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7 février 2025
GOOGLE RESTREINT LES COOKIES SUR CHROME AVANT UN ABANDON TOTAL
Google a commencé jeudi à limiter les cookies tiers chez certains des utilisateurs de son navigateur Chrome, afin d’entamer une transition vers l’abandon de ces traceurs critiqués pour leur caractère intrusif, une décision annoncée depuis 2020.
Google a commencé jeudi à limiter les cookies tiers chez certains des utilisateurs de son navigateur Chrome, afin d’entamer une transition vers l’abandon de ces traceurs critiqués pour leur caractère intrusif, une décision annoncée depuis 2020.
« Comme annoncé précédemment, Chrome limite par défaut les cookies tiers pour 1% de ses utilisateurs afin de faciliter les tests, avant d’augmenter la capacité à 100% des utilisateurs à partir du 3e trimestre 2024″, a indiqué le géant américain dans un billet de blog.
Google a précisé que l’abandon total des cookies tiers ne pourrait être effectif qu’après avis de l’autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) sur d' »éventuelles problématiques de concurrence ».
Les cookies, ces fichiers informatiques utilisés notamment pour tracer la navigation des internautes et leur proposer des publicités ciblées, ont vu leur utilisation davantage règlementée depuis la mise en place de plusieurs normes, notamment le Règlement général sur la protection des données (RGPD) mis en place par l’Union européenne en 2016, ainsi qu’une règlementation californienne.
Le terme de « cookies tiers » est utilisé pour désigner les cookies qui émanent des sites visités et non du navigateur lui-même.
Google avait annoncé en janvier 2020 s’engager sur la voie d’un abandon de ces cookies tiers dans un délai de deux ans. La mise en place de cette réforme avait été repoussée plusieurs fois, avant de prendre effet début janvier.
Google travaille depuis plusieurs années sur un système alternatif aux cookies, lié au navigateur et non aux sites visités. Au lieu de viser les internautes individuellement, les annonceurs ciblent des segments d’audience (les « FLoC ») comprenant des centaines ou milliers de personnes.
3.715 MIGRANTS SÉNÉGALAIS RAPATRIÉS DE DAKHLA EN 2023
Au moins 3.715 Sénégalais ayant échoué dans leurs tentatives de rallier l’Espagne par la mer ont été rapatriés de Dakhla en 2023, a indiqué à l’APS le consul général du Sénégal dans cette localité du sud marocain.
Dakar, 5 jan (APS)- Au moins 3.715 Sénégalais ayant échoué dans leurs tentatives de rallier l’Espagne par la mer ont été rapatriés de Dakhla en 2023, a indiqué à l’APS le consul général du Sénégal dans cette localité du sud marocain.
Quelque 3.715 compatriotes ont été rapatriés de Dakhla vers le Sénégal après l’échec de leurs tentatives de rallier l’Espagne, a notamment déclaré Babou Sène lors d’un entretien avec l’APS.
Le diplomate a insisté sur le fait que ce sont des rapatriements faits après le consentement des concernés, signalant qu’une centaine de candidats à l’émigration ont préféré rester au Maroc.
Plusieurs opérations de rapatriement ont été organisées au cours de l’année 2023 par les autorités marocaines en collaboration avec les services du ministère sénégalais des Affaires étrangères.
Les rapatriements ont été faits par bus via la Mauritanie.
La ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck, a également dirigé au cours de l’année 2023 une mission de rapatriement de migrants avec un avion de l’armée de l’air sénégalaise.
LE MALI REÇOIT DES DRONES DE TURQUIE
Les militaires au pouvoir au Mali ont réceptionné jeudi une livraison de drones de Turquie lors d'une cérémonie en présence du chef de la junte, le colonel Assimi Goïta.
Les militaires au pouvoir au Mali ont réceptionné jeudi une livraison de drones de Turquie lors d'une cérémonie en présence du chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, a constaté un correspondant de l'AFP.
"Les plus hautes autorités du Mali se sont orientées vers l’acquisition de matériels majeurs, dont les drones de type Bayraktar TB2", a dit dans un discours le maître de cérémonie, s'exprimant au nom de l'état-major de l'armée de l'air. De fabrication turque, les drones Bayraktar TB2 permettent de surveiller le territoire national, de détecter des cibles suspectes, de les traquer et de les frapper au besoin avec une précision chirurgicale, a-t-il souligné.
