KEEMTAAN GI - VITRINE DEMOCRATIQUE CRAQUELEE
Quelle image ça peut produire de voir dans un pays jadis de grande démocratie, le principal opposant au pouvoir, et donné vainqueur pour la prochaine présidentielle, au gnouf. Un opposant réduit au silence et qui crée l’affolement au sein de l’appareil d’Etat quand il annonce une prise de parole, et que des centaines de milliers de compatriotes, toutes affaires cessantes, se connectent pour ne rien rater de son speech. Assurément, ce n’est pas bon ni joli pour l’image du pays et ce que représentait notre démocratie pour les autres que nous regardions alors de haut que de voir cet opposant jeté au gnouf pour crime de trop grande popularité. L’image est mauvaise et commence à faire désordre sur des scènes du monde avec des artistes et sportifs qui appellent ou arborent des signes pour la libération du principal opposant sénégalais. Et de plus en plus, des organisations de défense de droits humains épinglent nos gouvernants sur la dégradation des libertés civiles. Avouons-le, cela ne s’était jamais produit ni sous Diouf ni pendant le règne de Wade. Quand ce sont nos intellectuels ou les acteurs de la société civile qui se désolent de ces abus, on leur fait vite porter le manteau de politiciens encagoulés alors pourtant que ces vigies s’expriment à visage découvert, dénonçant des excès que tout le monde voit. Il faut aujourd’hui souffrir de cécité ou être de très mauvaise foi pour oser déclarer devant des députés qu’il n’y a pas de détenus politiques au Sénégal. Ce, pendant que des centaines de jeunes sont en prison pour délits d’opinion ou d’opposition. D’autres sont arrêtés dès leur descente d’avion pour les mêmes délits si bien que de centaines de jeunes gens qui vivent à l’étranger ont peur de venir en vacances dans leur propre pays de crainte de se faire offrir un séjour gratuit à l’hôtel zéro étoile de Rebeuss ! Quant aux jeunes qui vivent — ou survivent ! — au Sénégal, ils tentent de prendre les voies périlleuses de l’émigration irrégulière. Un fléau dont d’ailleurs le gouvernement s’est détourné de façon pudique. Les morgues des Iles Canaries bourrées de cadavres de nos compatriotes, ça ne semble déranger aucune autorité. Les vestiges du président Senghor étant plus importants que de soulager des familles qui vivent un deuil permanent. Ne nous voilons pas les yeux. Ce pays va mal et la situation risque d’empirer à moins de deux mois d’une élection pour laquelle personne ne peut dire avec exactitude ceux qui seront sur la ligne de départ. Un horizon brouillé. KACCOOR BI - LE TEMOIN
AFFAIRE BOY DJINNE ET SI LA JUSTICE ETAIT CLEMENTE ?
Chassez le naturel et il revient au galop ! La preuve par Baye Modou Fall alias Boy Djinné qui refuse toujours de perdre la liberté gagnée « par hasard ». A peine élargi de prison au mois d’aout dernier après une condamnation à cinq ans de prison ferme, Boy Djinné vient d’être arrêté à nouveau par la gendarmerie. C’était dans la nuit du 5 au 6 décembre 2023 sur l’autoroute à péage en direction de Touba où il avait planifié de faire un cambriolage en compagnie des membres de son gang. La saisie de l’impressionnant arsenal composé de laser coupant, chalumeau, marteaux, paires de cagoules, gants ainsi qu’un véhicule de marque « Audi A4 » atteste que la gendarmerie avait affaire à une véritable association de malfaiteurs. Plusieurs fois arrêté et condamné pour vols à main armée, association de malfaiteurs et évasions multiples, Boy Dijnné n’a pas sa place dans la société. Parce que l’extraire à perpétuité de cette société, c’est sauver des vies et des biens d’honnêtes citoyens. Des caïds comme Baye Modou Fall alias Boy Djiné ne peuvent nullement dissimuler leur véritable nature « criminelle » car elle revient toujours à la surface. Ce que les activistes du dimanche et autres « Ong » avaient du mal à comprendre pour avoir dénoncé la « longue » détention de Boy Dijnné jusqu’à pousser le Parquet à enrôler son dossier pour le juger. Alors qu’il ne perdait rien pour attendre dans les couloirs de la…mort. Pire encore, la Justice était trop clémente pour Boy Dijnné qu’elle a condamné à une « petite » peine de cinq ans de prison seulement qu’il a déjà purgée.
