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7 février 2025
LE DOSSIER DE CANDIDATURE DE SONKO INVALIDÉ
Selon Me Ciré Clédor Ly, la juridiction suprême a argué que le dossier de candidature de Sonko était incomplet. Pourtant, "l'administration avait refusé de remettre à l'opposant tous les documents nécessaires à sa candidature", a-t-il déploré
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/01/2024
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a définitivement rejeté vendredi la candidature à la présidentielle du 25 février de l'opposant emprisonné Ousmane Sonko, a rapporté l'AFP. Cette décision vient clore un bras de fer judiciaire entre l'opposition et les autorités qui a tenu en haleine le pays ces derniers mois.
Selon Me Ciré Clédor Ly, avocat de l'opposant, la juridiction suprême a argué que le dossier de candidature de Sonko était incomplet. Pourtant, "l'administration avait refusé de remettre à l'opposant tous les documents nécessaires à sa candidature", a-t-il déploré. Lors de la vérification du dossier, "la commission a été dans une composition irrégulière parce que la loi prévoit que cette vérification devait se faire en présence du candidat ou du mandataire", a-t-il également estimé, dénonçant une "farce électorale".
Cette décision vient entériner l'invalidation de la candidature de l'opposant, déjà largement compromise par sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation, rendue quelques jours plus tôt par la Cour suprême. Figure de la contestation politique au discours souverainiste et panafricaniste, très populaire auprès de la jeunesse sénégalaise, Ousmane Sonko cumule les ennuis judiciaires depuis 2021. Emprisonné depuis fin juillet notamment pour "appel à l'insurrection", il dénonce des complots visant à l'écarter du scrutin présidentiel.
Ce rejet définitif risque d'accentuer les tensions dans le pays, où de précédents épisodes de troubles meurtriers avaient suivi les démêlés judiciaires de l'opposant. Ses partisans ont d'ores et déjà annoncé le dépôt de "recours prévus par la loi", dénonçant une "volonté d'aller vers des élections qui dès le départ manquent de transparence".
UNE TRENTAINE DE DECES DE MIGRANTS ENREGISTRES A DAKHLA
Le consulat général du Sénégal à Dakhla, une localité du sud marocain, a déclaré avoir dénombré une trentaine de décès dans les rangs de migrants sénégalais ayant tenté en 2023 de rallier l’Espagne par la mer.
Dakar, 5 jan (APS) – Le consulat général du Sénégal à Dakhla, une localité du sud marocain, a déclaré avoir dénombré une trentaine de décès dans les rangs de migrants sénégalais ayant tenté en 2023 de rallier l’Espagne par la mer.
‘’Au consulat du Sénégal à Dakhla, nous avons dénombré officiellement une trentaine de décès de migrants sénégalais en 2023’’, a notamment indiqué Babou Sène, le consul général du Sénégal dans cette localité, lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.
Ces données concernent les candidats à l’émigration dont les corps ont été retrouvés et acheminés dans les morgues de Dakhla, a-t-il précisé.
Le consul a fait savoir qu’à l’exception de cinq dépouilles inhumées à Dakhla avec le consentement de leurs familles, toutes les autres ont été rapatriées au Sénégal avec l’aide des autorités marocaines et des collectivités territoriales d’où étaient originaires les victimes.
‘’C’est l’occasion de remercier les maires des communes de Bargny, Nguer Malal, Mbao, Médina et de Rufisque dont l’appui a été déterminant dans le transfèrement des corps vers le Sénégal’’, a-t-il dit.
‘’Le gouvernement sénégalais ne doit pas accorder un très grand crédit aux bilans avancés par des ONG et organismes internationaux tels que l’OIM au sujet du nombre total de décès enregistrés en haute mer’’, a déclaré M. Sène.
Il a soutenu que ces entités s’appuient le plus clair du temps sur des témoignages émanant des communautés sans prendre le recul nécessaire pour analyser ces données et se faire une idée de leur véracité.
Le consul a par ailleurs fait savoir qu’au plus fort de cette crise migratoire en 2023, quelque 365 migrants partis du Sénégal ont séjourné au moins une journée dans le centre hospitalier régional de Dakhla.
JE SUIS MIEUX EN FORME QU’A LA CAN 2022
Le défenseur sénégalais d’Al Arabi au Qatar, Abdou Diallo s’est dit, jeudi, se sentir ‘’mieux en forme’’ que lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations remportée par le Sénégal en terre camerounaise.
Dakar, 5 jan (APS) – Le défenseur sénégalais d’Al Arabi au Qatar, Abdou Diallo s’est dit, jeudi, se sentir ‘’mieux en forme’’ que lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations remportée par le Sénégal en terre camerounaise.
‘’Je suis mieux en forme qu’en 2022. Et peu importe à quel poste je jouerai, je donnerai mon maximum pour l’équipe’’, a-t-il dit lors d’un Open Presse organisé à l’hôtel Radisson de Diamniadio.
‘’Je me sens très bien et content de retourner à la CAN pour une deuxième participation. Je garde de très bons souvenirs de la dernière édition qui était ma première. A titre collectif, nous nous sentons tous bien. Nous y allons conscients et conquérants’’, a soutenu, l’ancien joueur du Paris Saint-Germain en France (2019-2023).
Selon lui, le Sénégal partira en Côte d’Ivoire en ne craignant aucune équipe. ‘’Par contre, je garde une grosse humilité, car toutes les équipes sur le continent sont fortes. Le niveau est homogène. Nous sommes confiants, mais humbles’’, a-t-il insisté.
Abdou Diallo s’est dit s’attendre à disputer des matchs et des derbies ‘’chauds’’. ‘’ Ce seront de gros matchs comme nous les aimons. C’est comme cela que nous pourrons marquer l’histoire. Nous allons entrer dans la compétition directement avec la Gambie (15 janvier à 14H GMT). C’est du positif. A nous de faire le boulot’’, a-t-il dit.
