans ce drame. Mais bon an mal an, mon ami M. Diagne, l’homme des officines lugubres y est pour quelque chose. Il me manque cet homme, chanteur de mes gloires sans gloriole. Un fieffé menteur doublé d’un cabotin et surtout dans l’affaire d’A. Sarr qui a mis ce doux pays à feu et à sang.
Mais pour me faire une virginité politique, mon parti ApR dilué dans la coalition contre nature Takku Wallu Sénégal, m’a placé comme tête de liste lors des législatives se profilant en novembre 2024. Je veux cette immunité parlementaire et peu me chaut. M’en fous des qu’en-dira-t-on. Je me nomme Macky Sall et m’en fous de tout. Et surtout des moqueries même si ce tandem Diomaye moy Sonko est en train de dérouler son agenda. Une politique de haute intensité qui va pousser sous peu bon nombre d’entre nous à la retraite. Le changement systémique du Sénégal même s’il est un chihuahua à travers leur chemin. Ce dernier, en l’occurrence B. G. Dany, homme d’affaires, patron de presse fauché, est sur une pente dangereuse. Je le sais très versatile et à la limite borderline.
En fait, ces élections ne seront pas de tout repos. Je veux renter au Sénégal et battre campagne mais me demande comment faire. Comme le font certains, je pourrais passer par la Gambie mais bon mon ami Adama Barrow ne m’appelle plus et je le comprends mais bon je pense aussi à la traversée du fleuve par la Mauritanie. Oh non pitié, je ne peux faire cela. Je suis de sang noble, un guerrier dans l’âme. Mais je sais que je risque gros. La prison n’est pas loin et quelques tarés vont essayer d’attenter à ma vie. Rester à Marrakech et aller prier de temps en temps à Fès avec Marième même si je ne suis pas un féru des écritures du Coran que je préfère au temple des lumières. Je ne veux pas terminer comme Mobutu du Zaïre mais cette terre natale que j’ai souillée à cause de mes turpitudes, voudra-t-elle de moi ? Seul Dieu sait mais bon autant rester au Maroc et prendre mes remords éternels pour seul refuge.
Je sais que n’aurai plus jamais le sommeil tranquille sur cette terre qui est mienne. Apparemment le duo Diomaye moy Sonko n’est pas encore tombé dans le guet-apens que je lui ai tendu et dans l’espoir qu’il ne dépassera pas les six mois chrono et que le peuple le chassera du palais.
Petit dieu Macron a rompu le contrat qui me permettait de parcourir le monde et me terrer au Maroc est la seule solution qui me reste. Mais bon sarap Macron !
Prenez acte de cette lettre testamentaire depuis Marrakech, le Maroc.
par Alioune Dione
LA TÉLÉVISION SÉNÉGALAISE, UN DANGER POUR LES LIBERTÉS
L’information est une arme nocive quand celui qui la donne la déforme à ses souhaits et intentions. Elle ne doit point servir d’instrument de diabolisation ou de production de sensation. L’apport des médias dans une société doit être décisif
Dès l’année 1995, K. Popper mettait en garde la société contre les dangers de la télévision pour la démocratie. Lieu par excellence du débat et de la contradiction pour faire jaillir la lumière sur les faits sociaux, les médias au rang desquels la télévision occupe une place particulière dans l’influence sociale sont devenus des instruments de propagande dénués de toute neutralité axiologique. La télévision sénégalaise au-delà de son impact sur la passivité citoyenne est devenue le lieu par excellence de la médiocrité et de la prostitution visuelle.
Des descendants de Goebbels qui font partout la propagande politique mais dénués d’intelligence et de charisme comme le fut le Volksaufklärung und Propaganda, des charlatans, des comédiens, des morues aux mœurs légères dont l’inculture froisse toute conscience avertie devenus analystes politiques ou économiques, suivis de partout par une classe sociale sans portée épistémique pour analyser le discours des médias. Popper disait qu’il ne peut y avoir de démocratie si on ne soumet pas la télévision a un contrôle, ou pour parler plus précisément, la démocratie ne peut substituer durablement tant que le pouvoir de la télévision ne sera pas complètement mis à jour.