AINSI DENONÇAIT «LE TEMOIN» LE SIDA NOURRIT PLUS QU’IL NE TUE
Comme chaque 1e décembre, le Sénégal à l’instar des pays du monde entier, a « célébré » la Journée mondiale du sida. Autres temps autres mœurs. Ce, au bon souvenir de votre quotidien « Le Témoin » qui vous rappelle le début des années 2000 marquées par une très vaste campagne d’information et de sensibilisation sur le Vih-Sida. Initiée et financée à l’époque à coups de milliards cfa par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) et autres bailleurs, cette campagne médiatique était destinée à la jeunesse, particulièrement vulnérable à la maladie. Dans les rares journaux, radios privées et radios communautaires existants, il n’y en avait que pour le…Sida. Sans oublier les séminaires et ateliers de sensibilisation « bidons » tenus dans les hôtels « 100 étoiles » de Dakar et de Saly où des experts et autres truands planchaient des jours entiers sur les moyens de combattre cette terrible maladie. Sur les moyens de mieux en vivre plutôt ! A l’époque, les plus lucides disaient que « Le Sida nourrit plus qu’il ne tue ». Cet édito avait fait le tour du monde au point de s’inviter dans les réunions de gestion Programme Oms/Sida. Aujourd’hui, l’histoire a donné raison à ceux-là parmi lesquels l’alors hebdomadaire « Le Témoin » qui a pu identifier des acteurs et autres individus de l’époque qui ont bâti leur patrimoine et leur fortune avec les fonds du Sida.
LA F24 EXIGE LA LIBERATION DE TOUS LES DETENUS POLITIQUES
La plateforme les Forces vives du Sénégal (F24) a, dans un communiqué, dénoncé « les manœuvres dilatoires du régime de Macky Sall et exige la pleine participation électorale des détenus » . La plateforme a également condamné «la détention arbitraire» d’Aliou Sané et réclamé la libération immédiate de tous les «détenus politiques». Mamadou Mbodj et Cie ont rappelé que «les détenus n’ayant pas été jugés ni condamnés définitivement», conservent leurs droits civiques et politiques, y compris leur droit constitutionnel de vote pour qu’ils puissent se présenter au scrutin du 25 février. Le F24 accuse le gouvernement de Macky Sall « d’intimidation et de filature» à l’endroit de ses «voix dissidentes» telles que Yolande Camara, membre du Comité exécutif du mouvement. Après avoir demandé aux autorités politiques et judiciaires de «prendre en compte les intérêts supérieurs de la nation», le F24 invite les citoyens à retirer massivement leurs cartes d’électeur et à «résister à toute forme d’oppression ».
NECROLOGIE : DECES DE LIONEL MANDEIX, PHOTOGRAPHE OFFICIEL DE LA PRESIDENCE
Lionel Mandeix, le photographe officiel à la Présidence de la République (eh oui, c’est un Toubab qui exerçait cette fonction dans notre pays !), est décédé ce jeudi au Congo où il avait devancé le président de la République qui entame dans ce pays une visite officielle. Il était reconnu à travers les sorties et activités du chef de l’Etat. Ce dernier, peiné, rend hommage à « un grand professionnel de l’image, passionné et serviable ». « J’ai appris avec consternation le décès de M. Lionel Mandeix, photographe officiel à la Présidence de la République. Je rends un hommage particulier à un grand professionnel de l’image, passionné et serviable » a écrit le chef de l’Etat dans son compte X. Le chef de l’Etat présente également ses condoléances émues à sa famille et au personnel de la Présidence de la République.
HUIT (8) MAIRES DU DEPARTEMENT REÇUS PAR AMADOU BA L’AUDIENCE QUI DIVISE THIES
Huit (8) maires issus de 2 arrondissements sur les 5 que compte le département de Thiès ont été reçus, ce mercredi 06 décembre 2023, à Dakar, par le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) à la présidentielle du 25 février 2024. Une audience où certains cadres de la mouvance présidentielle remarquent, pour s’en désoler, « l’absence des maires des arrondissements de Thiès-Sud, de Thiès-Nord et de Notto qui, pourtant, polarisent plus de 75% de l’électorat du département de Thiès. Soit tous les maires de 3 arrondissements sur 5 du département de Thiès, issus des communes les plus représentatives ». « Quel est le projet? » Question que se posent certains responsables à la base, qui ajoutent : « En plus, le maire de Khombole, Magueye Boye, connu comme un poulain du PM, leur a fait défection. Tout comme celui de Tassette, Mamadou Thiaw, ils ne reconnaissent pas le leadership du ministre d’Etat Dr Augustin TINE au niveau départemental ». Les frustrés rappellent que « parmi les 8 maires présents à cette audience, seuls quatre à savoir Momar Ciss de Keur Moussa ; Augustin Tine de Fandène ; Talla Diagne de Thiénaba et Ahmed Dièye de Touba-Toul, sont en mesure d’assurer une courte victoire à leur candidat dans leurs communes. Excepté Mbaye Dione de Ngoundiane qui a réalisé des scores record qu’aucun autre maire n’a fait dans le département, en gagnant, aux locales, à plus de 60%, celui départemental à plus de 65%, et versé plus de 5000 voix de différence au Conseil départemental ». Pour des observateurs politiques à Thiès, cette audience n’a fait que révéler « une division profonde dans les rangs de Benno Bokk Yakaar, dans le département de Thiès ». Ils en déduisent que cette coalition « n’a aucune chance de gagner lors de la prochaine présidentielle ». Thiès est-elle à prendre ?