Il s’est dit prêt à jouer son rôle de ‘’leader naturel’’ au sein de l’équipe pour l’aider à conserver son trophée.
‘’Je suis naturellement comme ça (son leadership)Je suis à l’aise dans l’équipe pour être comme ça et j’espère que cela ne va pas changer. Nous en voulons plus de titres. C‘est notre métier et le plaisir que cela nous procure, nous voulons le revivre’’, a-t-il ajouté, invitant les jeunes joueurs à s’amuser, à être affamés et prêts à aller au bout’’.
‘’Je suis fier de représenter mon pays et nous espérons y aller et gagner cette coupe. Pour ma première fois. La CAN est une compétition difficile. Toutes les équipes y vont à fond et ce ne sera pas facile pour aucun groupe’’, a dit pour sa part Nicolas Jackson.
LE DEFIS DES LIONS
Les internationaux sénégalais Habib Diallo, Krepin Diatta et Abdoulaye Seck s’attendent à vivre une Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire ‘’âprement disputée’’, mais promettent de se donner au maximum pour conserver le titre de champion d’Afrique
Dakar, 4 Jan (APS) – Les internationaux sénégalais Habib Diallo, Krepin Diatta et Abdoulaye Seck s’attendent à vivre une Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire ‘’âprement disputée’’, mais promettent de se donner au maximum pour conserver le titre de champion d’Afrique du Sénégal.
‘’Pour le moment, nous nous sentons bien. Et nous nous concentrons sur le futur et sur la Coupe d’Afrique des nations. Mais nous n’allons pas dire que nous sommes champions et que nous allons gagner la compétition, car il y a 23 autres équipes qui veulent aussi gagner’’, soutient Habib Diallo, lors d’un Open presse organisé à l’hôtel Radisson de Diamniadio.
Le joueur d’Al-Shabab en Arabie Saoudite a promis que l’équipe va tout faire pour tenter ‘’de ramener la coupe à la maison. Ce ne sera pas facile, mais nous allons le réussir. Nous allons garder le trophée le plus longtemps possible’’.
‘’Tout le monde nous attend, mais nous n’avons peur de personne. Nous serons en Côte d’Ivoire pour jouer tous les matchs jusqu’en finale’’, a-t-il rassuré, promettant de s’appuyer sur les jeunes joueurs pour y arriver.
Pour son coéquipier de Monaco (Ligue 1 française), Krepin Diatta l’équipe s’attend à vivre une CAN qui sera ‘’âprement disputée’’.
‘’Comme toutes les CAN, il y aura de très grosses équipes qui voudront la gagner. Nous sommes les champions en titre et nous donnerons notre maximum pour conserver notre titre et c’est l’objectif de toute l’équipe et du peuple sénégalais’’, a dit Diatta qui va jouer sa deuxième CAN après celle de 2019 perdue contre l’Algérie.
Le milieu de terrain qui a raté la dernière CAN s’est dit prêt à faire le travail qu’il faut pour aider l’équipe à gagner un deuxième trophée.
Toutefois, le sociétaire de Monaco estime qu’aucun des matchs ne sera facile à la CAN. ‘’En Afrique, il n’y a pas de petites équipes et ce sera à nous de prendre les matchs au sérieux et si nous ne voulons pas être surpris. Ce sera à nous d’être entreprenants. Ce sera à nous d’être prêts. En Afrique, le niveau est élevé. Nous allons nous préparer et donner le maximum lors de nos trois premiers matchs’’, a-t-il dit.
‘’Cela me fait plaisir de jouer ma deuxième CAN. Ce sera une CAN difficile, mais ce sera à nous de mettre en avant nos avantages pour nous en sortir et atteindre notre objectif’’, a soutenu le défenseur de Maccabi Haïfa (Israël), Abdoulaye Seck.
‘’De la CAN des quartiers à la vraie CAN’’
‘’C’est vrai que nous sommes les champions en titre, mais nous allons repartir de zéro. Nous allons entamer les matchs de manière forte pour avoir le maximum de points possible et sortir de la poule’’, a dit l’un des gardiens de l’équipe nationale Mory Diaw.
Selon le portier titulaire de Clermont (France), le Sénégal est en train de bien se préparer pour arriver en Côte d’Ivoire ‘’frais mentalement et physiquement et prêt à défendre son titre’’.
‘’Je jouais la CAN des quartiers dans mon quartier en France. Le travail que j’ai fait jusque-là est récompensé. Quand j’ai vu comment c’était à Dakar, après la victoire, j’ai envie de vivre ça de mes propres yeux et avoir des souvenirs gravés à vie dans ma mémoire’’, a confié l’ancien gardien du Paris Saint-Germain (2012-2015)
Par Dr Yaya KANE DIALLO
PLUS DE 14 ANS D’EXPLOITATION, LES POPULATIONS IMPACTEES DE NDENDORY, DE HAMMADI OUNARE ET D’ORKADIERE LAISSEES EN RADE, INFECTEES ET APPAUVRIES
Selon le rapport Itie 2022, la Somiva qui exploitation de la mine de phosphates naturels de Ndenndory, a fait un chiffre d’affaires de 56 442 979 011 F Cfa avec 549 556 tonnes de phosphates exploitées, mais les populations impactées n’ont rien vu...
La parution du rapport Itie 2022 devrait mettre le feu aux poudres en révélant la boîte de Pandore que constitue l’exploitation de la mine de phosphates naturels de Ndenndory (région de Matam), alors que la question des indemnisations et des impasses de l’année 2022 n’est toujours pas réglée. Ce rapport fait mention notamment du chiffre d’affaires de l’année 2022 de la Somiva, société exploitante des phosphates de Ndenndory depuis l’année 2011 et dont le permis d’exploitation se poursuit jusqu’en 2036. En effet, selon ce rapport, la Somiva a fait un chiffre d’affaires de 56 442 979 011 F Cfa avec 549 556 tonnes de phosphates exploitées en 2022.