Le pouvoir colossal des médias ne doit pas être affaibli mais encadré car une nation qui se veut forte et transparente ne peut recourir qu’à la force médiatique pour accéder au stade suprême de développement. Mais, le temps social appelle à un assainissement rigoureux des médias sénégalais. En effet, si le gouvernement sénégalais opte pour une rupture structurelle, il est appelé à prendre des mesures fortes pour rendre le milieu journalistique professionnel, de garantir une liberté d’expression aux médias dont les critiques permettent d’éclaircir les zones d’ombres des politiques et finances publiques, de bannir toute forme d’intox des médias politisés pour leurrer la masse.
Un État politique préfère la propagande à la critique mais un État-provident n’a pas besoin de médias propagandistes car ses actes se font ressentir socialement par le peuple, il préfère la critique constructive à l’éloge d’une flatterie destructive puisque quand les analyses politiques ou économiques pointent du doigts les manquements, incohérences ou les ambiguïtés de l’action gouvernementale, elles interpellent en quelque sorte le gouvernement non pas à la remise en cause mais à la vigilance dans ses faits et actes montrant qu’il y a des instances de contrôles sociales qui l’incitent à la transparence.
L’immense influence qu’exerce la télévision sur la conscience collective mérite une fois une épuration du milieu médiatique de toute personne dont la formation intellectuelle et journalistique n’est pas aboutie pour parler des faits sociaux, politiques ou économiques. L’information est une arme nocive quand celui qui la donne la déforme à ses souhaits et intentions. Elle ne doit point servir d’instrument de diabolisation ou de production de sensation. Il y a une nécessité absolue de retourner à une formation rigoureuse des journalistes pour la neutralité, la déontologie, l’éthique, les biais du narcissisme mais surtout l’acquisition des connaissances en sciences humaines et sociales. D’ailleurs, le retrait des accréditations des écoles privées de formation sur le métier de journalisme est une nécessité sine qua non pour la régulation du métier de médias. L’exigence de la visibilité comme le disaient les auteurs de l’ouvrage sous la direction de N. Aubert et C. Haroche a pris le dessus sur la pertinence de l’analyse des faits. La créativité artistique, intellectuelle et culturelle perd sa place dans les médias pour ne divulguer que du sensationnel, de l’insignifiance, des clichés mais surtout des stéréotypes qui peuvent porter atteinte à la cohésion sociale.
L’apport des médias dans une société doit être décisif enfin non seulement de conscientiser mais de donner les moyens et instruments pour diagnostiquer l’état socio-politique de la du pays comme étant un vecteur social d’analyse de l’état de développement. Malheureusement, le recrutement médiatique est devenu un concours de mannequinat et de vulgarité dont le corps et la fourberie sont mis en avant et non le savoir.
L’absence de perspicacité de nos médias reflète en quelque sorte le mal profond de l’état arriéré de notre construction sociale et de la précarité de nos institutions de socialisation (primaire et secondaire). Au fait, l’imaginaire médiatique a créé des types de référence dont le seul mérite est de déformer les faits pour plaire à une classe politique adulée par le peuple. Les médias ont cultivé dans les consciences collectives des adolescents une dévalorisation de l’intelligentsia qui a débouché à une prise de soin du corps et à la manifestation de la vulgarité au détriment de la fortification des facultés de la raison et de l’esprit.
Dans ce sillage, la télévision au Sénégal est considérée comme un lieu de divertissement, de charlatanisme, de militantisme politique…, rare que l’action citoyenne et patriotique y trouve sa place, de fait, elle est un instrument passif qui n’appelle pas toujours à la prise de responsabilité chez les jeunes, à la valorisation du mérite et à la stimulation des consciences dans la réflexion pour relever les défis auxquels le peuple est appelé à faire face. Responsabiliser citoyennement la société passe d’abord par faire de la presse une vitrine de démocratie et non un instrument de propagande car comme disaient N. Aubert et C. Haroche : « l’injonction à la visibilité semble concomitante de l’avènement d’une société de l’image, dont l’écran est le symbole majeur. Cette société ‘‘ qui met le monde sur écrans, prend l’écran pour le monde et se prend elle-même pour ce qu’elle a mis sur l’écran ’’ est une société de l’exhibition ou tout savoir est devenu tout voir », nous sommes passé du cogito ergo sum de Descartes au narcissisme de l’exhibition que l’on peut traduire par l’expression latine videor ergo existo.