Le correspondant de l'AFP a dénombré six drones sur le tarmac de l'aéroport de Bamako. Le Mali est en proie depuis 2012 à la propagation jihadiste et à une grave crise non seulement sécuritaire, mais aussi politique et humanitaire.
Les colonels qui ont pris le pouvoir par la force en 2020 ont opéré une réorientation stratégique, rompu la vieille alliance avec l'ancienne puissance dominante française et se sont tournés militairement et politiquement vers la Russie. Ils ont exigé le départ de la mission de l'Onu (Minusma), dont le retrait s'est achevé le 31 décembre.
Ils avaient déjà réceptionné en mars 2023 plusieurs avions de la Russie et des drones de la Turquie. Des livraisons d'équipements militaires russes ont également eu lieu en mars et août 2022 et en janvier 2023.
EN GAMBIE, LES ANNÉES JAMMEH DANS LE VISEUR DE LA JUSTICE
La Gambie fait face au défi de rendre justice pour la multitude de crimes commis pendant la vingtaine d'années (1994-2017) où Yahya Jammeh a dirigé ce petit pays ouest-africain d'une main de fer.
Pour l'heure, les rares procès des crimes commis par le régime Jammeh se sont déroulés loin de la Gambie. Celui de l'ex-ministre de l'Intérieur, Ousman Sonko, poursuivi en Suisse depuis 2017 pour crimes contre l'humanité, s'ouvre lundi prochain. Le 30 novembre, la justice allemande a condamné à la prison à perpétuité un Gambien membre d'un escadron de la mort, reconnu coupable de crimes contre l'humanité.
Le gouvernement gambien a endossé en 2022 les recommandations d'une commission "Vérité, réconciliation et réparations", qui s'est penchée pendant presque un an et demi sur les atrocités perpétrées sous l'ère Jammeh. Parmi elles, l'exécution de 240 à 250 personnes par des agents de l'Etat, des disparitions forcées, des viols, des actes de torture, des détentions arbitraires, jusqu'à l'administration contrainte d'un faux traitement contre le sida.
Exil en Guinée équatoriale
Les autorités ont accepté de poursuivre 70 personnes, à commencer par M. Jammeh, parti en exil en Guinée équatoriale en janvier 2017 après avoir perdu l'élection présidentielle de décembre 2016 face à Adama Barrow. Le gouvernement a aussi annoncé en février 2023 œuvrer avec l'organisation des Etats ouest-africains à la mise sur pied d'un tribunal chargé de juger les crimes commis sous les 22 ans de règne de l'ancien dirigeant.
Le 21 décembre, le ministre de la Justice a rendu une ordonnance portant création de la Division pénale spéciale de la Haute Cour, une juridiction devant juger des affaires pénales dont celles concernant les crimes commis sous l'ère Jammeh.
Le procès de l'ancien président est encore très incertain car aucun accord d'extradition n'existe entre la Gambie et la Guinée équatoriale, petit pays d'Afrique centrale dirigé d'une main de fer par Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, qui détient le record mondial de longévité à la tête d'un Etat pour un dirigeant encore vivant et a remporté la présidentielle de novembre 2022 avec près de 95% des suffrages.
C'est aussi un dossier sensible pour un pays toujours dans une phase de transition démocratique fragile, où l'ancien autocrate, bien qu'exilé, continue d'exercer une influence.
Le président Barrow a adhéré à l'idée de cour "hybride", dans un discours prononcé en février 2023. "Nous proposons de développer un cadre judiciaire spécial et de créer une cour hybride pour juger les auteurs d'actes assimilés à des crimes internationaux", a-t-il dit.
Le parlement gambien a par ailleurs adopté début novembre deux projets de loi, un sur les réparations aux victimes du régime Jammeh et l'autre sur l'interdiction d'exercer une fonction publique pour certaines personnes soupçonnées d'avoir commis des crimes, suivant les recommandations de la commission.
OSCAR PISTORIUS REMIS EN LIBERTÉ CONDITIONNELLE
L'ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius est sorti vendredi de prison, en toute discrétion et en évitant l'œil des caméras, et se trouve "maintenant chez lui"
L'ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius est sorti vendredi de prison, en toute discrétion et en évitant l'œil des caméras, et se trouve "maintenant chez lui", en liberté conditionnelle, près de onze ans après le meurtre de sa compagne, Reeva Steenkamp.