Un chiffre d’affaires en milliards chaque année, mais les populations impactées n’ont rien vu de ces retombées. Au contraire, les populations impactées souffrent de chômage, de manque de formation professionnelle, de nouvelles maladies pulmonaires, de dépossession de leurs terres cultivables, de la pollution, d’appauvrissement de l’environnement et la perte de bétails.
Aucune infrastructure, ni aucun plan social et environnemental de développement local n’a été mis en place depuis le début de l’exploitation de la mine d’abord par la Serpm-Sa de Cheikh Amar en 2010, suivie par la Somiva. Aucune de ces deux sociétés exploitantes n’a jamais respecté ses obligations, et l’Etat du Sénégal, en les laissant faire, se rend complice de ces manquements.
Devant cette situation scandaleuse des laissés-pourcompte, les populations de Ndenndory, constituées en association des populations impactées de la mine de phosphates de Ndenndory dénommée «Njolten hujjaaji men», par la voix de son président Dr Yaya Kane Diallo, haussent la voix pour dénoncer cette situation et pour demander à ce que toutes les parties prenantes, à savoir les sociétés exploitantes, en l’occurrence la Somiva, et l’Etat du Sénégal, respectent leurs engagements vis-à-vis des populations et des collectivités territoriales impactées conformément à la Constitution du Sénégal du 22 janvier 2001.
L’article 25-1 de la Constitution dispose que «les ressources naturelles appartiennent au Peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. L’exploitation et la gestion des ressources doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général et à être écologiquement durables».
Toujours selon le rapport Itie 2022, la Société minière de la vallée du fleuve (Somiva) a déclaré s’être acquittée de ses taxes pour l’exercice de l’année 2022 à hauteur d’1 523 964 126 F Cfa. Alors que l’Etat du Sénégal a, quant à lui, déclaré un montant nettement plus élevé d’1 781 756 448 F Cfa, soit une différence nette de 257 792 556 F Cfa. Ce n’est pas du tout transparent !
Ces déclarations ont toutes deux fait l’objet d’un ajustement, passant respectivement à 1 821 939 682 F Cfa pour la Somiva et à 1 822 148 950 F Cfa pour celle de l’Etat du Sénégal, soit une différence réduite après ajustement de 180 002 F Cfa. Il faut plus de transparence !
Or, conformément aux dispositions du Code minier, chaque société exploitante doit verser au minimum 0.5% de son chiffre d’affaires au titre de la redevance minière à la collectivité d’accueil.
Ainsi, le montant retenu pour chaque année d’exercice devra alimenter :
Un Fonds d’appui au secteur minier à hauteur de 20% de ses recettes ;
Un Fonds d’appui au développement local ;
Un Fonds de péréquation et d’appui aux collectivités territoriales dont la quote-part est fixée également à 20% de ses recettes
En outre, chaque société exploitante doit assumer pleinement sa Responsabilité sociétale et environnementale (Rse), et procéder à la réhabilitation des sites miniers et carrières après exploitation. Mais, pour ce faire, chaque société exploitante devait mettre en place dès le début de son activité d’exploitation, un Plan de développement local (Pdl) et un Plan de gestion environnemental (Pge). Rien de tout ça n’a été fait ni respecté par les sociétés exploitantes.
Nous invitons les sociétés exploitantes, notamment la Somiva et la Serpm Sa, à :
Régulariser leurs situations par rapport aux redevances minières dues aux collectivités locales pour chaque année d’exercice depuis l’année 2011 pour la Somiva et de 2010 à 2021 pour la Serpm Sa ;
Procéder à l’indemnisation des terres occupées et exploitées conformément aux dispositions du Code minier ;
Verser une indemnité de trois milliards (3 000 000 000) F Cfa aux trois villages impactés des communes de Ndenndory, d’Ounare et d’Orkadiere.
Si par extraordinaire ces sociétés avaient versé toutes les redevances minières dues à l’Etat du Sénégal, il appartient alors à l’Etat du Sénégal de reverser de manière effective ces redevances minières acquittées aux collectivités locales.
Aussi, nous demandons à l’Etat du Sénégal et aux autorités compétentes de :
Régulariser ses états de reversement des redevances minières dues aux collectivités locales de Ndenndory, Ounare et Orkadiere pour chaque année d’exercice d’exploitation depuis l’année 2010 ;
Construire un hôpital de niveau 2 pour le traitement et le suivi des malades infectés ;
Octroyer une Couverture maladie universelle à toutes les populations impactées ;
Installer une usine de transformation et de production sur place ;
Garantir la formation professionnelle en créant un centre de formation professionnelle et promouvoir l’employabilité des jeunes et des femmes
Dr Yaya KANE DIALLO
Président de l’Association des populations impactées de la mine de phosphates de Ndenndory «Njolten hujjaaji men»
Par Saliou Yatt
EDUCATION, LES BONNES NOTES DE SINGAPOUR
Les résultats de l’enquête Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) 2022, publié en décembre dernier, ont encore confirmé Singapour comme «pays modèle» en matière d’éducation.
Les résultats de l’enquête Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) 2022, publié en décembre dernier, ont encore confirmé Singapour comme «pays modèle» en matière d’éducation. Pour rappel, Pisa évalue, tous les trois ans, les performances scolaires des élèves âgés de 15 ans dans trois domaines-clés : la compréhension de l’écrit, la culture mathématique et la culture scientifique, pour déterminer leur «capacité à résoudre des problèmes complexes, à penser de manière critique et à communiquer de façon efficace». Pour 2022, environ 700 000 élèves issus de 81 systèmes éducatifs de pays membres ou non de l’Ocde ont pris part à l’évaluation. A noter aussi la participation de pays africains tels que l’Egypte, le Ghana ou encore le Maroc.