Alioune Dione : Socio-anthropologue est auteur de : Afrique et contemporanéité.
THIÈS, DÉMARRAGE EFFECTIF DES COURS DANS CERTAINES ÉCOLES
La majeure partie des écoles visitées ont démarré les enseignements, a déclaré, lundi, le gouverneur de la région, Saer Ndao, lors d’une tournée effectuée dans différents établissements, à l’occasion du démarrage de l’année scolaire 2024-2025.
La majeure partie des écoles visitées ont démarré les enseignements, a déclaré, lundi, le gouverneur de la région de Thiès, Saer Ndao, lors d’une tournée effectuée dans différents établissements, à l’occasion du démarrage de l’année scolaire 2024-2025.
‘’Le concept 'oubi tey jang tey', qui met en œuvre réellement l’ouverture des classes, a été noté, à Thiés d’abord mais aussi à Khombole. Nous avons noté la présence des élèves et le démarrage des cours ’’, a fait savoir Saer Ndao qui indique que les acteurs ont anticipé sur beaucoup de choses pour mettre en place le dispositif qu’il faut, pour permettre à l’école de démarrer convenablement.
‘’Nous sommes très satisfaits de ce que nous avons vu et, l’ensemble des parties prenantes de ce dispositif nous ont accompagné cette année. On peut vraiment gagner du temps avec le concept +oubi tey jang tey+, qui rend fière beaucoup d’élèves et beaucoup de parents”, a exprimé, le gouverneur.
Il a signalé que ‘’quelques écoles sont encore sous les eaux, du fait de la stagnation des eaux de pluie mais, les services des sapeurs-pompiers sont à pied d’œuvre pour l’évacuer ”.
‘’Après l’évacuation, il nous faudra nettoyer ces écoles et les collectivités territoriales, la SONAGED, vont s’engager par rapport à cela pour continuer le processus de nettoyage qu’on avait commencé depuis le 5 octobre”, a-t-il-poursuivi.
M. Ndao a appelé à plus de présence, à plus d’actions de la communauté envers l’école, à l’image de la commune de Khombole, parce qu’explique t-il, ”l’école seule peut aller, mais difficilement”.
‘’En plus du démarrage des enseignements dès le premier jour de l’ouverture des classes, que nous réussissons depuis trois ans, cette année, nous avons mis de la valeur ajoutée, en rénovant et en embellissant le cadre ”, a pour sa part indiqué, le maire de la commune, de Khombole, Maguette Boye.
D’après lui, ”c’est un modèle d’école mais derrière, il faut voir toutes les initiatives qui ont été prises, pour qu’en un temps record, le challenge puisse être réussi. C’est de transformer le visage de cette école en trois semaines record, grâce à une dynamique communautaire’’, a-t-il soutenu.
RENTRÉE SCOLAIRE, MOUSTAPHA SARRÉ EN VISITE DANS LES CENTRES DE FORMATION À DAKAR
Le ministre de la Formation professionnelle a souligné l’importance de la formation pour le développement du Sénégal et encouragé la communauté éducative à renforcer ses efforts pour atteindre du capital humain et des infrastructures.
La rentrée scolaire 2024-2025 a officiellement débuté ce lundi 7 octobre 2024. À cette occasion, le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Moustapha Njekk Sarré, a entrepris une tournée dans plusieurs établissements de formation professionnelle et technique de Dakar.
Accompagné de ses collaborateurs, ainsi que de représentants de l’administration territoriale et de l’académie de Dakar, le ministre a visité l’École nationale de formation en économie familiale et sociale (ENFEFS), le Centre d’entrepreneuriat et de développement technique (CEDT G15) et le Centre d’appui à l’initiative féminine (CAIF).
Cette tournée a permis à Moustapha Njekk Sarré de constater le démarrage effectif des cours dans ces établissements.
