Baadoolo - Fin de rêve !
Ça s'arrête là finalement. Le Conseil constitutionnel était la dernière carte de Sonko. Les 7 "sages" l'ont... "sagement" bloqué à l'entrée avec un dossier incomplet. Parce que sans parrains ni caution. Bref, c'était "parrains naze" ! Dossier classé ! Rêve brisé ! Sonko doit repasser pour une autre élection. Reste à savoir qui va porter le Pros... jet. Le vrai plan B comme Bassirou ? C comme Cheikh Tidiane Dieye ? Ou H comme Habib Sy ?
Migration irrégulière Plus de 4100 migrants Sénégalais ont débarqué à Dakhla
Plus de 4100 migrants sénégalais ont débarqué en 2023 à Dakhla, une localité du sud du Maroc. Une annonce qui a été faite par le Consul général du Sénégal à Dakhla, Babou Sène. Selon lui, «le constat est que comparativement à 2022, le nombre de compatriotes qui ont débarqué à Dakhla a quasiment été multiplié par dix. En 2022, nous avons eu à dénombrer 404 candidats à l’émigration, mais ce nombre a dépassé le chiffre de 4.100 en 2023». Dans un entretien avec l’Aps, il a insisté sur le fait que la très grande majorité de ces compatriotes sont arrivés à Dakhla après l’échec de leurs tentatives pour rallier l’Espagne à l’aide d’embarcations parties des côtes sénégalaises. Babou Sène qui fait état de 38 embarcations secourues ou arraisonnées, n’a pas manqué d’insister sur le fait que les tentatives de rallier l’Espagne par la mer, risquent encore de gagner en ampleur en 2024, si des mesures concrètes ne sont pas prises pour empêcher les départs.
Tournée du premier ministre Amadou Ba dans le Nioro Un pactole de 968 millions pour la réalisation de routes
Les chantiers de l’émergence qui portent le développement économique du département de Nioro prennent formes. Dans le cadre de sa tournée et en partance pour la Gambie, le premier ministre Amadou Ba a fait un crochet dans le département de Nioro. C’est dans ce cadre que le chef du gouvernement a magnifié l’ambitieux programme de modération des axes frontaliers (Puma). Ces chantiers portent l’empreinte de l’équité territoriale. Mis en œuvre par le président la République Macky Sall, ces chantiers de rattrapage infrastructurel sont relancés à coût de milliards. La piste Wack Ngouna-Vélingara de la route Firgui-Kayor sur une distance de 18 km est financée à hauteur de 968 364 938 de francs Cfa. Cette politique permet de désenclaver le département.
Ordre de régularisation des parrainages au 2nd tour Abdourahmane Diouf dénonce «une rupture d’égalité» des candidats
Les différents mandataires des candidats admis au 2nd tour des parrainages ont été convoqués, hier, au niveau du Conseil constitutionnel pour des questions de formalités. A la 74e place dans l’ordre de contrôle sur la première étape, Abdourahmane Diouf s’est insurgé contre les critères relatifs au passage des dossiers de candidats. «Quand nous avons regardé la décision du Conseil constitutionnel du 24 novembre 2023, nous nous sommes rendus compte qu’il n’y a rien dans cette décision qui devrait permettre de comprendre que l’ordre de contrôle des candidats qui passent au 2e tour doit suivre le même ordre de contrôle que pour le premier tour. Cela veut dire que nous serions doublement handicapés», a t- il constaté. Puis, le leader du parti Awalé d’avancer : «et nous aurons trois jours pour aller faire une nouvelle collecte, il y a des candidats qui ont 10 jours pour faire cette nouvelle collecte. Et vous conviendrez avec moi que c’est une rupture d’égalité. Parce que ce que le Code électoral dit est clair : le candidat à 48 heures pour venir régulariser».
Nouvelle parution Quand Elhadji Omar Diop expose les vices du parrainage
«Le parrainage est l’une des lois les plus iniques qu’on ait inventées dans le cadre de la démocratie sénégalaise». Pr Elhadji Omar Diop a laissé entendre ces propos lors de la présentation de son livre intitulé «La candidature de l’élection présidentielle en Afrique», tenue, hier, à l’institut supérieur de Droit de Dakar. Le maître de conférences en droit pense que le parrainage ne respecte pas les droits de l’homme et le droit à la candidature. Il propose l’augmentation de la caution entre 50 et 60 millions pour essayer de limiter le nombre de candidature. L’ouvrage s’interroge en général sur l’utilisation des règles constitutionnelles ou certains nombres de critères permettant d’exclure des candidats à la compétition politique tels que le parrainage ou la question de nationalité. Alioune Tine de la société civile, de son côté, pense que le système de parrainage doit être repensé par le dialogue pour avoir des compromis dynamiques et consolider le pacte républicain.
SONKO GARDE LE MORAL AU PLUS HAUT ET UN ESPRIT ENCORE PLUS ALERTE
En ma qualité de mandataire et de représentant du candidat Monsieur Ousmane Sonko, j’ai déposé un dossier complet qui satisfait à toutes les exigences de la loi et est conforme à la jurisprudence du Conseil Constitutionnel
En ma qualité de mandataire et de représentant du candidat Monsieur Ousmane Sonko, j’ai déposé un dossier complet qui satisfait à toutes les exigences de la loi et est conforme à la jurisprudence du Conseil Constitutionnel. Cependant, j’ai été surpris de m’entendre dire, en présence du technicien qui m’accompagnait, que le dossier serait incomplet.