L'ancien athlète de 37 ans amputé des deux jambes, condamné pour meurtre dans une affaire qui avait passionné la planète et qui a purgé plus de moitié de sa peine, a quitté en début de matinée la prison d'Atteridgeville, dans la banlieue de la capitale Pretoria. "Il a été admis dans le système correctionnel communautaire et est maintenant chez lui", a déclaré l'administration pénitentiaire dans un communiqué, en confirmant que sa remise en liberté conditionnelle est désormais effective.
Ni l'heure, ni les détails logistiques n'avaient été communiqués au préalable par les autorités qui ont invoqué des raisons de "sécurité". Le sextuple champion paralympique a l'interdiction de s'exprimer dans les médias.
Dans une déclaration écrite reçue par l'AFP quelques minutes avant la libération de Pistorius, la mère de la victime a déclaré que les proches de Reeva Steenkamp étaient, eux, "condamnés à vie". "Nous, qui sommes encore là, nous sommes condamnés à vie", a regretté June Steenkamp. Demandant si "justice a été rendue à Reeva" et si "Oscar a purgé une peine suffisante", elle a expliqué qu'"il n'y a jamais de justice dans la mesure où l'être cher ne reviendra jamais".
La famille Steenkamp ne s'était pas formellement opposée à la libération conditionnelle de l'ex-champion. Mais June Steenkamp avait affirmé ne toujours pas croire "à la version des faits d'Oscar" et être convaincue que ce dernier "ne s'est pas réhabilité" en détention.
Gestion de la colère
Dans la nuit du 13 au 14 février 2013, Oscar Pistorius avait tué la mannequin Reeva Steenkamp, 29 ans, en tirant quatre fois à travers la porte de la salle de bain de sa chambre, dans sa maison ultra-sécurisée de Pretoria. Un an auparavant, le sportif était entré dans la légende en s'alignant avec les valides aux 400 mètres des Jeux olympiques de Londres, une première pour un double amputé.
Arrêté au petit matin de la Saint-Valentin 2013, Pistorius nie avoir fait feu dans un accès de rage, affirmant avoir cru à la présence d'un cambrioleur. Une version qu'il maintient tout au long de la saga judiciaire qui tient les médias en haleine pendant les quatre années suivantes. Au terme de son premier procès ouvert en 2014 et retransmis en direct à la télévision, le coureur surnommé "Blade runner", en référence à ses prothèses de carbone, écope de cinq ans de prison pour homicide involontaire.
Mais le parquet estime la peine "scandaleusement clémente" et réclame une requalification en meurtre. Après plusieurs appels et la lecture crue d'un rapport d'autopsie de la victime qui provoqua les vomissements de l'accusé, ce dernier est finalement condamné fin 2017 à 13 ans et cinq mois de réclusion pour meurtre.
La loi sud-africaine prévoit qu'un condamné est éligible à un aménagement de peine une fois la moitié de sa peine écoulée. Fin novembre, l'administration pénitentiaire a annoncé la remise en liberté anticipée d'Oscar Pistorius.
Dans le cadre de son placement en conditionnelle jusqu'à la fin de sa peine en 2029, Oscar Pistorius doit suivre une thérapie sur la gestion de la colère et un programme sur les violences faites aux femmes. Il n'est pas autorisé à consommer de l'alcool. Il doit aussi accomplir des travaux d'intérêt général, mais doit être présent à un domicile désigné dans une banlieue de Pretoria à certaines heures de la journée.
PARRAINAGE, ME MOUSSA DIOP, MAMADOU DIEYE ET IBRAHIMA SISSOKHO RECALÉS
Si les deux premiers sont éjectés pour défaut d’attestation, le dernier n’a pas réuni le nombre de parrains demandés, son dossier est incomplet et rejeté.
Pour ce 5ème et dernier jour du contrôle des parrainages, les membres du Conseil Constitutionnel ne font pas dans la dentelle. Les trois premiers à être passés devant les 7 sages à savoir Me Moussa Diop, le candidat de la coalition «And gor yi jotna », Capitaine Mamadou Dieye, président du mouvement « Mëréew » et Ibrahima Sissokho, Président de « Mon Pays Mon Avenir » ont été invalidés d’office.
Si les deux premiers sont éjectés pour défaut d’attestation, le dernier n’a pas réuni le nombre de parrains demandés, son dossier est incomplet et rejeté. Et, le marathon de la journée se poursuit.