Singapour a obtenu les meilleurs scores dans les trois domaines : lecture, mathématiques et sciences, et a fini de mettre tout le monde d’accord sur la qualité de son système éducatif. Déjà, sa méthode d’enseignement des mathématiques (du «concret» à «l’image», puis à «l’abstrait») est désormais adoptée par plus de 70 pays à travers le monde. La France, qui a vu le niveau de ses élèves en maths baisser, a annoncé, à travers son ministre de l’Education, qu’elle va à son tour adopter de «manière progressive», cette méthode singapourienne à partir du primaire. Quel est ce «secret» dit de Singapour ?
En lisant les publications et interviews sur «The Singapour miracle», il est impossible de ne pas arriver à la conclusion qui, pour moi, résume tout le succès de la «Cité-Etat» : à Singapour, l’éducation c’est du sérieux, un investissement ! Fait marquant, c’est l’importance qu’ils accordent à la qualité des enseignants. L’Etat a commencé d’abord par rendre le métier très enviable. Ce qui attire d’excellents candidats en termes de qualifications et surtout d’amour pour la profession. Aussi, en plus de la formation initiale et continue, des perspectives de carrière et de développement professionnels, l’enseignant singapourien bénéficie d’une reconnaissance particulière qui se traduit en bons salaires et en respect. L’Etat va jusqu’à mobiliser des moyens médiatiques pour que les enseignants jouissent de l’admiration et de la gratitude des citoyens. Histoire de recruter et de maintenir les meilleurs profils dans le système, et d’éviter le syndrome de la pénurie mondiale d’enseignants qui plombe l’éducation, jusqu’à la fermeture d’écoles, dans bien des pays occidentaux.
C’est ce que confirme Pak Tee, professeur à la National Institute of Education de l’Université de Nanyang, lors d’une interview publiée dans le journal El Pais. «Nous avons travaillé dur pour faire de l’enseignement une profession respectable. Les enseignants sont les architectes de la Nation, qui aident à construire notre pays.» «As a teacher, you won’t be rich, but you are going to live comfortably.» Il faut ici noter que, pour le Pisa, trois facteurs ont été déterminants dans la performance des élèves, parmi lesquels la valeur sociale des enseignants ainsi que leur niveau de rémunération.
Ainsi, de pays pauvre, Singapour est passé de Nation riche et enviée grâce à un système éducatif performant qui produit des ressources humaines de qualité. Le professeur Pak Tee le résume en ces termes : «Notre histoire commence en 1965, lorsque nous avons obtenu notre indépendance… Nous n’avions rien d’autre : pas de pétrole, pas d’agriculture, pas de bois, pas de caoutchouc. Nous n’avions que des ressources humaines, et l’éducation est le grand pilier de notre développement national.»
Une façon de rendre hommage aux enseignants du Sénégal, tout en leur souhaitant une très bonne année académique, pleine de succès ! A la promotion B2 anglais 2015 de la Fastef !
DIOR MBAYE, UNE LEÇON DE VIE
Résister à l’adversité, ne pas plier face aux coups du destin. Dans «Gouy Gui», c’est toute une leçon de vie que délivre la chanteuse Dior Mbaye. Prélude à un album national et international à venir
Résister à l’adversité, ne pas plier face aux coups du destin. Dans «Gouy Gui», c’est toute une leçon de vie que délivre la chanteuse Dior Mbaye. Prélude à un album national et international à venir
Dior Mbaye est une artiste chanteuse que la téléréalité Un Café avec a révélée. Auteure du générique de l’œuvre de Boubacar Diallo, c’est ce mois de décembre qu’elle revient en force sur la scène par la sortie du single Gouy Gui, le baobab. «Gouy Gui est le dernier single que j’ai produit en décembre, à l’occasion de la fête de fin d’année, pour mes fans. Gouy Gui est un symbole, c’est l’emblème du Sénégal. Gouy Gui revient à dire que nous devons être fort, robuste, parce que c’est l’arbre qui résiste à toutes les tempêtes, les pluies et les vents, les animaux sauvages. Ce sont ses racines qui lui permettent de bien se tenir. Gouy Gui fait allusion à cet arbre qui symbolise la force. Dans l’art ou dans d’autres secteurs, où que l’on puisse évoluer, il faut pouvoir tenir face aux critiques, contre ceux qui cherchent à ternir votre image», explique Dior Mbaye. L’artiste, qui est l’auteure de 13 singles durant sa jeune carrière, estime qu’il faut adopter la posture du baobab pour résister. «J’ai chanté Gouy Gui pour inciter les gens à résister contre les aléas de la vie», indique-t-elle. Après les singles, Dior Mbaye compte mettre le cap sur la sortie de deux albums, en faisant sienne la déclaration du Président Senghor disant qu’il faut «s’enraciner et s’ouvrir». «J’ai un projet d’album. Je compte produire un album à l’international, mais avant cela, je compte mettre sur le marché un album sur le plan national. Je veux faire d’autres singles pour revenir en force», décline l’artiste chanteuse en parlant de son projet où figure une tournée nationale et internationale qu’elle envisage de faire dans le futur.