Je n’ai pu arracher aucune précision sur cette incomplétude, la réponse du président de la commission de parrainage étant que cette dernière aurait reçu toutes les pièces et correspondances déposées et que je recevrais signification de la décision, ce que je trouve inadmissible et incompréhensible, parce que s’il y a eu une vérification du dossier déposé sans la présence du représentant du candidat, c’est une violation de la loi électorale et un recours sera déposé lorsque la décision et les motifs de l’invalidation de la candidature me seront notifiés.
En ma qualité de mandataire, je précise que mon mandant garde toujours ses droits civiques, reste électeur et éligible parce que la condamnation dans l’affaire Adji Sarr est tombée dans la trappe et celle dans l’affaire Mame Mbaye Kane Niang ne le prive d’aucun droit. Mon mandant Monsieur Ousmane Sonko garde le moral au plus haut et un esprit encore plus alerte.
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LE CAMP SONKO CRIE À L'ENTOURLOUPE
Il y a eu un ciblage géographique des rejets pour éliminer les électeurs favorables à Pastef, selon les leaders des Forces alliées de Sonko. L'équipe de Bassirou Diomaye Faye affirme que 98% des 12 375 parrains rejetés ne figuraient pas dans leur liste
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 06/01/2024
Réunis en conférence de presse vendredi soir, les leaders des Forces alliées de Sonko (LACOS) sont revenus sur l'invalidation de la candidature de leur candidat à l'élection présidentielle du 24 février 2023. Ils ont également dénoncé de graves irrégularités dans le processus de vérification des parrainages.
Parmi les dossiers soumis, le Conseil constitutionnel a rejeté en masse des parrains "non identifiés sur le fichier électoral", selon les informations fournies. Ainsi, le candidat Bassirou Diomaye Faye a vu 12 375 de ses parrains rejetés. Dr Abdourahmane Diouf a eu plus de 10 000 parrains "fantômes". Même constat pour Aminata Touré.
Selon les leaders de LACOS, dont les informaticiens ont analysé les données, "il y a eu un ciblage géographique des rejets pour éliminer les électeurs favorables à Pastef". Ainsi, 48% des rejets concernent Ziguinchor, le fief de Sonko, 26% Sédhiou et 24% Dakar.
Plus grave, l'équipe de parrainage de Bassirou Diomaye Faye affirme que 98% des 12 375 parrains rejetés ne figuraient pas dans leur liste initiale transmise au Conseil constitutionnel. "Pendant une semaine qu'ils ont gardé notre clé USB, ils nous doivent des explications", a déclaré El Malick Ndiaye.
Fustigeant des "irrégularités massives", les leaders de LACOS demandent la transparence sur ce processus de vérification, soupçonnant une volonté délibérée d'éliminer les candidats de l'opposition, dont Ousmane Son
POLÉMIQUE SUR AKON CITY, LE RAPPEUR LAISSE ÉCLATER SA COLÈRE
"Quand je créais le projet Akon City, je voulais qu'il soit connu. Que tous sachent ce que je veux faire pour que les sénégalais puissent me soutenir. Mais ce que j’ai senti, ce n’est pas de l’aide..."
iGFM - (Dakar) La polémique qui s’est emparée du projet Akon City a fini par sortir le promoteur de son silence. En effet, ce vendredi, Alioune Badara Thiam, dit Akon, qui procédait à l’inauguration d'une mosquée sur la petite côté, n'a pas caché pas son dépit.
«Quand je créais le projet "Akon City", je voulais qu'il soit connu. Que tous sachent ce que je veux faire pour que les sénégalais puissent me soutenir. Mais ce que j’ai senti, ce n’est pas de l’aide, mais une volonté de destruction», a lâché l’artiste ce vendredi, en marge de la cérémonie d'inauguration d'une mosquée, sur la petite côte.
Très amer, Alioune Badara Thiam tonne : «Maintenant je ne parlerai plus, je ferai ce que je dois faire sans rien dire. Je suis déçu. C’est ce que je ressens. Certains, au lieu de m’aider, ont essayé de détruire.»
En effet, ces derniers mois, les autorités n’ont pas caché leur agacement, face à l’innertie du projet "Akon city" qui n’a pas vraiment décollé depuis l’attribution des terres à Mbodiène.
«S’il n'est pas capable de réaliser le projet, si on ne s’entend pas, on sera obligés de retirer nos terres les donner à d’autres promoteurs. Nous lui accordons le bénéfice du doute. Akon a dit qu’il va venir au Sénégal. Nous allons l’écouter. Mais il y a un deadline. Nous lui donnons deux mois pour voir ce qu’il va faire. S’il ne réagit pas la Sapco verra l’attitude à prendre», avait déclaré le Directeur général de la Sapco, le 15 décembre dernier.
LA RENTREE DES COURS ET TRIBUNAUX PREVUE LE 25 JANVIER
Le thème central de cette audience solennelle, annoncé par la Cour dans un communiqué officiel, est « La protection de la vie privée ».
Le 25 janvier marquera l’ouverture officielle de l’année judiciaire 2023-2024 avec l’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux.
Cette cérémonie, présidée par le Chef de l’État et président du Conseil supérieur de la Magistrature, sera un événement majeur pour le système judiciaire.
Le thème central de cette audience solennelle, annoncé par la Cour dans un communiqué officiel, est « La protection de la vie privée ».
Un sujet d’une importance croissante à l’ère numérique, soulignant l’engagement de la justice à garantir les droits individuels dans un monde en constante évolution.
Barou Diop, conseiller délégué à la Cour suprême, aura l’honneur de prononcer le discours d’usage lors de cette cérémonie.