Baadoolo - Ça pullule !
Bettouma ! Cette pénurie «de médicaments de femme» est parfois bizarre. Ndeketeyoo... Et c’est surtout la pilule du lendemain, parfois sans lendemain, qui pullule dans les foyers. Les célibataires la prennent donc comme à la saveur d’un chaud café matinal. Et même les mariées qui chercheraient meilleur état ! Il faut finalement un ministère de la planification pour éviter les méfaits secondaires. Mais dangay seet loolou rek !
Présidentielle du 25 février : Le F24 exige «la participation électorale des détenus»
Dans un communiqué paru, hier, le F24 a dénoncé «les manœuvres dilatoires du régime de Macky Sall» et exigé «la participation électorale des détenus». La plateforme a également condamné «la détention arbitraire» d’Aliou Sané et réclamé la libération immédiate de tous les «détenus politiques». Mamadou Mbodj et Cie ont rappelé que «les détenus n’ayant pas été jugés ni condamnés définitivement», conservent leurs droits civiques et politiques, y compris leur droit constitutionnel de vote pour qu’ils puissent se présenter au scrutin du 25 février. Le F24 accuse le gouvernement de Macky Sall «d’intimidation et de filature» à l’endroit de ses «voix dissidentes» telles que Yolande Camara, membre du Comité exécutif du mouvement. Après avoir demandé aux autorités politiques et judiciaires de «prendre en compte les intérêts supérieurs de la nation», le F24 a invité les citoyens à retirer massivement leurs cartes d’électeur et à «résister à toute forme d’oppression».
Décès de Lionel Mandeix au Congo : Macky Sall perd son photographe de génie
Photographe attitré et personnel du chef de l’Etat, Lionel Mandeix est décédé, ce jeudi, à Brazzaville, où il avait devancé le Président Macky Sall, en visite officielle au Congo. «J’ai appris avec consternation, le décès de M. Lionel Mandeix, photographe officiel à la présidence de la République», écrit Macky Sall sur son compte X. Avant de rendre «un hommage particulier à un grand professionnel de l’image, passionné et serviable». Il a profité de cette occasion pour présenter ses «condoléances émues à sa famille et au personnel de la présidence de la République», avant de prier pour le repos de l’âme de celui qui est arrivé à la présidence de la République en 2017.
Journée internationale des handicapés : Le Dg de Dakar dem dikk au volant de l’équité sociale
L’Amicale des personnes handicapées de la société Dakar Dem Dikk (Ddd) a célébré, hier, à la Maison de la culture Douta Seck, la journée internationale des handicapés. Parrain de l’édition, le directeur général de la société de transport, Ousmane Sylla, a plaidé en faveur d’une meilleure prise en charge des besoins des personnes à mobilité réduite. «Cette année, je suis venu parce j’ai vu l’importance que vous avez dans cette société. J’ai vu votre engagement pour cette société, votre détermination pour le développement de cette société. Je vous dis merci beaucoup pour le travail que vous faites», a dit M. Sylla, qui a réitéré son «engagement pour la cause des personnes handicapées». Le président de l’Amicale, Babacar Diop, a listé les nombreux défis auxquels ils sont confrontés, notamment en matière d’emploi. Il invite le gouvernement à «renforcer les politiques d’égalité sociale et à faciliter l’insertion professionnelle» de cette couche vulnérable.
Recyclage des déchets plastiques : Nestlé Sénégal signe une convention avec la Sonaged
Leader mondial en agroalimentaire, Nestlé Sénégal et la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged) ont signé, ce jeudi, 7 décembre 2023 à Dakar, une convention de partenariat dans le domaine de la gestion des déchets et la durabilité environnementale. L’accord a été signé par le Directeur général de Nestlé Sénégal, Issa Sanogo, et le Directeur général de la Sonaged, Mass Thiam. Ce partenariat vise à mener ensemble des actions de sensibilisation et d’éducation des populations sur la gestion et la promotion de la culture du recyclage des déchets plastiques, de manière à préserver l’environnement. L’objectif, à terme, des deux parties, est de créer une «économie circulaire» avec le recyclage des déchets plastiques qui représentent 90% des déchets collectés au Sénégal.
Nommé par le président burkinabé : La journaliste Fatou Kiné Sène exporte son art
Le président burkinabè, Ibrahim Traoré, a nommé la journaliste Fatou Kiné Sène membre du Conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (Cerav/Afrique). La cheffe du service Culture et loisirs de l’agence de presse sénégalaise, spécialiste de la critique cinématographique, va siéger au sein de cette instance pendant trois ans, selon le communiqué du Conseil des ministres du Burkina Faso de ce mercredi. Fatou Kiné Sène va ainsi représenter la Fédération africaine de la critique cinématographique qu’elle a dirigée pendant quatre ans parmi les administrateurs du Conseil régional pour les arts vivants en Afrique.