Jouer dans des téléfilms constitue une autre possibilité qui s’offre à l’artiste. «J’ai des projets pour jouer dans des téléfilms. Des propositions me sont faites dans ce sens. J’envisage de le faire si le temps me le permet. Mais pour l’instant, le projet, c’est cet album», tient à souligner Dior Mbaye qui a aussi en ligne de mire un projet qui va sortir prochainement et dans lequel elle a travaillé avec une dizaine d’artistes femmes dans le cadre du projet Efor. Une certaine maturité est notée à travers les messages déclinés dans les chansons de Dior Mbaye qui tient cela du milieu dont elle est issue. «Je suis issue d’une famille griotte. J’ai été élevée à l’ombre des anciens. J’ai vécu avec ma grand-mère et mes tantes qui m’ont forgée. Elles m’ont éduquée dans la droiture, dans les bonnes mœurs. Du coup, j’ai appris beaucoup de choses. Je lis beaucoup, j’apprends des mots en wolof à travers Google pour mieux enrichir mon vocabulaire. C’est ce qui explique que mes chansons demandent qu’on fasse des recherches pour en saisir la portée. Je cherche à faire tirer de la connaissance au bénéficie des enfants qui les écoutent, en les poussant à chercher à connaître le sens que revêtent ces chansons», mentionne-telle. L’éducation à travers les chansons est devenue quelque chose qui s’impose vu l’évolution du monde actuel avec le diktat des réseaux sociaux utilisés, selon elle, par même des enfants âgés de deux ans. «Les réseaux sociaux sont même utilisés par des enfants de deux ans. Ils ont des tablettes, des téléphones, leur vie se résume à ces outils des nouvelles technologies. Nous ne pouvons pas extirper ce qui est nocif dans les réseaux sociaux, mais nous pouvons en profiter pour les éduquer, leur apprendre le comportement à adopter à travers nos textes. Nous voulons apporter une influence positive», philosophe l’artiste-chanteuse qui reconnait que le monde est devenu un village planétaire où toutes les générations interagissent.
Née un 1er janvier à Guédiawaye dans la banlieue de Dakar et originaire de Souguère dans la région de Thiès, au cœur du Cayor, Dior Mbaye est une jeune artiste multidimensionnelle et multifacette. Rendue célèbre auprès du grand public grâce à son tube Demna qui a été la bande originale de la série Un Café Avec..., Dior Mbaye a toujours adoré la musique depuis son enfance. Mais c’est en 2008 qu’elle débute sa carrière artistique avec un premier single intitulé Pédophile. Tout en alliant sa carrière artistique avec les études, elle obtient son Baccalauréat et s’inscrit au Centre culturel Douta Seck de Dakar en 2009 et y poursuit ses études jusqu’à obtenir son diplôme en musique. Un passage dans l’orchestre national, puis en 2012, elle rejoint le label Gelongal avec lequel elle sort plusieurs singles. Toutes ses expériences ont enrichi son bagage musical et ses textes. Le single Mala Fal, une autoproduction, vient confirmer tout le bien et le talent qu’on disait d’elle. Jour après jour, semaine après semaine, Mala Fal n’arrêtait plus de bouleverser la hiérarchie et de battre des records, allant même jusqu’à positionner Dior Mbaye comme la seule chanteuse à atteindre les dix millions de vues sur YouTube. Actuellement Mala Fal dépasse les dix-sept millions de vues et a conquis un public hors des frontières sénégalaises. Nominée aux Afrima Awards, elle était la seule Sénégalaise dans la catégorie meilleure chanteuse de l’année 2020, aux côtés des Yemi Alade, Josey, Tiwa Savage, etc.
Boy Niang sort de son silence
Battu par Modou Lô lundi dernier lors du choc royal, Boy Niang est sorti de son silence. Hier, le lutteur de Pikine s’est prononcé sur son avenir dans l’arène sénégalaise. «Nous allons reprendre les entraînements et corriger les erreurs qui nous ont coûté cette défaite .Je suis prêt à en découdre avec tous les lutteurs qui sont sur mon chemin. Je ne choisis pas mon prochain adversaire. Je suis ouvert», déclare Boy Niang. Après le combat, ses fans frustrés ont ébruité le manque de soutien des lutteurs de la ville à l’égard du fils de DeGaulle. Mais de l’avis de Boy Niang, ils sont tous des frères. « Je remercie Eumeu Sène, c’est lui notre aîné à Pikine. Je remercie les autres lutteurs que j’ai vus autour de moi lors du combat. Je remercie aussi Ama Baldé, mon frère. Nous sommes tous de Pikine. Pikine sera forte quand nous sommes unis. Je demande à tout le monde de se ressaisir, car c’est Dieu qui donne la victoire », a-t-il conclu.
Frustration à la mairie de Pikine nord
La défenestration de Fatou Diallo de son poste de chef du bureau éducation à la mairie de Pikine-nord a créé une frustration chez les partisans de cette dernière et du mouvement politique «J'aime le Sénégal » (JAS) » que dirige Moulaye Camara. Ce dernier parle de raisons politiques parce que son mouvement est proche du Directeur des domaines, Mamadou Guèye qui soutient la candidature d’Amadou Ba. Il estime que le maire Amadou Diarra a sanctionné leur proximité avec M. Guèye. Une accusation balayée d'un revers de main par l’édile de Pikine-Nord qui précise que les nominations relèvent du pouvoir discrétionnaire du maire. En plus, indique Amadou Diarra, Fatou Diallo n'a pas le profil pour diriger ce poste.
Une trentaine de jeunes de Podor initiée en basket et hand-ball
La formation des jeunes de Podor constitue une préoccupation majeure pour les autorités qui ont mobilisé des moyens en vue d’assurer la formation de trente-deux jeunes. Ainsi 28 garçons et 4 filles ont participé à la formation pilotée par des techniciens des fédérations sénégalaises de Handball et de Basket-ball. Cette activité entre dans le cadre global d’une politique sportive visant à faire accéder la ville dans l’élite des différentes disciplines sportives avec la création d’infrastructures aux normes et la formation de ressources humaines de qualité. A l’issue de la formation, ces jeunes ont reçu leurs attestations d’initiateur en Basket-ball et Handball.