A l’occasion, il a salué la mobilisation nationale autour de l’initiative de nettoiement des écoles, lancée par le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette opération de grande envergure a facilité la réouverture des établissements dans des conditions optimales, garantissant ainsi un bon début d’année scolaire.
Moustapha Njekk Sarré a souligné également l’importance de la formation professionnelle pour le développement du Sénégal.
Il a, en coutre, encouragé l’ensemble de la communauté éducative, notamment dans le domaine de la formation professionnelle, à redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du PROJET. L’accent a été mis sur l’Axe 3, relatif au renforcement du capital humain et à l’amélioration de la qualité de vie.
M. Sarré a insisté sur l’importance d’améliorer les infrastructures et la qualité de l’enseignement
LES LIONS ENTAMENT LEUR PRÉPARATION AVEC 16 JOUEURS À L’ENTRAÎNEMENT DE CE LUNDI
Le Sénégal affrontera le Malawi ce vendredi 11 octobre au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio pour la première manche. Le match retour se tiendra quatre jours plus tard, le 15 octobre, au Bingu National Stadium de Lilongwe.
La préparation de l’équipe nationale du Sénégal en vue de la double confrontation contre le Malawi, comptant pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) « Maroc 2025 », a débuté ce lundi après-midi à l’annexe du Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Sous la direction du nouveau duo d’entraîneurs intérimaires, Pape Thiaw et Teddy Pellerin, seize joueurs ont pris part à la première séance d’entraînement, ouverte à la presse et au public.
Parmi les joueurs présents figurent des cadres comme Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Gana Gueye, ainsi que des jeunes talents tels que Lamine Camara et Seydou Sano. Les Lions devront se préparer au mieux pour conforter le choix du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, et du Directeur technique national, Mayacine Mar.
Le Sénégal affrontera le Malawi ce vendredi 11 octobre au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio pour la première manche. Le match retour se tiendra quatre jours plus tard, le 15 octobre, au Bingu National Stadium de Lilongwe, la capitale du Malawi. Ces rencontres seront cruciales pour les Lions, qui visent une qualification assurée pour la CAN 2025.
Dans le cadre de ces qualifications, les autres équipes du groupe L, à savoir le Burkina Faso et le Burundi, s’affronteront également. Le match aller est prévu le 10 octobre au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, suivi du match retour au stade Félix Houphouët-Boigny, le 14 octobre.
TAKKU WALLU CONTESTE LA CANDIDATURE DE SONKO
La coalition menée par Macky invoque l’inéligibilité du chef de Pastef, liée à l’affaire Mbaye Niang, malgré l’amnistie récente. Le Conseil devra trancher cette question, alors que d’autres recours pourraient viser des candidats comme Barthélémy Dias
Les hostilités commencent ! La Coalition Takku wallu Sénégal a mandaté Me Antoine Mbengue, qui a saisi le Conseil constitutionnel ce lundi, pour déposer une réclamation contre Ousmane Sonko, candidat tête de liste nationale de Pastef aux Législatives du 17 novembre, lit-on dans le récépissé de dépôt enregistré au Greffe. Macky Sall et ses pairs entendent ainsi faire annuler la candidature du Premier ministre qui serait inéligible.
La question c’est est-ce que l’amnistie, intervenue après la décision du Conseil constitutionnel, couvre son inéligibilité lors de la présidentielle. Les sept Sages vont devoir trancher si l’affaire Mame Mbaye Niang qui a empêché la candidature de Sonko, et non sa condamnation dans l’affaire Sweet Beauty, est concernée par cette amnistie.
Il faut s’attendre aussi à d’autres recours qui pourraient viser Barthélémy Dias. Condamné définitivement dans l’affaire Ndiaga Diouf - qui n’est pas couverte par l’amnistie parce que vieille de 13 ans - il perd automatiquement son éligibilité pour 5 ans. Sauf que depuis, même sa radiation des listes n’est pas encore effective. Pastef pourrait répliquer par un recours contre la tête de liste nationale de Samm sa kaddu. C’est dire que le Conseil a de la matière.