GROSSES FORTUNES D’AFRIQUE, ALIKO DANGOTE EN CHUTE LIBRE
Sa fortune est passée de 13,5 milliards de dollars, à 9,5 milliards de dollars. Ce qui le place juste derrière le numéro 2 mondial du luxe, crédité de 10,3 milliards de dollars.
iGFM - (Dakar) Aucun règne n’est éternel. Après avoir dominé pendant plus de 12 ans, le classement des grosses fortunes d’Afrique, Aliko Dangote a cédé sa place en ce début d’année au Sud-africain Johann Rupert. En tout cas, selon le classement publié par le magazine américain Forbes, le milliardaire nigérian a perdu 4 milliards de dollars sur une seule année civile.
En clair, sa fortune est passée de 13,5 milliards de dollars, à 9,5 milliards de dollars. Ce qui le place juste derrière le numéro 2 mondial du luxe, crédité de 10,3 milliards de dollars.
Cette dégringolade d’Aliko Dangote est attribuée à une combinaison de facteurs notamment, l’impact de mauvaises politiques économiques au Nigeria, la dévaluation du naira et les problèmes de gouvernance. Le milliardaire pourrait toutefois reprendre le lead courant 2024, puisqu'il a diversifié ses activités en se lançant dans le secteur pétrolier.
En mai 2023, le natif de Kano a mis en service l’une des plus grandes raffineries d’or noir du continent à Lagos. Celle-ci a reçu, fin décembre 2023, un million de barils de pétrole en provenance du champ pétrolier offshore d’Agbami, au large du delta du Niger. En somme, Dangote a encore les ressources pour détrôner le Sud-africain.
Un autre sud-africain à la 3ème place
La troisième fortune du continent selon Forbes est Nick Oppenheimer, un autre compatriote de Nelson Mandela. Le magnat du diamant est crédité de 8,3 milliards de dollars. Il est talonné par l’Egyptien Nassef Sawiris (7,4 milliards de dollars). A la cinquième place, on retrouve le Nigérian Abdulsamad Rabiu (5,9 milliards de dollars).
PARRAINAGE, BOUGANE VA DEVOIR PASSER AU SECOND TOUR
Le leader de Gueum Sa Bopp a validé 25.235 parrains sur un minimum de 44231. Même s'il reste encore dans la course, Bougane doit régulariser 19 000 parrains.
iGFM (Dakar) Le dossier de candidature de Bougane Gueye Dany a été contrôlé, ce vendredi, au Conseil constitutionnel. Le leader de Gueum Sa Bopp va devoir repasser.
Bougane Gueye Dany va devoir passer au second tour, renseignent nos confrères de Pressafrik. Selon eux, le leader de Gueum Sa Bopp a validé 25.235 parrains sur un minimum de 44231. Même s'il reste encore dans la course, Bougane doit régulariser 19 000 parrains avec une région à compléter.
iGFM - (Dakar) La candidate déclarée Aïda Mbodj a été recalée. L’annonce a été faite par son mandataire au sortir du contrôle au niveau du Conseil constitutionnel.
«Nous venons de subir le test du parrainage. Et ce test a donné comme résultat, que les militants qui ont organisé le congrès, qui nous ont parrainé, la commission vient de déclarer que ces militants ne sont pas dans le fichier en leur disposition. Il se trouve donc que la candidate Aïda Mbodj est éliminée d’office et ne pourra pas faire de second tour», a annoncé Serge Louis Déthié Cissé, mandataire de Aïda Mbodj, devant les micros des journalistes.
Son dossier de candidature a été contrôlé ce vendredi. Mais, TAS fait partie des candidats déclarés à la présidentielle de 2024, qui devront repasser au niveau du Constitutionnel pour compléter leur dossier de parrainages.
Son dossier de candidature a été contrôlé ce vendredi. Mais, Thierno Alassane Sall fait partie des candidats déclarés à la présidentielle de 2024, qui devront repasser au niveau du Constitutionnel pour compléter leur dossier de parrainages.
«Nous avions déposé 58 900 parrains. Le maximum. Nous n’avons eu que 200 parrains non valides, qu’ils n’ont pas trouvé dans le fichier. Cependant, on nous a notifié des doublons externes», a annoncé Makhète Niang, mandataire du candidat Thierno Alassane Sall.
Il explique une telle situation, par le fait qu’ils se sont retrouvés à la 90ème place dans l’ordre de passage au Conseil constitutionnel. Ce qui les a désavantagés. À présent, il leur faudra régulariser quelque 14 000 parrains dans les 48 heures.