Saint-Louis, capitale de la jeunesse catholique
Saint-Louis sera la capitale de la jeunesse. Elle va abriter du 26 au 28 janvier 2024 les « Journées mondiales de la jeunesse » (Jmj) dont le thème est : «Ceux qui espèrent dans le Seigneur marchent sans se fatiguer ». Pour la réussite de cet évènement, une réunion du Comité départemental de développement ( Cdd) s’est tenue sous la présidence du préfet, Dadia Dia qui a pris les dispositions nécessaires pour que cet évènement puisse connaître un franc succès. Il promet de relever les défis de l’organisation, de l’hébergement, de la sécurité et de manière générale de l’accompagnement par l’État au sortir de cette réunion. Rien ne sera négligé, dit-il. Président du comité de pilotage des journées, Thierry Ndione est revenu sur les activités prévues lors de cet évènement, notamment l’accueil des jeunes, la tenue des messes, l’accueil de la Croix pèlerine et du carnaval. En attendant, la jeunesse catholique de Saint-Louis est à pied d’œuvre.
Un nouveau responsable APR à Mérina Dakhar
Jusque-là, bien qu’étant un grand soutien politique au Président Macky Sall, il était dans le mouvement « And Suxxali Cayor », une entité politique, mais aussi de développement, membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Mais l’Ingénieur Ngagne Diallo, Chef du service Cadastre de Saint-Louis, puisqu’il s’agit de lui, vient de franchir un nouveau pas dans sa trajectoire. C’est à travers une adhésion à l’Alliance pour la République (APR), actée lors d’un meeting tenu à Kelle, en présence du maire Aymérou Gningue, Dr Augustin Tine, Directeur de cabinet politique du président de la République, Antoine Mbengue ministre des Transports Aériens, et des membres du Secrétariat Exécutif National (SEN) du parti. «De nouvelles perspectives s’ouvrent car, d’un commun accord avec toutes les instances de l’APR à travers le Président du parti Macky Sall, du SEN et du mouvement Suxxali Cayor, que je dirige depuis 10 ans, nous avons décidé de signer un bail à durée indéterminée, pour la cause républicaine, en intégrant officiellement les rangs de l’APR», a-t-il indiqué.
Arrestation d’un dealer
Vendeur de pièces détachées, A. Dieng s'active dans le trafic de drogue à ses heures perdues. Mais il a été pris par les limiers de la Brigade de recherches de la police des Parcelles. Les hommes du Commissaire Kébé ont interpellé le mis en cause avec 04 comprimés d'ecstasy. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour détention et trafic d'ecstasy.
Arrestation d’un dealer (bis)
Restons avec les limiers des Parcelles assainies qui sont en croisade contre le trafic de stupéfiants. A ce propos, ils ont procédé à l'interpellation de M. Ndiaye pour détention et trafic d'ecstasy. Le mis en cause a été arrêté devant la porte d'un restaurant avec 19 comprimés. M. Ndiaye a reconnu la paternité de la drogue destinée à sa consommation personnelle. Ce qui n'a pas convaincu les hommes du Commissaire Kébé qui lui ont délivré un ticket gratuit pour Rebeuss.
Vol à la Cité Mixta
Arrêté à la Cité Mixta en pleine nuit en train de voler, M. Ndiaye devra avoir des arguments solides pour convaincre le juge de son innocence. Il avait réussi à dérober deux sacoches et une tablette de marque Galaxie dans une maison. Mais il a été rattrapé après une course-poursuite par sa victime S. Ba. Devant les enquêteurs de la police des Parcelles Assainies, le marchand s'est perdu dans ses explications. Ce qui va motiver son défèrement au parquet pour vol.
Arrestation d’un vigile pour vol
Vigile de profession, J. Gomis habitant la Patte d'Oie est dans de beaux draps. L'agent de sécurité a tenté d'arracher en plein jour le sac de Nd. Kh. Diémé. Les cris de détresse de la victime ont alerté les passants qui ont interpellé J. Gomis après une course-poursuite. Son acolyte a réussi à prendre la fuite. J. Gomis est conduit à la Police des parcelles assainies puis déféré au parquet.
22 billons et du matériel saisis par le service des Eaux et forêts
Des agents des Eaux et forêts du secteur départemental de Bounkiling ont saisi 22 billons, des charrettes et du matériel de coupe de bois à Moukoutala, dans la commune de Tankon, et à Diamalathiel, des localités situées à la frontière entre le Sénégal et la Gambie, a appris l’APS. Cette saisie est le résultat de deux opérations de lutte contre le trafic international de bois dans la zone sud du pays menées les 27 et 29 décembre sous les ordres du commandant du secteur des Eaux et forêts de Bounkiling, Amadou Bâ, indique un communiqué transmis à l’APS. Selon le texte, la première opération a permis d’intercepter à Moukoutala, un village situé dans la commune de Tankon, un convoi de 9 charrettes à traction asine de trafiquants de bois, 18 ânes, 18 billons dont 16 de kapokiers et 2 de dimb. La seconde opération s’est déroulée dans la même zone, plus précisément à la frontière commune de Diamalathiel, avec l’interception à bord de deux camions immatriculés en Gambie, de 04 billons dont 02 de linke (Afzelia Africana) et 02 de Khaye (Khaya senegalensis) de 5 mètres de long, et un lot de matériel de coupe : machettes et tronçonneuses », ajoute la même source.
Santé de la mère et de l’enfant
La Direction de la Santé de la mère et de l’enfant du ministère de la Santé et de l’Action sociale a organisé une semaine de la santé. Il s’agissait de l’accélération de l’offre de service, de la communication sur la santé de la mère et de l’enfant à travers les 14 régions du Sénégal. A Saint-Louis, les responsables ont expliqué la mission de la direction. Durant cette semaine, des consultations prénatales en stratégies avancées, en stratégies mobiles, des dépistages de la malnutrition, des vaccinations surtout des jeunes filles de 9 ans sur le HPV, ont été déroulés au district sanitaire. S’agissant de la réduction de mortalité maternelle et infantile, Saint-Louis a eu à jouer un rôle important grâce à l’engagement communautaire. Ces derniers ont joué un rôle prépondérant en invitant la communauté au changement de comportements afin de réussir la prévention. Un plaidoyer a été fait pour inciter les populations à faire un don de sang afin d’avoir un stock important.
Le budget du Conseil départemental de Podor est de 265 millions
Le Conseil départemental de Podor a voté à l'unanimité son budget 2024 avec comme priorité l'éducation, la santé, l'environnement et le social. Le budget est arrêté à la somme de 265 040 014 francs dont 146 466 341 francs pour le fonctionnement et 118 573 673 FCFA pour l'investissement. A souligner que le budget ne tient pas compte des reports et des autorisations spéciales. Les conseillers départementaux ont salué le réalisme, la cohérence et la pertinence du budget voté qui entre en droite ligne avec l'orientation budgétaire déclinée. Le Président Mamadou Dia a salué l'esprit démocratique qui prévaut dans l'institution départementale.
Vœux de nouvel an des corps constitués
Les différents corps constitués de l’Etat ont présenté hier, leurs vœux du nouvel an au Président de la République à la salle des banquets du palais présidentiel. Il y avait entre autres, l'Assemblée Nationale, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, le Conseil Économique Social et Environnemental (Cese), le Médiateur de la République, les diplomates, la Cour des comptes, le Comité olympique, les chefs religieux et coutumiers, les forces armées ainsi que les universitaires.
Me Khoureyssi Ba
Après la décision rendue par la Cour suprême, Me Khoureyssi Ba, un des avocats de Ousmane Sonko, a réagi pour dire que le maire de Ziguinchor est réinscrit dans le fichier en vertu de l’ordonnance rendue par le Président du Tribunal d'Instance Hors-Classe de Dakar. Et que suite à cela, il est nécessaire, pour qu’il soit inéligible, d'emprunter une nouvelle procédure de radiation fondée cette fois-ci non pas sur la contumace mais sur la diffamation.
LE VAINQUEUR DE LA CAN 2023 EMPOCHERA PLUS DE 4 MILLIARDS FCFA
La Confédération africaine de football revalorise significativement les prix de la compétition
Thierno Assane Bâ avec Cafonline |
Publication 05/01/2024
L’organisation faîtière du football africain, la CAF, a décidé d’augmenter la cagnotte pour le vainqueur de la Can, Côte d’Ivoire 2024. En effet, le président Motsepe et Cie ont décidé d’octroyer au vainqueur la somme de 7 millions de dollars US soit une augmentation de 40%.
Les équipes nationales africaines peuvent avoir des raisons de se battre pour le trophée continental. La confédération africaine de football (CAF) a décidé d’augmenter la cagnotte pour l’équipe finaliste de la Can de cette année. En effet, le vainqueur du trophée continental empochera la rondelette somme de 7 millions de dollars US soit plus de 4 milliards FCFA. «La CAF a fait des progrès significatifs au cours des deux dernières années en augmentant la dotation de la CAN et de toutes ses autres compétitions majeures. Nous avons augmenté le prix du vainqueur de la CAN à 7 000 000 USD, ce qui représente une augmentation de 40% par rapport à la CAN précédente. Je suis convaincu qu’une partie de ce montant contribuera au développement du football et profitera à toutes les parties prenantes du football, tout en aidant nos associations membres dans leur administration» a révélé le président de la CAF, Dr Patrice Motsepe.
Nul doute que cette revalorisation de la cagnotte sera un stimulant majeur dans la course effrénée pour le trophée continental. A quelques jours du début du tournoi, beaucoup d’équipes sont en lice et quelques unes d’entre elles sont désignées parmi les favoris du tournoi. Il s’agit entre autres de l’Algérie, du Maroc, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Tunisie, du Nigeria, du Cameroun ... Beaucoup de spécialistes du ballon rond croient que cette Can sera parmi les plus relevées de l’histoire de la compétition. Les équipes capables de remporter ce trophée sont multiples. Les Lions du Sénégal qui partent comme favoris pour défendre le titre continental auront fort à faire pour sortir du lot. Mais semble-t-il, tous sont conscients de ce qui les attend même si certains croient que le statut de favori ne semble pas beaucoup les réussir. Le finaliste de cette CAN CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 percevra 4 000 000 USD. Chaque demi-finaliste repartira chez lui avec 2 500 000 USD et chacun des quatre quarts de finalistes, 1 300 000 USD.
AUX YEUX DE BBY TOUTES LES COMMUNES NE SONT PAS D’EGALE DIGNITÉ
Amadou Yoro Sy, ancien édile influent et membre de la majorité présidentielle, critique ouvertement la gouvernance départementale de Benno Bokk Yaakar qu'il juge inéquitable
Propos recueillis par : Moustapha BOYE |
Publication 05/01/2024
Ancien député, ancien maire, ancien président du groupe d’amitié parlementaire Sénégal-Autriche et Sénégal Syrie, ancien conseiller spécial du président du Sénat, influent membre de la fédération départementale de Pikine du Parti démocratique sénégalais — parti dont il a été exclu en même temps que le maire de Pikine Nord Amadou Diarra pour avoir osé dire que Karim Wade ne pouvait pas être le candidat des libéraux à la présidentielle de 2019 —, Amadou Yoro Sy est un poids lourd politique dans la banlieue. Dans l’entretien qui suit, il entre en rébellion contre la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) à laquelle il appartient. Entretien avec un dirigeant qui n’a pas sa langue dans la poche !
Le Témoin : Amadou Yoro Sy, vous êtes un grand responsable de la majorité présidentielle dans le département de Pikine où vous avez été l’un des maires les plus en vue du temps du régime du président Abdoulaye Wade. Depuis quelques temps, on vous voit tirer à boulets rouges sur la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) dont vous êtes membre. Pourquoi ces attaques contre votre propre camp ?
Amadou Yoro SY - C’est pour dénoncer le manque de respect notoire de citoyens, d’une commune et d’un arrondissement. Il y a beaucoup de décisions qui s’appliquent à nous qui sont prises sans aucune concertation avec les responsables que nous sommes. Nous étions en droit de penser qu’aux yeux de Benno Bokk Yaakar (BBY) en général et de l’Alliance Pour la République (Apr) en particulier, toutes les communes et tous les arrondissements sont d’égale dignité. Malheureusement, ce n’est point le cas. Il se trouve que le coordinateur de cette coalition dans le département de Pikine, qui est le maire de cette même ville, Abdoulaye Thimbo en l’occurrence, ne respecte pas l’arrondissement de Thiaroye et n’a non plus aucune considération pour la commune de TivaouaneDiack Sao et ceux qui y habitent. Cela est inacceptable. Si, par le passé, il y a des responsables qui acceptaient cet état de fait, c’est fini. Nous n’accepterons plus cela et nous ferons face quelles qu’en soient les conséquences.
L’autre chose qui constitue la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de nos frustrations et de notre colère, c’est la visite dans le département de Pikine du Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yaakar, Amadou Ba. Cette visite-là, en réalité, ne se situait pas dans le cadre gouvernemental mais dans un cadre politique en vue de la prochaine élection présidentielle. Dèslors, les échanges ne pouvaient avoir pour but que de nous permettre d’exprimer nos besoins au candidat et aussi l’édifier sur les réalités que nous vivons en tant que responsables, militants et habitants des communes de ce département. Malheureusement, cette rencontre a été tronquée par le coordinateur départemental de Benno Bokk Yaakar, Abdoulaye Thimbo, avec ses acolytes. En quoi faisant ? Nous pensions que, s’agissant d’une rencontre avec le Premier ministre-candidat, au niveau de chaque arrondissement, les communes auraient droit chacune à deux orateurs au moins pour exposer les problèmes locaux. D’abord on a retenu les gens jusqu’à 5 heures du matin, ce n’est pas respectueux, correct, joli pour les responsables que nous sommes. L’audience a commencé à 2 heures du matin pourse terminer, comme je l’ai dit, à 5h. C’était fait à dessein. Après avoir manigancé avec ses acolytes, Abdoulaye Thimbo a pris la parole pour dire que, étant donné l’heure tardive, tout le monde ne pourrait pas parler. Par conséquent, carte blanche lui avait été donnée pour s’exprimer au nom de tout le département de Pikine. Ce qui était faux, un mensonge grossier puisqu’il n’y avait eu auparavant aucune réunion où il avait été décidé que Thimbo était mandaté pour être le porte-parole de tout le département. Il ne voulait certainement pas qu’au niveau de la commune de Thiaroye, et en particulier de la commune de TIvaouane-Diack-Sao, on dénonce son ostracisme à notre endroit. Depuis qu’il a été porté à la tête de la mairie de la ville, il n’est jamais venu nousrendre visite, ne s’est jamais enquis de nos besoins et na rien réalisé dans notre commune. Il n’a rien fait pour nos jeunes, nos femmes, nos artisans, nos artistes. En fait, c’est comme si la commune de Tivaouane-DiackSao n’appartient pas à la ville de Pikine. A sa prise de parole, Thimbo a lu un mémorandum de la Cojer départementale en lieu et place des jeunes qui constituent l’avenir de ce pays et qui auraient pu exprimer eux-mêmes leurs préoccupations. La venue du Premier ministre a été un échec total parce qu’il n’a pas pu échanger avec les responsables de la coalition à la base. Amadou Ba a fait du tourisme à Pikine.
Mais encore, M. Amadou Yoro Sy ?
Par ailleurs, ce département comporte deux arrondissements que sont ceux de Pikine Dagoudane et de Thiaroye. Le premier englobe sept communes et le second cinq communes. Malheureusement, pour Thimbo et ses acolytes, l’arrondissement de Thiaroye ne fait pas partie du département de Pikine qui se réduit à leurs yeux à celui de Pikine Dagoudane seulement. Cela doit prendre fin parce que ces gens ne sont pas plus intelligents que nous, pas plus instruits que nous, pas plus méritants que nous. Sur les 12 communes du département, à part celle de Guinaw Rails Nord, la commune de Tivaouane-Diack Sao est la plus pauvre. D’une superficie de 109 hectares avec 44.300 habitants, elle est cependant celle qui renferme la population la plus jeune. L’écrasante majorité de ces jeunes est constituée d’inactifs car la commune ne dispose d’aucune industrie, d’aucune activité économique digne de ce nom, d’aune infrastructure marchande. Logiquement, pour promouvoir l’équité sociale et territoriale c’est une collectivité comme la nôtre, qui est particulièrement pauvre, qui devrait être aidée en priorité. Or, ce n’est pas le cas et, encore une fois, c’est comme nous n’existions pas au niveau du département de Pikine. Sur les 12 communes du département, malgré son potentiel électoral, c’est la seule qui ne dispose pas d’un seul député, ni d’un seul membre du Conseil économique social et environnemental, d’un seul membre du Haut conseil des collectivités territoriales, encore moins d’un seul directeur général de société nationale, d’un seul président de conseil d’administration, d’un seul chargé de mission à la Présidence ou à la Primature, bref qui n’a aucun poste dans l’Etat ou les institutions voire les sociétés publiques. Ne parlons pas de ministres ! Et ce au moment où certaines communes cumulent tous ces postes nominatifs ou électifs. Pour lutter contre cette injustice, nous avons pris la ferme décision d’interdire aussi bien au Premier ministre-candidat qu’au maire de la ville de Pikine et coordinateur départemental de Benno Bokk Yaakar, de venir battre campagne dans la commune de Tivouane-Diack-Sao. Ils sont déclarés persona non grata. Puisqu’on nous prend pour des bons à rien, alors nous aussi nous les prendrons comme des bons à rien. On assume toutes nos responsabilités…